Je regarde longuement la voie avant de monter dans le train avec ma lourde valise noire. Je n'arrive pas à croire que je ne reviendrais pas à la maison avant Noël.
Je grimpe les petites marches du train pendant qu'il siffle le départ. Des au revoir fusent de partout et moi dans la foule, je cherche mon père et le vois un peu derrière les autres. Il me fait de grands signes et je fais de même avant de monter définitivement dans le train et de fermer la porte.

Je commence à avancer dans le train à la recherche d'un compartiment vide ou quasiment vide.
Mais pendant que le train démarre, je m'arrête devant une fenêtre pour voir une dernière fois ma famille. Je suis triste et en même temps joyeuse, triste d'être loin de ma famille mais joyeuse de commencer une nouvelle vie.

Je reprends après ma marche en traînant péniblement ma lourde valise avant de tomber sur un compartiment où seulement deux personnes s'y trouvent.

"-Euh... Bonjour, je cherche une place dans le train... Si je nous vous dérange pas, est-ce que je pourrais m'installer ici? je suis assez timide en prononçant ces paroles, les deux jeunes sont beaucoup plus grands que moi."

Je regarde le compartiment, il est de taille moyenne et je peux déposer mes bagages au dessus des banquettes qui ont l'air confortables.
Ensuite je reporte mon attention sur les deux élèves en attendant ma réponse.

Le jeune Serdaigle considéra ses gâteaux d'un œil circonspect. Avait-il peur qu'elle l'empoisonne ? Hayleah resta le bras tendu ainsi quelques instants, ne sachant trop si elle devait reprendre son paquet ou maintenir son offre indéfiniment. Finalement, le garçon attrapa un gâteau avec un sourire gauche et l'enfourna.

- Bonjour, je... je m'appelle Duncan. Je suis en cinquième année.

Duncan...Elle avait connu un Duncan il y avait quelques années de cela. Un sale petit morveux mal peigné et aux doigts gras, qui avait lancé le premier les hostilités à son égard, en la traitant de "sale chintok". Pas un très bon souvenir.
Ce Duncan là, en revanche, avait l'air plutôt sympathique. En tout cas, il aimait la lecture et c'était un bon point pour lui. Ils pourraient s'entendre.

- Ils sont vraiment très bons, ajouta-t-il en lorgnant sur le paquet de shortbreads.

Hayleah sourit. Tout le monde aimait les gâteaux de sa grand-mère, c'était une loi universelle. Elle-même en prit un et croqua dedans avec gourmandise. Elle s'apprêtait à lui en reproposer lorsque la porte coulissa de nouveau, la faisant sursauter. Cette fois, c'était une fille, plus jeune, sans aucun doute, qui lui faisait face. Ses lunettes bleues lui donnait un petit air de mademoiselle je-sais-tout, mais c'était sûrement juste une impression.

-Euh... Bonjour, je cherche une place dans le train... Si je nous vous dérange pas, est-ce que je pourrais m'installer ici?

La jeune sorcière semblait hésiter sur le pas de la porte. Attendrie par tant de politesse, Hayleah se décala sur la banquette pour se rapprocher de la fenêtre et tapota le cuir brun.

- Bien sûr, viens t'assoir à côté de moi ! Tu veux des gâteaux ?, ajouta-t-elle en lui tendant le paquet.

Ça aussi, c'était une loi universelle : si tu veux des amis, offre des cookies !

La jeune fille m'invite à prendre place à côté d'elle donc je m'assoies à côté de la fille.
Ensuite elle me propose des gâteaux, j'accepte et en mange un. Le biscuit contient beaucoup de beurre, ça se sent, mais il y'a autre chose que je n'arrive pas à déterminer.

