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[Habitation] 1664, Warwick Avenue, Little Venice
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Ailyne Lawson
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Re: [Habitation] 1664, Warwick Avenue, Little Venice
Ailyne Lawson, le  Mer 12 Oct - 21:39

Je m'avance à pas de velours. Je suis douce, je suis sauvage. Je sais qu'on m'apprivoise pas. Je sais que j'ai tendance à tout foutre en l'air, à lui mettre la tête à l'envers. Je sais que je m'avance à pas de loups, que j'emprunte un chemin qui le mène à la déraison. Parce que. Parce que quand il s'agit. Quand il s'agit de moi. Ca part toujours en vrille. Je m'infiltre dans les coeurs. Dans les esprits. Et là, tout fout le camp. Parce que quand je m'insinue, c'est foutu.

Je rampe, comme une vipère, et je sens que le déroulement de mes hanches fait son effet. Je sais que ma silhouette dessine des courbes dans lequel on se perd. Je sais qu'ils feraient tout pour me bouffer. Tout cru. Sauf que c'est moi qui les mange. Tout rond. Je les mange pas cru, je les fais bouillonner, bouillir, ça vient de la charpie. Ensuite. Ensuite c'est foutu. Ca passe d'un coup. Je sais que c'est moi qui mène la danse, qui crée les règles. Je sais qu'on ne peut pas résister à jouer. C'est vital.

Il parle et ses paroles sont comme des murmures que je perçois pas. Que je perçois plus. Je vois ses lèvres bouger, s'agiter. Doucement, tendrement. On ne s'attarde jamais assez sur le mouvement des lèvres. Toujours sur les yeux, essayer de percer les secrets. Comme si on pouvait le faire à jour, en regardant juste la pupille. En vérité, c'est un travail sur tout le visage. Sur tout le corps. Pour comprendre. Pour saisir. Et les lèvres. De si belles lèvres. Et ce mouvement. Si sexy. Qui me donne envie de les attraper. Les frôler, du bout des doigts. Comme quelque chose qu'on ose toucher. Qu'on a peur de voir s'envoler. Ce mouvement. Qui pourrait disparaitre.

Mais moi. Moi. Tout ce que j'ai envie. C'est de les embrasser. Lèvres contre lèvres. Coeur contre coeur. Et moi. Moi. Je fais pas de distinctions entre désir et acte. Alors comme un félin, je m'approche. Voluptueusement, c'est comme ça qu'on dit. Je m'approche. Mes mains au dessus de ses épaules, mon corps tout contre le sien. Alors je l'embrasse. Pas de distinction.

- Alors monsieur Adams, toujours pas d'idées ?
Anthony Adams
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Re: [Habitation] 1664, Warwick Avenue, Little Venice
Anthony Adams, le  Lun 17 Oct - 15:43

Anthony est là, sur le canapé. Son amie est revenue. Le truc qu'il voulait depuis plusieurs mois. Elle lui avait affreusement manqué pendant tout ce temps et pas un jour était passé sans qu'il pense à elle. Mais maintenant qu'elle était là, il s'apercevait qu'il était pas prêt à ce qu'elle revienne. Comme ça, sans prévenir. Comme un cheveux sur une potion. Il aurait préféré avoir un mot, un signe de vie avant. Là, il avait du mal à accepter qu'elle soit revenue, sans un mot, sans un mot d'excuse. Rien. Antho avait les yeux fermés. Il écoutait juste les bruits qui l'entourait. Il entendait Lyne marcher, s'approcher. Elle s'approchait. Près, très près. Elle finit même par atterrir sur les genoux du jeune homme en le chevauchant.

Alors il attend. Il sent les mains de son amie l'entourer, son corps se rapprocher de lui, tout près. Trop près. Anthony profite un instant de la chaleur qu'elle lui procure puis elle l'embrasse. Il hésite. Il ne sait pas s'il doit répondre, lui donner ce qu'elle a envie. Elle le connait trop bien. Elle sait qu'il va répondre. Et il le fait, au bout de quelques secondes, il finit par répondre à son baiser en l'enlaçant à son tour. Elle finit par rompre le baiser assez rapidement. Il ouvre les yeux et la voit. Ce visage, ces yeux, ces lèvres. Aussi proche de lui, comme il y a quelques mois juste avant que tout vol en éclat.

- Alors monsieur Adams, toujours pas d'idées ?

Les effets des deux petites gorgées du cocktail qu'il avait pris commençait à se dissiper. Il pouvait à nouveau filtrer ses pensées. Sur le coup, il n'avait pas remarqué l'effet. Mais c'est quand tout revient qu'on se rend compte de ce qu'on avait perdu, ou gagné. L'animagus soupira en regardant Ailyne. Il se remet doucement du baiser. Ok, ça lui avait manqué. Ok, il était bien avec elle. Ok, ça lui faisait un bien fou de la prendre dans les bras. Ok, elle lui avait manqué et la voir, vivante, le rassurait. Ça le rassurait. Et le refaisait vivre. Il posa doucement la tête sur une épaule de Lyne et l'attirant un peu vers lui. Ça lui faisait un bien fou aussi. Il resta quelques instants dans cette position, à profiter de l'instant. Puis parcouru son cou avec ses lèvres. Tout doucement, tendrement.

- Toujours pas d'idées... dit-il entre deux baisers. T'es aussi insupportable qu'attirante...

C'était Ailyne. Un tout. Un p*tain de melting pot de sentiments. Elle était insaisissable. Anthony avait beau la connaître, il ne comprendrait jamais certaine de ses réactions. Il ne comprendrait sans doute jamais la totalité de sa personne, ses pensées profondes, ses sentiments les plus enfouis. Le jeune homme continua d'embrasser le cou de Lyne en la découvrant doucement, en passant ses mains sous ses vêtements. Le contact avec sa peau fit comme une décharge électrique à Antho. Sa respiration s'accéléra. Infimement mais c'était là. Ça ne le laissait pas indifférent. Elle ne l'avait jamais laissé indifférent. C'était Ailyne. C'était plus qu'une amie d'enfance. C'était une amie dont il ne pouvait pas se passer. C'était peut-être plus qu'une amie. Il savait pas. Et là, actuellement, il s'en foutait. Il profitait. Profitait de ce corps qu'il avait tant désiré. Profitait de cet instant. Rien de plus. Doucement, ils dérivaient. Pas le temps d'aller dans la chambre, le canapé ferait l'affaire...
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Re: [Habitation] 1664, Warwick Avenue, Little Venice
Ailyne Lawson, le  Mar 25 Oct - 9:33

Respiration. Lente. C'est comme ça que ça se passe. Il sent mon souffle. Contre sa nuque. Et mes mains. Sur sa peau. Il connait ce contact, et c'est comme un renouveau. Un renouveau de chaque instant. Parce qu'avec moi. Ca change tout le temps. Selon. Selon l'émotion. Mon état d'esprit. Ce que j'ai envie. Mes caresses. Elles veulent dire mille et une choses. Des choses qu'il doit décrypter. Qu'il doit comprendre seul. Je ne l'aiderais pas à savoir. Je ne l'aiderais pas à comprendre les mille et une pensées. Dans mon esprit. Tourbillon de sensations. C'est ça. Qui l'excite. Ce mystère autour de moi. Ce danger autour de moi. Il pourrait tout briser. Rien que par un baiser. Notre amitié. Mais il sait. Il sait qu'avec moi ce n'est pas pareil. Il sait que. Je ne réagis pas comme tout le monde. Et surtout.

