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L'arrière de la volière
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Re: L'arrière de la volière
Invité, le  Lun 2 Juil - 15:39

[RP privé avec Cassie]

Assise par terre, à l'arrière de la volière, un papier à lettre fleuri dans la main, Kim était concentrée. Sa plume grattait fébrilement le papier, et y laissait des traces d'un bleu pur formant des mots. La préfète avait troquée ses habituelles pattes de mouche contre une belle écriture ronde et soignée, et elle avait tracé des lignes au crayon de bois dans le but d'écrire le plus droit possible. Cela faisait bien longtemps qu'elle ne s'était pas autant appliquée pour une simple lettre. Mais celle-ci était bien plus importante qu'une simple lettre. Elle était en effet destinée à un être qui lui était très cher, qui n'était même pas vivant, mais qu'elle aimait quand même. Il avait été un grand père pour elle, et, c'était devenu une habitude, elle lui écrivait des lettres, qui ne lui parvenait sans aucun doute jamais. Mais elle s'en fichait. Tout ce qui lui importait, c'était d'écrire à cet homme, qu'elle avait aimé d'un amour fraternel des années durant, même si ses lettres ne parvenaient jamais à bon port...

Elle fit comme à son habitude, sortit un simple ballon de baudruche de sa poche, le gonfla, et y ficela la lettre avec soin. Elle attendit une bourrasque suffisante, et lança la sphère blanche dans les airs. Le vent n'était pas très fort, en cette douce après-midi d'été. La jeune fille sortit donc sa baguette, et lança un sort. Le ballon ne tarda pas à disparaitre dans l'azur du ciel.

Elle épousseta son jean, remit ses chaussures qu'elle avait retirée en écrivant et s'apprêta à repartir vers son dortoir...quand elle se rendit compte qu'elle se trouvait étrangement bien ici. Pourquoi ne pas rester ? Elle vérifia qu'elle était bien seule, se cacha derrière le bâtiment de la volière, à l'ombre, et s'allongea avec paresse. Elle s'autorisa à fermer les yeux... Qu'est ce qu'elle était bien ici ...
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Volière.
Invité, le  Lun 2 Juil - 17:33

Cassie n'avait rien à faire de ses journées depuis qu'elle était arrivée à Poudlard. Elle ne savait pas quoi faire non plus. Elle ne connaissait pas grand monde encore, et elle n'avait pas le temps aujourd’hui pour faire des connaissances car elle devait envoyer une lettre à sa famille pour lui raconter toute ce qu'elle avait fait depuis son arrivée. Mais le problème, c'est qu'elle ne savait pas où se trouvait la volière. Elle ne connaissait pas encore tous les endroits de Poudlard, et comme le château était grand, c'était facile de s'y perdre même si les tableaux aidaient les nouveaux.

Mais bon Cassie était pas très intelligente sur ce coup, car ce n'était pas dans le château même que se trouvait la volière mais à l'extérieur. Ce qu'elle pouvait être bête, elle n'y avait pas pensé. Elle était habillée d'une jolie jupe blanche qu'elle aimait porter quand elle n'avait rien à faire. Le blanc était sa couleur préféré, même si ce n'était pas une vrai couleur. Elle sortit du château et chercha de l'oeil une grande tour où pouvait nicher les hiboux et elle l'aperçut. Elle était assez grande et il devait y avoir des centaines voir des milliers d'hiboux.

Lorsqu'elle rentra dans la volière, elle sentit une odeur d'hiboux mais ce n'était pas désagréable. Elle ne savait pas quels hiboux elle pouvait emprunter et cela la dérangea. Lorsqu'elle essaya d'en attraper un pour lui accrocher la lettre, celui-ci le mordit jusqu'au sang, comme-ci elle n'avait pas le droit de le toucher.


- Aïe ! Saleté d'hiboux.

Son doigt où elle avait été mordu lui faisait extrêmement mal et elle ne savait toujours pas, quels hiboux elle pouvait prendre. Cela commença à l'énerver de ne pas trouver, elle décida de monter et de chercher à nouveau mais il n'avait rien d'indiquer. Elle ne savait même pas, s'il y avait des hiboux fait pour les élèves qui n'en avait pas et qui voulait envoyer une lettre. Elle commença à perdre patience et cria dans la volière pour savoir s'il y avait quelqu'un qui pourrait l'aider.

- Il y a quelqu'un ici qui peut m'aider et me dire quels hiboux je peux emprunter s'il vous plaît !! dit-elle en se serrant le doigt pour qu'il arrête de saigner, mais cela ne s'arrêtait pas.
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Re: L'arrière de la volière
Invité, le  Mer 4 Juil - 14:17

"Aie ! Saleté d'hiboux."
Le cri avait tiré Kim de sa rêverie passagère. La jeune fille ouvrit les yeux pour chercher la provenance de ce cri de douleur, mais ne vit rien. Elle tendit l'oreille afin d'intercepter un son la mettant sur la bonne voix: rien. Comme si elle était seule. Pourtant, elle sentait une présence, non loin de l'endroit ou elle se reposait paisiblement. Laissant échapper un soupir, elle remit ses sandales blanches, se releva, épousseta son jean et...

"Il y a quelqu'un ici qui peut m'aider et me dire quels hiboux je peux emprunter s'il vous plaît !!!"
Elle retomba sur le derrière. Ce second cri, qui était plutôt un appel à l'aide, lui avait procuré une peur bleue. Peur infondée, mais peur quand même ! C'était une voix de fille, sûrement une élève. La panique s'était ressentie dans ses paroles. Reprenant ses esprits, Kim se releva, et partit en courant vers la volière.

Une jeune fille d'environ 17 ans se trouvait là: sûrement la provenance des deux cris ayant retentis quelques secondes plus tôt. Elle était belle, avec sa longue chevelure blonde et ses yeux émeraudes. Très grande et fine, ses jambes étaient mises en valeur par un petite jupe blanche à volants.