"-Ce biscuit est vraiment très bon, merci euh... je ne connais pas ton prénom."
Pendant que je déguste le petit gâteau, une dame avec un chariot rempli de friandises arrive et leur demande s'ils veulent quelque chose.
Je regarde le chariot et vois toutes sortes de friandises appartenant au monde sorcier. Je n'ai jamais mangé que des chocogrenouilles donc je décide de tester de nouveaux bonbons. Mais le garçon un peu plus vieux que moi commence sa commande en se tournant vers nous.
"-Oh je vous prendrais des choco-grenouille s'il vous plaît, Vous en voulez ? C'est moi qui offre.
-Oh oui pourquoi pas, c'est vraiment gentil, en plus je collectionne les cartes!!"
J'adresse un sourire reconnaissant au garçon avant de me tourner vers la dame.
"-Et pour moi, hum, je pense que je vais prendre des pattes à citrouilles et des dragées surprises de Bertie Crochue. "

Je tends l'argent à la dame avant de prendre mes bonbons.

La nouvelle s'assit à côté d'Hayleah et piocha un gâteau.

-Ce biscuit est vraiment très bon, merci euh... je ne connais pas ton prénom.

- Hayleah, répondit la sorcière. Et to-

La vendeuse de bonbons fit son apparition dans l'encolure de la porte. Hayleah oublia instantanément sa question et comme d'habitude, se retrouva en plein dilemme. Devait-elle succomber à sa gourmandise et acheter quelques friandises, ou devait-elle se montrer raisonnable et se contenter des shortbreads que sa grand-mère lui avait préparé avec amour ? Ce fut Duncan qui trancha pour elle, en commandant une dizaine de chocogrenouilles.

- Vous en voulez ? C'est moi qui offre, proposa-t-il généreusement.

La gryffonne acquiesça de la tête. C'était vraiment gentil de sa part, peut-être voulait-il simplement la remercier pour les shortbreads ? La petite sorcière qui venait tout juste d'arriver accepta également et s'acheta quelques patacitrouilles et un paquet dragées surprises de Bertie Crochue. Hayleah n'avait jamais aimé ces dragées. Avec sa malchance habituelle, elle tombait toujours sur des goûts douteux, comme vomi ou sueur de pied. Après une dizaine de tentatives pleines d'espoir, elle avait fini par abandonner.

Une fois la vendeuse parti quérir d'autres acheteurs, Duncan leur tendit chacune deux boites de chocogrenouille. C'était plus qu'elle n'en demandait, mais Hayleah n'eut pas le cœur de lui rendre une des deux boites. C'était un cadeau, ça ne se faisait pas. Et puis, elle pourrait toujours manger la seconde grenouille plus tard. Elle fourra donc une boite dans son sac et ouvrit la seconde. Sans même regarder la carte à l'intérieur, elle la tendit à sa voisine, qui apparemment aimait les collectionner et croqua la patte avant de la grenouille. Nom nom.

- Oh ! J'étais comme toi avant, dit Duncan en observant la plus jeune. J'étais impressionné par la magie des bonbons, enfin de ceux-ci. Ils ne peuvent faire qu'un seul grand bond. Tu peux les manger sans difficulté. Quand je mange du chocolat, une étrange magie s'empare de moi et je deviens un moulin à parole. J'ai plusieurs facettes, vous avez dû remarquer que je suis quelque peu timide, mais c'est parce que je ne vous connais pas encore.

Il rit en plaçant sa main devant sa bouche. C'était assez amusant de le voir agir ainsi, il avait l'aura du garçon sympathique un peu gauche, le petit frère de tout le monde. Quelque chose lui disait cependant qu'il cachait quelque chose derrière cette apparence timide et ces boucles brunes. On avait trop vite fait de ranger des gens dans des cases, et plus c'était facile, moins il fallait s'y fier. Soudain, alors qu'Hayleah s'attaquait à la tête de sa grenouille en chocolat, Duncan lui tendit la main après avoir serré celle de l'autre fille. Surprise et perplexe, la sorcière mit un temps à réagir et à lui serrer la main à son tour. Elle trouvait ça bizarre de serrer la main à un camarade de Poudlard, surtout qu'il s'était déjà présenté.

