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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Cours :: Métamorphose
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Cours N°6 - Il ne faut pas se fier aux apparences !
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Devon Starck
Poufsouffle
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Re: Cours N°6 - Il ne faut pas se fier aux apparences !
Devon Starck, le  Dim 22 Jan - 18:18

Transformé, le loup que j'étais se tenait face à cette vitre dressée magiquement, une barrière qui mettait en rogne l'animal au fond de moi, déçu de ne pas jouer avec le feu, de ne pas risquer l'agression à écouter les coeurs qui résonnent, entonnent la peur ou la fascination. La Bête rugit, je grogne lentement au plus près de cette vitre immatérielle, alors qu'un des gamins se casse la gueule devant moi... par peur ou maladresse, je n'ai pas vu son geste... Mais je le vois, là, à terre, ma gueule à quelques centimètres de son visage et mes yeux jaunes lui font beaucoup plus peur que ses mirettes apeurées n'ont d'effet sur moi. Oui, tu peux remercier la magie d'empêcher un tel face à face garçon, parce que... tu peux le lire dans mon regard, je ne sais pas toujours me contrôler. Ils sont un peu tous des ombres dansantes, des venins qui m'appellent à venir les éviscérer ou à réprimer ces envies de mort, instinctives.
Ma conscience d'homme demeure, mais l'animosité qui me ronge existe, se bat et réclame d'assouvir de la colère dans un éclat de violence.

Yeux de gamins collés à la vitre, émerveillés ou apeurés, j'aime les regards fascinés, je le sens, l'impression de ressentir dans tout mon corps une personne, en sueurs froides, en excitation, en peur. Toutes les émotions s'entrechoquent et les deux gibiers qui se chamaillent font dangereusement monter mon côté révolté, celui qui n'aime pas jouer au toutou mais veut laisser crier le Grand Méchant Loup. Gamins emmerdeurs, j'ai bien envie de laisser claquer ma bestialité ou que l'autre lycan présent ce soir ne les fasse taire d'un coup de baguette.

Mais je suis là, pattes robustes plantées dans le décor, échine courbée dans une position menaçante à défiler lentement devant la vitre, mon regard ne reflétant ni émotions ni empathie pour les sorciers présents derrière. Métamorphose humaine en meurtrier sanguinaire. Et des questions fusent comme des pensées stupides, mais l'innocence des mots fait naître un frisson dans mon pelage d'ombre. L'envie de jouer au méchant, l'envie de faire peur, peut-être de me faire peur ? J'expose clairement mes dents acérées au plus proche de la vitre imaginaire, gueule à demi ouverte qui annonce que le loup n'est pas approchable, que les mains trop tendues peuvent devenir des mains perdues.

Mon regard les voit, ces fantômes épatants et mes yeux jaunes les dévisagent chacun comme des information à retenir. Je sais, quel goût ils ont, je sais, que leur mort, sous cette forme bestiale, m'indifférerait au plus haut point. Les émotions de l'homme sont-là, mais elles sont abstraites, perdues derrière la monstruosité sans coeur que j'étais dès les premiers jours de cette malédiction, horreur innommable que j'avais appris à combattre dans une violence inouïe. J'en avais laissé dans mon sillage, des innocents comme eux, gorges dégoulinantes, membres arrachés. L'homme que j'étais s'était mutilé intérieurement... mais le loup... avait appris l'odeur de la mort et du sang avec un plaisir certain.

J'aimais tuer, j'aime toujours, même si je m'évertue à laisser tout disparaître, affirmer aux yeux du monde le contraire.

Et que là, marchant bestialement, corps déployé comme prêt à bondir sur toute éventualité, toute menace, je ressentais ce besoin, cette envie. Je n'avais plus agressé personne depuis que j'avais mordu Kenway un an plus tôt... mais les vies innocentes me parlaient, elle me murmuraient "Viens me prendre. Viens me tuer"
Et j'en avais conscience, derrière ma façade animale, qu'un jour prochain je tuerai de nouveau. Pour lui, moi, loup, pour satisfaire sa soif de mort.

Dernière parade, un aller-retour animal devant la protection invisible, à regarder les vies qui respirent, les regards qui transpirent les émotions, un dernier face à face avec les battements de coeur lourds et je disparaissais dans l'arrière salle.


* * * * *

L'inconvénient d'être capable de se transformer et de couper sa transformation résidait dans le changement rapide et brutal des émotions. C'était une partie délicate qu'Azphel maîtrisait mal, mais quelque part, il aimait cette agression de son être, de passer d'envies de violence, de meurtres, au sorcier calme et réfléchi qu'il s'efforçait d'être tous les jours. La vérité était qu'Azphel aimait briser son âme, toujours sur un équilibre fragile, jamais totalement dans la bonté, jamais complètement dans la noirceur. Cette dualité effroyable le maintenait vivant et cette malédiction qu'il vivait depuis près de huit années maintenant avait quelque chose de salutaire pour lui.

Dans une douleur mesurée, saluée intérieurement, il s'était détransformé à l'abris des regards, acceptant les déformations de son corps et la douleur comme des amies. Il revint quelques minutes plus tard dans la salle où Evan allait répondre à des questions. Il en savait au moins autant que lui, mais plutôt que de rejoindre l'arrière salle où restaient Hugh et Tina, le mage noir s'assit sur le comptoir du bar, à côté des cocktails, attentif à la séance de questions et réponses des élèves avec Evan. Le loup était contenu intérieurement et il ne restait qu'un sorcier au visage paisible de présent. Tout dans les apparences, les secrets dévorés dans l'ombre.

Il s'empara d'un verre et le sirota en regardant les jeunes sorciers. Ils avaient des regards admiratifs, émus, émerveillés ou apeurés, mais aucun ne le dévisageait comme une bête, ce qu'il était pourtant dans le fond. Et quelque part, sans l'admettre totalement, ces regards d'enfants, innocents, lui faisaient plaisir.
Shae L. Keats
Shae L. Keats
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Re: Cours N°6 - Il ne faut pas se fier aux apparences !
Shae L. Keats, le  Dim 22 Jan - 22:06

RP unique,
Incrustation dans MON bar
Autorisée par MOI.
Avec le soutien de Azaël Underlinden et Asclépius Liderick.
So sorry.




Un coin, de la pièce.
Énième verre en main, ombre du mur qui te dissimulait.
Tu les avais vu prendre place,
Sans trop savoir d'où ils venaient, pourquoi ils étaient là,
Mais en soi
Tu t'en foutais, ça en faisait des gens, têtes connues ou non, des adultes à l'écart.
T'écoutais d'une oreille,
Y avait ta chimère. Tu savais pas trop si les autres la voyait mais t'en avait rien à foutre.
Un cours ok,
Pourquoi pas,
T'aurais bien aimé te saouler aussi à l'époque,
Les cours de Miss Blanchet seraient surement passés plus vite.
Troisième verre.
Sur Dix déjà avalés.
T'en avais rien à foutre.
T'avais quand même saisi de quoi le cours parlait,
Et donc pourquoi l'autre mec était là bas, avec Valentina.
M'enfin tu t'en doutais déjà.
Tu te lèves
En tanguant,
Pendant que le loup redevient lui même.
C'était original,
Un loup dans un bar,
Assez allégorique.
M'enfin pourquoi pas.
T'en avais rien à foutre.
Tu remuais l'objet que t'avais dans tes poches,
Acheté initialement pour Hodor.
M'enfin rien à foutre..
T'en avais marre
Tu te levais,
Titubais jusqu'à la table des deux mis à l'écart. (Hugh et Tina)
Et te rattrapais de justesse au fauteuil.

- Il est bizarre ce sol. Il est pas palpable. M'enfin mec, si t'en as les moyens, tu veux pas leur montrer comment t'allonges ton truc ? J'suis sûr y en a qui seraient hyper jaloux. J'te file 50 gallions si tu le fais.

Nouvelle gorgée, toujours aucun intérêt pour ce qu'il se passait autour de toi.
Enfin t'écoutais
Mais ça te passait au dessus.
Jusqu'à ce que
Une altercation
Attire ton attention,
Alors tu commençais
À avancer
Vers le groupe
Faisant attention
À tout ceux que tu croisais.
T'allais d'abord vers le comptoir,
T'approcher de la bête.
T'appuyant à côté
Lui patpatant le bras.
Sortant de ta poche,
Le collier
Anti-puces de ton chien,
Lui mettant dans les mains.

- Fais-en bon usage.

Tu t'approchais ensuite du jeune Aza,
Lui tendant la fin
De ta bouteille de whisky,
Cadeau, profite,
Puis tu craquas ta nuque,
Avant de te positionner derrière le jeune pouffy (Alexander)
Et lui administrer une bonne tape
Sur l'arrière de la tête.
Avant de laisser s'échapper un hoquet.
Puis tu te tournas vers les deux jeunes femmes pouffy (Jade et Amy)


- Chut vous deux, Aza il est pas tout seul.

Puis tu s’apprêtais à partir,
Lorsque tu croisas le regard perdu
De la plante en pot de la tamise (Asclé), et d'un de ses amis (Erundil),
Qui avaient l'air effrayés.
Normalement t'en avais rien à foutre.
Mais là l'alcool était trop là
Alors tu fis un câlin au jeune serpy,
Et un bisou sur le front du serdy.
Puis tu reprenais la direction de la sortie avant que la narratrice ne se souvienne que elle avait oublié un truc.
Demi-tour gauche,
Tu t'approchais du préfet de serdaigle, reconnu à son insigne.
Il avait embêté Aza,
Tu ne l'aimais pas.

