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Une taverne moldue
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Eileen I. Hilswood
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Re: Une taverne moldue
Eileen I. Hilswood, le  Mar 8 Mai - 19:35

Parfois, souvent, Izsa avait juste envie qu'on lui fiche la paix. Elle avait plusieurs stratégies pour arriver à cette fin, la première étant de s'enfermer dans son atelier à double tour et de faire la morte. Mais bon, c'était pas top pour sa santé mentale, elle devait bien l'avouer. Elle se perdait dans les méandres de son cerveau, et après plusieurs heures elle se mettait à parler à voix haute. En plus, entourée de son bordel habituel, elle perdait drastiquement en productivité.

Du coup, plutôt que de tourner en rond, il lui arrivait de faire un tour dans le Londres moldu. C'était reposant, ce monde sans aucune magie, sans rien pour lui rappeler le travail ou les soucis du quotidien. La seule chose qui la reliait au monde sorcier, ce soir, c'était sa baguette, cachée dans une poche au fond de son sac en bandoulière.

Elle avait trouvé un pub satisfaisant. Il n'était pas très peuplé -bel euphémisme- ce qui n'était pas plus mal, et la bière qu'on lui avait servi était suffisamment amère pour que ses papilles soient stimulées à chaque gorgée. Elle sortit son livre, pour une fois rien de scolaire : il s'agissait d'un bouquin tout ce qu'il y avait de plus moldu, avec des extraterrestres et des batailles spatiales. L'avantage de la science fiction était qu'elle la faisait bien mieux voyager que les récits avec magiciens et créatures fantastiques. C'était un peu triste, d'être une sorcière, en fait.

La jeune femme était donc posée sur une petite table au fond de la salle, dos au mur et avec la sortie dans le champ de vision. Agoraphobie ou réflexe de Phénix, difficile de savoir. Quand la porte s'ouvrit sur un nouvel arrivant, elle leva distraitement la tête pour lui accorder un coup d’œil. Il était sacrément roux. Un Irlandais ? Izsa reporta son regard sur sa bière, mais ses oreilles se tendirent pour tenter d'identifier l'accent au vol. Hmm hmm, elle n'était pas très douée pour ça. Tant pis. Elle prit une gorgée du liquide ambré et reprit sa lecture.

« Confundo. »

La Hilswood n'est pas sûr d'avoir bien entendu, ça aurait bien pu être autre chose. Elle releva la tête, scrutant cette fois-ci sans aucune discrétion l'échange des deux hommes. Il y avait clairement quelque chose de bizarre dans cette discussion. Izsa n'était pas détective, mais elle était capable de savoir qu'une bouteille de bourbon coûtait bien moins que cinquante livres, surtout dans un pub de ce genre. Alors quoi, elle avait mal entendu, il n'y avait pas eu de Confundo, c'était juste un moldu irlandais qui venait de débarquer à Londres sans change ? La situation n'était pas impossible, trancha-t-elle, mais tout de même improbable. Plus vraisemblablement, elle était témoin d'une arnaque.

La moral, c'était quand même une notion compliquée, quand on y réfléchissait. Heureusement pour Izsa, elle était de l'école utilitariste et trancha rapidement : il serait bénéfique qu'elle intervienne. Non seulement le moldu perdait de l'argent et il ne devait pas rouler sur l'or - c'était le tavernier d'un vieux pub, quoi - mais en plus le sorcier risquait de répéter son arnaque et donc causer encore plus de tort si personne ne l'arrêtait. Elle rangea son livre dans son sac, posa sa baguette sur le dessus, attrapa sa bière de la main gauche et se dirigea vers le comptoir, juste à côté du client. Elle le dévisagea sans dire un mot, espérant le mettre mal à l'aise, puis indiqua la baguette dépassant de son sac. Au pire des cas, c'était un moldu et il la prendrait juste pour une personne très très bizarre. Au pire, ou au mieux ?

- Non non, dit-elle au tavernier. C'était un billet de vingt.

Bon. Elle savait pas très bien où elle allait, pour le coup. Cependant, elle se disait que vu que c'était un mensonge par dessus un mensonge asséné à une personne confuse, ça passerait, le tavernier n'allait pas faire des histoires.

L'autre, par contre...?
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Re: Une taverne moldue
Invité, le  Mer 9 Mai - 4:10



PV avec Izsa Hilswood




« Non non, c'était un billet de vingt. »

Problème. La jeune femme présente dans le bar et que Chad avait pris soin d’ignorer s’était levée et semblait bien décidée à remettre les choses à leur place, se dirigeant vers eux d’un pas assuré. Lorsqu’elle arriva à sa hauteur, elle prit soin de se signaler comme une sorcière. A quoi pensait-elle en étant dans le monde des Moldus ?

Le besoin naturel de Chad de rester dans l’ombre l’amenait régulièrement dans des endroits de ce type car ils constituaient une manière efficace de rester dans l’ombre, sans que personne ne vienne mettre le nez dans des affaires qui ne le concernait pas, aussi, quand un de ses congénères s’amenait à lui en se signalant directement comme un sorcier, ce n’était jamais bon signe.


* Une sorcière qui n’approuve pas ce que je viens de faire visiblement. *

Le sorcier prit une mine faussement contrite, il avait l’habitude de se composer un masque, et avait appris par la force des choses que quand un sorcier sortait immédiatement sa baguette, il y avait de fortes probabilités pour que Chad n’ait aucun intérêt à l’énerver ou à chercher un duel inutile.

« Oh, vraiment ? Il fait tellement noir dans ce pub… Je, euh, désolé… Gardez la monnaie alors hein !  »

Chad avait repoussé sa baguette dans sa manche, afin de pouvoir la saisir au besoin, même s’il ne serait probablement pas assez réactif. Son truc à lui, ce n’était pas les sortilèges lancés au grand jour pour parader. Il se retourna donc vers la jeune femme, laissant le barman vaquer à ses occupations, visiblement ravi du « pourboire » que Chad lui avait si gentiment laissé.

« Pourquoi est-ce que chez la plupart des femmes, votre propension à intervenir aux pires moments de ma vie est directement proportionnelle à votre beauté ? »

Chad avait retrouvé son aplomb après les quelques secondes de panique que la rencontre avait suscitée, et il souhaitait connaître les intentions de la jeune femme, commencer par se montrer charmeur avait déjà fait ses preuves mais la situation dans laquelle il se trouvait allait être compliquée à justifier. Il sentit une pointe douloureuse se glisser dans un coin de sa tête et sût que la migraine approchait.

« Euhhh… Un verre peut-être ?  »

Il passa sa main dans ses cheveux, nerveux, peut-être un peu trop. La jeune femme s'était présentée au comptoir en n'exposant que la moitié de son mensonge après-tout. Elle aurait très bien pu dire directement au tenancier que Chad avait tenté de le rouler, mais il aurait probablement été plongé encore plus dans la confusion que par le sortilège du rouquin.





Chad Taylor

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Re: Une taverne moldue
Eileen I. Hilswood, le  Jeu 10 Mai - 23:53

Izsa n'était pas vraiment habituée à faire des menaces. Généralement, quand elle se battait, c'était sans sommation, parce qu'un Mangemort se trouvait de l'autre côté de sa baguette. Les sommations, c'était pour les Auror, les policiers, ceux qui avaient le pouvoir légitime. Du coup, elle ne savait pas comment son interlocuteur allait réagir. S'énerver ? S'excuser ? Se battre ? L'insulter ?

« Oh, vraiment ? Il fait tellement noir dans ce pub… Je, euh, désolé… Gardez la monnaie alors hein !  »

La jeune femme soupira de soulagement. La tension c'était transformée en gêne, et à ses oreilles il était cent fois plus heureux d'écouter quelqu'un bredouiller un mensonge plutôt que lancer un sortilège. Elle hocha la tête, convaincue à présent que le sorcier -puisqu'il n'y avait du tout lieu d'en douter- avait volé cette bouteille de bourbon, mais ne souhaitant pas en faire un fromage. Elle pourrait toujours glisser les vingts dollars en question sur le comptoir, en partant.

« Pourquoi est-ce que chez la plupart des femmes, votre propension à intervenir aux pires moments de ma vie est directement proportionnelle à votre beauté ? »

Pffui. Le sourcil arqué, des plus dubitatifs, qu'elle leva résuma parfaitement ses pensées. Il venait de lui faire un compliment, là ? Mais... pourquoi ? Elle espérait qu'il n'essayait pas de lui faire du charme. Non non, il essayait juste de se rendre sympathique. Ou alors, il essayait de lui faire baisser sa garde pour se venger juste après, ah ah !
N'empêche, se dit-elle en réexaminant la phrase, était-ce vraiment un compliment ? Parce que bon, certes, il était en train de voler un honnête commerçant, mais c'était pas si pire, comme situation. Du coup, sur une échelle de proportion, elle pouvait prendre cela comme "t'es moyen +". Dans ce cas là, elle voulait bien accepter.

