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Jade Wilder, le  Mar 12 Avr - 23:33

Ouverture du sujet autorisée par Emily Lynch


~ It's always darkest before the dawn ~
Pv with Shela Diggle ♥


Cette soirée était de plus en plus étrange. Jade aimait beaucoup Halloween, pour de nombreuses raisons, mais ce soir là, elle ne le fêtait pas. Ce soir là, elle avait voulu pleurer quelqu'un. Pourtant, elle avait prit la décision de penser à autre chose qu'aux morts pour cette année.

Rencontrer Shela au détour d'une tombe n'était pas prévu. Sans doute que Jade n'y serait pas allée si elle avait su que la préfète des Serpents s'y trouvait. Quoi que. Savoir sa présence là-bas était une chose, en revanche sentir son état moral en était une autre. Jade avait beau repousser l'affection qu'elle pouvait ressentir pour n'importe quelle personne, ce soir là son aînée l'avait touchée en plein coeur. Quelques mots échangés, pas grand chose finalement, pourtant elle ne pouvait ignorer ce qu'elle voyait. Aider les autres, c'était naturel chez l'adolescente. Elle avait besoin de savoir que les autres se sentaient bien pour qu'elle-même se sente bien. Et ce n'était pas toujours un avantage.

Le fait est que ce soir là, Jade préférait aider Shela plutôt que rester dans son coin et ressasser le passé. Non, elle ne poserait pas de questions. Non, elle ne chercherait pas à savoir ce que faisait vraiment la préfète dans ce cimetière, les mains et les vêtements salis par la terre. Ça ne la regardait pas tant que la principale concernée ne souhaitait pas se confier, car après tout, Jade avait elle aussi beaucoup de choses à cacher. Elle appréciait qu'on ne lui pose pas de questions, alors elle faisait de même avec les autres. De plus Shela ne semblait pas avoir besoin qu'on lui pose des questions, mais d'une présence qui peut-être lui ferait oublier un peu ce qui la mettait dans cet état ? C'était l'objectif que Jade s'était fixé.

Petit bémol, il était tout de même tard et alors qu'elle agissait toujours par listes et par plans logiques, Jade ne savait pas du tout où elle allait aller avec son aînée. Rester dans la rue ne l'attirait absolument pas, qui sait ce qu'il pouvait se passer et le soir d'Halloween les gens sont parfois étranges. Non, la rue c'était pas une bonne idée. La jaune et noir pensait plus à un café, une brasserie, enfin un truc quoi. A une heure aussi tardive, ça n'était pas des plus répandu, mais dans leur malchance il y avait une petite part de chance aussi. Ne l'oublions pas, il était peut-être tard, mais c'était le soir d'Halloween. Finalement, il ne fallut pas marcher - ou plutôt rouler en ce qui concernait Jade - longtemps avant qu'un commerce acceptable soit visible. Un café-brasserie, tout ce qu'il y a de plus classique. Shela ne semblait pas être ce genre de fille bourrée de préjugés sur les moldus du coup Jade n'hésita pas bien longtemps. Tournant le regard vers la préfète, elle attendit tout de même une acceptation avant de rejoindre l'établissement.

Ce n'était pas très grand, mais très joli, un peu cosy, de quoi se détendre. Enfin il fallait l'espérer car c'était là l'objectif de la soirée. Adressant un sourire et un "Bonjour" timide à l'un des employés présents, Jade balaya la salle du regard. Il n'y avait pas grand monde, mais tout de même assez pour ne pas se sentir gêné, parfait. Une fois arrivées à la bonne table, Jade repoussa une des chaises pour pouvoir s'y caler. Décidément, elle maudissait ce fauteuil c'était pas possible !

Retenant sa mauvaise humeur soudaine, Jade releva le regard vers Shela, lui adressant alors un sourire sincère. Elle n'allait pas bien et ça, l'Italienne le voyait. Cependant, elle n'était pas là pour jouer les enquêtrices. Alors forcément, elle qui n'était pas des plus à l'aise en matière de discussion, ça allait être un peu compliqué. Mais tant pis, elle pouvait bien faire ça pour Shela. Non, elle n'était pas attachée à la préfète, c'est pas vrai. C'est juste.. qu'elle voulait être là pour elle, pour pouvoir l'aider à oublier sa peine au moins un peu. Il fallait espérer qu'elle y arrive, dans tous les cas il était hors de question de la laisser seule. C'est donc un peu timidement que Jade parla enfin.

- Tu veux.. boire ou manger qualcosa ?
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Re: Un commerce moldu
Shela Diggle, le  Lun 25 Avr - 23:33

Irréel. C'est ce qu'inspire l'ici et le maintenant. Etre en-dehors de soi, ailleurs, à un mètre peut être, sentir comme son énergie déplacée. Et s'en contrefoutre. Ne plus rien esquiver puisqu'il n'y a plus rien, docilement suivre Jade, la savoir à côté et se savoir présente d'une certaine façon, ombrageux nuage en arrière plan, la bise et le gris de la nuit, tapis sous nos pieds et des détails, des morceaux, passer devant dessus dessous sans y prendre garde, c'est inintéressant. Elle pourrait me conduire n'importe où que je continuerai à la suivre, sans penser, même comprendre, sans être assez ici pour m'éveiller à un possible malentendu - danger il n'y a pas. Je volette, un peu plus haut que vous, énergumène, étrangère, autre, difforme, innocente. Innocente d'un crime, certainement, celui d'être reparu et reparti, d'avoir des yeux léchés un instant une possibilité, des ombres, d'y avoir glissé les doigts alors que de tout mon corps j'aurais du m'y perdre, profondément mourir et les nourrir, ils ont faim, tu as faim, de savoir, généalogie. Ton estomac craint les denrées physiques, rien ne le contente plus que le plaisir de connaître et d'apprendre, la quête puis le poison de l'information, pilule des soirs trop noirs et des soleils trop éparses, des pensées sans fond -ements. Je ne sais pas mais je n'ai jamais rien su. Pourquoi vouloir ? Coriaces racines qui appellent aux branches, aux brindilles, même, tu renies, et elles tirent, mais vers le bas, et il faudrait échapper à tout ça, sordides chenilles qui de haut en bas sont une, la famille est une chenille. Qui a beau s'allonger s'étirer s'éloigner, d'elle même, d'un bout à l'autre elle reste liée, mais neutralité, pas d'avis, je n'ai pas à dire bon ou mauvais, pas à juger. Je ne suis pas là.

Sans même m'être enfuie, et certes, nouveau paragraphe, pas de césure, ou bien trop, simplement un autre couplet, rime avec l'autre, sans qu'il n'y ait de liaison logique, pas besoin, point vrai, l'on vagabonde comme on souhaite. A la suite de princesse volée. A son deuil, puisqu'elle s'y rendait, à sa nuit, à son monde. Jade qui ne tient pas debout mais qui a l'air d'être entière. Façade, maybe, s'cacher derrière une idée de la force, donner des airs de forteresse à quelqu'un qui ne l'est peut être pas, se l'imaginer rayonnante histoire d'éviter le désencrage, se l'imaginer invincible histoire d'égoïstement avoir le droit de ne pas l'être. Et parce que je ne peux lire dans les gens. Sans mots tout est au premier degré, premier plan, ne pas savoir dans les gestes trop percevoir le mensonge, le camouflage. Accorder une espèce de hochement de tête alors que l'on s'arrête, ne point vraiment s'y intéresser, au pourquoi, acquiescer, oui, bien, tout me va, c'est bon. Tout va bien. Tant que je suis à côté. Pas trop loin. Rattrapable. Entrer à sa suite, et la suivre encore jusqu'à une table, ronde, pas centrale, bon goût, s'asseoir pas exactement en face mais pas tout à côté non plus, avoir accordé bien de l'importance au choix d'une place. Se placer est haut, se placer par rapport à, loin profond en politique dans son jugement, des autres, et point. Décider de trouver cette place correcte, pouvoir s'approcher, si l'on souhaite, sans le faire, parce qu'on le souhaite. Rencontrer un sourire. T'vois, rayonnante. Proposer à manger et à boire. Se nourrir de tes dires. Mieux valait commander. Pour faire semblant. Pour agir. Donner au corps la sensation que l'esprit se meut. Héler un serveur, demander deux cafés, s'il vous plaît.

