| Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Le Parc | |
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| Re: Sur la grande pelouse Lizzie Cojocaru, le Sam 9 Mar - 12:18 | |
| La Gryffondor salue ma performance, et je lui adresse un tour de chapeau imaginaire en me penchant quelque peu en avant. J'aurais sans doute pu en faire apparaître un pour magnifier le geste, mais je crois au pouvoir de l'illusion. Parfois, il faut laisser une place à l'imagination... Bientôt, le balai la taquine. Par chance, elle semble apprécier la farce. Je ne me suis pas trompée sur elle, pour l'instant tout au moins. Un sourire amusé aux lèvres, je lui réponds : — Sans doute, mais ça paye moins que l'enseignement !
Sans plus d'échauffement, elle vogue vers les astres, ou du moins les airs car nous n'avons pour l'heure su créer d'artefact adapté. Enfin, mes bulles de voyage et navigation savent résister à quelques variations de pression, mais sans doute pas suffisamment pour aller jusqu'à la Lune... A ses rêves, je réplique sans hésitation : — Je suis éprise de liberté, alors je ne crois pas qu'il soit possible de voler sans rêver. Enfin tu peux fermer les yeux si ça t'aide, mais je trouve que tu perdrais au change dans ce rêve éveillé.
Dans une accélération, je laisse mon corps basculer sur le côté et improvise un cochon pendu, toujours accrochée à mon ami volant. — Après, j'essaie toujours d'imaginer de nouvelles créations pour étendre les possibilités... Qu'est-ce qui rendrait le vol plus magique encore à tes yeux ? Peut-être ignores-tu les artefacts que j'ai créé, d'ailleurs. Je peux t'en parler, si cela t'intéresse. Mais je crains de n'avoir su imaginer d'ailes assez fortes pour nous soutenir à la façon dont les oiseaux virevoltent dans les airs.
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| Re: Sur la grande pelouse Charlotte Day, le Dim 10 Mar - 15:32 | |
| LA mutuel accordé pour toute la suite du rp
Une révérence m’est offerte. Pas sûre de la mériter. Je prends quand même. Surtout mon enfant intérieur. Qui aime ce genre de jeu. Dénué de sérieux. Davantage rempli de fun. Loin du royaume des adultes. Dont la brune fait partie. Même si elle semble avoir gardé un orteil en enfance. « Mais c’est plus amusant ! » Quoique. Le vol l’est. C’est sa passion. Donc elle doit s’amuser en cours. Sa bonne humeur va en ce sens. Miss Bennet est une passionnée. Avant une prof. Un point commun avec moi. Un début d’explication plausible. Du pourquoi je commence à l’apprécier.
Je plane dans les airs. Je prends mes marques sur cet enfin. Doucement. Rapidement. Pour fusionner avec. Faire plus qu’un. Devenir femme-oiseau. Prête à apprendre de son enseignante. Qui évoque la liberté. Mon sourire peut guère être plus large. Ce mot est magique. Le leitmotiv de ma vie. Ecartant mes lèvres au maximum. « C’est vous l’experte sur ce sujet. Je sais que l’inverse est possible. Je sais rêver sans voler. » Ni dormir. Il me suffit de peindre. Chacun sa technique. « Si j’les ferme, je tombe. J’ai besoin de voir où je vais en balai. » A cause de ma capacité à songer. Noisettes closes, je pars vite dans mon petit monde. Où je suis en sécurité.
Elle essaye de me semer. Ou juste de se donner en spectacle. En se mettant dans une drôle de position. La tête en bas. Elle me fait rire. Je crois qu’elle avait raison. Elle et moi se ressemblons. « Voler sans accessoire ! Juste virevolter avec son corps et son esprit ! Un peu comme ça… » Je lâche le manche et écarte mes bras. Mauvaise idée. Mon équilibre disparaît. Entraînant une chute forcée. Je me ressaisis. Telle une funambule. Mon côté artiste. Je remonte à sa hauteur. « Dans mes rêves, je tombe pas… » La réalité est toute autre. Je perds pas espoir. De les faire corréler un jour.
J’effectue un tonneau. Lui montrant mes talents. De clown. Dont elle a pas le monopole. J’observe tantôt les nuages tantôt le sol. Je reconnais la densité de la Forêt Interdite. « Mon coin de paradis terrestre… » Je lui avoue volontiers. Sans penser dénoncer mes écarts au règlement. Connus de chacun. De toute façon. Ma face d’insolente. Plutôt d’amoureuse de la liberté. « Vous en avez un, vous ? » Probablement. Sinon c’est triste. J’imagine pas cette Miss s’enfermer dans les murs de l’école. Elle s’évade ailleurs. J’en mettrai ma main à couper. |
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| Re: Sur la grande pelouse Lizzie Cojocaru, le Dim 10 Mar - 17:40 | |
| L’enfant rêve encore. Je la comprends : j’ai moi aussi la passion des couleurs, des sons et des mouvements. J’aime sentir le monde vibrer avec moi… C’est d’ailleurs pour ça que j’ai créé la potion du pied-vibrant. Terriblement sous-estimée d’ailleurs : c’est beaucoup trop cool de sentir ce qu’il s’apprête à arriver rien que dans le fourmillement des pieds ! Les gens n’ont pas assez de rêve dans leur corps pour comprendre l’intérêt de cette démarche, mais pour moi vivre plus pleinement est une obsession. J’accélère, tournoie, oublie. Ne reste bientôt que le vent, le vent et ses promesses que je pourrais suivre n’importe où.