« Euhhh… Un verre peut-être ? »

Pendant une seconde, Izsa hésita. Puis elle se mit à rire.
Ce n'était pas un rire sarcastique, ou méchant, d'ailleurs il n'y avait pas la moindre trace de moquerie dans ses éclats. Non, non, elle riait sincèrement de l'absurdité de la proposition. Il y avait un décalage certain entre la question, genre de tradition galante, et le fait que le verre en question qu'il lui proposait était soit du bourbon qu'il avait volé, soit d'un autre breuvage dont il n'avait pas l'argent pour le payer, de toute évidence. Et on pouvait y ajouter la demie-pinte de bière ambrée, un peu entamée, qui faisait déjà office de "verre" à la jeune femme et qu'il était difficile de ne pas voir.

- Ça ira, je pense, s'amusa-t-elle. Enfin à moins que ne vous comptiez le payer, celui-là, elle continua à voix plus basse.

A présent qu'elle se trouvait proche du nouvel arrivant, elle put le détailler un peu plus. Il avait les yeux verts, ce qui -en plus de l'accent qu'elle cru avoir reconnu- acheva de la convaincre qu'il s'agissait d'un irlandais. Elle se demanda brièvement si elle l'avait déjà croisé à Poudlard ; il avait l'air plus âgé qu'elle mais la barbe fournie qu'il arborait pouvait le vieillir plus qu'il ne l'était réellement.
Mouis, trancha-t-elle comme un amateur qui regardait un tableau, il n'était franchement pas mal.

- Par contre je serais ravie d'écouter dans quelles circonstances vous avez rencontrez les plus belles femmes de votre vie.

Pour ponctuer sa phrase, elle prit une gorgée de bière.
Il l'avait intrigué, avec sa phrase de toute à l'heure. En se retirant totalement de l'équation, elle se demanda si c'était effectivement le cas ; si il avait vraiment fait la liste de ses rencontres et des pires moments de sa vie. Pas impossible, les gens pouvaient être très bizarres, parfois. Elle en savait quelque chose.
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Re: Une taverne moldue
Invité, le  Ven 18 Mai - 4:10



PV avec Izsa Hilswood




Le sorcier était désarçonné. Il avait cru que la jeune femme cherchait les ennuis, mais elle semblait visiblement aussi soulagée que lui lorsque qu’il avait tenté de désamorcer la situation. Habitué aux gros bras qui voulaient toujours en découdre afin de ne pas perdre la face, il n’avait pas envisagé que la jeune femme soit dans un quelconque embarras. Elle s’était donc sentie obligée d’intervenir ? C’était par simple empathie qu’elle avait souhaité aider le barman ? Ou simplement son stratagème avait payé ? Non. Il était sûr qu’elle n’était pas aussi bête.

Sa tentative de « séduction » quant à elle fût accueillie par un sourcil arqué et un air plus que perplexe chez la jeune femme. Décidément, il ne comprenait rien. Ou alors…


* Ou alors, pour une fois, je suis tombé sur quelqu’un qui répugne utiliser la force, mais qui n’en n’a pas moins quelque chose dans le crâne… *

La situation se détendit de nouveau lorsque la jeune femme éclata d’un rire sincère et Chad lâcha la pression.

« Ça ira, je pense. Enfin à moins que ne vous comptiez le payer, celui-là. »

Ce fut au tour du rouquin de rire. C’était de bonne guerre. Il avait lancé l’invitation au hasard pour détourner l’attention de son méfait et pourquoi pas amadouer son interlocutrice improvisée en milice de bar, mais de nouveau elle n’avait pas mordu. Elle était intéressante cette… Petite ? Quel âge avait-elle ? Vingt ans ? Vingt-cinq ? Le sorcier avait toujours été exécrable lorsqu’il s’agissait d’attribuer un âge à une personne. Probablement parce qu’en temps normal il n’aurait pas cherché à le faire. Le visage de la blondinette revint à son esprit, et il la maudit intérieurement. Pourquoi prenait-il la peine de se soucier de l’apparence qu’il montrait ce soir ? Il n’avait qu’à envoyer la sorcière bouler, c’est ce qu’il aurait fait en temps normal non ?

Il passa sa main dans ses cheveux pendant qu’il réfléchissait. Tout se passait toujours très vite dans sa tête, mais habituellement, c’était ordonné.


« Par contre je serais ravie d'écouter dans quelles circonstances vous avez rencontrez les plus belles femmes de votre vie. »

Oups. La jeune femme semblait s’installer à ses côtés et commençait à siroter sa pinte en le détaillant sans gêne. Ce qui fit monter d’avantage celle du sorcier.

« Euh. Disons que je m’en voudrais fortement de gâcher votre pinte. »

Dans la lumière, Chad pût apprécier la jeune femme dans son ensemble. Il ne l’avait pas remarqué dans l’ombre, mais maintenant qu’elle se tenait près du bar, il pouvait le dire : selon ses critères, elle était belle. Les oreilles de Chad s’empourprèrent.

* Mais qu’est-ce qui t’arrive bon sang ?!!! Passe au-dessus, ne fais pas attention à elle. C’est pas dans tes habitudes ! Remets de l’ordre dans tes idées ! *

Mais Chad était perdu. Il avait basé toute sa vie sur la solitude, le besoin d’être seul et d’éviter les autres, mais depuis les Trois Balais, ses certitudes étaient remises en question. Était-ce vraiment ce à quoi il aspirait ? Il avait voulu échapper à l’emprise de son père, mais n’était-ce pas là un bon moyen de lui ressembler ?

Il avala une gorgée de la liqueur qui le requinqua un peu.

« Mais par contre, je serais heureux d’entendre ce qu’une jeune femme fait dans une taverne quasi vide. »

Ses yeux s’étaient fichés dans ceux de la brunette, soupçonneux. Le suivait-elle ? Pourquoi ? Il était pauvre et… L’Égypte ? Non, il devenait parano.





Chad Taylor

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Re: Une taverne moldue
Eileen I. Hilswood, le  Mar 22 Mai - 18:13

L'humour d'Izsa avait toujours été un peu grinçant, avec la distanciation aux événements qui était si spécifique aux anglais. Pas tout le monde l'appréciait, puisqu'il impliquait de mettre son égo de côté, mais se fut le cas de l'irlandais. Elle apprécia son recul, quand il aurait été aisé de s'énerver de sa petite pique.

L'ex Serpentard avait une façon de faire la conversation qui oscillait entre deux extrêmes, sans demi-mesure. Soit elle maintenait constamment le contact visuel, cillant peu et détaillant chacune des expressions de son interlocuteur, soit au contraire laissait son regard fuir vers n'importe quelle activité qui pouvait occuper ses mains, sans pour autant raté la moindre parole. Pour le coup, il lui aurait été aisé de fixer sa pinte de bière à mesure qu'elle la vidait pourtant elle était partie sur la première option. Peut-être parce qu'elle n'avait pas encore décidé si il s'agissait de quelqu'un de bien ou pas, ou alors parce qu'il avait des traits du visage intéressant ; quoi qu'il en soit elle remarqua qu'il n'avait pas l'air tout à fait à son aise.

« Euh. Disons que je m’en voudrais fortement de gâcher votre pinte. »

Trop personnel ? Elle haussa mentalement des épaules. Si il y avait bien des gens dont le jugement ne comptait pas, c'était les parfaits inconnus. On pouvait raconter tout et rien sans avoir peur de les recroiser un jour. Apparemment, il ne voyait pas les choses comme ça.

« Mais par contre, je serais heureux d’entendre ce qu’une jeune femme fait dans une taverne quasi vide. »

Pour le coup, et c'était suffisamment rare pour le noter, Izsa cilla. C'était le genre de question qui la désarçonnait, parce que ça n'était pas une vraie question. Une vraie question admettait une réponse informative, qui ne coulait pas de source. Là, elle avait juste l'impression que c'était une manière barbante de briser la glace.

- Je bois, principalement, indiqua-t-elle en prenant une gorgée illustrative. Et je lis. Enfin je lisais, elle précisa, puisqu'elle ne pensait pas retourner tout de suite aux pages de son volume.

Et vous ? aurait été la question suivante logique, mais franchement elle le voyait bien, qu'il buvait du bourbon volé. Rien de nouveau sous le soleil. Passons à quelque chose d'un peu plus utile.

- J'm'appelle Izsa, se présenta-t-elle en bonne et due forme.

Elle se demanda si il fallait y ajouter d'autres informations. Un nom de famille, un métier, un hobby ? Hum non, c'était pas nécessaire pour l'instant. L'idée de rester une semi-inconnue avec juste un visage et un prénom lui allait bien.

- Irlandais, alors ? demanda-t-elle, pour confirmer l'impression qu'elle avait eu. Vous vivez dans le coin, ou bien un soudain élan vous a fait parcourir quelques milliers de kilomètres pour boire un verre dans le Londres moldu ?

Hum, maintenant qu'elle y réfléchissait, c'était peut-être ça, le sens de sa dernière question. Qu'est-ce qu'une sorcière faisait dans une taverne moldue. Ça avait plus de sens, vu comme ça.