La jeune fille avait, apparemment, un problème avec son doigt. Elle le tenait fermement, et un liquide rougeâtre coulait en presque abondance sur l'herbe verte. Lorsque Kim comprit que c'était du sang, elle se réveilla et, sous l'effet d'un électrochoc, sortit sa baguette de sa large poche de jean. Elle prononça un sort à voix basse, et la plaie de la jeune fille se referma. Le sort risquait de lui faire mal, et la préfète jugea bon de l'en avertir.
"Voilà, ça ne devrait plus saigner. Mais, attention, ça va peut-être te faire mal. Si c'est le cas, avale ça, ça te fera du bien."dit-elle en lui tendant une petite boite de cachets de l'invention de sa mère.

Puis, elle se rappela que la jeune blonde avait, de par ses cris, informé qu'elle cherchait un hibou. N'étant cependant pas totalement sûre, elle demanda confirmation.
"Tu veux envoyer une lettre, c'est ça ?"
Ailyne Lawson
Ailyne Lawson
Poufsouffle
Poufsouffle
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Permis de Transplanage


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Re: L'arrière de la volière
Ailyne Lawson, le  Mer 4 Juil - 15:22

Ailyne était là, faisant les 100 pas à l'arrière de la volière. Que pouvait-elle bien écrire à sa famille ?




"Coucou ! C'est moi ! Ailyne ! Et oui, tout se passe bien. Ah oui, je n'ai pas d'amis, je ne comprends plus rien en cours, je m'ennuie à mourir, je n'ai plus gout à la vie. Oh ! Au fait, passez le bonjour à Alexander il me manque terriblement. Ah oui, c'est vrai il est mort par ma faute. Je sais ce que vous allez dire ce n'est pas de ma faute si un moldu l'a assassiné. Mais bon, bisous je vous aime !"

Sûrement pas. C'était tellement dur de faire passer un message dans lequel Ailyne pourrait faire croire qu'elle se sentait bien. Elle était tellement déboussolé. Elle s'assit, désespérée. Sa tête entre ses bras, elle s'autorisa à pleurer. Des larmes silencieuses coulèrent d'abord puis vient les sanglots étouffés. Ailyne se détestait. Elle avait besoin de quelqu'un à qui se confier. Cela faisait des mois qu'elle était à bout. Les cauchemars la terrifiait, elle ne dormait plus.

Elle regarda le ciel, les yeux brillants, les larmes coulants sur son visage.
*Alexander, tu me manques. Si seulement tu étais là...*

Et les sanglots reprirent. D'une main tremblante, elle prit son parchemin, sa plume et son encrier :




" Papa, Maman,
Vous me manquez. A poudlard, tout va bien. Enfin, la routine quoi. En ce moment, je fais quelques petits cauchemars, mais rien de grave, ne vous en faîtes pas (Maman j'ai dit t'inquiète pas, t'as vu ? Je te connais, tu vas encore en faire toute une histoire). Ally me manque et vous aussi. Et bien sur, Alexander. Je vous écrirais sûrement le mois prochain, ou avant, je sais pas.

Je vous embrasse.



Votre petite fille, Ailyne "
Ailyne relut sa lette. Ça irait. Les larmes coulant toujours, elle pensa à sa vie. Oui, elle aurait aimer une vie différente...
Des voix à l'intérieur de la volière la firent sursauter, elle sècha rapidement ses larmes mais c'était certain que ses yeux devait être bien rouges...
Elle rangea sa plume et son encrier dans son sac, prit ses livres dans ses bras et sortit en courant de la volière. Sans même prendre la peine de donner sa lettre à un hibou.
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Re: L'arrière de la volière
Invité, le  Jeu 26 Juil - 12:38

Aujourd'hui était un jour comme tous les jours, je ne savais vraiment pas quel temps il faisait dehors et à vrai dire cela m'était égal. Je n'étais pas sortie depuis des jours, ou bien peut être des semaines et je n'osais même plus me regarder dans un miroir tellement ma peau était translucide. Les jours passaient alors que je restais seule avec ma petite vie qui était loin d'être simple. Et j'en avais marre de me plaindre à la fin c'était lassant. Surtout quand personne n'est là pour entendre mes piètres lamentations. De plus je ne savais même plus s'il me restait ne serait-ce qu'une demie larme dans le coeur tellement elles avaient roulé sur mes joues au cours de mon existence qui était aussi sombre que mes démons.

Mais aujourd'hui j'avais besoin d'écrire une lettre à ma mère et de trouver un hibou en particulier. Ainsi, portant ma déprime à bout de bras je montais les marches de la volière faisant cliqueter mes talons à chaque pas. En montant les marches je me remémorait ce qu'avait dit Valens au sujet du hibou que nous devions choisir pour Maximilien. Il devait être assez agé et devait pouvoir aisément perdre sa lettre en plein voyage. Ou tout de moins se faire intercepter sans trop de résistance. Pas très difficile à trouver me diriez vous, surtout dans cette grande volière. Mais c'était quelque chose de plutôt décisif. Comme toutes les choses composant le plan que nous imaginions avec mon ami. Chaque élément bâclé représentait un risque pour nous deux et nous empêcherait d'en savoir plus.

De plus je devais écrire un message à ma mère. Voilà un an que je ne l'avais pas vu et elle me manquait, mais le but de cette missive ne serait pas de lui signaler mon affection, mais plutôt d'en savoir plus sur Claire, la jeune fille que j'avais rencontré il y a peu et qui s'était trouvé être ma cousine. Mais ce qui m'intéressait c'était de savoir pourquoi elle avait fini à Poufsouffle et pourquoi sa mère l'avait toujours caché à la famille.

J’apercevais la lumière du jour qui filtrait par les fenêtres de la grande salle. Le soleil était au rendez vous et mes yeux maintenant habitués à l'obscurité se plissèrent... J'étais devenue quelqu'un de l'ombre, qui vivait traumatisé dans son château. Quelqu'un de sombre uniquement intéressé à ses problèmes. La lumière était trop forte à l'entrée de la volière, mieux vallait que je m'aventure dans l'arrière de l'endroit. Les hiboux étaient tous par là, certains en plein repas et d'autres en pleine somnolence les yeux fermés, la tête profondément incrusté dans leurs plumes. Curieusement je me sentais vraiment proche de ces volatiles nocturnes. Un jeune oiseau au plumage noir ébène me regardait les yeux encore gonflés de sommeil. Un mince sourire franchit mes lèvres avec difficulté. Mes lèvres n'avaient pas prient ce pli depuis bien longtemps, je restais toujours songeuse dans mon coin, toujours les mêmes images en tête.

