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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Londres ~¤~ :: Rues de Londres :: Hôpital Ste-Mangouste
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Dans le hall d'accueil
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Adonys Montgomery
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Re: Dans le hall d'accueil
Adonys Montgomery, le  Dim 15 Juil - 8:51


La douleur est immense, mais elle semble s'estomper petit à petit.

Tout n'est que brouillard épais et sonorités diffuses, lointaines, abstraites.

J'entends des voix, des voix que je crois reconnaître alors même que j'en oubli où je suis.

Monsieur Lhow...

Monsieur ? Cette voix, qui est-ce ? Je suis sûr de la connaitre.

Daemon là-bas semble mal en point

Daemon ? Ce prénom aussi, je le reconnaît. Tout comme la voix qui vient de s’élever.

J'ouvre difficilement un œil, puis l'autre, tout est flou. Un seul souvenir, une seule image, celle de ce masque qui tombe et s'écroule.

Dans un sursaut, je me redresse, les yeux grands ouverts, avant que la douleur ne me renvoi au tapis. Une grimaces aux lèvres, ma main se porte sur mon épaule ... reconstituée. Je balai du regards la scène, un gamin inconscient au sol, la vendeuse de Waddiwasi qui parle avec Marjorie et les curieux qui observent tout autour. La vendeuse de Waddiwasi ?! Qu'est-ce qu'elle fou ici celle-là ??

Elhyia c'est ça ? Préviens le ministère, notre attaquant est ... Non, je fais erreur ... notre attaquant s'est enfui avec l'aide d'un complice alors qu'il était hors combat. Les souvenirs me reviennent, un à un, et mes yeux se posent sur la gamine marqué au fouet. ... oublie ça. Peux-tu aller nous chercher un médecin s'il te plait ? Ces deux-là ont besoins de soins d'urgence. Pas question, ne laisse pas monter ses larmes. Je n'ai pas le droit de tomber alors que c'est moi qui ait blessé la gamine.

Allongé sur le carrelage froid, je cherche le regard de Marjorie espérant que la vendeuse ne s'en aille, nous laissant seuls.
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Re: Dans le hall d'accueil
Elhiya Ellis, le  Dim 15 Juil - 18:35

Il essayait de se lever monsieur Lumière. Mauvaise idée, et moi, réflexes pas vraiment les plus vifs pour le soutenir. Entre être concentrée sur le trouble de Marjorie et surveiller des type inconscient, mon choix s'était fait instinctivement. Un coup d'oeil dépité à l'homme qui perdait l'équilibre et un soupir en l'entendant prendre la parole. Gaspillage d'énergie, preuve de réflexion intense, et présence d'esprit bancale. Il voulait que je prévienne le ministère ? Sérieusement ? Je ressemblais à une chouette ? Et puis, j'iraidire quoi à part "un de vos employés me semble mal en point". Pour ce genre d'information, ça pouvait attendre un peu.

Mais il se reprenait, réalisant qu'il n'était pas seul, m'envoyant chercher des secours. Car oui en simple étudiante, blonde qui plus était, je n'avais bien entendu pas été chercher du monde quelques minutes auparavant.... franchement cette logique auroresque faisait peur... nouveau soupire agacé, je dodelinais de la tête et acquiessais d'un simple signe.

-J'y suis déjà allé, mais je vais voir où ils en sont. Néanmoins, vous devriez vous économiser. Ne parlez pas, je doute que votre corps ait terminé de se réparer. Buvez un peu.

Après le cookie, je laissais ma bouteille eau au blessé avant d'aller voir si l'équipe de nuit était disponible. Les personnes qui se pointaient à l'hôpital avaient toujours la l'impression d'être les seuls à avoir besoin de soutient médical. Si c'était le cas, les choses seraient bien plus simples...
Adonys Montgomery
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Re: Dans le hall d'accueil
Adonys Montgomery, le  Dim 22 Juil - 17:04


Mon épaule semble avoir eu le droit à quelques soins. La douleur, bien que présente, est bien moins incisive qu'à mon arrivée dans l'hôpital. Marjorie semble en plutôt bon état, si on oublie les brûlures. Daemon lui, n'a pas encore reprit connaissance. Je n'ai pas pu voir les sévices qu'il a subit, mais ce que j'ai vu suffit amplement à comprendre que son état est grave.

La jeune vendeuse dodeline, son agacement est perceptible, mais je ne relève rien. Ce n'est pas la première à se comporte de cette manière envers nous et ce ne sera pas la dernière. M'arrêter là-dessus n'aurait aucun intérêt. Elle me tends une bouteille d'eau en me délivrant les conseils de la bonne petite infirmière avant de s'en aller voir où en sont les médecins. Les vrais.

Marjorie ? Comment tu te sens ? La voix presque inaudible, dans un souffle. La question touche à la rhétorique, je veux simplement engager la conversation. Désolé, j'ai sous estimé notre adversaire ... ce n'est pas la première fois d'ailleurs, mais ce sera bien la dernière.

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Re: Dans le hall d'accueil
Invité, le  Lun 23 Juil - 3:28

Apprentie médicomage il y a quelques instants, c'est maintenant la casquette de grande sœur qu'elle porte. Main rassurante dans mon dos, et blottie dans ses bras, j'arrive pas à m'arrêter de pleurer, c'est trop pour moi tout ça. Je voyais pleins de trucs à la télé, des gens qui se frappent dessus au détour d'une rue mal quottée. Je savais que ça existait aussi chez les sorciers, mais pour moi ça n'existait que dans la gazette. On nous prépare pas à ça à Poudlard, on ne nous apprend pas dans un manuel comment gérer une attaque réelle, comment on se reconstruit après avoir pris conscience qu'en dehors des murs du château le vie n'est pas belle. Elhi a beau me dire qu'ici je risque rien j'y crois plus. Je vois le danger partout. Et puis l'identité manquante et révélée. Daemon. Error 404 not found. Je bug. Y a quelques instant je m'en fichais pas mal de ce mec au sol, il était déjà à terre quand je suis arrivée, je m'étais bien demandé un quart de seconde ce qu'il avait bien pu lui arriver mais sans plus, trop occupée par ma petite personne. Mais maintenant que je sais qui il est, je panique un peu plus, mon sang se glace dans mes veines. C'est un ami que je vois dans cet état là. Bon sang c'est mon ami qui est inconscient depuis le début, qui s'est fait attaquer par l'autre cinglé masqué. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Je me sens éteinte, perdue.

- Ca va aller ?

Elle est devant moi, j'ai même pas capter les mouvements qu'elle a fait, y a quelques secondes j'étais dans ses bras puis je me suis déconnectée, je répond par un simple hochement d'épaule. Puis je vois que Monsieur Lhow est éveillé. Enfin je l'entend d'abord, car là non plus, j'ai absolument pas fait attention à ce qu'il avait fait, depuis combien de temps avait-il repris connaissance ? J'en sais rien. Il échange quelques mots avec Elhiya, mais j'écoute pas, j'ai les yeux rivés sur Daemon allongé au sol. Je suis paralysée, incapable de faire un mouvement vers lui, je suis juste là à le regarder sans cligner des yeux. Mais je me suis arrêtée de pleurer. C'est comme si mon corps entier était sur pause, plus rien ne réagit, je suis là sans vraiment l'être.

Mon nom résonne et machinalement je me tourne lentement vers l'Auror, toujours aussi éteinte, sans expression sur le visage. Il me demande comment je vais. Super c*nnard, je fais une pause à l'hosto puis ensuite je vais aller cueillir des champignons. Je continue de le fixer sans répondre à sa question, toujours autant d'expression sur la figure. Et il poursuit dans ce qui ressemble vaguement à des excuses, il a sous-estimé son adversaire blablabla. Je sais pas quoi lui répondre, alors je laisse les mots s'échapper comme ils veulent, je contrôle plus vraiment ce que je ressens, c'est plus à moi. Je suis l'ombre de moi-même, bon sang mon ami est inconscient sur le sol de l'hôpital, je suis en train de tamponner avec un pauvre mouchoir une blessure bordée de brulure, et lui tout ce qu'il trouve à me dire c'est "comment tu vas, déso j'ai pas géré" ?

