| Harry Potter 2005 :: ~¤~ Londres ~¤~ :: Rues de Londres | [Habitation] 1664, Warwick Avenue, Little Venice |
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| Gryffondor |
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| Re: [Habitation] 1664, Warwick Avenue, Little Venice Azénor Philaester, le Ven 7 Juil - 15:11 | |
| Il est d'accord, à la bonne heure. C'est cool d'être la femme, enfin quand le mec en face est assez gentleman. Mais lui il l'est, ça se voit. Tout attentionné, présent, souriant. Ah, ça fait du bien. Il finit le repas, puis il me serre en première, un gentleman j'vous dis. Il connaît les bases, ça va bien se passer c'est sur, je le sens. - Bon appétit ! - Toi aussi, merci bien, ça à l'air s'per bon!
Ah aurait-il oublier quelque chose, le vin, évidemment. Il se relève pour aller chercher une bouteille, et me serre un vert. Mmmh, de toute façon, je ne rentrerai pas seule chez moi, puisque je rentrerai pas chez moi. Et puis là on est au beau milieu de la nuit, j'ai aucune idée de l'heure qu'il est, et ça me va très bien. En fait même moi je vais très bien, et puis ma vie va très bien, et puis tout est très bien. - A nous ! A ton jogging matinal ! - Chin! Euh ouais!
Mon jogging matinal. J'ai pas compris. J'arbore un sourire, pour être polie, faire en sorte qu'il pense que j'ai capté la référence. Puis je bois deux trois gorgées. Enfin non qu'une seule. Deux trois ça serait un peu osé. Genre la fille qui avait super soif. Non. Une gorgée ça suffit. Puis je commence à manger. Mon jogging matinal... On papote un peu de tout et de rien, pendant quoi, vingt minutes. On finit nos plats, on finit nos verres, il nous en resserre. On s'marre bien, je ressens aucune gêne, bien au contraire. Et j'ai ce sourire niais accroché à mes lèvres. Parce que c'est un peu ce qu'il se produit quand on est content et que tout se passe bien. Je suis en bonne compagnie et je voudrais presque arrêter le temps. Que tout s'arrête pour profiter d'Anthony pour toujours. A mon jogging matinal... AH MAIS OUI. Sans mon fameux jogging, je ne serais jamais tombée dans l'eau, il ne m'aurait jamais repêché, on ne serait jamais allé boire un café serré et un jus d'ananas, on ne se serait jamais échappé du vieux monsieur, la gaffe du Gallion n'aurait jamais existé, et puis on ne se serait pas regardé si fort, on ne se serait pas regardé encore, et puis jamais nos lèvres se seraient touchées. Pire encore sans mon fameux jogging, on ne se serait jamais revu par hasard, on se serait à la limite croisés, on aurait échangé un regard, sans conviction, sans amour. Et puis sans mon fameux jogging, on ne serait pas là. Chez lui, à se regarder dans le blanc des yeux et à commencer une idylle enchanteresse. - AH MAIS. Le Jogging matinal, j'ai enfin compris. T'imagines...
Pfff, je comprends vite mais faut m'expliquer longtemps, tu vois. Je sourie à notre rencontre, particulière. C'est beau d'être une histoire comme celle-ci je trouve. Ça nous va bien. Ça m'va bien au teint. On termine finalement, et je me lève pour débarrasser. Un baiser ou deux volés, puis l'air de rien, tous les deux épuisés de cette longue journée, non pas forte en émotion, on décide d'aller se coucher. Allongés chacun sur nos côtés, je m'endors rapidement, un sourire aux lèvres.
C'était que le commencement.
fin du rp |
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| Légende Poufsouffle |
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| Re: [Habitation] 1664, Warwick Avenue, Little Venice Anthony Adams, le Mar 12 Sep - 0:12 | |
| Le commencement ouais. C'était que le commencement. Quand on parle de commencement, c'est souvent qu'il y a une fin quelque part. Non ? Anthony avait tendance à voir les mauvais côtés. Avait-il raison ? Possible. A voir.
Bref, ils avaient vécu. Autant que possible, ils avaient vécu leur idylle. Profiter de cette rencontre improbable, menant à cette relation. Ils avaient vécu. Si quelqu'un les avait croisé, il se serait dit "Ils vivent bien". Tout allait bien, dans le meilleur des mondes. Anthony se tapait la directrice de Gryffondor. Y'a pas à dire, il avait lvl up. Hum. Plus qu'une simple gérante, elle était proprio. Et en plus d'être proprio, elle était directrice d'une maison à Poudlard. ET OUAIS. Hum. C'était ptet un peu malsain tout ça non ? Ouais un poil. Mais quand même, c'était une petite fierté personnel. Puis bon, c'était quand même un bon coup ! La figure de l'autorité en prenait un coup. Sans mauvais jeu de mot. Uhuh. Arrêtons. Ça devient gênant. N'est-ce pas ?
