Le réveil fut un peu difficile pour Amy, il faut dire que savoir qu'elle avait un cours d'histoire de la magie à 8h n'aidait pas vraiment à se réveiller de bonne humeur. Elle finit quand même par sortir de son lit et se dirigea vers les douches dans un état second. Heureusement l'eau froide acheva de la réveiller et quand elle sortit de la douche elle était même capable d'aligner deux pensées cohérentes. Elle se prépara rapidement et mangea en quatrième vitesse afin de ne pas arriver en retard en cours. L'histoire de la Magie n'était certainement pas sa matière préférée, mais elle l'intéressait de plus en plus. Il faut qu'en tant que née-moldue sa connaissance du monde magique était limitée par ce qu'elle lisait dans les livres ou ce que ses camarades lui apprenait. Ce cours lui permettait d'approfondir ses connaissances et de mieux comprendre le monde dans lequel elle vivait désormais. Mais le problème de cette matière était que bien qu'elle trouve certain sujets passionnants, d'autres avaient le don d'endormir la Poufsouffle.  C'est donc peu enjouée qu'elle avançait dans les couloirs.

 Alors qu'elle arrivait devant la salle de cours son optimisme naturel reprit le dessus, après tout il n'y avait pas de raison pour que le cours d'aujourd'hui soit barbant !!! Amy entra donc dans la classe avec un grand sourire sur le visage. La majorité des élèves étaient déjà arrivées et elle repéra quelques visages connus qu'elle salua d'un hochement de tête. Quand elle vit Rose au premier rang son visage s'éclaira elle fit de grands signes à son amie. Malheureusement la place à côté d'elle étant prise par la préfète de Poufsouffle, Jade et Amy dû se résoudre à s'installer deux rangs derrière son amie, à côté d'une jeune Gryffondor qu'elle ne connaissait pas.

 La professeur arriva quelques minutes plus tard et quand elle entra dans la pièce, la jeune fille eut beaucoup de mal à ne pas rire l'image du crapaud/professeur qui dînait en tête à tête avec un cobra, qu'elle et Rose avait imaginé dans les nuages lui revenant immédiatement en tête. Elle se reprit rapidement fit ce que Miss Peverell venait de leur demander, c'est-à-dire écrire son nom sur un de papier, le plier et le mettre dans le bocal.

HRPG:

Réveil difficile. Ca a tendance à arriver quand tu dors pas de la nuit. Tu te tapes des vieilles insomnies qui t'empêchent de t'évader en dormant. Comme si fermer les yeux, c'était pas vraiment fait pour toi. Comme si quand tu les fermais, tu voyais ce qu'il se passait à l'intérieur, et que ça te faisait peur. Alors tu les gardes ouverts, jusqu'à ce que tu ne tiennes plus. Et tu finis par dormir vingt minutes en compagnie de cauchemars. C'est pas ce qu'on peut qualifier de reposant et réparateur.

Mais d'un autre côté, tu commences à en avoir l'habitude. T'arrives mieux à dormir la journée. Quand il ne fait pas trop noir. Quand il y a des gens autour de toi. Ces gens que tu détestes. Tu préfères dormir que d'avoir à les supporter, alors c'est ce que tu fais. Comme ça, la nuit tu peux profiter du calme et de l'obscurité. Des étoiles aussi. Surtout. Tu peux être seul sans qu'on vienne te prendre la tête. Le brouhaha ambiant n'existe pas la nuit. Le silence est roi, et tu le trouves apaisant.

Sauf que la, la nuit est finie. C'est bien, t'as dormi quelques minutes. Même si ça n'a servi à rien. Au moins t'as essayé. Et tu dois te lever, tout ça pour aller en cours d'histoire de la magie. Tu sens déjà que tu vas t'y ennuyer à mourir. Mais tu te lèves quand même, tu te prépares rapidement, une douche, un uniforme, pas de cravate, et t'es parti. Pas besoin de manger. T'as pas envie. Tu entres dans la salle. Pas mal d'élèves sont là, mais pas la prof. Tu t'installes à la seule table double de libre. Histoire de pas avoir de voisin. T'es derrière Merry, un peu en diagonale. Tu te contentes de la saluer d'un léger sourire. Parce que tu ne sais pas trop quoi lui dire.

Devant elle, il y a Nya et Aileen. La dernière fois que tu les as croisées, vous avez bien picolé. Mais tu ne cherches pas forcément à leur parler non plus. Ouais, t'es franchement pas dans une bonne journée. Mais ça peut toujours s'arranger. Tu te paumes complètement dans tes pensées. Ton corps est là, mais ton esprit a fui bien loin d'ici. Tu en es sorti uniquement par l'arrivée de la prof. Tu fais ce qu'elle a demandé, t'écris ton nom sur un parchemin. Tu le plies vite fait, et tu prends exemple sur Merry pour le faire léviter jusqu'au bocal. Flemme de bouger. Autant rester assis et repartir le plus loin possible.


[HRP : Aza' est donc bien à la place 16 ]

[flash back]

[Aujourd'hui]

BIIIIIIIIIIIP BIIIIIIIIIIIIP.

HRPG :
Xao place numéro 10

Edit Asclépius : Bonjour Xao. Votre RP ne respectant pas la cohérence interne du forum, merci de bien vouloir l'éditer. Cordialement.

Humeur massacrée.

Dans les rues de cette école, plus d'été. Plus que le froid d'un oublié.

Examination de portes entrouvertes. Cheminement vers la prochaine porte. Recherche d'un cours d'Histoire. Où est la salle ?

S'empresse la vie dans les couloirs interdits d'une chimère aux murs glacés par le temps, figés de son infiniment. Tous ces recoins nous rappellent des vies et des choses bien anciennes. Des choses que nous n'avons vécus. Même des guerres.

Pourchassant le chemin. Et puis enfin…

Devant la salle. Des portent baillent, comme ces élèves pris de tristesse de commencer si tôt. Dans ma boîte, je me repose. Encore fébrile, encore malhabile, mais plus fort, cela est certitude. Mais loin de me sentir encore bien. Tellement transparente cette peau, ce qu'il y a dessous se voit comme à travers une vitre. Des veines figées. Comme ces murs, comme toute cette cité.

Entrée. Salle complète, presque. Ne reste que deux places. La Tempérance et la Lune. Bien que d'humeur Lunaire en ce moment, je choisis tout de même celle de la Tempérance [HRPG] place 14[/HRPG]. Place la plus proche de Riri, qui fait partie des seuls que je connaisse. Je reconnais des visages, et pas que des Serdaigles, cette fois.

… Je est un autre … Ne l'oublie plus ….

Me reconcentrer... Rester là, dans cette pièce, parmi les autres, les vivants. Comme moi. Ne pas craquer.

Signe de tête amicale à Celui que je connais. Puis j'essaie d'être souriant envers ceux qui m'auront remarqué, reconnu, apprécié, dans une rue de cette école.

A ma gauche, un élève d'apparence inconnu. Je ne crois pas l'avoir vu.

.. Je n'ai rien sinon cet ego fuyant le non-ego … Ne parle pas de lui …. Cet ego est autant qu'il n'est … Et ne naît qu'à la seconde ou tu es, sans ne pas être …. Ne l'oublie plus …

Les vapeurs d'oxygènes m'abandonnent peu à peu. Peut-être pas finir le cours… Essayer quand même.

Ce voisin donc. Observation. D'à peu près mon âge, probablement. Mine attristée, quelque peu. Peut-être juste de se lever si tôt. Il avait écrit son nom sur un papier puis l'avait envoyé dans un bocal, situé sur une autre table.

Dans le doute, faisons pareil. Sans avoir suivi quoi que ce soit. Parchemin déchiré. « erundil trismegiste » … Pourquoi sans majuscule ? Et bien, pourquoi pas. Puis, debout, laissant les affaires là, avancée vers le bureau. Papier dans le bocal. Un bocal sans poisson … Un poisson sans eau … De l'eau sans pluie .. Une pluie sans nuage, un nuage sans vie, une vie sans visage …

… Regard vers la prof.. Sourire … Echec… Tant pis, mais salutation quand même.

- … Bonjour, Madame.

Réussite. Puis retour à la place de la Tempérance. A côté de ce jeune homme. Salutation également, tout de même.

- Bonjour.

Le temps ralentit un peu. Les yeux fermés. L'inspiration et l'expiration prennent leur temps, dans les poumons. Les yeux ouverts à nouveau. Regard vers la prof.

Préparation des affaires, puis attente de la suite.

Regard vers Riri. Est-ce qu'il va bien ?

Place:

Quelles sont belles les nuits où tu ne peux pas dormir, emporté par tes pensées qui ne cessent de te tarauder. Le problème avec ces nuits là, c'est que tu finis tout de même par t'endormir mais à des heures impossibles. Comme ce matin, où tu t'es endormi à trois heures du matin pour une journée débutant par un cours d'Histoire de la Magie à huit heures...

Vous avez dit huit heures? Tu ouvres les yeux précipitamment et jettes un regard à ta montre. 7h45! Nuit de me***. La tête encore toute embrumée de tes quelques heures de sommeil, tu attrapes vite une robe que tu te dépêches d'enfiler. Tu vas être en retard! Toi, en retard! Et à un cours d'Histoire de la Magie en plus. Ohlala, mais qu'est-ce que la prof va penser de toi? Une fois habillé, tu attrapes ton sac et sors de la salle commune à toute allure pour essayer d'arriver à l'heure.

Tu arrives finalement devant la porte de la classe et rentres à l'intérieur en courant en disant tout essoufflé:

- Excusez-moi pour mon retard.

Regard autour de toi. La prof n'est pas là. Regard à ta montre. Tu n'es pas en retard. Regard à la classe. C'est la honte. Tentant de faire bonne figure, tu cherches des yeux une place où t'asseoir. Comme il fallait s'y attendre, celles de devant sont déjà prises et les deux seules places restantes sont au fond. Dépité, tu vas t'asseoir à côté d'un Serpentard, Azaël tu crois. La tête brûlée qui a fait son malin en potions. Comme si tu n'étais déjà pas assez puni. Ce cours promet vraiment d'être passionnant. Ajoutez à cela la fatigue de l'insomnie et c'est parti!

Huit heures à ta montre, arrivée de la prof. Réglée comme une horloge. Elle vous salue brièvement, salut auquel tu t'empresses de répondre. Elle se pose à son bureau, et vous dit:

« Sortez de quoi écrire. Marquez votre prénom et nom dessus. Pliez le morceau et venez le poser dans le bocal ici. Cela nous servira pour tout à l'heure. Merci.»

Raclements de chaises, papiers qui volent dirigés par des sortilèges. Ces feignasses sont tellement fatiguées qu'elles ne peuvent pas se lever? C'est d'une impolitesse. Tu prends un bout de parchemin qui traîne au fond de ton sac, ta plume et notes ton nom dessus. Ensuite tu te lèves et vas le déposer dans le bocal prévu à cet effet. Qui dit nom dans un bocal, dis travaux de groupes. Super, vu ton humeur de ce matin, ça risque d'être d'enfer. Quand tu reviens, tu remarques que ton voisin de table s'est couché sur la tienne. Il est vraiment débile ou il le fait exprès. Tu le pousses sans ménagement en te rasseyant et lui dis sèchement:

- Ca te dit de t'étaler sur ta table et d'arrêter d'embêter le monde?

Tu reconcentres ton attention sur la prof tout en lutant contre le sommeil qui cherche à t'avoir.

Une gryffonne s'assoit à coté de moi. Je l'ai déjà croisé en cours, c'est Xao. Pas d'apriorie sur elle, sauf sa tenue rouge qui en dit probablement long sur ce qu'elle est. Elle ne dit rien et se contente de … Mourir ? Sur sa partie de table. Elle est probablement loin d'être affable. Toute façon je ne suis pas là pour ça ! Je détourne mon attention sur l'arrivé remarqué d'Erundil. Il m'accorde un hochement de tête. Je le lui rend rapidement. Puis la prof arrive ensuite, plus personne ne peu prendre la fuite. Un bonjour de sa part, comme toujours. Toute façon elle est prof, c'est le minimum si elle veut éviter la catastrophe administrative. A moins qu'elle soit sur la défensive ? Je l'observe, elle sort les premières instruction, notre première mission de ce cours. Un bout de papier, un nom un prénom, notre appellation. Le déposer dans un bocal, même si nous avons un esprit marginal ?

J'exécute alors, m'appliquant pour que le tout soit lisible. Loin d'être fébrile je me lève pour poser ce papier. Il est temps que je sorte de mes rêves. Les secondes crèves et les minutes font grève. Une fois déposé je fait demi tour, pas besoin de s'attarder devant le bureau comme un fléau. Puis une chaise est plus confortable qu'un malaise provoqué par une position verticale. Me voilà de nouveau assis, Erundil Derrière ma voisine, Anna devant ma voisine. Entre le bien être et le scepticisme.

Les yeux plongés dans mon livre, je m'évade dans ces centaines de pages dont les mots ne sont plus lettres, mais créaient un monde presque réel devant moi. Tout ce que je lisais, je le voyais, aussi clair devant mes yeux que le bureau sous ma main. Seulement un élément ne convenait pas, un petit détail qui nuisait à la cohérence de ce qu'il se passait sous mes yeux. Une voix. Je tendais l'oreille et en un instant, tout ce que mon cerveau avait créé disparaissait comme une goutte d'encre sur un buvard. La salle était pleine ou presque et une fille plus jeune de ma maison avait apparu à ma gauche. Cette fille (Mathilde) je l'avais déjà croisée dans la salle commune, quel était son nom déjà ? La question sans réponse, ma cadette me salue gentiment et je lui répondis d'un ton plutôt détaché et un peu sec. Je venais d'immerger d'un monde passionnant et la redescente était un peu brutale.

« Salut... »

Miss Peverell ne tarda pas à suivre. La belle comme à son habitude, elle passait les portes de la salle et avec la plus grande élégance, passait entre les allées comme une ombre. Son bonjour résonne dans la salle et un léger sourire se dessine sur son visage. Suite à sa consigne, les élèves griffonnent et se lèvent les uns après les autres pour déposer leurs papiers dans l'urne. On croirait que l'on va participer au tournoi des trois sorciers. À mon tour, je découpe un bout de parchemin, inscrit lisiblement mon nom, le nom de mon père.

* Anna Schomann *

Relevant la tête un instant, j'apercevais une tête connue, un visage fin, des yeux verts, des cheveux sombres, une peau pâle comme la neige et ce regard blasé... Riri. Je ne m'attendais pas à le voir, j'ignorais qu'il avait cour avec moi. Tel un fantôme, le garçon avait pris place derrière moi et ne daignait pas me saluer. Je me levais de ma table simplement et discrètement, je glissais du bout des doigts le parchemin replié et en profita pour regarder ma professeur tout en la saluant.

« Bonjour Miss Peverell. »

De retour à ma place, je rangeais mon livre et avant que le cour commence, je me retournais vers mon préfet. Un sourire malicieux se dessinait sur mes lèvres.

« Alors comme ça tu es ce genre de préfet à ne même pas saluer ces invités ? Quelle déception. »

Certes je n'étais pas très fière de cette soirée où j'avais terminé chez lui, mais l'autodérision ne m'effrayait guère. Les yeux posés dans les siens, je retournais face au tableau, les bras croisés sur mon bureau, la plume entre les mains.

Une demoiselle de serdaigle se retourna, Anna. Un sourire malicieux se dessina sur ses lèvre, une question traversa mon esprit.

* Question ou remarquer ? *

La réponse ne se fit pas attendre., elle n'était pas dure à comprendre.

« Alors comme ça tu es ce genre de préfet à ne même pas saluer ces invités ? Quelle déception. »

Sur le coup je me demandais bien ce que je pouvais lui répondre. Ses yeux quittèrent les miens, regard curieux et puis rien. Référence à cette nuit où je l'avais accepté chez moi. Pour une fois j'avais oublié ma méfiance et joué la carte de la bienveillance. J'étais peut-être méfiant mais pas méchant. Il lui était impossible de rentrer chez elle, je n'étais pas un hôtel, j'avais malgré tout autorisé Anna à dormir dans ma demeure puisqu'il était déjà une certaine heure. Une nuit puis une mâtiné bien entamé si ce n'est la totalité. Bref, aujourd'hui j'étais de bonne humeur. Lançant pas trop fort, de façon à ce qu'elle m'entende et peut-être nos voisin pas très lointain.

« Je t'ai sauvé, tu pourrais m'accorder ça. A moins que j'estime que nous n'ayons plus besoin de ces formalités. »

Détournant mon regard au hasard. Posant la tête entre les bras, les yeux sortant pour regarder devant et dans tout les angles importants. Me perdant dans des pensées diverses et variés. Attendant la suite du cours, le prochain tour, la vie peut couper court. Tout est si soudain. Une bonne chose peut arriver soudainement, une mauvaise chose peut arriver soudainement. On dit souvent qu'on peut mourir n'importe quand, que la vie ne tiens qu'a un fil, décevant ? Mais la réciproque est vraie également. Le bonheur peut apparaître sans qu'on est pus le reconnaître. Pour moi, c'était une bonne nuit de sommeil qui m'a permit de me porter à merveille ce matin. Je suis serein et content j'accepte le temps de l'espace temps.

A peine ton papier dans le bocal, tu ranges ta baguette en t'étalant sur la table. T'es complètement crevé. Difficile de rester éveillé. Trop de nuits sans dormir, tu commences vraiment à le sentir. Tes yeux se referment automatiquement. T'as pas vraiment la force de lutter. Ni l'envie. Pas pour un cours d'histoire de la magie. Parce que toi, tout ça, ça t'intéresse pas des masses. Tu préfères te servir de ta baguette plutôt que de rester le cul sur une chaise à écouter le discours d'un prof.

Tu te sens déjà partir. A croire qu'en fait, c'est seulement le fait d'être dans un lit en pleine nuit qui t'empêche de dormir. Parce que là, sur une simple table, ça ne te paraît pas si compliqué. Mais t'as pas vraiment le temps d'en profiter. Parce que tu te fais pousser sans douceur par un Poufsouffle. Tu te rappelles vaguement l'avoir déjà croisé, sûrement en cours. Tu le regardes d'un air froid tandis que lui semble fulminer.

- Ca te dit de t'étaler sur ta table et d'arrêter d'embêter le monde ?

Il va se calmer direct le blaireau. Parce que t'es pas du genre à te laisser parler comme ça sans réagir. T'étais simplement en train de dormir. En plus, t'étais tellement dans tes pensées auparavant que tu n'avais même pas remarqué que t'avais un voisin. Sinon, tu ne l'aurais probablement pas laissé s'asseoir là sans protester. Tu te redresses complètement, en passant ta main dans tes cheveux, comme pour mieux te réveiller. Parce que là, t'as l'impression d'avoir le cerveau un peu embrumé. T'es vraiment trop fatigué, mais ça ne t'empêche pas de toiser celui qui a osé te réveiller. Qui a osé te toucher aussi. Et ça, ça ne passe pas.

- Tu vas te calmer direct, j'suis pas d'humeur pour te servir de psy. J'te conseille de la fermer et de pas trop faire chier.

T'essaies de ne pas faire de vagues. Parce qu'après, Benbow risquait de te tomber dessus. Alors tu gardes ta baguette sagement rangée. Bien que t'aies une furieuse envie de la dégainer pour faire comprendre au crétin qui te sert de voisin que ce n'étaient pas des paroles en l'air.

Le rôle de préfet c'est sur-fait. Des fois j'ai du mal à comprendre ce qu'on attend de nous. Je me contente souvent d'attendre que quelque chose se passe. Je dois aider les élèves, mais aussi intervenir avant qu'ils ne se crèvent. Bande de gamin à l'avenir incertain et l'esprit lointain. Peut-être qu'un jour ils comprendront que maintenant est un terrain glissant. Maintenant j'ai envie de pouvoir suivre le cours bien que la prof semble rester muette. J'espère que rien ne pourra déranger ce cours. La gryffonne à coté de moi à l'air trop endormis pour faire du bruit. Je fais un rapide tour de la classe, regardant les gens. Habituellement il y a au moins plusieurs préfet, le hasard a fait en sorte que je sois le seul qui porte se badge à pourvoir ? Pouvoir ou miroir de nos espoirs placé en être qui semble avoir une tête différente mais pas forcement attirante. Voir que je suis le seul n'est qu'un détail. En cours cela ne sert pas à grand-chose, les profs sont là pour régler toute sorte de choses.

Cependant j'entends des mots sympathiques, une voix de quelqu'un un peu derrière moi. Il semble de se plaindre d'une autre personne que je ne connais pas. Mon regard vert et blasé se pose sur eux. Un Poufsouffle, qui conserve normalement son souffle pour dire des mots gentils à en croire sa tenue jaune. Prône actuellement la liberté pour travailler. Assez agressif pour pas grand-chose, d'autres mots auraient pus être plus approprié, plus écouté et pourtant plus violent sans le paraître. Seulement son voisin, visiblement un faible, un serpentard. Pourtant habituellement travailleurs et sérieux. Semble être vexé ou bien, il à prit peur ? C'est pas forcement mieux. Il est beaucoup plus agressif dans ses mots, peut-être que le jaune à réveillé d'autre maux ? Je vais leur faire une démo.

Décidant d'agir rapidement, afin d'éviter que le cours ne parte en baston pour le reste de leur discutions et pour le bien de notre audition. Je me lève et part tenter d'instaurer une trêve. J'ai pas vraiment le temps, alors je ferais ça rapidement. Me mettant au niveau du coin supérieur droit de leur table, je pose une main pour m'appuyer dessus, je m'aperçois soudainement qu'ils ont l'air fatigué. Ce n'est pas une excuses, je l'étais moi même lors de mon premier cours en HDM. Voix neutre mais autoritaire, volume pas forcement très élevé et regard droit, passant de l'un à l'autre. Vivant ? Non, ennuyé.

« Bien que votre discutions me laisse dans l'indifférence. Si vous n'êtes pas capable de vous aimer vous n'avez cas garder le silence. Se serais même préférable pour la suite de ce cours. »

Avant de me retourner pour partir et regagner sans aucuns sourire ma place. Voilà, j’espérais que ce cours partirait sur des bases calmes, il y en avait marre des drames.

Ils sont un peu agités ou totalement mort.

C'est la première pensée que tu a eu en les observant. Tu avais l'impression que la moitié des élèves dormait les yeux ouverts, et l'autre se prenait la tête pour on ne sait quoi. Soupirant, tu ne cherches pas le pourquoi du comment. Tu ne leur en tient pas rigueur, après tout il est huit heures du matin. Toi aussi tu voudrais retourner te coucher. Claquant tes doigts contre le bois, tu vois qu'il y a quelques feignants dans ton cours. Même pas foutu de se lever pour venir poser un bout de papier, et puis l'utilisation de la magie en plein cours. Ils croyaient quoi ? Que c'était le cours d'enchantement ? Cette idée te vaut de lever les yeux aux ciel. Des baffes qui se perdent, oui. Les jambes étaient trop lourdes ce matin ? N'importe quoi ces élèves là.

- Bien. Regagnez vos places et gardez votre calme.

En une fraction de seconde, ton regard s'est dirigé vers la table dont s'éloigne Vacuitas. Tu ne sais pas de quoi il s'agit, mais les mauvaises ondes s'évapore jusqu'à toi. De plus, pour que le Bleu ait la foi de se lever il fallait qu'il se passe quelque chose. Mais qu'importe, tu t'affaisses contre le dossier de ton siège. D'une main, tu sors ton manuel d'histoire de la magie et l'ouvre à la bonne page. Tu as légèrement mal au crâne, est-ce le froid ? Non, ce serait étonnant. Tu frottes tes paumes l'une contre l'autre, tout en regardant le numéro de la page. D'une voix beaucoup moins morne qu'à l'ordinaire, tu leur indiques d'ouvrir leur manuel à la page 197.

- Aujourd'hui nous allons donc parler de la Vieille Magie, qui est une forme de magie un peu spéciale. Cependant, avant tout, j'aimerai beaucoup que certains me rappelle combien il y a de catégories et autres formes de Magie. Si possible, il me faudrait leur nom ainsi qu'un court résumé de ce que c'est. Sauf évidemment de la vieille magie, puisque que c'est le sujet.

Tu rougis légèrement, la chaleur s'insuffle lentement dans ton corps. Tu ressembles de moins en moins à cadavre, c'est déjà ça.

HRPG:

Visiblement, le cours commence pour toi dans les meilleures conditions possibles. En plus d'être crevé et d'être assis au fond de la classe, tu te retrouves à côté du type de personne que tu avais le moins du monde envie de fréquenter ce matin. Espérant que ce mec ne te prenne pas trop la tête, tu tentes de suivre ce que va vous dire la prof. Néanmoins, tu entends sur ta droite la désagréable voix de ton non moins agréable camarade:

- Tu vas te calmer direct, j'suis pas d'humeur pour te servir de psy. J'te conseille de la fermer et de pas trop faire chier.

Super... C'est vraiment ce que tu pensais. Ce cours ne va décidément pas être de tout repos. Deux choix s'offrent à toi. Ou tu restes sages et l'ignore en étant intelligent. Ou tu lui réponds et risques de griller tes cartouches auprès de Miss Peverell. Ayant beaucoup trop de fierté pour oublier la deuxième, tu choisis une voie alternative et lui réponds en chuchotant:

- Écoute, je suis pas d'humeur non plus. Ce que je te propose c'est de faire chacun comme si l'autre n'existait pas au moins durant la durée du cours. Ensuite si tu veux, on en reparle dans les couloirs.

Et tu retournes la tête vers le bureau, décidant de tout bonnement l'ignorer. La prof demande alors de regagner les places et de se taire. Ca tombe bien, c'est exactement ce que tu comptais faire. Souviens-toi, il ne faut pas que tu fasses de vagues. Ou alors, des positives. Les morveux comme Liderick sont des obstacles à ton ascension et tu ne dois pas les considérer comme important. Fais juste en sorte de les oublier. Tu te répètes ces phrases en boucle, essayant de te convaincre. A ce moment, le préfet des Serdaigles se lève et s'approche de votre table:

- Bien que votre discutions me laisse dans l'indifférence. Si vous n'êtes pas capable de vous aimer vous n'avez cas garder le silence. Se serais même préférable pour la suite de ce cours.

Va-t-il aller rapporter ça à Jade, Marjory ou Miss Wind? Il ne faudrait pas que l'équipe de direction de ta maison apprenne que tu perturbes les cours. Même si tu n'en as rien à faire de sa remarque, tu penses aux conséquences de tes éventuels actes. Tu lèves la tête vers lui et baisses les yeux, honteusement en disant:

- Excuse-moi, je vais me tenir à carreau. Je ne serais pas un soucis pour le bon déroulement du cours.

N'attendant pas de voir ce que ton voisin va répondre, tu écoutes la prof qui continue. Elle donne le numéro de la page et tu t'empresses d'ouvrir ton manuel. Elle donne ensuite les consignes et le thème du cours. La vieille magie. En quoi cela consiste-t-il? Est-ce du vaudou? Des sortilèges nécessitant des rituels et du sang? Mon pauvre Alex, tu as lu beaucoup trop de romans et ton imagination a été quelque peu perturbée. Tu écoutes donc la question posée et commences à réfléchir à toute vitesse à ce que tu pourrais répondre. Le but, te faire bien voir et tenter d'effacer l'épisode de début du cours.

- Je ne sais pas exactement combien il y a de types de magies différentes ni ce que vous appelez type de magie. Ama a parlé de magies noire et blanche. Néanmoins, je pense que plein d'autres formes de magies nous entourent. Il y a par exemple la magie qui permet aux fabricants de baguettes de créer des objets qui servent ensuite à canaliser les pouvoirs d'un sorcier. A partir d'un simple bout de bois et d'un ingrédient magique, ils arrivent à faire des objets d'une puissance inouïe. Je ne sais pas vraiment comment est-ce que cela s'appelle mais je ne suis pas sur que ça fasse partie de la magie noire ou de la magie blanche.

Peut-être cette réponse n'est pas optimale mais au moins tu penses avoir donner ton avis sur la question

Tous les élèves étaient présents, le cours allait pouvoir commencer. Un élève était venu s'asseoir à côté de Liskuvo, c'étaut un Serdy si on en croyait son habit. Très bien, il devait en connaitre des choses, c'était bien ils allaient peut être s'entendre tous les deux.

Bonjour Il avait seulement dit ça, pas en forme le bougre. Dommage. Pas moyen de s'amuser avec un homme fatigué, le jeune pouffy allait devoir se résoudre à écouter le cours. Il voulut quand même répondre poliment à l'inconnu.

Bonjour, enchanté de te connaitre. Je suis Liskuvo Kalsi.

Il n'y avait pas plus banal comme salut mais tant pis. Le regard de Liskuvo fut porté vers le côté de la classe où plusieurs élèves étaient en conflit, super. Comment c'était possible de s'embrouiller alors que le cours n'avait même pas commencé. Un autre jeune homme vint s'interposer entre les deux, les priant de se taire.

Un des deux protagonistes du petit conflit, un pouffy, s'excusa platement et se calma. Le cours commença.

Aujourd'hui nous allons donc parler de la Vieille Magie, qui est une forme de magie un peu spéciale. Cependant, avant tout, j'aimerai beaucoup que certains me rappelle combien il y a de catégories et autres formes de Magie. Si possible, il me faudrait leur nom ainsi qu'un court résumé de ce que c'est. Sauf évidemment de la vieille magie, puisque que c'est le sujet.

D'accord l'énoncé était clair pour l'instant. Certains élèves proposèrent des idées que Liskuvo nota consciencieusement sur son parchemin, magie blanche magie noire. Le pouffy de tout à l'heure parla de la forme de magie qui permettait de rendre des objets très puissants, il dit que c'était utilisé par les fabricants de baguette. C'était malin ça, une très bonne idée.

Il réfléchit quelques instants et leva la main.

Je ne sais pas vraiment si il est possible de ranger tous les types de magie en deux grandes familles. Il y a au moins 3 types de magie que je connais en plus de la vieille magie qui ne rentre pas vraiment dans cette catégorie. Par exemple la magie des elfes de maison est très spéciale. Je ne sais pas vraiment si on la considère comme de la magie blanche ou noire mais je peux assurer qu'elle est complètement différente de celle qu'on utilise, je dirais même qu'elle n'a pas les mêmes règles que la notre. Il y a aussi la magie qui permet aux balais de voler. On ne sait pas si c'est de la magie noire ou blanche. On peut même penser qu'ils ont parfois une volonté propre. Je rejoins donc mon camarade de Poufsouffle qui pointe des éléments ni blancs ni noirs de la magie.

Sa réponse était-elle cohérente ? Ou même était-elle compréhensible ? Liskuvo n'en était pas vraiment sur mais il l'avait formulé comme il l'avait pensé et il était plutôt fier de sa réponse.