Cours n°2 : Châtiments et informulation

Aurea attendait patiemment que le cours débute. Plongée dans ses pensées, elle sursauta lorsqu’elle entendit un claquement venir de la porte d’entrée de la salle de cours. En se retournant vers la source du bruit, elle vit le professeur McKinley faire une entrée fracassante. *Bon, pour le cours calme, on repassera*. L’entrée théâtrale annonçait le futur déroulement du cours et Aurea se dit qu’il ne serait pas de tout repos, malheureusement pour eux. Le professeur se dirigea immédiatement vers son bureau et alla cajoler sa chouette. Il se retourna ensuite face aux élèves et entama son cours.

« Vos premières crises de cauchemar vont commencer » Après l’entrée fracassante, la phrase marquant le début du cours était tout autant annonciatrice de la suite du cours, et encore une fois, cela n’avait pas l’air réjouissant.

« Bien. Bien. Ce cours est intitulé Châtiments et informulation. Vous comprenez donc que nous allons aborder la magie sans baguette pendant ces deux prochaines heures. Vous avez tous déjà fait de la magie sans baguette. Sans vous en rendre, certes, compte mais c’est déjà arrivé »

La blondinette se dit qu’au moins, le sujet du cours était intéressant. Elle était depuis longtemps intéressée par l’informulation des sorts, caractéristiques ô combien important pour tout sorcier qui se respecte. Elle n’avait jamais eu l’occasion de réellement s’y exercer et elle espérait qu’elle sortirait de ce cours avec un peu plus de pratique.

« Merci de partager votre première expérience dans ce domaine. Quelle fut votre réaction ? Qu’est-ce que cela vous a apporté ? Pensez-vous que tout le monde puisse lancer un sort sans baguette ? Est-ce que le résultat est garanti ? Si oui, pourquoi ? Si non, pourquoi ? »

Alors que la blondinette commença à fouiller dans sa mémoire à la recherche d’un souvenir d’elle ayant pratiqué de la magie sans baguette. Pendant ce temps, le professeur chargea Jade Wilder d’aller chercher le directeur de la maison de Gryffondor. Pourquoi, ça lui seul le savait.

Alors que Jade sortit de la salle de classe, les élèves prient rapidement la parole et donnèrent leur expérience ainsi que leur avis sur la question de savoir si tout le monde pouvait lancer un sort sans baguette. Elle écouta l’avis de chacun des intervenants, la plupart semblant se rejoindre sur le fait que tout sorcier était capable d’user de la magie sans baguette mais qu’il fallait également beaucoup d’entraînement pour arriver à un certain résultat. Aurea partageait totalement ce point de vue. Elle avait un vague souvenir de sa première manifestation magique et estimait que tout à chacun pouvait user de la magie sans baguette.

Alors qu’elle s’apprêtait à prendre enfin la parole, le professeur MckInley la prit de cours et réagit aux différentes interventions et poser une question bonus à ceux qui avaient déjà répondu. Cela n’était pas le cas de la blonde aussi laissa-t-elle les autres réagir. Quand il sembla y avoir enfin un blanc, elle prit la parole pour parler de son expérience et donner également son avis.

« Je me permets de revenir sur la première partie. Mes souvenirs de ma première expérience de magie sans baguette sont très vagues. Je sais juste que je désirais un morceau de gâteau qui se trouvait un peu plus loin sur la table et que donc, je l’ai amené à moi. Je rejoins également l’avis de la plupart de mes camarades sur le fait que chacun est capable d’user de la magie sans baguette mais seul l’entraînement permet d’arriver à un certain résultat. »

Elle n’apportait sans rien de neuf au débat et Mckinley allait sans aucun doute lui en faire la remarque. Mais au moins, il ne pourrait pas lui reprocher de ne pas avoir donné son avis.

Ennui, c'est ce qu'il ressentait en ce moment même. Chaque fois qu'il devait attendre que la cloche sonne, il s'ennuyait profondément. Il était à cours d'idée pour passer le temps. Il compta et recompta une vingtaine de fois les élèves présents dans la pièce, par lassitude. Ça devenait pénible à la longue... Mais bon, il n'allait pas piquer une crise pour un simple moment d'attente, nan ? Ça montrerait à tout le monde qu'il n'était pas très... patient. Enfin bref, c'est avec fracas que le professeur fit son entrée en explosant littéralement la porte contre le mur. Il eut une soudaine envie de se lever de sa chaise et applaudir l'entrée du professeur, mais il n'en fit rien... Ça serait légèrement idiot... Ouais, on pouvait le dire.

Mais ce qui importait le plus était que le prof était enfin arrivé ! Visiblement impatient que celui-ci annonce que le cours commençait, le jeune homme observa chacun des mouvements de l'instructeur pour savoir quand il allait enfin prendre parole. Ne se gênant pas, Mr. McKinley alla rejoindre un petit animal ailé qui était positionné sur un perchoir, pour lui murmurer quelque chose à l'oreille, ignorant par le même fait ses élèves qui leregardait avec des yeux ronds. Va savoir ce qu'il avait dit !. Celui-ci se tourna ensuite vers le "public" qui le fixait.

« Vos premières crises de cauchemar vont commencer »

Blabla-blabla, aller, abrège qu'on en finisse !

« Bien. Bien. Ce cours est intitulé Châtiments et informulation. Vous comprenez donc que nous allons aborder la magie sans baguette pendant ces deux prochaines heures. Vous avez tous déjà fait de la magie sans baguette. Sans vous en rendre, certes, compte mais c’est déjà arrivé ».

Ouais bon, la seule chose de sa première expérience dont il se rappelait, c'était qu'il avait fait tomber un vase sur la tête de son père... Pas très fameux, en effet...

« Merci de partager votre première expérience dans ce domaine. Quelle fut votre réaction ? Qu’est-ce que cela vous a apporté ? Pensez-vous que tout le monde puisse lancer un sort sans baguette ? Est-ce que le résultat est garanti ? Si oui, pourquoi ? Si non, pourquoi ? »

À vrai dire, il ne s'était jamais vraiment posé la question... C'était légèrement compliqué... C'est pour quoi, Nathert s'enfonça dans sa bulle d'intimité pour réfléchir à ces questions existentielles. Après quelques minutes de réflexions, il trouva quelque chose à répondre. Il leva donc prestement la main pour avoir le droit de parole.

- Alors, oui, je vais essayer de la rencontrer le plus brièvement. Mhmm, si je me souviens bien pour ma première expérience, j'avais dix ans, j'étais chez moi et après une dispute avec mon père, dont je ne raconterais pas les détails, j'étais en proie à une grande colère et comme par magie, le vase que je fixais depuis déjà quelques instants, s'est soudainement déplacé pour venir se fracasser contre le crâne de mon père. Et bien sûr, comme la plupart d'entre vous, j'ai reçu une lettre après mon onzième anniversaire pour rejoindre l'école "prestigieuse de Poudlard". Ouais, je crois l'avoir dit le plus court possible... Le jeune sorcier prit une courte pause avant de recommencer à parler. Et oui je crois que tout le monde peut lancer un quelconque sort sans baguette, tant qu'il possède un potentiel magique et bien sûr... beaucoup, beaucoup de volonté. Si vous lancez un sortilège sans baguette machinalement et sans le vouloir, rien ne se produira... Enfin, je crois... Je n'ai jamais vraiment vérifié...

C'était sûrement tout ce qu'il connaissait sur le sujet, il se la ferma donc et attendit la suite.

Bon sang. Mais qu'elle avait été idiote de s'inscrire de nouveau à ce cours. A quoi elle s'attendait, des félicitations et un bol de chocolat chaud ? Bien sûr que non, elle n'était pas bête. Mais prévoir que le professeur l'enverrait chercher Keats pour ensuite la laisser, non LES laisser tous les deux à la porte.. Nan, elle ne s'y attendait pas. Que voulait-il au juste ? Qu'elle arrive finalement en retard pour ne pas qu'elle puisse participer à la théorie ? Ou bien allait-elle rester là tout le cours durant ? Question sans réponse, elle ne le verrait qu'au fil du temps. Et ça la mettait dans une colère noire. Bon sang, elle avait le droit d'apprendre, comme les autres élèves !

Fulminant silencieusement, Jade se demandait aussi pourquoi le directeur de Gryffondor était nécessaire au professeur. Surtout si c'était pour le laisser à la porte, comme ça. Totalement idiot non ? Et puis, il pouvait difficilement faire rentrer le Gryffondor tout en laissant la Poufsouffle dehors.. Quoi que, il fallait s'attendre à tout avec ce dingue.