Bref, ils vivaient. Depuis plusieurs mois maintenant, ils vivaient. Côte à côte. Anthony revenait d'une journée de boulot. Fructueuse. Depuis quelques temps, Ollivander's profitait d'un vent nouveau et voyait de plus en plus de personnes revenir après un premier achat. Autant dire, que niveau professionnel, Anthony allait plutôt bien. Il avait toujours été bien vous allez me dire. Mais là, il va bien, il voit son commerce très bien fonctionné et dépoussiérer petit à petit son image. Chantier qu'il avait entrepris depuis qu'il était gérant. Et enfin, c'était réussit ! Du moins presque. Maintenant, fallait faire en sorte que ça dure et que ça ne soit pas juste une mode de passage.
Bref, il rentrait à l'appart après sa journée de boulot. Classique. Azé n'était pas encore là, elle rentrait peut-être plus tard. Poudlard l'obligeait parfois à rester assez tard, surtout en période de trouble comme en ce moment. Anthony prépara donc calmement le dîner en l'attendant. Le problème du monde magique c'est que communiqué à distance c'était pénible . Fallait s'envoyer un patronus, donc imaginez un souvenir heureux le lancer tout ça... C'était relou. Pour ça, Antho enviait les moldus qui avaient tout un tas d'outil vachement pratique pour communiquer à distance. Par moment, le gérant d'Olly se disait que les moldus avaient, avec leur technologie, dépassés la magie. Les effets de lumière c'était bien beau, mais avoir accès à un savoir infini du bout du doigt c'était quand même vachement plus classe... |
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| Gryffondor |
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| Re: [Habitation] 1664, Warwick Avenue, Little Venice Azénor Philaester, le Sam 30 Sep - 19:24 | |
| LA mutuels comme d'hab voilà C'est marrant quand on y pense, les histoires, ce dont on parlait tout le temps. On est une histoire, on préfère la vivre que l'écrire. Est-ce à l'aide d'un commun désaccord qu'on peut comprendre que s'il y a commencement il y a fin. J'aurais voulu aimer à en mourir et mourir à ses côtés. Ne pas voir le temps passer derrière nous et évoluer avec des gosses et des rides. Mais ça fait combien de temps que tu le sais Antho, pourquoi on a perdu cette flamme qui pétillait dans nos cœurs. Si tu savais comme j'ai mal de nous faire du mal. Et moi depuis combien de temps j'oublie. Je t'aime encore bien-sûr. Mais toi? J'en sais rien j'ai juste besoin de respirer tu sais.
Je rentre plutôt tard, à mon avis lui est déjà à l'appart. Il doit m'attendre, sans doute même qu'il a déjà préparé à manger. C'est pas facile d'avoir plusieurs jobs l'air de rien. Je passe au bar quand je peux c'est sur mais je passe le plus clair de mon temps au château à réprimander les loustiques qui ne font que des bêtises. Lui il est l'heureux gérant de la plus belle boutique du chemin de Traverse, Ollivander's bien-sûr. Et quand j'y pense j'en suis pas peu fière. C'est la classe tout de même. C'est vrai quoi, l'air de rien, on vit bien. Enfin, on vivait bien? Qu'ais-je fais? Est-ce que l'on peut dire que finalement c'est que l'on n'est pas fait l'un pour l'autre? J'aurai voulu être faite pour toi, tout aurait été plus facile, évidemment, c'est ça. Plus facile. Notre vie aurait été toute tracée. Quelques bas, c'est sur. Mais on aurait été contents ensemble, le petit couple parfait, habitué. Mais qui a envie de rester dans la facilité. Est-ce qu'on cherche pas un peu tous à en ch*er hein? Bien-sûr que si, le facile, on s'en souvient pas.
La tête un peu baissée, les talons qui font clic clic contre les rues en pavés, je me rapproche de plus en plus de la maison. %ais j'ai un poids sur le cœur. Comme si j'étouffais. J'en sais rien, je veux juste de l'air frais, me réveiller sans contrainte. Qu'est ma contrainte? J'enfile les clefs dans la serrure, je passe la porte, dépose mon sac et ma veste à l'entrée. Comme d'habitude. L'habitude. - Coucou mon amour!
Je m'avance dans l'appartement, et je découvre Anthony dans le salon, il m'attend dans le canapé. Je viens m'installer à côté de lui, je lui offre un baiser. Dure journée. Fatigante, comme souvent. En trois mots et je n'exagère presque pas, on se raconte nos après-midi qui se ressemblent de plus en plus de jours en jours. Banalité au boulot. Je pensais être heureuse. Je suis quoi? Un petit chat tout blanc identique au mien, puisqu'ils sont frère et sœur, qui vient s'installer avec nous sur le canapé. Je crois que c'est la première fois de la journée que je sourie sincèrement. Il faut peut-être se poser les bonnes questions. J'en sais rien. Je savais rien de toute façon. On se dirige ensuite vers la cuisine, et on se pose chacun à notre place, pour savourer le dîner qu'il a gentiment préparé. - Merci pour le repas, c'est super bon.
Et c'est tout.
Tout ce qu'on s'est dit pendant qu'on mangeait. On a finit nos assiettes sans un bruit si ce n'est les couverts qui raclaient contre la paroi en porcelaine. Et puis je réalise, parce qu'il le sait, que je le sais, que tout le sait, mais que personne ne veut l'admettre, surtout pas moi. - Y'a quelque chose qui va pas n'est-ce-pas. - Depuis quand tu ne m'aimes plus autant?