— Eh, arrête de me vouvoyer Charlotte !
Je lui tire la langue. Charlotte reprend. Elle ne sait rêver les yeux ouverts, et est consciente des déséquilibres que peuvent entrainer les yeux fermés. Je me souviens d’être passée par là. Quoique rêveuse depuis longtemps, il m’est arrivé de perdre pied. Les démons m’ont rongée par le passé. Je me souviens de cette peur au ventre face au monde, après que le monstre nommé Mkrosvk ait fait son apparition sur mon chemin. Je ne pouvais alors plus rêver sans alcool, potions et autres drogues. Je secoue la tête. Je suis contente d’avoir laissé cette part de moi en arrière.
— Ah, voler sans rien serait idéal ! Mais on a pas encore trouvé le sort le permettant. Peut-être que ce sera toi qui le découvriras.
La chute approche, mais je lui laisse une marge de manoeuvre avant d’intervenir. Il faut qu’elle sache qu’elle n’a besoin de rien ni de personne pour rêver. Elle a ça en elle, la jeunette. Son tonneau est assez stylé, et j’en fais un à sa suite pour lui marquer mon soutien, mon respect, et une petite envie d’entrer dans le comique du perroquet aussi. Oui. A présent, quoiqu’elle fasse, je ferais pareil. Combien de temps cela durera-t-il ? Une minute, dix, un journée, trente ? Je n’en sais trop rien. Cependant je sens venir un comique de répétition à ses côtés, car on va les enchainer toutes les deux.
La forêt la fait rêver. Je frissonne. J’étais pareille à son âge, mais depuis, de mauvais souvenirs y sont rattachés. Il y a quelques lunaisons seulement, une élève m’a mordue. Disons que ça limite grandement mes envies forestières… Il n’est pas question de tourner le dos à l’aventure, et je la suis. — Plus d’un, oui ! Mais le plus beau reste aérien. Il y a quelques années, j’ai été privée de ma vue. Je ralentis. C’est sorti tout seul. — Le balai, c’est ce qui m’a aidée à rester en contact avec mes sens, à rêver même quand je ne voyais rien provoquant les sentiments d’émerveillement que j’avais connu jusque là. |
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| Re: Sur la grande pelouse Charlotte Day, le Dim 10 Mar - 18:58 | |
| Une remontrance. Je reconnais bien l’adulte. Malgré le jeu installé. Elle reste une aînée. Pourtant celle-ci se veut bienveillante. Elle entrouvre les portes. De son intimité. En brisant la distance. Que place le vouvoiement. Point de relation prof-élève dans les airs. Juste un échange entre deux artistes. La langue tirée le prouve aussi. Je lui rends. Répartie enfantine. Si elle veut jouer sur ce terrain, elle perdra. Ou nous gagnerons en binôme. Je préfère penser ça. « J’en doute fortement… » Mes connaissances en sorts sont limitées. Mon truc c’est les potions. Mon ambition est ailleurs. Bien qu’elle concerne également la découverte. J’essaye de confectionner une solution. Spéciale. Capable de réveiller la magie endormie. Chez un.e cracmol. Chez Audrey.
Y songer me projette le visage. De ma sœur adorée. M’entrainant sur la voie de la déconcentration. Logiquement je sais lâcher le manche du balai. Mais je me rattrape d’une pirouette. Miss Bennet m’imite. Sans doute jalouse. Je lui remontre. Elle réessaye. Elle progresse. Oui je nargue mon enseignante. Je m’amuse avec. Et j’y prends du plaisir. Ça semble réciproque. Des rires sortent de sa bouche. Puis de la mienne. On continue. Jusqu’à surplomber le trône de Mère Nature. Je libère une de mes mains. Je caresse la cime des arbres. Quand la première confidence tombe. J’observe la borgne. « On ne voit bien qu’avec le cœur. » Oubliez la référence au Petit Prince. Je l’ai pas lu. C’est ma véritable vision des choses.
La seconde s’enchaine. Cette fois-ci je me stoppe. En vol stationnaire. Je sors un outil de ma poche. Boisé à poils. Non pas un balai ignorant.e.s. Un pinceau. « Moi, c’est la peinture. Sans elle je serai rien. Elle me permet de m’exprimer… Librement… Mes toiles sont mes rêves… » Je m’approche de la brune. A quelques centimètres. « Je t’en montrerai certains lorsque qu’on rentrera au château. En attendant… » Je m’éloigne de trois longueurs. « On va aller s’émerveiller ! Ensemble… » Je range mon ustensile. Je lui fais signe de se bouger. « Montre-moi un de tes coins de paradis ! » La curiosité m’anime. J’ai envie de savoir qui elle planque. Derrière son cache-œil. De la faire se dévoiler. A une sauvageonne. Qui se cherche des repères. Comme elle à son époque. Si j’ai bien compris. |
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| Re: Sur la grande pelouse Lizzie Cojocaru, le Dim 10 Mar - 21:29 | |
| Je hoche la tête. Elle a raison. C’est une belle expression, cette histoire de voir avec le coeur. Je pourrais me la tatouer sur la cuisse en son honneur. Juchées sur nos balais, nous nous jouons de la gravité. Nos pensées sont légères et nos cœurs honnêtes. De temps à autre, une confidence fraie son chemin. Pourtant dans la trivialité de nos figures, on pourrait aussi dire que nous provoquons les divinités du ciel. D’ailleurs, ces derniers nous offrent peu de compagnie. De façon générale, ils sont bien vides aujourd’hui : par delà les nuages, nous ne voyons ni oiseau ni cheval ailé, et encore moins de roi des singes.
Il est facile de parler à Charlotte. J’ai le sentiment qu’elle ne peut que me comprendre. Qu’elle n’est pas une fille qui juge. Derrière ses farces et impertinences, une profonde bienveillance se fait sentir. La lumière qu’elle émet quand elle rit n’est pas sans me rappeler les lucioles. Nous voguons donc par-delà le parc de Poudlard, et surplombons bientôt la forêt interdite. Est-ce son nom qui provoque chez chacun une telle fascination? Aurais-je tant erré dans ces bois si personne ne me l’avait interdit ? Vous savez ce que c’est, l’instinct de contradiction. Le besoin de subversion.
Sa révolte se fait par la peinture, et elle m’inspire déjà. Jouant d’un pinceau, elle m’invite à une navigation artistique. J’y réponds avec enthousiasme. — Les commerces de Pré-au-Lard font souvent des concours artistiques. J’y ai jamais vu tes oeuvres… T’as une sorte d’antre secret au chateau, ou d’autres personnes y ont aussi accès ?
D’un sourire ambigu, j’accélère à sa suite et range également mon pinceau imaginaire. Si elle veut visiter mes coins de paradis, il est difficile de ne pas s’arrêter sur le terrain de Quidditch… Nous poursuivons notre envolée, et je pointe le terrain dès que je l’aperçois. — C’est pas très original, mais si on parle d’émerveillement c’est un arrêt inévitable. J’ai l’oeil qui rêve et les rêves plein les dents. Avec quelques moucherons, sans doute. Cela ne change rien à ma satisfaction à l’idée de lui faire visiter ma maison. |
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| Re: Sur la grande pelouse Charlotte Day, le Lun 11 Mar - 15:55 | |
| Ma langue se délie. Je vois plus l’adulte. Juste une femme. Une complice. A qui je me confie. Malgré notre vol, mes paroles sont pas en l’air. Mes mots proviennent de cet organe vital. Du cœur. « Je l’ignorais. » Pré-au-Lard reste un lieu de vente. J’y expose à un coin de rue par moment. Rien d’autre. Nul boutique est présente là-bas. Le Chemin de Traverse est meilleur là-dessus. Il possède les Halles magiques. Repère de l’Artiste. Pour récupérer des fournitures. « Vous n’êtes jamais passé devant l’ancien bureau de Miss Wildsmith ? Je lui ai repeint sa porte. » Le battant rouge porteur de baguette noire lanceuse d’étincelles dorées est éclatant. « Sinon je m’exprime dehors. Je traîne souvent dans le parc… » Ou dans cette fameuse forêt. Je pense qu’elle l’a deviné. « Si on veut oui… Mon sac ! » Mon fourre-tout. Que j’ai depuis un moment. Je me souviens plus de la date précise. Offert pour mes dix ans je crois. « Un cadeau de ma tante. Un puissant sortilège d’extension a été lancé dessus. J’y range absolu tout. » Ranger oui. A ma façon. Disons déposé. En bordel. L’ordre et moi. Une grande histoire de désamour.
Notre balade aérienne se poursuit. On arrive sur le terrain de Quidditch. Je suis guère étonnée. A vrai dire je m’en doutais. La brune aime voler. Ce sport est fait pour elle. Malgré son handicap visuel. Je file vers les anneaux. Son antre. En tant que gardienne. L’espace a balayé est grand. On dirait pas comme ça. « C’est pas trop compliqué de jouer en étant borgne ? » Mon franc-parler a encore fait des siennes. Je sais pas tourner autour du pot. Puis j’estime ma question légitime. Ok on voit bien qu’avec le cœur mais je préconise d’utiliser ses yeux pour arrêter un souafle. Quoique. Je peux me tromper. « Dis Lizzie, t’as su m’amener un balai tout à l’heure, tu saurais faire apparaître un souafle ? Que je vérifie tes talents deux minutes. » Énième défi de lancer à ma professeure. J’ai envie de jouer. En sa compagnie. Peu m’importe de marquer. Y a pas de défaite possible dans ce jeu. On gagnera toutes les deux. De l’amusement. Et des rires. Rire est merveilleux. Surtout le sien. Qui m’émerveille de plus en plus. Tant il est sincère. Pour un monstre adulte. Probablement rêveur. A ses heures perdues. |
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