Le rouge en question semblait plongé en pleine réflexion. Avec un peu de chance, il allait étriper lui-même l'ancien Serdaigle et les choses seraient réglées. Ce serait trop beau. Ses mots firent sourire ironiquement la blondinette. Sérieusement, qu'en avait-elle à fiche d'être bien accueillie ? Elle n'y était déjà pas la bienvenue, et étant donné l'efficacité des ses poings.. M'enfin. Elle était fichue de toute façon. Totalement fichue. Baissant les yeux quelques instants, elle les releva ensuite pour voir l'attitude des plus.. étranges du directeur. Il jouait à quoi ? Elle en tout cas ne comprenait pas. Et puis, l'inattendu se produisit. La porte céda par on ne sait quel moyen, tombant dans un bruit peu discret, manquant d'entrainer l'homme à ses côtés. Dans un réflexe, Jade pivota, prête à - tenter - de rattraper l'adulte si besoin. Mais non, il avait réussit à se stabiliser. Pas la porte. Les lèvres entrouvertes, surprise, la blondinette le regardait éberluée. Comment il avait fait ça ?

- Bon, ça, ça n'était pas vraiment prévu, mais il me semble que vous pouvez rentrer maintenant.

Euh.. Ok..

- Euh.. Merci..

C'est tout ce qu'elle pouvait produire, la surprise ayant prit le pas sur les autres sentiments qui l'habitaient. Mais pour combien de temps ? Quelques secondes, en fait. Eh oui, lorsqu'elle entra dans la salle de classe et que son regard se posa sur l'ancien Serdaigle, la colère reprit le dessus. Retournant donc à sa place, elle s'assied, fixant le professeur et prenant une voix remplie de sarcasme - si tranchante qu'elle fut presque trop facile à prononcer en anglais.

- Puis-je répondre à vos.. questions, maintenant ?

Décidément, ce professeur est plutôt divertissant dans sa manière d'être. Dégaine assurée, un peu désinvolte, il se déplace dans la salle sans sembler écouter les réponses aux questions qu'il aura posé. Est-ce qu'il n'a juste pas réfléchit avant de se mettre à poser des questions qui, d'apparence, l'ennui ? Ou bien est-ce qu'il cherche juste quelque chose ? A nous déstabiliser peut-être ? En tous les cas, l'ennui se lit sur chacun de ses traits. Par contre, je suis admiratif face à toute la douceur qu'il accorde à sa chouette. Elle semble être personnellement flattée que rien ne semble lui importer plus qu'elle. Je trouve cete complicité très belle. Pourquoi était-il donc devenu professeur ?

En écoutant les souvenirs de chacun, je me rends compte que j'arrive un peu à le comprendre. Que tous les élèves répondent à cette question, cela prendra un temps considérable. Or, ce n'est que durant deux heures qu'il est le maître des lieux, qu'il a un contrôle total sur chacun de nous. Il semble chercher à s'amuser. Tous ses muscles sont prêts à frétiller face à n'importe quelle situation. C'est un jeu pour lui, rien d'autre qu'un jeu.

J'entends sa question bonus. C'est à mon tour de me sentir indifférent face à sa demande, surtout pour des points. Ce n'est pas le genre de carottes qui me fera personnellement saliver. Peu importe si ma maison gagne des points, si elle est la dernière du classement. Ce qui compte, c'est l'apprentissage, qu'il nous instruise, nous apporte du savoir, plus que théorique. Nous sommes en Défense Contres les Forces du Mal après tout, c'est presque un pléonasme de dire qu'on va peut-être souffrir. Mais j'écoute quand même les réponses. Contrairement à son insuffisance, j'arrive à apprécier toute information que l'on me rapporte, cela permet d'en découvrir plus sur la psychée humaine.

Des coups à la porte retentissent. Probablement la Poufsouffle. Elle aurait réussi à trouver le gars ont ils parlaient… C'était qui déjà ? Un Gryffondor. Quelqu'un d'important probablement. Forcément, la porte ne s'ouvre pas. Prise au piège du professeur, il doit s'extasier intérieurement. On remarquait bien tout à l'heure sa mine de satisfait. Ce ne serait pas amusant si elle ne rentrait pas dans la salle. Faites que cette porte s'ouvre ….

- Hein ?

Un élégant genre de fracas vient embrasser le sol de tout son corps. C'est la porte. Et derrière la Poufsouffle. Avec un gars. Probablement lui, le Gryffondor. Un étrange personnage d'apparence. Sa gestuelle laisse à penser qu'il essaie de conserver une prestance digne, mais l'incertitude au bout des doigts trompe un comportement incertains. Il n'a probablement pas compris ce qui vient de se passer. Mais il sait profiter du moment pour laisser la camarade rentrer. Ah oui, ça y est !! C'est le Directeur des rouges et or. Bon, il vaut mieux rester discret face à lui.

Cette situation m'amuse beaucoup, laissant un sourire envahir mon regard. Je suis content qu'elle ait pu réussir. Elle ne verra sans doute pas mon sourire de compassion. Je lui envoie quand même un regard de soutien, bien qu'elle semble désormais obnubilée par le professeur… Je me demande bien ce qui a bien pu se passer entre eux. Niveau cours, ce n'est pas ce qu'on a vu de plus instructif, mais d'un point de vue vie, tout cela est plutôt fort distrayant.

J'ai grande hâte de voir la réponse du professeur.

Merry fit signe à la rouquine de s'asseoir de l'autre côté. Tendant le menton, Lydie réalisa qu'il y avait une troisième place. Elle se mordit la lèvre en réalisant qu'elle s'était donnée en spectacle pour rien. Pendant ce temps, l'espiègle rouge et or avait fait glissé le sac de Lydie de l'autre côté de Merry. La née-moldue ne reçut malheureusement pas le soutient de son aînée et dû se résoudre à s'asseoir à la place que lui avait choisit la blonde platine. Elle lui lança un regard mauvais. Le cours commençait mal. L'irritation perlait en la jeune fille qui espérait naïvement que son professeur de Défense Contre les Forces du Mal serait d'humeur clémente.

C'est à ce moment préçis que l'enseignant décida de faire son entrée théâtrale. La porte s'ouvrit à la volée dans un bruit sonore et les yeux se posèrent naturellement sur la source du son. McKinley était entré triomphalement et semblait ne pas avoir eu recours à sa baguette magique pour cela. La nature du cours à venir émergeait lentement dans l'esprit de la fillette.

- Vos premières crises de cauchemar vont commencer.

Lydie ne pût se retenir de lever les yeux au ciel. Le spectacle du grand McKinley commençait. Il allait donc une fois de plus s'amuser des angoisses de ses élèves, les rabaisser avec tout l'orgeuil du monde et se donner souverainement en spectacle.

- Bien. Bien. Ce cours est intitulé Châtiments et informulation. Vous comprenez donc que nous allons aborder la magie sans baguette pendant ces deux prochaines heures. Vous avez tous déjà fait de la magie sans baguette. Sans vous en rendre, certes, compte mais c’est déjà arrivé.

Lydie ouvrit des yeux ronds lorsque le professeur mentionna le nombre d'heure. Elle regarda Merry avec incompréhension. Elle s'était contentée de la suivre, elle n'avait pas la moindre idée que cette filature l'avait menée tout droit dans les enfers, lieu où elle devrait s'effforcer de rester en vie pendant deux heures entières. La fillette ne pût retenir un léger soupir.

Le fait que son enseignant ait annoncé un cours sans baguette ne l'avait pas affolée autant que la durée du cours. Elle n'avait jamais eu l'idée de faire de la magie sans baguette et ne savait tout simplement pas que cela était possible. Pourtant, en y réfléchissant, il lui semblait logique que, même si une baguette était dite magique, ce n'était en rien elle qui portait la magie. Il lui parraissait en effet impossible qu'un moldu puisse se servir de cet instrument dans sa vie de tous les jours. La baguette se contentait donc de condenser des pouvoirs qui semblaient émaner directement du sorcier.

- Merci de partager votre première expérience dans ce domaine. Quelle fut votre réaction ? Qu’est-ce que cela vous a apporté ? Pensez-vous que tout le monde puisse lancer un sort sans baguette ? Est-ce que le résultat est garanti ? Si oui, pourquoi ? Si non, pourquoi ?

Ça faisait beaucoup de questions d'un coup. Aucun des jeunes sorciers n'eut le temps de répondre que l'ancien Serdaigle s'adressa directement à une élève en particulier. Cette sorcière, Lydie la reconnaissait. Au dernier cours de Défense Contre les Forces du Mal, elle avait été renvoyée.