Il sait que je fais ce que je veux.
Quand je veux.
Où je veux.
Que je n'ai de limites.
Que l'infinité de l'univers.
Je n'ai de limites que mon imagination.
Et ma passion.
Et je n'ai aucune envie d'arrêter tout ça.
Aucune envie qu'on s'arrête là.
Et je pourrais.
Tout gâcher.
Tout foutre en l'air.
Me foutre en l'air.
Le foutre en l'air.
Mais j'aimerais juste.
Hum.
M'envoyer en l'air ?

Attrape moi si tu le peux.
Si tu le veux.
Et si tu t'en sais capable.
De m'attraper.
D'essayer de me résister.
Pour ne pas te laisser engouffrer.
Tourbillon de sentiments.

Les mouvements plus pressés, l'envie plus pressante. Les corps qui se rapprochent. Les lèvres qui dévorent chaque parcelle de peau. Qui dévore jusqu'à absorber son parfum. Et ses désirs. L'envie d'être plus proche encore. Qui devient un besoin. Immense. Intense. Insurmontable. Brûler. Brûler de l'intérieur. Pour son corps, pour son coeur. Baiser. La langue qui s'amuse. Qui vagabonde. Les mains qui se baladent. Qui savent où aller. Qui savent comment obtenir. Tout ce que je désire.
Tous mes désirs.

- Insupportable ? Et ça, j'imagine que c'est plus supportable...

Savoir les points sensibles, et comment le rendre fou. Comment le rendre fou de plaisir, fou d'envie, fou de moi. De mes gestes, de mes mots, de ma voix. De mon corps et de mon cœur. De tout ce que je suis et de tout ce que je pourrais être. De tout ce que je fais et que je pourrais faire. J'enlève son haut. Et peut-être aussi le bas, je le laisse aller à son plaisir, à ses désirs. Je sais qu'il meurt d'envie. De moi. Et peut-être qu'il n'aura pas ce qu'il veut. Peut-être que je vais m'arrêter. Et qu'il n'obtiendra rien de moi. De tout ce que j'aurais pu lui donner. Peut-être que je vais m'amuser. Et jouer. Avec tous ses désirs.

J'enlève mon haut, et je sais que ça le rend fou. Qu'il voudrait avoir plus. Mais je l'empêche de faire quoique ce soit. Je contrôle tout. Je le sais. Il le sait.

- Insupportable tu disais ? Tu devrais retirer ce que t'as dit si t'en veux plus...

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Re: [Habitation] 1664, Warwick Avenue, Little Venice
Anthony Adams, le  Sam 5 Nov - 22:09

Il fallait pas grand chose pour faire basculer une vie. On appelait ça des hasards, des accidents ou même des coïncidences. Un jour, un "hasard" s'était transformé en accident pour Lyne. Un chauffard qui par un hasard malchanceux se trouva sur la route d'Ailyne. Oublié. En une seconde, elle avait oublié. Tout oublié. Fait table rase de son passé. Au sens propre. Oublié ses années Poudlard. Oublié sa rencontre avec Anthony. Et avec tout ça, l'amitié qu'ils avaient entretenus jusque là. Platonique. Bizarrement, jusque là, ça les avait jamais dérangé. Puis un jour ça avait pété. Ils avaient craqués.

Aujourd'hui, ils ne "craquaient" plus. En peu de temps, c'était devenu une habitude. Ils étaient des amis qui aimaient bien, le temps d'une soirée ou plus, partager un lit. Antho se demandait toujours ce qui restait de leur ancienne amitié. Si, sans l'accident, ils en seraient là aujourd'hui. Si, sans l'accident, leurs vies auraient été différentes. Étrangement, il se disait que, sans l'accident, leurs vies seraient peut-être plus triste. Cette Lyne... Il l'aimait. Autant que la précédente sans aucun doute. Mais cette Lyne, elle le connaissait autrement. Cette Lyne, elle connaissait des trucs que l'ancienne ne connaissait pas. C'est avec cette Lyne, que doucement, il se laissait aller entre ses mains expertes.

- Insupportable tu disais ? Tu devrais retirer ce que t'as dit si t'en veux plus...

Magnifique. Le corps de la jeune femme, doucement se découvrait. Parcelle par parcelle, sa peau apparaissait. Il faisait froid. Il avait chaud. Elle était insupportable. Il avait terriblement envie de redécouvrir le corps de son amie. Ses caresses se faisaient plus pressente, son souffle plus court. Il préféra ne pas répondre à son amie et la fit taire à l'aide d'un baiser en la poussant sur le canapé. Il ne pouvait pas rester à la merci d'Ailyne. Un peu de tenu quand même. Antho avait repris le dessus et empêcha totalement Lyne de parler ou faire quoi que ce soit.

- Tu peux toujours courir, glissa-t'il simplement.

Et les deux corps se mélangèrent, s'enlacèrent. Ils ne faisaient plus qu'un. Était-ce une erreur ? Peut-être. Aurais-t'il dû résister ? Sans doute. Mais il pouvait pas. C'était trop bon. Elle était trop.... Tout. Il ne pouvait pas lui résister. Lyne, c'était son idéal féminin au lit. Ils s'entendaient parfaitement. C'était la symbiose parfaite. Aucun tabou, aucun frein ('fin... Bref), un vrai partage. Ils essayaient, tentaient tout ce qui était possible. Parfois, il remarquait d'ailleurs que ça ne l'était pas, mais ils s'en foutaient, ils avaient essayés. C'était Lyne. Elle prenait la vie comme elle arrivait. Elle fonctionnait de la même façon au lit. C'était facile, sans prise de tête. Sans un mot, juste quelques gestes et ils se comprenaient. Bref, ils passaient un bon moment, à sans doute faire chier les voisins un peu trop sensibles au bruit. Antho gardait le contrôle. Il la connaissait. Les vieux réflexes revenaient vite. Elle ne pouvait rien faire.
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Re: [Habitation] 1664, Warwick Avenue, Little Venice
Ailyne Lawson, le  Mer 21 Déc - 21:15

J'ai le cœur qui s'accélère, l'envie de m'envoyer en l'air.
Je sens ses mains.
Et sa peau.
Et c'est moi.
Qui me met à fondre.
Chaleur de corps.
Qui s'emmêlent.
Frottement.
Ça crée du feu.
Un feu qui m'embrase.
Qui l'embrase.
Il m'embrasse.
Le coin des lèvres.
Le cou.
Et reste.

Et moi.
Moi c'est lui que je voulais.
Je n'étais pas triste.
D'être partie.
Sans un mot.
Parce que j'étais comme ça.
Je ne m'en voulais pas.
Mais je le voulais lui.
En cet instant.
Il était tout.
Tout ce que je désirais.
Tout ce que mon corps voulait.
Je brûlais.
Je brûlais d'envie.
De lui.
Pour lui.
Je savais que c'était.
Que c'était incroyable.
Entre ses mains.
De se laisser aller.
Sans complexité.

Simplicité.
C'est ce que j'aimais avec lui.
Avec peu de personnes.
Ici.
A ce moment.
Tout est simple.
Et pour moi.
Tout l'est toujours.
Mais ce n'est pas leur cas.
A tous.
Et lui.
Lui et moi.
C'est simple.
Bonheur.
Plaisir.
Désir.
Cri.
Pauvres voisins.
Ca me fait pas rougir.

Embrasse-moi.

Soupirs.
Mouvements saccadés.
Mouvements continus.
Pas envie de s'arrêter.
Passion.