L'endroit avait toujours eu sur moi un effet apaisant. Et sous l'effet calme je sentais que la tempête qui s'agitait dans ma tête se calmait. Je me posais au sol avec difficulté. Tous mes muscles étaient encore endoloris depuis ma dernière possession. A la simple évocation de cet évènement je sentis ma gorge se serrer et ma colère remonter. La créature bougea elle aussi. Comme pour me rapeller que c'était elle qui m'avait embarquée dans toutes ses histoires. Mes poings se fermèrent lorsque la voix de Max me parvint aux oreilles. Elle claquait et traînait sur moi encore et encore comme pour me hanter... Cette voix détestable et pourtant... Quand Sarkoness parlait, je ne pouvais m’empêcher de boire ses paroles.
Je fermais les yeux doucement. J'étais tellement fatiguée par tout ça. Depuis la possession je n'avais pas dormis. Je n'avais même pas essayé. Les cauchemars seraient trop durs à affronter. D'un geste machinal je portais ma main sur ma cuisse, cette cuisse criblée de marques mortuaires. C'était ça mes cauchemars. C'était de là que provenait toute ma honte.

Ma tête dans les mains je refléchissais à tout cela le regard perdu dans la toiture de la volière. J'étais tellement pathétique.


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Re: L'arrière de la volière
Invité, le  Lun 30 Juil - 18:00

Quel temps pourri... Il fallait que je choisisse ce moment là pour aller à la volière...
La pluie faisait son travail: elle était en train de me faire prendre une douche alors que je suivais le chemin qui me menait jusqu'au refuge des hiboux et des chouettes. Sous le ciel colérique, je me trimbalais un colis sous le bras qui je l'espérais, n'avait pas imbibé l'eau qui se déversait dessus. Pour éviter d'empirer les choses, je sortis ma baguette et lançai un Impervius sur celui-ci.

Il y avait encore quelques marches à grimper, et je m'empressais de le faire, impatient de me mettre enfin à l'abri puis d'essorer mes vêtements qui me collaient à la peau.
Aujourd'hui, je devais trouver un hibou capable de livrer ce colis à mes parents.Voulant éviter le monde que j'étais susceptible de connaître, je me réfugiais à l'arrière de la volière où toutes sortes de hiboux et de chouettes n'attendaient qu'à s'envoler. Je posai le colis au sol, l'attachant fermement. Je regardais autour de moi, a priori j'étais seul dans ce coin isolé du refuge à oiseaux nocturnes. Scrutant les messagers, j'hésitais entre deux presque autant frais l'un que l'autre. Alors j'attachais mon paquet guère vraiment très lourd à l'oiseau le plus expérimenté, celui au plumage d'ébène.


- Voilà, fis-je satisfait, allez va t-en, tu sais où aller...

Et le hibou s'envola dans le ciel, il allait quitter l'enceinte de Poudlard d'ici peu, en direction de Trinity.

Je me frottais les mains tranqulilement, content du travail accompli et espérant que ma famille allait recevoir ce colis le plus vite possible. Et là, je me retournai, apercevant une jeune blonde perdue dans ses pensées. C'est bizarre, je n'avais vu personne cinq minutes auparavant. Bah, j'étais surement miraud... tant pis. Le réel problème est que j'avais peur qu'on m'interroge sur le colis que je venais d'envoyer. Les élèves de Poudlard était bien trop curieux, quelque soit leur maison.
J’aperçus alors les couleurs de la blonde, vert et argent, c'était une Serpentard. La regardant, l'examinant quelques secondes furtivement, je rangeai mes affaires, le silence restant ferme, n'écoutant que le bruit des objets froissants les poches de mon pantalon.
Quelques gouttes ruisselèrent de mon haut, il me collait à la peau. Mon pantalon s'égouttait également, me procurant une sensation un peu trop désagréable à mon goût. Je ne pus m’empêcher de me secouer un peu, en tentant de me sentir un peu plus à l'aise dans mes vêtements. Bref, c'était vain... il fallait que je rentre, la seule solution était de me caler devant un bon feu de cheminée!

Je me relevais en une grimace, et hélas en râlant quelque peu. Je levai la tête devant moi, la Serpentarde était toujours présente. Elle semblait pensive, peut être un peu triste... Si elle comptait sur un garçon pour la consoler, c'était vraiment pas sur moi...
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Re: L'arrière de la volière
Invité, le  Jeu 2 Aoû - 18:00

- Voilà, allez va t-en, tu sais où aller.

Tiens? Quelqu'un était entré alors? Levant légèrement le nez j'aperçue un jeune homme. Un serpentard qui plus est. Grand, trempé jusqu'aux os, blond, le teint halé... Je fronçais les sourcils jetant un regard à la fenêtre. Des trombes d'eau coulaient des nuages qui quelques minutes avant n'étaient pas même pas présents dans le ciel bleu azur qui maintenant se trouvait être gris et sombre. J'étais vraiment à coté de la plaque pour ne pas avoir fait attention à ça...

Gardant sur le nouvel arrivant un oeil intéressé je le vis s'activer à ranger ses affaires avec un tintamarre assourdissant à faire s'envoller quelques oiseaux sensibles. Le visage neutre, je pris conscience que j'étais complètement avachie sur le sol et d'un mouvement me remit sur pieds. Epoustant mon short en jean, je me mis à la quête d'une plume et d'un bout de parchemin pour gribouiller une lettre à l'attention de ma mère. Glissant une main dans chaque poche dans l'espoir d'y trouver ce que je cherchais je fus déçue de constater qu'elles étaient exceptionnellement vides. Jurant à voix basse je pris ma baguette et la fis rouler entre mes doigts. Pourquoi ne pas amener un bout de papier et de quoi écrire par magie? Je m’apprêtais à lancer le sort lorsque qu'un éclair bleu passa devant moi. Puis un vert... C'était cet homme. Il avait des yeux extraordinaires. Des yeux vairons, jamais je n'avais eu la chance d'en voir. Bien sûr j'en avais entendu parlé mais cela avait toujours été une légende pour moi.