- Préfet. Cesse immédiatement.

Et tu reprenais la direction de la porte,
Qui te semblait bien trop loin
Par rapport à la capacité de ta vessie.
Alors tu t'approchais du mur
De la salle
Et t'urinais.
C'était ton bar après tout,
Si ça gênait quelqu'un
Qu'il se barre.
Tu refermais ta fermeture éclaire,
Allumait une cigarette,
Puis tu tirais la porte
Et t'engageais dans les rues de Leolard
Sur un

- Merci, Bonne journée !

Sans en avoir rien à foutre.


Evan
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Re: Cours N°6 - Il ne faut pas se fier aux apparences !
Evan, le  Lun 23 Jan - 15:49

Spoiler:

Azphel, mon ami, fils des Ténèbres lui aussi, serviteur dans l'Ombre. Nous avions fait couler le sang ensemble. Et, les années passées, nous étions toujours proches. Deux éléments semblables au passif ancré si profondément dans la noirceur, que la couleur de la lune elle-même semblait être une opposition au teint de nos cœurs.

Je gardais ma baguette en main, vers le loup, même si je savais que l'expérience jouait en sa faveur. Sa transformation fut exemplaire. Je le regardais comme si je ne l'avais fait, alors que je connaissais parfaitement le processus. Son bal de changement se fait avec une sonorité bien orchestrée, savoureux mélange d'élégance et d'un soupçon de bestialité qui indiquait le prédateur dangereux qu'il restait.

Mon regard allait de temps à autre sur mes élèves, dont j'observais les expressions bien diverses qui maculaient leur visage de signes entre la surprise, la crainte et l'émerveillement, parfois, dans des yeux pétillants silencieux. Galway semblait avoir peur, et, en reculant parmi les élèves, comme voulant fuir le plus loin possible d'Azphel, marcha malencontreusement sur le pied d'Azaël. Ce dernier, toujours enclin à faire parler son cerveau, c'est à dire le néant, répliqua en poussant le jeune serpent vers la vitre qu'il se prit en pleine tronche, se faisant narguer au passage par ce dernier.

L'idée d'un sortilège impardonnable en direction d'Azaël me passa par la tête.

- Monsieur, qu'est ce que cela fait de tuer sous la forme de loup-garou ? On s'en rappelle ? On a des remords ? On se souvient du goût du sang dans la gorge ?

Question me sort de ma pensée assassine. C'était Arya, à qui je souris spontanément. Je savais parfaitement la réponse à cette question. Le goût de sang était tel le repas le plus soigneusement mitonné, offrant au palais un océan de saveur et un goût si alléchant, qu'y replonger était très fréquent dans les premières années. J'en avais tellement de souvenirs. Pourtant je me devais de rester évasif. Ne rien laisser entrevoir sur ma nature. Jouer l'ignorant là où j'étais connaissance. Rester l'apparence, sans laisser entrevoir ce qu'il y avait derrière.

- Je pense qu'Azphel serait le plus à-même de te répondre ! Même si j'ai déjà eu le privilège d'en discuter avec lui. Je sais que les premières transformations sont particulièrement douloureuses et qu'elles entrainent quelques pertes de mémoire. Pour autant, oui, de ce que je sais, beaucoup de souvenirs restent ancrés ! Du moins lorsqu'ils font usage de la potion Tue-loup, qui leur permet de garder leurs facultés et un certain contrôle sur eux-mêmes. Après, je pense que cela dépend aussi de l'acceptation du loup-garou sur sa seconde nature ! J'imagine que pour eux, le goût du sang et comme celui d'un bon gigot pour nous.

Inclure "nous", c'était me mettre au même niveau que mes élèves, à la porte de l'ignorance de l'état de la Bête que j'étais pourtant. Je lui souris, espérant l'avoir satisfaite par ma réponse. Anna s'approcha peu après. Je l'avais vue près de la vitre, regarder Azphel comme l'enfant les décorations de Noël, son regard illuminé à ce qu'elle contemplait. Je me demandais un instant si elle me regarderait de la même façon, si elle venait à découvrir cette partie de moi. J'écoute sa question, lui souris, me perd dans l'Océan ou j'ai accroché une partie de moi, à ce présentoir miroitant qui était synonyme de Magnifique.

- Oui. Enfin, je pense que ça rejoint ce que je viens de dire à ta camarade ! fis-je en désignant la lionne. S'ils ne prennent pas de potion tue-loup les soirs de pleine lune, ils oublient beaucoup de ce qu'ils peuvent faire. En revanche, l'inverse leur permet de garder le contrôle, bien que la transformation demeure inéluctable. Par conséquent, je pense que par l'observation on peut le savoir. Après, j'imagine qu'un médicomage pourrait également déceler des traces de potion s'il venait à analyser leur sang. Mais c'est là un registre où je ne peux émettre que des suppositions.

Mon regard se porte de nouveau sur l'assemblée. Je vois des regards subjugués par le Mystère que représente le loup, comme Mary qui semble s'éterniser à l'observer. Erundil, Asclépius, Liskuvo, Jade, Elly, Nya, la plupart enfermés dans la même contemplation béate. Tout au mieux quelques bribes de mots s'échappaient de leurs lèvres accrochées au pelage et la gueule du loup face à eux. Puis Mathilde m'interpelle, nouvelle question, à laquelle je réponds, enjoué.

- Avec beaucoup d'années derrière lui, et avec un usage de la potion tue-loup régulier les soirs de pleine lune, oui, un loup-garou peut arriver à se maitriser totalement dans ses phases de transformations. Les premières décennies sont, paraît-il, entre deux teintes. Elles jonglent entre les phases où le loup reste maître de ses sens et émotions, et d'autres où il perd le contrôle. C'est pourquoi je préfère rester vigilant, même si Azphel à quelques années derrière lui et s'est efforcé à exercer ses aptitudes de contrôle en se tenant délibérément à l'écart de monde magique pendant un temps. Pour votre deuxième point, oui, il est tout à fait concevable que s'il perdait le contrôle, il puisse dévorer n'importe qui près de lui, y compris moi. Et, restant humain derrière ses transformations, j'imagine qu'il en aurait inévitablement des regrets !

Je me tus, devenant captivé par un nouvel acte dans le théâtre de la connerie. Alex qui avait, je ne savais trop comment, renversé, sa tasse sur Azaël. Ce dernier répondant par un coup de poing en pleine tronche.

Je pointais instantanément ma baguette sur Azaël, informulais un #Avada Kedavra qu'il se prit en pleine tronche, gardant l'air débile dans son regard qu'il affichait au quotidien. Puis, courant au milieu des élèves je scrutais son corps sans vie, le portait à bout de bras en le secouant dans tous les sens, et lui gueulais dessus "Tu fais moins le malin hein !".

Amy me sortit de ma pensée meurtrière en essayant de calmer les deux protagonistes. Mais c'en était trop pour moi. Le point de non retour était atteint. Ma patience avait des limites, et là elles étaient franchies. Même Riri et Leister ne m'avaient pas autant énervé, ça allait être exemplaire quand je reprendrais la parole, et dommage pour ma maison qu'un des deux en faisait partie. Jade s'offusqua également de leurs deux comportements.

La demie bagarre avait davantage captivé certains élèves que la transformation d'Azphel, ce qui m'énervait au plus haut point. J'autorisais certains écart de comportement, mais quand j'imposais l'attention, il ne fallait pas me chercher. Avant de réagir, j'entendis la question de Riri, pertinente comme bien souvent. Entre temps mon ami loup s'était éclipsé et était revenu sous une meilleur forme, enfin une plus humaine. Je répondis au garçon dans la foulée.

- Leur perception est bien différente de celle des humains ! Même si le temps joue dessus ! Par exemple, les loup-garou ont un sens olfactif bien plus développé le soir ou par temps de pluie ! Même si par temps sec également, ils sont bien supérieurs à l'homme. Au-delà des métamorphoses physiques, leur ouïe s'en trouve aussi améliorée, par la même leur perception de tous les sons qui les entourent. Leur vue leur permet aussi de se poser sur des détails plus aisément, particulièrement la nuit. Cependant, à la différence des humains, ils voient uniquement en noir et blanc ! Après pour ce qui est du comportement, cela dépend de leur âge en temps que loup et de leur faculté ou non à se contrôler. Bien que d'autres facteurs peuvent aussi influer sur leur comportement, notamment en cas de colère passagère !

Après avoir discuté avec le Bleu, je reportais mon attention vers Azphel en sautant du comptoir. Enfin, j'étais pas monté dessus pour sauter à pieds joints, non, je descendais juste de ma position assise. Bref, c'est là que je vis un énergumène qui se dirigeait vers la table où il y avait Hugh et Tina. Léo, WTF ? L'était où lui depuis le début ?  Je le vois qui va vers Azphel, et lui file, un collier ? Ok. Puis il va vers les élèves, enfin, j'imaginais qu'il avait dû être alerté par les altercations des deux trouducs. Voilà qu'il file la fin de sa bouteille à Aza'. Qu'il baffe dans le dos Alex'. Qu'il s'adresse à Jade et Amy. Fait un câlin à Asclé', un bisous à Erundil. Je le regarde médusé. (en même temps vu que t'es plus là je peux pas te chopper Razz ) un message à l'attention de Riri, et voilà qu'il semble enfin se diriger vers la sortie. Enfin, non. Il s'arrête, pour pisser contre un mur. Ça me rappelait des souvenirs tiens, quand j'avais pissé dans la BAMN ou encore dans la salle commune des Poufsouffle... Un message s'échappe, il s'enfuit par la porte. Je secouais la tête un instant, me demandant si j'avais rêvé la scène, mais visiblement ce n'était pas le cas, au vu des nombreux regards eux aussi médusés. (enfin j'imagine que ce passage ne laissera personne indifférent !)