Je caresse ses cheveux. Machinalement. Je sais même pas s'il s'en rend compte et je m'en fous.
Ça m'importe peu. Ça m'importe pas. Je suis bien, détendue. Je caresse ses cheveux et ça me fait du bien. Le temps s'évapore. Il s'enfuit et j'aime bien cette sensation. Des secondes qui s'écoulent avec lui dans mes bras. Moment infini. Défini. Qui se terminera. Mais ancré dans une réalité éternelle. Souvenir.

Ne t'inquiète pas. Ça ne va pas s'enfuir. Ça ne va pas partir. On a pas besoin que ça dure toujours. Parce que c'est là sous nos yeux. C'est quand on veut. C'est nous qui créons. Notre univers. T'en fais pas. Ange gardien. Ça ne va pas s'enfuir, ça restera là. En toi. Et tu auras juste à te raccrocher à ça. Regarde. J'ai pas peur. J'ai pas peur. Parce que je sais que ça ne part pas. Ce lien. Ne te pose pas de questions. Je vois bien que ça y est. Ça tourne à trois mille à l'heure. Mais tais toi. Profite de ce moment. Ne romps pas le silence. Tout va aller. Regarde. Je n'ai pas peur. Ça va évoluer, dans le bon sens. Comme tu en as besoin. Et moi je serais jamais très loin. Même quand je serais pas là. N'aie pas peur. Je suis là. Je te caresse les cheveux. Et pour l'instant je suis là. Je ne pars pas. Pas maintenant. Peut-être plus tard. Jamais pour toujours.

Tu es le repère.
Et le pilier.
Et je n'ai aucune idée.
De ce qu'on est.
Mais je sais ce que tu es.
Tu es un tout.
Et c'est toi.
Qui m'a construite.
Reconstruite.
Tout entière.
Je suis quelqu'un.


Je caresse ses cheveux. Je laisse l'instant perdurer. Jusqu'à ce que je le sente bouger.

- Alors mister Adams, c'est quoi tes plans pour l'avenir ?
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Re: [Habitation] 1664, Warwick Avenue, Little Venice
Azénor Philaester, le  Mer 8 Mar - 5:39

coucou // suite de ce rp


On s'est embrassé. Serrés l'un contre l'autre. Longuement. Passionnément. Et puis on a transplané.
Atterris chez lui, il me souhaite la Bienvenue dans son humble demeure. Je le suis lorsqu'il me fait une petite visite guidée des lieux. L'appartement est cosy, agréable, rangé. Mais il se dépêche, comme si ce n'était pas important. Mais moi j'aimerais prendre mon temps et découvrir sa vie en même temps de le découvrir lui. Voir s'il est du genre à laisser sa tasse de café à moitié vide dans l'évier, s'il a des animaux pour tenir tête à Anthonusky, vérifier qu'il n'y a qu'une seule brosse à dent dans l'armoire.
L'atmosphère me plait bien et finalement je me sens bien ici. Fort heureusement. Parce que une simple idée me dit que ce n'est pas la dernière fois que mettrais les pieds ici. Du moins c'est ce que je souhaite, de tout mon cœur.
Je le suis, et je suis sur un petit nuage. Comme dans un rêve, bercée par sa voix, ses petites remarques. Je pose mes yeux absolument partout, et je m'en vais avec l'idée qu'un petit chat ne serait pas de trop dans cet appartement. Songe que je garde pour plus tard.

Anthony finit par sa chambre. Sérieusement? Ça m'amuse alors je sourie mais il aurait pu être plus fin, plus classe. Mais c'est sans importance, finalement. Un regard complice échangé. Un pincement de lèvres. Un raclement de gorge presque gêné. Le voilà muet. Je croise les bras, l'air de rien. Comme si j'attendais qu'il dise tout haut ce que nous savons tous les deux.
Et moi j'hésite. Ce mec finalement là, dont je suis folle sans sincèrement pouvoir expliqué pourquoi, c'est que la deuxième fois que je le vois. En des mois en plus. Alors peut-être qu'il ne fait que m'amadouer, et aussi qu'il est peut-être très fort à ce jeu, et que finalement j'en suis une parmi tant d'autre qu'il arrive à berner. Et je me pose toutes ces questions et mes yeux se perdent seuls. Mais mon dieu ce que j'ai vu son regard. Son air confus. Sa façon de parler. Sa façon de me sourire. De m'embrasser. De se confier comme si l'on se connaissait depuis un autre monde déjà.
Alors j'ai envie d'y croire.

A quelques mètres séparés. Il retire sa veste, ses chaussures, son tee-shirt. Sous mes yeux ébahis je découvre un corps fuselé et j'en baverai presque. Je pince la lèvre et c'est bon, c'est réglé. Je ne pourrais pas résister ce soir. Et puis regardez moi ce coooooorps! Qui s'en empêcherait, sérieux.
Je ne bouge pas, trop occupée à le contempler. Puis il s'approche de moi en un sourire. Il encadre mon visage de ses mains, je lève les yeux vers lui. Puis je dépose un main sur son torse, délicatement. L'autre vient rejoindre la première. Et je lui sourie parce qu'il fait battre mon cœur à cent à l'heure.

Parce que l'attente est déjà bien trop longue, en une décision complice nos lèvres s'entremêlent et viennent se lier à nouveau. Peu à peu nous laissons tomber les vêtements superflus, et des mains derrière mes cuisses, il me porte, m’emmène et me dépose jusqu'à son lit non loin. S'en suit des baisers charnels, une passion rayonnante et des soupirs alléchants. Oh et on s'arrêtera là.


***


On s'est aimé un bon bout de temps. Et c'était comme redécouvrir le parfum de l'amour. Envoutant, passionnant, exquis. J'ai aimé chaque seconde et la nuit rejoint vite du bout de son nez. La lune est déjà haute dans le ciel, on peut l'apercevoir grâce à la légère lueur émanant de la fenêtre de sa chambre.
Côte à côte, yeux dans les yeux. Je le regarde et je le bouffe, passe une main dans ses cheveux, offre un simple baiser à ses lèvres qui me rappelle le goût de l'incroyable. Je me tais en regard parce qu'aucun mot ne peut décrire ce que je ressens. L'encre noire quelques fois n'est pas suffisante. Je ne sais que dire, et je ne veux rien dire. Juste le regarder, paysage de ma vie. Je le regarde là, tout devant moi, et je crois bien qu'il va tout changer.

Quelques longues minutes de silence agréable s'installe où l'on se joue du regard de l'autre. Quelques baisers volés, des caresses et des envies. Et ma voix éraillée prend le dessus, finalement.
- Tu es fatigué?

Bon ok j'aurais pu trouver mieux, mais c'est vrai quoi, je n'ai aucune idée de l'heure qu'il si ce n'est que je sais que la nuit brille déjà. Et puis l'air de rien je le laisserais bien rêver cette soirée parfaite. Histoire de revivre le paradis.


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Re: [Habitation] 1664, Warwick Avenue, Little Venice
Anthony Adams, le  Jeu 9 Mar - 23:54

Aucun. En fait, il n'avait aucun plan pour l'avenir. Tout ce qui c'était passé.... Il n'y avait rien eu de planifier. Le hasard des rencontres. La probabilité qu'une chose ne pouvant pas se passer, se produit finalement. La loi de Murphy tout ça. Il n'avait aucun plan pour l'avenir. C'est le plan qui semblait venir à lui. La vie était étrange.

