Un léger soupire et en même temps une légère colère. Aucun but. Un loupé, un bien arrêté comme il faut. Et les serdaigles mènent avec plaisir la danse. Ce match tourne au désastre, la seule chose que tu souhaites c'est qu'il s'arrête. Tu fermes les yeux, enfin non. Il faudrait que tu surveilles peut-être le vif ? Histoire qu'il passe pas devant tes yeux ou même qu'un cognard t'arrive en pleine tronche. Cependant, la seule chose que tu aperçois c'est Merry sur son balais et déterminée. Ça te réchauffe légèrement le coeur. On dirait qu'elle a reprit un peu du poil de la bête. Un léger sourire nait sur ton visage. Tes yeux se mettent à briller. On dirait une mère devant son enfant. Mais elle rate son but et soudainement, ton léger espoir s'amenuise.

Tu détournes alors la tête et le voit. Cette chose brillante. Tu fonces. Le vent écorche les particules de ta peau tellement tu vas vite. Ta main s'élance en avant. Tu entames une danse avec le vif. Kyara à tes côtés, en vrai tu n'y prêtes pas attention. Tout ce que tu veux c'est mettre une fin à ce cours de malheur. Faire partir tout le monde, te reculer dans tes appartements et t'effondrer. Pourquoi ? Tu ne sais pas. Ta vision se trouble un peu, la vitesse fait accélérer ton coeur. Ça y est...

Pile : Le vif est prêt, tout prêt. Ta main se referme sur lui. Victoire !
Face : Le vif est prêt, tout prêt. Ta main ne se referme pas sur lui. Tu es trop troublée...

Le membre 'Alhena Peverell' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

---

'Pile ou Face' :

Il s'en va. Il s'éloigne. Comme si tu étais dans un rêve et que tu ne pouvais jamais atteindre la chose. Trop loin, trop loin. Goût d'amertume. Ta paume de la main qui se referme dans le vide. Le vide intersidérale de ta vie. Comme si tu n'avais jamais rien réussi. Rien fait de bien. Ta vision troublée s'améliore. Perturbée, tu redresses ton balais et te stop. Le vif s'en va, un signe à Malicia. C'est la fin du cours, tant pis. Belle performance mais sans réussite. Gorge qui se sert.

Le coup de sifflet perce tes oreilles. Il résonne, comme les battements de ton coeur. Toi tu observes l'horizon, le vif s'est échappé. Libre de s'en aller vers le lointain paysage. Même si là, il revient. Tu redescends sur terre. La professeur de potion se taille avant de ranger, bien évidemment. Tu fais un signe en guise de au revoir. Tu ranges les balles et récupères un à un les dossards. Tu expliques à tes élèves que c'est la fin du cours, qu'ils peuvent aller se changer et rentrer au château. Toi tu vas rester ici encore un peu, pour finir de ranger. Puis tu t'adresses à Blanchet, la remerciant encore une fois d'être venue -presque pour rien, faut se l'avouer, vu la tournure du match-.

Tu te penches pour prendre des affaires au sol. Tu te changeras dans ton appartement. Tu as fini ta journée, c'est plutôt pas mal. Qu'est-ce qu'on fait après alors ?

HRPG:

Le goal adverse arrête le souafle ! Quel dommage. A croire que jamais je ne verrais un but de marqué ailleurs que dans les miens. La chance n'était décidément pas du coté de mes équipes. Tant pis, je me plaindrais ailleurs mais pas ici. Toute façon ce match n'avait pas d'enjeu et risquait d'être très court. Hé oui, la vie voulait que l'on ait encore des cours après. Par conséquent nous devions le finir relativement tôt. Au moins cela changeait.En parlant de fin, que vois-je ? Hé oui, le vif d'or était de sortie ! Aussi tôt ? Bah ouais, on avait court après. Entre les autres cours et le quidditch je ne sais pas ce que j'aurais choisit. Des cours sur balais ? Probablement. J'aimais bien le quidditch. Mon post ne me demandais pas trop de teamplay alors ça allait ! Au moins j'étais toujours dans ma bulle et seule les balles les explosaient. Sauf quand je les arrêtais. Ce qui était rare, avouons le. Le Vif volait et les prof aussi. Mais aucunes des deux ne réussis à l'attraper. Décidément, ce match resterais neutre à 100 % Une action de chaque coté, un vif de chaque coté. Ce match aurait put être une représentation de la Suisse je crois bien. Ou bien la représentation de deux personnes se tournant autour mais ne se lançant jamais, aboutissant à un oublis. Puisque nous oublieront ce match, nous n'avons rien à ce dire sur ce dernier. Même pas de quoi se charrier !

La fin est sifflé, les gens semblent regagner le sol. Hum, je prend un peu de temps. Pour un premier cours en tant que préfet ce n'était pas fou. Je n'ai pas eu de crise à gérer, ça aurais été divertissant pourtant. Je regarde le ciel, pense un peu. Prend une grande respiration. Puis je descend en tournant autour des buts. J'avais envie puis cela était évasif. Ce que j'aime fuir spirituellement. Loin de tout et à la fois proche du reste. Des énigmes, des rêves, des balades. Hum, la vie d'ailleurs est plus légère. Me voilà au sol. Attrapant mon balais d'une main et allant chercher mes affaires à pieds. Toujours dans mes pensée. Lorsque j'arrive près de la prof pour récupérer mes affaires. Me voilà bien chargé soudainement, je devais passer par le quartier bleu pour tout redéposer. Je regarde la prof, lui accorde un hochement de tête en signe de départ. Je part mais je prend le temps de regarder si tout se passe bien pour les autres bleu, après tout cela fait désormais partis de mon rôle. Ça semble bien se passer, enfin je crois. Toute façon je part avant elles donc je ne saurais pas vraiment. Sur ce !

Départ de moi-même

Franchement, je ne sais pas quoi faire. Quoi dire. Je suis complètement paumée. Je ne sais même pas si, oui ou non, j'ai marqué. J'observe la fin du match en baillant. Je ne comprends strictement rien. Est-ce qu'il y a des gagnants ? Des perdants ? Une égalité ? La compétition n'étant pas mon fort, je retourne sur Terre. Les autres volent toujours. La tête dans les nuages. Un spectacle classique, une danse de balais. Tout ça me donne envie d'aller voir plus souvent les matchs de Quidditch. Y a-t-il, comme ici, quelque chose de poétique ?

Un sifflement peu agréable vient clôturer la ' compétition '. Une des profs accompagnante annonce que nous avons droit à un match nul. Juste après, elle s'en va, sans un regard en arrière. Je ne peux m'empêcher de penser que Poudlard et ses habitants deviennent de plus en plus étranges. Mais bon, où est l'importance là-dedans ? Soit. Miss Peverell nous annonce juste après que le cours et terminé. Qu'il est temps d'aller se changer, de retourner au château. Après quoi, elle ramasse ses affaires.

Je pars vers les vestiaires, remarquant, par la même occasion, le préfouet des Serdaigle sortir du terrain. Il me semble que c'est un élève bien étrange. Sans plus de pensées pour lui, je m'en vais me changer. Malgré le peu d'effort physique que j'ai fourni, je transpire énormément. Une habitude de mon corps qui me rends dingue soit-disant passant. Même en plein hiver, il en fait des siennes...

Je ne sais pas quoi faire du balai et des protections. Une fois enlevées, elles ne me sont plus d'aucune utilité. Je décide donc de les laisser là. Sans plus attendre, je m'en vais à mon tour. Direction mon prochain cours.