- Hum...

Je retournais au milieu de la pièce, face à mes élèves, et m'adressais à eux après voir enlevé la barrière magique à l'aide d'un #Finite Incantatem. Bon, ça c'était le proprio' de l'établissement, qui a visiblement transformé plusieurs verres d'alcool en marre de pisse... Même si ce n'était pas prévu. Soit, je commence à en avoir marre, de certains comportements dans ce cours, fis-je tout en faisant les cent pas. Mister Liderick, Mister Hurston, vu que vous avez l'air de n'en faire qu'à votre tête, vos actions coûteront 30 points à vos deux maisons pour avoir délibérément sapé mon autorité ! Ceux-ci sont irrévocables ! Sachant que vous venez de faire perdre presque tout ce que vous pouvez supposément faire gagner en ayant eu un comportement exemplaire tout du long, si vous continuez dans ce sens, vous ferez perdre également les points de vos camarades ! Et je peux vous assurer qu'une sanction disciplinaire accompagnera vos actes ! Alors, à moins que vous ne teniez à ternir définitivement la réputation de votre maison, car la vôtre est déjà bien basse pour moi soyez-en certains ! Merci de cesser immédiatement vos enfantillages !

Mes dernières phrases avaient été prononcées avec beaucoup de fermeté. J'avais clairement envie de les dégager. La perte de points serait un bon exemple, surtout quand ils verraient le barème final. Cela leur donnera une bonne leçon à l'avenir. S'ils recommençaient, je les foutrais dehors en augmentant ma sanction de surcroît. Quitte à les bannir définitivement pour mes futurs cours.

- Bien ! repris-je, toujours d'une voix forte. J'espère que celles et ceux voulant se faire remarquer décideront dorénavant de le faire dans un autre cours ! Merci à celles et ceux affichant un réel désir de suivre, malgré la stupidité des personnes précitées...

Je me tus, allant déplacer la table ronde que j'avais bougé précédemment. Je l'amenais au devant des élèves, toujours affichant un regard lourd. Certains avaient vraiment le don de m'énerver. Je retournais ensuite voir Azphel, le gratifiant d'un "Merci". Puis j'allais voir Hugh et Tina, m'adressant à la belle, et non au bête...

- Ça sera à toi ma belle. J'ai laissé la table au centre, mais tu es libre de faire ce que tu veux évidemment ! Un sourire, et je m'en retournais vers mes élèves.

- Bien, si vous avez d'autres questions sur la lycanthropie, c'est le moment de les poser ! Après quoi, nous allons voir une autre transformation humaine, à savoir l'animagie, en la charmante personne de Valentina Boccini, ex professeure de Défense Contre Les Forces du Mal de l'école ! Je retournais près du comptoir contre  lequel je m'appuyais. Bien que j'attendais l'entrée de la belle, mon regard allait régulièrement vers Azaël et Alex', qui avaient intérêt à se faire tout petit.

HRP : Comme avec Azphel, vous aurez un peu plus d'une semaine pour poster votre rp, décrivant votre vision de la transformation de Tina. Poser éventuellement vos questions sur l'animagie également. Mais aussi sur la lycanthropie si vous en avez d'autres suite à mon post Wink Tina devrait poster dans l'année ! Smile
Megan K. Hayajân
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Re: Cours N°6 - Il ne faut pas se fier aux apparences !
Megan K. Hayajân, le  Lun 23 Jan - 22:32

____________________


Il y a un chocolat et puis la voix d'Evan. Comme une litanie pendant que de vieux souvenirs éclairent ma lanterne. Les hautes tours, la fenêtre toujours entrouverte par laquelle je m'engouffrais après mes rondes ailées. L'odeur de parchemin dans les salles de classes, les rires adolescents, leurs fragilité et leurs émotions qui me faisaient me sentir vivante, humaine. Et les changements, de plus en plus radicaux, de plus en plus violents. Comme une tempête, une claque qui éclate, et la brisure douloureuse d'une âme en pleine quête. L'appel de Will. Le besoin de quitter cette tornade de sentiments. La fuite en pleine nuit, valises flottantes, après le dernier coup de verrou. Le remplaçant incompétent, le suivant un peu meilleur. Les regrets, les névroses. Et puis le Chaudron Baveur. Rédemption. Cette soirée de cours se voulait perceptrice de mélancolie.

Azphel fut désigné comme premier cobaye et je me tournais vers Hugh Dey dont l'odeur suspecte m'assurait de son identité. On le repère comme ça, le concierge. Maintenant qu'il pouvait passer du coq à l'âne, notre seule vraie piste, c'était la trace olfactive. Malgré les picotements dans les narines. Je fourrais mon nez à ras le chocolat chaud, les arômes du cacao favorisant la relaxation. Le déchirement du loup, la violence de sa beauté. Pour moi, cette inhumanité, cette bestialité, portait le nom de certitude. Quoi de mieux qu'une bête pour aller avec un monstre ? Les dents serrées, je regardais mon conjoint reprendre forme humaine.

Hugh quémandait un bisou en se rapprochant d'un peu trop prêt maiiiis Evan me sauva en m'appelant à la barre. Merci, votre honneur. On est partis pour les plumes qui démangent. Je me lève, m'approche des gosses. Des chérubins par milliers qui se font gueuler dessus par Saint Evan. Je pose ma main sur le bras de mon collègue, l'air un peu sceptique. Nan, je remet pas en doute son autorité. Mais clairement, il est bien plus canon quand il sourit. Vas-y tourne toi vers moi... voilà, là on y est. Présentation jetée avec l'air baratineur, la charmante Valentina est de retour. Oui, je suis là. Inclinez vous.

- Bonjour (les petits) à tous, vous pouvez m'appeler Tina. Je vais me transformer mais je dois vous prévenir, je serais incapable de parler sous forme animale. Je répondrais à toutes vos questions une fois redevenue... humaine. Nan parce que j'allais dire moi-même, et moi-même c'est pas vraiment la forme blonde.

Je me reculais un peu, ne cherchant pas à fermer les yeux puisque mon esprit prit directement le dessus sur mon champs de vision. Le silence était parfait, dans ma tête au moins, et je deverouillais la cage avec adresse. Il était face à moi, dans toute sa noirceur perverse. Il se tenait comme un roi, les yeux bien noirs. Le côté pile d'un gallion dont j'étais la face. Je lançais la pièce dans les airs et la métamorphose commença. Je n'étais qu'oiseau, de toute évidence. La fusion se fit, et les mentalités ne firent qu'une. Proies. Vol. Silence. Plumes. Oh oui, les plumes, jaillissant de ma chair de poule, de chacun de mes frissons. Le corps qui se mouvait, se réduisait à une vitesse folle alors que ma peau devenait noire d'encre. Dans un tournoiement, la bouche et le nez se firent bec sombre et les yeux firent éclater leur transparence bleutée en signe distinctif. La femme était devenu Corbeau.

Animal. Une poussée, je m'envole. Mes ailes se déploient et l'absence de vent me force à pousser sur mes muscles fragiles. Je fais un tour, un deuxième, passant tout prêt d'Evan avant de me poser sur l'épaule d'Azphel. Même la bête courrait vers le coeur. Repartant de plus belle, je me posais sur l'épaule d'un élève (le premier qui poste) avant de reprendre mon envol. Allez, profitez du spectacle. C'est pas tous les jours que le corbeau se fait domptable. Et malgré la part animale qui criait à la fuite, j'étais aujourd'hui assez fort pour maîtriser assez mes instincts. L'humaine n'avait que forme animale, même si l'inverse était vrai.

Quelques tours de piste et je ferais machine arrière.


Evan :


Dernière édition par Valentina Boccini le Mar 24 Jan - 8:54, édité 1 fois
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Re: Cours N°6 - Il ne faut pas se fier aux apparences !
Invité, le  Lun 23 Jan - 23:48

Elle était toute à ses pensées, toute concentrée par ce qu’elle venait de voir. Un loup-garou ! Un vrai. Pas un conte, pas une légende. Elly avait été tellement obnubilée par ce qu’elle venait de voir, qu’elle n’écoutait plus ce que le professeur de métamorphose disait, elle n’écoutait plus rien. Elle était physiquement absente du cours, partie dans les méandres de ses pensées les plus profondes. Lycanthropie. Rien que le mot faisait rêver. Il signifiait tellement sans trop en dire.

Elle était donc dans ses pensées. Lorsqu’une femme blonde se présenta à eux. Elly n’entendis rien de son discours, de ses paroles – sans doute belle vu le son qu’Elly percevait. Mais Elly avait déconnectée, et seule la transformation de la femme la fit revenir aux Trois Balais.

La femme n’était plus, elle avait laissé place à un oiseau au plumage d’un noir de jais. Il étendait ses ailes, voletait juste au-dessus de leurs têtes. Elly imaginait la sensation que cela procurait, d’être au-dessus des autres, de voir le monde de la haut, sans gêne, ni contrainte. Elle aurait rêvé d’être là-haut à sa place. De faire rêver ses camarades. De se moquer d’eux aussi, peut-être.