- Vous êtes un abruti.

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Re: Dans le hall d'accueil
Adonys Montgomery, le  Lun 23 Juil - 14:25


Vous êtes un abruti. Et paf ! Un sourire aux lèvres, je laisse doucement ma tête se reposer sur le sol quelques instants avant de me redresser doucement pour m'assoir face à la demoiselle. La question était bête je le comprends, mais tout de même. Et d'après toi, qu'aurait-il fallu que je fasse ? Attendre des renforts ? Le laisser achever ce gamin ? Ou le laisser l'emmener peut-être ? On ne fait pas toujours ce qu'on veut malheureusement, je n'avais pas le choix d'intervenir. Quand bien même ils auraient été dix face à moi, je n'aurai eu d'autre choix que d'intervenir.

Je jette un œil sur les brûlures de la gamine. Elle est passée par une belle porte y'a pas à dire. Son corps aurait pu subir de bien plus gros dommages. Je m'approche du gamin en rampant doucement en sa direction. Qu'est-ce qu'il fichait sur l'allée des embrumes ? Posant deux doigts sur sa gorge, je cherche le pouls à tâtons et soupir de soulagement lorsque je sens celui-ci. Il est sacrément amoché non d'un chien. Haïko ! Crac ! L'elfe en costume pose ses deux pieds chaussés à proximité du corps inanimé. Maître Artemis que ... Ouais forcement, il est pas habitué le pauvre.

Doucement Haïko, détends toi je vais ... bien. Ma main se pose machinalement sur mon épaule qui proteste et renie cette affirmation. Passe au Bureau des Aurors, demande à l'accueil d'envoyer une unité immédiatement sur l'allée des embrumes. Qu'ils soient prudents surtout, deux adversaires potentiels s'y trouvent encore et ils ne sont pas à prendre à la rigolade. Présente ça à l'accueil... Décrochant ma plaque je la tends à mon majordome qui incline la tête sans un mot avant de repartir dans un craquement sonore.

C'est quoi cet hôpital non de dieu ?! C'est le genre de blessures qu'il faut traiter au plus vite, mais si je fais ça moi même non seulement le résultat sera moins concluant, mais en plus je vais littéralement me vider de ce qui me reste d'énergie... tant pis. Marjorie, approche veux-tu.

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Re: Dans le hall d'accueil
Invité, le  Lun 6 Aoû - 1:59

Et ça le fait sourire. Il vous met un coup de fouet enflammé dessus et quand vous lui dites poliment que vous avez, vous aussi, envie de lui péter la figure en retour, il trouve rien de mieux à faire que de vous sourire. Et ça me gonfle. J'ai les émotions qui s'emmêlent, j'ai mal. C'est de la colère et de la peur, de la haine et de la douleur. Alors il se relève tranquillement, en me demandant ce qu'il aurait du faire. Bah voyons, j'avais complètement oublié que c'était à moi de lui apprendre à faire son boulot. Il s'est décidé à me mettre en colère lui non ? Mais je serre les dents, je vais pas répondre, lui taire plutôt le font de ma pensée car ça va pas lui plaire.

Je le vois admirer ses propres dégats, félicitations, la brûlure est parfaite, entourant une coupure très nette, on dirait que vous avez fait ça toute votre vie Mister Lhow. Mais ça non plus je le dis pas, et tandis qu'il regarde l'état de Daemon, moi je refoule les larmes qui montent à nouveau. Je sais même pas où je puise toute cette eau, faudrait que je sois capable de pleurer sur la douloureuse blessure, sûre que j'ai chialé une quantité suffisante pour tout soulager. Mais je veux me retenir, encore un peu, par fierté.

Et puis un nom résonne, et un elfe apparait. Un elfe libre semble-t-il, il a eu sa chaussette celui-ci. Mais bref. Quelques consignes données et l'elfe repart. C'était aussi simple que ça ? Vraiment ? Cet elfe obéit au doigt et à l'œil juste en prononçant son nom ? Mais là encore je me retiens, je dis rien, me concentrant sur le petit mouchoir laissé par Elhiya que je tapote sur la zone douloureuse. Je suis interrompue par Mister Lhow qui prononce mon nom, me demandant de m'approcher. J'ai l'impression de me prendre une douche froide, tous mes sens sont en éveil quand je me tourne vers l'Auror.

- Pardon ? Vous déconnez ! Je m'approche pas de vous non. Vous voulez que je réponde à vos questions de tout à l'heure ? Ce que vous auriez du faire ? Oh non pas attendre les renforts je suis d'accord, mais peut-être commencer par les appeler non ? Cette fois-ci les larmes coulées, j'étais en train de lâcher mes émotions. Fallait que ça sorte. Quand je vois... que votre elfe... apparait en 1/4 de seconde... et disparait presque aussi vite..., il pouvait pas les appeler lui les renforts ?... Et il me semble qu'il peut... transplanner avec du monde non ? Il pouvait pas le... ramener le renfort ? Sans que ça coûte... en énergie à vos collègues... en plus.

Alors tant pis si j'ai mal, je crois que je préférais encore mon pauvre mouchoir imbibé d'eau plutôt que cet homme pointe à nouveau sa baguette dans ma direction. Je suis en colère et à bout de force, et pourtant je sens que j'ai pas tout sorti, même si mes sanglots coupent chacune de mes phrases.

- P*tain mais c'était qui... ce type ? Pourquoi il... a fait ça,... Daemon... c'est mon ami et il... aurait pas fait de mal à... une mouche, il mérite pas ça !


Je pleurais de plus belle, braillant dans l'hôpital entre 2 sanglots, mais je m'en fiche. Qu'ils entendent ma colère. Moi j'en peux plus.

- Si vous voulez... vraiment m'aider Mister... Lhow, je veux juste oublier... tout ça. Ma journée était... parfaite jusqu'à ce... repas à l'Occamy Doré... Le reste je veux oublier.


Je savais pas trop si c'était possible ça, mais ce masque hante déjà mes esprits, et je me sens pas la force de continuer avec ces images, pas maintenant, c'est trop tot.
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Re: Dans le hall d'accueil
Adonys Montgomery, le  Mer 15 Aoû - 4:24


Super, il ne manquait vraiment plus que ça. J'aurais presque préféré qu'elle continue à m'insulter en fait. La voir ainsi s'effondrer devant moi, me suppliant presque de lui faire oublier cette soirée et le cauchemar qu'elle représente à ses yeux, c'est insoutenable, mais est-ce vraiment une bonne idée ? Un quart de seconde, c'est amplement suffisant pour se faire tuer en plein combat. C'est le temps qu'il aurait fallu à ce monstre masqué pour achever celui que tu appelles ton ami. Les choses sont rarement aussi simple qu'on pourrait le croire Marjorie ... un quart de seconde, c'est aussi le temps qu'il lui aurait fallu à lui pour appeler des renforts. Dans ce genre de situation, celui qui prends le temps de respirer est bien souvent celui qui le fera pour la dernière fois.

Que dois-je faire ... effacer sa mémoire lui ôterai une épine du pied et le choc post-traumatique serait alors de l'histoire ancienne. Mais cette blessure et sa présence au sein de l'hôpital, comment le lui expliquer ? Je lève difficilement le bras, posant ma baguette sur ses tempes, les yeux plongés dans les siens Legillimens pour revisionner les scènes unes à unes Oubliette pour les lui enlever unes à unes ... ne laissant derrière moi que la gerbe d'étincelle rouge dans le ciel et la vision d'une ombre me faisant face avant de sombrer dans le néant. Plus de blessure, plus de masque, juste du flou et de l'ancien.

Libérant son esprit de ma présence, je suis définitivement à bout de force, mon bras retombe mollement sur le sol et je sombre doucement dans un sommeil réparateur, espérant simplement que les médecins seraient là avant demain.

Fin du RP pour moi, merci à vous deux !

