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Un coin à l'abris des regards
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Re: Un coin à l'abris des regards
Invité, le  Lun 21 Mar - 21:16

Post unique, tour de garde

Luia était Auror depuis maintenant un bon bout de temps et elle adorait ça. Certes, ça lui prenait du temps et elle voyait donc peu ses amis et sa famille. Mais elle sauvait le monde magique, enfin, elle essayait. Et puis elle était aussi Alliée de l'Ordre du Phénix même si peu de monde le savait dans son entourage.

Ce jour-là, elle devait faire son tour de garde sur les docks de Londres. Elle aimait bien se balader de temps à autre seule dans ces lieux en dehors du travail mais là c'était sérieux. Elle quitta son appartement de l'Allée des Embrumes, baguette en main, et fila vers les docks à pied mais en tenue de sorcière. De toute façon, il faisait nuit, qui se soucierait d'une sorcière avec un bout de bois à la main, une robe noir et un drôle d'insigne?

Une fois arrivée, pas de sentimentalisme ou autre, elle devait bien inspecter les lieux. Elle regarda dans chaque coin et recoin, cherchant tout de même à ne pas trop déranger les Moldus de passage et ceux qui travaillaient aussi au déchargement des bateaux.

Tout à coup, elle vit un coin sombre, à l'abri de tout regard. Un lieu idéal pour des mages noirs ou des mages noirs en devenir. Elle y alla discrètement. Hélas, elle ne vit que de "simples" dealers Moldus et leurs acheteurs, rien de plus.

Elle ne resta pas là: elle n'était pas de la police Moldue. Elle prit le chemin inverse pour rentrer chez elle. Elle ferait son rapport le lendemain à l'aube, lorsqu'elle arriverait aux QG des Aurors.
Lizzie Cojocaru
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Re: Un coin à l'abris des regards
Lizzie Cojocaru, le  Mar 7 Juin - 11:46

PV Malicia

Rêve bizarre. Je suis, sans être moi. Il fait froid, un peu, je crois. Froid comme blanc -plus par page que par hiver. Mais cela me frigorifie tant et si bien que je ne parviens à m’échapper des lignes. Y avaient ceux qui pouvaient que marcher dessus, obsession d’aller droit, moi c’était plutôt un étau, qui m’enfermait.

Croiser l'oeil de l'enfant. Se recroqueviller dévêtue. Interrogation frileuse.
Supercalifragilisticexpialidocious. Nope, je suis toujours une fuck*ng ponctuation.

Bug dans l’espace temps ; on passe à la séquence suivante, sans transition, sans souvenir du pourquoi ça bouge, et si vite, et si fort. Je suis un narrateur éloigné, et tout ce que je peux observer est un fantôme du passé.
Une boussole agitée.
Un moi conscient aurait su reconnaitre dans l’aiguille des heures le cadavre de Jane. Quelqu’un me parle, et la conscience émerge. Regard braqué sur le responsable, sans le voir, le reconnaître. Dialogue silencieux de soi à soi.

Parce que t'es une p*te, vie, cédant au premier bras armé, à la première maladie, au premier incendie.
Pis la fragilité du verre.
Pis l'éclat que l'on terre.
Qu'le temps dit faire taire.

Aujourd’hui, j’avais rendez-vous. Encore. Ça devenait flippant. A croire que des gens avaient envie de voir ma gueule. Vraiment. Effrayant. Enfin, de tous les quelqu’un, c’était un très potable, donc je m’exécutais avec joie. Dire que de base, je devais juste l’espionner pour le compte de l’Ordre Noir... Sauf que y avait eu Shela, puis Trevor, et tout était parti en vrille, elle avait vu des bouts de moi qui ne l’avaient fait partir en courant, et de retour à notre rencontre suivante

-même éveillée, mon cerveau fait ses bonds, sans se poser, attendre, il saute les séquences-
à la BAMN, son sourire, ses doutes sur ses origines, sa capacité à tuer. Oui, plus que potable. Pis je parlais qu’intellectuellement, parce que pour le reste, l’évidence méritait même pas d’être mentionnée. Bref. Tenue légère mais souple ; lunettes de soleil pour masquer mon oeil gauche ; transplanage à notre point de rendez-vous.

Pour la première fois de toute ma vie, j’étais en avance. Et j’aimais pas ça, alors je passais le temps en chuchotant aux animaux des rares passants des #Rictusempra. Parce que le Sectum ferait un peu trop de bruit, askip, mais que déjà ça pouvait interroger les moldus. Des chiens qui rient.
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Re: Un coin à l'abris des regards
Malicia Evans, le  Mer 8 Juin - 3:18

RP avec Lizzie


Voilà 1 heure que tu te regardes dans le miroir. A l'affut de la moindre ride, moindre trace de vieillesse. Une semaine. Une semaine maintenant, que tu avais rencontrés un jeune d'une vingtaine d'années. Madame. Il avait osé t'appeler madame. A peine 2 ans de moins que toi et tu as l'impression d'être sa mère. Pourtant, tu n'es pas si mature que ça. Tu te comportes comme une gamine. Alors d'où. Mais d'où tu te fais appeler Madame. Hm? Rien qu'à y repenser, tu grinces des dents. Tu aurais eu ta baguette sur toi, tu l'aurais tué sur le champs. Sorcier ou moldu. Rien à f*utre. Tu tires sur ta peau. Pas de ride patte d'oie. Pas de ride du lion. Bien. Pas d'alerte rouge. Mais tu te sens quand même sur le déclin.