Et puis, aussi soudainement qu’avait eu lieu la transformation, l’oiseau s’était arrêté. Pile là. Juste sur l’épaule d’Elly. Peut-être un signe ? Il était beau cet oiseau, Elly voyait le moindre détail de son plumage, il avait l’air si doux. Terriblement tentant que d’aller lui effleurer une aile. Comme ça.

Mais à peine l’idée effleura-t-elle l’esprit d’Elly que l’oiseau avait déjà repris son envol. Elle parla à voix haute, alors qu’elle aurait aimé pensé.

- Est-ce que cette transformation est douloureuse ?


Pour le loup garou, Elly se doutais que la transformation devait être douloureuse, vu l’ampleur de la « bête ». Ce qu’elle voulait savoir à présent, c’est si l’animagie était elle aussi douloureuse, ou si « à force », la douleur se faisait plus tendre, moins mordante. Elly était fascinée par cette facette de la métamorphose. Elle rêvait de devenir à son tour une animagie, mais le chemin pour y parvenir était long. Elle savais qu’il fallait trouver son moi intérieur, celui qu’on enferme à double tour et qu’on ne laisse sortir qu’à certaine condition. Enfin, ça c’est ce qu’elle pensais.

Invité
Anonymous
Invité

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Re: Cours N°6 - Il ne faut pas se fier aux apparences !
Invité, le  Mer 25 Jan - 21:11

Détourne le regard, le loup garou part et le prof prend sa part de responsabilité. Après avoir répondu à différente question et avoir vus l'altercation. Il se décida à entreprendre la punition. Cet instant me rappela mes propre moment lors de mon premier cours avec lui. Cela était potentiellement une bonne nouvelle pour Azaël et Alexander. Cela voulait dire qu'ils allaient finir dans l'élite et préfet, mais aussi obtenir leur BUSE avec la mention Optimal, si ça ce n'est pas géniale. Mais ça signifiait également qu'ils allaient finir par devenir ... ami ? Asclépius et moi avons fini par bien nous entendre malgré cette rencontre entre lui, moi et son philtre de faible. Puis ils ont été comparé à moi dans la narration d'Evan le prof, c'est un grand honneur pour eux quand même ! Enfin bref, ils enlevaient chacun 30 points à leur maisons respective et cela leva un petit sourire en coin de mon coté. Non pas que j'étais content de ce moment, c'était le souvenir de ma propre punitions qui provoqua cette réaction. Enfin bon, tu pousse le bouchon à peu trop loin Liderick. Cela n'était pas vraiment juste pour le jaune de perdre autant de point, pourquoi le prof n'a pas fais de distinction ? J'avais envie de lui dire, envie de sauver ce pauvre poufsouffle, ce pauvre petit, ce gentil petit jaune. Cet Hurtson bon élève et tout gentil. Mais juste après je me dis que peut-être qu'il à renversé sa boisson exprès ? Je n'avais pas vus il est vrais, je ne peux pas vraiment me prononcer mais la violence est la réponse de la médiocrité orné par de la débilité. Plus le temps passe et plus ma carcasse se débarrasse de mon âme, damn !

P
lus ça va plus je me sens loin et serein. Rien n'est trop malsain tout est bien et sans fin. Plus de loup-garou et la prochaine personne n'est pas encore entrée. Alors je me lève et me dirige vers Anna puisqu’à près tout rien n'est trop impossible. D'un pas peu subtile je me rapproche de ma destination cible. Une fois ça hauteur je ne prêtais plus attention à tout ce qui pouvait être autour de nous. Je me sentais juste gentil et je savais qu'elle m'appréciait un peu. Ou plus ? Ou moins ? Je ne savais pas trop et le fait est que pour le moment je m'en fichais, mais actuellement je me sentais gentil alors je devais lui proposer un truc. Puis j'étais intrigué alors me voilà dans la possibilité de lier deux choses. Avant que la prochaine personne arrive je lui dis sur une voix un peu enjoué et un regard amusé.

« Tu sais Anna. J'ai vus ce truc sur la saint Valentin. Je sais pas trop à quoi sa sert cette fête mais j'ai crus comprendre qu'il fallait y aller à deux. Je ne sais pas pourquoi, c'est vrais, quelle utilité ? Enfin, je te propose donc de venir avec moi là-bas. Je dois bien avouer être curieux de voir ce que c'est, peut-être y apprendrons nous des trucs utiles, je ne sais pas. »

Pas vraiment le temps de poser ma question que la prochaine étape entra dans la pièce. Elle s'appelle apparemment Tina. Elle se met à parler afin d'exposer en quoi elle utile et utilisé dans ce cours. Pour ce jour elle sera notre modèle de transformation. Modèle de subjugation. Je ne pus m’empêcher de ressentir un sentiment qui me murmurais « trop mignon » dans mon crâne lorsque je la vis se transformer en cet adorable corbeau. Le regard plein de vie, peut-être était-elle douce à caresser ? Ne me tentez pas. La transformation était assez rapide et probablement moins douloureuse. Mais la question de la douleur fut malgré tout posé par Elly. Une poufsouffle, ces gentils être jaune, toujours là pour aider les gens, pour rendre leur vie meilleur, même lorsqu'il s'agissait de mourir, qu'il sont gentil et adorable quand même. Ils sont la contre vérité incarné de l'humanité. Tout le monde devrait avoir un ami poufsouffle, tout le monde devrais connaître un poufsouffle. Dire « Non ce n'est pas vrais, je ne suis pas méchant, la preuve, j'ai un ami poufsouffle ». L'humanité s'essouffle à se tuer alors qu'ils ont la solution à l'amitier. Ils sont gentiment faible, ou faiblement méchant. Pourquoi est-ce que je pense tout ça ? Halala. Vite une question à destination de Tina. Prenant un petit sourire et des yeux rond attendrissant.

« Dite jolie corbeau, êtes vous complètement humaines dans votre tête une fois transformé ? Ou bien comme pour le loup, un instinct animal vous habite ? Domine t-il vos envie ? Vos plumes sont douces ? »

Avant de me redresser un peu, croisant le regard d'Asclépius et de lui faire un grand sourire, puis croiser celui d'Erundil et de lui adresser également un grand sourire et un petit coucou de la. Du lamantin au lamentablement.
Vanille Fleury
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Serpentard
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Re: Cours N°6 - Il ne faut pas se fier aux apparences !
Vanille Fleury, le  Sam 28 Jan - 12:21

Tout s'enchaîne très vite.
Les questions, les réponses.
Le loup qui part à mon grand regret.
Et le coup de poing qui s'offre.
Mon regard devient noir.
Mes doigts se crispent.
Je sens les ongles me mordre la chaire.
J'ai envie d'aller lui foutre deux baffes, moi.
À ce crétin qui risque de nous faire perdre des points.
Non pas je j'en fasse spécialement gagner non plus.
Mais ça ne m'empêche pas d'éprouver.
Une sombre animosité à son égard.
Je regarde le professeur.
J'ai presque hâte de voir comment.
Il va réagir…

Soudain un individu pour le moins étrange fait son apparition, où était-il auparavant ? Vient-il pour le cours ? Le regard médusé du professeur n'est pas pour nous rassurer, je regarde l'homme qui après avoir interagi avec plusieurs élèves en câlinant certain, frappant d'autre et filant de l'alcool à la dernière personne à laquelle il aurait été sage d'en confier. Puis, il finit en beauté allant pisser contre le mur de l’établissement. Je lève les yeux au ciel et pousse un soupiré résigné. Le professeur se met à nous parler en nous présentant d'une part le charmant propriétaire de l'établissement, et d'une autre en retirant 30 au crétin fini qui s'est amusé à frapper le Poufsouffle et à ce dernier non moins stupide. Quels imbéciles ! Je me contrefiche du jaune mais le comportement du vert me déçois réellement, j'ai résisté à l'envie d'en foutre une à la sale lionne, alors pourquoi n'est-il pas capable d'en faire autant ?

Par réflexe non contrôlé je me mets à jouer avec mon bout de parchemin, je meure d'envie de connaître les réponses à mes questions, aussi basiques et un peu stupides soit-elle, mais n'ose pas me résigner à le faire. Je vois notre maître spécialiste des gueulantes déplacer une table et s'éclipser quelques instants. Je dois avouer que je l'aime mieux quand il s’énerve, il n'y a rien de mieux que des yeux brillants de fureur. Il va finir par remonter dans mon estime. Sans que je n'aie rien demandé, mes pieds se mettent en marche tandis que je me lève. Je franchis d'un pas assuré la distance qui me sépare de cet adulte aux réponses.


D'un mouvement hésitant.
Je lui tends mon papier.
Je n'ose pas regarder sa réaction.
Mais c'est le dernier moment.
Où je pourrais avoir des réponses.
En direct du moins…
J'attends et j'observe.
Une femme entre dans la pièce.
Se transforme en corbeau.
Jusqu'à atterrir sur une Poufsouffle.
J'admire le superbe volatile.
Mais quelque chose me sort de ma torpeur.

La voix de Riri résonne à mes oreilles, coule contre mes tympans je tourne la tête vers lui. Je le vois sourire, deux fois. Bouche ouverte regard encore plus étonné que celui que j'ai offert au fou qui est venue foutre le bordel ici. Riri… Il a… Il a… Je secoue la tête. Je dois rêver ce n'est pas possible. Que lui a-t-on fait ? J'ai l'impression qu'une certitude de plus vient de s’effondrer. Je perds encore quelque chose que j'étais pourtant sûre de connaître. J'ai tant imaginé, espéré le voir sourire et maintenant que l’irréalisable se produit enfin je n'ai plus qu'une envie, revoir son air blasé et non sa figure souriante.