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Re: Dans le hall d'accueil
Elhiya Ellis, le  Jeu 16 Aoû - 20:56

Je ne savais pas ce qu'ils se racontaient les deux par terre, mais ça ne semblait pas être des effusions d'affection. Quelques coups d'oeil de temps à autre pour vérifier qu'aucun ne tombait dans les pommes, je continuais à attendre mon tour pour remplir les formulaires d'entrée. L'administratif dans les hôpitaux me perturbait toujours. Comme s'il était utile de noter un dossier d'information avant de prendre en charge reelement un patien. Enfin.. aucun d'eux n'était dans une urgence absolue -hormis Daemon peut être- aussi je comprenais le délais d'intervention. Prioriser les vrais blessés.

Terminant d'expliquer très succinctement le problème à l'infirmière face à moi ), je voudrais les 3 noms sur son listing d'entrée l'écoutant me dire qu elle appelait de suite du monde. Pas trop tôt, j'avais un peu autre chose à faire que babysitter un auror trentenaire qui n'avait même pas su protéger ses moutons. Pire.. il en avait blessé un..

N'ayant nullement envie de s'éterniser je retournais vers le petit groupe quand Monsieur Lumière s'effondrait. Roulement d'yeux agacés, l'arrivée des medicomages me forçait à déblayer le chemin pour les laisser passer. Les 3 seraient pris en charge très vite et n'avait plus besoin de moi. Un petit signe de la main à Marjorie, je retournais au niveau du service administratif pour déposer mes documents comme initialement prévu.

[Depart d' Elhi -merci à vous :kiss:]
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Re: Dans le hall d'accueil
Invité, le  Sam 18 Aoû - 2:20

Je répond pas à sa leçon sur le quart de seconde, parce que je persiste à penser que s'engager dans un combat contre une personne potentiellement plus forte, c'était pas une solution non plus. Puis de toute façon j'aurais été bien incapable de répondre, car j'étais secouée par des sanglots que je ne contrôlais pas. Et l'homme accède finalement à me requête, posant sa baguette sur ma tempe, nos regards plongés l'un dans l'autre. Et puis soudain je vois les souvenirs défiler. Et plus ça va, plus je sens que quelque chose m'échappe, un malaise qui se crée en moi, je comprend pas. Mister Lhow est devant moi, et s'évanouit soudainement.

- Oh bah tout va bien Mister Lhow ?


Je veux m'approcher de lui, mais une douleur au niveau de mes côtes gauche m'arrache un petit cri de douleur. Je soulève mon t-shirt et voit ma peau brulée sur quelques centimètre avec en son centre une coupure qui saigne pas mal. Mais qu'est-ce que j'ai foutu sérieux ? Je me contente de secouer le bras de Mister Lhow, l'appelant par son nom, mais l'homme ne se réveille pas. Je sens de l'agitation autour de moi et 5 personnes s'approchent de nous. Ils me disent de pas m'inquiéter, qu'ils vont s'occuper de nous. Petit coup d'œil autour de moi, j'ai aucune idée de ce qu'est cette pièce, y a un peu de monde, d'autres blessés, et Elhiya qui m'adresse un petit signe de la main ! Ca me fait plaisir de voir un visage connu ici, mais j'ai pas le temps de l'interpeller que déjà elle s'éloigne. Est-ce que je suis dans une sorte d'hôpital ? Il semblerait oui ? Et eux, les médicomages je suppose ? Bon sang mais qu'est ce que j'ai foutu ? Je regarde les médicomages sans trop savoir quoi leur dire, ils me demandent ce qui m'est arrivé, et si je suis blessée, je secoue, la tête, complètement incrédule. Réfléchissant aux événements de la journée.

- J'en sais fichtrement rien… Vraiment… J'étais avec Mister Lhow dans l'allée des Embrumes après avoir mangé à l'Occamy Doré, on vu des étincelles rouges, dans le ciel et il est parti en courant moi… Je sais plus du tout, je me suis fait ça là, et j'ai du m'évanouir sous la douleur, mais du coup je me souviens plus du tout de l'incident…


J'avais montré ma blessure à l'homme face à moi. Un petit coup d'œil vers Mister Lhow m'apprend qu'il n'est pas en état de répondre à mes questions. Je suis perdue… Je lui demanderai quand je le verrai, ou bien je demanderai à Kalén, je dois la voir bientôt, Mister Lhow lui en aura peut-être parlé. Mais c'était une autre question qui me préoccupait, celle de prévenir mes parents que je suis à l'hopital, parce que j'avais aucune idée de l'heure qu'il était mais il devait s'inquiéter, et puis même, j'ai besoin d'eux là.

- Y aurai moyen de prévenir mes parents s'il vous plait ? Je vais vous donner l'adresse


On me fait alors monter dans un fauteuil roulant, le médicomage à ses bras sous les miens pour m'aider à me relever et m'installer. Mister Lhow est quand à lui placé sur une civière, ainsi qu'un autre jeune homme auquel je n'avais pas porté attention depuis mon arrivée à l'hopital. Il avait le visage contre le sol et tourné dos à moi, impossible donc de savoir qui il est, s'il est à Poudlard aussi. Bon sang c'était qui lui ? Interrogation supplémentaire qui attendra car le médicomage pousse maintenant mon fauteuil dans les couloirs de l'hopital avec quelques mots rassurants, je devrais m'en sortir avec une simple cicatrice.

Fin du RP pour moi aussi ! Merci vous 2 !
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Re: Dans le hall d'accueil
Invité, le  Mer 24 Oct - 22:33

Ne pas se laisser faire
Ethan Turner

LA d'Ethan - il a le mien (ça lui évitera de venir le quémander mort de rire )

Elle aurait dû sortir, elle le savait, elle l’avait pressenti. Mais elle reste là, comme tétanisée. Comme emprisonnée par son regard bleuté dont elle n’arrivait à se défaire. Ses pensées tumultueuses partaient ailleurs, dans des contrées verdoyantes de son passé, dans les stries émeraudes d’un masque emprunté, dans l’acier des yeux d’un auror dont elle n’avait plus de nouvelles. Tout s’enchainait, trop vite, trop brutalement. Elle aurait voulu courir hors de cette pièce, respirait l’air extérieur. Sentir le vent sur ses joues pour éviter d’avoir à penser à tout ceci, à ce regard transperçant qu’il lui envoyait. Ce n’était qu’un gamin, un simple adolescent. Quand bien même il avait un physique d’adulte, elle n’oubliait pas que ce n’était qu’un simple jeune sorcier. Elle en avait croisé d’autre après tout. Alors pourquoi était-elle troublé ? Sans doute parce qu’elle avait failli le tuer, c’est tout.

Elle tentait de garder un semblant de contrôle sur sa vie, sur son visage. Ne pas laisser transparaitre les émotions qui étaient les siennes. Ni cette haine viscérale qu’elle lui vouait, ni cette étrange inquiétude qui la tenaillait. Elle avait basculé sa tête en avant, prête à partir, mais les pas dans son dos s’étaient rapprochés, trop vite, trop rapidement. Une main s’était saisie de son bras alors qu’elle effectuait un demi-tour pour jetait un regard féroce au dénommé Turner. Elle aurait pu lui dire toute la haine qu’elle ressentait à cet instant précis, déverser sur lui tout un flot d’insultes retenues entre ses lèvres. Mais rien ne sortait, rien ne venait.

Et la pénible sensation du transplanage d’escorte s’était saisie d’elle. Elle allait lui vomir dessus, sa côte fêlée la faisait étrangement souffrir. Ou peut-être était-ce sa crispation musculaire au moment où la main de son stagiaire s’était resserrée sur son bras, provoquant un nouveau contact qu’elle ne souhaitait pas. Il avait pénétré son espace vital. Elle voulait juste l’en exclure, mais elle n’eut pas le temps de quoique ce soit. Ils étaient rendus au lieu où l’homme voulait la mener : le hall d’accueil de Ste Mangouste.