- Miss Wilder. Votre expérience de vie ne m’intéressant guère, je vous avoue. Débrouillez-vous comme vous voulez mais vous devez me ramener le directeur de la maison Gryffondor, ce cher Leo Keats. Je ne veux pas vous revoir sans lui. Si vous arrivez dans les temps, je vous laisserai répondre aux questions… Si vous êtes en retard, vous récolterez une jolie bulle pour cette première partie.

Lydie frissonna et resta immobile de longues secondes. Les poils de ses avant bras s'hérissèrent et la chaleur lui monta dans ses oreilles légèrement décolées. Leo Keats. Ce charmant directeur Gryffondor. Serrant les points, la fillette fixa le bord de sa table et s'efforça de penser à autre chose. Il ne fallait pas qu'elle laisse sa colère la submerger. La vengeance était en marche, elle devait garder son calme. Elle appréhendait le moment où l'homme ferait son entrée. Elle espérait secrètement que Jade tombe dans les escaliers mouvants. Elle fixa McKinley, le regard froid. A côté du Keats, l'enseignant avait l'allure d'un simple chaton. L'avis de la deuxième année était loin d'être objectif, vu la haine qu'elle cultivait à l'égard du Gryffondor. Elle souhaitait avec innocence que le directeur ait été ramené en classe uniquement pour lui servir de cobaye à elle en particulier, et qu'elle pourrait lui lancer ces "Châtiments" le plus légalement du monde. Le point positif qu'elle finit par soulever était que son antipathie ne pourrait que stimuler ses capacités magiques et rendrait donc, par conséquent, l'exercice sans baguette beaucoup plus naturel.

Les élèves commençaient à répondre. Lydie s'efforçait de fixer son attention sur leur voix pour ne pas que son esprit papillone vers des pensées beaucoup moins pures. Les Serpentards semblaient s'être rués sur la question. Beaucoup n'avait cependant rien de particulièrement intéressants à raconter. Mais c'était toujours plus intéressant que les longs monologues qui suivirent rapidement.

Des élèves ne se souvenaient pas, d'autres n'avaient pas les idées claires ou plutôt des difficultés à s'exprimer. Un élève décrivit la baguette magique comme un "catalyseur". Lydie fronça les sourcils, le mot utilisé était inaproprié. Un catalyseur ne régulerait pas la puissance d'un sort mais plutôt la vitesse de l'action. Merry prit alors la parole et raconta une anecdote amusante. Une serpentard poursuivit en étalant ses capacités dans le domaine et la rouquine sourit narquoisement. Les Poufsouffles firent des récits de bagarres enfantines au cours desquelles s'étaient-ils révélé des capacités hors du commun. Entre temps, le premier bleu s'était exprimé et avait donné une réponse qui s'alignait parfaitement avec les attentes de sa maison. Une fois de plus de mot catalyseur ressortit. La née-moldue n'aimait pas l'utilisation que les jeunes sorciers faisaient de ce mot. Une serdaigle narra par la suite une histoire de Quidditch interessante. Lydie s'amusa à visualiser la scène décrite. Ça avait du être un grand moment. Enfin, le professeur leva son irritation en employant le mot correct "canaliser" et non "catalyser". La différence était flagrante. Suivit le récit original d'un autre aigle. L'enseignant lança finalement une seconde question dite bonus pour les élèves s'étant déjà exprimé. Lydie n'en faisait pas parti. Elle se rendit compte qu'elle avait certes écouté ses camarades tout en ayant l'esprit vagabondant, mais elle en avait totalement oublié de réfléchir à sa propre réponse. Une élève s'exprima et rassura la née-moldue qui se dit qu'elle pourrait, elle aussi, revenir sur les premières questions du professeur. Encore le dernier récit de l'existence d'un aigle et Lydie osa lever la main.

- Perso, j'ai fais bougé des branches d'arbres en rythme avec une musique. Ça ne m'a absolument rien apporté. La magie vient du sorcier, pas de la baguette. Tout sorcier digne de ce nom doit logiquement être capable de magie sans baguette. Rien à dire de plus que ce qui a déjà été dit.

La rouquine était restée brève. Elle bouillonnait intérieurement et souhaitait écourter sa prise de parole car elle craignait de se mettre à trembler subitement. Elle voulait rester concentrée et maîtriser ses pensées, son corps.

La porte s'ouvrit soudainement pour la deuxième fois de la journée. La personne qui apparût dans l'encadrement glaça le sang de Lydie, pétrifiée. Elle observa, sans trop réussir à aligner deux pensées concrètes, la Poufsouffle rejoindre sa place. Elle ne savait pas comment elle allait réagir, si elle parviendrait à maîtriser son impulsivité. Tout dépendrait de la suite du cours.

A peine sa réponse eut-elle franchie la barrière de ses lèvres, qu'il se sentit incroyablement stupide. Mais la réaction de son professeur devait probablement jouer pour beaucoup. Non, il n'avait rien dit de particulièrement pertinent ou novateur, qui ferait de lui un chercheur émérite sur ce sujet : et c'était bien normal. N'était-il pas là pour apprendre ? Pour recevoir avec gratitude cette manne divine qu'était le savoir, et que seul son professeur pourrait leur accorder, à eux, pauvres esprits misérables et fertiles ? Visiblement, Mr. McKinley n'était pas au courant, au vu de son air profondément ennuyé... Eh bien oui, il ne faisait pas cours à une classe d'agrégés, mais à de petits élèves, toutes Maisons et années confondues, au sein de la prestigieuse académie magique de Poudlard : on fait c'qu'on peut mon pauvre ami. Alors non, ils n'avaient peut-être pas le niveau escompté, mais beaucoup étaient déjà doués dans cette classe...
Mais se justifier ne servirait à rien, cela Asclépius l'avait parfaitement intégré, dès les premières secondes du cours où ils avaient attendus leur professeur, face au regard pénétrant de sa chouette : car il ne doutât pas un seul instant que le cours avait commencé avant l'arrivée de Mr. McKinley. Ce dernier, bien que visiblement ennuyé, semblait jouir du fait de posséder tout pouvoir sur ses étudiants : il suffisait de voir son attitude envers la préfète des Poufsouffle pour s'en rendre compte...

D'ailleurs, peu après le départ de la-dite préfète, le professeur prit la parole afin d'accorder dans son infime bonté, une question bonus. Ses camarades s’empressèrent d'y répondre, et il se contenta de rester un simple auditeur. Il connaissait déjà l'histoire du célèbre Harry Potter, inutile d'être redondant. Par contre, l'exemple de son camarade Meskalyn était très pertinent, et il prit des notes sur ce qu'il venait de dire. Pour être honnête, même en étant plus vieux que son camarade de Serpentard, il ne connaissait que très mal cette école de magie : faire davantage de recherches ne pourraient que lui être bénéfique. Ou peut-être pourrait-il en discuter avec lui ? Mais pour cela, il faudrait attendre la fin du cours : silence monacal oblige.
Et... Mais, que faisait-il... ?

Un sourcil haussé, le jeune homme observa le professeur lancer un sort contre la porte, et craignit qu'ils ne soient enfermés. Bon, il avait compris que Mr. McKinley cherchait à les intimider et à les effrayer plus que tout afin de se sentir supérieur... Mais de là à les enfermer... It's not cricket sir !
Ou alors, il s'agissait de sa petite vendetta personnelle envers la préfète des jaune et noir... En voilà une belle preuve de maturité... Qu'il ne pouvait s'empêcher de trouver légèrement amusante, tout en ressentant une légère inquiétude pour sa camarade de classe. A peine commencé, le cours semblait déjà complètement hors de contrôle...

Ce fut l'entrée fracassante du Directeur des Gryffondor, qui en plus de le faire sursauter, lui permit de mettre cette histoire au clair : il semblerait que la demoiselle ait réussie. Gratulieren kleine Hufflepuff ! Comment leur professeur allait-il réagir ? La préfète pourrait-elle participer à l'exercice théorique ? En quoi la présence du Directeur des lions était-elle si importante ? Comment s'appelait la chouette sur le bureau ? Y aurait-il de la tarte tatin pour le dîner ? La suite au prochain épisode...

with Lester McKinley

“Cours de DCFM”

Après avoir reprit sa posture, les bras croisé sur sa table et le menton posé sur ses avants-bras c'était au tour de Célya de prendre la parole pour nous expliquer son premier signe de magie qui s'était passé à ses sept ans pendant un match de quidditch familial. Et les racontages de vie des personnes présentes prenaient fin avec l'histoire d'un chinoix ou coréen peut-être ? Un pays asiatique dans tout les cas. Monsieur McKinley n'avait quasiment écouté aucun élève et n'avait croisé le regard que de certaines personnes pour leur lancer des regards noirs. Mais il prit tout de même une minute de son temps si précieux à ses yeux pour répondre à une question posée :

« Miss McLee, il faut savoir que les animagus et les loups garous n’utilisent pas de magie lorsqu’ils sont dans leur enveloppe animale. Ils se comportent comme un animal, rien de plus ! D’ailleurs les animagus ne prennent pas que l’apparence de la bête. Certaines personnes se comportent bizarrement s’ils restent trop longtemps dans le corps de la créature. Leur esprit fait difficilement la différence dans les premiers instants aux changements.