- Je me présente, je m'appelle Duncan Meyrow, je viens d'une famille de Moldus ! Je n'ai pas fait les choses correctement, navrés mesdemoiselles.

- Oh, tu es né-moldu ! Ma mère est une moldue aussi, mais mon père est un sorcier, il était à Serdaigle comme toi, ajouta Hayleah en désignant la robe de sorcier du garçon. Moi je suis à Gryffondor.

Puis, se tournant vers sa voisine, elle demanda :

- Et toi ? Tu ne t'es pas encore présentée. Tu es en première année ?

Il était difficile de lui donner un âge, mais elle avait l'air si jeune qu'elle la voyait bien faire son entrée à Poudlard cette année.

La jeune fille se présenta et dit q'elle se nommait Hayleah. Elle accepta aussi la proposition.

Le dénommé Duncan me tend deux boîtes de chocos-grenouilles, je les prends un peu gênée en marmonnant un merci à peine audible, je me demande s'il veut des dragées de Bertie Crochue.
Tandis que je commence à ouvrir une des boîtes, Hayleah me tend sa carte. Je lui dis merci avant de regarder qui c'est. Alors je vois que l personne représentée sur la carte est Godric Gryffondor.

Je prends une des petites grenouilles en chocolat, tout en la regardant encore une fois fascinée par son saut avant de la saisir et de manger une des pattes avant.

- Oh ! J'étais comme toi avant, dit Duncan en observant la plus jeune. J'étais impressionné par la magie des bonbons, enfin de ceux-ci. Ils ne peuvent faire qu'un seul grand bond. Tu peux les manger sans difficulté. Quand je mange du chocolat, une étrange magie s'empare de moi et je deviens un moulin à parole. J'ai plusieurs facettes, vous avez dû remarquer que je suis quelque peu timide, mais c'est parce que je ne vous connais pas encore.

Je regarde le jeune garçon en souriant et en rigolant un peu. Je sais que chaque personne expose une seule partie de sa personnalité en général mais qu'à l'intérieur de lui c'est un être beaucoup plus complexe qu'on ne peut l'imaginer qu'on trouve.
Ensuite le garçon se présente à moi en me serrant la main, je trouve ça un peu trop cérémonieux mais acceptera main.

Après les deux grands discutent de choses que je ne comprends pas trop jusqu'à ce que Hayleah étant chez les Lions ne me demande qui je suis.
-Je suis Mathilde Yawnez, j'ai 11 ans et ça va être ma première année à Poudlard. Je suis née de sang-mêlés. Mon père est un sorcier étant Serdaigle et ma mère est normale. J'espère être à Serdaigle, mais toutes les maisons ont l'air d'être bien.

Je regarde le Serdaigle qui me sourit.

-Je suis Mathilde Yawnez, j'ai 11 ans et ça va être ma première année à Poudlard. Je suis née de sang-mêlés. Mon père est un sorcier étant Serdaigle et ma mère est normale. J'espère être à Serdaigle, mais toutes les maisons ont l'air d'être bien.

Hayleah tiqua au mot "normal". Qu'est-ce qui était normal ? Du point de vue du monde non-magique, les sorciers étaient bien loin de l'être... Il aurait été plus correcte d'utiliser le mot moldu, mais cette Mathilde avait la jeunesse pour excuse. La gryffonne se retint donc de la reprendre; il était inutile de lui rajouter du stress lors de sa première rentrée.

- Hayleah, dis-moi, tu es en quelle années? Il me semble t'avoir déjà vu plus d'une fois ! , demanda Duncan.

C'était le genre de chose qu'elle entendait souvent. En plus de sa cousine Keira, il ne devait y avoir qu'une demi-douzaine d'élèves aux yeux bridés qui étudiaient à Poudlard. Par conséquent, beaucoup de gens la remarquaient alors qu'elle-même ne prêtait attention qu'au peu de personnes à qui elle avait déjà adressé la parole. Cela était à la fois agréable et dérangeant. Elle aimait bien ce petit côté exotique qui la rendait différente, mais elle aimait encore plus se fondre dans la foule...