Je rougis instantanément. J'étais pourtant si décidée, si sure de demander ce qu'il n'allait pas. Finalement la question c'est pas quoi c'est pourquoi. J'ai lâché mes mots sans retenue alors que je voulais pas caresser l'évidence. Tant mieux, tant pis, qu'en saurais-je. Oh Anthony je t'ai aimé dès le premier jour souviens-toi. On était une histoire, une si belle histoire. Justement les histoires sans fin ça n'existe pas, n'est-ce-pas?
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| Légende Poufsouffle |
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| Re: [Habitation] 1664, Warwick Avenue, Little Venice Anthony Adams, le Jeu 5 Oct - 23:25 | |
| Musique Elle était rentrée. Elle s'installa dans le canapé prêt de lui et ils s'embrassèrent. Anthony l'enlaça. - Coucou mon amour !- Hello toi ! Bonne journée ?Fatigante. Les gosses étaient fatigants de toute façon. Il y avait eu un moment de silence pendant le repas. Anthony n'aimait pas ça, mais il ne savait plus quoi dire. Azé elle, semblait chercher ses mots. Le jeune homme était depuis quelques temps moins proche d'elle. Il le savait. Il le sentait. Elle était là. Comme toujours. Le coup de foudre existe. Il est même toujours là mais... Elle était là, dans son esprit. Il aimait la directrice. Sans aucun doute. Il l'aimait. Mais elle était là, tapi, toujours là. Azénor c'était une femme fantastique. Sans aucun doute. Belle, intelligente et pleine de surprise, elle était même la femme idéale par bien des aspects. Mais... Quelque chose manquait. Les premiers temps, il n'avait rien vu. Trop aveuglé par cet amour naissant. Trop aveuglé pour voir que la lumière était en fait plus terne qu'elle y paraissait. Trop aveuglé pour se rendre compte qu'elle était là. Toujours. Cela faisait quelques semaines maintenant qu'il s'en rendait compte. Et même s'il faisait des efforts, il sentait que... Qu'un nouveau chapitre allait s'ouvrir. Pas forcément celui qu'ils avaient prévu. Pas forcément celui qu'elle aurait voulu. Pas forcément celui qu'il espérait, mais néanmoins celui qui s'imposait. Celui qui, quand on le lisait, on se disait "Forcément. Je le savais. C'était prévu". C'était prévu. Pas pour lui. Pas pour eux. Mais la vie, elle, l'avait vu. Elle lisait la partition, comme toujours, sans faute, tout se déroulait, comme prévu. C'était prévu ouais. Et m*rde. Elle le complimenta pour le repas. Classique. Prévu. Les dés étaient pipés, assurément, il savait ce qui allait suivre. Sans aucun doute. C'était le moment. Ce moment qu'il redouta. La question. Cette p*tain de question qu'il se posait lui-même. La même qui tournait dans sa tête, qui l'empêchait de dormir, l'empêchait de vivre cette idylle comme il l'aurait voulu. Comme il l'avait prévu. Prévu. Tourner la page. Il était temps. Temps d'ouvrir ce chapitre. Temps. Le temps était passé. Les pages avaient défilés. L'histoire s'était déroulée. Comme prévu. Tout était normal. Allez, tournons la page. Tous ensemble. 1. 2. 3. Une histoire commence forcément si une s'est terminée C'était donc ça... Il lui pose cette question. Cette question qui amenait la réponse qu'il craignait. - Depuis quand tu ne m'aimes plus autant ?Son visage se ferme. Il le savait. Mais ça lui faisait tout de même mal. Comment lui dire ? Je ne t'ai jamais moins aimé. Je t'aime autant. Autant qu'avant. C'est juste que. Les choses sont différentes. En fait non. Elles sont pareils. Exactement pareils. J'ai juste compris. Compris quelque chose. Compris un truc qui m'était caché. J'étais aveuglé. Aveuglé d'amour. Parce que l'amour, il est présent. Toujours là. Ni plus. Ni moins. Il est là, toujours là, toujours ce pincement au cœur, pour toujours. Mais elle était là. Elle était là et m*rde, l'aveuglement était finit. Arrête de te voiler la face Antho. C'était une évidence maintenant. Tu t'es déjà posé la question. Tu as déjà trouvé la réponse. Te voile pas la face, tu sais que c'est vrai. Son regard s'est posé sur Azénor. Elle était en face de lui. Toujours aussi belle. Elle avait toujours ce même regard qui le faisait craqué. Mais elle avait perdu son sourire. Anthony baissa à nouveaux les yeux et se leva pour s'asseoir sur la chaise à côté d'elle et prit sa main. Lance-toi. - Je...Il cherche ses mots. Tu écris, tu effaces, tu recommences. Les premiers mots de ce chapitre sont difficiles à trouver. - Je ne t'aime pas moins.C'était un bon début. Les bases du chapitre étaient posées. - Je t'aime toujours autant Azé. Mais... Pause. Mais ça ne suffit pas.Il avait lâché la phrase dans un soupir. Comme si le poids était trop lourd à porter. - Azé, je suis désolé. L'histoire n'est pas