Anthony n'avait pas été très subtile. Mais en fait, il n'avait pas fait exprès de finir par la chambre. Il aurait très bien put terminer par le salon et finir sur le canapé. Ou la cuisine pour finir sur le bar. Ou... Bref, vous avez compris l'idée. Bon ok, finir par la chambre c'était pas une merveilleuse idée. Mais après tout, il ne s'était pas caché qu'Azénor l'attirait. Ils étaient adultes et.... IL ALLAIT PAS SE JUSTIFIER ROOO. Dans ces moments là, on était pas nous même. C'était comme si quelqu'un prenait votre contrôle. Un inconscient qui vous guidait. Pas à pas vers le vice. Anthony n'était pas lui et pourtant, il était plus que conscient. Leurs corps se mêlaient sur les draps. Quelques cris, plusieurs minutes, peut-être plus. Le temps n'était plus à ce moment. Il était... Relatif. Vous ne voyez pas les secondes défilées. Vous ne voyez plus les minutes s'écouler. Les heures sont torrides, vous êtes qu'un pantin à la Mer** de votre désir. Azénor avait eu l'air de prendre son pied. Son corps magnifique se tordait. Sa voix perçait le silence de temps en temps. Jusqu'à ce moment...

C'était la fin. Une fin. La fin de la première page. L'introduction. Le préface même. Il n'avait aucun plan pour l'avenir. Mais si l'avenir c'était elle ? Pourquoi pas. C'était plaisant à imaginer après tout. En se s'allongeant sur le dos, Anthony s'aperçut que la lune c'était levée pendant ce temps. Il ne se souvenait pas que le crépuscule pointait le bout de son nez quand ils avaient transplanés. Anthony posa son regard sur Azénor. Apparemment, elle aussi avait posé son regard sur lui. Ils se regardèrent, sourire aux lèvres. Elle l'embrassa et Anthony la retint quelques instants contre lui pour profiter de son baiser. Doucement, les souffles courts s'allongeaient. L'envie se dissipait. Le désir lui, était toujours présent mais... Soyons raisonnable. Ils ne dirent rien. Juste un silence complice, des regards, des baisers toujours aussi exquis. Finalement, d'une voix légèrement cassée, témoignage de leur folie, elle rompit le silence.

- Tu es fatigué?

Anthony rit doucement. Quoi, il était si bon que ça ? Cool. Un coup d’œil à la fenêtre lui rappela qu'il faisait nuit. Les bras de morphée ne lui tendait pas particulièrement les bras mais... Ceux d'Azénor étaient bien plus attirant. Puis son visage était plus du goût d'Antho que le dieu Grec.

- Cette journée a été folle...

Oui, il répondait à côté de la plaque. Pourtant, cette fois, il était pleinement conscient. Heureux et encore sous le coup du plaisir. Mais conscient cette fois. Cette journée, c'était la première d'une nouvelle vie. Peut-être. Avec une fille qui le rendait enfin heureux. Du moins pour l'instant. Anthony avait retrouvé une respiration normale et il caressait doucement les cheveux de son idylle.

- Je sais pas trop en fait, reprit-il. D'un côté, j'ai aucune envie de finir cette journée. De l'autre, une nuit avec toi vaut sans doute tout l'or du monde, finit-il avec un sourire.

Ok, il était peut-être conscient mais... L'amour le changeait. Elle avait fait tomber ses barrières. Une à une. Anthony était toujours le même. Il était seulement plus libre d'être. Il était lui. Avec des paroles qui pouvaient lui échapper, des gestes maladroits et des mots malhabile.

- 'fin je veux dire... Dormir. Pas que ça me déplairait de pas dormir m'enfin...

Il ne finit pas sa phrase. Il préféra la ponctuer d'un baiser fébrile à Azénor. A regret, il s'écarta. L'envie était encore clairement là mais... Elle semblait avoir d'autres plans pour cette nuit. Et à dire vrai, avec tout ce qu'il s'était passé aujourd'hui, Anthony n'était pas sûr de vouloir autres choses que simplement la prendre dans ses bras. Profiter de l'instant, découvrir son corps du bout des doigts, apprendre ses courbes par cœur et, se réveiller à ses côtés avec cette sensation magique d'avoir passé la plus belle nuit de sa vie.
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Re: [Habitation] 1664, Warwick Avenue, Little Venice
Azénor Philaester, le  Ven 24 Mar - 5:15

sorry du retard




Je repense à toute cette journée. C'est tout moi, ressasser le passé. Mais je ne trouve aucune fausse note. Tout était parfait du début à la fin. De notre premier regard jusqu'au dernier. De ma surprise à ma surprise. Celle de le revoir. Celle de voir l'ampleur de l'importance qu'il a sur moi. Je lui ai demandé s'il était fatigué, et ça l'a fait sourire. Quelle cruche je suis. Je me pince les lèvres, idiotie. C'est gênant les premiers mots. Après s'être aimé. C'est à celui qui brisera l'idylle en premier.
- Cette journée a été folle...

Et ce n'est pas peu dire. Mais en fait ça n'a rien à voir avec ma question. Alors j'émets un petit rire discret. Je montre mes dents en un sourire. Il dépose sa main dans mes cheveux, il a tout pour me plaire. Doux et attentionné. Sincère et passionné. Un visage pur. Un corps de rêve. Je ne sais pas trop ce que j'ai fais pour mériter un homme de ce genre. Ah si attendez. Je suis tombée dans l'eau d'un port. Premier contact, j'avais envie de le gifler dès lors. Voilà qui a bien changé.
- Je sais pas trop en fait. D'un côté, j'ai aucune envie de finir cette journée. De l'autre, une nuit avec toi vaut sans doute tout l'or du monde... 'fin je veux dire... Dormir. Pas que ça me déplairait de pas dormir m'enfin...

Finir cette journée. Je le regarde, ne partage pas son opinion. Mais il m'embrasse avant de terminer ses mots fébriles. Je lui rend son baiser qui ne dure que trop peu de temps. Je n'ai aucunement envie de finir cette journée. Pourquoi ais-je ne serait-ce-qu'imaginer que nous devrions dormir. Jamais. Je ne veux pas perdre mon temps avec toi dans l'inconscience.
Je le regarde droit dans ses yeux où je me perds un instant. Me pince les lèvres un petit peu. Et décide finalement de continuer cette journée.
- Pour rien au monde je finirais cette journée moi.

Je me lève, encore nue. Mon corps à découvert. J'attrape un tee shirt qui traîne par là (attention cliché des films is coming), l'enfile rapidement pour cacher mes quelques blessures qu'il ne connaît peut-être pas encore. Son haut m'arrive à mi cuisses. Et oui, c'est ça de faire la taille d'un gobelin. Je m'attache les cheveux en un chignon décoiffé en haut de la tête, et prend une longue respiration.
- T'as de quoi faire à manger? Je peux cuisiner! T'as faim? Moi j'ai faim. Ça te dit?

Une idée qui m'est venue, comme ça. Un dîner à point d'heure, à deux. Lui et moi, yeux dans les yeux.
C'est le début d'une nouvelle aventure. Sans doute la plus palpitante de ma vie. Je le sens, il est là. Il le restera et moi je le regarde comme une petite fille regarderait sa nouvelle poupée. Un cadeau tombé du Ciel. Une récompense après la douleur. Une étoile brillante qui scintille pour moi. Et je me sens aimée, importante, choyée. Et c'est un sentiment que j'avais presque oublié. Mon Dieu ce que ça valait le coup d'attendre. Une petite pensée au fond de moi. Comme une journée que je le connais, mais je me demande déjà; et si c'était le bon.