- Je suis en sixième année. Si ça se trouve, on se retrouvera en cours, répondit la gryffonne.

Puis, Duncan tendit sa propre carte de chocogrenouille à la première année. Apparemment une carte de Garrick Ollivander, l'un des plus grand - si ce n'était le plus grand - fabricant de baguette magique du Royaume-Uni. Hayleah voyait déjà les deux devenir proche. Le grand Serdaigle, mentor de la petite Mathilde qui souhaitait suivre les traces de son père. Alors que les deux discutaient, la sorcière termina sa grenouille et se mit à admirer le paysage qui défilaient derrière la fenêtre. Ces montagnes verdoyantes et ces lacs grondants l'appelaient. Elle aurait aimé pouvoir sauter du train, s'allonger dans l'herbe, grignoter quelque gâteaux, la brise soufflant sur son visage... Malheureusement, le Poudlard Express n'effectuait aucune halte mais il y avait tout de même une partie de ce rêve qu'elle pouvait réaliser. Elle piocha un gâteau dans le sachet de shortbreads qui trônait sur ses genoux, et remarqua l’œil envieux de Duncan.

- Tenez, vous pouvez en reprendre si vous voulez, proposa Hayleah en tendant le sachet aux deux élèves.

Soudain, la porte coulissante du compartiment s'ouvrit en grinçant. Derrière la porte, un jeune garçon potelé, affublé de l'uniforme de Poufsouffle, les yeux écarquillés et le rouge montant aux joues à vue d’œil.

- Oui ? Y'a un problème ?,lui demanda Hayleah.

- Je...je..., bafouilla le jeune garçon, visiblement agité.

- Hé, toi là-bas ! Reviens par-là ! , cria une voix à l'autre bout du wagon.

La porte coulissante se referma aussi vite qu'elle s'était ouverte, emportant avec elle les bafouillements du petit Poufsouffle. Intriguée, Hayleah se leva de la banquette et entrouvrit la porte. Le garçon avait disparu.

Pendant que je termine mon premier chocogrenouille, Duncan me donne sa carte, il dit que c'est Garrick Ollivander's.
Ollivander's, ça me dit quelque chose... je crois que c'est en rapport avec les baguettes magiques. Ca y'est ça me reviens, Ollivander's c'est un fabricant de baguettes magiques au temps de Harry Potter.


- Merci beaucoup Duncan, je ne l'avais pas celle là. Garrick Ollivander's, c'est un grand fabricant de baguettes magiques non?

Je regarde les deux jeunes en attendant leur réponse mais à ce moment là, Hayleah nous propose de reprendre des shortbreads.
J'accepte avec joie et en prends un.
Je commence à le grignoter quand la porte du compartiment s'ouvre sur un jeune garçon.
-Oui ? Y'a un problème ?,lui demanda Hayleah.
-Je euh... bafouille le garçon visiblement agité.
-Hé, toi là-bas ! Reviens par-là ! , cria une voix à l'autre bout du wagon.

Je sursaute en me demandant ce qui se passe, Hayleah elle ouvre la porte du wagon pour retrouver le jeune mais ne le voit plus.
-Que c'est-il passé? Je n'ai pas très bien compris...
Je regarde toujours la porte du compartiment tout en finissant le gâteau de la jeune fille.

Mathilde et Duncan la rejoignirent près de la porte puis retournèrent s'assoir. Hayleah resta incrédule. Elle ne pouvait tout de même pas abandonner le garçon à son sort !