finit... il réfléchit et reprit: Mais j'ai réalisé qu'une autre histoire n'était pas finit pour moi. Et je ne l'ai pas vu pendant tout ce temps. Ce qu'on vivait, c'était beau. Ça m'avait fait oublié cette histoire.Nouvelle pause, il cherchait à capter le regard d'Azénor, il ne savait pas ce qu'elle pensait. Sans doute pour la première fois depuis le début de l'histoire. - Mais il y a quelques temps, ça m'est revenu et... Je n'arrive pas à m'en défaire. Nouvelle pause. Que rajouter ? Désolé.C'était le seul mot qui lui venait. Il n'avait rien à rajouter. Il aurait pu en dire en plus, dire son prénom. Mais elle la connaissait. Peut-être même qu'elle s'en doutait. Tant pis. Il n'avait pas envie de rentrer dans les détails. Anthony lâcha la main de la directrice, doucement et se cala au fond de la chaise. Il ne savait pas comment elle allait réagir. Il préféra s'écarter. Lui laisser de l'espace. Simplement. Simplement, il attendit. Et toi Azé, tu étais prête pour un nouveau chapitre ? |
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| Gryffondor |
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| Re: [Habitation] 1664, Warwick Avenue, Little Venice Azénor Philaester, le Ven 13 Oct - 23:43 | |
| Comment on respire. Comment on vit. Comment on continue. Pourquoi surtout. Je le savais. Bien-sûr que je le savais. On ne me cache rien, malheureusement. Je crois que j'aurais préféré ne pas savoir, jamais. Que l'histoire continue, ou qu'elle s'essouffle comme le vent sur nos visages irrités. Celle larme au coin extérieur de l’œil qui ne demande qu'à tomber. Comment on sourie. Je n'en peux plus. Est-ce-que je me berce d'illusions depuis le début. C'était si beau, c'était si fort. Je suis tombée en un regard. Et j'ai posé la question qui trotte dans ma tête depuis trop longtemps. Aurais-je dû savoir avant. Le voulais-je seulement. Bien-sûr que non. Je ne voulais rien de tout ça. A la base. Je voulais pas tomber amoureuse, je voulais pas non plus dépendre de quelqu'un. Je pensais pas que ça allait se finir comme ça, je pensais même pas que ça allait se finir après tout. J'avais trouvé mon alter ego. Il était le seul, les seuls yeux que je regardais, le seul corps que j'imaginais, le seul visage que je dessinais, le seul être que j'aimais. Que j'aime. Encore. Et que j'aimerais toujours, pour toujours. C'est se bercer d'illusions que de croire qu'un être aimé peut disparaître à tout jamais. Je me souviendrai de ton sourire, de tes yeux, de ton odeur. Mieux encore je me souviendrai de ta voix. Impensable, quand on sait que c'est la première chose que l'on oublie chez quelqu'un. J'ai pas envie d'oublier ta voix.
Un supplice à chaque mot arraché de sa bouche. J'ai rien envie d'entendre, je veux écouter mon cœur de pierre qui me dicte les pas vers la sortie. Sortir de son monde, l'oublier en une seconde et demi. Impossible, bien-sûr. Cœur de pierres s’est ramolli aujourd'hui. Ça ne suffit pas. Regarde-moi Anthony, regarde comme je sais. Je ne t'en veux pas, tu m'aimes encore, mais tu l'aimes plus fort. Maintenant regarde-toi. M'as-tu jamais vraiment aimé. Un mirage? Une impression? Un mot un coup de poignard. T'es désolé. Ah oui bien-sûr. J'aurais voulu être désolée moi aussi. Mais j'arrive à rien. Je veux crier, bouger, sortir. Je veux retourner au château, me retrouver seule avec moi-même, comprendre assimiler, entendre. Je t'en veux tellement au fond, je suis tombée amoureuse comme on s'endort. Doucement puis tout d'un coup. Trop de coups.
Et puis tu lâches ma main. Abandonnée. Est-ce-que c'est pire de savoir qui c'est? De l'avoir déjà vu, côtoyée. De l'avoir admirée, appréciée. J'aurais du voir dans les yeux de la sirène que son amour, tellement était fort, qu'il ne pouvait être que réciproque. Ricanements incontrôlés. J'ai honte, je me sens tellement humiliée. Directrice de maison, propriétaire d'un bar, une certaine image à garder hein. Mais regardez-là elle arrive même pas à retenir ses larmes. Elles est pitoyable. Pitoyable.
Je reste plantée sur ma chaise. De longues minutes sans un bruit. C'est pas que je n'ose rien dire. C'est que je sais pas quoi montrer. Je sais pas par quoi finir. On a commencé par un baiser. Je veux pas que tout soit terminé. On est deux à décider malheureusement. Deux à tenir la plume qui façonne notre histoire. Et c'est aujourd’hui que nos chemins se séparent. Anthony je casse notre plume et je te laisse le livre, je n'en veux plus, je n'en peux plus. Je veux pas oublier, simplement tracer un trait. Rien n'est possible, pas d'échappatoire. Ce soir je pleure, demain je revis. J'ai mal au cœur, si mal au cœur. Sans toi.