Sifflement ou grognement qui s’extirpe de sa poitrine. Difficile à dire mais cela note clairement le mécontentement de la jeune femme. Elle veut lui faire du mal, c’est viscéral. Mais elle se surprend à regretter qu’il enlève sa main lorsque le transplanage est fini. Grimace de douleur et rictus malsain pour elle. Elle repère l’épaule ou il a mal. Elle le fusille du regard, elle l’écoute pourtant qui déverse une phrase teintée de jeu. Elle siffle, à nouveau. Pire qu’un serpent qui s’apprêterait à mordre. Pire qu’un lion qui rugit avant de croquer tout cru ses victimes.

« Tu … VOUS … N’auriez pas du … ». Elle se dégage, de quelques mètres, s’éloigne de lui, de ses yeux bleutés dont elle n’arrive pas à se défaire. Elle veut mettre de la distance entre elle et lui, elle veut l’effacer de la surface de la planète. Oui, c’est assez particulier comme image, mais voilà ce qu’elle désire. Etrangement, un manège se met en branle dans son cerveau, son esprit échafaude un plan machiavélique dont il se souviendra. Ainsi, il ne recommencerait pas à aller contre elle. Alors elle se rapproche. Doucement, comme un félin qui viendrait manger sa proie, comme un aigle pourrait fondre sur une dépouille qui l’intéresse. Ses yeux se font taquin, non par jeu mais par séduction, pour qu’il ne se doute de rien. Alors elle se rapproche, mutine. Un faux sourire qui pare ses lèvres. A son tour, elle entre dans l’espace vital du jeune garçon. Doucement. Elle pose ses mains sur ses épaules. « Mister Turner … ». Une pause alors que son visage se rapproche du sien, elle peut voir les multiples reflets de son regard. Elle essaye toutefois de ne pas se laisser submerger. Elle reste maitresse d’elle-même, poids de nombreuses années d’expérience à endosser un rôle qui n’était pas le sien.

Et puis, subitement, son regard s’assombrit, devient plus diabolique. Sa main, posée sur l’épaule douloureuse, appuie fortement à l’endroit de la supposée blessure. « Vous voyez Turner, généralement, on ne fait pas rentrer le loup dans la bergerie. Sinon les agneaux comme vous, finissent en simple viscère sur le sol ». Sourire machiavélique. Mais une présence se fait entendre. Se fait savoir. Une médicomage probablement chargée de l’accueil qui s’interpose, visiblement inquiète. Le regard alternant entre Elly et son stagiaire. C’est la première qui parle, renvoyant la nouvelle arrivée d’un simple « Nous sommes juste en pleine discussion, ne vous inquiétez pas ». Sourire de façade. Et quand elle se retourne vers son stagiaire, la jeune femme lâche un « Vous n’auriez jamais dû ». Avant d’appuyer à nouveau sur son épaule. Puis de s’éloigner, comme si de rien n’était.
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Re: Dans le hall d'accueil
Ethan Turner, le  Mer 31 Oct - 21:45



Man & Beast


Pv Elly
🎧

Fier, tu étais fier de ton coup, alors que vous étiez arrivé dans le hall de Ste-Magouste. Ton épaule et tes côtes se faisaient de nouveaux douloureuses, mais la joie que tu ressentais d'avoir surpris celle qui avait mis le feu à son établissement effaçait toute trace de douleur de ton visage; tu avais finalement l'impression de pouvoir placer le dernier mot, et de te positionner comme le vainqueur de ce duel. Avec un peu de chance, ton audace réussirait à avoir l'effet escompté sur la brunette, et peut-être daignerait-elle te valider comme autre chose qu'un simple étudiant à regarder de haut? À la vue du regard féroce qu'elle te lançait, tu avais bel et bien attiré son attention; mais étais-tu aller trop loin?

Un grognement venant de la Wildsmith tendait à te faire croire qu'effectivement, tu n'aurais pas dû, mais si la situation en restait là, et que la jeune femme recevait les soins adéquats, tu aurais quand même jugé avoir bien agi; le futur te réservait par contre un tout autre jugement... En effet, si la demoiselle s'était éloigné pendant quelques secondes, avant de revenir vers toi, un sourire espiègle accompagné d'un regard joueur, la suite aurait difficilement être plus claire et directe. L'espoir que la brune avait fait naître en toi, de par cette nouvelle proximité, créant une atmosphère presque sensuelle, tendue, qui s'était effondré violemment sous la pression de ses doigts sur ton épaule vraisemblablement brisée. Ton teint était devenu livide, alors que tes yeux s'emplissaient d'incompréhension, regardant ton agresseuse droit dans les yeux, alors que les muscles de ton visage se crispaient pour tenter de contenir la douleur.

-Ell...y, arr...ête...

Mots prononcés à demi-voix, alors que tu peines à ne pas crier de douleur chaque fois qu'une ouverture se glisse entre tes lèvres. L'azur de tes yeux s'emplissait peu à peu de larmes refoulées, alors que tu écoutais la femme émettre des mises en garde, se considérant elle-même comme un loup, et te plaçant tel un agneau dans son analogie. Un agneau? C'était donc tout ce que tu étais à ses yeux? Ce duel ne valait-il rien pour elle? Cette audace de transplanner avec elle sans lui demander la moindre permission? Était-ce réellement là les agissements d'un agneau? Plus important encore, pourquoi ses mots te faisaient-ils plus souffrir que ses gestes?

Une femme s'était approché de vous sans que tu ne t'en aperçoives, trop perdu dans tes questionnements, mais surtout trop concentré à essayer de retenir ton corps de céder sous la douleur. Tes jambes peinaient à accomplir leur travail, désireuses de simplement te laisser choir sur le sol de l'hôpital; au moins là tu aurais été loin de la poigne de ses doigts, et pourtant... pourquoi ne voulais-tu pas qu'elle s'éloigne? Pourquoi était-ce encore plus agréable que cet éloignement qu'elle te réservait, après en avoir terminé avec toi?

Car oui, après avoir renvoyé la réceptionniste du revers de la main, t'avoir lancé une dernière menace douloureuse, la femme avait tourné les talons et t'avait laissé là, tes jambes défaillant exactement au moment où l'intensité de la douleur physique diminuait quelque peu, pour laisser place à celle de ton âme, qui venait d'être ardemment écorché.

-Ne comprends-tu pas?

La propriétaire du heurtoir était déjà en bonne route pour atteindre la sortie quand tu avais enfin trouvé la force de te relever pour te diriger, claudiquant, en sa direction. Chaque pas t'était d'autant plus douloureux désormais, mais tu ne pouvais pas la laisser partir ainsi, pas après ce que ça t'avait coûté....

-c'était...pour ton... pour votre bien...

Un sursaut de douleur dans ton épaule t'avait immobilisé net, t'arrachant un cri de douleur que tu n'avais su contenir. Tu sentais le regard de patients se poser sur toi, une nouvelle fois, mais tu t'en fichais bien, tu te fichais des guérisseuses, de la réceptionniste, des passants; seule la façon dont elle posait son regard sur toi t'importait, et tu pouvais le sentir, froid et destructeur, alors qu'elle te tournait toujours le dos. Tu ne le supportais pas, alors qu'il ne t'était même pas visible; qu'est-ce que ce sera, lorsque vous vous rencontrerez de nouveau, au heurtoir?
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Re: Dans le hall d'accueil
Invité, le  Jeu 1 Nov - 20:12

It's for you

Les pas de la brune l’avaient déjà éloigné. Elle allait partir, bien entendu. Se mettre hors d’atteinte du jeune  homme, de son regard azuréen qu’elle n’arrivait pas à comprendre. Elle a entendu son prénom qui s’extirpe de ses lèvres, elle a vu dans ses yeux la douleur, non pas physique mais qu’elle distillait à chacun de ses mots. Elle était partagée, perdue. Entre cette envie de le souffrir, d’exorciser sa propre douleur en la reportant sur un autre être. Et ce murmure dans sa tête, comme une conscience qui s’éveille. Ce n’est qu’un gamin qui ne mérite aucune de ses foudres. La conscience interroge aussi, n’est-ce qu’un gamin ? N’éveille-t-il pas en elle des souvenirs bafoués ? Oubliés ? Elle ferme les yeux, ralentit sa course vers la sortie. Y’a quelque chose, là, dans les entrailles, qui file des frissons. Elle expire, veut sortir ce mal-être qui la dévore, cette sensation étrange qu’elle ne s’explique pas.