- Tu comprendras vite que les quatre maisons sont parfois en compétition, expliqua Duncan à la plus jeune. Là, je ne pourrais pas te dire qui est qui, ni comment, ni pourquoi, mais j'ai l'impression qu'un Serpentard est méchant avec un autre. C'est leur trucs, d'embêter tout le monde. Moi-même, l'an dernier, j'ai eu le droit de me faire traiter de tous les noms, parce que je suis un enfant de moldus.

En effet, ce n'était pas dur à deviner. Chaque année, les enfants nés-moldus se faisaient chahuter, c'était la tradition, une espèce de rite de passage. Elle-même avait été harcelée à son arrivée à Londres, en raison de son apparence exotique, mais elle n'en était pas morte. Au contraire, après toutes ces années, la jeune fille en était venue à penser que c'était probablement mieux que d'être ignoré et mis de côté. Malgré tout, il y avait tout de même des limites et il lui semblait que ce jeune petit Poufsouffle était en mauvaise posture. Il repassa dans le couloir en courant, poursuivit par un garçon aux couleurs vert et argent. Tiens donc. Ce dernier riait à gorge déployé, alors que le fuyard riait également, le visage crispé, tordu de douleur.

- Bon, eh bien, je doute que ce soit mesquin comme jeu.

- Je crois pas non, murmura Hayleah en sortant du compartiment.

Sans même refermer la porte, la sorcière suivit les deux jeunes garçons, la baguette à la main. Il ne fut pas difficile de retrouver leur trace; il suffisait de tendre l'oreille et de suivre leurs rires. Elle les retrouva rapidement, dans un compartiment occupé uniquement par des élèves de Serpentards. Le jeune Poufsouffle était recroquevillé sur le sol, au milieu des chaussures vernis, tordu de rire, les larmes aux yeux.

- #Finite Incantatem ! , lança-t-elle en direction du garçon.

Celui-ci se releva, respirant à pleins poumons, essoufflé. Il essuya les larmes qui coulaient sur son visage rouge et se cacha derrière la jeune sorcière.

- Nan mais ça va pas ? , hurla-t-elle à l'attention des élèves vert et argent. Le sortilège des chatouillis a beau être à la portée de gamins puérils comme vous, il n'est pas pour autant à prendre à la légère ! Vous vouliez qu'il meurt d'asphyxie ou quoi !?

Hayleah était hors d'elle. Elle n'en pouvait plus de ces sales gosses qui prenaient plaisir à torturer les plus jeunes, croyant pouvoir se réfugier derrière l'excuse préférée des harceleurs :" c'est pour s'amuser ".

- Oh ça va, c'est pour s'amuser !, ricana le blondinet qui avait poursuivi le petit Poufsouffle.

#Bloclang. Petit sortilège informulé mais très efficace. Le blondinet se retrouva la langue collée au palet. Plusieurs émotions passèrent sur son visage à la vitesse de l'éclair. Perplexité, confusion, peur, défiance, panique.

- La prochaine fois, réfléchi avant de dire des bêtises pareilles. J'espère que t'as pas le nez bouché.  

La porte du compartiment claqua et Hayleah s'en retourna en direction du sien, le petit Poufsouffle sous le bras. Les Serpentards avaient beaux être mal élevés, il ne leur faudrait pas longtemps avant de libérer leur camarade du sortilège basique et peu dangereux qu'elle lui avait lancé.

- Ça va aller ?

Le garçon acquiesça d'un signe de tête. Arrivés devant le compartiment où Hayleah avait abandonné Duncan et Mathilde, elle ajouta :

- Je suis désolée que ces imbéciles s'en soient pris à toi, faut pas le prendre personnellement. Tu veux venir avec nous dans notre compartiment ?

Le Poufsouffle secoua la tête. Il avait l'air intimidé. Hayleah avait un peu de peine pour lui, mais elle ne voulait pas pour autant le conforter dans sa position de victime. C'était la pire des choses à faire.

- Je voulais juste rejoindre mon grand-frère à l'avant du train, expliqua le garçonnet.

- Oh d'accord...