Ta jeunesse file à une vitesse hallucinante. Tu ne vois rien passer. Ca t'angoisses. Mais tu n'en parles pas. A personne. Ils pourraient s'en servir contre toi. Alors, chut. Tu gardes tout ça pour toi. Obligé. Après des heures à te contempler et à vérifier l'impact du temps sur ton corps, tu décides de te préparer. Une fois habillée, coiffée et maquillée, tu décides de sortir de ton appartement de fonction. Une tenue légère, sombre, qui te met bien en valeur, des lunettes de soleil posées sur ton pif pour peaufiner ton style. Au moins, tu fais jeune et sexy. C'est le principal. Devant la porte, tu vérifies la présence de ta baguette. De ton poignard. Bien en place. Tu sors furtivement du château, évitant soigneusement tes collègues, tes élèves, même les fantômes. Quels bavards ceux-là.

Sur ces pensées, tu viens de quitter la protection de transplanage. Et hop. Tu disparais et ré-apparais sur les docks. Ouais. J'avais rendez-vous avec Lizzie Bennet. Vous vous souvenez d'elle ? Une de tes anciennes élèves. Enfin. Non. Tu ne l'avais pas eu en cours. Elle était partie du château avant que tu te mettes à enseigner. Une soirée, dans un club. Une attaque d'un mec que tu n'avais vu ni d'Eve, ni d'Adam. Et, la préfète avait disparu sans explications. Pis, quelques temps après, tu l'as revu à la Boutique de Magie Noire. C'est à cette époque, que tu envisageais de te venger. Tu y penses encore ? Non. Oui. A voir. L'idée effleure encore un peu ton esprit, mais tu n'as pas envie de te casser la tête pour retrouver tes parents. Tu as autres choses à faire. Comme te noyer sous les cachets magiques. Ou sous l'alcool. C'est plus intéressant. Là. A c'te boutique, Bennet avait proposé un moment pour s'amuser sur des gens lambda. Sur le moment, tu allais crier un OUI pis tu l'avais zappé.

Et voilà, que tu t'retrouves sur les Docks. Tu lui avais demandé de venir. Tu avais envie de la voir, envie d'oublier tes soucis l'espace d'un temps. Tu avances vers votre point de rendez-vous avec une certaine appréhension. Tu t'approches de la sorcière furtivement pour qu'elle ne t'aperçoive pas. Aucuns moldus n'étaient touchés par ces sorts. Aucuns n'étaient morts à ses pieds. Juste des animaux qui rigolent. C'est.. spécial. Je t'imaginais plus.. sanglante, Bennet.

EDIT 12/07 : Lizzie est en absence, elle postera probablement dans le mois à venir. Le sujet n'est pas libre !
Edit 5/9 : Oh god, comme j'ai eu deux absences, les fiches de RP sont pas du tout à jour... j'avais oublié ce RP. Pardon. J'arrive.
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Re: Un coin à l'abris des regards
Lizzie Cojocaru, le  Mar 6 Sep - 9:18

Je marche seule ; excepté les chiens rieurs, tout est vide. Il fait noir et froid comme dans une cathédrale mais toute jeune que je suis je ne viens pour le jeûne ni pour le jeu non ! Je ne viens emprise de je-m’en-foutisme. Je m’officialise comme étant plus que bétail jetable. Je pose juste un germe à la jetée, un germe qu’ils m’observent planter, qu’ils arrosent de regards plus ou moins las, moins ou plus là. Ballet de masques et gelures de bras. Là. Silhouette aux courbes délicieuses, que je connais déjà. Elle jette des mots par phrases, « Je t'imaginais plus.. sanglante, Bennet. » J’acquiesce, l’œil fier et la main revêche, la baguette qui crépite. La jeunesse qui palpite.

- Il faut bien qu’un clown occupe le public avant que le spectacle débute.
Et de fait, les pas ralentissent autour de nous, interpelés par les bestioles émettant les plus étranges bruits de gorge. Et puis, concrètement, j’étais trop enfant pour ne faire que du glauque. J’avais pas toujours besoin de me défoncer, parfois une clope suffisait ; quelque petit entremet pour flotter sans -en fait non, je voulais pas juste flotter, ça c’était du masque pur, c’était la raison publique, c’était se mentir à soit.

En moi tout était désordre de fumées et de draps et de lumières contradictoires des ballons se rentraient dedans s’éventraient sans s’excuser oh oui, les animaux riaient, riaient en buvant le jus des yeux de leurs proies, le bal suave ne pouvait se passer de sa dose de lumière sanguine, et il m’en fallait, là, tout de suite, elle avait dit le mot et mes envies s’embrasaient, de quelle manière désirais-je que le passant soit éliminé ? Souffrance, au souffrance tu était ma conviction et ma délivrance, pour le reste je n’en savais rien. Ne pas laisser le temps au venin du doute de s’infiltrer, lui qui trop longtemps non trop souvent définissait qui j’étais, fallait lutter pour être, se définir dans ses peurs et ses envies

et était-ce le fantôme d’Evan qui dessinait le sort que déjà j’informulais ? Qu’en sais-je ! Un #Morph Animalis et ma main gauche se dotait de poils et griffes ; courtes et légèrement recourbées, mais acérées. Minois enjôleur, j’approche l’humain blond et déjà mort qui tirait sur la laisse de son animal. Souple, ma tenue révèle les courbes dont ma grossesse a enfin fini par me doter. Ça, j’y pensais même plus, mais je le devine à ses yeux avides ; charognard, tu mangeras ta b*te quand je l’aurais coupée.

- Votre visage me- griffes enfoncées dans l’oeil droit. L’équivalent de l’annulaire et du majeur, tandis que les autres traçaient des aquarelles macabres sur les portions voisines du front. Il a dit qu'il voulait jouer avec nous. Il passe ou crève ? Langue qui s'attache aux dents en une grimace féline. Tout était débordement.
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Re: Un coin à l'abris des regards
Malicia Evans, le  Ven 16 Sep - 19:19

T'es face à Bennet pendant un instant, tu n'en reviens pas. Depuis l'temps que tu voulais la voir, tu t'retrouves enfin en face d'elle. Ouais, c'est chelou. Tu l'as connais pas vraiment mais elle t'intrigue. C'est plus fort que toi. Une remarque sur son côté non sanglant et elle acquiesce. L'oeil fière. Tu souris, amusée de sa réaction. C'est la première fois depuis que tu l'as rencontré, qu'elle te renvoie l'image d'une enfant. Mais pas si gamine que ça, vu la grosseur de son ventre. Un ventre rond. Une grossesse. Quel âge a-t-elle déjà ? Une vingtaine d'années. Peut-être moins. C'est tellement jeune pour avoir un gosse ! Toi-même, tu ne te sens pas prête pour avoir un gamin. T'es trop immature pour ça. Trop irrespon...