Mais ce sont ses mots qui la retiennent, qui interrompent son mouvement. Qui la font vaciller. Acceptera-t-elle de regarder le brun différemment ? De porter sur lui un regard autre que cette supériorité et cette distance qu’elle installait ? Elle en était incapable, elle le savait. Il tenait de sa propre survie qu’elle reste loin de lui. Sa survie à elle, bien entendu, mais sa survie à lui également. Si elle rentrait dans ce genre de jeu, elle était certaine qu’aucun des deux n’en sortirait indemne. Elle éloignait ses pensées d’un vague geste de la main. C’était qu’un gamin. Plus grand qu’elle, plus carré qu’elle aussi. Mais c’était qu’un simple gamin, un jeune sorcier de Poudlard qui faisait la tête brulée, rien de plus. Morsure de la lèvre inférieure alors qu’elle l’entend s’approcher, derrière elle. Peut-être n’avait-il pas conscience dans quel état il plongeait la jeune femme ? Elle l’ignorait.  Mais entendre ainsi sa question, son tutoiement « Ne comprends-tu pas ? », comme si ses actes étaient logiques et réfléchis. Comme si elle était supposée savoir à quoi correspondait tout ce qui se passait entre eux. Elle avait déjà du mal à comprendre ses propres réactions face au sorcier, alors il ne fallait pas trop lui en demander.

« C’était … pour ton … » il y a une écorchure, comme si la distance subitement reprenait ses droits alors qu’elle s’était arrêté de marcher « … pour votre bien ». Soupir qui s’extirpe des lèvres pincées de l’ancienne auror, elle n’apprécie pas, du tout, ce qu’elle ressent. Elle sait le mal ravageur que cela peut être ou devenir et elle s’y refuse simplement. Elle se satisfait de cette distance qu’il reprend, mais la satisfaction est de courte durée. Le cri de douleur qui résonne dans le hall derrière elle lui fait faire volte-face, le regard inquiet. Preuve d’une perte de contrôle de sa personne. Chose qu’elle se refusait pourtant à faire. Mais l’inquiétude pourtant est là, elle guette, non loin de l’esprit de la brune.

Elle surprend ses yeux pleins d’appréhension, de douleur, les regards de gens alentours. Mais c’était différent. Comme si un voile d’opacité s’était glissé entre les deux individus et le reste du monde. Elle fait demi-tour, se rapproche de quelques pas. Un sourire mauvais s’esquisse sur son visage, elle est prête à enfoncer les portes pour lui faire mal. Quelle volonté que de le traîner dans la boue alors qu’il s’y trouvait déjà ? Pourquoi faire ? Que cherchait-elle à camoufler pour agir de la sorte ? Un soupir s’extirpe de ses lèvres alors qu’elle se rapproche encore, fige ses prunelles dans celles azuréens du stagiaire. Un vague à l’âme qui la saisit immédiatement, et elle décroche son regard, l’amène ailleurs, plus loin. Loin, très loin de lui, elle doit l’admettre. « Je … » murmure à peine audible qui s’enfuit, elle aimerait aussi partir. S’éloigner. Mais plus elle s’approche plus elle se perd, moins elle comprend son acharnement contre lui. Elle se doit d’être forte, ce n’est pas le premier qui pense avoir l’ascendant sur elle, ce n’est pas la première fois que ses propres sentiments déraillent. Mais il y a quelque chose de plus mystique, quelque chose de plus étrange. D’ailleurs, elle se reprend « Tu n’es qu’un gamin, tu dois te faire soigner ». Le regard est dur, froid, presque noir. « Tu vois, la différence entre toi et moi c’est que toi tu n’as pas à t’en faire pour moi, je suis adulte et des duels et combats dans le genre, j’en ai vu plein d’autres ». Le corps de la brune est marqué des cicatrices de ses combats précédents, erreur de stratégie ou ennemis trop puissants.

D’ailleurs, une idée jaillit dans son esprit. De son bras encore valide elle dénude l’épaule où elle porte la gravure du matricule 67 devenu maître. Elle offre à la vue de son stagiaire une parcelle de sa peau marquée par la souffrance et la douleur, avant de lâcher d’une voix blanche « Il y en a eu plein, et il y aura d’autres. Alors notre duel tu vois … ». Le remettre en place, comme un besoin quasi viscéral. Elle roule ses yeux vers le ciel, énième signe de l’agacement qu’il provoque en elle. Pourtant, ils sont proches, elle pourrait presque sentir l’odeur de son sang mélangé à l’arôme de sa peau. Elle dévie à nouveau le regard, cherche à fuir cette sensation qui se saisit d’elle. La voix s’adoucit « Va te faire soigner. Je t’attends ici et je te ramène au Heurtoir ensuite ». Il n’y avait pas à discuter, mais elle était pourtant persuadée qu’elle n’en avait pas fini avec lui. Pourquoi remettait-il toujours les choses en cause ainsi ? Etait-ce ainsi pour tous les adultes qu’il croisait ?



HRP : Et maintenant t'as la pression :mm:
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Re: Dans le hall d'accueil
Ethan Turner, le  Ven 2 Nov - 20:23



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Pv Elly
🎧

Elle s'était retournée, finalement, vers toi. Tout ceci n'avait pas été en vain, alors qu'elle te regardait, inquiète de ton sort; tu semblais compter dans la balance, au moins un peu. Un poids se levait de sur tes épaules, un poids plein plus lour que celui de tes A.S.P.I.C., de ne pas décevoir ta famille, tes amis, ou même les supporteurs de Quidditch; un poids d'une lourdeur incommensurable, qui défiait toute logique : tu lui importais. Mais ce regard est de courte durée, alors qu'elle s'approche de toi, et qu'elle semble de nouveau contrariée, de nouveau prête à te dueller, que tu sois prêt ou non, que tu te défendes ou non. Tu ne comprends pas, mais ta main se resserre sur ta baguette, mouvement presque imperceptible de l'animal blessé prêt à tout pour se défendre une dernière fois, mais cette fois ne viens pas.

À la place, vos prunelles se croisent une nouvelle fois, et tu chutes, loin sous le sol londonien, loin jusque dans les profondeurs d'un monde sans lumière, un monde duquel on te claque la porte alors que celle-ci viens à peine de s'entrouvrir de nouveau à toi. Elle a détaché son regard, trop rapidement pour que l'importance du geste ne soit pas dévoilée, a-t-elle pitié de toi? Ou est-elle désolée de la douleur qu'elle t'a infligée? Alors pourquoi semble-t-elle redevenir si distante?

Instinctivement, tu tentes de te replonger sous ta carapace, celle qui a combattu ta patronne, celle qui a transplanné avec elle, mais ses mots sont plus rapides que ta levée de bouclier. Une poignée de mot t'es lancé, à demi-ton, dans un murmure grandissant, mais tu n'écoutes qu'à moitié. Ton esprit est envahi d'une nouvelle sensation douloureuse, alors que la voix féminine de la Wildsmith résonne dans ta boîte crânienne. "Tu n'es qu'un gamin", "Tu n'es qu'un gamin", "Tu n'es qu'un gamin".

La situation te dégoute, tu te dégoutes. Un gamin? Elle te voyait de la sorte, rien de plus; tout cela n'était que pitié et désolation, comme lorsqu'on trouve un chiot blessé sur le côté de la rue, et qu'on le prend sous son aile pour le soigner. Tu en oubliais que tu étais celui qui l'avait amené en ces lieux; le cours des évènements n'avait plus aucune importance en cet instant, et tu dus prendre sur toi afin de rapidement voiler cette blessure si béante. Tu t'étais redressé de ta torpeur, alors que la vue d'une chaire meurtrie te ramenait à toi, comme le claquement d'une paume sur ta joue. Jamais tu n'avais remarqué les cicatrices tapissant le corps de la brunette, et pourtant, tu étais persuadé de l'avoir observé avec la plus grande des attentions. La vérité était que dès que tu en avais l'occasion, tu te perdais dans ses yeux, et tes saphirs les cherchaient encore en cet instant, réveillés subitement par le tissu qui s'écartait d'une épaule au passé meurtrie.