- Si tu veux autre chose... Farfouiller puis sortir d'une poche deux trois billets, ne pas en connaître la valeur mais se dire que ce devrait être suffisant pour même plus que deux tasses. Il fait un poil tard mais je ne compte pas, les heures, le temps, les possibilités de rester tard ici. Ne pas parler, mais il faudrait, pas vrai, ne pas parler de choses méchantes, pour la tête, faire de beaux sujets et oublier l'Avant. Qui fait peur. Aligner dix doigts sur la table, garder les yeux dessus. Point encore la force de pouvoir retourner un sourire, autant ne pas zieuter non plus. Ton anglais est dingue. Les seuls choses que j'sais dire en italien c'est ti amo, pasta e funghi et benvenuti. Ou to. Sais plus. Sujet facile. Parler d'elle et avoir un thème intéressant. Jouer avec ses doigts. J'vais bien, j'vais bien. Avoir assuré le contraire tout à l'heure mais avoir parlé bas, s'en convaincre peut être, chantonner presque. Histoire de.
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Re: Un commerce moldu
Jade Wilder, le  Sam 28 Mai - 1:09

On pourrait croire que se cacher derrière une façade n'est pas bon pour soi. Que sourire pour autrui alors qu'on pleure en cachette n'est là qu'une façon de repousser l'inévitable: craquer, avouer, dénoncer.. Mais non. Pas pour Jade. Certes, afficher un tel masque de bien-être ne lui était pas toujours simple. Cependant, elle en avait pris l'habitude, elle savait comment manipuler son deuxième - troisième, dixième - visage à la perfection et ne rien laisser paraitre de tout ce qui ne va pas. Au fur et à mesure du temps, la tâche devient plus aisée, tout à fait normal. Mais non, toujours pas, ce n'était pas l'expérience qui donnait cette faculté à l'adolescente. Le dilemme est simple, comment aider quelqu'un lorsque toi-même tu vas mal ? Comment lui donner un véritable courage pour aller de l'avant alors que toi-même, tu t'embourbes dans des sables mouvants en permanence, un peu plus chaque jour, manquant de t'étouffer, luttant pourtant contre une force qui te dépasse..

Les autres.

Rien de plus, rien de moins. Si Jade refusait de reconnaitre quelconque affection, elle était pourtant prête à tout pour que certaines personnes - peut-être trop, mais à différents degrés - se sentent bien, mieux. Dans ces situations, elle rayonnait. Elle montrait une fille disparue, qu'elle avait été, qui ressurgissait parfois, mais qui n'était que rayon temporaire. Cette fille renaissait de ses cendres et elle se sentait bien..

On peut le dire, Jade ne se sentait réellement bien que lorsque les autres se sentaient bien aussi.. Alors pour y parvenir, elle faisait l'effort de ne rien laisser paraitre, un visage souriant devant un coeur en deuil, un corps détruit et épuisé. Mais puisqu'au final, elle-même en retirait quelque chose de positif, était-ce si négatif ? Non. Du moins, l'Italienne voyait les choses de cette façon. Donner pour autrui lui apportait à elle aussi un bonheur non mesurable. Si tout cela se base sur un mensonge, ce n'est alors plus une faute. Voilà bien des années qu'elle s'était donné ces directives. Qu'elle souriait pour les autres, à leur place, même dans les pires moments pour elle, elle s'efforçait d'apporter le meilleur aux autres. Passer autre s'avérait finalement plus facile. De là à montrer réellement une quelconque affection.. il y avait encore beaucoup de chemin à parcourir.

Alors comme toujours, le sourire de Jade était sincère. Semblait réel. Toute une technique vous dis-je. Elle finirait par venir, cette sensation d'avoir été utile à quelqu'un. Mais pour cela, il fallait vraiment qu'elle arrive à ce que Shela pense à autre chose. Oui mais quoi ? Elle n'était plus très douée pour la discussion, en fait. Trop longtemps dans son silence, solitude méritée, apaisante. Quelle idée d'avoir emmené la préfète dans cet endroit. Quelle idée de risquer une discussion qu'elle ne pouvait même pas aborder. L'autre blonde qui commande, café, oh oui. Elle allait en avoir besoin. Beaucoup beaucoup de café. Refusant d'un simple signe de tête toute autre collation - elle ne pouvait se permettre des folies et refuserait que son aînée paye pour elle - Jade observa un instant sa camarade.

Shela semblait renfermer beaucoup de secrets. Ce n'était pas une tare, loin de là, l'Italienne en avait des tas, dont plusieurs que personne ne connaissaient à part elle. Des secrets à garder, des secrets enfouis. Ils la bouffaient de l'intérieur, rongeaient son coeur, ses nuits, ses pensées. Mais ils étaient protégés, au moins. Reprocher à quelqu'un ce qu'on fait soi-même n'est pas franchement correct.

- Ton anglais est dingue. Les seuls choses que j'sais dire en italien c'est ti amo, pasta e funghi et benvenuti. Ou to. Sais plus.

Lent lever de sourcil. Anglais dingue ? Euh, non. Pas du tout. Premièrement, il était évident qu'il s'agissait là d'une conversation pour meubler, rien de plus. Mais passons. Le plus ironique était bien autre, son anglais était tout juste passable. La blondinette supportait difficilement cette situation. Ne pas pouvoir s'exprimer correctement avec les autres était compliqué, surtout quand on a tant à dire au final. Elle ne pouvait même pas participer comme elle le souhaitait aux différents cours. De quoi être verte de rage. Pourtant elle ne montrait rien, ne demandait rien et continuait d'étudier seule de son côté, encore et encore. Avec la rééducation, cela était devenu un peu plus difficile d'ailleurs. Chaque jour, Jade avait l'impression de perdre du temps, surtout si elle ne pouvait rien faire. L'accident, si on peut l'appeler ainsi, en Divination, n'avait vraiment pas arrangé les choses. Elle se sentait inutile. Beaucoup trop inutile, frustration.

- J'vais bien, j'vais bien.

Le regard dévié revint vers son interlocutrice. Aller bien.. On ne dit cela que lorsque les choses vont mal, Jade était plutôt bien placée pour le savoir. Relever cette "gaffe" ou pas ? Non, elle avait promis. Une promesse à elle-même, changer les idées de Shela, pas lui soutirer des informations sur ses problèmes, ce qui l'avait amenée dans un cimetière. A craquer, pleurer devant la blonde. Nan, pas de questions, pas le droit. Du moins, pas pour l'instant. Haussant donc les épaules en faisant comme si les deux derniers mots n'avaient pas été prononcés, Jade sourit doucement.

- No grazie, c'est gentil..

Voilà qui était une base. Dire qu'elle paierait était un peu prématuré, plus tard.

- E 'possibile.. les deux, en fait. Mais mon anglais non è.. perf.. parfait. Je n'apprends pas vite..

Légère moue, un peu involontaire. Elle n'aimait pas se plaindre. C'était contre ses principes, même pour une chose aussi insignifiante. Apprends à te taire jeune fille.

- Je pourrais t'apprendre, un po '. Tu parles d'autres.. lingue, je crois ?

Voilà, ça c'était pas trop mal. Très basique, pas top, mais c'était déjà un début par rapport à ce qu'elle se croyait capable de faire. Pas grand chose donc. Comment communiquer quand on a oublié ce que c'est ? Elle l'avait déjà connu, il y a bien longtemps, seulement les longues discussions n'étaient pas ses amies si elle devait les meubler. Dieu, elle devait paraitre tellement ennuyante pour des yeux extérieurs. Pour elle, ce n'était qu'un simple blocage. Blocage qu'elle n'arrivait pas à palier et qui s'avérait franchement handicapant dans la vie de tous les jours, même sans vouloir se faire quelconque attache. Au jeu de hasard, on gagne rarement sans perte.