Avec un signe de tête, le garçonnet s'engagea en direction de l'avant du train, se retourna, lança un "merci", et repartit en courant. Hayleah n'était pas prête d'oublier cette petite tête ronde rouge pivoine. Elle retrouva sa place sur la banquette, près de Mathilde, qui était en pleine conversation avec Duncan.

- Désolée d'être partie comme ça, le pauvre gamin se faisait attaquer à coup de Rictumsempra et j'avais peur que ça tourne mal. J'espère que le petit Serpy à compris la leçon. Tu vois Mathilde, il y aura toujours quelqu'un pour te venir en aide, les imbéciles ne restent jamais impunis bien longtemps. Alors, qu'est-ce que j'ai manqué ?, ajouta-t-elle en avalant un petit gâteau.

Je regarde en lançant un regard d'incompréhension la porte, décidément j'ai encore beaucoup à apprendre de l'école de magie rien qu'en théorie.
Bien sûr même si je ne comprends pas tout, j'ai deviné à peu près le contexte. Mais pendant que je réfléchis Duncan me répond:

- Tu comprendras vite que les quatre maisons sont parfois en compétition, expliqua Duncan à la plus jeune. Là, je ne pourrais pas te dire qui est qui, ni comment, ni pourquoi, mais j'ai l'impression qu'un Serpentard est méchant avec un autre. C'est leur trucs, d'embêter tout le monde. Moi-même, l'an dernier, j'ai eu le droit de me faire traiter de tous les noms, parce que je suis un enfant de moldus.
- Ah oui, les fameuses maisons en compétition, je crois comprendre. Je ne comprends pas pourquoi on s'en prendrait à des enfants de Moldus ou à des Sang-mêlés. J'espère qu'ils ne vont pas trop me poser de problèmes parce que je suis Sang mêlées...

Ensuite on entend des rires résonner dans le couloir.
-Bah je doute que ce soit mesquin comme jeu, fit le grand.
Hayleah murmura quelque chose que je ne compris pas.
Ensuite Duncan me dit qu'il connaissait pleins de choses sur Harry Potter, je pense que si besoin je pourrais lui poser des questions.
Mais Hayleah partit pour retrouver les Serpentards. Pendant ce temps je décide de poser une question à Duncan.
-Ta baguette, quels en sont les composants? Tu te souviens du premier jour où tu l'as acheté?

Ensuite Hayleah revient.
- Désolée d'être partie comme ça, le pauvre gamin se faisait attaquer à coup de Rictumsempra et j'avais peur que ça tourne mal. J'espère que le petit Serpy à compris la leçon. Tu vois Mathilde, il y aura toujours quelqu'un pour te venir en aide, les imbéciles ne restent jamais impunis bien longtemps. Alors, qu'est-ce que j'ai manqué ?, ajouta-t-elle en avalant un petit gâteau.
-Tu n'as pas loupé grands-choses, on discutait. Rictusempra, c'est le sortilège pour faire rire? Toujours quelqu'un pour venir en aide, et ben merci alors, je termine.

-Tu n'as pas loupé grands-choses, on discutait. Rictusempra, c'est le sortilège pour faire rire? Toujours quelqu'un pour venir en aide, et ben merci alors., répondit Mathilde.

Hayleah acquiesça de la tête, ne sachant trop quoi ajouter. Fort heureusement, Duncan prit le relais.

- Pour terminer notre conversation, l'achat de ma première baguette fut la plus excitante et la plus effrayante de toute ma vie. Sois rassurée, tout c'est bien passé, j'avais juste peur d'avoir une arme dangereuse dans ma main, j'ignorais qu'il fallait bien maîtriser les sorts pour avoir de la puissance...Mais, tu verras tout ceci en cours. Le bois de ma baguette me plaît particulièrement.