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Re: [Habitation] 1664, Warwick Avenue, Little Venice
Anthony Adams, le  Dim 9 Avr - 15:16

Retard ? Qui a parlé de retard voyons :mm:
________________________________________________________

Que dire de plus. Finalement, il n'avait plus grand chose à dire. Après tout ça, il avait la tête plutôt vide. Ou pleine d'émotions. Mais pas le genre d'émotions sur lesquelles on peut mettre des mots. C'était le genre d'émotion qu'on vivait. Que tout le monde avait ressentit au moins une fois dans sa vie (du moins, j'espère pour vous, sinon c'triste quand même). Le point commun de toute l'humanité. Ce moment de grâce juste après l'amour. Enfin, à part les gros beaufs qui ponctuait par un bon "Alala, c'était bon hohoho", cassant alors tout le truc. Mais ça, c'était autre chose.

- Pour rien au monde je finirais cette journée moi.

Cool, ils étaient sur la même longueur d'onde. Finalement, pour Antho c'était ce point qui l'avait emporté. Même si l'optique de passer une nuit avec elle n'était pas désagréable... Il préférait carrément continuer de la matter. Euh... Enfin, il voulait aussi passer du temps avec elle aussi. Évidemment. Héhé. D'ailleurs, elle se levait, son corps encore dévoilé, le jeune homme ne se priva pas de la regarder. Puis de toute façon, il était complètement hypnotisé par la vue de ce corps. A son grand regret, elle se cacha avec un t-shirt. Laissant néanmoins la porte ouverte à toute les possibilités (ok, j'ai déjà fait plus subtil, j'avoue).

- T'as de quoi faire à manger ? Je peux cuisiner ! T'as faim ? Moi j'ai faim. Ça te dit ?

Ah ouais c'est vrai ça. Ils avaient rien bouffé depuis leur rencontre. Vivre d'amour et d'eau fraiche c'était cool, mais fallait avouez que ça nourrissait quand même pas des masses. Anthony se leva à son tour en enfilant un bas. Comme quoi, on voyait l'ordre des priorités entre les gars et les filles. Les filles préféraient cacher le haut, quand les gars cachaient plutôt le bas. Expérience sociale à la c*n. Hum, pardon.

- Euh... Tu devrais trouver quelques trucs dans le frigo ou le placard. Tu veux manger quoi ?

La discussion était plus que banale après tout ce qui s'était passé aujourd'hui. Finalement, c'était peut-être ça la vie. Un peu d'exceptionnel et beaucoup de banal. Le parfait mélange des deux, était sans doute la clé de la réussite et du bonheur. Qui sait. Sans doute pour ça qu'Anthony fuyait la routine comme la peste. Le jeune gérant d'Olly prit la main d'Azénor le plus naturellement du monde pour l'emmener dans la cuisine. Il s'était pas trop attardé dans cette pièce tout à l'heure. Elle en avait vu cette cuisine. Les folles parties de bataille de farine, les engueulades, les retours... Je sais ce que vous vous dites, un anglais qui pense que sa cuisine est un point central de son appart c'est bizarre. C'est oublié qu'Ailyne est française !

- Puis au pire, s'il manque un truc, je vais aller en chercher, y'a un petit magasin pas loin.

Pour ponctuer sa phrase, il fait tourner Azénor vers lui pour la serrer doucement dans ses bras et l'embrasser, cette fois plus longuement. Et, tout doucement, les mains d'Anthony parcoure le dos d'Azénor. Descendant parfois presque insolemment sur les fesses de la belle directrice avant de remonter comme si rien ne s'était passé. Dur de résister à un tel corps. Il n'avait aucune envie que cette journée se termine. Profiter de cette nouvelle idylle tant qu'elle était présente, c'était tout ce qui comptait...
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Re: [Habitation] 1664, Warwick Avenue, Little Venice
Azénor Philaester, le  Lun 10 Avr - 6:43


Je crois qu'il est partant, puisqu'il se lève à son tour, pour enfiler un bas. Et moi j'ai cet espèce de sourire niais scotché sur les lèvres, ça me donne une crampe tellement je plisse mes joues. Mais j'y peux rien, j'y peux rien. On fait pas la gueule devant un mec comme ça.
C'que je veux manger, j'en sais rien. Mais il me demande, me propose même de me servir dans ses réserves, comme un petit couple frais mais pas gêné pour un sous. J'ai toujours été gênée, au début. Après la première nuit, dans un silence, sans rien à faire. Mais là non. Là tout est trop évident.
J'agite mes épaules de haut en bas pour montrer mon indifférence sur ce que nous pouvons nous mettre sous la dent. Alors il prend ma main, m’emmène un peu plus loin jusque dans sa cuisine. Sa voix résonne ensuite pour m'avertir que s'il manque quoi que soit, un p'tit magasin se trouve là pas loin. Mais il a pas du regarder sa montre le coco. Moi non plus d'ailleurs. Tout ce que je sais c'est que la Lune brille haut dans le ciel, à peu près du même éclat que mes yeux quand je le regarde, si vous voulez une image.

Un mouvement de sa part, me voilà tournoyante pour arriver jusque dans ses bras. Je pose mes mains sur son torse, bah oui, faut bien qu'elles s'installent quelque part. Et en un pincement de mes lèvres ils déposent les siennes dessus, dans un baiser langoureux me rappelant avec somptuosité nos galipettes d'il y a peu. Ses mains viennent parcourir le long de mon dos, se rapprochant parfois de l'interdit pas si interdit. Mes mains toujours placées sur son torse je viens les remonter pour les accrocher derrière son cou. Caressant légèrement ses cheveux au rythme de notre délicieuse étreinte; qui d'ailleurs s'amenuise peu à peu, en un commun accord.
Front contre front, je garde les yeux fermés avant de me rouvrir au monde qui m'attend, et à la cuisine aussi tien. Je viens en un petit soupir lui murmurer quelques mots à son oreille, assez fort pour qu'il entende que Je sais pas ce que t'es en train de me faire. Mais j'aime bien, ces papillons dans le ventre, comme on dit. Ce sourire bloqué et ces crampes qui en valent la peine.
Je dénoue ensuite mes mains, pour caresser ses joues, et je m'éloigne de lui en un ou deux pas arrachés, me mordant la lèvre inférieure sans m'en rendre compte.
- Bon, ton truc, il doit être fermé. Alors on va faire avec ce que t'as hein. On va bien voir ce que ça donne. T'es bien tombé en plus, j'suis pas mauvaise cuisinière, eheh.

Petit rire digne d'une petite fille de 8ans. Mais j'airais aimé pouvoir rire à cette époque là. Alors maintenant je rattrape le temps perdu, je ris de tout et de rien, surtout de tout, beaucoup de rien.
Je fouille ensuite dans les tiroir sans la moindre gêne, même si je me moque de moi même puisque c'est assez encensé, de se croire chez soi, comme ça, sous prétexte d'un genre de... De coup de foudre c'est ça, hein. M'enfin tout ça étant, je trouve une casserole, y verse de l'eau et du sel, parce oui mesdames et messieurs je sais faire des pâtes. Je mets la casserole sur le feu, et je commence mon attente, sous les yeux d'un Anthony souriant.


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Re: [Habitation] 1664, Warwick Avenue, Little Venice
Anthony Adams, le  Sam 15 Avr - 23:19

Anthony se rendit compte de sa co*nerie un poil trop tard. Il était trop tard. Même les épiceries les plus zélées étaient fermés à cette heure. L'amour ça rendait c*n en fait. La preuve par l'exemple.