Dernière édition par Jade Wilder le Dim 7 Aoû - 14:56, édité 1 fois
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Re: Un commerce moldu
Shela Diggle, le  Jeu 23 Juin - 11:21

Zoom. Petit tas sur du blanc, une miette sur la nappe, indifférente broutille perchée sur une autre, accommodation du cristallin et soudain se la faire immense sur son immaculée banquise de toile. Même une miette fait sa taille, choisir une échelle et y grimper, s'attacher à des détails qui n'en sont plus. Zoom sur des doigts qui dansent sur la table et qui, s'approchant d'un point stratégique, font voler la miette; l'échelle grossit. Lentille convergente et précipice, tenter d'un rapide coup d'œil de repérer la miette, jeu du hasard en une fois et ne plus ensuite chercher, observer ses mains plutôt qui dansent. Les souris. Et où est le chat ? Ses yeux peut être rodent mais il n'a pas soif de tuer, il préfère laisser aller. Il est dans la tête, le ventre, les idées. Il laisse ses proies vagabonder. Et bientôt par terrible chantage, offrira sa sentence, obéir ou mourir, accepter le déni - de soi ? et faire avec faire tout comme, la même gestuelle à chaque coup. Le chat peut être ne dort jamais et il s'échange, le voleur, chaque nuit c'est un autre le chat, on ne peut l'attraper que par hasard, tout miser est risqué, ne rien poser est idiot, chaque jour gâcher une pièce, dans peu de temps plus de monnaie. E 'possibile.. les deux, en fait. Les deux et dans quels cas, l'un ou l'autre se partageant une similaire tâche, malingre différence, la paire et plus de chance encore de se tromper - tant mieux, ou cela n'en vaudrait pas la chandelle. Mais mon anglais non è.. perf.. parfait. Je n'apprends pas vite.. Trouver que si, surprenant, mais tous n'arrivent à aduler leurs propres efforts, peut être. Et souvent ajouter une marque indéterminée, ne rien assurer certifier affirmer, laisser en suspend, être le magicien qui d'un tour s'éprend et de trace jamais ne laisse sur la manière dont il opère. Elle grimace un peu. Je dirais de contrariété. Je ne dirais pas de quoi, n'osons dire ce que l'on ne sait pas.

- Je pourrais t'apprendre, un po '. Tu parles d'autres.. lingue, je crois ? Arriver à se donner à croire qu'elle a oublié, est passée à autre chose parce que c'est futile, on va dire, c'est si simple, pas vrai, te mentir, peut être pas tant que ça, ou bien si, qu'en dis-tu ? Et se taire parce qu'une ombre s'ajoute au tableau, et que mon œil attiré par la très sotte idée que la miette ait pu ainsi se mouvoir se cogne à un pied; lever la tête, un serveur, deux cafés. Parler non. Agiter le sachet de sucre, l'ouvrir et en faire un tas à côté de la tasse. On va dire que sur les papiers, je devrais être en capacité de maîtriser le français dont je ne capte que les rudiments nécessaires à comprendre que l'on me complimente. Aplatir le tas et dessiner des arabesques. Le café est brûlant et le feu n'est bon que lorsque l'on joue avec; s'en nourrir c'est s'étouffer, crever par les entrailles qui, arrogantes, s'imaginaient à même de dompter les flammes ravageuses d'une passion trop intense. Et lubies passagères; se faire créatrice en formant une lettre dans le sucre. Jeu, en italien ? Parce que tout en est un. Même la maladie contre laquelle il faut aligner ses pions, qu'ils se nomment aspirine ou chimio, où les détails se jouent de nous, trois heures de retard et la partie est terminée, nouveau round et on recommence. Jeu des personnages qui un à un prennent place sur un visage, et ils appellent ça des masques, mais l'on en est les concepteurs, d'autres facettes si vous le souhaitez, mais il n'y a que peu de faux dans ces autres que les gens sont. Les jeux sont les mêmes qu'ici ? Parler de ceux que l'on pratique jeune à l'école, et ceux que l'on pratique toujours, ceux qui font accéder au sommet de la classe et ceux à celui de la chaîne alimentaire, ceux qui deviennent plus sérieux qu'il n'y parait. Rencontrer le regard car ne plus pouvoir trouver dans le mien des choses tristes. Il me semble. Dans le sucre avoir dessiné un nuage, et le café fume.
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Re: Un commerce moldu
Jade Wilder, le  Dim 7 Aoû - 15:48

Les cafés, enfin. Pas que le serveur ait tardé plus que cela, surtout pour un soir aussi particulier, on peut même dire qu'il avait fait vite, cependant Jade avait besoin d'une bonne dose de caféine. Dire qu'elle n'était des plus accros au café.. celui-ci l'aidait cependant lorsque cela s'avérait nécessaire. Un coup de mou, des révisions supplémentaires, des nuits passées à penser plutôt qu'à sommeiller..

Mais là, c'était assez différent. Bien sûr la nuit était bien engagée mais le sommeil ne se faisait pas sentir pour autant. De toute façon, soyons clairs, Jade n'était franchement pas une référence en matière de logique dodo. Passons, si là tout de suite elle avait besoin de caféine, c'était pour avoir les idées totalement claires et au passage parce-que les boissons chaudes lui faisaient du bien. La détendaient, généralement plus que la réveillaient. Sans parler du chocolat chaud qu'elle vénérait plus que tout autre.. Bref. Toujours est-il que l'Italienne ne tarda pas à ramener sa tasse vers elle et commencer son petit rituel: beaucoup de lait, trois tonnes et demi de sucre et un chouilla de patience. Si Jade n'était pas fan du café, elle ne le prenait qu'avec certaines conditions bien précises, exigeante et perfectionniste jusqu'au bout.. enfin non, en vérité si ça n'était pas comme ça et pas autrement, elle trouvait le café trop amer et ça lui donnait mal au coeur. Voilà qui collait mieux à la réalité.

- Parler non. On va dire que sur les papiers, je devrais être en capacité de maîtriser le français.

Un léger sourire s'infiltra sur les lèvres de Jade. Le français était une belle langue, malheureusement elle ne s'y était jamais trop intéressée. Elle la connaissait un minimum, sans plus. Il n'empêche que lorsque Théodore lui donnait des "cours particuliers", ces bases l'avaient bien aidée, cette langue ayant quelques similitudes avec la sienne. Léger hochement de tête donc, bien que Jade n'ait jamais entendu sa camarade le parler. Ou peut-être rapidement en cours, elle ne savait plus trop.

- Jeu, en italien ? Les jeux sont les mêmes qu'ici ?
- Gioco.

Ça avait été presque instantané. Fort heureusement, Jade ne perdait pas ses anciennes habitudes, l'Italien ferait sans doute toujours partie d'elle et ça lui convenait parfaitement comme ça. Il ne manquerait plus qu'elle oublie tout ce qui avait forgé son enfance, sa manière de vivre, de faire, de penser. Les terres Italiennes lui étaient précieuses. Les jeux également, puisque son ainée abordait le sujet. Son enfance avait été des plus parfaites, rien ne semblait vouloir perturber le quotidien de la famille Wilder. Même si les parents avaient toujours enseigné à leurs enfants que la vie se méritait, ils avaient toujours su apporter le meilleur au sein du cocon familial, donnant tout leur amour et toutes leurs valeurs à ceux qui désormais, étaient leurs représentants. Destin brisé pour le couple, mais jamais Jade n'oublierait ce qu'ils avaient pu lui enseigner. Elle les enviait parfois, d'ailleurs, d'avoir aussi bien réussis leur vie de famille malgré leurs journées remplies et souvent fatiguantes, ils trouvaient toujours des jeux, des activités diverses pour que leurs enfants puissent être les plus heureux du monde. Jamais Jade ne l'oublierait. Elle leur serait toujours reconnaissante, y compris de lui avoir appris à jouer.. de rien. Est-ce que ça rentrait en ligne de compte pour la Serpentard ? Elle n'allait pas tarder à avoir la réponse.

- Je pense, certains jeux sono univer.. universels. Et comme une partie de ma famille est.. et était Britannique, j'ai imparato.. enfin, appris aussi des jeux d'ici. Mais en Italie j'ai surtout appris a inventare des jeux, seule ou avec mon.. frère et ma soeur.. On y passait des heures, je crois que c'est notre.. imagination qui nous occupait le plus. Ça ne nous.. empêchait pas de jouer juste au loup pour autant !

Le sourire de la blondinette s'élargit. Son petit rituel et sa réponse terminés, Jade releva les yeux pour constater qu'elle n'était pas la seule à en avoir un, de rituel. Enfin, si on pouvait appeler ce que faisait Shela un "rituel". A vrai dire, l'Italienne ne comprenait pas trop. Avait-elle loupé une autre tradition de cet étrange pays ou c'était unique à la préfète des verts ? Shela était particulière sur bien des points, elle avait d'ailleurs ce "truc" que peu de personnes ont réellement et qui avait tendance à attirer l'attention de la blairelle. Mais voilà, elle se posait trop de questions et cherchait quelle pouvait bien être l'utilité de mettre son sucre à côté de la tasse. Oui, question idiote, mais pour un esprit qui se pose des dizaines de questions à la seconde.. celle-ci semblait plus que banale.

- Qu'est-ce que tu.. fais ?

Question innocente, tête légèrement basculée sur le côté comme une enfant cherchant à comprendre.
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Re: Un commerce moldu
Shela Diggle, le  Jeu 1 Sep - 23:19

- Gioco.

Il sonne bien. L'association saupoudrée de l'accent exotique, c'est joli. Comme le nom d'un fruit peu commun, je dirais couleurs blanc et marron, et le petit parasol que l'on piquerait dessus, peu importe s'il ne convient qu'aux cocktails. Le G prononcé du joueur, le I pour la parfaite maîtrise de la malignité, de la ruse; le co qui tape, donne un rythme. Bien mieux que son homonyme jeu, jeu je égoïsme, ne jouer que pour soi-même dans le but de gagner - peut être qu'un italien trouverait pour son mot le même type de méchants liens, mais à mes oreilles le leur est moins mesquin.

Certains jeux sont universels, tu dis juste, celui qui consiste à briser l'autre, à le meurtrir, celui que se font les amoureux, celui qui fait perdre la raison avant l'argent mais les deux tout autant, celui qu'est la vie, apparemment, tableau de jeu tableau de chasse et le monde s'y entasse, à qui vaincra le Jeu dont les règles sont encore abstraites et peu sûres; car on ne sait trop s'il s'agit d'être le plus célèbre, le plus riche, le plus croyant, le plus heureux, du moins je trouve trop de gens se penchent bien bien en avant sur le devoir d'être plus que les autres; suffirait d'être heureux. Jade parle de ceux qu'elle inventait, et soudaine curiosité, aimer les détails qui font quelqu'un et les choses qui n'existent que pour lui et s'enfuiront lorsqu'il s'en ira, les détails qu'une seule personne arrive à saisir parce qu'ils viennent d'elle, d'elle uniquement, et qui, dans leur singularité, sont d'une beauté nerveuse lorsque l'on arrive à les attraper sans s'être fait voir; comme l'appareil photo qui attraperait un regard qui ne lui serait pas destiné. Cependant elle ne s'étend pas et chercher un instant les choses auxquelles je m'adonnais. [Comme] ces peluches que par un fil j'accrochai histoire de les faire s'envoler, parce que mes ours et tortues n'ayant pas eu droit aux ailes, souhaitaient aussi quitter le sol, aussi je me devais de réaliser leur rêve, pas vrai. Tout le monde l'aurait fait. [Comme] dessiner avec des graines et sur une feuille les coller, pour faire pousser mes dessins, mes idées. Et pleurer de rage alors que ma mère les avait empilés, parce que "si tu les empêches de voir le soleil ça va jamais grandir". Et tient, elle a un frère, une sœur. Se demander si cela lui plaît.

- Qu'est-ce que tu.. fais ? Froncer les sourcils. Chercher précipitamment tout ce qui aurait pu paraître assez notable pour ne pas comprendre ce dont il s'agissait, vérifier que la miette ne se soit pas soudainement rapprochée, que le café soit encore entier, mes mains relativement tranquilles. Peut être qu'elle parle de mon regard papillon qui dévie un peu trop. Peut être qu'elle a vu la miette. Mais je ne suis pas en train d'en faire quelque chose. Le sucre sur mes doigts, et ce qui devait ressembler à une fleur sur la nappe. Oh, ça. Je sais pas. T'en penses quoi ? Savoir exactement, un sachet de sucre fait seize calories et les calories sont nécessaires à faible dose à maintenir un corps sain - bannir les calories, et les déverser à côté, contrôler, les savoir hors de la tasse, presque parfait.

Le sucre sur mes doigts, et ce qui devait ressembler à une fleur sur la nappe. Oh, ça. Je sais pas. T'en penses quoi ? Ne pas savoir exactement pourquoi l'avoir fait sans vraiment y penser, un truc qui vient comme ça. Parce que ça me semblait comme logique, parce que ne pas trop réfléchir à ce genre de petites choses qui vont toutes seules. Parce que ça me semblait bien. J'ai pas fais exprès. Le faire sans y penser, ou sans penser que ce serait une chose étrange à des yeux étrangers; dire vrai, je ne m'en serais pas même doutée. Avaler deux gorgées de café, laisser le tas de sucre. Dis, parle-moi d'où tu habitais avant, si tu veux bien. J'ai juste connu les paysages d'ici, presque. Ça peut être chouette, mais quand tu y vis tu n'arrives plus à en saisir le Beau.
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Re: Un commerce moldu
Jade Wilder, le  Ven 4 Nov - 17:28

Regard étrange que Jade portait sur le monde. Tantôt trop sérieux, tantôt pas assez, il était parfois bien compliqué de passer d'un extrême à l'autre. C'était devenu son quotidien en fait et elle ne s'en plaignait pas, agissant comme bon lui semblait en permanence. Mais si les autres avaient du mal à la comprendre, que pouvait-elle dire alors ? Ne pas comprendre ses propres actions était tout de même un comble. Par contre lorsque les agissements des autres lui paraissaient bizarres, l'adolescente essayait d'y trouver une signification en permanence. C'était son esprit trop vif qui voulait ça alors qu'au final, se mêler de ses affaires était bien souvent la meilleure des solutions. La réponse, ou demi-réponse de Shela en fut une preuve supplémentaire.

- Oh, ça. Je sais pas. T'en penses quoi ?

Qu'est-ce qu'elle en pensait.. Très bonne question, aucune idée de la réponse. C'est bien pour ça qu'elle avait interpellé la verte histoire d'avoir une réponse concrète. Mais visiblement, cette réponse ne viendrait pas. C'était peut-être tout simplement pour ne pas mettre de sucre. Dans ce cas là, elle aurait dû lui passer, Jade était un peu accro au sucre depuis qu'il n'était plus un problème. Enfin, du moins, depuis qu'il ne semblait plus être un problème. Encore une question qui aurait pu être évitée, qui aurait été bien mieux installée si seulement conservée.

- J'ai pas fais exprès.

Question gênante ? Mer**, ce n'était pas son but du tout ! Mordant l'intérieur de sa joue, Jade cherchait un moyen de se rattraper. Manquerait plus qu'elle gêne encore plus sa camarade alors qu'elle était sensée changer les idées de cette dernière, cela ne pourrait que signifier qu'elle était encore et toujours un boulet. Bref !

- Oh rien, ça.. m'étonnait rien de plus..

Voilà, c'est bien ça, on occulte le sujet et fissa ! Fort heureusement, Shela finit par dériver sur un autre sujet et cela arrangeait bien l'Italienne qui n'aimait pas gêner qui que ce soit, encore moins ce soir là.

- Dis, parle-moi d'où tu habitais avant, si tu veux bien. J'ai juste connu les paysages d'ici, presque. Ça peut être chouette, mais quand tu y vis tu n'arrives plus à en saisir le Beau.

Seul soucis, cette question dérivait encore et toujours vers sa vie à elle. Au final, Jade ne connaissait pas grand chose de Shela. Où habitait-elle ? Avait-elle de la famille et vivait-elle avec la dite famille ? Que pensait-elle de la Magie ? Il y avait tellement de choses à demander mais la blairelle n'en avait pas souvent l'occasion. Ou bien elle ne la saisissait pas, c'était fort possible également. Il était peut-être temps non ? En espérant que son interlocutrice n'allait pas se braquer à nouveau, après tout Jade avait bien du mal à parler de sa famille, craignant qu'on cherche à leur faire du mal ensuite. Mais là, il s'agissait de Shela, c'était différent.