Il faut bien qu’un clown occupe le public avant que le spectacle débute.

Elle te sort de tes pensées. Heureusement d'ailleurs. Faire la liste de tes défauts, c'est pas dans tes priorités en ce moment. Tes lèvres s'étirent en un sourire en coin. Tu as hâte que le spectacle commence, d'ailleurs. T'as envie de t'amuser un peu, laisser ta baguette faire des siennes. Entendre des suppliques, des pleurs.. Un peu de distraction, quoi. Celle qui te permet de te soulager. Ta main file sur ta baguette pis, au dernier moment tes doigts attrapent ton poignard. Tu préfères l'utiliser lui. C'est plus amusant. Tu vois la main gauche de Lizzie se métamorphoser en une patte. C'est limite, si tu n'as pas la respiration qui s'accélère et l'oeil qui brille. Anticipation.

Elle finit par s'approcher d'un maître. Un mec blond. Des mots passent les lèvres de la jeune sorcière, mais tu ne l'entends pas clairement. A vrai dire, tu n'écoutes pas. T'es trop obnubilée par ce qui se passe. Elle enfonce ses griffes dans l'oeil du mec et tu laisses échapper un rire. C'est un spectacle macabre mais il te plait. Grandement.

Il a dit qu'il voulait jouer avec nous. Il passe ou crève ?

Tu finis par t'approcher d'eux lentement, la tête penchée sur le côté. Tes lèvres s'étirent en un sourire qui fait froid dans le dos et tu tournes autour d'eux. Une danse. Une observation. Comme le prédateur qui reluque son prochain repas. De ta main libre, tes doigts jouant avec l'air, tu viens effleurer la nuque de Bennet et tu finis par caresser lentement la joue du blond. Ton couteau monte doucement de la cuisse du mec pour atterrir sur son flanc. Une longue trace rouge apparait.

Profitons de ce jouet tant qu'il n'est pas encore cassé.

Tu t'retrouves en face de lui et tu l'observes minutieusement. Artiste qui juge sa future oeuvre d'art. Du sang coule de son orbite, il grimace. Tremblement. Il a peur de vous peut-être ? C'est encore mieux. T'as envie de lui montrer que vous n'êtes pas si faible que ça. Que tu n'es pas qu'un objet de séduction. T'as remarqué le regard qu'il a porté sur les formes de Lizzie. N'être qu'un objet, une convoitise.. Vous êtes tellement plus. Tellement plus que ces vulgaires groupes de moldus. Groupes de mecs. Ton couteau vient taillader les joues du blond. Grand sourire à la joker.

Il ne souriait pas assez, je trouve.

D'un coup d'oeil, tu regardes les gens autour de vous, ils semblent ne rien remarquer de ce qui se passe. Cependant, tu t'tournes vers Lizzie, lui demandant si ce n'est pas mieux si vous trouviez un endroit un peu plus à l'abri du regard.

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Re: Un coin à l'abris des regards
Lizzie Cojocaru, le  Jeu 29 Sep - 9:27

Je sens, insistant, son regard sur mon ventre. Une fois de plus. C’est si récurrent qu’une sorte de radar interne le détecte et distingue aisément d’un commun reluquage. Ils le font tous, tu sais, depuis que tu es là. T’as un sacré pouvoir hypnothique sur eux, et intérêt à l’avoir sur moi à ta naissance si tu veux survivre, saleté. Dire que Wells m’a demandé de... Qu’espère-t-elle ? Que je touille trois plantes et trouve, badabam, un test de pureté ? Trop d’espoir, j’ai toujours pensé que la hauteur de ses talons n’aidait pas son nez à décrocher des nuages.

Mais, soyons clairs, elle avait su attiser ma curiosité avec cette question, et je savais que d’une manière ou d’une autre, j’allais trouver quelque chose, quelque chose de précieux et pour les mères et pour les partisans de l’idéologie Sang Pur. Pour l’heure pourtant, tu n’attires que son intention à elle ; moi, tu vois, je suis obnubilée par ce sang qui pulse hors de ses yeux. Une fontaine un rien dysfonctionnelle. Image envoûtante, dont l’on ne peut se détourner, au point d’oublier les contours et les après. En guise de rappel, sa caresse, aussi métallique que brève. Cette femme est comme l’effleurement papillon, en espérant qu’elle soit plus résistante. Elle abandonne vite ma nuque au profit de son corps à lui, et lui appuie un contact un rien tout plus appuyé sur la jambe du moldu qui elle aussi se met à couler à flot. A lire en roulant le r, comme un tonneau d’alcool que désarmerait un tremblement de terre.

Elle veut jouer, elle veut jouer avec moi, et partage mon humour. Une gorge qui s’ouvre au ciel, rugissant un rire guttural. Mon cratère de lèvres crache sa corrosive lave ; une joie malsaine, cruelle et rafraichissante. A deux, nous allions faire du mal joyeusement ; et là se trouvait l’art auquel nulle foule ne résiste à la contagion. Exécutions verbales, physiques, l’homme toujours prédateur se régale des spectacles de bourreaux. Echafauds, sarcasme. Se jongleraient ce soir les supplices des misérables risibles.