Toisant le jeune homme des pieds à la tête j'abaissais ma baguette. Il était sacrément séduisant ce type! Cela faisait bien 2 ans que je ne m'étais pas dit cela. Pas l'occasion, pas l'envie. Mais là... Me retournant complètement vers mon condisciple, je rangeais discrètement ma baguette. Écartant une mèche venue se poser sur mon front je penchais la tête et demandais calmement:

- Excuse moi, tu n'aurais pas un bout de parchemin et une plume sur toi par hasard?


De grosses gouttes d'eau gouttaient de ses vêtements et à leur vue, j'eu presque froid. Dehors, le vent s'était levé et je regrettais bien de ne pas avoir mis un jean tout con finalement. Je ne connaissais pas ce jeune homme mais qu'y perdrais-je à sympathiser? M'avançant à pas lents vers lui, je ne pouvais m’empêcher de garder le contact avec son regard. C'était vraiment extraordinaire... Moi qui depuis toujours avait eu une sorte de fascination pour les iris, avoir devant moi un tel phénomène c'était complètement déroutant. Ne voulant pas trop passer pour une fétichiste des yeux je m’efforçais de placer en les miens une étincelle de malice et d'insolence.
Ce type me faisait vraiment un drôle d'effet.
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Message de Caoimhe (Volière
Invité, le  Dim 18 Nov - 22:16

( PV Jana )

Cao sortit de la Gande Salle, après avoir prit son petit-déjeuner. Enfin, après avoir grignoté une malheureuse tartine… C’était un samedi matin et la Gryffondor n’avait pas cours aujourd’hui. Cao voulut retourner à sa salle commune lorsqu’elle se souvint qu’elle avait écrit une lettre à son pèe hier, et qu’elle ne l’avait toujours pas posté. Vérifiant dans son sac, dont elle ne se séparait jamais, elle chercha la précieuse missive. Ses doigts éfleurèrent ses plumes, son livre de potions, ses gants et finirent pas attraper le parchemin. S’arrêtant, la brune survola des doigts le parchemin :

Papa,

Ici tout va bien.J’ai commencé une nouvelle potion qui accapare tout mon temps et c’est pour cela que j’ai mis tant de temps à te répondre. Les cours sont de plus en plus durs et j’ai encore un peu de mal en sortilèges…


Arrêtant quelques instants sa lecture, Cao soupira. Dire qu’elle “avait un peu de mal” dans cette matière était un euphémisme ! Mais elle n’avait jamais aimé cette matière qui lui était la plupart du temps inutile, car elle ne savait pas exactement diriger ses maléfices et autres sortilèges. Refusant de penser à la montagne de devoirs qui l’attendait dans son dortoir, elle se reconcentra sur sa lecture :

…, c’est pourquoi je vais de plus en plus souvent à la bibliothèque. Bien sûr ils n’ont pas de livres en braille mais l’ambiance qui y règne me sied tout à fais. Le temps devient de plus en plus mordant ces temps-ci, remercie encore Alyssa pour moi de m’avoir tricoté ses gants !

Je t’embrasse, Cao.


C’était une lettre courte, sans grans intérêt, mais Cao n’avait jamais beaucoup aimé écrire. Elle se dirigea vers la volière, longeant des doigts les murs afin de ne pas tomber. Elle avait mis très longtemps à pouvoir se repérer dans le château. Elle était perdue, et avait passé sa première année à se faire guider par d’autres personnes. Mai elle avait désormais ses repères : l’escalier menant à la volière se trouvait juste après l’armure qui grinçait.

La brune monta précautieusement les marches, faisant attention de ne pas glisser. Lorsqu’elle arriva en haut, elle réprima un soupir : elle détestait les animaux et avait toujours peur qu’ils la pince. Elle siffla et sa chouette, qu’on lui avait offerte malgré elle et qui avait été dressée afin qu’elle puisse reconnaître son sifflement, s’approcha en battant des ailes. Cao attacha maladroitement sa missive à ses pattes. Sa chouette venait de s’envoler lorsqu’elle entendit des pas juste derrière elle.

La jeune fille se retourna ver sl’endroit d’ou provenait le bruit.

- Qui est là ?
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Re: L'arrière de la volière
Invité, le  Lun 19 Nov - 18:55

Plic. Ploc. Plic. Un clipotis léger, tintement de couleur, celui de la pluie. Leur frappement sur le sol rugueux apportait à la jeune Jana un réconfort inexplicable. Comme une présence bienfaisante venue lui apporter un quelconque baume et calmer son ardeur quotidienne. La pluie frappait ses cheveux avec une force et une haine délivrée. L'élève de septième année marchait au pas de course, montant les marches par deux. Son entretient sportif lui était essentiel chaque jour, quelque soit le temps. Le ciel brumeux, dont les nuages épais se profilaient au loin, semblait à se portée tant il était bas et tant son ascension la menait haut. Une fois parvenue au point culminant, la Serpent s'autorisa le repos sous les fentes architecturales de la volière.

Elle sentait un poids s'échapper de ses épaules en observant de l'encadrement ouvert des murs le paysage à perte de vue et ainsi se trouver entre ciel et terre. Un sourire victorieux se dessina sur ses lèvres. La néerlandaise s'assit contre un petit muret, son souffle saccadé s'échappant avec les battements d'ailes des volatiles venus s'abriter. La volière était bien un endroit plein de ressources et d'apaisement. S'y réfugier et y laisser les pensée s'évader, hors de portée de quiconque à cette heure du matin. Refuge où souvenirs fleurissent et laissent éclater la vie tandis que d'autres s'en vont sécher et s'effriter... Se laisser s'échapper doucement.