Maintenant que vous m’avez dérangé, notez que vous allez me rendre un devoir pour le prochain cours avec comme sujet : les loups garous. Vous ne serez pas noté évidemment. Si je considère ce travail comme bâclé, je reviendrai vers vous pour en discuter »

Il détestait réellement cet homme. Qu'est-ce qui s'était passé dans sa vie pour qu'il réagisse ainsi ? Pourquoi était-il autant frustré et après ses élèves ? Il devait sûrement être le bouc émissaire de sa classe et le souffre douleur des plus grand et du coup il se venge sur les personnes qui l'entourent. C'est une hypothèse qui se tient. Il reprit la parole pour discuter de ce que sa voisine venait d'énoncer, visiblement intéressant à ses yeux et rebondit sur une question d'histoire de la magie. Citer un personnage historique qui a utilisé de la magie sans baguette au cours d’un combat dans l’histoire et dans quel but ? Aucune idée ! Mais le but c'était sûrement pour se défendre, car pendant un combat on essaye de sauver sa peau. Sa seconde question était donc complètement stupide ce qui dessina un sourire de satisfaction sur les lèvres du jaune et noir.

- Excusez-moi professeur, je ne connais pas la réponse à vos questions, mais je me demandais… est-il possible que les sorts soient plus puissant lorsqu’ils sont lancés sans baguette ? Cela pourrait expliquer pourquoi tant de sorciers essayent de maîtriser cette discipline. Auquel cas, si les sortilèges ne sont pas plus puissant voir même carrément plus faible alors qu’ils sont plus compliqués et plus instables… Pourquoi un tel engouement selon vous ?

Elle cherchait réellement les embrouilles elle. Pourquoi elle lui pose une question ? Elle devrait par conséquent se taper une rédaction sur les sortilège informulés... Quoi que si c'est ce qui lui plaie tant mieux pour elle. Et puis la tournure de sa question pouvait ouvrir le champ libre au professeur de partir dans des grandes discussions de plusieurs. Sans aucun doute, qu'il prendrait le temps de lui répondre avec introduction, développement et conclusion.

« Eh bien, j'ai lu plusieurs anecdotes sur l'époque de la Grande Guerre. Harry Potter s'est fait attaqué avec son cousin moldu par des Détraqueurs. Dans l'action, il a perdu sa baguette magique. Comme il faisait noir, Harry a désespéramment voulu lancer un Lumos : sa baguette magique s'est allumée alors qu'il ne la tenait pas en main. »

Il n'y avait décidément qu'une serdaigle pour s'intéresser à ce genre de choses. M'enfin elle devait sûrement avoir raison. Une gryffondor parla quant à elle d'un ancien directeur de Poudlard, monsieur Dumbledore. L'énonciation de son nom fit bouger l'oreille du jeune homme car il savait qu'il avait déjà entendu ce nom, sûrement dans un livre d'histoire.

« Professeur, je sais que je n’ai pas répondue à votre précédente question,or je me permets. Je ne suis pas sûre que cette réponse soit correcte, mais un jour, mes parents m’ont raconté l’histoire du grand Harry Potter. C’était lorsqu’il avait pénétré dans la Chambre des Secrets, et, d’après ce que la légende raconte, alors que tous lui semblaient perdus, une épée qui appartenait à Godric Gryffondor lui-même, lui et apparue et lui a permis de vaincre le monstre caché dans la Chambre des Secrets. Je ne me souviens plus trop de l’histoire exacte, ainsi, je n'ose pas rentrer dans les détails, mais le phénomène qui s’est produit me semble correspondre au sujet sur lequel nous discutons. »

De ce qu'il en avait lu sur cette histoire, car il devait y faire un exposé dessus. C'est que la légende était légèrement plus compliqué que de ce qu'elle venait d'énoncer. Bizarre pour une gryffondor de ne pas connaître l'histoire d'un des visage marquant de la maison des rouges et ors.

- Babajide Akingbade. Il a remplacé Albus Dumbledore comme Manitou Suprême de la Confédération internationale des sorciers il y a de ça un siècle. Je pas avoir d'exemple concret de combat qu'il ait pu mener, mais un sorcier de cette envergure a certainement mené plus d'un combat dans sa vie. Et il a étudié à Uagadou, l'école Africaine de Magie, qui a la particularité d'enseigner l'art de la magie sans baguette. On peut donc en conclure qu'il a de nombreuse fois pratiqué la magie sans baguette en combat.

Après qu'il ait terminé de parler, Darnel se retourna pour le regarder et voir de qui il s'agissait. CAr pour rentrer autant dans les détails ça ne pouvait être qu'un serdaigle. Et non. C'était un serpentard, comme quoi ils ne sont pas tous si débile que ça. Retournant dans ses pensées et à somnoler sur sa table il sursauta après avoir entendu quelqu'un frapper ; cela devait sûrement être sa préfète de maison mais la pauvre devrait rester dehors car monsieur McKinley l'avait fermé à coup de collaporta. Mais quelques minutes après la porte s'effondra pour laisser entrer Jade et un homme qui devait être le directeur de maison des gryffondors. Comment avaient-ils réussis à faire sortir la porte de ses gonds de cette façon ? Aucune idée, quoi qu'il en soit ils étaient tout deux là et Darnel n'attendait qu'une chose, c'était la réaction de son professeur. En ce qui concernait sa préfète elle ne s'éternisa pas et se dépêcha d'aller reprendre sa place et demanda gentiment, ou pas :

- Puis-je répondre à vos.. questions, maintenant ?

Cette réflexion allait lui coûter cher, très cher. Vu l'atmosphère tendue qui régnait entre les deux personnes, cela ne pouvait pas se passer d'une bonne et tranquille manière. Certains élèves continuaient de répondre aux questions du professeur, ne portant aucune attention à la scène qui était en train de se produire et continuait de raconter leur vie. Darnel, quant à lui n'attendait que la réaction de McKinley.

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Reprenant la suite de son cours, McKinley avait lancé une nouvelle question bonus à la volée pour les plus motivés d’entre eux. Ce n’était pas grand-chose mais cette dernière question allait récompenser les plus assidus et faire gagner quelques précieux et nouveaux saphirs pour leur maison. Les compteurs étaient relativement proches en ce moment donc tout bon point était bon à prendre. La bagarre pour cette coupe était engagée et tous les coups étaient permis pour faire remporter cette glorieuse compétition à la meilleure maison de l’année. Il cherchait à motiver un peu plus les gens de son cours, sachant bien que la théorie était la partie la moins intéressante de son cours puisqu’il misait tout sur la pratique et en pensant à la suite des choses, il savait qu’ils allaient s’amuser. Certes différemment de la dernière mais l’approche était tout de même intéressante.

La première élève à répliquer n’était autre que cette rebelle du premier cours. Un peu idiote sur les bords mais appliquée malgré tout. Etrange… Très étrange… Encore plus quand il se rendit compte qu’elle ne répondait pas à sa question et partait vers tout autre chose pour une raison inconnue. Pourquoi les personnes n’étaient pas conformistes.

- Excusez-moi professeur, je ne connais pas la réponse à vos questions, mais je me demandais… est-il possible que les sorts soient plus puissant lorsqu’ils sont lancés sans baguette ? Cela pourrait expliquer pourquoi tant de sorciers essayent de maîtriser cette discipline. Auquel cas, si les sortilèges ne sont pas plus puissant voir même carrément plus faible alors qu’ils sont plus compliqués et plus instables… Pourquoi un tel engouement selon vous ?

D’un air non étonné, il décida de répondre rapidement à la brune ne voulant pas perdre trop de temps sur la partie théorique. Il ne fallait pas oublier que les cours de Défense Contre les Forces du Mal était avant tout tourné vers la pratique et non le théorique. Le but était clairement de permettre à ces imbéciles de vivre un peu plus longtemps dans cette vie morose.