Sa voix rompt la magie sanguine. Je crois que ça m’agace, sur le coup. A mes yeux, les mots trop souvent ne sont que des amas de bruits, inepties et banalités, qui éclatent ensuite doucement. Elle parvient néanmoins à me divertir. Lui reprochant de ne pas assez sourire, et déjà elle lui dessine un Glasgow Smile. Elargissant la bouche de notre proie d’un tranchant de poignard. Presque plus charmant que les « sourires kabyles » : avec ou sans sexe fourré dans la plaie, il eut tué bien trop vite notre jouet.

Je souris, glaciale, mâchoire carnassière en proue avant que la foudre ne s’abatte, fais tournoyer ma baguette, réfléchissant au prochain sévisse, mais à nouveau. Elle parle. C’est dingue de vouloir toujours parler comme ça, combler la précision du silence pour de malheureuses syllabes. Elle demande s’il n'est pas mieux que l’on trouve un endroit plus à l'abri. Un éclair de défi parcourt mes prunelles.
Pourquoi, tu as peur ? Peur du jugement, peur des Aurors ? Tu me déçois, Cia.

Je crache un maigre #Hostium Halitus, mais le coeur n’y est plus. C’est dans le spectacle, la provocation, la violence exhibée que repose notre pouvoir contre les chasseurs de mauvaises moeurs, contre les fanatiques du Secret, de l’enlisement. Ce n’est pas vivre que se cacher. C’est à peine exister. Moi, je veux cette profonde liberté ; sans doute est-ce là que se trouve et ma cause et mon ivresse et ma mort.
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Re: Un coin à l'abris des regards
Malicia Evans, le  Lun 17 Oct - 11:12

Je vois son regard, une lueur de défi aux fond de ses yeux. Pourquoi ? Je fronce les sourcils attendant ses paroles avec une certaine appréhension. Je la sens dans la provocation, ça va vite me gonfler. C'est limite si je ne regrette pas mes paroles. Tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler, c'est pas si compliqué. J'ai pas envie de me faire réprimander, je ne suis pas une gamine, hein.

- Pourquoi, tu as peur ? Peur du jugement, peur des Aurors ? Tu me déçois, Cia.

Mon regard se pose sur elle, froid. Limite glacial. Qu'est-ce que j'en ai à foutre de la décevoir ? Mon couteau encore ensanglanté du glasgow smile qu'il a créé, file dans une de mes poches. Mes poings se crispent et se décrispent dans la foulée. Je hausse les épaules et récupère mon sachet de pilule. Je les regarde pendant un petit temps, ignorant la sorcière et j'en attrape deux. Je les avale ? Je ne les avale pas ? Autant les prendre si je veux profiter de ce moment. J'en propose à Lizzie en lui tendant le paquet et le range dans ma poche dans la foulée.

- J'en ai rien à foutre de te décevoir.

Elle balance un sortilège mais je ne la regarde pas. Mes yeux se ferme en attendant que ce que j'ai avalé fasse effet. J'ignore ce qu'il se passe autour, les cris, les rires, les regards.. pour l'instant j'attends d'atteindre le ciel et flotter parmi les nuages. Au fond, je n'ai ni peur du jugement, ni peur des Aurors. J'ai simplement envie de laisser libre court à ma folie sans être dérangée. Je veux être dans ma bulle.

Lorsque mes yeux s'ouvrent, je fixe l'homme en face de moi. Qu'est-ce qu'on peut faire de plus ? Le mec est déjà bien amoché. Je pense qu'un sort ou deux de plus et il crèvera. J'attrape ma baguette et formule en direction de sa jambe droite un #Pernicies Ossis. Il ne tient plus debout. Et c'est quand il tombe au sol que j'entends un grognement. Je me tourne vers la source du bruit. C'est le chien qui tend à protéger son maître. Je lève les yeux au ciel, soupire et informule un #Bestia Domitus. Je ne peux pas tuer cet animal. J'ai plus d'affection pour les animaux que pour les humains. Le clébard se calme. Il est un peu moins agressif que tout à l'heure. Retournons à son maître. Qu'on s'amuse un peu.
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Re: Un coin à l'abris des regards
Lizzie Cojocaru, le  Mar 25 Oct - 6:31

Elle darde sur moi un regard froid. Regard glace ? Regard mort ? Je peine à décrypter l’intensité de sa désapprobation. C’est drôle, je lisais mieux les gens du temps de McKane. Du temps où je disais rien, observais dans mon coin. Peut-être me suis-je trop perdue entre les gens. Je lis assez bien les signaux des gens brisés, ces gens couteaux, dont les blessures passées permettent de savoir et comment survivre, et qu’ils en sont capables. Double connaissance qui les rend fichtrement dangereux. Elle rentre tout droit dans le portrait. Et pourtant, pourtant je ne la lis pas si bien que j’aimerais le croire. Je sens sa frustration dans le poignard qu’elle range, le froissement précipité du tissu, les crispations de son poing, les tensions de sa mâchoire.

Mais je ne sais ce qu’elle s’apprête à sortir de sa poche. Quelque arme pour me faire payer mon intervention ? Bizarrement, ce n’est le cas, c’est des pilules qu’elle tire de cette dernière. Pilules qu’elle observe, un temps, longtemps. Avale, dans une déglutition qui se lit sur sa gorge, saillance soudaine, et la peau se détend, la nuque se redresse, la main elle se tend -elle m’en offre. Oh, clefs de ma city of light, venez chez maman. Quelques vous soyez. J’aime mettre le feu à mes entrailles le temps d’une déconnexion cérébrale. Il est trop fatiguant d’être conscient, analytique, posé, responsable. Juste besoin de lâcher prise, plus que mes jobs me le permettent au quotidien. D’abord, il ne se passe rien. Ni pour elle, ni pour moi.

Elle me parle, je crois -sourire p*tain de satisfait. Elle se fiche de mon jugement. Et là, là je suis à deux doigts de l’embrasser. Parce que vous savez, je crois que j’ai oublié d’autres manières de remercier. Mais il n’y a rien de si important que le rejet des carcans externes. J’aime sa liberté. J’aime qu’elle se fiche du monde. J’ai tenu à 39 un discours similaire, en soit, mais je sais pas, l’entendre de sa bouche à elle lui donne une matière différente. Elle gagne en épaisseur, en consistance, l’air autour de nous se densifie et l’envie de la toucher aussi. Bon, pour la fin, c’est peut-être la pilule qui marche. J’avale la seconde, car j’aime bien ce qui se dessine.

Les motifs du monde ne sont pas trop farfelus ; c’est plus pour les sens que quelque chose se passe. J’ai, depuis la perte de mon oeil, développé un odorat un rien plus fin. Et souvent déjà, il était le premier signe que le kiwicot kicks in. Un souffre épais nous enveloppe, mais je le crois agréable. C’est une purée de pois à la menthe chocolat. C’est sucré mais frais aussi. Peut-être un peu trop, j’ai beau mal gérer le chaud, j’aime pas avoir froid. Je tends alors à chercher le corps d’autrui. C’qui est pas vraiment le plan. On venait pour le moldu, de base, non ? Elle lui jette un sort. Il tombe à terre.

J’ai pas envie qu’il cesse de vivre. Ce serait trop gentil, de le délivrer de ses souffrances alors qu’il n’attend que ça. Déjà, laissons le répandre notre puissance, non ? La dire à ses proches. Croire qu’il a survécu. Et là, à la rigueur, lui tomber dessus comme des fleurs et le tuer. C’est mieux, non ? Sauf que si on fait ça et qu’on défonce pas le chien qu’elle commence à domestiquer, les options se réduisent. Au travers de la fumée menthe-chocolat, son parfum me parvient avec force.
- Dis, ton truc sert à quoi au juste ? L’augmentation du désir et autres c*nneries, c’est dans les effets secondaires ?

Non mais parce que c’était pas du tout dans les termes du contrat. Et avant, ok, j’avais envie de la remercier pour sa personnalité, mais là, ça s’améliorait pas, et m’arrangeait pas. Je crois.
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Re: Un coin à l'abris des regards
Invité, le  Lun 14 Nov - 1:35

Tour de Garde / post unique / Accord de Lizzie

Sean avait su se débrouiller lors de sa première entrevue avec Arcturus, son formateur, il était maintenant temps de voir de quoi le jeune homme était fait. Il lui avait donné rendez-vous en début de matinée, de bonne heure, pour effectuer le premier tour de garde de son futur collègue. Arcturus savait que c'était un job épuisant et que les tours de garde ne faisaient pas vraiment partie des trucs les plus drôles mais au moins, c'était mieux que rien faire assis devant un bureau et puis il pouvait pratiquer la magie, un petit peu de magie, discrètement. Comme il se passait rarement quelque chose d'amusant ou même de suspect, Arcturus n'avait pas toujours d'occasion de se divertir et il fallait que Sean l'apprenne assez vite.

Lorsqu'il se présenta, Arcturus lui fixa les règles simplement :

- Ce matin, tu vas surveiller les ruelles et les alentours, je t'observerai depuis des toits et les hauteurs, si tu remarques un truc louche, tu me préviens par Patronus et je rappliquerai mais je te rassure, ça ne devrait pas arriver...Il se passe rarement des trucs remuants dans les tours de garde...Mais ne t’inquiète pas, fais mine de t'amuser un peu, fais des petits tours, sois attentif et à l'écoute et quelques heures plus tard, tu termines ton service. N'oublie pas, je compte sur ton professionnalisme, notre travail, c'est la sécurité magique : Les petits dealers, les affaires moldues, etc, ça ne nous concerne pas, d'accord ? Tu restes éloigné d'eux, tu guettes seulement les choses qui te paraissent suspectes en tant que sorcier et Auror. Je vais aller sur ce toit, là-bas, je devrais te surveiller assez bien.


Il commença à se diriger vers les bâtiments aux alentours avant de se tourner vers lui une fois de plus.

- Oublie pas, je dois te voir....Ou pas...

Arcturus transplana dans un craquement sonore pour se retrouver sur un toit, tout prés pour observer l'Auror en formation durant sa petite promenade de santé.
Sean Balor
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Re: Un coin à l'abris des regards
Sean Balor, le  Lun 14 Nov - 3:09

Tour de garde post unique merci Quinn :kiss: !

Le matin c'était déjà assez affreux comme ça alors rajoutez y le boulot et c'était un calvaire. Juste sortir du lit était une épreuve alors trainer son cadavre jusqu'aux docks c'était un miracle pour lui. L'air frais du matin, les gens pour la plupart encore endormis.. endormis.. pourquoi est-ce qu'il avait choisit de protéger les gens ? Lui aussi il voulait dormir ! Bon, il avait réussit à se lever avec une tête de mort-vivant certes mais il avait réussit et il en était déjà très fier. Habillé en noir pour l’occasion il comptait bien montrer à son formateur qu'il valait vraiment le coup d’œil et qu'on s'attarde sur lui. Forcement habillé en noir il paraissait plus menaçant avec sa tête de déterré et son tatouage sur le front m'enfin pour le peu de gens qui se trouvaient debout à cette heure-là c'était pas non plus hyper grave de se promener comme ça au contraire même un mage noir pourrait venir lui claquer la bise au petit matin.