Son souffle reprit, Jana se releva énergiquement, son esprit à présent vidé et son corps reposé. La pluie martelait ses forces à l'extérieur. Jana était comme dans un cocon, celui que sa mère n'était jamais parvenue à créer. Ses cheveux blonds se plaquaient sur un visage plus apaisé mais avec des yeux demeurant plus déterminés que jamais. Les lettres de son père et de son demi-frère Breyten lui étaient encore fraîches dans sa mémoire. Et parmi elles également ses nombreuses réponses. Sa dernière à Breyten, assez courte mais encourageante. Petit boursouflet, tu iras à Poudlard ne le crains plus. Je te l'ai juré, je te l'ai promis, et Jana a toujours raison tu le sais bien. Le rang de sorcier coule dans tes veines, tu seras un des meilleurs petit prince, je te le garantis ! Je t'embrasse très fort, ta grande soeur Jana. Il le fallait, il fallait l'encourager ou il resterait meurtris dans sa peur et se bloquerait involontairement pour la découverte de ses pouvoirs. D'autant plus qu'il souffrait d'une importante perte de vue, son moral était au plus bas.

Laissant échapper un soupir, la Serpent s'appuya contre la cloison et s'en alla dans la seconde aile de la volière. Les hiboux s'éparpièrent à son passage, et là elle aperçut une ombre se profiler.

Qui est là ?

Jana revint sur ses pas et découvrit d'où provenait la voix féminine. Une jolie brune se tenait là, une lettre à la main. Immobile. Jana s'avança vers elle et, étrangement, les yeux de l'élèves ne quittaient pas des yeux le vide qui les entouraient. Comme si elle évitait son regard. N'était-elle pas plaisante à voir ? Avait-elle peur d'elle, ou alors ne voulait-elle pas de sa présence ? Peut-être cachait-elle quelque chose ? C'était une situation déstabilisante face à laquelle Jana n'avait jamais eu affaire. Sa cape noire où l'insigne de Gryffondor reluisait contrastait avec des yeux particulièrement profonds qui en étaient même intriguants au fur et à mesure que Jana s'en approchait. Arrivée à sa hauteur, la vert et or comprit. Ses yeux la regardaient sans la voir... Et là, l'image de Breyten lui vint brutalement la secouer d'un tremblement impulsif. L'image de ce petit frère à la vue progressivement s'éteindre. Et dont la fragilité de faisait que d'avantage se renforcer.

Jana Van Oaklyn pour te servir. Alors, on vient aussi profiter de l'abris sous ce temps... Particulièrement radieux ?

Au dehors, le tonnerre éclata, comme pour appuyer ses dires. Et Jana, inconsciemment, profitait de la faiblesse de celle qui la faisait fasse pour mieux la dévisager. Quoique elle n'avait pas pour habitude de se cacher des autres, mais elle le fit cette fois bien plus qu'elle ne se le serait permis. Pour une personne qui ne voit pas son apparence, elle était plutôt pas mal.
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Re: L'arrière de la volière
Invité, le  Lun 19 Nov - 22:31

Lorsque Cao avait demande qui était là, l'intruse avait mis quelques secondes avant de répondre :

Jana Van Oaklyn pour te servir. Alors, on vient aussi profiter de l'abris sous ce temps... Particulièrement radieux ?

Mais malgré son air assuré et brave, Cao avait pu sans problème distinguer le léger tremblement dans sa voix. Etait-elle gênée par sa condition ? Ou venait-elle de recevoir une mauvaise nouvelle ?
Jana Van Oaklyn...Cao la connaissait de réputation. Vraie Serpentard, fière et qui avait récemment découvert sa bi-sexualité. Cette personne l'intriguait et c'est pour cela qu'elle décida de continuer la conversation, chose qu'elle faisait rarement.

- Caoimhe Wheeler. Enchanté de te rencontrer...Tu sais tu n'es pas obligé de parler du temps avec moi puisque je n'ai aucune idée si le soleil est radieux ou non. Mais il est vraie que la température est particulièrement douce...répondit Cao légèrement ironique.

- Que fais-tu là si tôt ? lui demanda la Gryffondor

Attendant sa réponse, la Gryffondor s'apuuya légèrement contre le mu et attendit, curieuse. Comment allait réagir Jana ?
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Re: L'arrière de la volière
Invité, le  Mar 20 Nov - 17:31

La Gryffon sembla se détendre quelque peu et ramener son regard pile dans le mile. Dans l'axe des yeux de la blonde, qui la firent légèrement tressaillir. Sans qu'elle ne sache réellement pourquoi.

« Caoimhe Wheeler. Enchanté de te rencontrer...Tu sais tu n'es pas obligé de parler du temps avec moi puisque je n'ai aucune idée si le soleil est radieux ou non. Mais il est vraie que la température est particulièrement douce... Que fais-tu là si tôt ? »

Jana rit légèrement.

« Je l'ai compris, et ça n'est pas une raison pour ne pas en parler. Au contraire c'en est une raison d'autant plus importante. N'apprécies-tu pas lorsque quelqu'un te décrit ce qu'il voit ? Ou n'essaies-tu pas parfois de décrire ce que tu ressens lorsque tu entends ou pressens quelque chose que nous sommes incapable d'imaginer ? Il ne faut pas se voiler la face. Se délivrer, c'est ouvrir la vue de nouveau. »

Réaction, scène ou larmes ? Elle s'attendait à quelque chose, c'était clair. Mais peu importe quoi, elle mourrait d'envie de savoir ce qu'il en serait réellement et concrètement. Se fermer, c'est laisser la moitié de sa vie défiler et finalement croire en son propre bonheur sans y toucher un seul instant. En soit Jana n'était pas une personne est méchante. Car personne ne l'est, et même si quelqu'un tenterait d'y parvenir il ne le réussirait en rien. Cependant elle veut pousser les autres aux limites les plus extrêmes. Ou au moins à leur faire comprendre certaines choses. Elle adorait donner des leçons de morales aux autres, elle s'en sentait toujours grandir et devenir meilleure. Elle ne veut pas faire le bonheur des autres. Mais plutôt faire le sien et le partager, parfois refuser de le faire et délivrer certaines piques à en faire mal. Mais peu importe.