Tes yeux s'étaient arrondis, quelques secondes, avant de prendre un air grave, que ton visage leur rendait bien. Sur ce derme que tu ne voulais qu'effleurer des doigts, se cachait un chiffre qui t'était trop peu familier. "67" dis-tu, approchant la main de cette cicatrice particulière, n'osant point la toucher cette fois. La poussière était encore bien visible, et les douleurs toujours vives. L'occasion ne se représenterait peut-être plus jamais, mais si celle-ci reviendrait, alors seulement là te permettrais-tu de te laisser aller à une caresse hypnotique, de celle que vous aviez connue quelques minutes plus tôt, mais tu le désirais ardemment, et ce n'est qu'à quelques centimètres de l'ancienne blessure que tu avais fini par retirer ta main.

Tes yeux avaient retrouvé le brun de ceux de la jeune femme, alors que tu cherchais de nouvelles réponses, qu'elle te fournissait sans que jamais tu n'aies à demander. C'était là la marque d'un mangemort, tu en étais sûr. Son passé de chef des aurors remontait à la surface, et il ne l'avait pas laissé indemne. Soudainement, tu remerciais le ciel que la jeune femme ait encore toute ces membres, une chance que tous n'avaient pas, et tu saisissais seulement ce qu'elle voulait dire lorsqu'elle mentionnait que votre duel n'avait aucune mesure avec ses confrontations passées... et pourtant....

Tu ne pouvais t'empêcher de penser qu'il y avait eu quelques choses de particulier à cet instant, une passion destructrice qu'un mangemort ne pourrait éveiller en toi, ou même en elle, mais tu voulais bien consentir à aller te faire soigner, quelque peu raviver par la perspective qu'elle t'attendrait.

-Je... oui, j'y vais. Je n'avais pas saisi, enfin tuvous aviez dit ne pas être particulièrement... enfin, j'y vais.

Une phrase bien déconstruite et qui ne trouvait de fin que dans ton esprit bien désordonné en cet instant. Tu voulais la remercier mais tu n'en avais pas la force, comme si cela lui ouvrirait la porte pour changer d'avis, et quitter avant que tu ne sois de retour. Tu t'éloignais d'elle avec regret, ta main glissant vers la sienne, comme machinalement, désireuse de la prendre pour s'assurer que tout irait vraiment bien, qu'elle ne mentait pas dans le but de paraître plus dur qu'elle ne l'était, mais tu t'étais ravisé de belle façon. Qu'est-ce qui te prenait? Tu venais à peine de faire sa connaissance, elle était ta supérieure en tout point et... et... tu ne savais plus réfléchir, pas en cet instant, pas en sa présence.

Ton regard ne l'avait quitté réellement qu'une fois arrivé à la réception, retrouvant la compagnie de celle qui avait tenté de venir s'interposer entre toi et la Wildsmith. Tu lui avais confié tes coordonnés et les informations utiles à déterminer les soins qui t'étaient nécessaires, mais pas sans mentionner le nom de la femme qui t'accompagnait, alors que tu jetais un nouveau regard en sa direction. Ton audace te revenait peu à peu, alors que la distance se faisait quelque peu plus grande entre vous, et tu trouvais cela idiot qu'elle soit ici, t'attendant, prête à recevoir des soins, mais qu'elle s'obstine à ne pas en avoir. Tu te délectais de la beauté de son visage, de sa peau, et de cette aura qui se dégageait d'elle; et tu ne voulais en aucun cas que tout cela ne change, si ce n'était que tu voulais en être, y avoir ta place, toi aussi. C'est pourquoi tu avais indiqué à la réceptionniste que ton amie avait besoin de soin elle aussi, au niveau des côtes, et du bras, que c'était ta faute, après un entrainement un peu trop intense, mais qu'elle se refusait à venir voir la réception afin d'avoir des soins, que d'envoyer une guérisseuse directement la voir dans la salle d'attente ne pourrait pas lui faire de mal, même si elle t'en voudrait certainement pour un temps.

Puis, tu avais suivi le chemin que t'indiquait la jeune femme, pour aller recevoir des soins dans une  pièce un peu plus loin, où un guérisseur t'attendait.
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Re: Dans le hall d'accueil
Invité, le  Mer 7 Nov - 0:36

Un signal d’alarme qui retentit dans l’esprit de la brune, la main qui se rapproche et le corps qui tressaille. Frisson qui parcourt l’échine, longuement, alors que ses yeux se perdent sur le matricule gravé dans la chaire, alors que sa main, qu’elle imagine délicate sans trop savoir pourquoi se rapproche, insidieusement. Elle serre les dents, refuse toute possibilité de contact que son corps, pourtant, réclamerait presque. Elle secoue sa tête, chasse cette pensée venue de nulle part, refoulée quelque part, au cœur de l’esprit d’où elle n’était plus supposée sortir.

Finalement, la tension ainsi crée retombe au moment même où la main du stagiaire s’éloignait. Un soupir – de contentement ou d’exaspération – avait franchi les lèvres de l’ancienne auror, et sa respiration reprenait à un rythme un peu plus décent, un peu plus tranquille. Était-elle restée en apnée ? Elle l’ignorait, mais il y avait un certain soulagement à voir le contact qui s’éloignait. Bien que la jeune femme sentait aussi ce sentiment de frustration qui s’emparait de tout son être. Difficile de savoir sur quel équilibre précaire elle avait apposée sa marque, mais il ne faisait nul doute qu’elle ne sortait pas indemne de la rencontre.

Un dernier échange de regard qui révolta les sens de la sorcière, trop fatiguée pour agir ou penser correctement. Et sans le savoir, le sentiment qui était le sien devait également être celui du jeune homme face à elle puisque la phrase qu’il essaya de lui dire n’avait aucun sens aux oreilles de la brune. Maigre sourire de consolation de la part d’Elly alors qu’il se détourne et va trouver la réceptionniste. Alors qu’il s’éloigne et qu’elle sent encore son regard posé sur elle, elle se laisse aller à un soupir. Comme si la soudaine chape de plomb qui enveloppait ses épaules avaient soudainement disparu. Soulagement du corps tout entier qui redescend en pression.

Elle sent pourtant le regard céruléen posé sur elle, alors qu’elle l’observe répondre aux questions de la réceptionniste. Elle pressent le manquement à la parole alors que son regard alterne entre elle et la femme qui semble lui poser plusieurs questions et hoche la tête alors qu’il s’éloigne. C’est lorsqu’il disparait totalement de son champ de vision que son esprit se remet en marche : elle devrait le laisser là, l’abandonner à son sort à Ste Mangouste, s’il avait réussi à transplaner jusqu’ici, nul doute qu’il pourrait le refaire pour rentrer ? Après tout ?

C’est une vacillation dans le corps, dans l’esprit, dans l’âme toute entière qui saisit la jeune femme. Et soudain, maintenant que son regard à lui n’est plus posé sur elle, maintenant qu’il n’est plus dans la même pièce qu’elle, elle peut fuir, sans un seul coup d’œil vers l’arrière. Ses pensées reprennent un flux normal, elles ne sont plus brouillées, ni parasitées par la présence du stagiaire, et seule une envie subsiste : partir. Quelques pas qui se font entendre, est-ce les siens ou ceux d’une tierce personne qui s’approche ? Volte-face quasi immédiat. « Miss Wildsmith ? ». Regard crédule et hagard. Le médicomage est déjà occupé à examiner les plaies de la jeune femme. Elle murmure « Pardon ? ». Et lui, dans un sourire, se confond d’excuse « C’est votre ami qui nous a demandé de … ».