Les règles lui parurent simples une fois qu'il fut devant son instructeur : Fait ce que tu veux tant que t'es là si y a un truc qui Mer**. Et la dernière phrase lui résonna plus comme un : Je vais taper une sieste si jamais y a un soucis je viens peut-être t'aider. Soit, il allait jouer les apprentis aventuriers pour une matinée, il fit ses premiers pas dans son chez lui du matin alors qu'il entendait son instructeur quitter les lieux. Le coin était désert à des kilomètres à la ronde si on comptait pas le bateau qui, quelques kilomètres plus loin avait déjà pris la mer. Il allait se faire chier comme pas possible. Observant autour de lui quelque chose à faire il croisa le regard d'un bourgeon, une future fleur, qui attendait par là. D'un coup et parce que c'était environ la seule chose à foutre à trois kilomètres à la ronde il sortit Sombreval et murmure un léger #Herbivicus pour faire grandir la fleur jusqu'à l'apogée de sa splendeur et puis.. d'un coup il lui arracha sa beauté avec la main la cueillant sans prêter vraiment attention pour l'observer de plus près. Elle était belle. Une petite fleur violette sans réelle intérêt l'occupait.. bon il faut dire que l'amusement était relativement absent alors autant s'occuper.

Fut il alors surpris par le bruit d'une bouteille que l'on jette et regardant rapidement autour de lui il eut le réflexe de lancer un #Kaleidem avant de rejeter un coup d’œil.. bon personne autour mais le bruit valait peut-être l'intérêt d'être approfondis ? Sa curiosité en avait besoin de toute façon et restant le plus à l'ombre possible il partit en quête de ce mystérieux bruit jusqu'à tomber sur un homme, probablement une personne travaillant ici, une cigarette à la main en train d'observer le bateau au loin. Il n'avait aucune idée expliquant sa présence mais il s'amusa de l'accoutrement du vieil homme. Une salopette bleue mise sur son t-shirt jaune ainsi qu'un bonnet bleu pour couvrir sa tête s'arrêtant à une barbe hirsute qui était le seul trait du visage de l'homme qu'il pouvait bien voir de sa position. Bon, il n'avait rien de suspect mais le paquet sur la table attira son attention et il murmura un #Evanesco pour le faire disparaitre pendant que le docker, toujours occupé à observer le bateau n'y prêtait guère attention. Le méfait accomplis et un bête sourire aux lèvres il continua sa ronde toute la matinée calmement renouvelant régulièrement son sort pour rester discret.

Squat de Liz : De rien les mecs ! A Cia du coup Wink
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Re: Un coin à l'abris des regards
Malicia Evans, le  Mar 15 Nov - 10:32

En retard ? Moi ? Nooooon ! Désolée.. :kiss:

Dites moi, je donne vraiment l'impression que je suis quelqu'un qui fait attention de ce que je pense les gens ? Je suis tout le contraire normalement ! Je fais ma vie pour moi, je ne fais attention qu'à moi. Je suis assez égoïste en fait. Et quand je parle, que j'expose ma façon de voir, je vois son sourire... satisfait ? Je ne comprends pas trop pourquoi. J'essaie d'ignorer Lizzie et balance un dernier sortilège au moldu. Il tombe à terre dans un gémissement de douleur. Même si je regarde devant moi, je ne vois pas grand chose. C'est un peu comme si tout était flou.

J'en profite pour domestiquer le chien aussi. Tuer des moldus ne me posent pas de problème, les animaux ça me dérange déjà un peu plus. Elle propose qu'on le laisse en vie pour qu'il puisse répandre notre puissance comme elle dit. J'acquiesce vivement. Je fais signe au maître de dégager tandis qu'elle me parle, encore. On était bien dans le silence non ? Quoique non. Etant donné que le moldu s'est barré, il n'y plus grand chose à faire.

- Dis, ton truc sert à quoi au juste ? L’augmentation du désir et autres c*nneries, c’est dans les effets secondaires ?

Je la regarde en souriant. Le genre de sourire un peu moqueur parce que je connais les effets de ce que je prends et.. de ce que j'ai proposé. Je sais quels effets je recherche quand j'ingère de ces petites merveilles. Un apaisement. Une paix. Je ne pense plus à rien. Je ne me prends plus la tête. Vous voyez le genre ? Je suis heureuse. Je n'ai trouvé que ça pour faire une pause. Je m'approche d'elle, doucement. Bon, je suis pas non plus hyper proche hein mais je réduis a distance entre nous deux pour donner un côté plus intimiste à notre conversation. Genre c'est un truc secret. Faut le murmurer.

- Tout dépend des personnes. Moi, je cherche juste à planer et.. l'augmentation du désir, l'exaltation de sens c'est du bonus.

Je commence à être joyeuse, agitée. Mes yeux doivent me trahir. Mes pupilles dilatées au maximum. Le cliché parfait de la petite junkie blonde qui se drogue pour échapper à son quotidien m*rdique. Les yeux rieurs, les lèvres étirées en un sourire en coin, je la regarde silencieuse un temps puis, je recommence à parler. Je suis curieuse. Sa question m'intrigue. Soit elle connait déjà ses pilules, soit elle ressent quelques petits trucs qu'elle ne comprend pas. Mon air change, mon sourire devient plus.. prédateur, carnassier. Je connais les effets par coeur. Depuis pas mal d'années maintenant. Et j'aime voir les autres s'agiter lorsqu'ils en ont ingérés. Lorsqu'ils sont dépassés par ce qu'ils ressentent. Lorsqu'ils perdent le contrôle.