- Moi je suis du coin, expliqua-t-elle en se disant que ça serait sympa de faire le premier pas en terme de "révélations". Je bosse au Chemin de Traverse
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Re: Une taverne moldue
Invité, le  Ven 25 Mai - 13:16



PV avec Izsa Hilswood




Chad se posa légèrement en constatant qu’il avait en face de lui une sorcière pacifiste. Ces derniers temps, il avait l’impression d’attirer les personnes à lui comme un aimant, alors qu’il recherchait exactement l’inverse en tout temps. C’était probablement une sorte de malédiction qu’il portait depuis son retour, ou peut-être étaient-ce ses choix de vie qui amenaient les gens à se mêler de ses affaires. Toujours était-il qu’une gamine avait réussi à lui faire oublier sa solitude l’espace d’une soirée, alors pourquoi pas ici. La jeune femme n’avait fait preuve d’aucune volonté de le juger, tout au plus s’était-elle interposée alors qu’il commettait un acte peu moral. Il souffla et passa sa main dans ses cheveux en bataille, redressant la mèche qui lui tombait jusqu’au nez.

Les platitudes qu’il avait lancées l’ennuyait lui-même et il perçut qu’il en était de même pour la jeune femme. Il se faisait de la peine à toujours jouer sur les apparences. Il était venu dans ce pub pour se détendre en restant loin de tout, et en n’ayant pas à montrer une autre personne que ce qu’il était vraiment, et il décida donc de rester sur sa position de base.


« Mhhh. Désolé de vous avoir sorti de votre lecture. Chad. Et ouep, comme vous le voyez, j’peux pas trop cacher mes origines. Une bière, des cheveux et une barbe rousse et il n’y a plus qu’à essayer de vous accrocher à votre âme avant que j’la dévore. »

Clin d’œil malicieux, une main tendue pour rendre le salut à la jolie jeune femme, mais le sourire peinait à naitre sur le visage du sorcier, bien trop habitué à rester de marbre en toute circonstance. Le ton se voulait toutefois serein, sans le masque qu’il y avait ajouté préalablement. Il se retourna d’ailleurs vers son propre verre et le vida d’une traite avant de se resservir, et de reprendre une gorgé, moins franche cette fois.

L’inconnue avait restreint les informations qu’elle lui avait donné, et il appréciait cette discrétion chez elle. Elle semblait partager son calme – et peut-être un peu de méfiance ? Il respectait amplement ce genre de comportement.


« Je vis pas par ici, non. J’suis un peu trop attaché à ma terre natale pour vivre dans Londres. Trop de monde. Trop de bruit. Trop de lumière. Mais j’imagine que ça doit pas vous déranger et que c’est justement ce que vous recherchez en travaillant même sur le Chemin de Traverse. »

Combien de temps cela faisait-il que Chad remettait le fait de trouver un emploi au lendemain ? Il devrait s’y atteler sans tarder. Ça lui permettrait peut-être de boire sans avoir à lancer un maléfice au barman. Il repensa à son père qui le traitait constamment de bon à rien. Au final, lui avait-il donné tort ces dernières années ?

« Je cherchais un petit coin calme où me poser. J’imaginais pas vous sortir de vos occupations... »

Il prit un air contrit, sincère pour une fois. Combien de fois ne l’avait-on pas sorti de ses propres lectures ? Ça avait le don de l’exaspérer au plus haut point. Mais après tout, c’était elle qui était venue vers lui.

« Ôtez-moi d’un doute, vous ne comptez pas me stupéfixer et partir avec l’ensemble des nombreuses économies que je cache dans ma chaussette droite, hein ?! »

Il reprit une gorgée de la liqueur qui lui brûla agréablement l’œsophage et adressa un sourire en coin à la jeune femme, la détaillant d’avantage du coin de l’œil.





Chad Taylor

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Re: Une taverne moldue
Eileen I. Hilswood, le  Jeu 14 Juin - 23:06

Navrée pour le retard  supplier
Je suis vraiment très occupée irl en ce moment



Izsa failli lui faire remarquer que la seule personne qui buvait des bières ici, c'était elle. Pas lui. Mais bon, cela ne l'empêchait pas d'être irlandais. A moins qu'elle ai raté un chapitre en terme de nationalité, ne pas aimer la gelée ne l'avait jamais rendue moins anglaise.

« ...et il n’y a plus qu’à essayer de vous accrocher à votre âme avant que j’la dévore. »

La jeune femme eu un rire court et répondit, amusée :

- J'ai bien peur que vous seriez déçu du goût.

Heureusement que la boutade était suffisante en elle-même pour qu'on comprenne que s'en était une, parce que le visage de son interlocuteur ne trahissait aucune émotion. Il avait le genre d'humour pince sans rire qui l'aurait rendue perplexe en d'autres occasions.

Ainsi, Chad, puisque c'était son nom, n'était pas un londonien. D'où le fait qu'il est choisi ce petit pub un peu perdu pour se poser, plutôt que le Chaudron Baveur et sa constante activité. Ou alors, c'était parce que les sorciers se laissaient beaucoup moins facilement avoir par un sortilège de confusion, et qu'il valait mieux commettre un délit sans risque de témoin. Hum.

Izsa, de son côté, était loin d'être la londonienne typique. D'ailleurs elle ne se considérait même pas comme telle, malgré les sept années passées à y habiter. Elle avait toujours l'impression de débarquer tout droit d'Exeter, une ville certes peuplée mais incomparable à la capitale. Le fait était qu'elle passait la majorité de son temps dans la boutique d'Ollivander, et que ses excursions en métro continuait de faire remonter ses instincts agoraphobes.

« Ôtez-moi d’un doute, vous ne comptez pas me stupéfixer et partir avec l’ensemble des nombreuses économies que je cache dans ma chaussette droite, hein ?! »

Izsa, qui n'avait pas un visage très symétrique de base à cause de ses yeux expressifs et ses sourire en coin, dépassa les limites de l'asymétrie humaine en arquant un sourcil droit en accent circonflexe alors que le gauche se fronça jusqu'à transformer son orbite en une fente étroite.
En bref, notre protagoniste était perplexe. Déjà, parce qu'il était très mal placé pour insinuer que qui que se soit était un voleur. Ensuite, parce qu'il était très mal placé pour insinuer qu'il avait de l'argent sur lui. Enfin, parce qu'il était très mal placé pour insinuer qu'elle serait celle qui commettrait un délit en utilisant sa baguette face à des témoins moldus.

- Ah ! elle s'exclama alors. Donc c'est là que je devrais chercher lorsque je fouillerai votre corps inconscient ? Merci !

Elle se balança légèrement sur sa chaise, confiante sur son équilibre, et pris une longue gorgée de bière. Pourquoi une longue ? Pas parce que la bière était particulièrement bonne, elle se laissait boire sans qualité particulière. Non, elle occupait ses mains, parce qu'elle se demandait comment relancer la conversation, et que de doute manière cela allait se faire de manière maladroite alors il valait mieux réfléchir un peu avant de lancer une platitude. Elle aurait pu arrêter l'échange ici, certes, mais le sorcier avait éveillé son intérêt, si ce n'était sa sympathie. Elle se demandait ce qu'il pouvait y avoir derrière ses airs ironiques. L'auto-dérision était généralement un bon signe pour placer quelqu'un sur son échelle de l'appréciation.

- Votre visage ne me rappelle rien, et j'imagine que la réciproque est vraie... Nous étions à Poudlard ensemble ? Ses années d'écoles commençaient à remonter. J'étais à Serpentard, j'ai passé mes ASPICs il y a... calcul rapide, 24 auquel on soustrait 17 sept ans.

Ça alors, cela voulait dire qu'il s'était écoulé autant de temps entre sa première et sa septième année, et entre sa septième et maintenant. Elle se sentait brutalement très vieille. D'ailleurs, elle venait de se rendre compte qu'elle avait tout juste donné indirectement son âge à un gars qu'elle connaissait à peine. Il n'y avait pas une vieille règle de la bienséance qui disait que les femmes ne devaient pas donner leur âge ? Mouis, elle s'en fichait, évidemment.

Elle se disait que comme ça, elle apprendrait peut-être l'âge de l'humain derrière cette barbe. Mais rien que son ancienne maison, ça la renseignerait pas mal. On pouvait dire ce qu'on voulait, préjugés et compagnie, mais connaitre la maison de quelqu'un était toujours un moyen d'en avoir une idée plutôt précise. N'est-ce pas, Izsa la Serpentard ?
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Re: Une taverne moldue
Invité, le  Mar 3 Juil - 4:03



PV avec Izsa Hilswood




Le sorcier marqua le rire de son interlocutrice en cillant. C’était un début de brisage de glace maladroit, mais un début quand même. Étant tendu, il avait lui-même du mal à sortir des sentiers battus afin de faire connaissance avec ses congénères, et ses rencontres finissaient bien souvent en beuverie ou en fiasco total.

Lorsque le visage de la jeune femme s’étira en une expression de perplexité exacerbée, il se surprit néanmoins à sourire. Soit elle surjouait largement, soit il avait devant lui une adepte du premier degré, toujours était-il qu’il trouvait en l’expression faciale de la jeune femme quelque chose de touchant, de rassurant. Son rictus se transforma vite en un éclat de rire sincère et rauque à la remarque de la femme.