- Sans vouloir te vexer, je n'aime pas.. réellement Londres.. Il y fait trop gris, preferisco.. les paysages ensoleillés. C'était ça à Syracuse, ça me manque beaucoup. J'habitais une des régions les plus chaudes d'Italie, non abbia.. n'avions quasiment pas de grands froids et c'est tout près de la mer. Il suffisait d'avancer un peu sur les terres pour voir la mer en unique pae.. paysage. J'aime la mer, j'aurais voulu y vivre.

L'océan, aussi, mais elle n'en avait souvenir que lors de ses séjours en Espagne. Son rêve de petite fille ? Être une vrai sirène, nageant parmi les poissons dans un océan d'un bleu azur magnifique. C'était un peu surfait depuis que la blondinette avait découvert le monde magique et la vraie forme des sirènes, m'enfin. Cela resterait à jamais un rêve d'enfant, comme beaucoup de choses d'ailleurs. A la mort de ses parents, l'Italienne avait mit bien des choses de côté sans réellement le vouloir. Comme si elle avait perdu une petite étincelle d'elle-même. Pas perdu. On la lui avait arrachée en fait. C'était parti, comme ça, pouf, ne laissant d'elle qu'une fille voulant à tout prix sauver le peu qu'il lui restait: sa famille. Elle n'était pas importante. Tout ce qui importait, c'était leur bonheur et le bonheur de ceux qui par le jeu du hasard, croisaient sa route, comme ce soir.

- Et toi, tu habites où ? Avec ta famille ?

Moment de vérité. Déplacé, pas déplacé ? Elle le saurait bientôt mais au moins, elle avait essayé.
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Re: Un commerce moldu
Shela Diggle, le  Lun 28 Nov - 22:19

Musique

Un peu en arrière un peu, elle dit le geste étonnant, se pencher dessus. Il n'est peut être pas familier de ne pas mélanger sucre et café. De séparer les deux. Perspective. Tenter d'apercevoir par ses yeux à elle et le vécu avec, de saisir l'interrogation qui perce avec le jeu des doigts. C'est peut être le dessin. Le fait qu'il s'agisse approximativement d'une fleur. Elle n'a pas reconnu la fleur. C'est possiblement cela. Parfois les choses telles qu'elles sont vues par d'autres semblent très étrangères, mais Jade ne les rend pas étrangères; peut être parce qu'elle est curieuse plutôt que tranchante, qu'elle s'intéresse plutôt qu'elle ne juge. Alors si toutefois je ne saisis pas vraiment ce qui est l'objet de sa question, et entre les théories, laquelle éveille une interrogation, il n'y a pas le besoin de savoir afin de rectifier une manière d'agir fausse.

Perdre sa langue dans la tasse brûlante.

Jade dorée qui préfère le soleil, c'est, associativement logique, c'est l'énergie pure - peut être ? - la force la chaleur, température à laquelle elle avait vécu. Préférer la touchante bruine et son silence à l'audacieux soleil qui semble scander le bonheur très fort peut être parce que, les gens sont alors dehors, et que le monde est bruyant, et que si parfois il est source de vitalité souvent souvent le monde est trop envahissant le monde est éreintant et alors trouver la grise mine des cieux d'une douceur aimable. Les hivers forgent les forteresses, et les opportunités de s'y cacher, dans l'hiver, sous sa neige ses nuits son froid, dormir plus penser moins, et les moufles parce qu'aimer la fausse brutalité des mains sans doigts c'est comme, les pattes d'un ours en peluche. Et la mer. Le terrible océan est refuge également, l'eau, peut être, et la beauté de sa violence; j'aime la mer aussi. Eh, tiens. La mer, Jade, nouvelle association première tu sais avant, avant beaucoup, et là à nouveau, dans la tête mélanger un peu dorer le ciel du blond de la demoiselle, de l'or de son soi parce qu'il l'est plus que l'astre du jour peut être. Se prendre à rêver. Imaginer l'abrupte falaise la maison une bicoque, parce que rêver, être minuscule dans un monde immense, la falaise sur la mer avide qui se braque piaffe et revient à l'attaque et tout au-dessus la maisonnette une famille, des taches blondes sous une plus imposante tache dans le ciel. Et la boisson revient à la charge des lèvres elle, secoue la gorge de son ardeur. Elle semble de trop, presque elle, prend place, va gouverner parce que le café rend nerveux un corps mitigé.

- Et toi, tu habites où ? Avec ta famille ? Écarter les mains assez, pour y observer la terre les noircissant, les frotter l'une contre l'autre. Sous la table. Parce que ne point vouloir aborder l'avant ne point vouloir avouer la confusion le besoin de, savoir, le fugace désir de remplacer un blanc par des lignes, je sais que demain je n'en aurais plus envie, que demain je vais vouloir oublier la veille que demain sera un jour sans veille, d'ailleurs, (faire) sauter un souvenir. La famille, vous êtes drôles, vous, la famille. Creuser les tombes afin de trouver un morceau de vieille vie, rouvrir ce qui a été couvert. Déterrer les morts. Ma mère vit pas loin de Londres, et - enfin, je vis avec elle. La plupart du temps à Poudlard, alors ça ne compte pas vraiment, pas vrai ? Et j'ai une sœur. Et mon père vague mouvement de la main, secouer la tête, dents serrées et hé ! avance un peu plus. Je sais pas exactement. C'est pas comme si c'était triste. Le sourire forcé tu sais, elle va le reconnaître le sourire que l'on utilise afin de dénouer la gorge, tenter de. Vraiment - vraiment - vraiment se convaincre un instant, que c'est pas comme si, que c'est un morceau auquel on ne touche plus, pas vrai, les mains deviennent fuyantes elles n'arrivent pas à se défaire du reste de terre qui comme des larmes sèches défigurent la peau, les abriter sous les genoux, plus de mains de traces de morceaux, de l'avant.

- T'aurais voulu y vivre. Pourquoi au conditionnel ? Ses paysages ensoleillés lui ressemblent.
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Jade Wilder, le  Mer 4 Jan - 2:50

Jade avait laissé tant de choses derrière elle en Italie. Bien plus qu'une maison au paysage incomparable. Des souvenirs, un toit bien longtemps réconfort, une part d'espoir que jamais rien ne pourrait changer dans cette vie rêvée. Même la Mort ne pouvait vaincre tout ça, irréel. Elle avait gagné, finalement. Plus de maison, plus de souvenirs, plus de famille. Ou si, une famille éclatée, souffrant d'un mal qu'on ne peut aisément décrire. Une famille qui à jamais lui manquerait, car plus jamais la même. Mais les Wilder avaient toujours lutté, ils tenaient le coup envers et contre tout/tous.

On lui avait souvent dit qu'elle était forte.
Petite déjà, au son des sirènes de police, des voix graves aux nuances de pitié qui ne disaient ça que pour réconforter. Ils ne voyaient pas ce qu'il pouvait bien se passer dans la petite tête enfantine, une douleur qu'on ne saurait nommer. Et puis le temps avait passé, peignant peu à peu un caractère bien spécial. Et sur un chemin pavé d'obstacles, la blondinette avait appris à tomber pour mieux se relever, sans cesse et ce malgré les blessures. La vie était faite ainsi après tout, non ? Elle ne fait pas de cadeaux, ça se saurait voyons. Et malgré tout ça, malgré les embûches, les chutes, les blessures qui jamais ne pourraient se refermer.. Jade aimait son passé. S'en rappeler, le savourer comme une douce boisson semblable à celle encore fumante dans la tasse chauffant le bout des doigts. En parler, partager ce bonheur avec Shela était presque plus satisfaisant encore. Il n'y avait pas de raison explicable, nul besoin de demander. Ne parler que d'un simple paysage tinté de bonheur pouvait paraitre anodin, mais l'adolescente ne se confiait pas, par habitude. Shela se rendait-elle seulement compte de la confiance accordée par la blairelle ? Ce n'était pas un cadeau pour autant et Jade en avait pleine conscience. Elle savait, avait appris, que faire confiance aux autres pouvait les mettre en dangers. Choisir ses mots, avoir pleine conscience des choses à dire ou non.. Voilà la seule chose à faire.