« Je viens courrir, comme toujours. Ca me fait du bien, à moi et mon corps assurément. Et toi, que fais-tu ici Caoimhe ? »

Jana se demanda sérieusement comment elle faisait pour avancer seule sans rien qui ne puisse la guider. Elle semblait parfaitement bien maîtriser sa perte de sens et s'en remettre aux autres. Depuis combien de temps était-elle ainsi ? En tout cas pas depuis hier. Mais elle ne savait pas réellement ce qu'elle voulait savoir. Parfois il vaut mieux voir l'autre tel qu'on le voit... Mais parfois non.

Le déluge continuait sous ses yeux à elle et sous les oreilles de l'autre. Elle ne l'avait encore jamais vue ici et n'avait jamais entendu parler d'une aveugle à l'école. Elle ne voulait pas éprouver de pitiés pour elle, car la pitié est inutile et futile. Et elle contraint à éprouver certaines choses que l'on ne devrait jamais éprouver. En revanche, la Serpent éprouvait une curiosité immense et un besoin de partager certaines choses ou d'en écouter sur ce qu'elle éprouvait et sur ce qu'elle réalisait dans sa vie. Sur le regard des autres et, encore une fois, sur ce que la loi lui empêchait de fournir. Triste réalité de la vie.
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Re: L'arrière de la volière
Invité, le  Mar 20 Nov - 21:13

Lorsque Cao l'avait corrigé, celle-ci s'attendait à ce que son interlocutrice adopte un air gêné. Mais à sa grande surprise, ce fut le contraire qui se produisit.

« Je l'ai compris, et ça n'est pas une raison pour ne pas en parler. Au contraire c'en est une raison d'autant plus importante. N'apprécies-tu pas lorsque quelqu'un te décrit ce qu'il voit ? Ou n'essaies-tu pas parfois de décrire ce que tu ressens lorsque tu entends ou pressens quelque chose que nous sommes incapable d'imaginer ? Il ne faut pas se voiler la face. Se délivrer, c'est ouvrir la vue de nouveau. »

Cao resta interdite quelques secondes. C'était bien la première fois qu'une personne se montrait aussi franche envers elle ! Mais elle appréciait cela. Cao avait toujours été quelqu'un de franche et avait toujours fui le plus possible les menteurs.
De plus ce qu'elle disait était exactement vrai : si personne ne lui décrivait ce qu'elle voyait, Cao n'aurait jamais la chance d'entrapercevoir un monde qui s'était fermé à elle il y a bien longtemps. De plus en plus intrigué, la Gryffondor s'autorisa un sourire :

- C'est vrai...Tu as raison. Et tu devrait en être flatté car je ne l'admet que je très rarement. Mais tu sais, ne pas voir n'est pas non plus une entrave à mon imagination. Au contraire, je n'en aie que plus l'occasion.

Et c'était la pure vérité. Bien sûr elle regrettait de plus voir mais cela lui donnait l'occasion de s'imaginer les paysages comme elle le pensait et le voulait...

« Je viens courrir, comme toujours. Ca me fait du bien, à moi et mon corps assurément. Et toi, que fais-tu ici Caoimhe ? »

Cao grimaça à l'entente de son prénom en entier et se hâta de la corriger :

- Cao s'il te plaît. Je ne supporte pas mon prénom !

Ainsi donc elle courrait. Courir témoignait souvent de deux problèmes : soit la jeune fille en face d'elle voulait à tout prix maigrir, soit elle avait besoin de se changer les idées. Cao pencha plutôt pour la seconde option, bien qu'elle n'eut aucun moyen de savoir si Jana avait effectivement besoin de faire du sport.

- Et pourquoi coures-tu ? demanda-t-elle sans le moindre tact

La Gryffondor se surprit encore à fair la conversation aussi aisément. Et lorsque la Serpentard lui demanda pourquoi se trouvait-elle ici, elle lui répondit avec franchise :

- Je devais envoyer une lettre à mon père... Si je ne réponds pas vite, il commence à s'inquiéter, grimaça-t-elle avant d'ajouter :

- Tu sais être aveugle ce n'est pas facile pour les proches non plus...

Elle ne savait pas ce qui la poussait à parler de sa condition aussi facilement. Peut être car elle n'avait décelé aucune note de pitié dans la voix de son interlocutrice. Ou alors parce que cette dernière lui semblait particulièrement intéressante...
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Re: L'arrière de la volière
Invité, le  Mer 21 Nov - 17:37

La jeune fille sembla assez surprise de cette réponse, ou de ce qu'elle était. Peu importe pour quelle raison finalement.

« C'est vrai...Tu as raison. Et tu devrait en être flatté car je ne l'admet que je très rarement. Mais tu sais, ne pas voir n'est pas non plus une entrave à mon imagination. Au contraire, je n'en aie que plus l'occasion. »

Jana sourit, sourire que Cao ne verrait jamais. Mais elle comprenait, et savait combien il était agréable parfois de fermer les yeux et d'imaginer des courbes de couleurs, des paysages inédits et insolites, des ondulation stoppées par la temporalité et par l'instant. Tout un ensemble merveilleux intensifié par d'autres choses qu'il faut savoir apprécier.

« Et pourquoi coures-tu ? Je devais envoyer une lettre à mon père... Si je ne réponds pas vite, il commence à s'inquiéter. Tu sais, être aveugle ce n'est pas facile pour les proches non plus...
Pourquoi courir ? Pour l'effet du vent sur les cheveux, pour les muscles qui se tordent. Absolument pas parce que " courir c'est bien et c'est important ", mais uniquement parce que j'aime ça et j'en éprouve le besoin. Je me doute bien que ça ne doit pas être facile pour tout le monde. »

Elle n'avait aucune envie d'en parler d'avantage. Elle haïssait devoir juger certains plus faibles que d'autres sous un prétexte physique. Pour un prétexte moral... Elle serait prête à tout pour montrer sa haine. A vrai dire Jana ne voulait pas qu'elle lui parle de son père, ou de l'injustice de ce monde car certes ce monde était injuste. Mais il faut lutter pour le rendre meilleur et rien d'autre. Absolument rien d'autre. Pour couper la conversation, la Serpent prit l'aveugle par le bras, sans autorisation et par une pression rassurante.