Ils étaient donc en train de parler baguette. En effet, la gryffonne n'avait pas manqué grand-chose. Duncan tira de sa ceinture sa baguette en bois de poirier, plutôt jolie. Le cœur était en plume de chouette effraie. L'image de Flocon lui revint en mémoire. Hayleah avec hâte de revoir sa petite chouette au plumage blanc comme neige. Elle l'accompagnait depuis sa première année, et elle avait été sa première amie au château.

- Oh, on arrive ! Il faut que vous mettiez vos robes de sorcier  

La sorcière sursauta, elle avait déconnecté, encore une fois. Il avait raison, le train était déjà en train de ralentir, et certains élèves pointaient déjà le bout de leur nez dans le couloir. Aurait-elle l'occasion de recroiser le petit Poufsouffle ? Suivant les conseils de son camarade Serdaigle, Hayleah enfila sa robe à l'effigie du lion, emblème de sa maison rouge et or. Bien qu'épuisée par le voyage, elle était tout de même excitée à l'idée d'être enfin de retour. Et plus important encore : le banquet majestueux qui l'attendait. Le train s'arrêta dans un petit sursaut et les portes des wagons s'ouvrirent. Les plus pressés sautèrent sur le quai aussitôt.

- Bon et bien voilà, j'ai été ravie de vous rencontrer. J'espère qu'on se croisera dans les couloirs, dit-elle en guise d'au-revoir tout en récupérant sa valise. Puis, elle ajouta à l'attention de Mathilde : Bon courage pour ta répartition !, et elle sortit du compartiment.

HRPG:

Les retrouvailles

RP avec Aysha Brayd

Ce matin là Avalone s'était levé très tôt pour pouvoir prendre le train en direction de Poudlard. Elle était toute exciter de retrouver le château qui pour elle sa deuxième maison, revoir ses amis tout le monde ! Elle a hâte d’utiliser sa baguette, la fille à passer l'été sans utiliser sa baguette, comme tous les étés d'ailleurs. La magie lui manquait tellement

Les grandes vacances était vraiment bien même si elle n'a pas utilisé sa baguette, elle vue des amis de Poudlard, revus la famille mais elle a passé le plus clair de son temps à s'occuper de Zenon, sa chouette. Avec lui, la jeune sorcière entretient une très bonne relation, son plumage blanc, soyeux, doux, fait craquer Avalone. Il est aussi très pratique pour envoyer du courrier à ses amis qui ne sont pas dans le même coin qu'elle. Elle était prête à faire gagner encore plus de points à sa maison, de se donner encore plus à fond dans les cours, comme à son habitude.

C'est le cœur rempli de joie qu'elle fait ces valises, la sorcière a pour habitude de ce levé tôt le matin pour préparer sa valise, ce qui n'est pas commun, mais cela lui permet de ne vraiment rien oublier. Elle est comme cela, il ne faut pas chercher à comprendre pourquoi. Avec son sac à dos sur son épaule, les valises dans le coffre de la voiture et Zenon bien dans sa cage que la famille McCartney partirent en direction de King's Cross.

La gare était pleine de moldus, mais les sauciers les battaient, cette année il avait encore plus de sorciers.  *Ça va être compliqué aujourd'hui.* pensa la jeune sorcière. Ils devaient faire attention à ce que les moldus ne les remarquent pas. *Avec tous les sorciers avec leurs bagages, on va peut-être pas passer inaperçue a vouloir tous foncer dans un mur.* Par chance, aucun moldu les a vues passer...

Le train partait bientôt, c'était le moment de dire au revoir aux parents, mon frère avait terminé ces études à Poudlard, ce qui arrangeait beaucoup Avalone, tous les deux ne s'entendent pas trop. Les valises étaient déjà dans le train, la jeune fille ne voulait pas laisser Zenon toute seul elle le prit alors avec elle dans le wagon. La jeune fille marchait dans le wagon, elle saluait des personnes qui la connaissaient, et s'installe dans wagon qui était vide.

-On est que tous les deux Zenon ! Dit-elle en le caressant légèrement.