Mes yeux fixent le sol, incapables d'affronter le regard. Qu'a-t-elle de plus. Je m'en fiche, je ne veux pas savoir. Insurmontable. Je fais quoi maintenant. Maintenant que la plume est cassée. Je prends ma partie, ok, et je la continue comment. Avec quoi. Avec qui. Sans lui, évidemment. Le château, le parc , le lac. J'ai que ça en tête. C'est le refuge, l'oxygène. Je me noie. Je suis noyée. Morte dans l'immensité de l'amour que j'ai réussi à donner. Pourtant incapable de bouger.
c'est moi qui devrait être désolée? de ne pas être elle, de ne pas être à la hauteur? je sais pas quoi dire je veux rien dire je... c'est finit?
J'ai levé la tête, laisser couler mes larmes discrètes. Tu dois me regarder, me l'avouer dans les yeux, me promettre que tu m'as aimé mais que rien de tout ça, rien ne nous deux est suffisant
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| Légende Poufsouffle |
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| Re: [Habitation] 1664, Warwick Avenue, Little Venice Anthony Adams, le Lun 30 Oct - 23:31 | |
| Désolééééé pour ce retard. _______________________________________________________
Un silence. Un long silence. Lourd de sens. Lourd de conséquence. Anthony baisse la tête. Il n'est pas fier. Pas fier de s'en rendre compte maintenant, alors qu'ils sont installés. Il n'est pas fier de ressentir encore autant d'amour. Et d'être là, face à elle, en train de mettre un point à une belle histoire. À un chapitre. Ce n'était que la fin d'un chapitre. Persuadé. Finalement, elle finit par briser le silence. Elle pleure. Le jeune homme a le cœur qui se serre en la voyant pleurer. Il l'aime encore. C'est un fait. M*rde.
- Je sais pas quoi dire Je veux rien dire Je... C'est finit?
Elle s'est redressée. Les yeux rouges, les larmes coulent. Il veut faire un geste pour les essuyer comme il le ferait d'habitude mais... Il se retient. Pas facile de se dire que c'est finit. C'est finit ? Vraiment ? Anthony ne sait pas. Il ne veut pas. Le cœur a ses raisons, que la raison ignore. Jamais il aurait pensé que ça lui arriverait un jour. Pour lui, les choses étaient simples. Avant. Puis y'avait eu ça. Ces émotions à la pelle. À la c*n. Il vivait une belle histoire, et voilà qu'il gâchait tout. Pour une co*nerie. Il ne savait même pas quoi répondre. Oui. Non. Peut-être. Je ne sais pas. Tout était possible. Mais il savait qu'il n'allait pas pouvoir lui donner autant de réponse. Une seule allait être valable pour Azé. Le jeune homme soupira. Désolé.
- Écoute, je sais de quoi ça à l'air. Mais sache que je ne t'ai jamais trompé. Et qu'elle n'a rien de plus ou de moins que toi. Était-ce utile de le préciser ? Sans doute pas. Ce n'est pas ce qui allait arranger la situation.
Il avait voulu reprendre, mais les mots lui manquait. Encore une fois. Le jeune homme se tut. Il voulait la prendre dans les bras. Il voulait l'embrasser, lui dire de se calmer. Il voulait la rassurer, il voulait lui dire que ce n'était pas grave. Mais... Il ne savait pas lui-même où tout ça allait les mener. L'histoire était belle. Elle était belle p*tain. Pourquoi fallait toujours un truc qui aille de travers dans sa vie. Pourquoi la simplicité n'avait pas de droit de résidence ici ? Le jeune homme reprit une grande inspiration. Difficile quand on a le cœur si serré.
- Non. C'est pas finit. Notre histoire n'est pas finit Azé. Je... choisit bien tes mots Antho, choisit bien. J'ai juste besoin de temps. Je t'aime Azénor. Je ne veux pas te perdre. Je ne peux pas. C'est la seule chose que je redoute. Mais pour l'instant, désolé. L'histoire n'est pas finit. Simplement, ce chapitre, pour l'instant, il l'est. Il reprendra peut-être.
Quand lui voudra le reprendre, il est fort probable que ça soit trop tard pour elle. Elle n'allait pas l'attendre, il le savait. Et, à cause d'un truc à la con, il allait se retrouver seul. Encore. A croire qu'il était destiné à rester seul. Il n'était pas prêt à ça. Il le savait. Rester seul, depuis qu'il l'avait rencontré ça ne lui avait jamais effleuré l'esprit. Ils étaient bien là, tous les deux. Ils étaient bien à deux. Pourtant, là, il allait certainement se retrouver seul. Seul face à ses sentiments. Aussi c*n que cela puisse paraitre, c'est sans doute la pire solitude possible. Se retrouver seul, c'était réfléchir. Bien trop réfléchir. C'était perdre le sommeil. C'était perdre la joie de vivre. Perdre l'envie de rentrer chez soit après sa journée de boulot. Il s'était déjà retrouvé seul. Il savait que ça n'allait pas être une partie de plaisir.