Pourquoi, alors, dépasser les limites ? Pourquoi Shela, pourquoi une telle confiance ? Jade ne pouvait rien y faire au final. Elle avait beau se fixer toutes les limites possibles et imaginables, ça ne fonctionnait jamais. Il y avait toujours une personne pour briser le mur, le faire s'éclater en morceaux. Mur de mousse plutôt que brique, bien vite franchit par une force plus grande que ses peurs. Comme cela pouvait-il être possible, hein ? Comment faisait-elle, cette fille ? Son existence était pleine de mystères, ses dons également. Qu'est-ce qui faisait qu'une personne en particulier avait cette capacité improbable de voir au delà du mur, au delà des masques ?

Jade ne voulait pas se poser la question.
Et pourtant, elle ne cessait de tourner, comme un mécanisme de protection, dans un esprit déjà trop occupé.

Soupir en regardant la boisson sombre. Poser des questions n'était pas toujours une bonne chose. Cela pouvait raviver tellement de douleurs, tellement de peines.. La limite avait disparue, laissant les mots courir facilement d'un point à un autre comme si c'était sans dangers. Elles avaient chacune leur champ de bataille, mais les armes de l'une semblaient protéger les défenses de l'autre. Quoi de plus étrange que cela ? Honnêtement, l'Italienne était un peu perdue. Alors, elle se risquait aux questions, sachant très bien à quel point cela pouvait être épineux. Non, pas de peur. Juste faire en sorte que jamais, la bataille ne soit perdue pour son acolyte.

- Ma mère vit pas loin de Londres, et - enfin, je vis avec elle. La plupart du temps à Poudlard, alors ça ne compte pas vraiment, pas vrai ? Et j'ai une sœur. Et mon père ... Je sais pas exactement. C'est pas comme si c'était triste.

Poser des questions, c'était toujours un saut vers l'inconnu. La possibilité de toucher un point hypersensible, Jade ne le savait que trop bien. En général, ça se voyait très vite. Les traits qui se crispent, le regard qui devient plus mélancolique, ou en colère. Changement de sentiments, visible. Là, Jade eut du mal à déterminer si sa question était une bonne ou une mauvaise entreprise. Jusqu'au sourire. Sourire dont on use et abuse, pour faire croire que tout va bien. Elle ne le connaissait que trop bien l'Italienne, ce sourire. Sujet sensible, mais.. plutôt du côté du père. De nouvelles questions germaient déjà dans son esprit, tant de choses qu'elle ignorait à propos de sa camarade. Et pourtant, elle s'en sentait si proche. C'était presque une torture pour quelqu'un comme elle, quelqu'un ayant un tel besoin de (re)connaissance. Léger hochement de tête, pour montrer la compréhension. Elle n'avait plus de parents, quel que soit le problème avec le père de Shela.. Jade pouvait au moins en comprendre une parcelle. Sans doute minime, mais une parcelle quand même. Nouvelle gorgée du liquide encore chaud.

- T'aurais voulu y vivre. Pourquoi au conditionnel ?

La tasse doucement quitta les lèvres. Excellente question, pourquoi au conditionnel ? Tout dépendait de la façon avec laquelle on prenait ses dires. De base, la demoiselle parlait de la mer. Mais il en était de même avec ses terres au final, ces paysages qui lui manquaient tant. Pourrait-elle y retourner un jour, y vivre à nouveau ? Retrouver sa place dans ce monde dans lequel elle pouvait oublier un peu sa peine, y découvrant une beauté sans pareille. Si seulement..

- Je parlais de la mer, un.. vieux rêve d'enfant.. Ça restera à jamais impossible. Mais torn.. retourner en Italie.. n'est pas possible pour le moment. J'ai des choses à faire ici. Et puis.. je ne sais pas si j'y aurais encore ma place lorsque ça sera possible.

Tant de choses la retenaient à Londres. Son frère, d'abord. Un besoin de changement qu'il avait eu, Jade ne pouvait que le comprendre. Mais elle, elle ne voulait pas changer. Elle voulait garder pour toujours cet endroit dans son coeur, ne jamais perdre ce qui avait forgé la petite fille devenue adolescente sous d'autres augures. Penser au positif alors, c'était bien là le plus important. Car sans positif, elle ne pourrait avancer dans un tel nuage de négativité.

- On ira ensemble si tu veux, un jour.

Promesse ? Proposition ? Un peu des deux sans doute. Mais c'était assez significatif. Montrer son chez-elle à quelqu'un, c'était un pas de plus. Un pas effrayant d'ailleurs, un passé que la blondinette n'était pas sûre d'assumer pleinement - émotionnellement parlant. Mais on fait avec. On fait ce qu'on peut. Et on partage ce qui nous rend heureux.
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Re: Un commerce moldu
Elenna Benson, le  Mar 31 Jan - 22:04

Rp unique.
Autorisation de Jade.


Money, money, money ♪


L
a nuit m’avait porté conseil et pour une fois depuis longtemps, je m’étais levée de bonne humeur. Oubliés les soucis, oubliés les cauchemars, oubliés les doutes et craintes en tout genre, aujourd’hui je profitais de ma journée et allais m’évader. J’avais l’impression que je n’avais pas eu de nuit complète depuis une décennie mais ce matin, je me réveillais du pied droit. Les draps étaient encore chauds et j’entendais le faible ronflement qui indiquait qu’Alexander m’avait zappé pour profiter des bras de Morphée. Après avoir eu la force d’ouvrir mes yeux, je regardais dormir celui qui m’avait demandé de devenir sa femme, celui qui partageait mes jours et mes nuits. Certains appelaient ça un coup de foudre, d’autres une âme sœur. Peu importe le nom que cela avait, mais par merlin que c’était bon !

Une… Deux… Trois. Je sortais enfin de mon lit, étirant mes muscles avant de me faire attaquer par une grosse boule de poils beige. Eden lécha longuement mes mollets, jusqu’à ce que je lui accorde enfin de l’attention, caressant et embrassant le haut de son museau. Une fois le câlin fait, il me laissa enfin tranquille et je pus m’installer dans le canapé, un bol de céréales dans les mains et un verre de jus d’orange sur la table basse. Qu’allais-je bien pouvoir faire avec toute cette énergie de bon matin ? Mon regard se perdait dans les nuages. Il faisait encore froid dehors mais le soleil commençait à re-pointer le bout de son nez, petit à petit, et à réchauffer la planète. Je fermais les yeux quelques secondes pour réfléchir. J’avais envie de nouveauté, mais pas seulement capillaire. Je me sentais bien mieux dans ma peau depuis que j’avais retrouvé ma couleur brune naturelle mais il m’en fallait plus, à vrai dire, il m’en fallait toujours plus. Chez les moldus, ils étaient dans une période appelée les « soldes », j’allais pouvoir en profiter.

Et hop ! Je m’habillais rapidement, j’enfilais un jean qui manqua de me faire trébucher, un gros pull qui me rendit aveugle le temps de trouver la sortie et des baskets qui me feraient certainement courir plus vite que les autres grognasses qui voudraient refaire leur garde-robe. Je finis d’une traite mon verre de jus de fruit et allais embrasser mon fiancé sur le front pour lui dire au revoir. Ma seule réponse fut un grognement de contentement et des gros bras qui essayèrent de me ramener au lit. Esquive ! Bisous Eden, à plus tard et à moi les vêtements…

" Bonjour bonjour les hirondelles ♪ "

Quoi ? Le thème de la journée c’était moldu, alors autant chanter des chansons de leur monde… Je chantonnais dans la rue sans me soucier des regards hautains et des grimaces mal dissimulées, saluant tous ceux qui me rendaient un sourire et ignorant ceux qui tiraient la tronche. Rapidement, je regagnais les rues commerçantes d’Angleterre et m’apprêtais à faire chauffer mon portefeuille. Je fis plusieurs boutiques, dégottant des t-shirts, des sweats et même quelques robes élégantes au cas où, pour les événements spéciaux comme les soirées de bal ou de gala. J’arborais un grand sourire et parlais à tout le monde en chantant.

" Combien vous doiiiiiiiiiiiiiis-jeuh ? ♪ "

Je passais ma matinée à réciter mes chansons préférées, me surprenant même à esquisser quelques pas de danse en sortant des boutiques. Après plusieurs heures, je décidais enfin d’arrêter de dépenser mes économies et celles de mon compagnon par la même occasion et de rentrer à la maison. Des sacs pleins les bras, je sautillais jusqu’à notre chez nous et ouvrais la porte avec le pied en criant dans la maison…

" YOU’LL HEAR ME ROAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAR ♪ "

J’espère qu’Alex était sorti du lit, sinon il venait de le faire…


[ Rp terminé ]
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Re: Un commerce moldu
Shela Diggle, le  Sam 4 Fév - 0:17

je crois que ça fait moins peur de se dire que [.] ça fait moins peur alors l'on se raconte des histoires toujours tout le temps c'est facile d'être conteur c'est facile d'être aussi spectateur, agir, agir ! vous êtes drôles j'aime mieux, me fondre fondre tout court être de cire, cire d'abeille, j'veux même pas le soleil, il s'approche tout seul et brûle, peau de cire, mourir, paradoxe de la bougie qui est flamme et son ennemie, la bougie pour s'animer est condamnée à mourir, peut être qu'être trop éclatant mène à une perte
je crois que ça fait moins peur de se dire qu'il y a toujours une solution ultime je crois que parfois ça permet de tenir, le fait de savoir que finalement on peut choisir
d'être une bougie et d'ouvrir le feu

Revenir à la tasse au café à Jade au monde d'ici je devrais, rentrer dormir oublier, je devrais, lui annoncer que je suis de cire ou de papier, que le temps est mauvais, que je risque de me perdre en chemin ou plutôt je devrais, mentir m'enfuir - en être incapable. Ou être capable de rester, doigts brûlés. Pourquoi parler de vieux rêve d'enfant comme s'il était si loin ? Entrouvrir les lèvres, épopée, mais déjà elle glisse à d'autres mots et ils filent filent filent ne point arriver à les distancer, puis à les rattraper, et fermer la possibilité de parler. Fatigue monstre. Et la boisson tortille de mauvaises choses dans la tête qui s'agite, seule, le corps inerte pleure le manque, besoin d'un lit d'une nuit d'absence de rêve, souhaiter que Jade me retienne si je m'en vais, qu'elle parte avec moi, qu'elle m'empêche de tomber - je suis celle qui ne peux marcher. Elle parle de devoir auquel se plier, est-on libre de soi-même, son pire geôlier, mais s'il est correct de laisser de côté elle semble, pencher pour le renoncement c'est On ira ensemble si tu veux, un jour. Boum. Elle me l'avait déjà soufflée, cette idée. Et avoir immédiatement songé aux soucis engendrés par une chaleur, à nouveau la bougie, s'effondrer sous le soleil.
Peut être esquiver. Tu peux t'en faire, une place. Celle-la, personne ne peut te l'enlever. En Italie ou partout ailleurs. Les rêves sont jamais vieux je crois. Une espèce de rhétorique. S'ancrer au-delà d'un réel
articles indéfinis ça permet d'être libre
je suis une, un, des
jamais la, le, les
jamais l'appartenance je suis, le chat quand les souris dansent, à observer le monde valser le monde, s'avance et s'efface, et revient, spectateur de choses, le théâtre est-il euphémisme ou hyperbole ? il est censé représenter mais à la perception il y a la subjectivité
toute erreur est une erreur de perception percevoir une réalité plutôt qu'une autre, car [entrez ici une éducation une histoire un trajet]. Je le veux partir en Italie, ailleurs, nulle part, pas ici, loin; partir.


Tu sais pourquoi je pense que ton rêve n'est pas vieux ? T'as réussi à dire qu'il ne t'était possible d'y retourner et à me proposer d'y aller. Avec, peut être, une minute d'intervalle. Ou plus, moins, ne saisir le temps comme il le faudrait apparemment, ne pas comprendre les mécanismes du combien. Donner au hasard des périodes des durées, espérer une certaine cohérence, ne pas se faire attraper. Faire tourner la cuillère dans la tasse sans sucre, dissoudre peut être des pensées, melting pot, avoir le bleu le rose en faire du violet. Une teinte de. Elle a ressassé papa mais être comme le calme après la tempête après les larmes, cet état désespéré mais dans l'acceptation et le repos, cet état de soulagement fatigué. Dissoudre. Etre fatiguée, si fatiguée, souhaiter dormir pour une éternité (une et pas l', une qui pourrait être plus longue encore que ce que l'on penserait), souhaiter hiberner une vie, si l'hiver est lugubre qu'en est-il de l'été aux heures de l'aurore, noir étouffant, les rues désertes mais pleine d'une veille nostalgique, qu'en est-il de l'été qui ressemble aux déserts, aridité dans les regards, hiberner l'été m'éveiller l'hiver où les gens courent si vite si vite que leurs regards font vif.
Impass-ible parce que ne pouvoir parler de sommeil éternel sans narrer de conte, point vrai, je ne suis pas un personnage je suis, un quelqu'un, un commun, une ligne dans des têtes peut être. Je ne suis le personnage d'aucune histoire, je suis lecteur. Il y a ce schéma narratif souvent, qui dit qu'il y a tel lui tel autre, et leurs  manières d'être, et leurs façons de faire avancer l'histoire. Qui serais-tu dans une histoire ? Pencher la tête un peu. Et qui es-tu dans la tienne ?
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Re: Un commerce moldu
Ebenezer Lestrange, le  Dim 30 Avr - 12:28

Avec Jean Parker

Il y a des jours ou des soirs où l'on part en quête A la recherche de matin qui chante, de nuit qui rit ou autre moment auquel on désespère de coller une expression humaine pour rendre le temps moins cruel. Ebenezer, il n'était pas trop dans ce délire là, il était plus poème que poète et se foutait pas mal de croiser un midi content ou malheureux. Dans un cas comme dans l'autre, ça l'aurait même fait chier. Lui, ce qu'il voulait croiser, c'était le désennui, le briseur de routine et l'exterminateur d'emplois du temps millimétré. Il n'était pas assez désespéré au point de faire cesser le défilement des jours copiés-collés d'un éclair vert dans la tempe mais presque alors il noyait tout à la tequila. Puis là, il n'avait plus de tequila.

Il était minuit plus ou moins deux heures, la lune brillait quelque part au-dessus de sa tête, l'éblouissait presque et sa chambre au chemin de traverse était vide de toute goutte d'alcool comestible. Un cadavre de bouteille gisait à ses pieds, il venait de l'achever, et lui disait de continuer dans sa lancée, de partir en chasse dans le rayon boisson du magasin le plus proche. Il n'y avait pas de vendeurs de tequila dans sa rue, ni dans celle à côté. Les boutiques sorcières n'étaient pas forcément fan de l'ouverture 24h sur 24 pour poivrots. Alors, avec ses vêtements moldus volés vite fait enfilés, il passa du côté obscur de la force, le Londres des sans-pouvoirs.

Il ne marchait pas très droit, main droite qui effleurait les murs qu'il longeait pour parer à une éventuelle chute. Il connaissait le trajet un peu par cœur. Tout droit sur cinquante mètres, puis tourner à gauche, puis à droite puis on y était. Ou un truc du genre. Toute façon, il ne réfléchissait pas trop en y allant. Il préférait se concentrer pour ne pas toucher les lignes qui séparaient les pavés avec ses pieds. Il entra dans la boutique et ne s'en rendit compte que parce que le bitume avait laissé place au parquet blanc crade du lieu. Cool, alors maintenant, il n'avait plus qu'à tanguer jusqu'au bon rayon.
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Re: Un commerce moldu
Ariana Hastings, le  Lun 5 Juin - 16:28

Je me permets de m'incruster ici, si problème I'm only a MP away.



PV avec Aysha Brayd


HRPG:



Cachant habilement sa baguette dans sa manche, Ariana lança un Confundo à voix basse dans la direction de son manager. Puis elle saisit la cafetière sur son socle, et remplit la tasse une nouvelle fois. C'était bien gentil de vouloir faire comme dans les films – resservir gratuitement un client pour attirer son attention – mais si elle ne voulait pas que les consommations à gogo soient retirées de sa paie, elle devait se montrer inventive (et l'utilisation de la magie lui était plus qu'utile dans ce cas-là).

Le client en question – ou plutôt, la cliente – était assise quelques tables plus loin, seule, et elle avait tout de suite attirée l'attention d'Ariana. Elle était belle, avec sa peau hâlée et ses longs cheveux bruns. Ariana n'avait jamais été franchement attirée par les femmes, mais elle n'avait jamais été attirée par les hommes non plus. Certes, elle était capable de dire quand une personne était belle "objectivement", mais elle n'était jamais allée plus loin que ça. Elle n'avait même jamais été amoureuse (ou en couple), et n'avait échangé qu'un bref baiser avec une fille, une fois, sur un pari, donc autant dire que ça ne comptait pas.

Et là il y avait cette jeune femme magnifique, assise à une table de ce banal café moldu dans lequel Ariana travaillait. Cette jeune femme à qui elle avait apporté beaucoup trop de cafés pour que cela n'apparaisse que comme une coïncidence. Cette jeune femme qui lui souriait à chaque fois qu'Ariana s'approchait de sa table. Et l'ancienne Serdaigle avait envie de choses dont elle n'avait jamais eu envie auparavant, quelque chose de l'ordre du physique, et surtout de l'ordre du désir.

Elle s'empara du plateau sur lequel elle venait de placer la nouvelle tasse de café, et le posa à côté de l'étagère des verres. Elle en prit un, le posa sur le plateau et – après s'être assurée que personne ne pouvait la voir – le remplit à l'aide d'un petit Aguamenti, et prononça un simple Orchideus afin qu'un petit bouquet de fleurs se crée de toutes pièces dans le verre d'eau. Elle apporta ensuite le plateau à la table de la jeune femme avec un grand sourire et un clin d’œil.
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Re: Un commerce moldu
Aysha Brayd, le  Lun 5 Juin - 17:33

Aysha ne put réprimer un sourire derrière sa tasse alors qu'elle buvait son cinquième café. Depuis une heure, un petit jeu de regard divertissant s'échangeait entre elle et la serveuse, une jolie jeune femme au visage rond. Cela faisait donc déjà quatre fois qu'elle la resservait gratuitement, non sans un sourire aguicheur qu'Aysha s'empressait de lui retourner. En temps normal, avec n'importe quel serveur, Aysha se serait vite lassée. Elle aurait profité des cafés gratuits jusqu'à étancher sa soif et, l'estomac plein, aurait quitté le café en interrompant brutalement le petit jeu. Elle n'était pas habituée à ce genre d'échanges. Mais ici, c'était différent. Elle n'aurait pas pu se permettre de quitter le café, il aurait été trop dommage d'interrompre cet échange de regard compte tenu de ce qu'elle ressentait chaque fois qu'elle regardait ladite serveuse. Elle était vraiment jolie. Rien d’extraordinaire ceci-dit, au fait de trouver quelqu'un joli : cela lui arrivait souvent. Non, elle était jolie, mais pas seulement. Elle avait un charme, dont Aysha n'aurait su définir la provenance, qui la rendait étonnement attirante aux yeux de la jeune sorcière.

Et la serveuse revint à sa table avec un plateau. Aysha remarqua avec amusement - et avec plaisir - que le plateau contenait non seulement un énième café mais aussi un verre d'eau dans lequel reposait un petit bouquet de fleurs sauvages. La serveuse posa le plateau sur sa table et lui fit un clin d'oeil, pour tout dire irrésistible. Aysha lui rendit son sourire tout en se demandant où diable avait-elle pu dénicher ces fleurs. Lorsque la serveuse se retourna, une mèche de cheveux glissa sur son épaule nue, procurant une étrange sensation au creux de l'estomac d'Aysha. Ou peut-être était-ce dû à tous ces cafés. Elle ne le savait pas vraiment, elle ne connaissait pas cette sensation. Mais elle était étrangement agréable, et elle redoubla lorsque la jeune fille fit couler un regard vers le bar où la belle serveuse était de dos. Aysha fit glisser ses yeux sur la courbe de ses hanches et, ne se reconnaissant plus, détourna le regard. Elle n'était pas idiote et savait bien qu'elle ressentait là quelque chose de physique, de charnel. Elle avait déjà cru ressentir du désir lorsque, l'année précédente, elle avait flirté avec un inconnu sur une plage en Floride. Mais ce n’était rien comparé à ce qu'elle ressentait ici, dans ce café. Et pourtant, le contexte y était moins propice. D'ailleurs, rien de ce qu'elle avait pu entrevoir dans son adolescence, ou imaginer, n'égalait cette sensation qui courait en elle.

En regardant une fois encore la belle serveuse, et en laissant courir un regard discret sur les contours de son cou et de ses épaules soulignées par les mèches bleues de ses cheveux, Aysha eut une idée. Elle regarda autour d'elle, mais le café n'était pas si plein, et la plupart des clients, assis à un bar près de la vitrine, lui tournaient le dos. Elle devait tout de même être prudente : elle était dans un café moldu et devait être la seule sorcière des environs. Le serveuse s'étant retournée, et Aysha étant bien sûre que personne ne la regardait, elle sortir sa baguette et la glissa dans la manche de son pull. Balançant son bras nonchalamment vers le comptoir elle murmura un "Accio Tablier". Elle regarda avec amusement le nœud du tablier de la jolie serveuse se défaire tout seul, et il fila jusque dans sa main. L'attrapant au vol, Aysha regarda la serveuse étonnée avec un grand sourire en secouant le tablier dans sa main. Elle lui fit un clin d’œil, sachant qu'elle avait pris des risques réprimendables, et se leva. Elle marcha jusqu'au comptoir, s'y accouda en tentant de ne pas trop attirer l'attention sur elle, et regarda la serveuse avec un air presque aguicheur qui ne lui ressemblait pas.
Ariana Hastings
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Serdaigle
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Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


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Ariana Hastings, le  Jeu 6 Juil - 0:26

La jeune femme rendit son sourire à Ariana, et l'ancienne Serdaigle sentit son estomac se retourner. Elle était tellement belle, naturelle… et attirante... Elle retourna au comptoir, tentant au mieux d'avoir l'air naturelle, mais elle était certaine que si un client autre que cette jeune femme lui adressait la parole elle ne l'entendrait même pas. Son cerveau tout entier était concentré sur le petit jeu de séduction qu'elles avaient commencé toutes les deux, et cela faisait un bien fou à Ariana, de penser à autre chose, d'avoir son esprit concentré à 100 % sur quelque chose de potentiellement positif qui ne la faisait pas souffrir jusqu'au fond de ses entrailles.

Ariana se tourna vers l'étagère des verres et des tasses, prétendument pour faire l'inventaire – et éventuellement le travail pour lequel elle était payée – mais en réalité elle réfléchissait à toutes les façons dont elle pourrait aborder l'inconnue. Était-elle seulement intéressée ? Le doute s'installa soudain dans son cerveau. Peut-être qu'elle avait mal lu la situation ? Peut-être que la jeune femme était juste aimable et naturellement souriante ? Peut-être qu'elle n'était absolument pas intéressée par les filles ? Son appréhension était si intense qu'elle remarqua à peine son tablier se défaire et se détacher de son corps. Elle se retourna au dernier moment pour voir l'inconnue l'attraper au vol avec un grand sourire. Ariana resta bouche bée sur place. Que venait-il de se passer ? Son tablier venait-il de s'envoler par lui-même pour atterrir dans les mains de la jeune femme qui l'intéressait ? L'inconnue se leva et fit quelques pas pour venir s'accouder au comptoir, les yeux fixés sur Ariana. Cette dernière se sentit rougir et tendit la main pour attraper le tablier.


« Merci. » murmura-t-elle timidement.

Elle l'enfila de nouveau autour de la taille et plongea son regard dans celui de l'autre fille.


« Comment… ? » commença-t-elle, légèrement embarrassée. « Comment as-tu fait ça ? »

La seule explication qu'Ariana pouvait trouver pour ce "petit tour de passe-passe" était la magie. Mais non… La coïncidence serait trop grosse. Quoique…

« Tu es un peu magicienne ? »
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