- Je sais pas ce que t'es en train de me faire.

Anthony faillit répondre, qu'il avait pourtant les mains dans un endroit tout à fait normal mais se ravisa. Après tout, ils se connaissaient pas depuis très longtemps malgré les apparences. Anthony réalisa qu'effectivement cela faisait finalement très peu de temps qu'ils se connaissaient. Réellement quoi. Il s'était vu deux fois. En trois mois. Peu. Très peu. Et pourtant, ils étaient là. Comme si... Comme s'ils étaient toujours connus. B*rdel c'qu'c'était cliché tout ça.

- Bon, ton truc, il doit être fermé. Alors on va faire avec ce que t'as hein. On va bien voir ce que ça donne. T'es bien tombé en plus, j'suis pas mauvaise cuisinière, eheh.

Anthony ne savait pas si c'était ironique. A vrai dire, avec ce rire enfantin, c'était compliqué de savoir. Du coup, Anthony la laisse fouiller dans les tiroirs pour trouver ce dont elle avait besoin. Sans l'aider outre mesure. Il était trop occupé à la regarder évoluer. Et à réaliser ce qui venait de se passer aujourd'hui. Beaucoup de choses. Beaucoup trop pour être résumé en quelques mots. D'ailleurs, aucun mot n'existait pour décrire ce qui venait de se passer. Coup de foudre ? Trop basique. Un beau hasard ? Le tout début n'était pas un hasard. Tout le monde aurait pu sauter à l'eau à ce moment. Pourtant, ce fut Antho. Alors qu'il y avait une dizaine de personnes en état de le faire, il n'y eu qu'Antho à se bouger. Non, c'était pas un hasard. Non, il n'y avait pas de mot.

- J'y ai pensé juste après l'avoir dit... J'ai plus trop de notion du temps là je vais t'avouer.

Il sortit finalement de sa léthargie pour sortir de la crème fraîche, du parmesan, des lardons et des œufs. Pâte carbonara après l'effort, c'était ce qu'il y avait de mieux. Calorique, mais pas trop trop lourd. Et surtout super bon et facile à faire. Il y avait bien la bolognese. Mais là, il avait la flemme d'en préparer une. Puis il manquait certainement la plupart des ingrédient pour. Et non, les sauces préparées n'étaient pas une option. Sérieusement, c'était dégueulasse ces trucs ! Bref, du coup, pâtes carbo. Restait à savoir ce qu'elle allait mettre dedans. Alors, team crème fraîche ou team parmesan ? Héhé.

Azénor de son côté, en bonne cuisinière, prouvait sa valeur en allumant le feu sous une casserole pleine d'eau. Pas de doute, elle maitrisait son sujet ! Du coup, y'avait plus qu'à attendre. Que l'eau ai atteint l’ébullition. Il y avait bien des sorts pour ça. Mais... Anthony n'avait pas sa baguette dans son caleçon. Et Azénor ne l'avait sans doute pas sur elle non plus. Et les esprits mal placés sur l'emplacement hypothétique de la baguette sont priés de sortir. Merci. Non, elles étaient simplement restés dans la chambre. Dans les vêtements. N'allez pas croire que les baguettes rentraient dans un quelconque jeu seksuel sorcier. On joue pas avec son outil de travail voyons. Du coup, ils attendirent. Un moment de silence s'installa.

Je la regardais. Elle me regardait. Bref, on s'est regardé.

Et comme ça longtemps. Juste au moment d'entendre les premiers signes de l'ébullition. Ceci dit, c'était rapide, Anthony avait des magnifiques plaques à induction venant de la Boulangerie (un célèbre magasin d'électronique et électroménager). Il les avait payé une fortune, encore heureux qu'elle chauffait rapidement. La plaque hein.

- Dis moi, si t'es une pro, t'oublierait pas le sel par hasard. Juste comme ça ? dit Antho, moqueur.

Il claqua un léger bisou à Azénor avant de sortir l'objet du délit et de saler rapidement l'eau. Et, magie de la physique, instantanément, l’ébullition s'arrêta. Pour reprendre plus forte l'instant d'après. Pas de doute, la nature était bien plus magique que n'importe quel sort. Ouais, il fallait pas grand chose pour émerveiller le Pouffy en ce moment....
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Re: [Habitation] 1664, Warwick Avenue, Little Venice
Azénor Philaester, le  Mer 26 Avr - 17:44


Eh oui. Il se rend compte de sa sornette, se justifie vaguement, et vient m'aider, finalement. Je remarque qu'il est plutôt pattes à la carbo, italien, je crois. De toute façon tant que ça se mange, tout va bien. Une chose est sure, c'est qu'elles ne seront pas aussi bonnes que celles de maman, j'ai jamais réussis à les égaler, ne serait-ce que légèrement.
Plus qu'à attendre, finalement la cuisine, la vie, c'est ça, attendre que le temps passe et essayer de le rattraper quand on a l'a perdu. Alors on laisse passer le temps en s'amusant de sourires et de regards à semi provocants, enjoliveurs et passionnés.
- Dis moi, si t'es une pro, t'oublierait pas le sel par hasard. Juste comme ça ?

Oh, étonnée suis-je. Un léger haussement de sourcils pour montrer ma succincte surprise. Moi je me rappelle des week end, ceux où j'avais le droit de sortir et de regarder maman faire la cuisine, parce que lui était partit je ne sais où. Tous les dimanches je l'a regardais préparer un plat différent. Et elle ne disait rien, pas un sourire, juste une présence. Mais c'était bien suffisant finalement, c'était tout ce qui importait. Les garçons eux ne rentraient pas, ils étaient tout le temps à Poudlard alors je me retrouvais seule. Assise accoudée au dossier d'une chaise, regardant Maman s'agiter, et mettre le sel peut-être un peu en retard. Un bisou qui me ramène à la réalité, ah oui, la réalité a bien changé.
- Bah, maman elle, elle a toujours mit le sel au moment de l’ébullition. Je sais pas pourquoi, peut-être pour pas abîmer la casserole, teh.


J'attrape le paquet de Spaghetti (miam ça m'donne faim) et je verse le tout dans la casserole d'eau bouillante, j'espère qu'il a faim parce que bah.. Voilà.
J'me prends à discuter de sujets complètements banaux avec ce mec là, que j'ai rencontré pour la première fois y'a des mois. Mais il ne me faut pas très longtemps pour me rendre compte que j'ai jamais fais ça auparavant. J'ai eu des mecs, des petites histoires, rien de très sérieux. Mais là je lui parle de maman, je fais des pattes et j'affirme que le sel il se met à la fin. Et je me sens con, impuissante, changée. Je sais pas trop ce qu'il m'arrive, et pourtant..Pourtant je ne crois pas vouloir être autre part plutôt qu'ici. Mais c'est la peur de l'inconnu et de la trahison qui me démange. J'suis à l'abri de rien, mais je me sens juste comme enveloppée dans une bulle qu'il a crée. C'est agréable, la meilleure sensation de ma vie, mais je crois que c'est lui, lui qui a le pouvoir de l'éclater, ma bulle.
J'me frotte les yeux à l'aide de mes mains nues, je reste un moment cachée sous mes doigts, à respirer doucement, de temps en temps. Il va penser que j'suis le genre de fille lunatique, qui sait pas ce qu'elle veut, bwah, captain obvious le gars. Mais m*rde à la fin. Pourquoi est-ce-que je cherche toujours un pourquoi au lieu de profiter hein.
Quelques pas, vers lui, j'enlève mes mains de mon visage, presque éblouie par la lumière de la cuisine. Je viens me serrer contre lui, sans un mot, les bras pliés, mains sous mon menton. Et j'appuie ma tête contre son torse. Oui bah ça va, il en faut des petites dans ce monde discriminatoire.