« Même si vous ne connaissez pas les réponses, pourquoi vous ne tentez pas une réponse ? Vous êtes trop idiote pour réfléchir ? La réflexion est quelque chose qu’il vous manque ? Merci la prochaine fois de tenter une réponse Miss Pasca. La prochaine fois, ça sera des points en moins pour flémingite aiguë » commença-t-il par dire pour rebondir sur une réponse à la question. « Pour ce qui est de votre réponse, la magie sans baguette n’est pas nécessairement plus puissante. Vous avez tous à un moment pratiqué ce type de magie et la première fois c’était sous le coup de la colère. Il y a donc effectivement un effet de puissance quand vous lancez un sort par irritation puisque vous ne contrôlez pas le flux magique qu’il y a entre vous mais si vous lancez ce même sort volontairement dans une autre situation, il ne sera pas spécialement plus puissant. Et puis la puissance ne s’acquiert en pratiquant. L’informulation est avant tout utilisé pour l’effet de surprise ». Mêlant le geste à la parole, le bleu et bronze informula un Waddiwasi sur le manuel de la sinople qui fonça dans le visage de la brune en une fraction de seconde. « Vu ? » finit-il par dire pour clôturer cet aparté.

Il accepta la réponse de Miss Shake et accorda quelques points supplémentaires à la blonde. En voilà une qui faisait honneur à sa maison ! Il fut par contre étonné de voir l’autre trainée répondre à cette même interrogation. Après tout pourquoi pas et il approuva aussi la réponse de la rousse d’un signe de tête.

« Professeur, je sais que je n’ai pas répondue à votre précédente question,or je me permets. Je ne suis pas sûre que cette réponse soit correcte, mais un jour, mes parents m’ont raconté l’histoire du grand Harry Potter. C’était lorsqu’il avait pénétré dans la Chambre des Secrets, et, d’après ce que la légende raconte, alors que tous lui semblaient perdus, une épée qui appartenait à Godric Gryffondor lui-même, lui et apparue et lui a permis de vaincre le monstre caché dans la Chambre des Secrets. Je ne me souviens plus trop de l’histoire exacte, ainsi, je n'ose pas rentrer dans les détails, mais le phénomène qui s’est produit me semble correspondre au sujet sur lequel nous discutons. »

Encore une qui ne répondait pas aux questions et qui partait dans son délire. « Il ne me semble pas que ce cours soit à la carte. Pourquoi, ne répondez-vous pas aux questions posées ? » dit-il énervé par tant de liberté. Reprenant rapidement, il signala que « Et votre réponse est fausse. Ce n’est pas le dénommé Potter qui a fait apparaître l’épée. Suivez-vous les cours d’Histoire de la Magie Miss McMiller ? Je me ferai un plaisir de contacter votre professeur pour lui remonter ce genre d’information. Il sera enchanté d’entendre ce genre de connerie ».

Venant de terminer son explication, il entendit un « Boum » retentir au fond de la classe. Pas trop tôt avait-il envie de dire. La théorie approchant à sa fin, il aurait été bien embêté de ne pas voir son invité se pointer à son cours. Un peu de bruit ce n’était pas plus mal pour une belle rentrée. Il décida de s’approcher du brun et le salua d’une tape amicale sur l’épaule à la manière d’un frère. Sachant que le directeur était un partisan, il avait envie de le traiter avec équité par rapport aux siens. C’était une marque de confiance qu’il tenait à montrer surtout après ce qu’il allait lui demande de faire.

- Puis-je répondre à vos.. questions, maintenant ?

« Levez le doigt était trop difficile pour prendre la parole ? Encore besoin de se faire remarquer ? Vous pouvez répondre aux questions et vite… mais pour cette insolence, je retire dix points à votre maison pour non-respect envers un membre du personnel de Poudlard » dit-il d’une voix calme. Il avait envie de l’énerver au maximum. C’était tellement plaisant à faire comme elle réagissait à la moindre critique.

« Bon. Il est plus que temps de passer à la pratique. Toute cette théorie emmerdante est enfin terminée. Vous allez de ce fait vous entrainez à lancer des sortilèges informulés. Les sorts que vous allez utilser pour cet exercice seront : Dentesaugmento, Convulso Crispo, Furunculus, Limacius Eructo. Des sortilèges simples qui ne posent pas de problèmes en temps normal mais qui vous en poseront lorsque vous allez les informuler. Pour rappel, la concentration est de mise, je veux voir des personnes donc impliquées et concentrées avant de lancer un des quatre sortilèges. Les accidents sont vite arrivés et je ne veux pas être responsable de vos actes manqués ».

Se tournant vers l’autre adulte de la pièce, il l’invita à venir près de lui pour expliquer la suite des choses.

« Cet exercice se fera en deux groupes. Ambre Belgardia et Angel Daft, j’ai oublié de vous le dire mais vous n’êtes pas autorisées à poursuivre ce cours. Vous pouvez retourner dans vos dortoirs, je vous contacterai plus tard. Sachez que vous ne vous en sortirez pas comme ça pour information donc ne partez pas en jubilant ! » fulmina-t-il envers les deux filles. Il n’aimait pas perdre son temps avec des personnes qui ne s’appliquaient pas un minimum à son cours.

Premier groupe : Aurea Eston, Darnel James Williams, Celya L. Shake, Esteban Lefebvre, Helena Sword, Asclépius Underlinden, Merry K. Harper, Jade Wilder et Meskalyn Korval – Supervisé par Leister McKinley

Deuxième groupe : Anju Crecko, Lydie Nouël, Lïnwe Felagünd, Emilie McMiller, Gwen McLee, Nathert Brosor, Erundil Trismegiste, Rose Layroy, Rachel Pasca – Supervisé par Leo Keats

« Merci de vous mettre rapidement en groupe afin de vous expliquer exactement ce qu’il va se passer » dit-il à l’attention des élèves tout en poursuivant sur les instructions. « Le premier groupe, vous allez rester en classe et lancer un des quatre sortilèges précités sur moi. Quant au deuxième groupe, vous allez faire pareil mais au cours de Potions ».

« Que le cours pratique commence ! »

__________________

Bonjour,

Je vous donne avant tout mon LA ainsi que Léo Keats pour signaler qu’on vous accompagne jusqu’à la salle de classe. A votre arrivée signalez-le !

Pour ce qui est d’Ambre Belgardia et Angel Daft, vous êtes toutes les deux virées du cours. Merci de m’informer de votre absence quand c’est le cas, la prochaine fois.

Vous allez devoir utiliser le dé à 10 faces (autorisation des administrateurs). Si vous ne savez pas comment faire pour lancer un dé, je vous invite à lire le Turtoriel avant de poster. Si vous ne mettez pas le dé dans votre message, le sort sera considéré automatiquement comme raté. Pas question d’ennuyer les modérateurs pour le faire à votre place. Une seule tentative par personne !

Edit de Kyara : Cela ne dérange nullement aux modérateurs de faire leur travail. Leister ne l'ayant pas préciser, j'ajoute que le fait de prévisualiser votre message annule toutes les actions sélectionnées. Donc si vous cochez pour faire le lancer et qu'ensuite vous voulez prévisualiser votre message, le lancer aura été annulé, il faudra le recocher.

Vous allez devoir utiliser ce schéma :

Pour les élèves de moins et de 15 ans :
Vous avez 8 chances de rater votre sort et 2 vous permettront une réussite dite partielle (il est important qu’elles ne soient pas considérées comme réussies).

Pour les élèves de plus de 15 ans :
Vous avez 7 chances de rater votre sort, 2 vous permettront une réussite dite partielle et seulement une tentative sera réussie.

Vous pouvez adapter le schéma à votre convenance du moment que vous respectez la trame.

Cet exercice est à réaliser pour le 28/03 maximum.

Edit : Tous les membres du groupe 2 ont reçu un message. N'oubliez de demander le LA de la personne que vous attaquez au cours de potions.

Edit de Kyara : Bonjour Leister. Nous vous avons donné l'autorisation d'effectuer des lancés de dés dans le cadre de votre cours. En aucun cas, cela signifiait avoir l'autorisation d'intervenir dans d'autres cours de Poudlard et de prendre le LA des élèves selon le résultat des dés. Il faudra donc changer rapidement votre exercice ou nous faire parvenir l'autorisation de l'ensemble des élèves des autres cours concernés pour qu'ils subissent potentiellement un sort. Merci de faire plus attention à l'avenir sur la prise du L.A. Bien cordialement.

HRP:

Le silence régnait, cela n'avait rien d'étonnant. Pourtant le cours avançait plutôt bien, forcément sans les interruptions crapuleuses de leur professeur c'était déjà plus encourageant. A part quelques remarques et la belle Jade, qui avaient dut subir sa colère pour une raison où pour une autre, McKinley était resté tranquille. D'ailleurs celle-ci avait finalement réussit à revenir à temps dans un grand boum sonore.

Finalement même elle s'était surprise à participer plus que de raison, alors qu'elle s'était juré de ne faire que le minimum pour ne pas subir de représailles. Ceci, rajouté au fait que le sujet l'intéressait.

- Excusez-moi professeur, je ne connais pas la réponse à vos questions, mais je me demandais… est-il possible que les sorts soient plus puissant lorsqu’ils sont lancés sans baguette ? Cela pourrait expliquer pourquoi tant de sorciers essayent de maîtriser cette discipline. Auquel cas, si les sortilèges ne sont pas plus puissant voir même carrément plus faible alors qu’ils sont plus compliqués et plus instables… Pourquoi un tel engouement selon vous

- Même si vous ne connaissez pas les réponses, pourquoi vous ne tentez pas une réponse ? Vous êtes trop idiote pour réfléchir ? La réflexion est quelque chose qu’il vous manque ? Merci la prochaine fois de tenter une réponse Miss Pasca. La prochaine fois, ça sera des points en moins pour flémingite aiguë.

Rachel fronça les sourcils d'incompréhension... au dernière nouvelle c'était son rôle de leur apprendre. Si les élèves savaient déjà tout, lui ne servirait plus à rien et même si cette perspective était assez réjouissante, c'était un rêve totalement utopique. Au final, c'était à se demander pourquoi on posait des questions dans son cours. Mieux valait ne pas chercher à étendre son savoir avec lui, puisque ça vous valait presque toujours d'être insulté. Tout comme le fait de ne rien dire, de répondre à une question de trop ou de donner une réponse fausse. Quoi qu'on dise, quoi qu'on fasse on était dedans en fait !

- Pour ce qui est de votre réponse, la magie sans baguette n’est pas nécessairement plus puissante. Vous avez tous à un moment pratiqué ce type de magie et la première fois c’était sous le coup de la colère. Il y a donc effectivement un effet de puissance quand vous lancez un sort par irritation puisque vous ne contrôlez pas le flux magique qu’il y a entre vous mais si vous lancez ce même sort volontairement dans une autre situation, il ne sera pas spécialement plus puissant. Et puis la puissance ne s’acquiert en pratiquant. L’informulation est avant tout utilisé pour l’effet de surprise.

La sorcière écoutait, mais restait perplexe. Elle qui avait juré posé une question sur la magie sans baguette se retrouvait avec une réponse lié à l'informulation. Étrange, vraiment étrange, mais ça ne valait pas la peine de retenter le coup, c'était trop risqué. Rachel prit donc son stylo plume pour gribouiller quelques mots sur son parchemin, juste pour donner le change. Au fond ce n'était qu'une feuille de papier gâché.

Une feuille, mais aussi de l'encre, beaucoup d'encre, puisque c'est à ce moment que le manuel de la dernière s'envola pour la cogner de plein fouet, renversant quelques objets au passage. Sonnée, Rachel le tînt le nez. Nul doute que ça allait laisser une marque. Comment avait-elle réussit ça encore ?

Regardant autour d'elle, comme pour chercher une réponse adéquate, la sorcière tomba sur le regard de son professeur. Il était calme, c'était une bonne chose, un instant elle avait eu peur qu'il ne l'engueule pour sa maladresse. N'empêche, ça faisait mal !

- Bon. Il est plus que temps de passer à la pratique. Toute cette théorie emmerdante est enfin terminée. Vous allez de ce fait vous entrainez à lancer des sortilèges informulés. Les sorts que vous allez utiliser pour cet exercice seront : Dentesaugmento, Convulso Crispo, Furunculus, Limacius Eructo.

" Mouais... mais encore ?" se demanda la sorcière, toujours aussi perplexe alors qu'elle tenait son nez entre ses doigts.

- Des sortilèges simples qui ne posent pas de problèmes en temps normal mais qui vous en poseront lorsque vous allez les informuler. Pour rappel, la concentration est de mise, je veux voir des personnes donc impliquées et concentrées avant de lancer un des quatre sortilèges. Les accidents sont vite arrivés et je ne veux pas être responsable de vos actes manqués.

Rachel ria jaune. Depuis quand il se souciait de la santé de ses élèves lui ? Ça n'avait pas eu l'air de le déranger lorsqu'il avait demandé à ses étudiants de s'attaquer les uns les autres. D'autant que, vu les sorts qu'il venait de cité, il serait étonnant que le démon laisse ses élèves s'entraîner dans le vide.

- Cet exercice se fera en deux groupes. Ambre Belgardia et Angel Daft, j’ai oublié de vous le dire mais vous n’êtes pas autorisées à poursuivre ce cours. Vous pouvez retourner dans vos dortoirs, je vous contacterai plus tard. Sachez que vous ne vous en sortirez pas comme ça pour information donc ne partez pas en jubilant !

Les sorciers tombaient comme des mouches dans ce cours...

- Merci de vous mettre rapidement en groupe afin de vous expliquer exactement ce qu’il va se passer. Le premier groupe, vous allez rester en classe et lancer un des quatre sortilèges précités sur moi. Quant au deuxième groupe, vous allez faire pareil mais au cours de Potions.

Sans trop réalisé, Rachel se leva avec les autres et se mit en groupe, heureuse de se retrouver et avec Gwen et avec petite Emilie, loin du démon. Les autres ne l'intéressaient que très peu pour le moment. Elle n'était pas d'une humeur très joyeuse de base, le démon n'avait rien arrangé et sa maladresse non plus. Pourtant... avait-elle rêvé où lui demandait-on ne chambouler le cours de Malicia, sa bienfaitrice ? Pas question !

C'était sûr, elle allait encore prendre des coups...

Se remettant de ses émotions suite à l’entrée fracassante du directeur des lions, le Serpentard ne fut qu’à moitié surpris en voyant leur professeur lui adresser une tape amicale sur l’épaule, tel un camarade. Il avait visiblement de l’affection pour ses animaux et les êtres – en général – qu’il jugeait être de confiance. Donc, clairement pas les élèves à qui il enseignait. Que voulait-il leur apprendre ? Qu’il fallait se méfier de son prochain comme soi-même ? Que personne n’était digne de confiance et qu’il fallait savoir en mettre plein la vue pour sauver sa peau, intimider l’ennemi, jouer la surprise… ?
L’Underlinden tâcha de cacher son sourire du mieux qu’il put, mais il commençait à apprécier la façon de penser du bonhomme. Il était un incorrigible spectateur et adorait qu’on lui en mette plein la vue. Et le moins que l’on puisse dire était que Mr. McKinley était une bête de scène. Qu’il avait hâte que le cours pratique commence…

Même si cours pratique, signifiait utilisation de la baguette. De sa part. Ouais, non, il préférait la théorie finalement… Mais il voulait voir la suite du spectacle… Alors il lui fallait participer… Il se sentait un peu coincé…
Bon, allez Asclépiousse, ça ne sert à rien de commencer à se faire des idées… Surtout dans une situation comme celle-ci où il sentait que la moindre erreur d’attention lui vaudrait un sort bien sentit dans la face. Leur professeur était un nerveux, un agité de la baguette ; et visiblement, ça commençait à le démanger.

« - Puis-je répondre à vos.. questions, maintenant ?
- Levez le doigt était trop difficile pour prendre la parole ? Encore besoin de se faire remarquer ? Vous pouvez répondre aux questions et vite… mais pour cette insolence, je retire dix points à votre maison pour non-respect envers un membre du personnel de Poudlard »

Suivant l’échange, le troisième du nom espérait vainement que la préfète des Jaune-et-Noir ne répondrait pas, ni sur un ton défensif, ni avec insolence, au risque de récolter une autre punition… Le professeur de DCFM semblait avoir ses têtes de Gobelins... Elle et sa camarade de Serpentard… Rachel Pasca, s’il se souvenait bien. Demoiselles, soyez parcimonieuses en paroles acides : ne lui faites pas cet auguste plaisir, et épargnez-vous bien des tourments. CQFD… ?
Tout n’était malheureusement pas si simple. La préfète semblait bien remontée. Mais… Il n’était pas certain qu’elle trouve beaucoup de soutient autour d’elle, si jamais elle souhaitait mener une opposition publique, à coups de baguettes magiques… Ou alors, d’autres pourraient rejoindre ce parti, pour le plaisir de s’opposer à l’autorité mise en place. Si lui-même avait un problème personnel envers la dictature autoritaire qui était mené à Poudlard, il préférait ne rien faire et… Attendre. Attendre d’avoir ses diplômes, en ayant les meilleures notes possibles, attendre d’avoir les moyens suffisants pour parvenir à ses fins…
Et Mr. McKinley, en lui permettant de suivre ses enseignements, lui livrait une partie des moyens nécessaires pour parvenir à ses fins… Alors il ferait tout ce qu’il était possible de faire pour ne pas subir le même sort qu’Ambre Belgardia et Angel Daft…

Ne pas se laisser distraire… Passons à l’informulation. Et surtout, ne pas céder à l’angoisse impitoyable qui commençait à lui dévorer le cœur… Certes, il n’avait jamais lancé de sortilège informulé, mais que risquait-il en cas d’échec ?
Le choix du sortilège à appliquer était, en contrepartie, assez facile : il avait, dans le lot, son petit préféré, qu’il affectionnait, et qu’il aimait même pratiquer sur lui-même, face à l’imposant miroir de la salle de bain adjacente à sa chambre dans le château Underlinden… Parfois, du givre venait le couvrir, comme pour les fenêtres… Surtout lorsqu’elles sont ouvertes…
Il se perdait… Ah, cher Convulso Crispo… Que tes grimaces nerveuses sont appréciables !

« Premier groupe : Aurea Eston, Darnel James Williams, Celya L. Shake, Esteban Lefebvre, Helena Sword, Asclépius Underlinden, Merry K. Harper, Jade Wilder et Meskalyn Korval – Supervisé par Leister McKinley

Deuxième groupe : Anju Crecko, Lydie Nouël, Lïnwe Felagünd, Emilie McMiller, Gwen McLee, Nathert Brosor, Erundil Trismegiste, Rose Layroy, Rachel Pasca – Supervisé par Leo Keats »

« Merci de vous mettre rapidement en groupe afin de vous expliquer exactement ce qu’il va se passer. Le premier groupe, vous allez rester en classe et lancer un des quatre sortilèges précités sur moi. Quant au deuxième groupe, vous allez faire pareil mais au cours de Potions ».

« Que le cours pratique commence ! »

It’s… Show time !

Mais de nouveau, davantage pour leur professeur que pour eux. Eux ne seraient que des bouffons à son service. Soit, comme il le souhaitait… Ainsi, il pourrait appliquer sa nouvelle devise : mieux valait être victime, que victime de la vengeance de Mr. McKinley.
Ça faisait beaucoup d’informations d’un coup…
Valait mieux prendre le temps d’analyser un peu tout ça avant de faire n’importe quoi… Personne pour distraire le dragon qui dort en attendant ?

Alors… Un groupe à plusieurs inconnus : deux Poufsouffle (tiens, ils avaient récupérés le tatoué), une Serdaigle qui semblait plutôt douée, une Serpentard, Miss Sword… Sans commentaire : trop de pédanteries l’empêchaient de formuler un jugement objectif. Et le reste, il connaissait, avec au moins trois présences qu’il jugeait comme étant plutôt sympathiques, voire amicales (ou du moins, en puissance), et la dernière… Qui lui poserait probablement problème, s’il considérait son zèle excessif, et sa volonté presque dérisoire de vouloir exceller en tout, partout, tout le temps… Il faisait peut-être des conclusions un peu hâtives, mais l’attitude de la Gryffondor en cours de Métamorphose était plus qu’explicite : si elle n’était pas la meilleure, personne ne le serait à sa place. Il n’avait personnellement rien contre cette mentalité du chacun pour soi (lui-même étant un fieffé individualiste), mais il craignait que la baguette de la lionne ne se retourne à un moment contre lui, dans une volonté de bien faire… A surveiller donc, de même que ceux qu’il ne connaissait pas.
Alors oui, ils étaient dans le même groupe, mais cette construction était bien artificielle. Bien trop pour être honnête. Certes, ils ne lanceraient pas de sorts envers leurs petits camarades de Potion, mais leur aimable tyran pouvait toujours choisir la guerilla comme démonstration plus explicite… Ce n’était en rien une option à exclure…
En parlant du cours de Potion, il éprouverait presque un sentiment de gratitude à se retrouver avec Mr. McKinley. En effet, il aurait tout simplement été incapable d’agir comme un lutin de Cornouaille au sein du cours de Miss Evans : il adorait les Potions et n’avait aucune envie d’être exclu du cours, pour le reste de sa piteuse scolarité…
Ses pensées se tournèrent alors vers Rachel. Visiblement, elle ne semblait pas spécialement en mauvais terme avec Miss Evans, s’il en jugeait de ce qu’il avait pu voir au cours de rattrapage de Potions… Mais… Leur professeur de DCFM n’avait-il aucune notion des conséquences ? S’attaquer à des élèves n’était pas bien grave en soi, ça faisait partie du personnage, pas la peine de monter aux créneaux pour ça… Non… Le problème était tout autre… Contester l’autorité d’un autre professeur en venant empiéter sur son territoire. A quoi jouait-il ? Voulait-il plus que tout se mettre la maître des Potions à dos ? Il ne s’y risquerait pas, personnellement, vu son goût prononcé pour le jus de citrouille bien frais le matin… Les risques à prendre étaient bien trop importants, pour le résultat à obtenir… Un grain de folie serait-il nécessaire pour pratiquer la DCFM ? Vaudrait mieux pour lui qu’il s’entraîne davantage alors…
Et… Avait-il osé associer, dans le même groupe, les deux lionceaux turbulents du cours de Potions n°2 ? Tiens, il regretterait presque de ne pas se trouver dans le deuxième groupe pour assister au spectacle… Allez… Il devait cesser de se disperser et se concentrer sur le but ultime de son existence : lancer un Convulso Crispo informulé sur son professeur.

D’abord, faire un retour salutaire sur soi. Revenir aux fondamentaux en somme, dialoguer avec soi-même et non plus avec autrui… Pas bien compliqué comme exercice… Visualiser la grimace et faire abstraction de tout ce qu’il pourrait y avoir autour. Se concentrer, penser « cible », penser « Convulso Crispo », penser « cible », penser « Convulso Crispo »… Cible… Convulso Crispo… Cible… Convulso Crispo…

…

#Convulso Crispo. Pensa-t-il, sans une once d’hésitation, déterminé, rivé sur la figure faussement angélique de son professeur.

1 – 2 – 3 – 4 – 5 – 7 – 8 – 9 : Bon, il avait échoué, c’était à prévoir – vu la difficulté de l’exercice (lui qui aimait tant parler) –, mais il ne doutait pas un seul instant de sa conviction… Pourrait-il seulement recommencer un jour… ?
6 – 10 : Le sort semblait avoir fonctionné… Mais seulement partiellement. Il avait senti sa Magie affluer pour en ressortir ensuite mais… S’était-elle perdue en chemin pour perdre à ce point de son intensité, et ne donner qu’un vague tic nerveux à son professeur ?

D'un côté, le cours de Défense Contre les Forces du mal faisait peur à Merry. Mais d'un autre côté, il l'intriguait. En effet, la jeune fille restait curieuse par rapport aux méthodes d'enseignement de son professeur qui était plus que tyrannique. D'ailleurs, elle avait encore du mal à comprendre pourquoi il agissait de la sorte. Comment pouvait-il être aussi désagréable et méchant ? Il était limite devenu inhumain en fait... Il préférait faire expérimenter les élèves pour qu'ils lancent leur sortilège sur les autres. C'est bien comme ça que le cours précédent avait dégénéré à vrai dire...

En revanche cette fois-ci, le cours se faisait sans baguette, ce qui signifiait bien moins de danger ou de risques. Le professeur avait l'air même plus calme. Du moins, c'est ce que la jeune fille avait supposé lorsqu'il s'était mis à parler... jusqu'à ce qu'il s'acharne sur la pauvre préfète des jaunes et noirs qui n'avait alors rien demandé, obligée d'aller chercher le directeur des Gryffondors pour elle ne savait quelle raison. La jeune blonde était partie très rapidement sans demander son reste...

Là, les questions posées par le professeur laissèrent Merry surprise mais contente. Pouvoir raconter une de ces expériences était souvent rassurant lorsque l'on se trouvait en présence d'autres personnes qui faisaient de même qu'elle. Néanmoins, la jolie rousse avait hésité, ne voulant pas en dire tant sur elle. C'était personnel et elle n'avait pas la moindre envie qu'on la prenne pour quelqu'un qui aimait être le centre de l'attention et qui parlait tout le temps de soi. Ce n'était absolument pas vrai. Ce n'est donc qu'après quelques secondes de réflexion que Merry se lança finalement.

Le professeur ne reprit pas ce qu'elle disait. Tant mieux d'un côté, mais dommage pour certains élèves qui se firent reprendre. Des bruits sourds provenant de la porte se firent alors entendre, interrompant le cours. Sans doute Jade qui était de retour avec le directeur de maison et qui s'agaçait, car son tyran de professeur avait fermé la porte de la classe suite à son départ. Merry la plaignait vraiment... Comme d'autres, elle avait sûrement imaginé pouvoir lancer un sortilège capable d'ouvrir la porte pour la laisser entrer. Mais sans baguette, c'était légèrement compliqué... Et surtout sans se faire remarquer, mission impossible.

Finalement, alors que la rouquine était dans ses pensées, la porte s'écrasa lourdement par terre devant des yeux écarquillés devant tant de bazar. Le directeur de la maison Gryffondor se rattrapa apparemment de justesse après avoir sans doute perdu l'équilibre. Jade à côté se faisait toute petite et retourna s'asseoir tandis que Leo dévisageait chaque élève présent dans la salle. La rouquine eut le malheur de croiser son regard, détournant les yeux à la va-vite. Elle entendit par la suite le professeur continuer de s'acharner sur Jade, avant qu'il ne reprenne son cours, annonçant l'arrivée de la partie pratique.

Merry pouvait s'estimer heureuse, elle ne se retrouvait pas dans le groupe dirigé par son directeur de maison, qu'elle ne voulait absolument plus côtoyer. En revanche, l'idée de lancer un sortilège son professeur l'effrayait assez. Et s'il faisait ça pour avoir la possibilité de se venger par la suite en faisant subir sa colère à ses élèves ? Elle n'espérait pas... Hésitante, elle regarda tout d'abord l'élève devant elle passer. Elle ne vit pas vraiment s'il avait réussi ou raté. Elle ne le voyait pas d'où elle était. A son tour alors. La belle rousse se lança enfin. Respirant un grand coup, elle fixa son professeur après s'être avancé face à lui, pensant au sortilège qu'elle voulait lancer. Puis elle l'incanta à voix haute, prête à réaliser l'exercice. #Furunculus

1-3-4-5-6-7-9-10 : Merry n'étant pas assez concentrée, rate son sortilège.
2-8 : Bien déterminée, Merry parvient à exécuter le sortilège partiellement et son professeur se retrouve avec les effets indésirables du sortilège.

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'Dé 10 faces' :
Cours n°2 : Châtiments et informulation - Page 4 Da_pro17

Décidément, Meskalyn n'aimait pas du tout ce professeur. Son comportement était tout simplement inacceptable. Son acharnement sur Jade était intolérable. Pourquoi donc le directeur avait nommé un homme pareil professeur? Mais que pouvait il y faire? Contrairement à ce que certains disaient le savoir n'était pas le pouvoir. Le pouvoir, était le pouvoir. Et le pouvoir, c'était McKinley qui l'avait. La moindre parole de travers pouvait couter très cher aux sabliers. Il n'avait pas hésité depuis le début du cours à retirer les points aussi facilement qu'il respirait. Alors il se taisait. Il prit de nouveau quelques notes sur ce que disait le professeur. Cependant il ne comprenait pas vraiment. L'intitulé du cours, et le début concernait la magie sans baguette. Mais voilà que sans crier gars, il leur parlait désormais des informulés? Était ce une manipulation pour les déconcentrer? Allait il finir par rebondir sur la magie sans baguette? Peut être que la magie sans baguette ne pouvait se faire que de manière informulée... Enfin, assez de question. Il fallait désormais passer à la partie pratique.

Il se leva en silence et se rassembla avec les membres du premier groupe tandis qu'il regardait les autres élèves partir avec le directeur de Gryffondor. Il n'était pas convaincu que perturber le cours d'un autre professeur soit une très bonne méthode pédagogique, mais il garda cette réflexion pour lui. Dans l'hésitation, il décida de lancer le sort de manière informulée, comme l'avait demandé le professeur, mais également sans baguette, comme le voulait le sujet du cours. Et puis lancer un sort à McKinley, voila qui était motivant. Il avait tellement énervé le jeune Serpentard que niveau motivation, on pouvait difficilement faire mieux. Il était réellement en colère. Et le professeur avait justement dit que la colère était un puissant catalyseur pour la magie sans baguette. Il regarda ses camarades lancer leurs sorts puis se plaça devant sa cible. Il avait décidé de lancer le sortilège de croissance des dents. Peut être que cela suffirait à la lui faire boucler et ravaler ses paroles fielleuses qu'il prenait plaisir à déverser sur ses élèves.

Il regarda McKinley et fronça les sourcils. Il voulait vraiment lui faire mal. Il visualisa mentalement les injustice qu'il venait de faire subir à la préfète de Pouffsouffle, aux paroles dédaigneuses qu'il avait craché sur Rachel, aux insultes même pas dissimulées destinées à la jeune Gryffondor. Lui même n'en avait pas encore subit, mais il se montait la tête tout seul. Il bouillait de colère intérieurement. Ses mains s'étaient mise à trembler. Du haut de ses onze petites années, il avait envie de casser la gueule de l'adulte en face de lui. Il n'avait aucune idée de comment lancer un sortilège informulé. Et encore moins sans utiliser de baguette. D'instinct il tendit la main vers le professeur, visualisa de toutes ses forces les effets du sortilège et pensa "Dentesaugmento". Il voulait ridiculiser cet homme méprisable devant toute la classe. Sa détermination était à toute épreuve.

1 - 2 - 3 - 5 - 6 - 8 - 9 - 10 : C'est un échec. Lentement, Meskalyn baissa son bras. Visiblement le professeur n'avait pas ressenti le moindre fourmillement. Peut être était il tout simplement trop jeune pour réussir une telle prouesse...

4 - 7 : Comme lorsqu'il utilisait sa baguette, il sentit le flux magique surgir de ses entrailles et envahir tout son corps. Il pouvait le sentir circuler comme dans ses veines. Le pouvoir magique affluait dans ses bras, jusqu'au bout de ses doigts et fut propulsé en direction du professeur. Les effets ne seraient peut être pas les même qu'avec une baguette, mais il avait lancé son sort.

Le membre 'Meskalyn Korval' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé 10 faces' :
Cours n°2 : Châtiments et informulation - Page 4 Da_pro18

Esteban se sentait extérieur à la scène qui se déroulait sous ses yeux. Sa réponse se fit enrayer par celles plus développées de ses camarades. Il écouta d'une oreille discrète, un sourire amusé sur les lèvres. Le cours se poursuivait. Il avait envie de crier, de dire à McKinley de se taire pour voir si la mouche sur son bureau sera moins effrayée et... prendra enfin son envol. Oui, mais bon, il se sent trop las pour faire cette action si simple. Sa tête reposait sur sa main, et il se surprit à penser à l'Apocalypse. L’Apocalypse avec des lapins qui tombent du ciel. Il eut un frisson désagréable. Depuis qu'il avait ce cauchemar avec des lapins qui voulaient lui planter leurs fourchettes dans le nez, il a une sorte de phobie qui s'est développée. Enfin, quelle idée ! Des lapins avec des Fourchettes....

« Bon. Il est plus que temps de passer à la pratique. Toute cette théorie emmerdante est enfin terminée. Vous allez de ce fait vous entraînez à lancer des sortilèges informulés. Les sorts que vous allez utiliser pour cet exercice seront : Dentesaugmento, Convulso Crispo, Furunculus, Limacius Eructo. »

Oh ? Il est l'heure de la partie pratique ? On dirait que sa rêverie a duré plus de temps qu'il ne l'aurait cru. Ce n'est pas avec cette attitude qu'il peut espérer faire gagner des points à Serdaigle. Il soupira longuement, son corps lui semblait flasque tout d'un coup. Merlin, il se métamorphose en guimauve. Une mèche bleue attira son attention. Elle lui appartient. foutue couleur qui permet aux gens de lire en lui comme dans un livre ouvert.

« Le premier groupe, vous allez rester en classe et lancer un des quatre sortilèges précités sur moi. Quant au deuxième groupe, vous allez faire pareil mais au cours de Potions ». Esteban se leva illico presto (hum, disons plutôt à la vitesse d'un paresseux). Il marcha très lentement, puis se posta à côté des élèves de son groupe devant McKinley. Sortilège informulés donc... L'exercice n'était pas complexe, mais pas simple non plus ; intermédiaire entre les deux. Seule une Gryffondor réussit l'exercice. Le Français soupira encore une fois, c'était à son tour. Il pensa au sortilège qu'il voulait lancer, le regard fixe sur l’enseignant puis il incanta : #Limacius Eructo !

1-2-4-5-6-8-9-10 : l’informulé est complètement raté. Manque de volonté sans doute.

3-7 : Merlin ! Le sort a atteint sa cible ? Étonnant.

Le membre 'Esteban Lefebvre' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé 10 faces' :
Cours n°2 : Châtiments et informulation - Page 4 Da_pro18