Je reporte mon attention sur le professeur, je trouve la transformation en oiseau de la demoiselle bien moi impressionnante que celle du loup-garou et je trouve cette forme de magie bien moins intéressante mais enfin, chacun son avis dirons-nous. Finalement je le laisse à mon parchemin et scrute la salle du regard. Je cherche la petite Mary et finis par la trouver. J'ai envie de la rejoindre mais je préfère attendre la réponse à mes questions.

- Oui, alors, je m'y connais très peu sur le sujet, mais heu… Sans doute n'avez-vous pas le temps de m’expliquer tout en détails vu que nous avons déjà enchaîné sur autre chose, peut-être auriez-vous un quelconque manuel à me conseiller pour approfondir mes connaissances en, la matière ? Je dois dire que je trouve le sujet particulièrement passionnant…

Regard vers le professeur, hé dire que je ne cherche même pas à avoir des points en plus, pourtant je compte m’investir un peu plus sérieusement à partir de maintenant, ce n'est pas parce qu'un vert montre le mauvais exemple et nous fait perdre des points qu'on doit tous le laisser faire. Je suis peut-être cruelle, manipulatrice et méchante mais ce n'est pas pour ça que je m'autorise ce genre de comportement. Je secoue la tête en regardant le crétin de première. Et ça se dit rusé en plus…

Il faut dire que je ne suis pas non plus un modèle.
Mais je m'applique à ne pas me comporter.
D'une manière aussi grotesque.
Un flash me revient soudain.
Un cachot, un coup de poing, du sang qui gicle.
Je retire, je ne vaux pas mieux que lui.
J'ai pratiquement eu la même réaction.
Serpentard indigne.
Je baisse le regard et soupire.
J’espère que la bibliothèque sera toujours ouverte.
Peut-être que je pourrais alors.
Prendre quelques livres pour passer la nuit.
Regard reconnaissant vers l'adulte.
Savoir est quand même merveilleux.
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Re: Cours N°6 - Il ne faut pas se fier aux apparences !
Invité, le  Sam 28 Jan - 23:45

Désolé pour ce rp pourri :x


Cette bête si impressionnante
Qui se tord et navigue
Entre les esprits vagabonds des élèves perdus
Qui diffuse le parfum de la Mort


Il s'en va trop vite. Il est apparu. Puis disparut. Où vas-tu ? Je le cherche. Mais il est parti dans l'ombre. Rejoindre ses amis. Ses proches, ses fantômes et ses amours. Il est parti dans le paradis de la nuit. Reviens. J'aimerais me transformer pour sentir la puissance. J'aimerais me transformer pour ressentir le sang coulée dans ma gorge. Mord moi. Mes questions s'enchaînent, mes yeux rivés sur la cage aux oiseaux. Morts. Aux oiseaux détruits. Aux oiseaux mécaniques. Ceux qui ne chantent plus. Le prof n'attend pas pour me répondre. Il a l'air de bien s'y connaître. Que cache-t-il sous ce visage calme et paisible ? Sûrement des choses pas très belles à voir.

- Je pense qu'Azphel serait le plus à-même de te répondre ! Même si j'ai déjà eu le privilège d'en discuter avec lui. Je sais que les premières transformations sont particulièrement douloureuses et qu'elles entrainent quelques pertes de mémoire. Pour autant, oui, de ce que je sais, beaucoup de souvenirs restent ancrés ! Du moins lorsqu'ils font usage de la potion Tue-loup, qui leur permet de garder leurs facultés et un certain contrôle sur eux-mêmes. Après, je pense que cela dépend aussi de l'acceptation du loup-garou sur sa seconde nature ! J'imagine que pour eux, le goût du sang et comme celui d'un bon gigot pour nous.

Un bon gigot. Un gigot d'humain. Et les remords ? Ils y pensent à ça ? Je ne crois pas, je ne sais pas. On verra. On saura. Un jour peut être. Quand le monde nous aura accepté pour ce que je suis. Quand le monde ne me verra pas quand un intrus. Dig dong. L'horloge tourne, doucement mais tourne. Il faut te préparer. À la guerre. Qui sont les autres élus du cours ? Les autres transformations, les autres changement de corps. Je suis prête. Prête à voir tout ce qui peut arriver. M'inspirer pour mon futur. Me préparer à ce qui pourrait m'arriver. Je danse. Dans ma tête, je virevolte. Comme l'oiseau noir qui vient de passer devant mon visage. Quoi ? " Après quoi, nous allons voir une autre transformation humaine, à savoir l'animagie, en la charmante personne de Valentina Boccini, ex professeure de Défense Contre Les Forces du Mal de l'école !" Valentina Boccini. Ce nom résonne dans ma tête. C'est elle l'oiseau noir. Le korp. Le corbeau. Plumage noir, brillant. Il-elle vole dans toute la pièce, se pose sur une élève puis repart. Oiseau des brumes. Du mal. Prédiction du malheur. Es-tu le malheur ? Vais-je avoir quelque chose de malheureux dans ma vie maintenant ? De toute façon, ma vie n'est déjà qu'une succession de m*rdes et de mésaventures. Je n'avais rien demandé moi. Absolument rien. Il-elle vole encore. Avec ses grandes déployées sur le côté, noir d'encre. Rire maléfique. Quel cours intéressant. Je la suis des yeux. Quand même moins impressionnant que le loup-garou, mais j'acquiesce quand même. C'est beau, majestueux. Je souris. Se transformer en animal. Se libérer de la pression de la société. Voler dans le ciel des hautes montagnes et observer le monde du haut de ses petits yeux d'oiseaux. C'est beau. J'aimerais. Devenir animal. Pour voir ce que ça fait de ne plus être vraiment toi-même. De te glisser parmi la nature et vivre. Vivre comme bon te semble.
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Re: Cours N°6 - Il ne faut pas se fier aux apparences !
Invité, le  Dim 29 Jan - 20:19


Serrer la main de l’altérité jumelle, ne pas la lâcher. Se sentir trembler tandis que, le Danger, peu à peu, sort de la forêt : quitte sa forme première pour revenir à l’artifice sociétal… Ou inversement. D’aucun citent et récitent, bâchent et rabâchent de façon stérile en dissertation ou en phrase d’accroche, l’Hobbescénité « homo homini lupus ». A force, sans civilités, ça pouvait s’appliquer à tout, partout. Et à lui, ça lui cagnait le dos. En bosse façon Richard. Cagnait et cognait dans sa recog-naissance des autres. Des altérités.
Et il tremble, face à celle qui sort de la Nature. Il tremble face à l’animal-homme, homme-animal. Tremble et serre, à peur. Du Grand méchant loup, et cherche le réconfort dans une presque-amitié. Toujours effleurée, jamais travaillée. Temps d’entretenir le jardin des relations ?

Voici un autre être, qui tangue. Bateau ivre, complètement, à la dérive. Petite barque bercée par le vent alcoolique de la Déraison, sur les flots porteurs de l’Oubli. Tangue, tangue, et ne coule pas, dans la provocation au collier, dans le soutien à la bouteille, le soutien en signes d’affections physiques qui le font trembler, en soutien à la demande de silence, en soutien face aux cracheurs, fieffeurs, en soutien du soutien, en soutien face à l’autorité : larguez les amarres, lâchons la main et voguons sur une mer de vin !
J’irai pisser sur vos murs, et cracher sur vos tombes !
Sourire à l’alter qui titube en encouragement assimilé, lointain, présent, et, peu à peu, reprise du navire, de son côté. Chausser la casquette du capitaine, se décaler sur sa barque-chaise, pour être un peu plus proche du Lit-de-Rick&Mortimer.

« Patpat » sur la touffe en nid de corbac du jeunot, minot, camarade : « - T’es pas tout seul. » Patpat. « T’es pas Pouffy. » Patpat. « T’es pas tout seul. »
Fonction performative du langage : magie des mots et de l’incantation par trois.

Un sourire en éveil pour l’amitié qui éclot, et une autre, qui s’ouvre, resplendit en soleil d’indépendance dans les gencives du Préfet, du Vacuitas, du Riri. Sourire en miroir d’une appréciation de ce Chevalier noir.

Puis, distraction, renforcement, reprise du courant scolaire : voici la danse des intervenants sur la scène. Après le loup, un autre alter. Pas si inconnu que cela, par ailleurs. On s’en fiche, de la chronologie : voici l’instant hic et nunc, voici Valentina Boccini, voici sa patronne du Chaudron.
Et, franchement, la bosse, elle ne manque pas de style.

Trois p’tits tour et le Maître corbeau vole son fromage à une Poufsouffle avant de partir se percher au sommet d’un arbre. Vacuitas, en renard, se lèche les babines, apprécie le plumage, fait des ravages stylistiques.
Lui-même, reste ébahi, baba, béat, face au spectacle. Car il y a scène, il y a acteurs, il y a spectacle. Il y a le Spectacle d’une métamorphose humaine qui ne semble pas être le sujet d’une malédiction. Le spectacle façon… Métamorphoses, Ovide. Pensées marquées sous le sigle romain. Comme la laitue. Et la sauce des impressions par-dessus.
Il sent une tâche d’encre qui voltige sur un horizon tout blanc, et ça part en encre de Chine en se déversant dans les recoins de la feuille, tandis que la conscience, une fois encore, disparaît derrière une autre.