- Si tu veux, tu gardes l'appartement pour l'instant. Je peux aller dormir ailleurs. Je n'ai pas envie de te virer et encore moins envie de te voir partir.
Il avait vu trop de gens partir, sans lui dire au revoir. Maintenant, il préférait partir de lui-même. En soignant un peu son départ. Ce n'était pas un vrai départ pour eux. Ils allaient se revoir. C'était certain. Ils étaient liés. Quoi qu'il arrive, ils étaient liés. Peut-être pas en amour, mais en un truc qui approche. Un truc tout aussi important. Un truc qui vous faisait tout autant vibrer.
- Je ne veux pas te perdre ok ? On se revoit quand tu veux... Je veux te revoir.
Ce n'était pas un ordre. Juste son souhait le plus profond. Il ne se voyait pas perdre Azénor. Pas après Liv. Pas sa mère, sa sœur. Pas elle. Il ferait tout. Trouver des perles de pluie d'un pays où il ne peut pas. Ou même devenir l'ombre. L'ombre de son ombre. Jusqu'à devenir l'ombre de son chien. Hum... La France avait quand même des beaux textes sur la lâcheté d'un homme... |
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| Gryffondor |
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| Re: [Habitation] 1664, Warwick Avenue, Little Venice Azénor Philaester, le Jeu 16 Nov - 23:36 | |
| Ça fait mal tu sais, une épine dans le pied, pire encore, un couteau dans le cœur. Je pleure en silence, incapable de bouger. Libérée d'un poids que j'aimais tant porter. Un beau discours, de belles paroles. De l'amour aussi, qui perdurera toujours. Et si c'était le destin? Et si c'était écrit? J'en sais trop rien. Tout ce que je sais c'est que c'est finit. Et je t'ai perdu ça y est, juste maintenant, il y a une seconde. J'ai réalisé. Et puis tu sais m*rde ça me fend le cœur, je t'avais tout donné. Mais je comprends hein. Non c'est faux je comprends pas. Mais je respecte ta décision tu sais, je ferai avec. Tu dis que tu m'aimes, je te regarde dans les yeux, et je te crie que je t'aimerai pour toujours. Peut-être simplement différemment. Que va-t-on devenir. Tu vois, j'ai ce réflexe de parler de nous alors qu'il n'y a plus de tout ça. Juste un toi juste un moi. Des chemins qui se séparent mais se jurent de se retrouver. Je hoche la tête. Bien-sûr que l'on se reverra.
Je me racle la gorge, quelques instants de silence s'installent. J'entends le ronronnement de Tatouine qui dort sur le canapé. Puis je commence à bouger, finalement. Tout doucement, petits mouvements pas très décidés, je vais chercher ici et là les affaires que j'ai amener ici il y a des jours des semaines et des mois. Je fourre tout dans une valise que j'avais également apporter à l'aide de la magie, et puis je récupère mon sac à main déposé sur la table au préalable. Il ne me reste plus que mon manteau, et mon chat. En silence j'enfile ma veste, la valise dans une main, puis je récupère Tatouine qui grogne dans l'autre. Je soupire, dans dix minutes je serai chez moi, le temps de transplaner et de retourner au château. Je me dirige vers la porte, je n'ai pas croisé le regard d'Anthony une seule fois pendant que je rangeais mes affaires, j'ai pas eu la force tu comprends. Puis je me retourne finalement, pour dire au revoir. Un au revoir qui scelle, qui casse, qui fait mal. - Je veux pas rester ici, mais merci. On se reverra, je le sais bien. Au revoir Anthony.
Combien de temps t'aimerai-je encore? La main sur la poignée, j'ouvre la porte, reprend ma valise, et laisse Anthony refermer un chapitre de ma vie
fin du rp ♥ |
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| Gryffondor |
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| Re: [Habitation] 1664, Warwick Avenue, Little Venice Aewera Drabyssae, le Lun 20 Aoû - 23:54 | |
| Veni Vidi Pécho,♫ Rp avec toto ( j'ai son LA )
Aé marchait dans les rues de Londres Elle avait rendez-vous avec un ancien collègue, Elle ne l’avait pas vu depuis un moment et le dernier souvenir qu’elle avait de lui était, Ses yeux bleu-vert. Souvenir présent à l’instant, Dans son esprit, Embrumé par les vapeurs s’échappant des voitures environnantes, Et de l’eau des canaux. La jeune femme se sentait apaisée, Même son appétit insatiable de lionne semblait s’être calmé. Son fidèle sourire figé sur ses lèvres, Ses cheveux blonds entourant élégamment son visage fin, Elle ressemblait à un ange dignement descendu des cieux. Ses rêveries se turent quand elle arriva à l’immeuble de l’adresse. La porte n’étant pas fermée elle se permit d’entrer et de monter jusqu’à lui, Attente interminable, Rencontre pressante, Esprit sans tourment, Paix, Imagination libre… Qui sait ce sur quoi cette rencontre va aboutir. Aewera avait les yeux tournés vers le plafond comme pour observer des détails invisibles à l’oeil nu. La porte se dressant face à elle, La jeune femme se permit de toquer doucement, Espérant de tout son coeur qu’il n’ai pas oublié. Lorsqu’il lui ouvrit, elle s’empressa de lui faire la bise avant de rentrer. Immobile au milieu de cette pièce, Elle posa son regard sur lui, Grand brun aux yeux mystérieux, Il devait avoir fait tourner la tête à beaucoup de femmes de Londres. Petit sourire timide, coeur battant, Cette entrevue lui rappelait Poudlard, C’était un peu comme si elle retournait là-bas le temps d’une après midi. Ne voulant pas qu’il interprète mal son mutisme elle prit la parole, “Salut,pas mal le quartier ! Tu vas bien ?” dit-elle donc rapidement. Doux yeux bleus fixés dans les siens, La jeune femme guettait sa réaction avec une attention toute particulière, Ne pouvant tout de même s’empêcher de penser qu’il n’avait pas perdu en charme depuis la dernière fois qu'elle l’avait croisé.