HRPG: Rp pas terrible du tout, mais je voulais poster le départ de Mary

Hayleah n'avait pas vraiment suivi ce qu'il s'était passé. Pas de sa faute. Elle, elle devait se concentrer sur les trois anneaux, et le reste...Difficile de voir grand-chose de là où elle se trouvait. Elle distinguait à peine les dossards noirs des dossards blancs. Lorsque le coup de sifflet final retentit, elle n'eut pas à se faire prier pour regagner la terre ferme. Après tout ce temps passé à zigzaguer devant les anneaux, elle avait fini par attraper le mal de l'air.
Il y avait match nul et du coup, Hayleah se posait tout un tas de questions. Du genre, est-ce que la partie était notée ? Est-ce que match nul, ça voulait dire qu'ils avaient vraiment trop mal joué ? Un tas de questions sans grand intérêt et qui, finalement, finirent par s'évaporer à l'instant même où elle posa le pied par terre.
Elle s'attarda quelques instants sur le terrain mais l'uniforme commençait vraiment à peser sur ses épaules. Alors, après un vague signe de la main à sa cousine, la gryffonne fila dans les vestiaires. Pas étonnant que les joueurs de Quidditch professionnels soient si baraqués. Dessous, son uniforme était trempé de sueur. Beurk. Elle n'osait pas imaginer ce que ça aurait été si elle avait été batteuse ou poursuiveuse. En sortant des vestiaires, elle n'avait plus qu'une idée en tête : prendre une douche.
Impatiente de se plonger sous l'eau chaude, Hayleah dit au revoir au professeur Peverell, qui ramassait déjà ses affaires, et s'élança vers le château.

Qu'est-ce qu'on fait ? C'est quoi la suite maintenant 'Lena ? Est-ce qu'on fait ce que tu as dit ? Est-ce qu'on se recroqueville ? Tu ne voudrais pas plutôt sortir ce soir, danser sous la pluie. Plaire au reste du monde. Jouer avec le coeur fragile des êtres vivants ? Sortir de cette violence mentale que tu voudrais t'infliger ? Ce n'est pas ta faute, ou du moins pas celle-là. La vie est injuste, ne l'oublie pas.

Chut,
Silence,
Continue de danser,
De fermer les yeux.

Tu te caches derrière ton masque de pierre, tes sourires sarcastiques. Et après tu commences à croire que ce tu fais, te définit. Mais derrière ton mur de brique rouge, les pulsions du coeur se font entendre. Il rejète du sang tellement fort, qu'il pourrait exploser ta carotide. Et tes mains tremblent à l'idée qu'à l'instant même tu pourrais mourir, que demain en traversant une rue tu ne puisses plus rouvrir les yeux. Ta chair frissonne, tu papillonnes des yeux. Une voix vient briser ta réflexion.

- Tu voulais me voir ?

Merry...

- Hum, oui. Il faudrait qu'on parle des absences que tu as cumulé. Tu aurais un moment pour venir me voir dans les jours à venir ? Il vaudrait mieux régler ça avant que Kholov ne prévienne tes parents non ?

Dommage que la bleue là, Emily, soit dans son équipe. Sinon, Jade aurait au moins pu jubiler librement face à l'échec de l'autre préfète. Mais nan, là il y avait aussi le goût amer d'avoir loupé une bonne occasion pour son équipe. Haïr ou soutenir, très bonne question pour laquelle la demoiselle n'avait aucune réponse. Ces derniers temps elle était bien trop perdue dans sa colère perpétuelle pour pouvoir réfléchir normalement. Et qu'est-ce qu'elle disait cette colère, en cet instant précis ? "Bien fais pour elle, qu'elle goûte à la sensation de se sentir perdante". Si c'était le genre de Jade ? Oui et non.