« Ah Donc c'est là que je devrais chercher lorsque je fouillerai votre corps inconscient ? Merci ! »

« Je ne tombe pas si facilement que ça dans l’inconscience, que Merlin m’en préserve. Et je ne me laisse donc pas fouiller si facilement. »

Il jeta un clin d’œil ridicule à la jeune femme, mélange douloureux entre son envie de s’essayer aux échange sociaux sans aucune connaissance de base dans ce domaine et ses années d’errance et de solitude. Il ingurgita une nouvelle fois un verre de sa boisson, sentant son esprit s’embrumer à mesure qu’il vidait ses verres, et le désinhibant peu à peu face à la sorcière qui était bien mal tombée. Il en apprécia toutefois la pointe de sarcasme utilisée précédemment, de nouveau une qualité qu’il avait toujours appréciée chez le peu de personnes qu’il avait côtoyé.

Il avait passé sa vie à ramasser les morceaux cassés, et son envie de les recoller n’était que très récente, il se demanda s’il devait s’excuser pour ses piètres tentatives de passer sympathiques auprès de la jeune femme, puis se souvint des circonstances de sa rencontre avec cette Izsa quelques minutes auparavant et se ravisa.


« Votre visage ne me rappelle rien, et j'imagine que la réciproque est vraie... Nous étions à Poudlard ensemble ? J'étais à Serpentard, j'ai passé mes ASPICs il y a... sept ans. »

* Au moins, elle est majeure, elle. Le bar ne te regardera pas de travers si tu prolonges la discussion. *

Chad regarda en détail la jeune femme afin de voir s’il la connaissait et fouilla dans sa mémoire. Son visage harmonieux et doux ne lui disait rien dans l’enceinte de Poudlard, probablement un peu trop jeune par rapport à quand il avait passé ses propres ASPICs, mais il nota tout de même qu’il lui semblait l’avoir vue quelque part.

« Oh. Euh, ça doit faire… Au moins… »

Mais il s’interrompit dans ses pensées lorsqu’il se rappela où il avait vu la sorcière auparavant.

« Nom de dieu. La coupe d’Angleterre de Duel ! Difficile de faire l’impasse pour le coup. Alors, vous êtes Eileen Hilswood. »

Chad termina de nouveau son verre, en réexaminant sa situation avec une légère sueur froide l’aplomb avec lequel elle était venue le trouver après sa petite incartade.

« Talentueuse en plus du reste… Je… J’étais à Serpentard aussi, oui. Mais j’ai passé les miens il y a onze ans pour ma part. Les potions, c’est mon truc. »

Il jeta un coup d’œil à la jeune femme avec un sourire en coin, appréciant de plus en plus la sorcière qui se trouvait à côté de lui. Ce n’était pas le fait qu’elle avait gagné la coupe qui l’attirait désormais, mais bien la manière dont elle s’était présentée à lui, en omettant de le signaler. Elle aurait simplement pu mettre en évidence sa victoire passée pour lui faire remarquer qu’il était facile de mettre un nom sur son visage, mais elle s’était contentée d’une discussion simple et humble. S’ajoutant aux petites touches que l’Irlandais avait pu apprécier dans les minutes qui s’étaient écoulées, elle lui apparaissait maintenant comme un véritable serpent, pas ceux qui tentent de toucher la lumière, mais ceux qui s’en servent pour projeter des ombres et s’y réfugier.

Il reprit alors de nouveau, amusé et l’air faussement inquiet :


« Je plaisantait tout à l’heure pour le coup de l’inconscience hein ! Ce n’était pas une invitation à me stupéfixer. »

Nouveau passage de sa main dans ses cheveux, habitudes du rouquin quand il était gêné, attendant de voir si sa boutade allait extirper un quelconque sourire à la brunette.






Chad Taylor

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Re: Une taverne moldue
Eileen I. Hilswood, le  Mer 25 Juil - 1:12

Malgré le fait que Chad semblait sympathique et faisait une conversation agréable, elle n'apprenait pas grand chose sur lui. Il savait avoir de l'esprit, bon point pour lui, mais mis à part le fait qu'il était irlandais...? Ah, il y avait cette histoire de femmes qu'il avait rencontré au cours de sa vie. Izsa n'allait pas lâcher si facilement le morceau. Loin de l'ennuyer, le fait qu'il s'agissait d'un inconnu et que donc aucune de ses histoires ne pouvaient avoir le moindre impact sur la vie de notre protagoniste piquait au contraire sa curiosité. Un peu comme quand on lit un livre ou qu'on regarde un film : on ne peut pas laisser une intrigue sans éclaircissement sans frustrer le lecteur.

Mais il ne lui avait même pas donné son age. Consciemment ou pas, il dérivait vers un autre sujet.

« Nom de dieu. La coupe d’Angleterre de Duel ! Difficile de faire l’impasse pour le coup. Alors, vous êtes Eileen Hilswood. »

La jeune femme n'était tellement pas habituée à ce qu'on la reconnaisse ou bien à ce qu'on mentionne ses performances qu'elle n'arriva même pas à se sentir flatter. Pourtant, elle avait gagné deux éditions sur trois, sachant que la dernière possédait la propriété d'être des duels en équipe. Ne lui demandez pas qui est arrivé avec cette idée, parce que si elle l'avait su elle aurait utilisé ce paradoxe pour en faire une corde et l'étrangler.

Du coup, elle haussa vaguement les épaules. Vachement plus humble que la Serpentard qu'elle avait l'habitude d'être.

- Ouep, c'est moi.

« Talentueuse en plus du reste… Je… J’étais à Serpentard aussi, oui. Mais j’ai passé les miens il y a onze ans pour ma part. Les potions, c’est mon truc. »

Eh ! C'était quoi le "reste" en plus d'être "talentueuse" ? Il lui manquait des compliments, là ! En tout cas, à présent elle en savait un peu plus sur son interlocuteur. Un Serpentard, comme elle, mais plus âgé. Ils avaient du à peine se croiser dans les couloirs et entre temps, ils devaient avoir pas mal changé. En tout cas, il n'y avait pas assez d'écart entre eux deux pour qu'elle le considère comme "vieux". D'ailleurs, cet écart n'en était même pas un, si on se référait à la loi de la relativité absolue énoncée par E.I.L. Hilswood.

« Je plaisantais tout à l’heure pour le coup de l’inconscience hein ! Ce n’était pas une invitation à me stupéfixer. »

C'était une blague, ou pas ? Enfin oui, c'était une blague, mais au combientième degré ? C'était jamais évident avec les gens qu'elle ne connaissait pas, de déduire la signification exacte d'une blague à partir du ton employé. Du coup, sachant qu'elle n'arriverait pas à rire spontanément, elle n'essayait même pas. Elle rebondit simplement :

- Et bien, si vous voulez... hésitation, maintenant qu'elle connaissait son âge et sa maison, on pouvait être un peu plus familiers, non ? si tu veux voir à quel point je stupéfixe bien les gens, tu n'as qu'à venir au Heurtoir, d'ici quelques jours. Je sais pas si tu en as entendu parlé, ils proposent des structures d’entraînements pour les sorciers. Et il y a un tournoi bientôt ! Bref si tu veux admirer mes exploits ou bien tenter ta chance, tu n'as qu'à venir.

Sourire sincère, mais un peu mal maîtrisé. Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas enthousiasmée pour quelque chose. Le train-train du quotidien l'avait rendu un peu apathique, et son visage n'avait plus l'habitude.
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Re: Une taverne moldue
Jean Parker, le  Dim 30 Sep - 0:14

Privé ft. Azénor (la plus belle) suite de ce Rp L.A accordés

Ambiance


L’ivresse est navrante mais nécessaire pour se sentir revivre. C’est le genre de désespoir que l’on saisit lorsque l’on a plus rien autour de soi, plus rien de palpable auquel se raccrocher hormis le malheur et le sentiment d’abandon profond. Ce genre de solitude que même les plus grosses sommes d’argent n’ont put combler ni les multiples plaisirs de ce monde. Si ils avaient pu empêcher tout ça le sorcier ne serait pas dans ce bar à attendre une montée si rapide qui engendrait la détresse émotionnelle le lendemain.

Perdu dans ses pensées à chercher des réponses à des questions ayant l’allure mirages, une phrase ramena Jean à la réalité.

Qu'est-ce-que tu fous là toi?

Levant les yeux afin de dévisager son interlocutrice, Jean se rendit compte qu’en voulant fuir une réalité pathétique il c’etait retrouvé face à la seule personne qu’il aurait voulu éviter dans cet état la, a savoir Azénor. Elle allait le massacrer c’est certain. En plus les démons allaient bientôt se réveiller en lui et ce serait une catastrophe. Peut être était il temps d’assumer les bêtises et de grandir ? Haha. Sûrement mais pas encore. Après tout peut être que le temps que les mauvais esprits se réveillent elle serait déjà partie ? Sûrement pas. Jamais le sorcier n’aurait laissé son ami comme ça au bar, cela allait sûrement être réciproque.