- Et maintenant, tu ressens quoi ?
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Re: Un coin à l'abris des regards
Lizzie Cojocaru, le  Mar 27 Déc - 15:46

Elle me regarde
asséner ma haine au no-maj

< la brise porte des effluves de coquilles de noix
d’écorces d’orange


Elle le regarde
gémir meurtri à terre

< plus loin quelqu’un écrase une cigarette
la fumée nous enveloppe comme une carapace
sereine-sirène
puis son pied la dissipe
et nous restons là

Elle le fait fuir
pour garder le chien en otage

j’ai pas compris
mais si elle veut
qu’elle fasse donc
j’pensais pas qu’elle était si en mal d’animaux domestiques
franchement je comprends
mon life goal est d’être une vieille fille avec ses chats
parce que les chats sont l’essence
et que vieille voudrait dire que j’ai réussi à (sur)vivre
ce qui serait pas mal en soit

pourquoi les chiens ?
les chats c’est mieux
ils feignent pas d’être des amis
pour crever à 13 ans et nous laisser seuls
eux dès le début affirment leur indépendance
eux ont le goût des caresses que quand ça les arrange
décident si toi, humain, est en droit de les toucher
de les garder près de toi
oh, ça veut aussi dire qu’on ne quitte pas le lit
sans leur accord
qu’on ne regarde pas l’écran
si leurs yeux ordonnent notre attention
ces tyrans d’amour aux moeurs paresseuses
me fascinent quelque peu
sans être humains ils ont quelque chose
de différent
sans avoir notre creux

je quitte les yeux sombres de l’animal pour remonter
vers la femme fatale qui m’avait invitée
elle a les syllabes rondes et prestes
elle les aligne comme des enchantements
< planer, désirer, (res)sentir
lueurs recherchées
entre les parapets des volets
je veux réapprendre à vouloir ton corps contre le mien
je veux réapprendre à vouloir que tu me regardes
sans craindre cette lueur où tu vois la viande
et oublies la femme
cette lueur où je me cache
deviens autre pour ne pas avoir à me rappeler
de ce que je suis

et les pilules me font cet effet
les pilules sont le coup de vent
qui agite le volet
le fait claquer de l’autre côté du mur
d’autres couleurs se mêlent à ma peau
et à la sienne bientôt
des couleurs de joie
joie instantanée
si évasive, si éphémère qu’il faut s’assurer
de toujours doubler les doses pour ne pas laisser
les pilules retomber
mais il y a aussi une teinte
qu’elle n’avait pas tout à fait avant
enfin pas dans ce sens là
plus prédatrice ?

je ressens comme un froid
dans le creux de mon ventre
alors que ça bout
dans ma poitrine tu sais
pis tu sens l’orange à peine épluchée
celle dont les zestes brûlent les yeux des enfants


je m’aperçois soudain que j’ai avancé sur elle
recule d’un pas
pas trop sûre de pourquoi
ne voulais-je lui faire peur ?
ne voulais-je me faire peur ?
j’ai envie d’elle, je crois
sans savoir si c’est une bonne idée
quand de ses petites pilules elle fait de moi
cette gamine si impressionnable
mais il est déjà trop tard
elle tient entre les doigts
une marionnette de chair
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Re: Un coin à l'abris des regards
Malicia Evans, le  Mar 31 Jan - 13:19

parfois
sans réellement savoir pourquoi
ni comment
j’adopte la position de prédateur
je jauge ma proie
l’embrase du regard
un sourire narquois s’empare de mes lèvres
quand je comprends
elle est enfermée
bloquée
je l’ai si je la veux
sensation si appréciable
l’impression d’avoir le dessus pour une fois

elle parle, elle parle
pas un mot ne passe mes lèvres
le silence est plus parlant que les mots parait-il
mon corps ne bouge pas
mais bouillonne
l’effet pilule
l’effet lizzie
je ne sais pas
j’ai pas envie de savoir
j’ai préfère suivre le moment
son rythme
me laisser guider pour une fois

un pas vers moi
hésitation que je remarque au fond de ses yeux
sourire condescendant
les pilules me donnent une force que les autres n’ont pas
j’ai l’habitude
j’anticipe les effets
les émotions qui remontent avec force
quand je me sens remonter
voler dans les cieux
légère comme les nuages
mon passé ne pèse plus aussi lourd sur mes épaules
mon futur n’est plus si sombre
je ne tremble plus à l’idée que ces ombres se penchent sur mon corps inerte
je ne tremble plus à l’idée d’être effleurée par le vent
les autres
mes idées noires
je vis mieux
je ne suis plus aussi tiraillée
mon moi ne tentent plus de me tuer
il dort
il dort depuis des années
et ça me fait une pause
un bien dont on a pas idée


je ne veux plus penser
je veux vivre
vivre cette nuit auprès d’elle
pis après oublier
faire comme si n’avait été qu’un rêve
les pilules sont un rêve
elles effacent mes cauchemars
elles effacent mes peurs
à coup de frissons
à coup de désirs incontrôlés
c’est inespéré
la seule chose qui marche pour un cas désespéré
le cas avance vers lizzie
effleure les parties accessibles de sa peau
ignorant le reste
parce que ce soir je ne vois qu’elle
je ne veux voir qu’elle
j’embrasse son corps du regard
et joins mes lèvres aux siennes
une prémisse de ce qui arrivera plus tard
Lizzie Cojocaru
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Re: Un coin à l'abris des regards
Lizzie Cojocaru, le  Jeu 23 Mar - 19:26


I tell her we should part ways
She nods with tears rolling down her cheek
Her weakness fills me with revulsion
My opinion of her turning further bleak

tu dois avoir l’habitude cia
c’est la seule explication
pour que tu aies une confiance si flamboyante
quand ce cocktail me met à tes pieds

She clasps my hand in hers
She draws in for an embrace
I snap my hand away denying her
The fog setting in convincing me to pick up the pace
t’avances d’un pas presque conquérant
et t’appropries ce corps qui est déjà tien
qui fera tout ce que tu lui dicteras


A few paces ahead a chilly breeze wraps around me
I look back to check her state
All I see is a smudge in the grey
I can't tell if it's human anymore as the smudge begins to fade
je suis assez lucide pour savoir
ce dont j’ai véritablement envie
je sais t’avoir toujours trouvée à mon goût


