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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Les couloirs :: Salle sur Demande
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Salle des Mystères
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Re: Salle des Mystères
Invité, le  Mar 6 Oct - 18:30

- Parfait. Tu ne fais pas encore officiellement partie des nôtres, pour cela il te faudra prouver ta valeur. Mais ne t'inquiète pas, ils m'ont pris moi, alors il n'y a pas de raison qu'une Serdaigle comme toi se fasse recaler !

Jasmine répondit au sourire de sa camarade, ses lèvres s’étirant automatiquement face à l’enthousiasme qui émanait de Lilith. Elle continuait à se poser trente-six mille questions, mais était quasiment certaine d’avoir pris la bonne décision. La Rouge et Or semblait ravie par son choix en tout cas, et cela suffisait à motiver la blondinette ; cette fille –bien qu’elles ne se connaissaient pas réellement- avait l’air digne de confiance et sympathique. Et, inutile de préciser que c’était bien plus agréable de recevoir une telle proposition de sa part plutôt que de quelqu’un de froid et hautain inspirant méfiance et suspicion. Et même si l’inquiétude face à la pression commençait à se faire ressentir, la blondinette avait hâte de voir en quoi allait consister la « preuve de sa valeur ».

- Je vais m'empresser de donner ta réponse aux autres. Nous te contacterons pour te former et t'expliquer tout ce que tu dois savoir en temps voulu. En attendant, je compte sur toi pour garder tout cela secret : il en va de la sécurité de l'ordre, mais aussi de la tienne, tu t'en doutes.

Avec un hochement de tête entendu, la préfète se leva, suivant Lilith qui se dirigeait déjà vers la sortie. Bien évidemment, elle ne comptait pas rapporter cette conversation à qui que ce soit, même les plus dignes de confiance.  

- Sincèrement, on ne se connait pas, mais je suis heureuse qui tu ais acceptée. Allons-y ou on va encore croire que je trafique un mauvais coup !
- Il en est de même pour moi Lilith, répondit-elle avec un nouveau sourire. Je te laisse passer, je vais attendre un peu.

Après un signe de tête, la Bleue et Bronze s’appuya au mur tandis que l’ancienne préfète sortait de la salle. Mieux valait qu'elles ne quittent pas la pièce en même temps, cela ferait tout de suite suspect. Cette soirée-là, elle n’était pas prête de l’oublier. Elle allait avoir la chance de prouver aux Phénix qu’elle était motivée à rejoindre leur cause et à se battre.



HRPG : Merci beaucoup pour ce RP, c'était super ! Et au plaisir. Smile


Fin du RP
Mathéo Angur
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Re: Salle des Mystères
Mathéo Angur, le  Jeu 26 Nov - 18:23

Suite de ce RP
PV Nel Queen et Marjory U. Damian.

La salle sur demande. Salle qui pourrait permettre aux pouffys pour y voir un peu plus clair. Il suffit de savoir comment ça fonctionne. Il sait très bien où elle était pour avoir eu quelque petit différent avec un Serpentard. Mais c'était un souvenir lointain donc il ne s'en soucierait pas. Juste qu'il ne savait vraiment comment l'ouvrir. Il en a juste entendu parler mais s'en plus quoi... De toute façon, la salle sur demande reste la salle sur demande !

- Je t’avoue que le nom de cette salle m’intrigue … Comment ça se fait qu’elle s’appelle comme ça ? Non, ne réponds pas, je préférerais y aller directement pour voir ça de mes propres yeux !

Et bien Mathéo ne dit rien. Justement, il n'avait pas besoin de lui dire. Il lui fera voir comment ça fonctionne, du moins essayer. Car il n'était pas sur de lui et n'avait jamais chercher à y aller. Juste qu'il sait ce qu'il faut faire MAIS est-ce bien ça ? Se tournera-t-il en ridicule ? Nan ! Aller c'est ça ! Ça doit être ça. Ça serait mieux comme ça !

- Alors, on y va ?

Et elle était entre eux deux, ses bras autour des leurs. Et était prête à y aller. C'est là qu'il se rendit compte que Nel n'était pas totalement présent. Ça changeais rien de toute manière. C'était pas ça qui lui permettrait de découvrir le vérité.

- Bien allons-y.

Et un petit tour dans les couloirs. Ils sortirent de la salle commune et Mathéo montra le chemin qu'il fallait prendre. Direction, le septième étage ! Là où se trouve la salle sur demande. Alors ils montrèrent les marches. Et à chaque marches qu'ils montaient, Mathéo avait de plus en plus envie d'arriver à destination. Ressentant quelques frissons. Qu'est-ce qu'ils vont découvrir une fois à l'intérieur ? Les pouffys arrivèrent au septième étage. Enfin ! C'était le moment de vérité.

- Voilà. Vous voyez ce mur ? C'est là qu'elle se trouve ! Maintenant, reste plus qu'à l'ouvrir ! D'après ce que j'ai entendu. Il faut passer devant trois fois en pensant à ce que l'on veut. Qui pour essayer ?

Mathéo préférait demander à ces deux acolytes lequel des deux voulait avoir la chance de l'ouvrir. Mathéo les avait emmener ! C'était déjà un bon début !
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Re: Salle des Mystères
Invité, le  Ven 1 Jan - 18:04

Hrp : Désolé pour l'attente.


Il n'y a pas plus grand mystère, que celui de l'âme et pourtant d'autres pointent sur le bout de mon nez. Nous arrivons au septième étage, un peu intrigué par ce qu'il se passe, nous sommes devant un mur. Passer trois fois en pensant à ce que l'on veut ? Ça m'a l'air compliqué et fou à la fois ! Mais c'est un challenge que je veux relever. Je ne pense à rien, enfin si... A un amour naissant entre un Poufsouffle et une Gryffondor, mon cœur s'engouffre dans de lointains près qui n'existent que dans les rêves. Je m'emballe dans les pensées fluides et je passe vers le mur. Je respire, j'inspire trois fois. Une personne sage a dit qu'il faut parfois prendre trois grandes inspirations en fermant les yeux puis les ouvrir afin de découvrir ce qui pourrait nous attendre.

J'inspire et j'expire.

Je souhaite découvrir le mystère de la lettre.

Sans plus attendre, j'ouvre mes mirettes... Mais rien ne semble se passer. Est-ce Normal ? Ou peut-être que mes croyances ne sont pas assez suffisantes ? L'amour n'est donc pas la clé pour ouvrir la salle sur demande ? Je pose ma main sur le mur, désemparé...
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Re: Salle des Mystères
Invité, le  Sam 30 Jan - 3:07

Mathéo les emmena dans différents couloirs, leur fit monter plusieurs escaliers, et ils arrivèrent enfin au septième étage. Il leur montra ensuite un mur, tout ce qu'il y avait de plus simple, en leur disant qu’apparemment, il fallait passer trois fois devant en pensant à quelque chose de précis. Son ami les invita donc à essayer. Marjory réfléchit alors à quoi elle pourrait penser pour tenter d'ouvrir cette pièce. Est ce qu'il valait mieux essayer directement de découvrir le secret de la lettre ? En demandant quoi ? De découvrir le lieu où se rencontrèrent les deux amoureux ? Ou bien est qu'il était mieux de tester la salle pour n'importe quoi d'autre histoire de voir si elle s'ouvrait ?

Avant qu'elle ait pu se décider elle même sur la question, Nel s'avança et passa trois fois devant le dit mur. La petite blonde fit un petit pas en avant, impatiente de voir ce qu'il allait arriver. Malheureusement, absolument rien ne se produisit. Le jeune blaireau posa sa main contre le mur. Il avait l'air vraiment déçu de ne pas avoir pu ouvrir cette salle, et donc de ne rien avoir découvert.

La jeune fille se tourna alors vers leur ainé, son ami, et, levant des yeux interrogateurs vers le Poufsouffle :

- Mais, dis moi Mathéo, tu y es déjà allé toi, dans cette salle sur demande ? Comment tu penses qu'il faut qu'on s'y prenne pour découvrir quelque chose ? Penser, oui, mais à quoi ? Il faut peut être penser à quelque chose de spécial, qui a déjà sa propre existence ?