J’essaie de m’asssomer assez pour oublier ce qui a pu se passer et toi ?

Elle n’allait pas être satisfaite de cette réponse c’est certain. Elle allait peut être taper un scandale à grand coup de claques et de hurlements ou encore être dégoûtée et partir. Pouvait il lui en vouloir ? Sûrement pas. Quand on est quelqu’un de toxique on s’assume et on assume les conséquences.

Il faut dire que sa dégaine à elle était plutôt négligée, ce qui était étonnant de la part de la jeune femme qui était tout le temps au top d’habitude. C’était le genre de personne à faire rire le plus dépressif des mecs de la planète en plus d’etre une superbe femme. On avait tous des jours où ça allait pas certes, mais c’etait vraiment étonnant de sa part.

Le sorcier s’en voulait d’avoir disparu comme ça sans rien dire. Mais bon que pouvait-il faire de plus ? Faire le mec dépressif pour que l’on s’intéresse à lui ? Non merci plutôt mourrir de suite. C’etait plus un oubli mêlé à une peur de décevoir son amie qui l’avait amené à couper les ponts mais bon quoi qu’il en soit le résultat était le même et cela se lisait dans les yeux de la jeune femme que l’absence de nouvelles ne l’avait pas laissé indifférente.
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Re: Une taverne moldue
Azénor Philaester, le  Ven 12 Oct - 23:05


Combien de temps ça fait, combien de jours, de mois, des années même peut-être. Je laisse un souffle de nez s'échapper. Pathétique son état, pathétique. Et puis finalement même du temps pour moi je n'en ai pas. Et c'est bien tant mieux, ça permet de cacher le mauvais sous le lit, s'occuper d'autrui, pour pas avoir à s'occuper de soi-même j'imagine. Le dévisager un petit peu, lui faire comprendre d'un regard que c'est pas la vie qu'elle aurait voulu pour lui. Mais de toute façon c'est Jean, ça serait toujours Jean. Alors elle ne lui en tiendra pas rigueur sur le long terme, elle le sait. Un mot, un regard ou un sourire et c'est tout oublié. J’essaie de m’asssomer assez pour oublier ce qui a pu se passer et toi ? Et puis j'hausse les sourcils en m'installant en face de lui. T'étais où tout ce temps? Tu m'as laissé tomber, alors que j'aurais pu supporter encore un ami dans ma vie, parce que rien n'est facile, tout est à expliquer, tout est à réfléchir. Je le regarde, la mâchoire serrée, puis je le défie de faire péter la vérité. Je veux savoir ce qu'il s'est passé, je veux le pourquoi, je veux le comment, je veux tout. Je sourie déjà aux excuses qu'il pourra me donner. Et passe moi les fioritures, je veux que le vrai. Que le sincère.


Et puis d'une main levée, je commande une eau gazeuse au serveur, je m'arme d'un sourire. Sage idée Azénor. Bien que ce n'était pas vraiment ça que j'étais venue chercher. Loin de la ville, loin du monde sorcier. Je voulais que personne me reconnaisse, que personne ne sache, mais si Jean est là c'est bien que le destin l'a mis sur mon chemin. Et inversement. C'est bien qu'il fallait que je m'arrête, que la vie continue.
Je presse quelques gouttes de citron dans mon eau qui pétille, et prends une ou deux gorgées rafraîchissante. Marrant quand je me rend compte que ça me fait bien plus de bien qu'une gorgée de whisky qui me démonte l'oesophage. Un soupir.
Je pose mes coudes sur la table, et je le regarde avant attention. Il est comme mon frère, mon petit frère que je dois protéger. Alors même s'il est loin, il sera toujours là. Et moi aussi, toujours là.

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Re: Une taverne moldue
Robert Gold, le  Ven 7 Déc - 19:31

RP n°4 : The Other Man
avec Shae.


Assis dans un recoin, comme placé exprès par le destin, toujours dans les lieux sombres de l'histoire, une sorte de tâche d'encre qu'on essaie de dissimuler, la seule activité est de fermer les yeux et d'écouter un silence, qui ne daigne se présenter qu'entre les syllabes des clients - les tintements de verres de buveurs en passant. Un bien étrange son qui ne revient jamais, un rien plein de sens qu'ils ne savent pas écouter. Ici, sur une banquette, à l'écart et si près de pouvoir disparaître, s'envoler, si ce n'est pour le serveur qui croit pouvoir vous retenir si vous décider de vous enfuir.

Et vous devez avouer que la pensée vous a traversé. Au moment même où vous avez quitté le Manoir, puis l'Ecosse, traverser le temps pour revenir dans un Londres que vous admettez haïr au moins à moitié, vous y avez songé. En entrant dans ce pub peu bondé en cette heure de la journée, incapable de manger quoique cela soit depuis la veille - esprit qui se prépare à sombrer - vous avez hésité à tourner les talons. Une veste, une cravate et toujours les mêmes attributs de sortie, vernis d'un homme démuni dans ce monde qu'il a pourtant fait l'effort d'étudier, d'appréhender. Que cela soit à son bras où en présentant le vôtre à celui de votre fille, en parc comme en librairie, visite fleurie dans les cimetières ou encore vestiges d'un passé sorcier dissimulé sous le Secret, vous n'êtes pas le dernier né qui n'a que faire de l'autre côté.

Mais ce n'est tout de même pas votre univers, là où vous avez fondé demeure et projets. Le rendez-vous avait été fixé pour permettre à deux versions de l'histoire de se retrouver, et encore une fois, vous avez plié.

Vous vous demandez pourquoi vous êtes ici. Pour Shae, pour une fille que vous n'avez jamais demandé à partager, vous vous en doutez. Mais ce que vous ignorez, c'est le pourquoi.
Pourquoi votre présence, pourquoi cette réunion qui pourrait tout simplement se solder sur une coexistence éloignée, un autre pan de la réalité, connu et tant bien que mal ignoré. C'est ainsi que vous avez toujours agi, vous ne voyez pas en quoi le nouvel arbre devait aussi vous imposer une branche fendue, coupant votre vue.

Vous avez déjà laissé cet homme la garder, puis lui avait accordé par deux fois vos droits sur votre première née. Il s'était ensuite invité dans votre seul sanctuaire, et vous avez dû vous incliner. Vous savez qu'il n'a que faire de l'effet qui produit sur vous, sur vos pensées, sur votre volonté qu'il a brisé il y a déjà bien des années.

Vous avez envié cet homme, pendant des années. Vous avez pourtant gardé ce silence allié, ami dans les pires moments de votre vie. Vous êtes resté celui qui connaît toutes les indifférences, on en avait même oublié votre existence. Vous vous êtes effacé pour que lui puisse exister, et vous n'êtes revenu que lorsqu'il en avait décidé le moment. Vous ignorez ce qu'il veut encore vous soutirer, parce que vous lui avez déjà tout donné.

Une cordialité de rigueur, bien sûr, s'est imposé. Jamais vous ne risquerez un mot de travers, un mot qui pourrait blesser enfant et fantôme, un respect déférent pour les deux femmes qui ignorent même ce jour, ce rendez-vous. Vous ravalerez amertume et blessure pour seulement un peu d'honnêteté et une preuve de respect, tendre l'autre joue sans jamais tomber ni que l'on soigne vos plaies.

Vous limitez vos gorgées de verre ambré pour offrir une conversation claire d'esprit, bien que vous doutiez que vous ayez quoi que cela à dire. Sans rancune, sans arrière-pensée, vous ne savez réellement pas ce qu'il souhaite que vous lui donniez. C'était lui qui avait insisté, alors vous imaginez qu'il a déjà son idée en tête.

James Keats.

Ce nom vous donnait un mal de crâne impossible, avant et après de boire. Une individualité oppressante dans un prénom, des goûts et des passions que vous préfériez ne pas imaginer. Une attaque, une coupure dans un nom que vous avez été obligé de supporter quand il avait été arboré constamment sous votre nez.

Vous n'avez presque pas touché à votre verre commandé pour ne pas rester dehors, préparer sa venue comme le Régent qu'il était devenu sur votre existence, vous êtes esclave de cette famille, involontaire pour ce maître qui a pourtant été le premier, et vous continuer de vous complaire dans ces responsabilités.
Vous serrez canne pour les tremblements, et verre pour attente et contenance.

Vous ne savez pas comment vous allez le supporter.
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Re: Une taverne moldue
Shae L. Keats, le  Sam 8 Déc - 22:31

C'était un jour comme un autre. Langueur froide et odeur de rhum chaud, de miel et de maladie surtout. Les effluves de l'hiver, si bien que tu te demandes parfois quelle odeur a la neige. L'hiver est gris, fade, sans couleur, sans relief, difficile de concevoir qu'il puisse avoir une odeur et impacter autre chose que les humeurs. Et pourtant les enfants semblent trouver un avantage à être cisaillés par le froid au moindre pas dehors, un prétexte tout trouvé pour passer des heures dans leurs mondes de chimères, enfermés entre quatre murs sous des montagnes de peluches. La crèche avait  retrouvé son utilité première. Et la vie s’immisçait aux travers des fuites du toit. Il était l'heure où tu ne te doutais de rien de ce qui se tramait à quelques centaines de mètre d'ici. Alors tu profitais que les mômes puissent s'occuper seuls, te glissant dans la salle de bain et attrapant ton vernis. Tu commençais doucement à te vernir les ongles, bien loin de te douter que James avait encore une fois répondu à l'une de tes demandes muettes.

******

Le cadran numérique annonce presque dix-huit heures. Les lumières rouges crient une nouvelle fois que l'arrêt suivant a été demandé, mais il ne comprend pas tout de suite que cela résulte de sa volonté propre, les rouages sont masqués par une appréhension qu'il n'a plus ressenti depuis vingt ans. Mais ce sont bien ses mains moins qui ont délibérément pressé le bouton rouge. Alors l'automatisme des situations vécues sans cesse prend le relais, il sort du bus. Il lui faut quelques secondes pour se reprendre. Il frotte ses manches, tire les plis, façade qu'il utilise pour se reprendre un peu. Manque d'assurance bien dissimulée mais qui s'est toujours immiscé en présence de l'autre homme. Petitesse face à ce qui pourrait sembler être juste une construction sociable, mais sentiment qui va beaucoup plus loin que ça. Peur ancrée des droits qu'aurait pu légalement faire valoir l'autre, peur ancrée devoir son enfant partagé lui être enlevé. Lydia ne comprenait pas cette crainte, mais Lydia n'a jamais été éternelle, et a emporté avec elle toutes les assurances de gagner le droit d'élever l'enfant qu'il avait accueilli comme le messie. Il n'aime pas s'accrocher aux douleurs et craintes passées, mais cette situation fait écho à sa dernière rencontre seul à seul avec l'autre homme. Devoir mettre en avant la douleur de l'enfant amputé d'un parent au lieu d'exprimer la crainte de se le voir retirer par la non-reconnaissance d'un lien qu'il avait tissé avec
-Shae.

C'est pour elle qu'aujourd'hui, il initie lui même la chute de la lame sur sa propre gorge. Il a proposé lui même cette entrevue il y a quelques jours de cela, mais ne s'attendait pas à une réponse positive de Monsieur Gold. Il se sait désigner comme ennemi, parce que l'autre a beau lui avoir pris sa femme, il est celui que tout accuse. Et pourtant il n'est pas le premier à avoir initié la chose. Les nœuds se rejoignent tous en un point essentiel qui lui serre la poitrine : Lydia. Elle s'était enterrée avec les clefs, là où personne ne pourrait aller les chercher un jour. Tous les trois jeunes se disputant un enfant, et les voici presque trente ans plus tard, vieillissant, ayant laisser les rancœurs grandir.

La main tremble quelque peu en se posant sur la poignée de la brasserie. C'était un nom hasardeux, le premier qu'il avait réussi à lire au moment de rédiger cette lettre qui lui avait brûlé très certainement plus que l'orgueil. Mais la conviction qu'il ne fait pas tout cela pour lui l'aide à tenir, il se doute également que Mr.Gold n'est pas là par curiosité. Shae semble avoir compris qu'elle est la seule chose qui peut encore les relier, et en joue. Car le creux laissé par la femme égocentrique est lui aussi commun. Il a compris, alors que la porte se referme derrière lui et qu'il aperçoit l'autre de l'autre côté de la salle, qu'il doit cela à sa fille. Car les pas envers Gold ont toujours été discuté, du moins de ce qu'il en sait. Et il est près à lui donner n'importe quelle bénédiction, même si pour se faire, il faut s'écraser un peu plus devant l'homme rival, prétendre une cordialité qui n'a jamais été pour qu'elle ne se sente pas embrigadé par l'un, ou forcée de prendre parti.

Il se sent suppliant alors qu'il s'approche, démarche dangereuse que de le retrouver ici, car si Mr Gold récupère peu à peu tout ce qu'il a perdu, lui a encore beaucoup à perdre. Ce sont de vieux cauchemars qui reviennent le hanter depuis trois jours, mais qu'il n'évoquera jamais. Les privilèges paternels accordés par Shae ont été trop compliqué à obtenir. Car il a du les regagner, lui aussi. Composer avec l'absence de la seule justification logique de la présence de Shae dans sa vie. Et la peur permanente d'être dépassé par l'autre qui avait entre ses mains les meilleurs atouts. Faire valoir un droit génétique, qui aurait tout détruit à n'en point douter. Alors l'impression obsédante de devoir beaucoup à cette homme qu'il déteste. Devoir s'écraser à sans cesse réclamer, car les droits légitimes sur l'enfant ont été cédés de force. Parce que Lydia a fait un choix que lui même n'est jamais parvenu à comprendre. Il pense maintenant qu'elle avait peur d'un bonheur trop simple, car lorsque, dans des accès de rage, il a suivi les amants, il l'a vue regarder cet homme là avec un regard auquel il n'a jamais eu droit.

Et le voici, s'asseyant face à ce même homme, sachant pertinemment que l'idée n'est pas bonne. Mais il se doit d'essayer d'apaiser les choses, pour elles. Le souvenir encore brûlant et la fierté dévoreuse. Alors il commande lui aussi un verre rapidement tout en accordant un « Bonsoir » râpeux à celui qui doit certainement se demander ce qu'il fait ici.
Et pourtant il ne sait comment expliquer le fond de sa pensée, l'idée qui y trotte.Ils n'ont jamais été des hommes de discours convainquant, les seules entrevues ayant été écourtée parce que Mr Gold avait fini par céder. Alors il observe un instant son verre et cet homme qu'il respecte mais ne parvient pas à apprécier, symbole de trop de crainte, et la jalousie de savoir que Lydia l'avait préféré. Mais les mots doivent sortir un jour pour débloquer le silence.

« Merci d'être venu. »  

Il ne veut pas boire, ne pas céder à l'autre l'aveu d'une faiblesse certaine qui se réveille en sa présence. Alors contempler son verre et se demander encore si tout ceci n'aggravera rien. Parce qu'il y a eu trop de maladresse pour prendre encore le risque de nouvelles. La prudence de rigueur, et commencer par l'évidence.

« J'aimerais avant tout que Shae n'apprenne pas notre rencontre. »$

Il est des choses dont il tient encore à la préserver.
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Re: Une taverne moldue
Robert Gold, le  Dim 9 Déc - 0:00

Un raclement de parquet qui signale son arrivée. Vous ne vous attendiez pas à une entrée aussi fracassante, mais est-ce parce que vous vous êtes de nouveau égaré dans vos dérives habituelles, aidé par les quelques gouttes ingurgités - petite indulgence pour se préparer à ce qui allait suivre.

Vous levez seulement les yeux et non la tête en premier, alors qu'il prend place en face de vous, vous laissant le loisir de l'observer. Vous vous rappelez pourquoi vous avez détesté cet homme - peut-être n'avez-vous jamais cessé après tout. Un charme tout à fait remarquable, à ce qu'il semblait. Était-ce le sourire ou bien l'aura qui l'avait convaincue ? Vous ne voyez que trop bien ce qu'il a de plus que vous, vous qui n'aviez jamais pu mettre sur le doigt sur ce qu'elle vous trouvait.

Il n'a pas l'air heureux d'être ici non plus, et vous ne pouvez que l'en blâmer. C'est lui qui avait proposé de se rencontrer, et vous qui avez dû vous déplacer, obéir à ses moindres exigences, une de plus ou de moins depuis des années. Vous laissez votre main jouer avec le verre pour ne pas pianoter une marche funèbre sur la table, rien n'était plus agaçant que les sons répétés de
L'ennui et de la nervosité.

Morose sans fleurs, voilà ce que vous étiez,
En lui rendant un ''Bonsoir'' que vous tâchez de garder neutre
Placidité de marbre qui vaut mieux que n'importe quelle émotion, habitude que vous conservez tel un bouclier devant celui qui se présente comme le dernier ennemi. Vous essayez tant bien que mal de rester sérieux, ne rien montrer, qualité qui vous a sauvé bien des fois et que vous aviez échoué à utiliser lors de sa venue au Manoir, trop déstabilisé par l'imprévu. Mais cette fois, vous étiez préparer. Vous aviez fait une promesse à Shae, celle de rester,
Cela incluait se protéger.

Serment de ne pas vivre dans le passé.
Malgré votre bonne volonté, vous ne pouvez pas y arriver s'il continue de frapper à votre porte. Il vient à vous de lui-même, s'imposer, dans un repos qui ne peut être accordé. Vous êtes d'ailleurs fatigué, impossible trouver le sommeil la veille encore une fois, essayant de ne pas s'angoisser à l'idée de se retrouver seul,
Tête à tête avec l'Autre, l'homme désiré
Et de se prosterner silencieusement de nouveau.

Vous balayez d'un froncement de nez ses remerciements pour votre présence.
''Remeciez Shae''
Vient à votre esprit aussitôt, nouvelle parole à retenir, à laisser mourir au fond de la gorge. Vous n'êtes là que pour la fille que vous partagez malgré vous. Vous savez que s'il ne tenait qu'à lui, vous n'existeriez pas, vous seriez effacé, comme vous avez rêvé de pouvoir faire avec son existence. Seulement, lui y était parvenu, et vous êtes restés, incliné, dans une obscurité qui a bien failli vous consumer, qui l'aurait fait sans l'autre enfant à vos côtés,
Et l'épouse dissimulée, noces dans le grenier, inavouable et pourtant à jamais marquée.

Vous attendez qu'il ne commence, qu'il ne vous délivre enfin la raison de votre venue, de ces kilomètres parcourus pour rencontrer quelqu'un que vous aviez parfois rêvé dans le plus profond des sommeils d'étriper. Vous finissez par relever le niveau, accepter de rencontrer son regard, et de vouloir détourner aussitôt, pour ne pas croiser cet air que vous ne pouvez jamais qualifier autrement que conquérant.

Vous poussez au loin la vague de fiel qui menace de vous étouffer, peu dans vos habitudes de ressentir, tout simplement. Vous le laissez s'installer, vous qui avez ôté votre manteau quelques minutes avant, en espérant le remettre rapidement pour s'échapper, malgré les longues heures pour y arriver : le supplice ne se serait ainsi pas éternisé.

Vous n'avez pas eu le choix, pensez-vous. Encore une fois, on tentait de vous faire croire que votre avis importait. Mais qu'auriez-vous pu dire face à cette lettre décachetée ? Refuser et creuser le fossé entre deux pères, déchirer un peu plus Shae par une haine constante, était interdit. Vous ne pouviez pas décliner sans ranimer, nourrir les cendres encore brûlantes d'une rancœur acérée. Vous deviez taire appréhensions et envie de s'enterrer pour accepter et endurer.
Remerciements bien inutiles en effet.

- ''J'aimerais avant tout que Shae n'apprenne pas notre rencontre. ''

Si vous aviez bu, vous seriez en train de vous étouffer.
''Ne pensez-vous pas qu'il y a déjà eu trop de secret ?
Pourquoi, envisagez-vous de vous épancher, de lâcher des mots que vous vouliez absolument libérer ?''
Tant de remarques acerbes viennent immédiatement tambouriner sur vos lèvres.
Peu de gens ont véritablement connu cette partie cachée, cet humour ou juste malice mal placée. Vous aviez toujours fait profil bas, pour le salut d'autrui, de la famille, des appâts
A fortune.
Vous n'aviez jamais cultivé cet ensemble,
Excepté pour les deux femmes qui vont ont mené jusqu'ici.

Il était facile de cesser de penser, d'arrêter de tout questionner, de toute remarquer, en Sa compagnie. Juste parler, l'écouter et la tenir était aisé. Elle vous poussait à ne plus surinterpréter, une douceur à laquelle vous vous êtes accroché. C'est paradoxalement cette douceur qui lui a permit d'entrevoir cette partie plus libéré, moins stricte et enfin terrible qui vous aurez permit de résister, de plus protester. Une époque bien longtemps révolu, et être vous-même avait disparu avec elle.

Et puis, dans un autre excès, la froide compagne qui dans les dix-sept dernières années n'avait cessé de faire ressortir les mauvais côtés, mots acerbes lancés sans discontinuité pour avoir le dernier mot sur ses incessantes lubies.

Mais maintenant qu'elles étaient toutes les deux là où vous devriez être, enterré,
Vous vous taisez, pour ces propos malavisés.

Une pensée soudaine, vient se glisser
C'est vous qui n'auriez pas dû rester.

Vous le considérez avant de le faire pour votre réponse.

-''Admettons.''

Vous pensez à boire une gorgée avant de vous raviser. Jouer cartes sur table, c'était la meilleure option, la seule alliée, dans cette partie de poker sûrement, ou autre jeu dont vous ne connaissez pas les règles
Où vous avez l'impression d'être valet et lui roi, ou inverse par endroit, moment de lucidité.

-''Mr Keats,'' ce nom vous torturait décidément à chaque fois que vous le prononciez, ''je dois avouer que votre lettre m'a surprise. Est-ce à propos de Shae, ou des enfants ? Parce que je dois vous avouer que je ne sais pas ce que je fais là. Je pensais que tout avait été dit la dernière fois.''

Vous le laissez envisager Manoir ou dernière aparté.
Vous aviez énoncé plus de mots que vous n'aviez l'habitude de réciter en une soirée, preuve de bonne foi pour l'orateur discret que vous étiez,
Vous vouliez des réponses.
Quel est le sujet ?
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Re: Une taverne moldue
Shae L. Keats, le  Dim 9 Déc - 2:35

Le vernis avait tenu, le rendu n'était pas parfait, loin de là, mais cela suffirait. De toute façon il était toujours galère de conserver des ongles bien fait en élevant des gosses. Tu souffles quelques secondes dessus, puis décide que comme l'ennuie t'assomme, tu vas faire un gâteau. C'est bon les gâteaux. Du coup tu vas jusqu'à la cuisine, casse trois œufs dans un saladier, y ajoute un yaourt, deux pots de farines, deux de sucre, un sachet de levure, un peu d'huile d'olive et enfourne le tout à 180 degrés. Une fois cela terminé, te revoici dans la salle de bain, rectifiant les contours de tes ongles afin d'obtenir le rendu le plus lisse possible, chantonnant doucement quelques chansons anciennes parlant d'un jeune homme triste qui tue des gens et rassure sa maman.


********


Il est de ces moments où il sait qu'il ne va pouvoir compter que sur lui même. Sur cette certitude bancale qu'il fait ce qu'il faut. Il le sait car il se doute que le soutien ne viendra jamais de l'autre, ce qu'il peut comprendre. Il n'a jamais compris pourquoi Lydia avait pu tant tenir à couper toute relation entre Mr. Gold et Shae, mais ce n'était pas de son ressort. Il avait fait les choses dans les règles, il avait attendu la majorité de Shae pour lui révéler l'existence de l'autre. Bien malgré lui, car il avait bien cru que le départ de sa fille serait définitif à cette période. Mais il était resté, coûte que coûte à ses côtés. Il n'avait jamais posé de question sur le train de vie de sa fille, même si elle semblait parfois s'épuiser à la tâche. Cela ne le regarde pas, car l'avantage que détient l'homme qui lui fait face, c'est qu'il appartient à un monde auquel Keats ne pourra jamais prétendre.Un monde vaste, celui de sa fille qui lui est refusé.Et voilà qui avait accentué ses peurs de se la voir retirée et emmenée dans un endroit où il ne pourrait aller la chercher.

Ses revendications semblent mal passer, mais il s'y attendait. Car demander à l'homme que l'on a volontairement caché pendant près de vingt ans de mentir à son tour est certainement l'une des pires choses qu'il pouvait lui faire. Mais nul autre choix, Shae ne lui aurait sûrement pas pardonné si elle avait su ce qu'il s'apprêtait à faire. Et pourtant il agit contre son gré, persuadé qu'il vaut mieux crevé l'abcès avant que le partage d'enfants ne viennent à les forcer à se revoir en leur présence. Mais il sent le poids de la solitude ce soir, face à l'homme que sa femme n'a jamais cessé d'aimer, celui qui sera toujours plus semblable à Shae que lui même. Il se sent seul, parce que cette mascarade longue de trente ans n'a fait qu'ouvrir des gouffres à coups d'obus, et qu'il est temps d'en sortir. Ou d'en donner l'illusion, pour les enfants.

Gold plus proche de Shae que lui ne pouvait l'être et Shae plus proche de lui qu'aucun autre enfant ne pourrait jamais l'être. Parce qu'il est une interrogation qui n'a jamais été posée. L'origine de la certitude que Laios fut le père et non Polybe. Certainement le ressort qui s'était tordu ainsi, la machine lancée et le destin qui confirmé qu'au grand jamais Polybe n'aurait de demi-soi. Alors un attachement immédiat pour l'enfant d'un autre, la peur de le voir l'enlever. Et le choix d'une épouse. Parce qu'il était le seul, à l'époque, à savoir ce qui se tramait.
Nulle autre preuve que la parole pour prouver que le choix ne résultait pas de l'amour mais d'une peur de dire, de vivre et de faire subir à d'autres ce qu'un autre peut supporter depuis des années. Et l'envie de frapper du point sur la table jusqu'à ce qu'elle revienne, obtenir des réponses.
Il se demande une seconde si l'homme en face de lui sait comment elle est partie. Puis songer que ça l'anéantirait certainement d'avantage, et que les bassesses ont cessé depuis trop longtemps pour les ressortir maintenant.  

Il a du mal avec les regards, bien que tentant de garder le change. L'autre fini par admettre la condition, et c'est un premier soulagement. Parce qu'il est des choses qui ne regarderont que vous, car c'est entre vous deux qu'elles doivent se régler. Shae a depuis bien trop longtemps payé les pots cassés. Mais l'autre n'avait pas fini, il restait un coup de marteau imprévu pour enfoncer les clous.