Je ferme un instant les yeux, et j'entends son cœur qui bat. C'est reposant, calme, et puis j'adore, mon dieu ce que j'aime entendre les battements d'une vie contre mon oreille posée dessus. Chacun a ses petites manies hein, ses préférences, ses absurdités, mais c'est ça qui fait le charme, je crois. Son étourderie alors. C'est vrai, j'aurais du acquiescer, on aurait prit nos manteaux, mit nos bonnets, on serait allé jusqu'à cette petite épicerie, et la voyant fermée, là j'aurais éclaté de rire, et je me serais foutu de sa g*eule pour quelques longues minutes. Eheh. Au lieu de ça j'écoute son cœur, sourire béa. Et j'aurais pu me la fermer, profiter de l'instant encore juste pour l'éternité, mais au lieu de ça, j'annonce, les yeux toujours fermés, sans bouger d'un centimètre, une once d'ironie dans la voix, pince sans rire.
- J'ai une bonne nouvelle, t'es en vie.

c'est ton cœur qui bat
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Re: [Habitation] 1664, Warwick Avenue, Little Venice
Anthony Adams, le  Ven 19 Mai - 23:01

Un instant de vie. Simple. Sans fioriture. Juste un couple qui faisait des pâtes après un moment charnel. Couple ? Possible. Ou peut-être pas. Bonne question en fait. Ils étaient quoi ? A vrai dire, la réponse lui importait peu. Pourquoi accorder tant d'importance aux mots, quand on peut simplement vivre et profiter. Pourquoi vouloir mettre des mots sur tout et pour tout ? Vivre. Simplement. Vivre et profiter. Quelques instants ou une vie. Profitez, profitez comme si chaque jour était le dernier, profitez, vivez. Vouloir comprendre, vouloir mettre des mots sur chaque instants, ça ne vous servait à rien. A part peut-être à vous pourrir la vie, à vous faire perdre du temps. Profiter, sans se poser de question. Antho essayait de suivre plus ou moins cette philosophie en ce moment avec tout ce qui s'est passé dans sa vie. Puis, s'il s'était posé trop de questions, il ne serait certainement pas gérant de sa boutique aujourd'hui. Agir puis, réfléchir. Certains vous diront que c'était agir bêtement, Anthony risque de vous répondre que c'était agir. Simplement agir. Réfléchir, c'était souvent ne pas agir. Ou dans la mesure. S'il avait réfléchit, le gérant n'aurait sans doute jamais rencontré Azénor. S'il avait réfléchit, il ne serait sans doute pas en train d'admirer le corps de la directrice.

- Bah, maman elle, elle a toujours mit le sel au moment de l’ébullition. Je sais pas pourquoi, peut-être pour pas abîmer la casserole, teh.

Anthony sourit et ne fit par remarquer que justement, l'eau commençait à bouillir. Il ne dit rien, ne répondit rien. Il n'y avait que ce sourire qui fit apparaitre des légères fossettes sur ses joues. La voilà qui prend un paquet de pâtes et verse l'intégralité du sachet dans l'eau. Hmmm... Elle avait prévu d'inviter du monde ? C'était une caméra caché c'est ça ? En fait, y'avait une équipe de tournage qu'allait débarquer et... Pardon. Ou alors, elle a juste très faim. Ou alors, comme environ 90% de la population, elle ne savait pas doser les pâtes. A partir de ce moment, l'attrapeur ne compris pas tout ce qu'il se passa. En quelques secondes, Azénor passa de "Je me cache avec mes yeux comme une enfant", à "Je me blottis dans tes bras comme une enfant". Anthony entoura la belle de ses bras qui avait sa tête posé sur son torse. Tout ce qui est petit est mignon. Du coup, Azénor était sacrément mignonne.

Elle était comme recroquevillé contre lui, comme si elle avait besoin de réconfort. Le jeune homme passa doucement sa main dans les cheveux de la gryffon. Elle ne bougeait plus, semblait être attentive à quelque chose. Il sentait la jeune fille se poser un peu plus sur son torse, se détendant, se laissant aller.

- J'ai une bonne nouvelle, t'es en vie.

Anthony ne comprit pas trop. Et émit un léger rire avant de répondre.

- Hmmm... Effectivement, sinon tu serais dans les bras d'un mort. Ce qui serait assez bizarre.

Sans compter ce qu'ils avaient fait avant. M'enfin, on s'écartait du sujet là. D'ailleurs, c'était quoi le sujet ? Aucun en fait. Ils parlaient de pâtes. Et du moment où il fallait mettre le sel. Au moment de l'ébullition. Pas avant. Le jeune homme se retira un peu. Il avait besoin d'air, de fraicheur. Même si c'était à regret, il avait besoin de s'écarter, juste un peu. Il prit le visage de son amie entre les mains pour l'embrasser tendrement. La petite taille d'Azé, faisait qu'Antho devait se pencher légèrement pour atteindre sa bouche sans qu'elle ait à se mettre sur la pointe des pieds. Ce qui était, au passage, incroyablement chou.

- Bon, passons aux questions sérieuses. Crème fraiche ou parmesan ta carbonara ? Fais gaffe, ta réponse pourrait déterminer la suite de notre relation !
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Re: [Habitation] 1664, Warwick Avenue, Little Venice
Azénor Philaester, le  Dim 11 Juin - 22:40


Tu émets ce petit rire. Comme si ce que j'avais dis était débile. Non pas que ça le soit pas hein, je réfléchis pas -toujours- mais c'est pas cool de me le faire remarquer, hein, m'enfin c'est pas bien méchant, et puis toute façon t'es en vie, heureusement. Et t'as bien raison mon Anthony, sinon je ferais un câlin à un mort, huh.
Et puis tu te retire légèrement mais tu encadres mon visage de tes mains puis tu te baisses pour m'embrasser. Alors je te la rend cette fusion charnelle que je ne compte plus. Un sourire et ta voix résonne de plus belle.
- Bon, passons aux questions sérieuses. Crème fraiche ou parmesan ta carbonara ? Fais gaffe, ta réponse pourrait déterminer la suite de notre relation !

Wow relation. On est couple, hein, je sais pas. C'est tellement facile finalement avec toi. Y'a tout le temps cette question qui revient du genre " euh on est quoi? " mais là je sais pas c'est comme si c'était simple. J'ai envie de revenir ici, envie de me coucher et de me réveiller près de toi, j'ai envie que tu me fasses des pâtes à la carbo et puis j'ai envie de voir ton sourire chaque jour. Je m'empare d'un merveilleux presque contre mon grès, j'en prendrais des crampes j'te jure.
- Wow, faut que je m'applique alors. Hmm, crème fraîche c'est clairement bon, voilà. Mais la vraie recette de carbo bah c'est parmesan, genre sans crème. Alors on s'la joue tradition italienne, pas de carbo. C'est mon dernier mot jp.

Je me prends à espérer que j'ai fais le bon choix. Mais au final lui aussi peut faire le mauvais choix. Parce que forcément le bon choix selon moi, bah c'est le mien quoi. En tout cas, bah je commence à avoir faim, et puis sommeil aussi. Alors je retiens un bâillement puis je m’assois sur une chaise / tabouret de la cuisine. Et j'ai les yeux fatigués, je le sens. Alors bah je te laisse faire hein, les hommes c'est pas cuisinier souvent mais t'as l'air de t'y connaître hein, alors je t'en prie, du temps que ça se mange, hehe.