« Pose ta lettre ici et laisse-toi faire. Je crois que tu peux comprendre, mais que jusqu'ici tu ne t'es jamais donné les moyens Cao. Tu n'as pas le droit de rester ainsi et de laisser ta vie passer sous tes yeux. »

Jana lui prit sa lettre et la bloqua contre une pierre sur le sol. Elle sentait une odeur douce, provenant des cheveux bruns et semblant extrêmement doux de Cao. Ses yeux semblaient à la fois perdus et à la fois confiants, quelque chose d'assez inexplicable d'ailleurs. Jana voulait apporter un sourire sur ce visage lui semblant encore insuffisamment empli de gaieté. Elle avait aussi, elle, beaucoup envie de rire. Parce qu'elle était de bonne humeur aujourd'hui s'autorisait-elle une chose qu'elle ne ferait jamais en temps normal. Hier, elle aurait peut-être dramatisé la chose. Demain, elle aurait peut-être rit de cela. Aujourd'hui ? Elle ne savait pas vraiment ce qu'elle désirait. Ou peut-être si mais ne voulait-elle pas se l'avouer. La néerlandaise se dirigea vers la sortie, vers un déluge intenable de pluie constante.

« Trois... Deux... Un... »

Sans écouter ce que lui disait sa camarade ou comme son coeur cognait fort contre le sien, la jeune femme teint fermement sa main contre la sienne et ferma les yeux. Elle, Jana. Cao n'en avait peut-être aucune idée. Et alors, elle se lança au haut de la colline en pente, sans quitter un seul instant la main de sa nouvelle conaissance. A elles deux, elles se laissèrent courir au grès de la pluie s'abattant sur leurs visages et leurs cheveux, leurs vêtements, sur tout ce qu'elles étaient. Jana voyait le néant, aussi aveugle que Cao. Et c'était magique de se lancer dans un vide sans voir par où on allait, par où elles passaient, ce qui les attendaient au bas de la colline, jusqu'où les porteraient leurs jambes. Mais Jana adorait ça. Le sens du risque et braver les éléments. Braver tout, en fin de compte. Mais ce qui lui faisait énormément plaisir, plus qu'elle ne le devrait, était de partager cela avec une fille se pensant différente. Alors qu'elle ne l'était pas tant que ça. C'était pour cela qu'elle ne voulait rien savoir d'elle. Parce qu'elle ne voualit rien comprendre, elle voulait seulement profiter. Rien de plus. Rien d'autre.

C'était un bol d'air pur et brutal. Une claque dans la figure. Le torrent de vent et de pluie vous entraîner dans une chute vertigineuse. Elle sentait cette main collée fort contre la sienne, et Jana hurla de plaisir. Un de ses pieds effleura l'autre et la jeune femme tomba soudain sur la pelouse humide, entraînant dans sa chute la belle Cao. Les yeux de Jana s'ouvrir après tant de temps fermés, découvrant un monde de couleur. La beauté du monde. La beauté tout court également, face au visage plaqué contre le sien de la Gryffon, tombée sur elle. Elle voyait ses traits minutieusement, chaque particule de sa peau crème, de ses yeux bleus aveugle, mais d'un bleus magnifique. Et sa bouche prêt de la sienne semblait se tendre à elle. Telle une offrande.

Lorsqu'on vous tend un présent, il vous est impossible de le refuser. C'est ce que fit Jana. Ou plutôt ce que son instinct prit le dessus. Il arrive souvent que la raison ne l'emporte pas et que les faits tels qu'ils sont vous poussent à agir d'une manière que vous puissiez éviter. Mais, assurément, que vous n'évitez pas. Elle en avait eu envie, alors voilà de quelle manière Jana Van Oaklyn se mit à embrasser Caoimhe Wheeler sur une descente qui les faisait se rouler sans se quitter pour autant l'une et l'autre dans une étreinte particulièrement belle à voir.
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Re: L'arrière de la volière
Invité, le  Jeu 22 Nov - 18:27

-Pourquoi courir ? Pour l'effet du vent sur les cheveux, pour les muscles qui se tordent. Absolument pas parce que " courir c'est bien et c'est important ", mais uniquement parce que j'aime ça et j'en éprouve le besoin. Je me doute bien que ça ne doit pas être facile pour tout le monde.

Lorsque Cao lui avait posé cette question, elle ne s'attendait pas à une réponse aussi franche et détaillée. Mais elle apprécia la réponse de la Serpentard et lui sourit légèrement.
La Serpentard l'attrapa soudainement par le bras. La première réaction de la jeune fille fut de se dégager mais étrangement elle ne ressentit pas le besoin de d'éloigner d'elle : elle se sentait en confiance et avait l'impression qu'une connexion s'était établie entre elle alors qu'elle ne se connaissaient que depuis quelques minutes.
Au contact de sa peau, l'esprit de Cao s'électrisa. Jana lui confia doucement :

« Pose ta lettre ici et laisse-toi faire. Je crois que tu peux comprendre, mais que jusqu'ici tu ne t'es jamais donné les moyens Cao. Tu n'as pas le droit de rester ainsi et de laisser ta vie passer sous tes yeux. »

Le regard de la brune s'emplit de doutes : avait-elle laissé passer sa vie sous ses yeux à cause de sa timidité ? Inexplicablement, Cao lui obéit et lui tendit sa lettre que Jana, d'après le bruit qu'elle faisait, coinça derrière elle et se laissa emmener dehors. Encore une fois elle ignorait pourquoi elle suivait cette presque inconnu dehors et, malgré sa peur de l'inconnu, lui faisait confiance.
Lorsqu'elle déscendirent les marches de la volière, il se mit à pleuvoir mais les deux filles ne firent aucun commentaires et se contentèrent de savourer l'effet de la pluie sur leur visage, la chaleur de leur mains entrelacées...Jana l'emmena dans un endroit qui lui semblait être le parc et lui murmura à l'oreille, faisant frissonner Cao.

« Trois... Deux... Un... »

Et avant que Cao n'ai put intervenir, les deux élèves s'élancèrent. Elle dévalèrent la pente à toute vitesse, toujours mains dans la mains. Cao voulut crier, effrayée mais la pression de la main de Jana se fit plus forte, plus rassurante, et la jeune fille cessa de s'inquiéter. Elle profita du vent siffler dans ses oreilles, des gouttes de pluie lui barrant le visage, de la sensation de liberté que lui procurait cette descente. Elle se sentait plus libérée et vivante qu'elle ne l'avait jamais été !

Soudain, alors que Cao s'apprêtait à hurler sa joie à la face d'un monde dont elle pouvait à présent presque dicerner sa beauté, Jana trébucha et entraîna Cao dans sa chute. Les deux filles roulèrent à pleine vitesse...
Son visage à quelques centimètres de visage de Jana, Cao pouvait presque apercevoir ses traits, qu'elle s'imaginait gracieux et fins...Elle sentait la chaleur de son corps, serré contre le sien.

Jana s'approcha doucement des lèvres de la Gryffondor et l'embrassa doucement. Cao ne pensa même pas à reculer et enroula automatiquement ses bras autours de son cou, continuant de tomber avec elle. Leur baiser fut doux, rempli d'attirance et d'exaltation. Caos e sentait revivre par cette personne qui lui avait montré à quelle point la vie pouvait s'approcher du bonheur lorsqu'on essayait à tout prix de l'améliorer.

Leur chute prit fin, les faisant rouler encore quelques mètre. Cao mit fin délicatement au baiser et s'allongea par terre, près de Jana. Encore chamboulée par ce qui venait de passer entre elles et heureuse par son expérience, elle souffla :

- Waouh....
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Re: L'arrière de la volière
Invité, le  Dim 25 Nov - 16:21

L'arrêt fut brutal, mais le coeur de Jana ne s'était pas arrêté de battre pour autant. Il battait même à la chamade. Par la vitesse, par l'adrénaline. C'était cette adrénaline qu'elle désirait vivre chaque jour en continu sans jamais s'éteindre. Elle adorait ça et savait que sa vie serait horriblement ennuyeuse sans. Mais il s'agissait encore, aujourd'hui, d'une adrénaline minime. Elle désirait découvrir bien plus que cela... Quelque chose de plus dangereux, de plus féroce, de plus excitant, même jusqu'à risquer sa vie. Elle voyait Cao elle aussi bouleversée par cette course ou plutôt ce vol enclin vers l'inconnu. C'en était peut-être trop grandiose à dire mais ça l'était certainement pour elle qui ne voyait rien et qui avait du se lancer dans un endroit dont elle ignorait et la sortie et l'apparence.

« Waouh...
Tu l'as dis. Tu as aimé ?
»

Elle ne savait pas vraiment si elle le demandait pour la chute vertigineuse, pour l'envie de se lancer, ou tout bonnement pour le baiser fulgurant échangé. Peut-être justement pour un peu des trois. Jana aida la belle gryffon à se relever, et lui retira quelques feuilles de ses cheveux mouillés. Mouillées toutes les deux. Elles étaient trempées de la tête au pied et n'avaient pus rien à faire pour se sécher.

« A partir de maintenant on fait ce que tu veux. Tu veux peut-etre aller te sécher, ou rester ici ? Je te laisse choisir. »

Ou m'embrasser de nouveau. En cet instant elle se sentit plus fière que jamais de lui avoir montré la beauté des choses sans forcément qu'elle ne se réfère à la vue. Car certes Jana a beaucoup tendance à se fier à l'apparence physique et en est très influencée, mais encore sait-elle distinguer les choses profondes des choses superficielles. Sa main se glissa délicatement contre la sienne. Comme un appui et une confiance. Leurs souffles se répercutaient encore dans l'air, comme un rebond incessant dans la nature. Beauté fatale de la vie.

La néerlandaise pensait à Emma. A ce qu'elle était devenue. A son éloignement. Elle savait qu'elle était partie d'ici par sa faute, qu'elle ne supportait pas d'être menée par le bout du nez. Peut-être aussi de devoir vivre une relation libre et de savoir que la blonde s'évertuait à aller dans le lit des autres ou à flirter avec d'autres. Peu importe. Car Jana ne s'attache pas aux gens, c'est la seule règle qu'elle tient parmi toutes celles de la vie imposée par les autres. L'indépendance est la chose la plus merveilleuse qui soit dans une vie.
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Re: L'arrière de la volière
Invité, le  Dim 25 Nov - 16:39

Tu l'as dis. Tu as aimé ? » lui demanda la Serpentard, légèrement essoufflée mais dont l'excitation transparaissait dans sa voix...

Cao sourit avant de se demander de quoi voulait-elle parler : de leur rencontre ? de leur chute ? ou de leur baiser ? LA brune décida finalement de répondre :

- Oui...Tout sans exception...

Un silence s'installa, seulement rompu par les respirations saccadées des deux jeunes filles. Cao était songeuse ; que signifiait ce baiser pour Jana ? Etais-ce juste comme ça, pour s'amuser ou quelque chose de plus fort ? La jeune fille allait lui demander lorsque la vert et argent l'interrompit :

« A partir de maintenant on fait ce que tu veux. Tu veux peut-etre aller te sécher, ou rester ici ? Je te laisse choisir. »

Etrangement, cette simple phrase lui fit mal. Alors comme ça c'était fini ? Elles s'étaient embrassé et maintenant elles rentraient au château, sans rien mentionner ? La Gryffondor lança impulsivement ce qu'elle pensait, d'une voix légèrement plus autoritaire qu'elle ne l'aurait souhaité :

- Juste savoir ce que ça signifie.

Cao se mordit la lèvre. Elle avait appelé ce merveilleux baiser " ça ". Se corrigeant, elle continua :

- Je veux dire ce baiser...Je veux dire, je m'attend pas à grand chose mais bon...Si tu as envie de recommencer...

La Gryffondor voulait lui faire comprendre qu'elle n'était pas du genre à s'engager. Elle n'avait jamais cru à l'Amour et les relations de couple ne 'intéressaient absolument pas et selon elle, n'attiraient que des problèmes : l'exemple de ses parents en étaient la preuve vivante ! Mais elle avait apprécié, elle ne pouvait pas le nier : et recommencer, juste pour le plaisir et la passion, était une idée alléchante à son esprit.
Attendant nerveusement, la rouge et or tourna sa tête vers Jana...
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