''Mr Keats, je dois avouer que votre lettre m'a surprise. Est-ce à propos de Shae, ou des enfants ? Parce que je dois vous avouer que je ne sais pas ce que je fais là. Je pensais que tout avait été dit la dernière fois.''

Les mots n'avaient pas tant fusé au mariage, donc il se doute que la référence résonne bien plus loin. La mort de celle qui aurait pu tout arranger, le pire jour comme l'appelait Shae. Celui où il lui avait fallu prendre la décision de la préserver. En l'éloignant de la vérité. Alors il boit tout de même une gorgée, le temps de récupérer rapidement une contenance, de pouvoir hocher la tête et pouvoir le regarder sans sentiment d'écrasement, de par ces liens privilégiés que l'autre aurait toujours sur lui.
Car lui resterait aux yeux du monde l'homme qui a privé l'enfant de ses deux parents.

« Il s'agit principalement de Shae... Mais aussi de Lydia.  »

Et prononcer son nom est déjà un événement rare, mais le faire en sa présence lui arrache la bouche. Car c'est lui accorder la reconnaissance d'une relation avec cette femme qui les avait séduits tous les deux. Mais il n'était pas prêt à ça, et il lui faut quelques secondes avant d'enchaîner. Car la suite risque d'ouvrir les lèvres au sang et arracher au corps toute légitimité unique. Mais il sait que les pas se doivent de venir de lui. Que l'autre n'en fera rien car il n'a au fond que peu à se reprocher.

« J'ai su qu'elle commençait peu à peu à vous faire une place..  »

Nul jugement, il aurait été bien mal placé pour en laisser transparaître un après avoir lui même encouragé sa fille a aller vers l'autre. Pour elle même, pour qu'elle ait quelqu'un vers qui se tourner si besoin.Car ni Gold ni lui ne sera éternel. Et il ne veut plus que Shae hérite encore de la place de dommage collatéral en raison de tensions plus grande qu'elle, d'une époque qu'elle ne peut se remémorer.
Alors les pieds dans le plats, sans détour. Donnez l'arme à l’ennemi pour lui proposer d'en finir.

« Mr Gold, je ne souhaite pas la voir encore au centre de tensions qui ne la concernent pas.  »
Robert Gold
Robert Gold
Serdaigle
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Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Arithmancie

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


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Re: Une taverne moldue
Robert Gold, le  Dim 9 Déc - 16:30

L'attente d'une réponse imprévisible d'un homme impossible à cerner : c'était tout ce que vous pouviez espérer de cette rencontrer. Le verre entouré d'une main dont vous ne savez que faire, étranglé - était-ce par la cravate ou par l'excès de nervosité - et l'envie de s'en aller. Vous notez cependant avec une certaine satisfaction, sûrement malsaine, que vous parveniez bien mieux à dissimuler les pensées qui vous troublaient. Vous vous demandez ce qu'il perçoit en vous, vous doutez de sa capacité à aller plus loin que la moitié de face cachée. Vous vous souvenez d'un homme caché dans les ténèbres, une forme indistincte que vous avez vous-même du mal à apprécier. Plus étrange qu'il ne pouvait en rêver, oserait-il regarder, ou ne serait-ce qu'y songer ? Une attente prolongée, d'une statue qui l'a observé, se contenter d'aspirer au beau qu'il côtoyait chaque jour.

« - Il s'agit principalement de Shae... Mais aussi de Lydia.  »

Cela vous fait réagir, relever la tête qui s'était tournée vers le vide, encore une fois le brouillard tentateur. Shae, évidemment. Jusque là, vous parvenez à le suivre, à deviner ce qu'il voulait signifier. Cela ne pouvait être que pour elle que vous vous infligiez tous deux cette torture, cet excès innommé.
Mais Lydia ?
Vous n'êtes pas naïf. Elle est l'origine, Gaïa qui a tout engendré. Écrasée par des entités trop demandeuses, trop exigeante. Malgré vos convictions - récemment balayées par ses lettres - vous n'avez jamais pu la blâmer, forme intouchable d'un autel qu'elle avait instillé dans les méandres d'une conscience déjà fragilisée. Elle est certes celle par qui tout cela a commencé,
Mais cela n'explique pas pourquoi sa présence, son esprit est de nouveau invoqué. N'est-elle déjà pas suffisamment fantôme, qui se mouvait, hantant un présent engorgé de passé. Vous n'auriez jamais pensé prononcer son nom en sa présence, vous vous y étiez toujours refusé. Le poids de ses décisions, de ses choix, devait être respecté, porté. Cela faisait partie des engagements que vous avez accepté.

Alors que venait-elle faire de nouveau entre vous, trente après ?

Vous êtes déjà crispé, plus difficile à dissimuler dès que son nom est amené. Déjà, vous sentez la couche plus légère, toujours l'arrière plan qui se joue derrière la scène que vous présentez, jamais en repos, toujours en activité parfois jusqu'à en être exténué, s'embraser. Des souvenirs que vous aviez essayer de limiter l'arrivée, de ne plus les raviver pour honorer une nouvelle ère d'essai et d'avancée.
Mais évidemment, il devait tout remettre en question, comme toujours.

« - J'ai su qu'elle commençait peu à peu à vous faire une place... »

Éphémère confusion devant son affirmation. De qui parlait-il, qui était le elle.
La Mère ou la fille, puisque les deux avaient été évoquées. Finalement, réaliser qu'il fallait vraiment plus s'ancrer dans le présent, car vous risquiez de manquer bien des actes en tentant de revivre ceux qui étaient déjà achevés.

Enfin, une existence, un rôle autre que celui de figurant dans la vie de votre première née. Vous l'aviez espéré, mais vous ne l'aviez plus attendu. Et maintenant, justice est faite, tant bien que mal, trop d'années en retard mais il faut s'en contenter, après tout ce temps enfermé, isoloir où la seule promenade était sa vue au milieu des arbres. Chance d'une vie et place légitime qui ne rend rien facile, vous marchiez toujours en réfléchissant plus au pas qu'à la destination. Restait le soulagement d'être enfin partie de sa vie.

Vous ne savez pas ce que cela signifie pour lui. Si vous étiez honnête, vous diriez que vous vous en moquiez. Il l'avait eue à lui seul pendant plus de vingt étés, tandis que vous attendiez le premier passage de soleil en hiver. Ses états d'âme, sont hors de propos, vous aviez mis les vôtres de côté constamment, jusqu'à en oublier d'avoir une volonté propre. Seul pincement égoïste que vous vous permettez en cet instant.

Incliner la tête, hésitant, essayant de savoir où il vous dirigeait.

" - Mr Gold, je ne souhaite pas la voir encore au centre de tensions qui ne la concernent pas."

Touché au vif, de nouveau agiter le bien-être de l'enfant pour obtenir ce qu'il voulait. Insinuation qui parvient à vous animé, ce qui est insensé. Ordinaire placidité repoussée par un devoir presque insulté.
Un peur soudaine de comprendre, et tenter de garder son calme, de nouveau laisser l'autre marcher au-dessus d'une tombe déjà creusé, que vous l'avez laissé profaner bien des fois.
Vous devriez boire pour éviter que les mots ne sortent et vous hésitez.

Vous aviez envie de délivrer une partie de votre être, mais des années à accepter d'être abusé ne disparaissaient pas si facilement. Une rigueur, un entraînement trop répété pour laisser le cours des choses se dérouler. Prendre le temps de respirer, avant de commencer à parler, d'une voix posée. Il pouvait sentir la colère sous-jacente, mais à peine, restreinte travaillée qui vous obligez vous même à vous contenir.

-"Pensez-vous que je ne le sais pas ? J'ai toujours fait en sorte que ce ne soit pas le cas."

"Pendant des années, elle vous a été laissé. Vous avez joué tous les rôles sans que je ne m'interpose pour la laisser découvrir ses lignes, le costume qu'elle voulait porter."
''J'ai passé ma vie à vous permettre de m'écraser pour cela.''
Vous secouez la tête, les souvenirs vides du fait de cette absence imposée hantant un rien absolu.

-"Vous êtes son père. Je le sais."

L'avouer pouvait bien vous tuer, mais cela n'en restait pas moins la vérité. Vous n'aviez aucune envie, aucune raison de le lui enlever, de contester un droit qu'il n'avait pas mérité mais malgré tout gagné. Un concours que vous ne pourrez jamais remporter, alors il ne restait qu'à accepter de coexister. Vous avez cru déjà l'avoir fait, cependant cela semblait ne pas être suffisante.

Un début de compréhension qui se concrétise, du moins vous le pensez, et vous buvez lentement pour vous préparer. ''Crever l’abcès'', Lydia, tous ces secrets, cette visite et ce but qu'il n'arrivait pas à exposer mais raison pour laquelle il vous a mené jusque là. Vous vous renfoncez un peu dans la banquette, et tendez le bras pour serrer un peu le pommeau de la canne, non dans une recherche de dignité, juste de réflexion, de calme qui vous aidait à rester dans la réalité.

Presque un soupir résigné.

-''Que voulez-vous que je fasse ? Que puis-je dire, que voulez-vous savoir ?''
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