Elle n’entend pas la suite de la phrase, elle perd pied, il avait encore touché un point sensible de la jeune femme. Elle se laisse mener, examiner, les yeux sont teintés d’une ombre noire – de celle dont on sait qu’elle devra se venger – alors qu’on nettoie les blessures, qu’on panse la plaie à son bras, qu’on lui demande de répondre à des questions. Et quand, enfin, après de longues minutes, ils ont enfin fini, elle demande. « Il est où ? ». Une voix blanche, froide, qui s’extirpe d’entre les dents serrées. Un souffle rapide, elle veut lui faire payer. La réponse se fait simple et, à vrai dire, elle s’y attendait « Il ne devrait plus tarder ». Alors elle attend. Fais les cent pas dans ce fichu hall d’accueil où il l’a amené, où il l’a obligé à recevoir des soins dont elle ne voulait pas, répondre aux questions auxquelles elle n’avait pas envie de se confronter. Alors quand elle entend des pas derrière elle, quand elle le voit qui revient, là, comme si de rien n’était, elle ne peut s’empêcher de lui balancer une phrase assassine « C’était plus fort que vous Turner hein ? ». Sifflement entre ses dents, elle rêve de lui faire du mal alors que, plus il approche, plus ses pensées se brouillent.
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Re: Dans le hall d'accueil
Ethan Turner, le  Sam 17 Nov - 10:45



Man & Beast


Pv Elly
🎧

Un large sourire s'affichait sur ton visage alors que tu pénétrais dans la petite pièce où un guérisseur t'accueillait, l'air sceptique de découvrir un jeune homme aussi mal en point et pourtant bien souriant. Ton expression était devenue celle d'une personne légèrement coupable, avant que tu reportes l'attention générale de cette nouvelle rencontre sur la réelle raison qui t'amenait dans ce lieu. Tu avais vaguement expliqué à un certain Sergeï Koroleï que tes blessures étaient concentrées au niveau des côtes et de l'épaule, prétextant un duel ayant mal tourné, ce qui n'était pas vraiment un mensonge, à bien y réfléchir, même si au fond de toi quelque chose savait que ce qui s'était déroulé était fort différent d'un simple duel.

Ton esprit avait ensuite osé s'aventurer dans un passé encore très récent, te faisant revivre comme si tu y étais la confrontation avec la Wildsmith... ta patronne, cette ancienne chef des aurors dont les manières t'effrayaient bien plus que les blessures qu'elle pouvait t'infliger; et c'était peu dire, considérant les souffrances que son métier avait dû l'amener à distribuer aux criminels de ce monde. Étrangement, ton corps semblait n'exister que dans un seul but, lorsque la brunette se trouvait à proximité de celui-ci, et il s'agissait de se rapprocher d'elle; d'user de la pulpe de tes doigts pour caresser sa peau meurtrie par endroits et....

Tu secouas la tête, retournant abruptement sur terre, alors que ton interlocuteur t'avait posé une question dont tu n'avais rien saisi. Une absence qui avait fait se questionner d'autant plus le dénommé Sergeï, qui avait finalement insisté pour s'assurer que tu n'avais reçu aucun trauma à la tête, usant de sortilèges de lumière devant tes yeux afin de s'assurer de la bonne réaction de tes pupilles, ou un truc du genre, la médicomagie et toi, ça ne faisait pas encore un très bon mélange, à ton grand dam. La séance de soins avait donc ainsi été allonger de quelques minutes supplémentaires, minutes pendant laquelle tu t'efforçais à ne plus penser à cette Wildsmith, une tâche qui s'avérait plus difficile que tu n'aurais osé l'avouer. Puis, finalement, tu avais été libéré après que ton épaule, qui était bien cassé pour le coup, fut réparé, de même que trois de tes côtes. Un grand remerciement avait été de mise, avant que tu ne puisses retourner à l'accueil, pour signer ton congé de l'hôpital, pour un séjour qui avait été des plus courts poux l'amplitude des blessures que tu avais.

De retour dans le hall, tes yeux s'étaient instinctivement mis à la recherche de la jeune femme que tu avait amenée dans ce lieu. Ne la voyant pas là où tu l'avais précédemment laissé, ton coeur s'était rapidement accéléré, alors que ton sang quittait le confort de ton visage, te laissant momentanément avec un teint livide qui ne faisait que ressortir l'azur de tes puits d'âme, avant que ceux-ci ne trouvent finalement la demoiselle, faisant les cent pas dans le hall. Un soupir de soulagement venait accompagner cette pensée naissante dans laquelle tu t'insultais de tirer des conclusions aussi hâtives, mais le mal était fait; ton air fanfaronnant avait complètement été annihillé par cette peur qu'elle t'ait abandonnée, que ce soit par un trop fort ressentiment, ou simplement parce qu'elle n'en avait réellement rien à faire de toi. Un rapide coup d'oeil à l'expression de la femme t'avait révélé qu'elle pouvait possiblement être restée sur place pour une raison beaucoup plus sombre que celles qui l'auraient poussé à quitter les lieux, mais tu en avais cure; tout ce qui t'importait était d'étirer ce moment passé en sa compagnie tant que cela t'était possible, et la fin imminente de ce dernier te terrifiait au plus haut point. Ne pouvais-tu pas l'inviter à aller discuter de travail quelque part? Ne pouviez-vous pas passer dans le bureau de la brunette afin de... afin de... remplir la paperasse nécessaire à la restauration du heurtoir? Ou plutôt, pourquoi ne pas aller le réparer, ensemble, vous obligeant à rester complètement seul dans les sous-sols de l'établissement...

Ton passage chez la réception avait paru durer des heures, alors qu'il n'en était rien. Tu t'étais même surpris à être sec et cassant avec la femme s'occupant de ton dossier, alors que ton désir de retourner auprès de la Wildsmith se faisait de plus en plus sentir au creux de ta poitrine, mais surtout dans les nombreux retournements d'estomac que tu avais depuis ton retour dans le hall d'entrée. Lorsque le moment fut finalement venu, tes jambes avaient décidé de rendre l'âme à mi-chemin, t'immobilisant pathétiquement bien malgré toi, alors que la demoiselle s'avançait vers toi, un regard que tu n'arrivais plus à déchiffrer sur le visage.

Tu

voulais

l'embrasser...

Mais tu n'en fis rien. Même si tes membres auraient été pleinement fonctionnels, tu sentais quelque chose planer sur la jeune femme, quelque chose qui t'attirait irrémédiablement à elle, alors qu'en contrepartie, tu sentais que de déguster ce fruit interdit reviendrait à ruiner ce qui le rendait si... attrayant. Non, pour l'instant tu devrais te contenter d'insinuer ton regard en elle comme s'il s'agissait de la première et dernière femme que tu verrais de toute ta vie. La regarder, vibrer sous son aura, toucher sa peau, tout cela revenait à exposer chacun de tes sens à la force des flammes solaires. Tes doigts se brûlaient au contact de sa chair, alors que tes yeux devenaient éternellement aveugles à tout autre chose.

Mais les vents solaires eurent bien rapidement raison de ton armure, et une fois de plus tu te retrouvais à la merci la plus totale des mots de cette créature inhumaine, mots qui t'avaient déjà percé le coeur quelques minutes auparavant, une blessure encore bien trop fraîche dans ton esprit, et pourtant...

Mais les couteaux ne vinrent pas se ficher dans ton âme, pas encore. La brunette te posant, avant tout autre chose, la rage aux lèvres, une question qui se voulait très certainement rhétorique. Tu voulais lui répondre que oui, c'était plus fort que toi. Non seulement cette intervention auprès de la réceptionniste, mais également ta présence à ses côtés, le fait de l'avoir amené ici, le fait d'avoir voulu l'impressionner lors de votre duel, et surtout... cette caresse de son avant-bras. mais tu en étais bien incapable, apeuré à l'idée qu'elle se sauve, qu'elle ne vienne plus au travail, qu'elle disparaisse de ta vie devant l'ampleur de ce manque de contrôle, l'ampleur de cette folie qui te gagnait. Aussi, tu avais opté pour un sourire faux, un sourire qui ne cachait pas ton appréhension aussi bien que tu l'aurais désiré, un sourire qui se souciait moins de faire bonne impression que de l'orienter sur une fausse piste.

-Aaaah, je vois qu'on a pris bien soin de toi. C'est fou quand même, ce service directement en salle d'attente comme ça, ils sont très certainement sous-payés ici.

Une grimace d'amusement avait réussi à s'immiscer sur ton visage, avant que celui-ci ne redevienne quelque peu plus grave, et que ta voix s'abaisse au fur et à mesure que l'intimité de la conversation se faisait grandissante.

-Et, alors, tu va bien? Ils ont réussi à remettre tes côtes en état? Et ton bras...

Tu avais instinctivement fait un pas vers elle, pour te saisir de son bras, pour te retrouver à ses côtés, pour la toucher, plus simplement, plus honnêtement. Mais alors que la peau de la brunette se révélait à toi comme étant encore plus parfaite que dans tes souvenirs, la gravité de cette intrusion apparut subitement dans ton esprit, mais tu ne put retirer tes doigts à temps, ni même tout court en fait. Tu t'étais contenté de relever la tête vers elle, te mordant la lèvre inférieure, maudissant Merlin de ton incapacité à réfléchir, à t'éloigner, là tout de suite. Vous étiez proche, trop proche, mais pourtant, c'était si nettement insuffisant que ça te rendait profondément malade.
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Re: Dans le hall d'accueil
Invité, le  Lun 19 Nov - 11:24

Par ici la musique (même si tu sais déjà, tricheur :mm: )

Il répond au travers de la question de la brune. Comme s’il s’efforçait volontairement d’éluder son interrogation rhétorique. Comme s’il avait compris qu’au final, elle voulait juste le faire souffrir. Appuyer là où les mots peuvent faire mal, là où ils peuvent blesser davantage qu’une plaie, qu’une blessure physique. Et il lance à Elly une phrase pleine de sous-entendu, elle déraille un peu quand elle l’entend, mais elle n’en montre rien. Il jouait à un jeu dangereux, elle ne le savait que trop bien. Mais elle ignorait si elle devait s’y lancer à corps perdu, ou si, au contraire, elle devait maintenir cette distance qu’elle arborait depuis sa rencontre avec le stagiaire. Elle ne voulait plus se perdre dans les tréfonds de relations sentimentales qui l’attiraient irrémédiablement vers le fond. D’autant qu’elle ignorait tout des motivations du jeune homme, pour elle, il n’y avait que deux explications plausibles : soit le sang vélane qui coulait dans ses veines le rendait totalement amorphe de penser correctement, soit il avait un but autre, souhaitant sans doute se servir de la brune ? Ce n’était qu’un élève, après tout. Aussi l’ancienne auror pencha davantage sur la première solution. L’esprit du stagiaire devait être embué, il n’y avait pas d’autre explication.

Et que dire, d’elle, de ce qu’elle ressentait. Pouvait-elle aussi trouver une justification toute aussi logique pour son comportement lorsqu’elle était en sa présence ? Elle secoua sa tête de gauche à droite, comme répondant à sa propre pensée. Il était impossible qu’elle éprouve la moindre attirance pour le jeune homme. Ses prunelles le détaillent, passent sur les yeux azur, sur son nez, sur sa bouche étirée par un sourire. La brune recule, un pas, petit, minuscule. Comme si elle refusait de voir l’évidente naissance de sentiments. Elle ne l’admettrait pas, jamais. Elle ne le connaissait pas après tout, il s’agissait simplement d’un stagiaire avec lequel elle avait échangé pléthore de sortilège. Stagiaire qui réveillait en elle une fougue endormie, oubliée. La legilimens ne le savait que trop bien.

Elle ne prend pas la peine de répondre à sa blague, un simple roulement d’yeux vers le plafond du hall, tout au plus. Mais elle perçoit le changement de trait sur le visage d’Ethan, cet air plus grave qu’elle se surprend à apprécier, à observer. Sa voix se fait murmure et elle ferme une demi-seconde ses paupières, comme pour se reconcentrer sur la conversation plutôt que sur la forme de celle-ci. Elle perdait pied et n’aimait pas ça. Ce n’était plus une adolescente, et lui n’était qu’un gamin. Ca résonnait dans sa tête, encore et encore. Comme une litanie infernale dont elle ne pouvait pas se défaire, dont elle ne voulait pas se défaire. Parce que faire entrer le jeune homme dans sa vie serait faire preuve de faiblesse, elle le savait.

Mais plus elle tente de reprendre le contrôle d’elle-même, plus il s’approche d’elle, et la distance entre les deux silhouettes dans le hall de Ste Mangouste, reduit, devient peau de chagrin. Les yeux de la brune parcourent le visage du Serdaigle, elle cherche les failles, mais n’y trouve que les siennes, son incapacité à remettre à sa place le gamin. Ou peut-être y arrive-t-elle mais dans ce cas-là, pourquoi revient-il  à la charge ? Elle se perd dans ses réflexions alors que la question percute ses tympans. Non, elle n’allait pas bien. Pas du tout. Elle devait se recentrer sur elle, faire barrage, bloquer ce qu’elle pouvait ressentir, là, maintenant, alors qu’il s’approchait d’elle et qu’il saisissait son bras. Electrisant la peau de l’ancienne auror par un simple contact.

Il avait dû comprendre qu’une fois encore il avait été trop loin, qu’il avait dépassé les limites qu’ils auraient dû établir entre eux, dès le début. Peut-être était-ce d’ailleurs le moyen de les poser, les fameuses limites. De dire ce qu’il convenait de faire, en pareille situation. La brune était partagée, entre désir naissant au cœur de ses entrailles, et révulsion profonde des sentiments qui pouvaient naître. Elle ne voulait plus souffrir, jamais. Ni des départs, ni des disparitions. Ses ébènes se figent, le fixent. La main du brun s’imprime sur la peau de l’ancienne auror, elle ressent la pression de ses doigts sur ses anciennes blessures, cicatrisée par magie. Douleur fantôme ou sens exaltés ?

Il avait relevé la tête vers elle, croisant son regard céruléen aux noisettes interrogatives. Que faisait-il, pourquoi, pourquoi ne pouvait-il simplement pas s’éloigner d’elle, repartir loin. S’éloigner à tout jamais d’elle. Elle n’aurait pas dû le recruter, elle devrait le virer, ici, maintenant. Pour ne jamais avoir à recroiser ses yeux, à détailler les traits de son visage. Elle a la tête relevée pour lui faire face, pour soutenir son regard, la faute à la carrure du jeune homme, plus grand qu’elle d’au moins une tête. Un soupir se meurt au coin de ses lèvres alors qu’elle observe les siennes, qu’elle perçoit le mordillement. Ses dents qui perforent sa lèvre inférieure, elle l’observe, perd pied, un instant. Elle ferme ses yeux, vacille. N’est retenue que par cette pression sur son bras. Quand elle rouvre ses paupières, il est toujours là, n’a pas bougé, pas d’un centimètre. Et c’est elle qui se mord la lèvre, répondant à son propre geste fait quelques instants plus tôt. Elle doit s’éloigner, à tout prix.

Mais elle doit se rendre à l’évidence : elle n’y arrive pas. Elle n’arrive pas à amorcer la libération de son bras. Elle ignore si ce n’est pas un refus, purement et simplement, de s’échapper de son regard hypnotique. Elle se racle la gorge, cherche ses mots « Turner vous … ». Une pause, elle ferme ses yeux, à nouveau. Sa main libre passe sur sa nuque, ses doigts marquent sa peau, comme cherchant à lui donner du courage. Le courage de s’écarter, là, maintenant. Sa voix se transforme en murmure, doucement. Ses yeux retombent dans les prunelles empreintes de la couleur du ciel face à elle. Elle abat sa dernière carte, espérant qu’il trouve du courage là où elle a baissé les bras. « Turner … vous savez que j’ai du sang vélane dans les veines ? ». Regard désolé, un peu éhonté ? Elle ne sait plus trop, mais il doit savoir que son attirance pour elle, si attirance réelle il y a, n’est que le fruit d’une altération de son état. Rien de plus, n’est-ce pas ?
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