Sans attendre sa réponse, elle se dirigea vers Nel et le mur et s'appuya à celui-ci, doucement, s'attendant presque à passer à travers, mais ne rencontra que la pierre froide dont était formé le château entier. Comment est ce qu'une salle pouvait se trouver là ? Ça intriguait vraiment la petite blonde. Qu'est ce que c'était extraordinaire, la magie ! Pouvoir cacher une pièce entière derrière, et même dans, un mur de pierre comme celui ci ! Elle se mit alors à genoux sur le sol. Elle se doutait qu'elle avait l'air stupide comme ça, mais peut lui importait, elle se mit à inspecter attentivement la rencontre entre le mur et le sol en posant son oreille contre la paroi. Peut être arriverait-elle à entendre quelque chose ?
Theophania Fitzgerald
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Re: Salle des Mystères
Theophania Fitzgerald, le  Lun 24 Oct - 0:34

PV Shela et Lydie

Si jamais vous voulez vous mettre dans mon ambiance haha

Vendredi Noir. Vendredi soir.
Les obsessions habituelles reviennent au galop. Elles sont toujours là, insidieuses, mais aujourd’hui elles ont décidé de se rappeler à l’esprit de Theophania. Ce soir est le temps de l’incarnation. Cela fait bien trop longtemps que la demoiselle a été dans une paix relative avec elle-même. C’est trop simple. Il est temps de lui rappeler que la vie ce n’est pas ça. Elle est seule. Enfin. Elle est en tête à tête avec elle-même. Traine dans les dortoirs à l’heure du dîner. Parce qu’elle sait que personne ne viendra la déranger. Toutes et tous sont obnubilés par ce que leur dicte leur estomac. Mais la brune est plus forte. Elle lutte. Sans cesse. Et puis elle veut oublier qu’il est là. Son être. Pourvu que l’essence demeure. Et à force de vouloir effacer ce corps il finit par l’obséder et elle ne voit plus que lui.

Mais au moins elle sait que les autres sont tous en train de s’empiffrer là-haut. Elle profite de l’enfermement silencieux de son dortoir. Elle a commencé à s’étaler, ses achats d’animaux commencent à rendre la pièce un peu plus vivante. Le but c’est la compagnie, dont l’absence la fait crever. Une compagnie autre que des humains. Eux sont trop nombreux, ils étouffent tout, brûlent leur environnement social. S’en approcher c’est s’irriter. En ce moment la demoiselle de jais est comme peau à vif. Elle se blesse d’un simple effleurement ou se consume.

Elle s’approche à pas feutrés de la cheminée qui réchauffe la pièce. Le crépitement des flammes trouble le sublime silence. Il donne son âme au vide ambiant. Elles sont embarquées dans une danse fuyante et floue. Entre deux d’entre elles, elle aperçoit une silhouette. Incandescente. Esther. Nouvelle compagne de flamme. La brune est toute froidure, la créature n’est que brulure pâle. Salamandre. Elle la chérit, reporte toute son attention douloureuse sur elle. Les brulures d’inattention de la petite étoile sur les membres pâles et secs de la jeune fille font l’illusion. Ils effacent les imperfections que vomit le miroir écorché. Lui est criant de vérité. Il est un je t’aime. Ces petits mots que l’on vous crie, que l’on s’arrache de la gorge en parfait égoïsme, sans considération aucune pour vous. Le miroir se moque de vous ; d’elle ; de moi ; de nous. D’un air morne il vous imposera sa vérité. La jeune fille serre Esther contre elle. Elle est glacée, a besoin de la brulure de son animal de compagnie. La chaleur rougit les côtes apparentes du torse de la jeune fille. Chaud extrême en endurant froidure, etc.

L’envie la prend de sortir, de se balader. D’oublier. D’essayer. Encore. Promener la petite chose au cœur battant contre le sien. Oublier que son cœur à elle il ne bat qu’à peine. Il cherche désespérément une raison, quelque chose sur lequel se raccrocher. Période creuse. Son petit cœur ne bat plus que par intermittence. Elle aurait voulu plaire, qu’on la voie, embaumer la confiance, s’aimer, être aimée. Paf. Réalité. Prendre l’air. Des couloirs ? Peu importe. N’importe quel autre air ferait l’affaire. Celui-ci est saturé. S’exiler de tout. D’elle ?  
Elle laissea ses pas la mener où bon leur semble. Le bruit des pas résonne contre les hauts murs de pierre glacés. Elle baisse les yeux. Elle a oublié de mettre son uniforme. Elle a des vêtements civils. Une longue robe noire, presque transparente avec un col large qui laisse voir ses épaules dénudées. Pas étonnant qu’elle ait froid. La petite salamandre ressort sur cet accoutrement sombre.

Elle se retrouve face à l’entrée de la salle sur demande. N’en a pas confiance de toute évidence. S’approche, exécute la procédure, tend la main vers la porte qui apparait. Machinalement. Entre. Semble se réveiller. Elle est au milieu d’un endroit sombre. La pièce est abandonnée depuis des dizaines d’années. C’est un rez-de-chaussée. D’ailleurs une grande porte vitrée donne sur l’extérieur. De là où elle est Theophania distingue une sorte de jardin. Elle est dubitative. Elle ne pensait pas qu’il était si tard. Au dehors la pleine lune irradie. A l’intérieur, le salon sent la poussière. Un vieux piano à queue traine dans un coin. Quelque chose tombe d’une étagère au mur. L’endroit a du être un magnifique salon, très riche, il y a des années. Maintenant il rappelle juste la splendeur du passé, et met face à la réalité ; le vieillissement, la mort. Des plantes ont poussé un peu partout. Les tiges envahissent la pièce. En voulant s’asseoir sur un des vieux fauteuils près de la cheminée éteinte, la brune se rend compte qu’ils sont imbibés de poussière. Ses pas la guident vers un phonographe. Elle trouve un disque et entreprend de le faire marcher. Bizarrement cela fonctionne.

Esther lui échappe des mains et cours au dehors. Ce n’est pas vraiment un jardin. Plutôt un cimetière. Pas bien grand. Un grand chêne sombre trône au milieu et accentue encore plus l’obscurité de la nuit. Les pierres tombales sont disposées de manière assez aléatoire, elles ne datent très probablement pas d’hier. L’une d’elle est allongée. Theophania passe la main dessus. Le marbre glacé l’apaise. Elle ferme les yeux, écoute la musique qui s’échappe de la machine à l’intérieur. Esther est toujours cachée.

C’est l’endroit parfait.
La demoiselle de Jais s’allonge sur la tombe et attend que le cours de la vie s’apaise. Peut-être qu’elle y restera à jamais.
Lydie Nouël
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Re: Salle des Mystères
Lydie Nouël, le  Lun 24 Oct - 18:25

Livre en main, couverture contre peau, page sur page et lignes après lignes: l'angoisse s'installait. Elle prenait naissance dans l'imagination de son écrivain, se matérialisait sur le papier, mais toute son interprétation reposait sur le lecteur. Lydie, la tête pleine de couleur, n'en fût que plus réceptive. A la lecture, son esprit transformait les arbres aux couleurs d'automne en forêt sombre et mystérieuse. Une brume nappait le sol, entrelaçait les troncs, entourait la rouquine.

Bulle brumeuse, elle marchait sans considérer son environnement, se laissait porter par ses jambes. Il y avait des livres qu'on aimait à lire en mouvement. Lorsque la pression était trop forte, qu'elle se devait d'être concrétisée, exteriorisée. D'une démarche lente, la préfete déambulait au hasard dans les couloirs. Septième étage, personne ne venait là à cette heure, inutile de relever les yeux. Elle voulait qu'on la laisse goûter aux plaisirs tranchants de la mélancolie.

Ambiance sinistre, on entendait presque les pelles creuser la terre. Ils n'étaient pas les premiers, sous cette lune brillante, à être venu enterrer un proche. Animal de passage ou compagnon immortel, ils étaient tous là, dans un faux repos. Alors, parfois, ils sortaient. Faisant naître les espoirs illusoires, ils n'étaient plus que des corps abjects que l'on repoussait vivement en réalisant. Malheureusement, Lydie ne pouvait résister à cette image. Revoir Constantine, Sashimi ou Milou. Vivre ce fantasme de leur coeur battant à nouveau.

Mais il n'y avait plus rien à faire, ils étaient depuis longtemps ensevelis. Constantine par les eaux, Sashimi par la terre et Milou par le ciment, formant les boucles d'un triskel, de ses éléments. Lydie, elle, n'avait jamais oublié. Elle pensait souvent à eux, autant qu'à ceux qui étaient encore présent. Relevant la tête, elle eut une pensée. Au fond, elle rêvait de les retrouver, elle espérait que l'histoire narrée par le King, deviennent réalité.

Une porte se dessina dans la pierre. Salle sur Demande. Elle ne se souvenait pas y être allée depuis qu'elle y avait retrouvé son ami félin, rencontré Azénor. Le veux qu'elle avait prononcé cette fois était le même, pourtant elle savait que la salle serait bien différente. Ce fût le cas. Alors qu'elle entrebaillait l'entrée, une musique intriguante résonna dans le couloir. Elle fit un bond dans la salle, lieu sombre et poussiéreux, sans attrait particulier. Richesse passée traduite par la présence d'un piano décomposé et de vaisselle luxueuse sous vitrine, donnant l'envie irrépressible de briser quelques assiettes sur le sol.

La jeune femme laissa alors son livre sur la table du salon. Vagabondant dans ce décors sinistre, elle survola du bout de ses doigts les feuilles d'un lierre, parasite sur lustre. Ses pas, suivant les racines, la guidèrent vers ce qui semblait être un jardin. Rapidement, elle comprit ce qui avait poussé la Salle sur Demande à faire apparraître cette pièce. Il y avait des pierres tombales, ça et là. Il y avait aussi cette brume étrange, contournant le tronc d'un chêne massif, arbre généalogique de la famille vivant ici. Il était dégarni par endroit, signe d'une descendance disparate.

Et il y avait quelqu'un qui reposait là. En paix ou non, Lydie décida d'ignorer sa présence. La brume lui suggérait la présence d'un fantôme, son instinct psychotique soufflait la présence d'un cadavre. Pourtant, sa curiosité ne se manifesta pas. Savourant le mystérieux, Lydie se contenta de pauser sa main contre l'écorce du chêne et de fermer les yeux.

Elle avait une idée folle. Elle voulait imiter l'enfant de son livre, réaliser ce qu'elle aurait du faire en première année, au lieu de courir se réfugier dans les dortoirs durant des jours. Quatre années de chagrin passé sous silence, la peur avait eu raison d'elle. Elle n'en avait parlé qu'à ses plus proches amis, n'avait plus revu la dépouille de sa tortue. Elle lui devait bien ça.

A main nues, elle se mit à creuser. Frénétiquement. Les ongles marrons, elle ne s'arrêta qu'une fois ayant obtenu un trou d'une largeur d'une trentaine de centimètre. Elle saisit alors une pierre de la taille de sa main, y dessina à l'aide de sa baguette une tortue, avant de plonger la figure de fortune au fond de la fosse, de reboucher le tout. Elle essuya ses joues humidifiée par l'émotion de ses mains boueuses.

Ses yeux fûrent alors attirés par un plant de Passiflore sêché. Elle chancela jusqu'à la plante et retourna auprès de la tombe faire une bouture. A nouveau sur pied, elle pointa sa baguette au sol et souffla un #Herbivicus. D'un oeil distrait, elle observa l'arbuste croître lentement.
Shela Diggle
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Re: Salle des Mystères
Shela Diggle, le  Mar 25 Oct - 2:51

C'est dur, hein. D'exactement caractériser. De franchir le cap et signer, oui, oui, c'est la définition que vous donnerez et si, si elle était incomplète ? Elle l'est. Craindre alors d'avoir causé du tord à ceux qui s'en sont servi. Craindre le tord futur causé aux suivants et craindre surtout soi-même toujours la recherche de l'exact mot qui n'existe pas, puisqu'il définit déjà. Pourquoi allier le noir au mal le noir au triste au dur à la peur peut être, parce que le noir est mélange de toutes les autres teintes. Saisir comprendre le pinceau, tache noire sur la joue gauche. Parce que le triste dur peur n'est jamais pur. Lenteur, lever les doigts, point devient trait. C'est des détails qu'on chiffonne qu'on assemble et ça donne, un pigment noir. Sans être entier c'est une confuse mêlée qui ne résulte jamais que d'un seul facteur, que d'un seul pigment, bientôt la moitié du visage est couverte tracer, une ligne qui se veut droite entre blanc et noir, noir et blanc, la face du manichéen la subjective représentation de l'opposition. Pas ce que je cherche. Et un triste une peur lesquels ? si l'on peut nommer. Il y en a toujours un peu cachés. Peut être la bête dans la tête peut être, l'ignorance d'une chose étrangère l'attente. Atteindre l'attente est-ce possible, s'y noyer pourtant mais l'a-t-on ou fuit-elle, elle s'esquive mais en être plein, s'y noyer et aussitôt que l'on a l'objet de l'impatience l'oublier, et jamais réellement à peine des doigts la toucher, qui sait. Parce que dessus l'on ne se penche point trop occupés à tenter de s'en extraire, de lui échapper personne ne souhaite attendre et pourtant personne ne peut
ne pas attendre et
laisser.

S'être à moitié peinte et, le blanc, être assez pâle pour le signifier de toute manière, le blanc n'est pas - vraiment saisissable non plus. Ne donner de signification à aucun, pas ce que je cherche. Et je ne sais pas encore ce que je cherche exactement questionner le reflet dans le miroir, cligner des yeux. A ces yeux cela ne porte pas de sens mais à d'autres peut être. Éclairez mes propres pourquoi. Que je ne pose pas. A ces yeux les miens peu de choses ont un sens et si elles en ont un chercher plus haut plus haut ne plus trouver, que de vagues et personnelles idées pour avoir une raison de faire les choses, pas vrai, et tous les autres les font par imitation, défaitisme, automatisme parce qu'il n'y a rien d'autre à faire peut être et d'autres encore qui cherche une logique explication, ceux-ci surtout me font sourire ils sont, intrigants, si persuadés d'avoir à chercher si persuadés qu'il y a vraiment la réponse qu'ils souhaitent trouver. Peut être chercher mais autre chose qu'un sens. Je pense simplement, un désir assouvi une soudaine envie et, essayer de s'en vêtir, et pour cela en faire une forme matérielle pour mieux saisir - lâcher le pinceau et s'en fuir.

Imaginer s'imaginer double, deux idées, l'attente et l'attentée, choisissez quelle couleur va à l'une à l'autre, aucun sens. Et ne savoir qu'attendre, monstres, tordre le ventre les poings sans vraiment sentir en ressentir le besoin, contraction des sens contre-action et ne plus savoir exactement comment arriver d'un point à un autre, d'un point à un autre je souhaite, souhaiter, ? Et se soustraire à une fragile patience, deuil et l'angoisse qui est bien trop tactile elle, mange, le corps c'est brûler geler manquer d'air et au-dehors, neutralité. Comme si pour se battre il fallait se poignarder, atteindre le cœur - du combat. Ne pas s'y attarder apparemment, ne traiter les idées qu'avec un falsifié dédain, toutes égales ne pas, en colorier en noir blanc ou doré, pas de distinction histoire de pas nourrir le monstre, lui mange ce que l'on peindrait en foncé, l'induire en erreur. S'agit-il de chercher ? hésiter, les murs chancellent et basculent les murs s'effondrent et pourtant ne rien saisir de plus alors, retourner, hésiter encore encore décider de ne point décider, encore, correspondance, à beaucoup de détails certainement assez pour en faire du noir, différents noirs, selon ce que l'on lui attribue. Curieuse idée de dire du néant qu'il est obscur le néant est censé être dépourvu de choses, pas vrai, peut être toutes ces choses dont le noir est composé, vous êtes drôles, le deuil, pourtant le cadavre est laiteux pourtant la peur retire tout pigment, l'attente bouffe le corps.

Chercher à chercher peut être en passant la porte et trouver de quoi abandonner ses sens, ses oreilles au son, son nez à la poussière ses yeux au temps qui a passé, et se mettre à penser. Peu importe cette réalité, si c'en est une, chercher pourquoi elle plutôt qu'une autre et, bordel, toujours pas de sens, je crois, est-ce inquiétant que d'avancer sans différencier sol et plafond sans savoir si l'on voit ce qu'il faut sans percevoir exactement est-ce que c'est censé FAIRE PEUR ? Cligner des yeux le noir et le blanc, les paupières, des deux côtés de la ligne le même regard sur l'ici le maintenant. Dehors une silhouette, debout, trébucher jusqu'à l'extérieur. On aurait pu croire au passage furtif d'une salamandre, si elles habitaient les vieux sanctuaires morts avant ceux qu'ils abritent. On aurait pu croire à la lune et aux jeunes femmes si cela avait eu un sens on aurait pu, croire à un tableau en être la spectatrice, c'est lent, cette parfaite lenteur de l'instant qui s'allonge dans le silence s'y love faire croire aussi, que tout est immobile parce qu'achevé. S'avancer mais tout doux, tout doux ne point souhaiter briser, quelque chose mais trop vite, trop vite trop vite trop vite Mais oh, plus lentement ! brisé.
Avez-vous un sens ? Ne pas les regarder.
S'asseoir trouver, trois cailloux, brusques, se relever les déposer presque à côté des deux invisibles que l'on ne zieute point, revenir, se rasseoir en face du sien. Si ce doit être ma pierre tombale alors je n'ai pas de date de naissance. La définition de naissance ne convient pas.
Theophania Fitzgerald
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Re: Salle des Mystères
Theophania Fitzgerald, le  Lun 2 Jan - 11:22

« Ce n’est pas la nuit, c’est la lune. Le ciel, doux comme un bol de lait, te fait sourire, vieil amoureux. »

La musique résonne. Forte, imparfaite, lointaine. Les ondes sonores semblent se répercuter dans tout l’être de Theophania. Chaque particule de son corps s’emplit de cette musique grinçante, sonnante, quelque part vivante. La vie, la musique, entre, possède puis repart aussi vite qu’elle est arrivée. C’est comme une possession. C’est si facile d’être possédée lorsque l’on est vide de l’intérieur. Lorsque l’on ressent si fort les choses qu’elles disparaissent. L’intensité entraine le néant. Néant, l’idée est si belle. Se perdre dans le rien, le tout. Mademoiselle Jais est vide, ou trop emplie. A vous de voir. L’excès annihile la vie, l’essence. La musique résonne donc, abstraite. Pas de paroles. Juste du bruit, un peu agréable. Une présence, enfin. En attendant la vie. Veut-on la vie ? La jeune fille se pose la question, allongée qu’elle est sur cette pierre tombale glacée. La robe noire est si fine, elle laisse passer suffisamment la fraicheur pour provoquer de doux frissons dans le dos. Du mouvement autour. Sans doute des fantômes. Plus rien ne saurait être étonnant. Jamais, plus jamais, l’originalité. Utopie. A présent tout fini par se ressembler, les êtres ne sont que machines, images. Se croire singulier n’est rien d’autre que la normalité.

Brise délicate. Souffle vivant. L’espèce de jardin cimetière est vivant. Sans doute plus qu’elle. Ce ne serait pas vraiment difficile. Dans cette illusion de calme et de paix, elle prétend, comme toujours. C’est assez drôle de prétendre être vivant quand il n’y a plus rien à l’intérieur. Le tsunami a effacé l’âme. Déracinée. Tout est un perpétuel déracinement, chaque instant ne mène qu’un peu plus à l’effacement. Finalement il ne reste que l’enveloppe, que le corps, que la terre, l’herbe, l’eau. La seule chose qui rappelle la vie c’est l’autre. Pas l’Autre. L’Autre est mauvais, toujours. Inconsciemment ou non, peu importe.

Theophania entend du bruit, brut, qui la sort de sa torpeur. Ou non. Cela lui fait ouvre juste les yeux. Pas qu’elle soit intéressée. Pour l’être il faut Être. Il faudrait penser, avoir conscience. Chose encore trop compliquée. Elle est déconnectée. N’est là que par inadvertance. Parce qu’on l’a menée là. Elle vit comme endormie. Parce que le reste prend possession d’elle. Le reste c’est le gris, le noir. Elle sombre. Les yeux s’ouvrent, machinalement donc. La première chose qui saute aux yeux c’est cette sorte de pâleur omniprésente du ciel, la lune, embrouillée. Elle est belle. Elle n’a à se préoccuper de rien, elle. Elle est et cela lui suffit. Elle irradie pour ceux qui ont oublié qu’ils devraient être. Et ce sourire qui se forme sur ce visage de la miss de Jais. Informe. Crispé ? Par inadvertance. Cette blancheur hypnotise. Et comme la musique elle donne de la vie là où l’on croyait qu’il n’y en avait presque plus. Elle est la lumière au bout du tunnel. Elle est le support. Elle est la sécurité, si bien ancrée là-haut, sans peur de tomber. Etrange comme celle qui trône dans le ciel a moins peur du vide et de la chute que celle qui a bien les pieds sur terre. Terre. Le visage se tourne au son de quelque chose d’inédit. De la terre. Une fille, ombre ou lumière peu importe trifouille la terre avec ses mains. Theophania pourrait parler. Lui demander si elle est. Mais ce serait trop simple. Alors elle attend. Des preuves de l’existence. La fille est tournée, elle ne la reconnait pas. Elle attend une preuve de l’absence de danger. Le danger est tellement partout qu’elle s’est mise à le craindre là où de toute évidence il n’est pas. C’est ça, lorsqu’il s’est installé trop longtemps à l’intérieur.

« Et tu me parles d’eux. Ils ornent ton esprit, ils ornent ta maison, ils ornent notre vie. »

Ils sont là, toujours. Comme des esprits malfaisants, maudits. Mais ils sont Elle. Ou bien elle est Eux. La frontière est si fine entre les démons est le soi qu’elle s’est perdue en route. Nouvelle apparition. A toute vitesse. Se redresser. Sentir le souffle froid du dehors dans la nuque. Se retourner. Jeter un œil à la silhouette surréaliste qui surgit, comme de nulle part. Elle croit la connaître. Ne comprend pas pourquoi elle serait là. Elle s’avance à pas de loup. « Avez-vous un sens ? ». Drôle de question. Pertinente. Qui est capable d’y répondre. Si même les gens au-delà savaient répondre à ça. Qu’est-ce qui fait sens ? La jeune fille réfléchit, fouille dans les méandres de ce qui n’est pas encore assombri dans sa tête. Elle n’a pas, plus, l’impression de faire sens. Mais peut-être que la question n’est pas là. Elle répond sans s’en rendre compte. Sa voix lui est comme étrangère. Les inflexions semblent venir d’ailleurs. Pourtant c’est bien elle qui parle, elle le sent. Mais le cerveau se déconnecte de la fonction motrice. « Seulement si tu es. » Si elle n’est pas, alors illusion. Dans ce cas rien n’a de sens. Ou peut-être que cela prend tout son sens. Sens dessus dessous. L’autre âme se munit de cailloux les pose. Parle de sa date de naissance. « Pourquoi la naissance ? C’est seulement le début de la fin. Ou juste le début d’une fin. Sinon ce serait peut-être prétentieux. On calcule trop. Le petit chat est mort. S’Il ne vient pas alors nous serons perdus. » Qui a dit que le sens c’est les mots ?

Ce soir l’on se fait guider. On quitte l’îlot de la solitude. On se fait exil. On se fait Autre. On voudrait se faire de nouveau. Les démons devraient partir. Conseil. Pas conditionnel. Et l’on oublierait les tyrans. Mais on n’en reviendrait pas. On irait là où la neige monte. La où l’on redeviendrait vivant. Mais on n’en sortirait pas vivants.

Miss Jais se lève. La pierre tombale n’est pas confortable. Peut-être qu’un jour elle se fera tombale. Si les autres n’existent pas, si Esther n’est que le seul lien au vrai. Alors elle peut. C’est ça le paradis ? Elle pourrait voir la face cachée de la lune. Elle a toujours voulu voir comment c’était. Alors elle prend son élan. Et saute sur place. Peut-être que si elle veut fort elle ira derrière la Lune. Si elles ne sont que mirages elles pourront suivre. « Vous voulez aller avec moi là où la lune ne brille pas ? »
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Une soirée calme
Invité, le  Lun 1 Mai - 19:50

( rp privé  avec Ellana Lyan )


En cette fin de soirée, j’ai finalement décidé de me rendre a  la salle des mystères.  Pourquoi ? Tout simplement parce que j’ai envie d’être seule dans un endroit calme, et puis ici il n’y a jamais personne qui vient, du coup je doute que quiconque viennent me déranger. Ici, seule, mes pensée ont le droit de vagabonder a leurs guises. Etant de nature énergique et enthousiaste, c’est vrai que me voir aussi calme est assez rare,  mais ça m’arrive  parfois d’avoir un moment détente, seule, ou je peux réfléchir, pensé,  je ne trouve pas cela déplaisant. Je décide finalement de m’assoir,  dos collé a l’armoire se situant derrière moi ainsi que mes bras qui entoure  mes genoux  retroussé jusqu’as ma poitrine , c’est dans cette position que je décide de commencé cette soirée.



Je lève légèrement mon bras afin d’apercevoir ma montre attaché a mon poignet. On peut apercevoir dessus un majestueux phénix rouge. Le contour de la montre est noire. J’observe l’aiguille indiquant les secondes bouger. Tic Tac, se bruit résonne inlassablement dans mes pensée ainsi que dans toutes la pièce rompant ce silence de plomb. Les minutes semblent être des heures, dans cette endroit le temps s’emble s’être arrêté. Un léger courant d’air parcours la pièce, me fessant ressentir un léger frisson qui me parcours tout le corps. Je me lève finalement, trouvant la position dans laquelle je suis de moins en moins confortable. Je réajuste correctement mon uniforme, puis, je m’avance vers la source du changement de température. Qui se trouve être une fenêtre ouverte. Je décide finalement de déposé mes doigts délicatement sur le rebord.  Afin de pouvoirs observer le ciel ainsi que les étoiles. Un courant d’air plus violent que le dernier vient faire valser mes cheveux en arrière. Mon visage est a présent dégager de toutes mèches. Mes yeux brun son légèrement illuminé par la lumière de la lune et mon sourire bien présent. J’avais raison, un moment seule au calme, ne peut pas faire de mal.
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Re: Salle des Mystères
Vanille Fleury, le  Jeu 4 Mai - 6:09

Calme. Calme. Sans cesse à cette recherche. Mais le triste sort s'acharne contre moi, tendis que les uns rient, les seconds crient et je me bouche les oreilles. Fuyant. Cherchant. Un lieu, simple endroit pour moi, comme un havre de paix qui me permettrais de sauver ce peu de souffle qu'il me reste encore à offrir. Quelque soit le coût de cette survie, je veux m'y risquer, parce que je n'ai plus rien, plus que ça, pour exister. Simplement crier au monde, que mon cœur bat, mes poumons se remplissent et que la flamme ne s'est pas encore éteinte en moi bien qu'elle ait été à deux doigts d la faire à plusieurs reprises toutes plus inquiétantes. Mais je ne peux pas finir aujourd'hui, pas maintenant, même si le monde n'a sans doute plus besoin de moi depuis longtemps… Je dois continuer.

Un pas, un autre. Pour une destinée qui n'est pas la mienne. À travers le voile flou de mon regard porté sur le monde qui m’entoure, me happe, me fait prisonnière. Mais, j'ai promis, juré, de ne pas tout laisser tomber. Parce qu'il y a ces gens qui tendent des mains, m'aident à me relever, encore et encore. Comme un enfant qu'on aide à faire ses premiers pas, je suis de ceux là, gamine perdue qui essaye de comprendre le sens d'une vie qu'on ne lui a jamais expliquée, enseignement partis trop tôt, tant de précepteur pour si peu de résulta et une absence totale d'affection. Je n'ai pas eu de cours pour apprendre à aimer, à comprend les liens qui nouent les personnes entre elles, ce genre de chose que tout le monde pense impensable de ne pas maîtriser mais qui sont une grande frayeur pour moi.

J'ai peur de cette toile que forment relation et communication, de ne pas être à la hauteur, de perdre le fil si précieux que je m'efforce à tisser. J'ai cela en horreur mais le monde semble s'en contre fichtre comme si c'était impossible et que chacun se devait d'en, être capable. Je ne comprend pas cette société actuelle dans laquelle je me retrouve malheureusement piégée ou peut-être que c'est elle qui ne me comprend pas… Au final tout revient au même… L'entente n'est pas vraiment optimal entre ce qu'elle attend de moi et ce que je suis capable ou même ai envie de lui offrir. Chassant toutes ses pensées qui m'accaparent l'esprit de ma tête, je ferme doucement les yeux avant de les rouvrir lorsque tout est redevenu calme sous mon crâne.

À force de progresser dans les sombres couloirs, j'arrive devant un endroit que je connais un peu pour y avoir passer un assez désagréable moment en compagnie du papillon, loin de penser que ça présence est dérangeante, j'affirme que c'est plutôt le cauchemar que nous avons partager qu'il a laissé d'horrible traces dans ma mémoires autant positive que négative. Mais encore avant ça, j'avais également partagée la nuit de Lombrère juste contre ce mur, arrivé comme un inespéré grand frère, je peux, malgré les murs ayant tenté de nous tomber dessus, classer cette rencontre pas très sobre dans les quelques beaux moments de mon existence. Passant trois fois devant le mur comme la dernière fois je ne souhaite que découvrir quelque chose de nouveau. À mon troisième passage une porte apparaît et je la pousse sans la moindre frayeur.

Dans le décor assez étrange qu'a cette fois revêtu la salle, j'aperçois une jeune fille à la fenêtre qui semble sourire en regardant les étoiles. J'avance de quelques pas en sa direction avant de moi aussi leur offrir un regard. Voyant leur cruels sourires, je me penche vers l'oreille de la jeune élève avant de chuchoté ce sont des conn***es, des p*t*ins de manipulatrice, ne leur fait jamais confiance. Reculant d'un pas pour ne plus les avoir sous les yeux je continue. Elles brillent mais tout n'est qu'apparence, tu tournes le dos et elle te figent un poignard par derrière. Je secoue doucement la tête. Tu ne me croiras sans doute pas, mais je te préviens : tu t'attaches, elles te volent tout ce qu'il te reste… Simple mascarade pour cacher leur vraies nature…

Je m'adosse tout en prononçant mes dernière paroles contre un mur de la pièce et fixe mes chaussures. Laissant rouler une larme invisible à ces yeux sur ma joue avant de l'essuyer rapidement pour qu'elle ne puisse rien voir. Mon passé n'appartient qu'à moi…
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Re: Salle des Mystères
Invité, le  Lun 15 Mai - 20:09

Les étoiles brillent énormément ce soir, presque autant que le soleil. Beurk. Les étoiles sont magnifique a contempler, mais a force de les fixer je commences a avoir les yeux qui piquent. Comme le soleil, cette chose que je hais. Tu peux l’observer de loin, mais si tu tentes de t’en approcher ou bien que tu l’observe pendant un trop long moment, en l’espace d’une seconde elle peut te bruler  ces pupilles qui sont bien trop utiles. Le soleil est éphémère, inutiles a mes yeux.  Etant petite je me souviens que je pouvais passer des heures dans la foret  le soir, a observer le ciel, cette chose variante, clair en journée et foncé de nuit, fessant ressortir la lune. Lune, la seule chose qui peut t’éclairer la nuit, qui peut te laisser un semblant de lumière, de la lumière sombre. Voila pourquoi je préfère largement  la lune, de plus elle est celle qui contrôle nombre personnages dans c’est bouquin que j’ai dévoré pendant mon enfance. Fille de la lune, voila ce que je suis, elle n’as plus aucun secret pour moi, l’ayant découvert sous tous ses angles, elle ne m’effraie pas, pourtant elle garde un semblant de mystère.

- ce sont des conn***es, des p*t*ins de manipulatrice, ne leur fait jamais confiance.

J’étais tellement plongé dans mes pensées, que je n’avait même pas remarqué que quelqu’un d’autres venait d’entrer. Mon silence parfait vient d’être briser. Mes pensées ont été dérangées, elles ne peuvent donc plus vagabonder dans cette salle a leurs guises. Des cheveux blond, se rapprochant d’un blanc parfait, d’un blanc neige. Ainsi que des yeux vert saphir, une expression peux se lire  dans ses pupilles. Serai ce de la tristesse ou bien de la haine ? Un teint pale, froid. Une chose est sûr, le bonheur n’as pas l’air de faire partie de sa vie.  Elle recule d’un pas

- Elles brillent mais tout n'est qu'apparence, tu tournes le dos et elle te figent un poignard par derrière
Tu ne me croiras sans doute pas, mais je te préviens : tu t'attaches, elles te volent tout ce qu'il te reste… Simple mascarade pour cacher leur vraies nature…

Pourquoi ? pourquoi avoir une pensées aussi pessimistes de la vie ? Certes, il est vrai que ce ne sont pas des exemples, des choses au quels on doit s’accrocher, mais ça reste quand même quelque chose  de magnifique a observer, pendant un court instant en tout cas

Leurs sourires ? Est-ce qu’elle parle du sourire des étoiles ? Mais les étoiles ne peuvent pas sourire, sauf si c’est une métaphore, dans ce cas , je n’y avait jamais pensé, pourtant a force de les observer j’aurais du le voir, ce fameux sourire…..

Elle s’adosse contre le mur est se mets a fixer ses chaussures. On dirait qu’elle aussi, veut rester ici, mais ça ne me dérange pas. Peut être est t’elle a la recherche de calme comme moi, dans ce cas, cette endroit est parfait

- Leurs sourires, tu parles du sourire des étoiles n’est ce pas ? Si c’est bien ça, je suis d’accord avec toi, mais ça reste quand même quelque chose de beau observer, c’est vrai on ne peut pas les atteindre, mais dans le ciel la lune sera toujours là pour t’offrir un semblant de lumière, de lumière obscure.

En ayant prononcé ces dernier mots, je me rends compte que je l’ai jamais vu, enfin du moins je ne pense pas...
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Re: Salle des Mystères
Vanille Fleury, le  Mer 17 Mai - 6:21

Elle. Moi. Nous. La lune mais aussi les jolies dorées. Celles contre qui je m'emporte sans vraiment comprendre pourquoi. Au final, y a t-il une raison ? Ou simplement des tords infondés qui ne reposent que sur cette haine grandissante que je m'efforce de refouler sans grand succès. Adossée contre un mur je me décide à sortir ma baguette. Sans raison encore une fois, sans doute juste l'envie de la sentir entre mes doigts. L'objet qui passe et repasse, entre les mains blanches tâchées invisiblement de rouge. Je perds le compte des secondes, minutes qui s'envolent en me laissant seule avec l'autre fille. Je ne la regarde pas, n'en ai pas besoin. Il y a sa présence, dérangeante peut-être, je ne sais pas vraiment, ne cherche plus à savoir. Pas la moindre idée de ce que je fais ici en réalité. J'étais venue chercher un endroit calme et me voilà accompagnée d'une gamine aux yeux brillants sous le regard de la lune. J'ai presque envie de rire tellement tout cela me parait impossible. Comment peu on être si stupide ?

D'une phrase, elle vient confirmer ce que je pensais d'elle, soit il lui manque une sérieuse partie du cerveau, soit elle est vraiment totalement innocente. Mes yeux la jaugent d'un regard sans que je ne parvienne à me décider entre les deux proposition, un mix peut-être... Juste une stupide sorcière qui ne comprend rien à rien de ce monde qui l'entoure, est-ce qu'elle a vu ce qu'il se passe réellement dehors ? À quel point sa mère lune peut se gorger de sang dès que l'occasion se présente ? Non. Elle n'est sas doute au courant de rien de tout cela, sinon je ne vois vraiment pas pourquoi elle se laisserait manipuler de la sorte. Et moi, je suis la plus faible des deux. Plongées dans une sorte de relation amour haine avec l'astre argenté qui d'un rire cristallin m'oblige à la rejoindre le soir dans le parc ou la forêt, prise de cette obligation qui ne me laisse plus le choix. J'ai vouée ma vie à cette mère, obéissant au moindre de ces caprices, venant la saluer soir après soir, veillant toute les nuit à ses côtés comme un ange noir destiné à exécuter tous ses caprices. Je me suis perdue dans ce jeu, cette vie qui n'était pas la mienne, jusqu'à me perdre moi même.

Et je me suis surprise à espérer qu'elle meurt, elle source d’inspiration de tant de gens qui ne voient pas sa face cachée, j'ai voulu qu'elle s'éteigne, qu'elle me laisse tranquille. Mais chaque soir mes pieds ont courus, toute les nuits mes jambes ont traversée le parc jusqu'à la rejoindre. Aimantée, attirée, je n'avais qu'un souhait, qu'elle me fasse une place près d'elle, oui, je voulais régner à ses côtés et à mon tour devenir une jolie dorée. mais je n'ai pas eu le choix, pas eu le droit. Simple novice j'ai voulu accélérer les chose en me perdant moi même. Lorsque j'ai l'ai entendue crier j'ai pénétré dans l'eau gelée pour que celle-ci m'offre la mort mais on ne m'a pas laissé le choix. D'un coup de baguette mes pieds ont retrouvé la terre. Alors que je flirtais avec la mort, l'amour m'est tombé dessus. Il m'a fait mal d'abord, puis comme un baume apaisant, un bien fou. Niaise, je ne prétend plus ne pas l'être. C'est stupide mais ça me maintient en vie. Idiot mais tout les jours je survis.

Mais de quel monde viens-tu donc pour prononcer de pareilles idioties ? Oh et puis ce n'est rien... Garde donc fois en ta mère avant qu'elle ne t'égorge de ses propres mains? Reste avec ton innocence, trimballe là comme un poids mort, tu finiras par tout laisser tomber et peut-être que quand tes yeux s’ouvriront, tu comprendras à quel point le piège était stupide... je suis pas là pour t'aider ma jolie. D'ailleurs j'en serait bien incapable. Non, je ne peux rien faire d'autre pour toi que de te mettre en garde puis de m'enfuir, parce que je n'ai pas le choix, pas l'envie. Discuter n'est pas mon fort et je ne suis pas assez ouverte que pour quitter mes positions. Alors tu devras t'y faire, petite fille, ou peut-être me fuir. Ce qui ne serait pas étonnant vu l'attitude idiote que tu adoptes déjà pour le moment. Certes il n'est pas bon de juger sur l'apparence, mais après tout... Qu'importe ce que l'on peut penser de moi.

Mais au fond peut-être que je me trompe, qu je suis en train de tout inventer. Je ne sais pas grand chose de toi et tu en sais sans doute encore moins sur moi. parce que j'ai des yeux qui analysent et classent sans la moindre hésitation où état d'âme. Manipulatrice, surement. Mais peut-être que c'est mieux si je me l'avoue à moi même... Qui es-tu ? Des mots basique qui attendent une réponse. Mais je me fiche des choses qu'elle pourrait me dire. Ce que je cherche c'est son aisance, sa confiance, la manière de parler, la façon de tourner ses phrases, le vocabulaire qu'elle peut utiliser ou même sa façon à s'exprimer. Tant de facteurs qui pourraient être considéré comme inutiles mais deviennent derrière cette question banale l'une des plus grande forme d'analyse que l'on puisse trouver. C'est étrange comme sentiment, celui de se sentir puissante et même presque invincible face à la gamine qui ne sait rien. je ne dois sans doute par être chez les vert et argents pour rien...
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Re: Salle des Mystères
Invité, le  Mar 23 Mai - 20:25

Ce mauvais souvenir refait surface, lui qui était enfui bien loin dans ma mémoire réapparaît laissant place à nouveau à l’intrigue… Ne me laissera-t-il donc jamais ? En même temps je ne fais rien pour l’oublier, bien au contraire je fais tout pour avoir les réponses à mes questions. D’un côté il m’a sauvé la vie mais de l’autre il me bouffe de l’intérieur. Pourquoi cette chose m'est arrivée à moi ? Je ne sais pas, je ne sais rien, tout a été oublié. Faux. Pas tout. Dans mon esprit je revois encore et encore, toujours ces même yeux bleu saphir qui me transpercent du regard.

De la froideur ? Il y avait-il dans la froideur dans son regard ? Ou bien de la colère ? Même si cela n’avait duré que quelques secondes, ce moment m’a marqué. J’ai beau avoir parcouru des tonnes de livres pour, ne serais ce, trouver un seul indice, cela n’a servi à rien. Il semble que cela doit rester secret, il n’y a tellement pas d’information à son sujet qu’on croirait qu’il a disparu. Mais un jour, je finirai bien par trouver une piste. Il me semble que la température de la pièce vient de soudainement chuter ce qui me procure un léger frisson.

- Mais de quel monde viens-tu donc pour prononcer de pareilles idioties ? Oh et puis ce n'est rien... Garde donc fois en ta mère avant qu'elle ne t'égorge de ses propres mains? Reste avec ton innocence, trimballe là comme un poids mort, tu finiras par tout laisser tomber et peut-être que quand tes yeux s’ouvriront, tu comprendras à quel point le piège était stupide...

C’est bien ce que je pensais. Cette fille n’inspire pas la joie. J’ai l’impression qu’elle ne voit que le côté pessimiste des choses. C’est bien triste, a force de ne pas voir le bon côté des choses et n'a ne vu que le mal, elle finira tel un cadavre ambulant. Ne plus penser, ne plus avoir d’émotion, juste marcher sans but précis. Un corps sans âme, ni vie. Mon innocence un poids mort ? Je préfère largement garder mon innocence plutôt que d’avoir des idées aussi sombres que les siennes…

-  Qui es-tu ?

Qui suis-je ? Bonne question. Moi-même je ne suis pas sur de qui je suis. Enfance calme, stricte, discrète voire même solitaire. Je savais ce que j’étais enfant, mais j’ai changé, présent je ne suis plus la même qu’avant. J’ai préféré abandonner l’image de la petite fille parfaite, cette ancienne image de moi était beaucoup trop laçant. Je réfléchis sur ses mots qui sont à la fois philosophiques et simplistes. Philosophique parce que en répondant qui je suis, je révèle une partie de mon identité, mais simpliste, n’est ce pas une des questions de base à poser lorsqu’on rencontre quelqu’un pour la première fois ? Et puis cette fille, qui est-elle ? Fille de l’obscurité et de Sombre. Non en fait, ca aussi c’est trop philosophique. Elle est juste qui elle est ou qui elle prêtant être. Et c’est de même pour moi. J’en ai marre de faire cogiter mon cerveau pour une question aussi banale dont la réponse est maintenant trouvé.

- Je suis moi, en autre, Lina.

Question simple réponse simple. Une phrase qui répond a sa question sans trop en dire. Je préfère rester sur mes gardes. N’oublions pas qu’âpres tout je m’adresse a une fille avec des sombres idées. On ne sait jamais ce qui peut se passer dans ses pensées…

- Pourquoi cette question ? Et toi qui es tu ? Et puis parfois il vaut mieux garder son innocence plutôt que de penser juste au malheur de la vie, si c’est au final pour devenir sans émotions telles une fleur fanées.


J’ai prononcé cette phrase avec un calme absolu. C’est vrai, après tout, pourquoi  perturbé se silence qui était pourtant si apaisant.
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Re: Salle des Mystères
Vanille Fleury, le  Sam 27 Mai - 11:48

Elle semble réfléchir à ma question. La prend elle à cœur ? Y accorde t-elle une importance plus grande que nécessaire ? Question ouvert : réponse multiple. Elle pourrait presque me répondre ce qu'elle veut ça rentrerais dans l'immense choix de réponse auquel est la droit car la moindre vérité comme le plus sournois des mensonges fait partie de son tout. De son être. Je la regard, des yeux glacé qui lisent en elle comme dans un livre ouvert. Elle est petite encore un peu gamine, je ne sais pas trop ce que je dois penser d'elle, ce que je dois en faire, en vérité. Elle est sans doute inintéressante mais je n'ai pas vraiment envie de la découvrir. Il a certaine personne comme cela, qui attire le regard, pousse à trouver à chercher pour dénicher leur secret. Elle je ne suis pas intéressée, peut-être parce que je la vois banale et simple, une petite jaune sans histoire qui vit de clair de lune et de solitude. peut-être que c'est une louve elle aussi, comme la diablesse des verts qui a décider de me faire périr sous ses crocs. J’espère pour elle que ce n'est pas le cas parce que sinon je vais prendre un malin plaisir à me venger, qu'elles soient ou non de la même meute...

Mais bientôt ses lèvres bougent et et la réponse à ma question sort sans trop de difficulté. Elle me donne son prénom et je m'empresse de le lui coller au visage. Oui, Lina, toi, l'enfant des étoiles, la jeune fille solitaire de la salle des mystères. Elle choisit la facilité, enfant simple, néanmoins à quand même réfléchis, enfant prudente. Je ne sais pas si elle pense plus à répondre à ma question ou a essayer de comprendre ce que moi je cherche dans tout ça. Simple soupire à la lune. Aide moi s'il te plaît... Maman... Puis elle continue en faisant chanter sa voix sans que je ne sache si c'est pour attirer mon attention ou pour réellement recevoir une réponse. Mais yeux de prédatrice reflétant pour se soir la lueur grise de la lune se posent dans les siens. C'est donc à mon tour de répondre à ces questions. Évidement c'était prévisible, un peu trop même mais bon... Au fond ça ne me dérange pas trop, nous sommes seule et elle ne semble pas vraiment du genre surexcitée à crier tout ce qu'elle entends partout. Du moins c'est ce que veux me montrer son ton calme et serein. je ne sais plus trop quoi penser.

Coincée par ma propre interrogation je me dois tout de même lui répondre, certes cela est loin d'être évident mais je peux faire un effort, pour une fois, juste une fois... Face à elle je l'observe encore un peu, l'est plutôt jolie en vérité même si c'est toujours compliqué à avouer, j'aimerais beaucoup avec des cheveux aussi sombrent, peut être qu'un jour tout changera. Que je me transformerait en une autre personne pour devenir papillon et retrouver des ailes, sans doute alors que je ne serait qu'un insecte nocturne mais tant que les ailes battent ce n'est déjà pas trop mal. Les gens de ce monde m'appellent Ellana, quand à savoir qui tu es c'est une des première question qui me vient à l'esprit lorsque je vois quelqu'un qui m'était jusqu'à là encore inconnu. N'en est-il pas de même pour toi ? Petite pose pour ménager ma voix, celle ci toujours cassée par les épreuves vécues me laisse un reste de fragilité que je ne peux masqué comme mes cernes ou mes cicatrices bien que j'aimerais beaucoup pouvoir définitivement effacer toute les traces.

La parole me fatigue vite et je n'ai pas envie d'en abuser, alors autant bien choisir ses mots afin de ne pas risquer de me faire plus de mal que cela. Je n'ai jamais demandé à ce que l'on me retire mon innocence, pourtant il est des chose inévitable. Peut-être qu'au fond je te jalouse d'avoir garder ce cadeau qui disparait bien trop vite à mon goût... Je ne sais pas vraiment, quoi qu'il en soit je peux t'assurer que c'est loin d'être agréable, enfin du moins ça dépend de chacun de nous ainsi que de la façon dont on le vit. Au cœur de la tourmente ou à travers quelqu'un, le mal reste le même si ce n'est que si ça te frappe directement tu perds beaucoup plus... Les dernières phrase comme murmurée à moi même sont de plus en plus basses, je ne sais pas pourquoi je raconte tout ça à cette parfaite inconnue mais il va vraiment falloir que je cesse de parler de moi. Comme l'autre horrible Poufsouffle me l'a si bien fait remarquer je ne suis pas le centre de l'univers, peut-être simplement une enfant arrogante brisée en mille morceau mais après tout je n'ai sans doute eu que ce que je méritais... peut être...
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Re: Salle des Mystères
Invité, le  Dim 28 Mai - 16:36

Cette soirée est plutôt calme, comme je le souhaitais, il suffit de regarder la couleur du ciel qui est d’ailleurs a présent d’un bleu ténèbre, pour remarquer que cette journée est a présent bien achevée. Mais qui dit fin de journée, dit début de nuit. Pourtant le sommeil ne me gagne pas. Peut être à cause de cette étrange rencontre que je viens de faire ? Ma curiosité aurais t’elle encore prit le dessus ? Je ne pense pas mais, ce vilain défaut me rattrapera un jour, j’en suis certaine. En parlant de la jeune fille qui se tient devant moi, elle ne m’a toujours pas répondu… Est t’elle entrain de penser a ma réponse ? Vu la façon dont elle me regarde, ou plutôt m’analyse avec ses yeux glacé, maintenant je sais que en fonction de la réponse que je viens de lui donné, elle me juge. Peut être essaye t’elle de deviner qui je suis réellement ? Si c’est le cas, elle n’arrivera pas a me définir complètement car même moi en 15 ans de recherche je n’y suis pas parvenue. Finalement j’ai bien fait d’être prudente. Prudence est mère de sûreté comme on dit. Attendez… qui dit ça ? Je ne savais même pas que je connaissais l’existence de cette phrase. J’ai certainement du l’entendre ou la lire quelque part, en tout cas cette phrase correspond plus ou moins bien a la situation.

-Les gens de ce monde m'appellent Ellana, quand à savoir qui tu es c'est une des première question qui me vient à l'esprit lorsque je vois quelqu'un qui m'était jusqu'à là encore inconnu. N'en est-il pas de même pour toi ?