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| Légende Poufsouffle |
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| Re: [Habitation] 1664, Warwick Avenue, Little Venice Anthony Adams, le Mer 29 Aoû - 0:08 | |
| D'où t'as mon LA ? :O NAMEHO
Anthony avait un rendez-vous aujourd'hui. Une "date". Mais rassurez-vous, rien de seksuel (:3). Ils avaient prévu, une de ses anciennes collègues et lui, de se revoir simplement en tant qu'ami. HEIN. EN TANT QU'AMI. Il avait fait quelques courses histoire de... Bah manger s'ils avaient envie de... Manger. Normal quoi. Captain Obvious. Mais il était aussi possible qu'ils se retrouvent à aller boire un verre ailleurs, prendre leur repas dans un resto, ou simplement ne pas voir passer la nuit et oublier le temps. Dam dam deho oh ohooooo.
La voilà qu'elle toque. Anthony lui ouvrit rapidement, ne voulant pas la faire poireauter trop longtemps et la fit entrer après l'avoir salué chaleureusement. Le directeur Poufsouffle regarda son ancienne collègue qui, elle, semblait contempler... Non rien. Elle contemplait rien du tout. Du moins, il espérait. Le propriétaire d'Olly débarrassa la jeune femme de ses affaires. Son sac, son manteau et tout et tout. Rien de plus. Évidemment.
L'ancienne Gryffon finit par prendre la parole. Une banalité, il fallait avouer. Mais... Fallait bien commencer par quelque chose. Puis, Anthony n'avait aucune. Mais vraiment aucune. Envie de parler de Poudlard. Il avait d'ailleurs aucune envie. Mais vraiment aucune. Envie de parler de boulot. Quel qu'il soit. Du coup, les banalités ça avait du bon parfois. Ça avait cet avantage... De ne pas parler boulot. Et surtout, cette merveilleuse capacité, de ne presque pas pouvoir dériver sur un sujet ayant un lien avec le boulot.
- “Salut, pas mal le quartier ! Tu vas bien ?”
S'il allait bien. Oui. Sans doute. Long à expliquer. Comme toujours. Avec Antho c'était compliqué. Et long à expliquer. Et personne n'avait envie de prendre autant de temps à écouter ça. Antho lui-même n'avait pas envie d'écouter tout ça. Du coup, nous n'allons pas parler de ça. Pas maintenant. Sans doute jamais. Mettre un mouchoir blanc sur tout ça. Et oublier. Juste. Oublier. Passer à autre chose. C'était plus simple... Alors....
- "Ouaip je sais ! Très calme en plus." il fit une petite pause pour conclure. Simplement. "Ça va super et toi ? Je suis content de te voir ici, ça fait longtemps !"
Ça faisait longtemps ouais. Longtemps déjà qu'Antho était directeur. Qu'il assurait tant bien que mal son double emploie. Ollivander's. Poudlard. C'était un rythme de folie qui laissait peu de place à autre chose. La détente, tout ça. Cela faisait pas mal de temps qu'il n'avait pas pris un verre ailleurs. Qu'il n'avait pas pris un peu de temps. Oui, on pouvait dire que c'était sa première soirée depuis bien longtemps... Aewera devrait se montrer à la hauteur !
- "Tu fais quoi maintenant ?"