I continue down the path
The winter harsher than I've ever felt
I decide to unfurl my wings
Maybe I could protect myself from the hail which begins to pelt
mais la légèreté que ces pilules apportent
invite à faire le premier pas
avancer la première main
entre tes cuisses
quand tu mêles nos lèvres
captures mes soupirs

les pilules permettent d’interrompre
le vol des mots
qui dans des langues étrangères
s’égarait
maintenant elles sont unanimes
se concentrent sur l’envie d’apprendre à se connaitre
les langues ont cessé d’être des lignes
emmêlées dans n’importe quel sens
elles sont des ponts
fébriles et incertains
des ponts qui oscillent
au commandement de nos mains
on s’est enroulées dans un nuage de fumée
et je me suis brûlée à l’orange de ton cou

— c’est dangereux de dire
que tu m’avais presque manqué ?

manqué avant qu’on ne se connaisse
alors que 67 nous faisait nous effleurer
de loin
il y a 3 ans
un autre monde en vérité

qu’importe
je crois que même si l’on ne s’était rencontrées avant
tu m’aurais quand même manqué
tu es si pleine d’un feu
dangereux
envoûtant
alléchant
addictif
oh il n’y en a pas deux comme toi, cia

pas dans le sens où les autres ne valent le mérite d’être connues
non
non car il y a déjà

Celles avec qui tu gribouilles des schémas de chattes sur une serviette en papier dans un café pour trouver des réponses à des « questions techniques ». C’est ta pote qui boit des bières avec toi à 15h un lundi parce que t’es au chômage et elle aussi et qui te donne pas du tout envie de retrouver du travail. Celles qui aiment pas les mecs cis*, celles qui les côtoient, celles qui les aiment trop, celles qui savent plus comment faire pour les aimer, celles qui font rougir tellement elles sont belles, qui te plaquent contre le mur et s’excusent, qui te tatouent dans leur salon à minuit. Les androgynes, les butchs, les fems, et toutes les autres.
Ces meufs là, elles m’ont sauvé la vie.

mais si le futur est féminin
il faut que tu saches
que tu en seras à ta manière
une figure de proue
il faut que tu saches
que pour l'heure tu es
si aveuglante
que pour quelques instants
j'oublie tout le reste
Malicia Evans
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Re: Un coin à l'abris des regards
Malicia Evans, le  Sam 3 Juin - 5:24

derrière cette image de contrôle
il y a la peur qui prédomine
l’appréhension de tes gestes
et de tes pensées aussi
je sais pas
j’ai l’impression parfois
que vous êtes tous là
pour me blesser
que derrière la lueur de désir physique
il y a le désir de jouer avec seulement mon corps
comme si je n’étais pas concernée
comme si je vous appartenais
alors j’ai peur
je tremble rien qu’à l’idée
que je me dévoile à toi
dans le plus simple des appareils
j’ai peur que tu vois
la vraie Malicia
la gamine effrayée par le monde qui l’entoure
effrayée par les gens qui l’approchent
j’ai peur que tu remarques mon dégoût
pour moi-même
pour les autres

alors quand ta main vient à l’endroit
où est né le désir
tout comme la peur
il y a comme un masque qui tombe
sur mon visage
qui montre une femme désirée
sûre d’elle
qui contrôle la situation alors
que finalement tout s’écroule
le sourire en coin
figé sur les lèvres
je m’attaques à ton cou
laissant courir dents, lèvres, langues
jusqu’à ce que tu viennes troubler le silence

c’est dangereux de dire
que tu m’avais presque manqué ?


les yeux qui brillent
mes mains s’accrochent à ton corps
et pivote pour que tu te retrouves dos au mur
mes doigts viennent effleurer ton ventre
remontant de plus en plus haut
laissant des dessins aléatoires

- c’est dangereux de me témoigner ce genre de sentiment

mon visage qui s’approche du tien
nos souffles se mélangent

- c’est dangereux de se dévoiler au monde
Lizzie Cojocaru
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Re: Un coin à l'abris des regards
Lizzie Cojocaru, le  Dim 2 Juil - 13:53

Malicia est si prédatrice qu’elle en devient irréelle
elle est une illusion elle est une musique
contre laquelle on vole et vire
mais je crois à son portrait
je me laisse happer par ses membres avides
qui me courent comme un peintre pris d’une inspiration

elle a des desseins des dessins autres
son corps entier me soumet
face à elle je frémis
j’en veux plus
plus de vie
plus de toi
plus de moi
ce n’est pas arrivé depuis longtemps

elle me coince contre le mur
habituellement je hais qu’on me fasse ça
car quand ça commence ainsi c’est les poings qui pleuvent
les poings et les cris
mais avec elle je me sens pas en danger
pas vraiment
je suis moins en danger avec elle qu’avec moi
alors elle je la laisse faire
me prendre comme si j’étais son ardoise
et qu’elle peignait sa fureur de suie et sueur

son annonce sulfureuse fait naître une chair de poule
le long de mes avant-bras
à la seconde en revanche
j’ai l’impression que mes lèvres inférieures se contractent

je me fie à nos souffles et je prends pas la fuite
je reste prisonnière de ses mains
captive de son regard
— je crois que j’ai pas peur de me dévoiler
pas à toi

je crois que je sais ce qu'est la peur
et que la peur n'a pas ce goût-là

mais je sais pas pourquoi
c’est peut-être juste le vent qui me rappelle une paire de rideaux
ou la lune écarlate
ou toi, juste toi
le fait de t’avoir prise en filature plus jeune
de savoir à peu près où tu te situais
idéologiquement
humainement

j’avais pas peur de me frotter à toi car on vibrait aux mêmes fréquences
on jouait les mêmes notes
même sans partition ou métronome
enfin je vois le danger mais je n’en tiens pas compte
car je juge qu’il ne va pas se réaliser
ou bien car je le cherche, je ne sais pas trop
d’où te vient cette aversion pour le danger ?
ça ne ressemble pas à l’esquisse que je m’étais faite de toi
alors n’embrassant que la commissure de tes lèvres
je ralentis
— tu me crains ?

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