Le son de sa voix cassé me fait penser a une poupée de porcelaine brisée. Mais que lui est t’il donc arrivé pour avoir un telle résultat ? Je ne sais pas et il vaut mieux peut être ne pas le savoir car après tout ça ne me regarde pas. Certaine fois il vaut mieux ne pas ouvrir le livre des secrets qui se cache en chacun de nous, de peur d’y voir sortir des corbeaux, qui ne sont peut être qu’as la fin, juste un manque d’attention. Ellana, vois ci donc son nom. C’est plutôt joli il faut l’avouer, je n’avais jamais entendue un telle nom avant. Une des premières questions qu’elle se pose ? C’est une réponse banale que Ellana vient de me donner. Un peu comme ma précédente réponse. Peut être que je me pose trop de question…. Ou peut être pas assez.

-  Je n'ai jamais demandé à ce que l'on me retire mon innocence, pourtant il est des chose inévitable. Peut-être qu'au fond je te jalouse d'avoir garder ce cadeau qui disparaît bien trop vite à mon goût... Je ne sais pas vraiment, quoi qu'il en soit je peux t'assurer que c'est loin d'être agréable, enfin du moins ça dépend de chacun de nous ainsi que de la façon dont on le vit. Au cœur de la tourmente ou à travers quelqu'un, le mal reste le même si ce n'est que si ça te frappe directement tu perds beaucoup plus...

L’innocence peux t’elle se perdre si facilement ? C’est un cadeau que tout le monde reçois, qui nous accompagne depuis nos première paroles mais elle est d’une durée indéterminée. Certaine personne pense qu’elle reste plus longtemps chez certaine personne que d’autres. Ça a l’air d’être le point de vue d’Ellana mais j’ai une autre vision des choses.


- L’innocence, peux se perdre facilement c’est vrai. Mais , elle ne disparaît pas. Elle ne disparaît jamais, elle  reste juste  cachée au fond de nous… Peut être t’as t’elle juste déserté pour une durée indéterminée. L’innocence est une partie de nous, mais en cherchant correctement, on peut trouver bien plus précieux, des choses qu’on ne remarque pas mais qui pourtant, sont bien là. Cacher dans l’obscurité a nous observer. Par hasard, es tu venue dans cette  pièce  a la recherche de calme ?

Comme je l’ai pensé il y a quelques secondes, devant moi ce tiens une poupée et il serai bien temps de la réparé.
Vanille Fleury
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Serpentard
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Année à Poudlard : Cinquième année

Matière optionnelle : Médicomagie

Spécialité(s) : Permis de Transplanage


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Re: Salle des Mystères
Vanille Fleury, le  Jeu 1 Juin - 6:26

Je suis un objet, un rire cassé, une mélodie, la noirceur qui se cache en nous, la douleur des êtres perdus. Je suis la traîtresse d'une vie de mensonge, la terreur des petits quand le noir vient. Je suis un son, une image, un peu de vie aussi, la photo brisée d'une famille parfaite, les premières larmes des regards innocents, le cœur en miette des romance brisée. Je suis le fil d'une danse macabre, l'horreur de la dernière seconde envolée. Je suis le rouge d'un dessin sans couleur, la déchirure de la trahison, je suis une poupée de chiffon, un pantin qui tend de couper ses fils, la caresse d'un nuage devant la lune, le reflet des astres dans l'eau. Je suis un fantôme perdu à l'harmonie et l'unique larme de la nuit sans jolies dorées.

J'oublie, je m'oublie, je ne veux plus voir, plus savoir. J'ai peur. On m'a brisée trop vite, coupé les ailes ensuite. J'entends encore les pas, le grincement de l'escalier qui mène jusqu'à ma chambre,le son de sa voix qui s'accentue de plus en plus. Et cette frayeur qui grandit, cette horreur qui persiste, je ne peux plus me battre, ne veux plus non plus. L'existence bien trop injuste à mon égard tendis que je perds mes mots. Une larme tombe, j'ai fini de parler, une seconde, je n'ai pas envie de montrer. Pourtant je ne retient pas, ne reteints plus, j'ai bien assez perdu, les étoiles brilleront toujours plus fort et je m'éteindrais sans le moindre regret. parce que ma place n'est pas ici, que quoi que je fasse je finirais par trébucher. Alors qu'importe les beaux discours qui ne parle que de joie. je les laisse aux jaunes, moi je n'ai plus envie de lutter, je ne pourrais pas le faire éternellement. Et se serait tellement plus facile, oui, de m'enfuir lâchement, de sauter de cette fenêtre qui s'ouvre sur le ciel, d'aller directement rejoindre les jolies dorées, mais je ne peux pas, ne me le permets pas, plus vraiment le choix, quand bien même un jour je l'aurais eu...

Je la regarde dans un soupire, elle parle, je laisse glisser ses mots sur moi comme la pluie par temps d'orage. Je ne veux pas lui dire qu'elle a tord, que bientôt elle n'aura plus cet avis, parce que je le sais, que c'était pareil pour moi. Mais on se bat, sans cesse on continue, même quand on ne veux plus, qu'on en pense plus avoir la force. On garde la tête haute par défis, peut-être par choix aussi. parce qu'on fond, tout au fond, subsiste une lueur, un brin de vie, un peu d'espoir. Faible bougie allumée dans le noir qui nous maintient en vie. mais pour combien de temps encore ? Je ne compte les les échecs, les renouveaux, habituée à avoir ce goût de poussière et de sang dans la bouche. Connaître la torture de chaque nouvelles déceptions et la perte de mon souffle petit à petit. Je voudrais être autre, avoir des yeux comme elle, un regard vibrant de vie, d'envie. mais elle semble être à des années lumière de moi. Et j'ai peur que sa planète ne puisse accueillir.

Pourtant j’espère, je la regarde, voulant apprendre, mes les seuls mots qui sortent de mes lèvres de serpent ne seront jamais à l'image des siens. Je me suis enfoncée trop profondément, il me faut sans doute payer le prix à présent, mais je n'ai pas peur, je sais que mon heure finira par arriver, qu'elle soit ou non à mes côtés. et je n'ai pas envie de parler, plus envie de m'exprimer. je n'en suis de toute manière pas capable, pas comme elle le fait, elle. cette petite étoiles, comme l'autre jaune enfantine croisée au détour d'un couloir sous un clair de lune brillant. Peut être qu'elle lui ressemble, qu'ensemble elle pourraient construire une nouvelle galaxie. Un endroit resté secret pour ne pas se faire contaminer par les trous noirs de l'espace.

Mais un jour ou l'autre, tout finira par cesser, parce qu'on ne peut guère rester ainsi indéfiniment, que l'on fini par en avoir marre de cette identité de jaune qui se fait marcher sur les pieds, alors un jour tout explose, on perds le contrôle et les alarmes sonnent. parce que c'est tout simplement comme ça. Puis on regrette, cette époque ce temps bénis ou le monde était bien plus gentil, plus doux des yeux inconscients des dangers qui peuvent survenir de n'importe où. Et moi je voudrais tant retournée à cette époque bénie qui a duré si peu de temps, avant que l'on ne transforme mon regard. Que toute ma vision n'en soit changée. Oui, ce sont ses yeux que je veux... Avançant vers cette autre d'un soir, j'approche une main de son visage avant de me raviser. Non, il faut que je me calme, je ne peux pas lui arracher les yeux comme ça, c'est de la folie; Tu te rends compte quelles idées peuvent te traverser l'esprit ? Allez reprend toi Ellana, tu vaux mieux que ça...

Mes dents se serrent tendis que je mène une lutte intérieur, tiraillée entre le désir de lui voler ses yeux et celui de la laisser tranquilles. Loin d'être perdus, mes yeux deviennent fous et je montre les dents tendis que l'ultime barrage cède. Donne... Donne moi tes yeux !! Je veux ton regard ! Donne le moi, tu n'as pas le droit d'en avoir profiter tant de temps alors que moi... Moi... Des larmes de fureur s'échappent de mes yeux tendis que ma respiration rendue irrégulière par l'effort de mon combat intérieur résonne à mes oreilles comme une mélodie cruelle. Je lève ma baguette vers elle est crie un #diffindo !! qui résonne dans la pièce... Qui avait dit que j'étais stable encore ? pardonne moi petite sœur... Je n'ai pas été à la hauteur... Je suis désolée, tellement désolée... Tu pourrais comprendre peut-être, savoir j'espère. Je ne sais pas, n'imagine pas. Il n'y a plus que moi et cette folie qui me tend les bras...


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