C'était la question que l'on posait forcément à un ancien collègue. Même si la réponse pouvait être gênante, il FALLAIT poser la question. Forcément. Prendre des nouvelles, savoir ce qui se passait dans sa vie. Mais, la règle d'or aujourd'hui, c'était de ne pas parler de boulot. Un minimum. Il avait aucune envie de rentrer dans le détail de la vie professionnel d'Ae. Si elle en avait une. Après tout, elle avait peut-être envie de prendre une pause après son expérience à Poudlard qui était pour le moins... Éprouvante. |
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| Gryffondor |
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| Re: [Habitation] 1664, Warwick Avenue, Little Venice Aewera Drabyssae, le Mer 5 Sep - 9:29 | |
| Aé se sentait bien, comme si, Pour une fois, La terre voulait bien lui laisser le temps de respirer. Elle avait l’impression que ses soucis s’enfuyaient pour laisser place à la sérénité, Et,c’est ce dont la blonde avait besoin. Un peu de temps loin des troubles de la vie, Loin du bruit de la foule, Loin de ses pensées un peu trop tristes par moment. Elle eu un petit sursaut lorsqu’il voulu prendre ses affaires, Mais il fut vite remplacé par un sourire franc, Amicale, chaleureux. Un sourire qui lui ressemblait, Qui montrait ce qu’elle était. Attendant la réponse de son ancien collègue, Elle jeta un regard par la fenêtre, Pour observer le paysage environnant et les personnes marchands dans la rue, Êtres à la fois libre et attachés, Par la vie à la vie. "Ouaip je sais ! Très calme en plus. Ça va super et toi ? Je suis content de te voir ici, ça fait longtemps !" La jeune femme sourit à nouveau, Comme si elle se doutait de sa réponse. Ne répondant pas tout de suite, Aewera essaya de chercher une réponse convenable. “J’imagine, ça doit être cool de vivre dans le coin. Hum, je dirais que ça va plutôt bien. Ouai, depuis Poudlard je dirais, ça fait bizarre de plus te croiser tous les jours.”dit-elle donc finalement Reprenant sa respiration, Elle tourna le visage vers lui, Plongeant son regard dans le sien, Pour quelques instants. - "Tu fais quoi maintenant ?" ajouta t-il Aé leva les yeux au ciel, Avant de répondre avec simplicité, “Pour dire vrai, rien. J’ai pas retrouvé d’emploi depuis Poudlard. Et toi, toujours dilo des pouffys?” Pas en avant vers un canapé, Détendue.
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| Légende Poufsouffle |
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| Re: [Habitation] 1664, Warwick Avenue, Little Venice Anthony Adams, le Dim 16 Sep - 15:12 | |
| Anthony s'installait sur le canapé en invitant la jeune femme à faire pareil, tandis qu'elle lui répondait des banalités. Comme quoi, ça avait l'air d'être sympa comme coin. Le reste de la phrase fut... Surprenante.
- "[...] Ouais, depuis Poudlard je dirais, ça fait bizarre de plus te croiser tous les jours."
Ah. Euh... Cool ? Ouais sans doute. Ça devait être cool. M'enfin. Bref. Passons à la question suivante. La réponse était simple finalement. Comme l'avait supposé Antho, une pause bien méritée.
- "Pour dire vrai, rien. J’ai pas retrouvé d’emploi depuis Poudlard. Et toi, toujours dirlo des pouffys?"
L'animagus sourit en regardant Aewera. Ce prénom est beaucoup trop complexe à écrire. Bref. Il acquiesça simplement en inspirant légèrement. Cela voulait tout dire. Vraiment. Cela pouvait dire "Ohlala oui, m'en parles pas". Et... Nan en fait. Ça voulait juste dire ça. M'en parles pas. C'était complexe. Pourquoi et comment il s'était retrouvé là-bas ? Il savait plus trop. Ce n'est pas qu'il regrettait sa décision. Peut-être un peu quand même. Simplement qu'il avait pas pris conscience que ça allait être difficile à réaliser. Trèèèès difficile à réaliser. M'enfin, il s'en sortait. A peu près. C'était pas la meilleure période de sa vie mais... Toujours cette petite vengeance auprès de son père derrière. Lui montrer qu'il faisait mieux que lui. Toujours mieux. Être directeur à Poudlard faisait parti des jobs les plus réputés d'Angleterre. Ça devait faire ch*er ce père absent qui devait voir son fils réussir bien mieux que lui. Même si Anthony avait définitivement rayé ce père de sa vie. A chaque évolution dans sa vie, il lui envoyait mentalement un pied de nez. M'enfin bref.
- "Et c'est toujours la même histoire. Puis, je me demande encore régulièrement pourquoi j'ai accepté..."
Il l'a regarda une nouvelle fois quelques secondes, afin d'essayer d'y déceler ses émotions. C'était pas super facile avouons-le. Anthony ne resta donc pas là, comme ça, sans rien faire, et se leva du canapé. Il n'avait pas envie de rester en place. Il ne savait pas quoi faire quand il était statique. Plus l'habitude. Il avait toujours besoin de faire quelque chose avec tout ça. Il n'était jamais en pause. Il fallait toujours qu'il fasse quelque chose. Tant et si bien que... Le voilà dans la cuisine
- "Tu veux quelque chose ? A boire, manger ?" il était déjà en train de se préparer un café. "Tu veux faire quoi ce soir ? J'ai rien de prévu en particulier. On peut rester là, se faire un resto, aller boire un verre. C'est toi qui décide. Et c'est moi qui invite bien sûr" dit-il en riant légèrement.
Il regarda d'ailleurs dans son frigo ce qui pouvait faire un repas décent. Et clairement. Il était pas à plaindre. Avec tout ce qu'il avait dans le frigo, il avait largement de quoi faire un repas, limite gastronomique. Ou des pâtes aussi. C'était bon les pâtes. Avec du beurre. Et du fromage. Il attendit donc patiemment l'avis d'Aewera et aussi ce qu'elle prenait. Il prépara d'ailleurs un petit plat qui pourrait accueillir tout ça. fiuw, ça faisait mamie qui accueille son petit enfant... Brrr. |
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