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Re: [Habitation] 1664, Warwick Avenue, Little Venice
Anthony Adams, le  Dim 25 Juin - 14:28

Tout avait été rapide dans tout ça. Ils s’étaient finalement connus il y a plusieurs mois. Mais ne s’était vu que deux fois. La première fois où il avait plongé héroïquement pour la sauver (laul) et la deuxième fois. Aujourd’hui. Il s’était quitté précipitamment. Elle était partie précipitamment. Comme si elle avait fuit. Comme si elle avait pris peur. Il s’était passé des trucs. Difficile de savoir quoi mais, il y avait eu un truc entre eux. Ils s’étaient embrassés. C’était peut-être rien dit comme ça mais c’était pas un simple baiser. C’était… Une promesse de se revoir un jour. Et ça n’avait pas manqué. Aujourd’hui, par hasard. La revoilà, au coin d’une rue. Toujours aussi belle, toujours aussi souriante. Ce sourire si magnifique qui l’avait fait craqué à ce fameux moment. Bref, en deux jours, ils s’étaient connus et avaient finit au lit. Amoureux. Trois mois. Trois mois de réflexion c’était long. Trois mois à ne pas oublier, trois mois à se poser des questions. Trois mois à vivre avec cette pensée en tête. Avec ce visage, ce baiser.

Et aujourd'hui, deuxième jour de leur relation de trois mois (brain f*ck), les voilà à parler de pâtes carbonara. Et de la meilleure manière de les faire. A la crème fraiche ou au parmesan. Tradition ou fantaisiste. En vrai, il s'en f*utait un peu de la réponse. En vrai, il préférait à la crème fraiche, il trouvait ça mieux. Plus gras, plus bon. Mais bon, parfois c'était cool de faire dans la tradition. De se la jouer Italien d'origine alors qu'il n'avait été qu'une semaine à Florence avec deux folles. D'ailleurs, aucune nouvelle de l'une d'elle. Un instant, ses pensées partirent à Florence, pour revenir ici, à Londres avec son idylle. Le passé, c'était pas un truc qu'Antho adorait. La nostalgie encore moins...

- Wow, faut que je m'applique alors. Hmm, crème fraîche c'est clairement bon, voilà. Mais la vraie recette de carbo bah c'est parmesan, genre sans crème. Alors on s'la joue tradition italienne, pas de carbo. C'est mon dernier mot jp.

Pourquoi elle parle en barré ? Bizarre ça. Hum. Du coup, tradition, tradition. Parmesan. Il dit un petit "Ok !" et finit la recette pendant qu'Azénor s'assoit sur un tabouret, l'air fatigué. Voilà, tout était prêt. Il prépara deux assiettes Et il termina le dressage en mettant deux-trois feuilles d'une plante aromatique qu'il avait trouvé dans son placard. Il savait pas trop ce que c'était, (à vu de nez, c'était du Basilic) mais ça faisait toujours classe d'avoir un peu de vert dans une assiette de pâtes. Ça faisait moins plat à l'arrache. Il déposa donc la première assiette face à la belle jeune femme, puis tira un tabouret près d'elle pour s'asseoir proche d'elle.

- Bon appétit !

Il la regarda un instant avant de s'apercevoir qu'il n'y avait aucune boisson. Il chercha à nouveau dans son placard et trouva un petit vin rouge pétillant dont vous me direz des nouvelles ! ... Oh m*rde, je deviens vieux, je commence à dire des trucs de vieux. Il servit deux verres de ce vin sucré et pétillant et en donna un à Azénor. Pâte et vin. Tout va bien ce soir.

- A nous ! A ton jogging matinale !

Il aurait autre chose à dire... Mais finalement, c'était sans doute trop long. Puis fallait ptet pas trop s'emballer non plus. L'avenir leur réservait peut-être des surprises. Il suffisait de voir la vie de Antho pour comprendre que rien n'était joué d'avance.
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Re: [Habitation] 1664, Warwick Avenue, Little Venice
Azénor Philaester, le  Ven 7 Juil - 15:11


Il est d'accord, à la bonne heure. C'est cool d'être la femme, enfin quand le mec en face est assez gentleman. Mais lui il l'est, ça se voit. Tout attentionné, présent, souriant. Ah, ça fait du bien. Il finit le repas, puis il me serre en première, un gentleman j'vous dis. Il connaît les bases, ça va bien se passer c'est sur, je le sens.
- Bon appétit !
- Toi aussi, merci bien, ça à l'air s'per bon!

Ah aurait-il oublier quelque chose, le vin, évidemment. Il se relève pour aller chercher une bouteille, et me serre un vert. Mmmh, de toute façon, je ne rentrerai pas seule chez moi, puisque je rentrerai pas chez moi. Et puis là on est au beau milieu de la nuit, j'ai aucune idée de l'heure qu'il est, et ça me va très bien. En fait même moi je vais très bien, et puis ma vie va très bien, et puis tout est très bien.
- A nous ! A ton jogging matinal !
- Chin! Euh ouais!

Mon jogging matinal. J'ai pas compris. J'arbore un sourire, pour être polie, faire en sorte qu'il pense que j'ai capté la référence. Puis je bois deux trois gorgées. Enfin non qu'une seule. Deux trois ça serait un peu osé. Genre la fille qui avait super soif. Non. Une gorgée ça suffit. Puis je commence à manger. Mon jogging matinal...
On papote un peu de tout et de rien, pendant quoi, vingt minutes. On finit nos plats, on finit nos verres, il nous en resserre. On s'marre bien, je ressens aucune gêne, bien au contraire. Et j'ai ce sourire niais accroché à mes lèvres. Parce que c'est un peu ce qu'il se produit quand on est content et que tout se passe bien. Je suis en bonne compagnie et je voudrais presque arrêter le temps. Que tout s'arrête pour profiter d'Anthony pour toujours.
A mon jogging matinal... AH MAIS OUI.
Sans mon fameux jogging, je ne serais jamais tombée dans l'eau, il ne m'aurait jamais repêché, on ne serait jamais allé boire un café serré et un jus d'ananas, on ne se serait jamais échappé du vieux monsieur, la gaffe du Gallion n'aurait jamais existé, et puis on ne se serait pas regardé si fort, on ne se serait pas regardé encore, et puis jamais nos lèvres se seraient touchées. Pire encore sans mon fameux jogging, on ne se serait jamais revu par hasard, on se serait à la limite croisés, on aurait échangé un regard, sans conviction, sans amour. Et puis sans mon fameux jogging, on ne serait pas là. Chez lui, à se regarder dans le blanc des yeux et à commencer une idylle enchanteresse.
- AH MAIS. Le Jogging matinal, j'ai enfin compris. T'imagines...

Pfff, je comprends vite mais faut m'expliquer longtemps, tu vois. Je sourie à notre rencontre, particulière. C'est beau d'être une histoire comme celle-ci je trouve. Ça nous va bien. Ça m'va bien au teint.
On termine finalement, et je me lève pour débarrasser. Un baiser ou deux volés, puis l'air de rien, tous les deux épuisés de cette longue journée, non pas forte en émotion, on décide d'aller se coucher. Allongés chacun sur nos côtés, je m'endors rapidement, un sourire aux lèvres.

C'était que le commencement.


fin du rp
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