C’est ça, être Sujet d’une transformation ? Laisser sa place à l’Autre ?
Parce que c’est ainsi, que ça fonctionne, l’animagie, non ? C’était un peu ce qu’il avait lu dans la bibliothèque de l’élite. Il s’était un peu renseigné, parce que c’était intéressant. Parce qu’il s’était dit que s’il devait travailler son être-animal intérieur, il serait probablement un phasme. Et cette idée lui convenait très bien.

« - Y a qu’en se laissant dériver, qu’on se libère ?
Ce n’est qu’en perdant le contrôle, qu’on peut être soi ? Soi métamorphosé ? Etre autre tant de corps que d’esprit ?
»

Question adressée au Vide, au Néant de sa Raison qui s’anéantie.
Vague dépression des épaules, tandis que les marécages du regard aspirent les sensations.
Azaël Peverell
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Re: Cours N°6 - Il ne faut pas se fier aux apparences !
Azaël Peverell, le  Lun 30 Jan - 13:39

A peine le temps de savourer la sensation fabuleuse d'avoir envoyé ton poing dans la tronche du Frotte Manche jaune. Parce qu'apparemment, les blaireaux, ça se déplace en groupe. Et en voilà deux qui te tombent dessus. La première te dit vaguement quelque chose, t'as dû déjà l'envoyer bouler dans un couloir. La deuxième est la préfète, et tu te contentes de lui balancer un regard noir. Parce que tu l'aimes pas beaucoup. Et qu'en plus elle ose venir vous faire la morale alors que toute cette histoire ne la regarde aucunement. A croire que tout le monde se sent obligé de se mêler des affaires des autres.

Et c'est pas fini. Le préfet de Serdaigle se sent obligé de montrer qu'il est là aussi en venant vers vous avec son air blasé qui te donne envie de lui coller aussi pain. Il te dit de cesser immédiatement. Tu hausses un sourcil. Non mais vraiment ? Ils viennent à trois pour protéger l'autre abruti ? A croire qu'il est pas fichu de se défendre tout seul. Un faible. Un pouffy quoi. Nya lui fait remarquer qu'il ferait mieux de s'occuper de ses affaires. T'aurais pas mieux dit sur ce coup. T'esquisses un léger sourire à l'intention de la rouquine, et tu reprends, pour les trois qui sont venus te gonfler alors même qu'ils n'étaient pas concernés :

- D'ailleurs ça regarde aucun d'entre vous, allez faire chier quelqu'un d'autre, qu'on règle nos histoire par nous mêmes.

T'es resté sympa. Parce que t'es quand même en plein cours. Le loup-garou a repris forme humaine. C'est dommage, il était stylé, t'aurais bien aimé l'observer un peu plus longtemps. Mais t'as pas vraiment le temps d'y penser, parce qu'un nouveau protagoniste débarque, et pas des moindres ! Le propriétaire de l'endroit. Il offre un collier anti-puces au loup-garou, ce qui te fait légèrement marrer. Et le voilà qui vient vers toi t'offre sa bouteille de whisky. Tu le remercies avec un sourire, parce que le cadeau est carrément sympa. Tu descend direct deux bonnes gorgées avant de la tendre à Nya si jamais elle était intéressée.

L'imbécile de Frotte Manche se prend un taquet. Ton sourire s'élargit. Mais t'es pas au bout de tes surprises. Il fait remarquer aux deux pouffys qui se mêlent de tout que t'es pas tout seul. Sans savoir pourquoi, cette simple phrase te rend heureux. Tu lui lances un regard, ne le quittes pas des yeux. Il va faire un câlin au perché qui a l'air un peu effrayé, et embrasser le front de son camarade. Tune peux t'empêcher de te dire que Leo est sans doute la personne la plus cool que tu as rencontrée. Même si il est complètement bourré. Et drogué. Tout ça, tu t'en tapes. Parce qu'il t'as accepté sans rien demander.

Il revient ensuite vers vous, dit au préfet de cesser immédiatement dans une phrase en tous points semblables à celle qu'il t'a sorti plutôt. Et il va pisser dans un coin avant de se barrer. T'as un sourire un peu niais sur le visage, mais faut dire que sur ce coup-là, il a tout simplement assuré. Et en plus t'es pas tout seul. C'est la première fois qu'on te dit ça. Et venant de Leo, t'y crois. Tu te sens mieux, comme libéré d'un poids. Et puis te te souviens soudain que t'es sensé être en cours, et qu'en plus, le prof était en train de parler. Evidemment, il se sent à son tour obligé de vous empêcher de régler vos comptes.

Trente points en moins. Tu hausses les épaules. T'en as rien à faire. Ce délire de maison unie, c'est pas ton truc. Il aurait tout aussi bien pu vider l'intégralité des émeraudes du sabliers que t'aurais pas été plus touché. Par contre, t'as pas trop envie de te faire mettre dehors. Parce qu'il caille. Alors tu hoches légèrement la tête pour montrer que t'as bien compris, et que tu vas être plus calme pour la fin du cours. Enfin sauf si l'autre te cherche encore, parce que tu veux bien être sympa mais y'a des limites. Quand on te cherche, on te trouve.

Pas le temps de t'attarder sur tes pensées, parce que le perché revient vers toi. Et il te patpat en te disant à son tour que t'es pas tout seul. Et que t'es pas Pouffy. Et que t'es pas tout seul. Habituellement, tu l'aurais un peu mal vécu. Mais venant de lui, ça passe. Parce que c'est sans doute la première fois que tu comprends vraiment ce qu'il dit. Et t'es persuadé qu'il essaie vraiment d'être sympa. Ce type, tu l'aimes bien. Il est cool. Il est perché mais cool. Alors tu lui souris légèrement et lui donne une petite tape amicale sur l'épaule.

- Toi non plus t'es pas tout seul. Et t'es pas Pouffy. Et t'es pas une victime. T'es un vrai, l'perché !

Ouais, tu connais toujours par son nom. Et tu t'en tapes. T'es quasiment sûr qu'il s'en tape aussi. Alors tu vas pas t'embêter à lui demander, ou à le chercher. De toute façon, voici la deuxième intervenante qui prend place. Elle se présente, mais t'écoute à peine. Sa transformation est rapide, quasiment immédiate. Rien à voir avec celle douloureuse du loup-garou. En quelques secondes à peine, voici un corbeau qui vole dans le bar, et s'amuse à se poser sur une poufsouffle. C'est moins impressionnant que la première transformation. Mais celle-ci a quelque chose en plus pour toi.

Tu ne peux détacher ton regard de son vol silencieux et précis. Elle vole. Sans balai, sans tapis, sans rien. Elle lui suffit de battre des ailes pour s'envoler dans le ciel. Tu l'envies. Toi aussi tu aimerais pouvoir faire ça. Tu ne sais pas si elle s'en rend vraiment compte. Reste-t-elle humaine dans son esprit ? Ou devient-elle corbeau, dès qu'elle change de corps ? Si elle devient corbeau, elle trouve sûrement normal de voler, et la chose perdrait de sa beauté. Mais tu dois en avoir le coeur net. C'est pas ton genre de participer, mais ta curiosité a été piquée. Le préfet s'occupe de demander quel esprit l'habite. Tu peux donc te concentrer sur ce qui t'intéresse le plus.

- Est-ce que c'est plus difficile de se transformer en un animal qui vole ? La sensation est-elle totalement différente que celle que nous procure le vol sur un balai ?

La deuxième question n'a pas grand chose à voir avec la métamorphose, mais tu t'en tapes. T'as envie de savoir. Alors qu'on vienne pas t'Emmerd*r à te dire que t'es hors sujet. T'as fait un effort en posant la première, qui elle, a un rapport. C'est déjà pas mal, non ?

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Invité, le  Lun 30 Jan - 18:06

La bête se remétamorphosa en humain, déchirant mon cœur qui ne voulait pas la lâcher des yeux. La transformation dans l'autre sens...je savais pas si c'était douloureux ou un soulagement, tout dépendait de la vraie sensation qu'on ressentait une fois dans l'animal, ou une fois qu'on était l'animal. Je sais rien en fait, la métamorphose c'est vraiment pas mon fort et je ne me le cache pas, mais je trouve ça impressionnant. Ouai c'est bizarre, ça me fascine mais j'aime pas ça. Un jour peut être je trouverais un intérêt à faire des efforts mais je me sens pas capable de me transformer alors à quoi bon ? Autant se concentrer sur ce que j'arrive à faire, au pire c'est pas si grave.

Une nouvelle entrante, une blonde. Si elle se transforme en loup elle aussi je vais faire une crise cardiaque avant la fin du cours, mon cœur s'arrêterait de battre devant ces beautés. Mais je pense pas, c'est un animal par personne logiquement, ou plutôt un type de métamorphose par personnes, ce serait plutôt logique. Alors je la regarde, en attendant qu'elle se décide à nous montrer la beauté qu'elle cache en elle.

- Bonjour à tous, vous pouvez m'appeler Tina. Je vais me transformer mais je dois vous prévenir, je serais incapable de parler sous forme animale. Je répondrais à toutes vos questions une fois redevenue... humaine.

Bon d'accord, Tina, animale. Mais elle peut pas parler, les animaux ne parlent pas de toute façon donc ça semble plutôt logique, je préfère même pas poser de questions, comme j'y connais rien les réponses sont peut être évidente, alors je vais me taire, et apprécier ce spectacle.

Et ça commence vite, c'est rapide, c'est beau en fait. Presque autant que le loup-garou, mais c'est moins impressionnant. Les plumes poussent, le bec, c'est assez dégoutant en fait. On dirait un malade mais au lieu d'être pâle sa peau se noircit. C'est pas une maladie alors, c'est la découverte de la noirceur de l'être, quelque chose de sombre doit se cacher en elle pour que sa représentation animale soit un corbeau, c'est rare d'être un corbeau intérieur. Mais elle se lance, j'ai du mal à saisir tout ce qu'il s'est passé, je sais juste qu'elle s'est noircie, qu'elle a rapetissé et puis pouf. Envolée, ses plumes noires captent toute mon attention, je me demande ce que ça fait, de voler, sans balais. Juste voler, savoir qu'on peut être à la fois maitre du ciel et de la terre, pouvoir mixer les deux. Le loup c'est le chef des sols. Mais elle. Elle. Corbeau. Tu peux maîtriser l'immensité mieux que nous avec nos balais, nous sommes limité là où toi Corbeau, tu ne l'es pas.

Il vole, de partout, voltige. Tourne encore et encore. En fait, j'ai changé d'avis, je veux pouvoir voler aussi, je dois travailler cette matière, coûte que coûte.
Anna Keats
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Re: Cours N°6 - Il ne faut pas se fier aux apparences !
Anna Keats, le  Lun 30 Jan - 18:18

J'étais resté avec Evan et la Gryffondor en attendant la réponse à ma question. J'étais toujours absorbé par l'analogie de la puissance de l'autre côté de la vitre et mes yeux se perdaient dans le doré des siens. Ses dents apparaissaient comme capables de broyer nos têtes d'une seule pensée et j'étais de plus en plus ébahie devant sa domination. Je l'enviais presque.
J'écoutais attentive la réponse de mon professeur, mais attendait l'arrivée de celui qui était parti dans la pénombre pour l’interroger davantage sur le second être qui l'habitait. Azphel, je voulais tout connaître de facette qui était la votre. J'entendais un peu de remous dans mon dos, de l'autre côté de la salle, mais je ne prêterais aucune attention à une bande d'adolescent ne sachant pas contrôler leurs gestes et pensées, d'adulte aussi visiblement. Evan continuait son cours malgré tout, approfondissant mes connaissances basiques sur le sujet. J'appréciais beaucoup ses explications, mais ce n'était pas cet aspect de la lycanthropie qui captivait toute mon attention. Toujours à côté du comptoir, je remarquai la silhouette disparue revenir humainement près de nous. Je regardais Azphel et m'approchais timidement de lui.

« Est-ce qu'il est possible de ressentir du plaisir dans le fait de devenir loup-garou. Par le biais d'un sentiment de puissance extrême ou même lorsqu’il s'agirait de se laisser partir complètement. Poser son esprit sur le côté et s’abandonner à l'inconscience. »

Ma question était sûrement à côté de la plaque, peut-être qu'il vivait terriblement mal sa situation de loup-garou et qu'il prendrait très mal l'interrogation de l'enfant ignorante que j'étais. Mais j'avais choisi de la poser comme cela cette question, naturelle, avec ce mélange de curiosité et d'admiration au fond de mes yeux qui le fixaient toujours. Seulement dans cet instant où j'attendais impatiemment une réponse, j'entendais une voix, plus que familière désormais, s'approcher dans mon dos. Riri, l'être au regard blasé, la voix monotone et toujours l'air d'être attendu ailleurs. Mais pas cette fois, cet air habituel s'était changé en regard amusé le tout sublimé avec un sourire. J'observais mon préfet, ses mouvements, comme si sa personnalité avait été effacée.

« Tu sais Anna. J'ai vu ce truc sur la saint Valentin. Je sais pas trop à quoi ça sert cette fête, mais j'ai cru comprendre qu'il fallait y aller à deux. Je ne sais pas pourquoi, c'est vrai, quelle utilité ? Enfin, je te propose donc de venir avec moi là-bas. Je dois bien avouer être curieux de voir ce que c'est, peut-être y apprendrons-nous des trucs utiles, je ne sais pas. »

La Saint-Valentin, il venait de me proposer d'aller en couple à une soirée romantique qui respirait l'eau de rose et... l'amour. Visiblement tu ne savais pas ce que cette invitation signifiait et pour rien au monde je ne raterai ce moment où tu t'en rendras compte... À moins que tu ne le savais déjà et tu dissimulais le fond de ta pensée dans des paroles oisives. Quoiqu'il en soit j'accepterais, il avait eu la gentillesse l'accepter ma dernière demande alors je lui rendrais la pareille. Ainsi, je répondais simplement à sa demande, ni trop enjouée, ni trop insensible. Un juste milieu, un peu comme tu l'avais fait finalement.

« D'accord, je viendrais avec toi. Visiblement la dernière soirée passé ensemble t'as laissée un bon souvenir. »

Un sourire tendre en sa direction puis, je me tournais vers l'appel d'Evan. Une demoiselle s'était fait appeler pour la suite de la représentation. Ses cheveux blonds ondulaient gracieusement, mais je me laissais un instant perdre dans le bleu de ses yeux. Un délice.
 
« Bonjour à tous, vous pouvez m'appeler Tina. Je vais me transformer mais je dois vous prévenir, je serais incapable de parler sous forme animale. Je répondrais à toutes vos questions une fois redevenue... humaine. »

Animal... Animagie sûrement, aussitôt pensé, aussitôt transformée. La demoiselle aux cheveux blonds vit ses couleurs virer au sombre, puis au noir d'encre. Le corbeau volait à présent parmi nous, un vol gracieux et délicat. Ses ailes suivaient et tranchaient l'air si facilement, comme si elle était née sous cette forme. Un vol agréable et sans encombre. Seulement après la montagne de muscles, cette transformation me paraissait extrêmement fade. Alors, sans attendre de commentaires, ni écouter les questions des autres je revenais sur ce loup qui me passionnait tant.
Gaëlle Panyella
Gaëlle Panyella
Serdaigle
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Année à Poudlard : Cinquième année

Matière optionnelle : Pas encore disponible

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Re: Cours N°6 - Il ne faut pas se fier aux apparences !
Gaëlle Panyella, le  Lun 30 Jan - 18:49

J'ai beau chercher les yeux du loup, pas moyen de les croiser plus d'une demi-seconde. Les battements de mon cœur s'atténuent, je tente de me persuader que tout va bien. Que ce n'est pas la fin du monde - en effet, ça ne l'est pas. Respirant une bonne fois, je laisse tomber mon envie de croiser le regard de la bestiole et - comme vous vous en doutes maintenant - je m'empare d'une fraction de vie de la plupart des personnes dans cette salle de cours improvisée. Il y a de l’indifférence face à la créature, chose dommage. Mais des frissons, beaucoup de frissons. Comme avant, comme toujours, comme maintenant. Je bois, encore. Avant de faire le moindre effort pour trouver quelqu'un d'intéressant à regarder, voilà qu'un bruit sourd se produit derrière moi. Chair contre chair, os contre os. Le poufsouffle à un banc du bien s'est pris une bonne trempe. Méritée, sans doutes, mais le navet lanceur de coups n'en mérite pas moins. Quoi qu'il en soit, l'autre n'a pas l'air d'avoir la moindre réaction. C'est qu'il se laisse faire en plus ? Finalement, c'est la voisine de table qui prend une première fois la défense d'Alex, un air affreusement outré sur le visage. Puis viens le tour de la préfète de la maison du blessé, qui semble tout autant indignée par le comportement du vert. Y'a pas à dire, ce cours part complètement dans tous les sens. Mais, elle a raison. Quand on a la chance de voir une métamorphose d'un loup-garou sans se faire bouffer, faut en profiter. Ce qui finit de m'achever, c'est sans doute l'intervention de mon préfet. Sa phrase sèche essaie d'avoir une tonalité dure, mais je pense bien qu'il est impossible de prendre un pareil ton au sérieux. Côté défense pour l'accusé, y'a pas eu grand chose. Une demande aux autres de se mêler de leurs affaires, et c'est tout. Pas de quoi fouetter un chat.

Tu sais ce que ça fait de te prendre une gifle Mary ? C'est humiliant, un peu comme toi, à Paris. Comme toi, devant la Vipère.

Je fais volte-face, oubliant complètement qu'il y avait un cours. L'homme-loup était redevenu être humain. J'ai raté l'occasion de l'observer une dernière fois. Tempis pour moi. Demi-tour, à nouveau. Un homme est arrivé. Il a filé une bouteille à Azaël - comme si il n'était déjà pas assez privilégié comme ça. Ensuite, pour bien continuer, il a frappé le poufsouffle - déterminé à être victimisé - sur l'arrière crâne, engueuler Riri. Bref, je ne comprends pas comment un cours pouvait tourner comme ça. Je suis du regard le nouvel imbécile qui ne trouve rien d'autre à faire qu'aller pisser dans un coin. Non sans avoir été avant rendre visite à d'autres élèves. Le voilà partit.

Tourne-toi tourne comme moi. Y'a un cours, oublies pas. Idiote

La barrière enlevée, Evan commença une nouvelle tirade comme si il sait si bien le faire. Il nous présenta donc l'intrus comme le directeur des trois Balais. J'ai eu un peu de mal à le croire, mais ne remis pas ses dires en question. Si l'autre est ce qu'il est, c'est qu'il sait tenir un bar. L'alcool qui s'y trouve doit en être pour beaucoup. La suite termine en une engueulade qui ne vaut pas mieux que celles des défenseurs du pouffy. Au stade où ils en sont, les points, ça ne les importe pas, mais alors là, pas du tout. La suite, un peu plus intéressante, nous apprend que la prochaine transformation sera en rapport avec l'animagie. Une pratique qui m'a toujours fait rêver. Une femme arrive peu après et se présente quelque peu avant de commencer.

Rêve lointain. Toi qui veux, rêve de t'en voler. Pour toujours. Loin de moi, loin de tout.

De femme.
D'être humain.
Elle devient fille de plume.
Plume de fille ?
Y-a-t-il une différence ?
De douceur noir.
Elle part.
Et c'est corbeau.
Qu'elle vole.
Vole vole vole.
Comme tu l'as toujours voulu.
Vole vole vole.
Comme tout.
Puis se pose.
Bal d'ailes terminé.
Magie envolée.


Fin du rêve, de ton rêve. Je ne veux pas te laisser partir.

La beauté aux plumes noires se pose sur les épaules d'une élève qui posa une question alors que l'animal repart déjà. Hé là. Un sourire. Je n'y crois pas. Mon préfet. Riri Vacuitas. L'éternel blasé. Qui à l'air. De bonne humeur. Je ne comprends plus rien à ma vie. Et puis, encore autre part, une autre personne qui patpat. Je... Qu'est-ce qui leur prend à tous ? J'ai tellement peur de me retrouver mêler à toutes leurs conneries, que je m'y plonge seule. Je me lève, un dernier regard vers la bête, puis me dirige vers Ellana. Cette sale vipère. J'ai des envies de meurtres mais je me calme. Lentement et doucement ( hrp: tes mots favoris t'as vu !  Play Boy  ) je m'approche, une pensée en tête.

Outrecuidance.
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Invité, le  Lun 30 Jan - 20:49

Visiblement, Liderick n'a pas l'air d'apprécier son petit bain de chocolat. Il te rend ton sourire et tu vois son poing s'armer en direction de ta joue. Le temps que tu réagisses, c'est déjà trop tard et tu le sens s'écraser dans ta tempe. Ouch... Pas très délicat comme garçon. Il faudra que tu lui enseignes que ce n'est pas comme ça que l'on caresse les joues des jolies filles. Même si tu n'es pas une fille. Mais tu es assez beau. La moitié des conditions sont donc remplies. Ça compte du coup? Enfin toujours est-il qu'il t'a bien sonné. Tu entends des gens parler autour de toi mais tu es trop out pour réagir. Quelqu'un te tape dans le dos, les voix s'entremêlent et tu ne peux pas suivre.
Heureusement pour toi, enfin tout est relatif mais il faut bien trouver du bonheur dans le malheur, la voix du prof qui s'élève afin de couvrir le bruit ambiant te réveille un petit peu de ton état comateux. Cet état disparaît complètement quand tu l'entends dire qu'il retire 30 points à Serpentard grâce à Azaël. Un petit sourire en coin apparaît. Il disparait aussi tot quand tu entends que tu as toi aussi fait perdre 30 points. Tu n'en crois pas tes oreilles. Tu n'as strictement rien fait, tu te fais droguer puis frapper et puis tu perds des points?! Nan mais le prof a complètement craqué c'est impossible. Tu le regardes et visiblement il n'a pas l'air de rigoler. Tu iras le voir à la fin de l'heure, cela sera le mieux pour tout le monde. En essayant de chasser la colère causée par cette injustice de ton esprit, tu tentes de te concentrer sur le cours.
Pendant tes ruminations est apparue une femme. D'après ses explications et celles du prof, elle est animagus et va se transformer en... animal. Car ouais tu ne sais pas en quoi elle va se transformer. C'est d'ailleurs le but.
La voilà donc qui fait un truc bizarre puis que se met à rapetisser, des plumes d'un noir puissant lui poussent sur la peau, sa bouche et son nez s'allongent en un bec et avant que tu ne puisses dire Chaussette, voilà un magnifique corbeau noir de jais qui vole au dessus de vous. C'est nettement plus classe que la lycanthropie et tellement plus élégant. Malgré ta colère encore présente, te voilà complètement obnubilé par ce qu'il vient de se passer. Ton doigt se lève et tu prends la parole:

"Excusez-moi, quand vous êtes en oiseau, est-ce que vous avez les sens de ce dernier ou est-ce que vous gardez vos facultés humaines? Et le cas échéant, avez-vous toujours ses améliorations de sens en tant qu'humaine?

Tu n'y avais jamais pensé mais l'animagie est finalement quelque chose d'assez sympa que tu aimerais bien tenter plus tard. Pour te transformer en... huître qui sait?
Amy Jackson
Amy Jackson
Poufsouffle
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Année à Poudlard : Sixième année

Matière optionnelle : Médicomagie

Spécialité(s) : Permis de Transplanage


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Re: Cours N°6 - Il ne faut pas se fier aux apparences !
Amy Jackson, le  Lun 30 Jan - 21:22

Alors qu'Amy détournait son regard d'Azaël pour se concentrer de nouveau sur Alex, leur préfète Jade arriva vite suivi de Riri le préfet des Serdaigles. Ils reprirent rapidement la situation en main au grand soulagement de la jeune fille qui ne savait vraiment plus quoi faire. Mais alors qu'ils manifestaient leur mécontentement quand à l'attitude des deux autres, un homme passablement éméché fit son apparition dans la salle. Ils s'approcha d'eux donna à Alex une tape à l'arrière du crâne avant de dire à Amy, Jade et Riri de se mêler de leurs affaires et de partir non sans avoir effectuées d'autres actions étranges.

Alex avait l'air de reprendre doucement ses esprits quand le professeur reprit la parole. Bien évidemment l'attitude d'Alex et d'Azaël l'avait passablement énervé ce qui était plutôt normal mais Amy ne pensait pas qu'il était énervé au point de leur retirer 30 points. Chacun. 30 points... en moins. La Poufsouffle n'en crut pas ses oreilles, elle comprenait que le fait de se battre en cours nécessite une punition exemplaire, mais elle trouvait cela complètement injuste, Alex avait été droguer ce qui ,sans tout excuser, justifiait quand même une partie de ses actes. Enfin bon maintenant le mal était fait il ne restait plus qu'à espérer que le retard serait rattrapable.

Pendant ce petit divertissement offert par les productions Liderick et Hurtson le loup-garou était parti et avait laissé sa place à une jeune femme. Jeune femme qui d'après ce que la jeune fille entendit était une animagus et allait comme le loup juste avant leur faire une démonstration de son art. L'animagie... Amy trouvait cette branche de la magie fascinante...pouvoir se transformer en un animal, devenir cet animal devait être une expérience fantastique. La jeune femme se présenta et laissa d'un coup place à un majestueux corbeaux qui étendit ses ailes et commença à voler à travers la pièce. Contrairement à la lycanthropie la transformation n'avait pas l'air si douloureuse que ça et fascinée, la jeune Poufsouffle ne put décrocher son regard de l'oiseau qui se donnait en spectacle. Elle qui avait toujours eu le vertige ne put s'empêcher de se demander si elle pourrait être un oiseau et auquel cas si cette peur l’abandonnerait. Comme pour le loup-garou une question lui vint rapidement à l'esprit: existait-il une distinction dans l'esprit de la jeune femme entre le corbeau et elle ou bien ne faisaient-ils qu'un constamment mélangé, un esprit uni.

Alors que le corbeau volait toujours les questions commencèrent à fuser, l'une d'entre elle venant même d'Alex qui semblait avoir repris ses esprits. Le coup de poing du Serpentard aurait au moins eu l'effet bénéfique de lui remettre la tête sur les épaules.

-Qu'es-ce-que ça fait de voler ? C'est possible d'avoir le vertige ? demanda-t-elle à son tour, avant de se tourner vers son camarade qui ruminait dans son coin.

-Ça va mieux ? Tu es redevenu toi-même ? lui demanda-elle gentiment.
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Re: Cours N°6 - Il ne faut pas se fier aux apparences !
Invité, le  Lun 30 Jan - 21:54

La métamorphose du loup s'est terminée, j'ai pu observer impressionnée et apeurée un loup garou en toute sécurité. Je n'en reviens toujours pas quand je comprends que le loup aurait pu détruire la vitre. Puis le grand méchant loup part, pour se retransformer en humain?? Oui puisuqu'il revient. 
Une dispute a éclatée mais Evan calme tout le monde en enlevant des points à Serpentard et Poufsouffle. Puis un homme arrive et après avoir pissé contre un mur repart. What!!!

Puis le prof prend la parole répondant à ma question. 
-Merci Monsieur pour votre réponse qui m'éclaire. 

Ensuite il annonce qu'on va avoir le droit à une autre métamorphose. Sans la vitre? Ce ne doit pas être dangereux. 
Enfin une jeune femme se présente: Valentina Boccini ou Tina. 
Elle se métamorphose, des plumes poussent, la jeune femme rapetisse, un long bec fait surface! Noir que du noir, quelle belle couleur. Et puis l'oiseau, Tina vole, vole vole haut! Elle se pose même sur l'épaule d'une Pouffys. 
-J'adore la magie, je murmure. 

Mais une question me vient à l'esprit.
-J'ai lu dans un livre que les Animagus ils se transforment en l'animal qui est à l'intérieur de soi. Mais quand je vois un corbeau ça ne donne pas une très belle image! Vous n'êtes pas... gentille euh vous êtes vraiment comme un corbeau à l'intérieur de vous? Et quand vous volez ça apporte quelles sensations?

Et voilà série de questions finie. Maintenant j'attends mes réponses en regardant autours de moi les autres, émerveillés pour certains. Comme moi! J'adore la métamorphose.
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