L'Italienne avait le sang chaud, une fierté bien prononcée. On ne pouvait pas lui enlever ça. Alors quand on la provoquait, quand on s'attaquait à quelque chose ou quelqu'un qu'elle aimait.. oui, elle pouvait en faire baver au responsable. Elle pouvait en faire baver à Emily et elle le ferait sans doute un moment. Mais d'un autre côté, Jade préférait bien s'entendre avec ses camarades. Si l'autre avait eu la décence de présenter au moins des excuses, la blairelle aurait pu être un peu plus clémente. Mais nan, elle se pavanait comme si ses paroles au précédent cours étaient justifiées. Alors non, on ne pouvait pas l'accuser, dire qu'elle était responsable. Passer l'éponge ? Hors de question, la vengeance était une perspective bien plus probable. Elle en venait même à imaginer un simple faux mouvement qui ferait tomber joyeusement la bleue de son piédestal. Les conséquences ? Quelle importance ? Comme souvent, la gentille petite élève bien sage prenait le pas sur la colère, mais pour combien de temps.

Un regard accusateur, et voilà que Jade prenait un peu de distance. Cela valait mieux, réduisait un peu son envie de perdre soudainement le contrôle de son balai. Le reste du match ressembla plus à une catastrophe qu'autre chose. Oui, il y avait des occasions, mais toutes étaient loupées et ce pour les deux équipes. Aucune ne parvenait à prendre l'avantage et elle, elle s'ennuyait fermement. Même pas de batte cognard en vue, histoire de la distraire un peu.

Et puis enfin, une lueur d'espoir quant à la possibilité d'une bonne fin de match. Ce n'est pas pour son équipe, puisque c'est Miss Blanchet qui se lance en direction du vif d'or et.. le rate. Forcément, Miss Peverell prend la suite, tentant à son tour de choper la petite balle dorée mais ça ne fonctionnait pas non plus, le vif semblait totalement insaisissable. Bon. Il est vrai qu'un véritable match pouvait durer des jours mais euh.. elle avait autre chose à faire quand même. Et dans son état colérique, ça n'était vraiment pas une bonne idée de continuer ainsi. On peut dire que la fin du match fut brutale. Plus brutale que ce que la blondinette pensait, tout de même. Soudainement, Alhena demanda à ce que le match soit arrêté. Pourquoi ? Jade n'avait pourtant blessé personne encore.. Blague à part, il semblerait que la malchance perpétuelle soit venue à bout de la patience de chacun. Match terminé, pas de but, pas de gagnant, pas de vengeance finalement.. Ne cherchant pas midi à quatorze heure, la préfète descendit en piqué, rangeant les quelques affaires empruntées pour ce match. Plus vite elle partirait, mieux ça serait. Néanmoins, elle tourna le regard vers Alhena avant de partir.

- Au revoir professeure.

Ouais, elle n'avait toujours pas digéré le petit discours d'avant match. Néanmoins, elle appréciait la professeure alors elle ne laissait pas trop son venin vengeur s'exprimer. Après tout, cette prof n'y était pour rien si certains Serdaigles s'avéraient diablement hypocrites. Dieu merci, certains savaient encore respecter leur maison et leur emblème. Colère. Il était temps de prendre le large.

Elle acquiesce doucement de la tête. Pas un mot ne sort de sa bouche, comme si elle était muette face à toi. Pourtant, elle avait reprit des couleurs un peu. Elle avait l'air moins abattue qu'au début du cours. Rassurant ou pas ? Tu ne sais pas trop. Toi-même tu es confuse face à cette épreuve. La vie fait des allers et retours, bonheur, malheur. Tu as plus de point commun avec le second point, tu as connu la mort des êtres chers bien plus tôt qu'elle. Enfin, c'est ce qu'il te semble. Tu t'es alors vite endurcie, déjà que de base tu n'étais pas très tendre. Ton côté froid et cruel a été mis d'autant plus en avant. Il faut juste espérer qu'elle ne poursuive pas le même chemin que toi.

Dernière regard en arrière. Terrain de Quidditch devenu désert. Des souvenirs incertains qui refont surface. Un passé trop lointain que tu aurais préféré oublier, mettre de côté. Soupire.
Les affaires sont toutes rangées dans les sacs. Tour de baguette. Mélancolie. Direction le château maintenant.

HRPG: