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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Cours :: Métamorphose
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Cours N°6 - Il ne faut pas se fier aux apparences !
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Vanille Fleury
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Re: Cours N°6 - Il ne faut pas se fier aux apparences !
Vanille Fleury, le  Mar 17 Jan - 16:54

Il y avait cette fille.
Cette rouge et or.
Que je ne porte pas dans mon cœur.
C'est plutôt peu dire.
Mais je n'ai pas besoin de ressasser.
Sans cesse ce fichu passé.
L'histoire aurait pu s'arrêter là.
Une simple confrontation de regards.
Mais cette idiote a fini par tremper.
Mon uniforme de sa fichue boisson.
Baguette en main.
J'aurais voulu en finir.
Lui faire exploser.
Sa tasse entre les mains.
La blesser, l'humilier.
J'aurais voulu…

- Bien ! Merci à toutes et tous de bien vouloir rester assis pour la suite! Je ne sais pas ce qu'il s'est passé jusque là avec vos verres mais je serais intraitable pour la suite. Le moindre écart, sortilège qui fuse, insulte, bout de verre, croche patte ou autre à l'égard d'un de vos camarades ou de moi-même, et vous ne terminerez pas ce cours ! Je ne ferais aucune exception, il en va de votre sécurité !

Et zut, ce professeur vient de me gâcher mon plaisir de vengeance. Je baisse ma baguette et lance un regard venimeux à la lionne. Elle ne perd rien pour attendre. Mais je ne peux pas, pas encore. La toucher, la détruire. Même si mon cœur tremble sous l'envie de la voir déchirée, petite créature aux yeux révulsés, qui me met dans une si sombre colère. Mais c'est sur moi que la baguette se pointe. Pour un sortilège bien moins dangereux, moins nocif. Que celui que je prévoyais de jeter à cette lionne. Bataille ancestrale, qui prendra pourtant un jour fin, parole d'héroïne ? Ou de meurtrière ? Qui sait si ma vision de voir les choses, n’inclut pas que son cadavre gise au sol, foudroyé de ma haine, car alors, oui, le combat sera fini. Faute d’adversaire sans doute…

-#Recurvite…

Mais le temps.
N'est plus à la rancœur.
Il faut abandonner.
S’abandonner.
Au spectacle.
À la contemplation.
À cette magie.
Qui semble si douloureuse.
Si vrai.

Je tente de rester indifférente. Mais c'est impossible, la masque se brise, les yeux pétillent, s'agrandissent. Comment quelque chose peut être aussi belle et horrible à la fois. L'homme n'en est plus un. Sa part d'humanité disparue pour céder place à l’instinct. Même s'il arrive par un quelconque miracle ou apprentissage à garder le contrôle. Il est loup. Comme je suis sorcière. Les yeux jaunes nous fixent, déstabilisant. Sans cette rangée de crocs, je serais tentée d'aller le caresser. Jouer avec l'inconnu, comprendre les sombres secrets que cache ce regard de tueur. Métamorphose spectaculaire. Comme je n'en verrais sans doute plus jamais. J'ai subitement envie de remercier, oui de lui dire merci, à cet homme capable de se changer ainsi devant nous, se faisant traiter presque comme une bête de foire devant une poignée de gamins surexcités.

J'aimerais tant comprendre. Cette force qui émane de lui, ce pouvoir, cette puissance que je vois tel un aura autour de lui. Telle une lumière qui brille, éclatante. Simple insecte prise au piège qui désire, se rapprocher. Sans jamais pouvoir y parvenir. Mes yeux sont pris, mon regard ne se détache pas. La peur est loin, seule compte l'admiration. Je n'ai pas envie que cet instant hors du temps s'arrête, ce moment intense, confrontation entre l'animal et les étudiants. Je n'imaginais pas que le cours puisse être aussi intéressant. Comme si le temps s’était arrêté. Les aiguilles cessent de tourner. Pour nous laisser profiter.

Que cela doit-il être de se sentir dans la peau d'un loup ? D'avoir cette envie si dévorante de sang. De sentir toute cette puissance déferler sur notre organisme. Perdre doucement le contrôle. Voir tous ces petits visages de gamins si appétissants. Vouloir leur lacérer la gorge, sentir le liquide rouge sous mes dents. Est-ce une sensation grisante ou au contraire horrible ? A-t-on envie de se transformer ou cela est-il un calvaire obligatoire à chaque pleine lune ? Devient-on loup-garou par volonté certaines fois ? Cela peut-il être un choix ? Quelle est la douleur lorsque l'on se fait mordre la première fois, lors de la première transformation ? Peut devenir loup-garou sans s'être fait mordre ?

Tant de questions qui se bousculent.
Qui s’emmêlent.
Je sais que je n'en poserais aucune.
Je les garderais dans un coin de ma tête.
Et plus tard, bien plus tard.
J'y repenserais peut-être.
Je chercherais sans doute.
Dans un livre, oui un bouquin.
Ça ne peut pas me faire de tort.
Et c'est bien moins dangereux.
Que de risquer de devoir parler ici.
Je me rend compte.
Que je suis bien ignorante.
Sur ce sujet pourtant passionnant.

Je décide de noter, sur une nouvelle feuille, toutes mes questions. Très vite le noir s'encre sur le parchemin. La plume tourne et danse. Les jolies lettres se forment et la calligraphie se précise. Lorsque j'ai fini, je replie soigneusement le parchemin et referme ma bouteille d'encre. Je m'apprête à ranger le papier dans mon sac mais un préfet attire mon attention et mes yeux se perdent à une autre contemplation bien moins studieuse.

Parchemin de questions:
Anna Keats
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Re: Cours N°6 - Il ne faut pas se fier aux apparences !
Anna Keats, le  Mar 17 Jan - 17:44

Je me laissais guider dans les lignes de ce cours, je regardais, je les regardais, les élèves et  les lèvres soudées dans une tasse fumeuse je le regardais. Les yeux verts se balançaient sur moi et revenait sur un point invisible, qui n'appartient qu'à lui... Pourquoi tu ne buvais pas, toi qui as eu un mot ? L'homme passait, ses yeux croisaient les miens eux aussi, puis il repartait. Dans ces lignes de cours, c'est lui qui tenait la plume, Evan.

Vitro Convexo Maxima !

Une limite, une protection, une séparation et sa baguette à la main il guettait, guidait. Une voix te répondait et prenait en dérision le moindre de tes dires. Potion ? Dégénérescence ? Lycanthropie. Ce mot résonnait dans mon esprit et avant que le visage lié à cette voix inconnue ne nous apparaisse. Je sentais un premier frisson s'emparer de mon corps. Je frissonne trop en ce moment. Mais cette sensation n'était pas faite de peur. J'avais compris qu'il en était un.

Il se place, se tend, ses os craquent et résonnent dans la salle, ses veines se gonflent, ses muscles se gainent et tout son être se transforme, change pour devenir cette créature nocturne des plus dangereuses. Un humain devenu bête devant nos yeux et les miens ne l'avaient pas lâché. J'oubliais la salle, j'oubliais le monde, j'oubliais le professeur et ouvrait mes yeux. Face à la vitre, la main posée sur cette dernière, debout au milieu de la salle, le visage tellement prêt que ma respiration laissait apparaître un petit nuage de condensation à chacun de mes souffles. Deuxième frisson, les yeux jaunes se déplacent, se heurtent à chaque tête enfantine présente et la mienne ne faisait pas exception. Ses muscles se dessinent parfaitement et malgré la lenteur de ses mouvements, on pouvait aisément sentir la puissance qui pouvait se déchaîner à tout moment. Je savais que notre professeur gérait la situation, mais l'hybride, séparé de nous, pouvait perdre le contrôle avec n'importe quel mouvement trop brusque. J'étais absorbé dans ce spectacle si impressionnant, on pouvait sentir la douleur sur son visage, mais pourtant je ne pouvais m'empêcher d'être admirative, subjuguée. Un corps normal, d'homme, une personne se rangeant dans la foule comme une ombre dans la nuit, qui se changeait et laisser parler toute sa puissance, toute sa colère et qui enfin, dans son élément, pouvait se libérer et répliquer. Une force dissimulée, un atout, une carte maîtresse.
Troisième frisson, un murmure m'échappait.

« Tu es beau. »

*Boom*

Un autre était arrivé à mon niveau, plus jeune. Contrairement à moi, tu n'avais pas l'air d'être là de ton plein gré. Son visage à quelques centimètres du prédateur, pauvre petit serpent... Je levais les yeux au ciel avec un léger sourire entraîné par la tête déconfite du 1ère année. Je me retournais un instant vers notre professeur qui n'était plus seul. Je m'approchais de lui et la Gryffondor.

« Monsieur, qu'est ce que cela fait de tuer sous la forme de loup-garou ? On s'en rappelle ? On a des remords ? On se souvient du goût du sang dans la gorge ? »

Tuer, libérer sa puissance... J'étais pratiquement certaine de savoir qu'un loup perdait toute conscience de lui même pendant une transformation quand il ne prenait pas la dite potion. Cela dit, pour tuer quelqu'un cela doit être un parfait alibi. Question pas très innocente, mais avec lui je n'avais pas d'image à protéger.

« Monsieur, peut-on prouver qu'un loup a pris ou non sa potion après une transformation ? »
Gaëlle Panyella
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Re: Cours N°6 - Il ne faut pas se fier aux apparences !
Gaëlle Panyella, le  Mar 17 Jan - 20:27

Je sirote ma nouvelle boisson tout en continuant mon éternelle observation. Je ne peux rien faire d'autre en attendant la suite du cours. Le temps que je décide de prendre cette résolution, la gérante du bar dépose trois tasses, qu'elle apporte à certaines personnes. Ils ont de la chance, d'être chouchoutés comme ça. J'ai vraiment des pensées de pessimiste. Soit. Certains parlent entre eux, d'autres plongent dans la solitude, le mutisme de la non-appréciation de la vie. Le monde reprend un peu d'intérêt quand j'entends que, derrière moi, un Poufsouffle prend un peu la grosse tête. Il attrape le parchemin de son voisin de derrière puis part dans une drama incompréhensible en se prenant pour l'être le plus intelligent de la planète. Je ne comprends absolument rien à ce qu'il dit, n'empêche que ça me fait bien rire. Il échange une phrase avec une de ses compagnes de maison, se laisse distraire un moment par un parchemin qu'il juge sans intérêts, monte sur sa chaise et repart dans un discours digne d'un intellect. La tirade terminée, monsieur descend, va trouver le prof et lui montre sa Ô grande intelligence puis s'accoude au bar. Il ne faut pas être un érudit pour comprendre qu'Evan n'est pas content. Un verre qui claque, un regard que je n'aimerais pas croiser puis le néant. Je ne suis pas assez proche pour entendre les murmures. Pour finir, la pouffy qui a eu, elle aussi le droit à sa part des '' je suis le plus intelligent '' va défendre son compagnon. A sa place, je l'aurais laissé se débrouiller.

Pas sure de ça Mary. Tu aurais p'têtre eu de la peine, sachant que le fil sur lequel tu tiens en équilibre est fin, très fin. Il suffirait d'un rien pour que tu tombes. Comme pour lui.

Un mouvement brusque attire mon attention. Une fille, une rouge. Ses boucles folles éparpillées autour de son visage, son verre qui vole, vole, vole. Ce liquide qui tombe, tombe tombe. Sur la tête de la vipère, de la pire personne de l'univers. Qui détruit, détruit, détruit, puis s'étonne que le monde lui en veuille. Pourtant, à mon grand étonnement, elle ne fait rien, rien du tout. Trempée, son ego doit être blessé. Je ne veux pas m'attarder sur celle qui, au lieu de m'aider, ma torturée, s'est moquée. A fait de ma pauvre épave une chose fuyante, qui se dérobe au moindre problème. Peut m'importe, elle n'a qu'à devenir ce qu'elle veut, je m'en fous. Elle pourrait sauter par-dessus un pont que cela ne me ferait rien, rien du tout.

Bruit de verre brisé qui va avec ton état. Tu es trop sensible, tu pourrais pleurer sa mort. Et tu le sais.

Une rouge et or empoigne la tasse que la gérante lui avait donné un peu plus tôt. Les morceaux qui s'enfoncent dans sa chair ne lui font ni chaud, ni froid. Je ne comprends pas. Elle ne semblait pas du genre taré la seule fois où j'ai parlé avec elle. Normale, calme même. Les gouttes de sang qui tombent lentement sur le sol, quant à elles, me font l'effet d'une grosse gifle. L'image des deux lignes rouges que j'avais pu observer sur mon visage lors de ma première rencontre avec la vipère se frôlent un chemin jusqu'à mes pensées. Ce bruit, si lointain, il y ressemble tellement... Un objet non identifié passe à quelques mètres de ma tête, il vient de Merry, qui ne ressemble plus qu'à une possédée, jusqu'à ses mots, s'échappant de cette mâchoire serrée, remplie de haine pure. La personne vers qui ses mots sont dirigés ne tarde pas à répliquer, tout comme notre cher pauvre professeur qui se retrouva une fois de plus face à une situation bien plus que compliqué.

Il est fin, de plus en plus fin, de plus en fin, de plus en plus fin, de plus en plus fin, de plus en plus fin....

De nouvelles paroles, par ici, par là. Des couples qui se mêlent et se démêlent.  Des êtres en disputes, d'autres en réconciliation, encore la ronde du nouveau, du renouveau. De la poésie dans les mots qui effleurent leur tête, du disgracieux, de l'insulte. . . Des gens croisés, d'autres ignorés, puis il y a ceux que l'on retrouvera puis la partie que j'oublierai. Des changements, des tu, du nous. Puis je vois ce que je ne voyais pas jusqu'alors, ce sentiment d'appartenance mais aussi ces mots parchemins qui allaient avec ce qu'on appelle le chocolat. Mais est-ce, est-ce moi qui perds les pédales où le Monde qui décide de se briser devant mes yeux ébahis ?

Reviens sur Terre, il se passe des trucs, la suite du cours. Idiote.

Sourire triste. Folie est là. Je dois l'ignorer. Encore un peu, le temps que le court temps parte mais que le temps de ce cours s'arrête juste pour réussir à ne pas partir dans un autre monde que j'ignore encore. Mister professeur sexy de son nom rappelle à tout le monde qu'on est quand même dans un cours, qu'il faut pas faire de conneries. Mais on sait tous que lui-même n'est pas irréprochable, alors à quoi bon ? Une vitre de verre vient faire barrage entre nous et le reste du monde. Un bouclier pour ce qui va se préparer. Lycanthropie. Liberté de courir, douleur de transformation. Malédiction, bénédiction ? Danger, normalité ? Dans un monde magique où le temps part et vient, est-ce important ? Non, ça ne l'est pas, rien ne l'est.

Message de derrière. Pour faire peur. Je m'approches et tu t'éloignes. Tu ne me retiendras pas bien longtemps.

Veines qui sortent doucement. L’œil est attiré. Le spectacle risque d'être épique. Je reste là, béate, prête à écouter, voir. Les sens en alertes, je la repousse. Des mains qui se serrent, s'empoignent, tout commence. Je ne peux pas comprendre ce qu'il est entrain de vivre mais je me doute que la souffrance doit être présente. Je tente de l'éloigner, en vain.
Puis, il y a le cri.
Qui casse la baraque, déchire tout. Le tout de l'ensemble et l'ensemble se brise pour se briser sur nous.
Nous transpercer de toute part.
Nous frôler, nous faire transpirer.
La bête arrive, mais est-ce une bête ?
Pourquoi pas une Belle ?
Tout dépend de qui regarde.


Il tombe comme je te ferais tomber, tes os se briseront quand j'en aurais fini.

Le craquement.
C'est affreux.
Je la vois s'approcher comme il se transforme.
Une goutte de sueur glisse.
J'ai peur.
Plus que ça, je suis prise d'une frayeur incontrôlée.
Lâche.
Même si malgré l'horreur qu'apporte ce spectacle, je suis également.
Oui, émerveillée.
Parce que c'est beau.
Cette métamorphose.
Comme tout.
Ce que la nature rend douloureux.
L'existence d'une telle chose ne peut qu'être belle.
Se sentir différent.
Voir le monde à travers des yeux qui sont les nôtres.
Un côté bestial ?


Je parie une main que tu te trompes, petite Mary.

Puis, sans que je ne me rende compte réellement. Il est là. Le loup. Pelage noir, gris, blanc à certains endroits. Ses yeux jaunes s'ouvrent et nous fixent. On sent la puissance, on sent l'insignifiance dans notre misérable existence. Elle, moi. Contre lui, nous ne sommes rien, de misérables choses, de la nourriture. J'en viens à me demander quel goût ça à, le sang. Celui des autres. Mais je me fais sûrement des idées. Ce ne sont pas des machines à tuer. J'espère. Quand je contourne les muscles qui font de lui la Bête, Belle, je ne peux m'empêcher de penser que c'est pas le genre de créatures à faire des câlins. Pourquoi s'en contenter quand tu peux, avec un peu d'ingéniosité, avoir le monde à tes pieds ? Une fois qu'il est de retour sur ses pâtes, je me tourne vers les autres. Que pensent-ils ? Un gosse se retrouve la tête contre la vitre, Erundil et Anna s'accordent sur sa beauté, Ellana griffonne, une lionne questionne. J'ai réussi à la repousser. Tout va pour le mieux, c'est ce que je me laisse penser.

Apprends à réfléchir, petite Mary. Le temps que le cours du temps et le temps du cours n'est pas encore passé comme tu aimerais le penser.

Beauté dangereuse.
Qui nous fait face.
J'oses défier ton regard ?
Je me défile.
Je reviens.
Je persiste.
Tu m'obliges.
Elle, non pas toi.
Je ne peux plus me défiler.
Mes pupilles cherchent les tiennes.
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Re: Cours N°6 - Il ne faut pas se fier aux apparences !
Invité, le  Mar 17 Jan - 22:22

L.A. d'Azaël autorisé

Il était clair que ce n'était pas la journée de Merry. Ou plutôt la soirée. Pourquoi n'avait-elle pas pu rester bien au chaud dans son lit, à dormir durant de nombreuses heures pour rattraper son retard. Le sommeil était ce qui lui permettait de fuir, de s'évader de ce qui lui faisait du mal. Mais il avait fallut que son professeur de métamorphose fasse cours à une heure pareille. L'heure où les pensées les plus sombres de la rouquine refaisait surface dans son esprit.

Et bien sûr, elle n'était pas dans son dortoir à ce moment là. Elle était dans un bar. Autre que celui où elle travaillait. Et qui plus est, en train d'assister à un cours. Ok, ça à la limite ça aurait pu passer. En plus, un cours de métamorphose, ce n'était pas non plus la mer à boire. Mais ce qu'elle ne supportait pas, c'était bel et bien de voir cette pouffe se pavaner devant le vert et argent dont elle s'était amourachée. Sauf qu'il avait joué avec elle, quelle évidence. Tout cela pour bien énerver son jumeau. La jeune femme avait vu rouge en les voyant tous les deux, ensemble. Elle s'était bien comportée jusque là, contenant sa haine en elle, tentant d'écouter le cours comme elle le pouvait tout en répondant aux questions posées et respectant les consignes qu'on lui donnait.

Mais vous deviez bien vous douter qu'à un moment donné, cela éclaterait non ? Une simple tasse dans une main qui se brise, une blessure, mais un morceau de porcelaine qui vola au dessus de la tête de la rouge et or que la rouquine aurait souhaité pouvoir poignarder avec ce qu'elle tenait. Malheureusement, sa menace orale n'eut pas le temps d'être mise en pratique. Le professeur, remarquant sans doute l'agitation de la Harper venait de s'avancer, demandant si ça allait. Est-ce que ça avait l'air d'aller ? Pourquoi poser la question ? C'était pas assez flagrant peut être ?

Merry ne lui répondit rien, gardant le silence, préférant continuer à fixer de ses yeux perçants le petit couple. Puis finalement, Azaël se leva, s'approchant de la jeune femme qui l'observa s'avancer. Ce n'est que lorsqu'il prononça ses mots en tentant de lui prendre son missile que sa main ensanglantée partie en direction de son visage. La gifle claqua fort sur la joue du serpent. S'éloignant de lui, la jolie rousse aux airs de monstre tenta de se calmer. Son professeur et l'ennemi de son frère s'interposaient trop devant la jeune femme. Elle terminerait ce qu'elle venait de commencer plus tard. En attendant, elle se contenta de ne pas broncher tandis que son professeur la soignait, et se réinstalla tranquillement, assistant à la suite du cours.

La britannique ne broncha pas non plus, lorsque ce loup-garou apparaît dans la salle. Ainsi cet adulte cachait son autre forme en temps normal. Intéressant. Mais Merry ne laissait paraître aucun sentiment. Comme si son âme, son esprit, ses sensations ne répondaient plus du tout. Sa colère avait éteint en elle sa joie de vivre. Il était grand temps que ce cours se termine. Pour qu'elle rentre, et qu'elle oublie cette horrible soirée, en sombrant dans les bras de Morphée oh ça rime. Quelques rêves l'attendraient peut être. Qui sait ?
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Re: Cours N°6 - Il ne faut pas se fier aux apparences !
Invité, le  Mer 18 Jan - 12:51


Il tient le parchemin rugueux, taché de la sève d’une seiche, tremblant, entre les cartilages. Tige osseuse qui, au soir, faiblit et flétrit face à l’innommable et l’incommensurable du Vivant. Il vit, lui aussi, mais sans majuscule. Il patiente, attend, créer, parfois. Partage, surtout, pour donner un léger chatouillis dans l’occiput des contemporains. Les éveiller, eux aussi, comme lui pouvait l’être, dans des nuits sans lune. Dans des nuits sans repos. Dans des nuits de fièvres, des nuits du demi-sommeil, où il se berce par les sons, attend par les mots de son esprit, subit l’oppression de la couette et s’étouffe dans des larmes qui peinent à sortir. Dans des nuits où ne chantent les sélénites, car la lune, cette mère en robe de moire, n’est pas visible. Cette lune où lui-même aime chanter : pincer le luth, aiguiser les rondeaux, sortir des perles de paroles rimées, rythmées, sur un tempo en accord avec le Métronome de son cœur.
Boum-boum.

Il s’était toujours senti proche du Soleil, rapport onomastique aux choses… Mais, peut-être, finalement, ses tendances lunatiques faisaient davantage de lui un être lunaire. Dualité entre des énergies sexuées, formant un être qui ne l’était pas.

Oh Erundil, je ne suis pas un dieu, même si je créer.

Création de formes, de couleurs, de signifiants et de signifiés : d’interprétations diverses et variés. Il était créateur, et laissait vivre la créature.

Je suis créateur, et je laisse vivre la créature :
Ses sentiments ne sont pas mes sentiments,
Sa chair n’est pas ma chair,
Son corps n’est pas mon corps,
Ses pensées ne sont pas mes pensées,
Son vécu n’est pas mon vécu,
Son vivant n’est pas mon vivant.
Je laisse vivre ma créature, m’en détache, l’en caresse et repasse, en des troubles inexprimables, de ce syndrome de Pygmalion.


Entrer dans la danse d’un alter connu, reconnu… Celui du bataillon à qui il devait une rencontre, la nuit, dans la bibliothèque. Celui pour qui il avait fait un ours en peluche à partir de dragées surprises de Bertie Crochue. Celui qui l’avait traité davantage comme un ami, que comme un enfant perdu, en lui offrant du whisky. Celui qui était Directeur, semble désormais plus porté sur le direct-tueur.
Une accolade de deux camarades, et la Raison s’échappe. Derrière la vitre, la buée de la Peur, palpable, de l’excitation, des « boum-boum » des cœurs d’enfants à l’unisson, en même temps que la Transformation, de cette Métamorphose du corps portée à un niveau qu’il ne pensait pas imaginable… A un niveau qu’il ne pensait pas voir, un jour, de ses yeux vu.

Comme une naissance, nouvelle et éternelle, périodique selon la volonté cruelle et maternelle de la lune dans sa robe de moire : voici la Douleur du sorti d’un état vers un autre : voici la peur, qui subjugue les êtres : voici le corps qui se disloque, se réarrange, se fait machine puissante, se fait muscles, se fait poils, se fait échine puissante, se fait mâchoires destructrices, se fait pattes recourbées, se fait arrière-train imposant.
Sous les yeux de l’Enfant, se fait la puissance monstrueuse de l’être sorti de l’état de culture humaine, pour rebasculer dans un chaos de Nature.

Il ne sait pour les autres, mais sa peur à lui, est palpable. Il a de l’odorat, il a de l’ouïe : il entend les « boum-boum » du tambour qui s’emballent à force de pomper, il sent la pellicule en plastique qui recouvre sa pulpe et l’empêche de respirer, il sent l’étau de la peur autour de sa gorge, qui lui oppresse les bronches, la poitrine et lui donne le poids du monde sur le cœur. Il sent la Raison qui s’envole, tandis que face au Danger, il se fait de nouveau Proie. Parce que dans cet ordre, malgré la vitre, il est Proie, car il a peur. Car il tremble. Car il est fasciné. Car il ne peut détacher ses orbes troubles du Danger, attiré, papillon de nuit face à un réverbère.
Il déglutit, cherche à penser à autre chose, se ravise, ne peut se concentrer sur ses camarades, ou même sur lui-même. Seulement sur cet instant irréel, d’être dans l’œil du cyclone, sur sa barque de mousse, et de ne pouvoir, peut-être en réchapper.

A tâtons, pour se rassurer, sentir le pouls d’une vie, il cherche de sa sénestre, et tend des phalanges d’arachné vers une ombre voisine : attrape la brume sans la retenir. Tremble sans frémir. Attend sans faillir.

En une rotation automatique, mécanique, d’automate de foire, il acquiesce au « magnifique » de son camarade.
Comme lors du meurtre, au mariage Underlinden,
Comme dans cette boutique embrumée,
Comme lorsqu’il fut la proie du chat sauvage, Mère-féline,
Comme lorsque, sous la Lune, il pleure les Sélénites…

Magnifique.

Au-delà d’une simple beauté sauvage, c’est l’Innommable, nommé des poètes. C’est le Danger universel, c’est la Mort en marche.

De quoi as-tu peur ?
Du Grand méchant Loup.


Tiens-moi la main.
J’ai peur.

Entre Nature et Culture : où se situe la limite ?
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Re: Cours N°6 - Il ne faut pas se fier aux apparences !
Invité, le  Mer 18 Jan - 21:42

HRPG: Sorry Evan si je t'ai pas répondu mais ou la flemme ou le manque de temps ont eu raison de moi
LA de Amy (et peut-être de Aza Ange )


Tu entends le prof te répondre mais tu l'ignores totalement. Ce qu'il te dit est sûrement nécessaire à ta survie personnelle mais tu n'en as rien à carrer. Tu es beaucoup trop occupé à te perdre dans tes pensées nettement supérieures à celles de ce bas-monde. Pourquoi continue-t-il de parler? C'est quand même dingue à quel point les gens peuvent ne pas être intéressants. Néanmoins, une expression vient sonner à tes oreilles. C'est toi ou ton prof vient de te traiter de sac à Mer**? Tu t'apprêtes à lui répondre quand Amy Jackson, une Poufsouffle de ton âge, s'approche de toi et tente de calmer le jeu. Tu souris. Finalement, le monde n'est pas si à plaindre que ça et il y a encore sûrement de l'espoir.

Le prof lui répond quelque chose que tu n'écoutes même pas tant sa phrase d'avant te reste en dehors de la gorge. Et puis te ne dois pas répondre, c'est au plus intelligent de céder le premier. Néanmoins, tandis que ta camarade te ramène à ta place, tu ne peux t'empêcher de lâcher un "Sac à Mer** vous même..." dans ta barbe. Tu t'assois donc et repars dans les méandres de ton cerveau, à réfléchir sur le sens de la vie et l'utilité à faire pousser un arbre à reblochon. D'ailleurs, tu décides de demander à ta voisine ce qu'elle en pense:

"Dis Amy, tu crois que ce serait utile un arbre à reblochon? Parce que c'est quelque chose que les gens ont vachement tendance à ignorer j'ai l'impression et je trouve ça super dommage..

Pendant ce temps, le cours continue. Les gens continuent d'écrire et discuter de tout et de rien. Des éclats de tasses volent dans la salle et le brouhaha augmente. Le prof fait apparaître une vitre devant le comptoir et vous demande d'observer ce qu'il va se passer. Qu'est-ce qu'il a bien pu vous inventer? Il va transformer le comptoir en mammouth? Ah non, c'est vrai que c'est censé être un cours sur la métamorphose humaine. Il va peut-être se faire pousser un pied sur la tête. Il va chercher un homme et reviens avec lui.

L'homme a l'air banal. Rien qui ne s'apparente à un pied sur le front ni rien. Décidément, tout cela est bien ennuyant. Vivement un peu d'action. Tu observes donc la scène avec attention, persuadé que quelque chose va se passer à un moment ou un autre. Sinon, quel intérêt de faire des cours à l'intérieur? Et le voilà qui commence à se transformer. Ton cerveau bug. A peine la transformation entamée, tu devines ce qu'il va être devant vous à la fin. Tu ne sais pas trop comment réagir. Peur ou indignation? Peur car une créature aussi dangereuse ne peut pas ne rien provoquer quand vous êtes face à elle et indignation car justement c'est dangereux et que ça n'a rien à  faire dans une salle de classe.

Mais tu observes quand même, décidé à ne pas refaire de vagues comme plus tôt. La silhouette se transforme, se plie, se tord, craque. Un cri inhumain retentit à tes oreilles. Et puis après un bon moment pendant lequel tu as fermé les yeux pour ne pas voir la chose horrible se passant sous tes yeux. Quand tu décides de les rouvrir, la personne en face de toi a disparu et a laissé place a un loup au pelage noir et à la musculature saillante. Tu tâtonnes sur ton bureau afin de trouver ta tasse. Tu l'attrapes et vas pour la boire quand tu sens Amy qui te pousse le bras pour t'empêcher de tremper tes lèvres dedans. Malheureusement pour toi, sa force n'était pas vraiment mesurée et te voilà avec la tasse qui se renverse sur le pantalon du pauvre Liderick. Tu aurais presque pu t'excuser mais comme c'est lui, tu ne fais que le regarder, innocemment et souriant niaisement.
Azaël Peverell
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Azaël Peverell, le  Mer 18 Jan - 22:43

LA d'Alex


Tentative de récupérer l'objet tranchant réussie. Tu déposes le débris de tasse sur la table, sans quitter Merry du regard. T'es prêt à faire ce qu'il faut pour la calmer. Après tout, t'aurais jamais dû accepter que Nya lui refile le Dark Side, ça ne pouvait que dégénérer. Tu te sens responsable de tout cela. Mais voilà, visiblement, t'es pas le seul à croire ça. Et tu te manges une gifle monumentale de la part de Merry. Qui retourne s'asseoir comme si de rien n'était, en te laissant planté là, la joue ensanglantée par un sang qui n'est pas le tien. Tu hausses un léger sourcil, et finit par retourner toi-même t'asseoir sans un mot.

T'essuies ta joue d'un revers de manche et lance un regard à Nya, afin qu'elle comprenne bien que tu n'es pas franchement d'humeur à te taper une quelconque plaisanterie à ce propos. Pour une fois que t'essaies de faire les choses bien, faut que ça te revienne en pleine face. Leçon retenue, à partir de maintenant, tu laisses tout le monde se démerder tout seul, et tu fais ce que tu peux pour t'amuser et picoler encore un peu. Le cours reprend de toute façon plutôt rapidement une fois que le professeur s'est occupé de soigner Merry, et il semble se douter que certains verres ne sont pas remplis uniquement avec du chocolat chaud. Tu ne peut retenir un léger sourire moqueur lorsqu'il semble penser que tu risques de perturber davantage le cours.

Il met ensuite une vitre en place, comme une protection. Et un intervenant fait son entrée. D'après les explications d'Evan, le type est un loup-garou. Tu étires un sourire intéressé. La suite va peut être te plaire plus que prévu s'il se mettait à se transformer devant vos yeux. Il lance d'ailleurs une petite phrase qui ne semble pas très rassurante quant au fait qu'il ne prend plus sa potion. Bien que ce soit dit avec sérieux, tu en doutes clairement. Sinon, il ne serait pas devant vous prêt à faire une démonstration. Alors tu te t'inquiètes pas plus que ça. De toute façon, c'est l'heure d'observer la transformation.

Tu ne peux t'empêcher de fixer l'homme d'un regard émerveillé. Tu suis la transformation sans en perdre une miette. Les muscles qui se bandent, les veines qui ressortent, la douleur sur son visage et dans son cri. Les os qui se craquent, qui se ré-assemblent différemment, changeant complètement l'homme devant tes yeux en bêtes. Les secondes s'étirent, tout comme ses membres, ses griffes, sa carrure. Tu regarde le spectacle, ébahi par tant de puissance révélée. Les crocs et les yeux de la bêtes sont sans doute les plus impressionnants. L'instinct animal est là. Le besoin de sang apparaît clairement dans le regard brillant de l'animal. C'est tout simplement époustouflant. Ton coeur tape dans ta poitrine plus rapidement, encouragé par l'excitation davantage que la peur.

T'es comme hypnotisé par la bête devant toi. Un gamin de première année te sort de ta semi transe en te reculant dessus. Tu le fixes un instant, essayant de te retenir d'agir comme tu l'aurais toujours fait. Pour ne pas rater la suite du cours, après tout, le prof a prévenu. Mais la tentation est trop forte. Tu étires un large sourire moqueur, un peu sadique il faut bien l'avouer, et repousse violemment le première année contre la vitre, face au loup-garou en lâchant :

- Bah alors ? T’as peur des gros toutous ?

Regard amusé vers Nya. T'es fier de ta connerie. Tu réfléchis pas deux seconde à ce qu'il adviendrait si la vitre n'était pas assez solide. Non, tu trouves juste la tronche du gamin à moitié sonné drôle. Et à peine quelques secondes plus tard, tu sens un liquide chaud se répandre sur ton pantalon. Le chocolat de l'autre abruti de Poufsouffle qui se croit tout permis. Il te regarde en souriant. Tu serres légèrement la mâchoire, nettoie et sèche ton pantalon d'un geste de baguette avant de la ranger, en prenant soin que le prof ne te voit pas avec à la main. Et puis tu te tournes vers ton camarades avec un sourire.

- Tu t'crois malin, c'est ça ?

Et tu balances directement ton poing dans sa figure. Bien fort. T'as pas frappé pour lui faire peur, juste pour lui faire mal. Le type t'a bien trop cherché, il l'a mérité. Tu soutient alors son regard, le défiant à t'attaquer à son tour. T'es prêt à lui faire sa fête au blondinet. Le loup-garou à côté n'est plus si intéressant que cela finalement.
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Invité, le  Mer 18 Jan - 23:28

Retour à ma place. Parchemins remis à Mr. Transformation. L'à pas l'air content de ce qu'il se passe dans son cours pour le coup. Je crois que je le comprends un peu. Alex, qui est d'habitude l'intello de la classe est en train de chavirer vers la folie et il fallait que ça tombe sur ce cours. Il est vraiment pas malin pour un sorcier, un peu plus qu'un moldu certes mais toujours moins que la plupart des sorciers, faut croire qu'il est incapable de se tenir tranquille quand il faut.

Nouvel exercice lancé par Mr. Transfo, le but c'est de regarder un gars se transformer en loup-garou. J'avoue que pour le coup ça m'intéresse pas mal, la lycanthropie a un côté attirant pour moi, je vois en cela un mix de sombre et de lumière. De la métamorphose je ne connais rien, seulement que cela change l'Homme.

Un homme est rentré, je l'avais pas vu en arrivant. Je jette un regard dans la partie sombre de l'arrière salle, il doit y avoir d'autres gens, mais impossible de discerner quelque chose là-dedans. L'homme, je le connais pas du tout. Impossible de mettre un nom sur ce visage empreint d'émotions et de tristesse. Il s'étire, et se transforme. Petit à petit. Il devient clair qu'une sorte de douleur le prend au moment de la transformation, les yeux et les veines sont sorties. Il est pris de spasmes, puis tombe à terre, il pousse un hurlement, puissant et unique. Je doute qu'il soit possible de de le recréer ce truc. C'est si impressionnant à entendre. La seule écoute me retourne le cœur, cri de douleur et d'envie.

Je me demande quelle douleur le prend, est-ce physique, mental ? Je me doute bien qu'il doit ressentir une douleur physique, on ne se casse pas de cette façon sans douleur. Mais la douleur mentale doit être plus forte que tout, cette sensation de perte de repère, ce sentiment d'impuissance, d'être dépassé par sa conscience qu'il est impossible de contrôler comme ça.

Il y a une vitre entre moi et ce monstre.
Monstre qui nous regarde de ces yeux jaunes, montrant les crocs, est-il capable de s'apercevoir qu'il a toujours devant lui les élèves qui étaient là quelques secondes auparavant ? Je n'en ai pas la moindre idée. Mais il m’impressionne, contrôle de lui-même supérieur. J'en serais bien incapable, le regardant avec admiration.

Une foule de question se soulèvent, mais je n'ose pas les poser, trop personnelles. Pour lui comme pour moi, j'ai peur de ce que je vais poser, peur de ce qu'il pourrait me répondre. Je préfère me taire, subjugué par cette vision horrifique d'une bête féroce qui fait les 200 pattes (100 pas avec 2 pieds tout ça...).

Je regarde maintenant  cette vitre. Rempart entre moi et la sanguinolente scène qui serait arrivée sans la glace.

Mon attention se reporte sur le reste de l'assemblée des élèves, j'ai comme l'impression qu'il y a du grabuge autour de moi. Pas intéressant. Je reporte mon attention sur l'être magnifique et en même temps effrayant qui s'est pointé devant nous, je ne peux détacher mon regard de ses yeux, jaunes, lunatiques. Immensité dans laquelle on se perd facilement, il donne envie le loup, envie d'en découvrir plus sur le monde qu'il propose.
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Invité, le  Jeu 19 Jan - 20:53

Un très bien sort de la bouche de mon professeur lorsque les esprits commencent à chauffer, des disputes et un garçon commence à faire son intéressant. Je marmonne un "Ferme là Monsieur Je sais tout!" dans ma barbe même si j'en ai pas et je l'observe. Il se fait redresser les bretelles par le prof et a l'air bien moins malin. d
Evan nous explique après qu'il ne voudra pas d'écarts et qu'il n'y aura pas d'exceptions. Il continue en enchaînant sur la métamorphose humaine et après avoir lancé un sort pour faire apparaître une vitre, il nous parle de lycanthropie. Des frissons me parcours quand je comprends qu'on va assister à la métamorphose d'un loup garou. 
J'essaye de garder le contrôle de moi même tandis qu'Evan va chercher quelqu'un. 
J'attends et essaye de me préparer mentalement. 

Et puis après un homme apparaît, il semble déjà possédé par l'animal, ça me fais frissonner.
Craquement. Mâchoire qui s'élargie, crocs acérés, hurlements à glacer le sang que seuls les loups garous peuvent comprendre, pattes puissantes et pelage noir d'encre.
Regard dément, douleur intense, qu'est-ce qui lui passe par la tête au moment de cette transformation, sent-il nos coeurs battre à l'unisson? Sent-il le moindre souffle, entend-il le moindre murmure, je crois bien oui. 
Pourtant il semble majestueux et c'est impressionnant. Mais une question me vient à l'esprit et je la pose comme bien d'autres le font. 
-Mais un loup garou peut-il se contrôler par lui même? Sans rien? S'il n'y arrive pas serait-il capable de tuer son meilleur ami, est-ce que il éprouverait du remord étant humain?

Tant de questions, peut-être trop personnelles mais qui me tiennent à coeur tandis que je contemple la bête.
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Re: Cours N°6 - Il ne faut pas se fier aux apparences !
Amy Jackson, le  Jeu 19 Jan - 22:36

-Arrangez-vous pour qu'il se calme vite alors ! Sinon je peux vous assurer qu'il ne terminera pas ce cours ! Et, merci

Amy acquiesça et retourna s'asseoir avec Alex. Ce dernier n'opposa aucune résistance mais il n'était clairement pas dans son état normal et le prof avait été plutôt clair: encore un débordement et il était viré. Et bien sûr c'était à elle de faire en sorte qu'il ne fasse rien de bizarre... Autant dire qu'elle n'était pas sortie de l'auberge! Elle eut d’ailleurs la confirmation de sa pensé quand Alex se tourna vers elle avant de lui demander d'un ton très sérieux :

-Dis Amy, tu crois que ce serait utile un arbre à reblochon? Parce que c'est quelque chose que les gens ont vachement tendance à ignorer j'ai l'impression et je trouve ça super dommage..

Déconcertée la Poufsouffle jeta un regard plein de surprise à son ami avant de bégayer une réponse:

-Euh... pourquoi pas ? Mais c'est vrai que si j'avais le choix je partirais plus sur un arbre à gruyère. Le reblochon ça sent trop fort. C'est peut-être pour ça que les gens l'ignore ?

Sa réponse eut l'air de convenir au jeune homme puisqu'il ne fit pas de commentaire et la Poufsouffle put enfin se concentrer sur le cours tout en gardant un œil sur lui au cas où il lui prendrait l'envie de recommencer à dire des idioties. Heureusement il n'eut pas le temps de tenter quoi que se soit puisque le professeur repris la parole. Ils commença par ordonner aux élèves de rester calme, en jetant un regard appuyé à Alex, même s'il avait conscience que le problème venait sûrement des chocolats chauds. Puis il fit rapidement apparaître une vitre plutôt épaisse devant les tables avant de leu expliquer qu'ils allaient observer trois métamorphoses ce soir à commencer par celle d'un loup garou.

En entendant cela  la jeune fille se figea, bien qu'elle en ait beaucoup entendu parler elle n'avait jamais vu de loup garou et elle était plutôt anxieuse à l'idée d'en voir un se transformer devant elle. Un homme entra dans la pièce et se plaça derrière la vitre il avait l'air extrêmement calme ce qui rassura légèrement la Poufsouffle. Mais son réconfort fut de courte durée puisque quelques seconde après l'homme commença à se tordre de douleur. Tous ces muscles étaient  bandés, ses veines saillaient et tout son corps tremblait. Il avait l'air d'être en proie à une intense douleur si forte qu'il en tomba  au sol, agité de spasmes et poussa un hurlement inhumain. Ce cri ainsi que l'expression sur le visage de l'homme, qui ne l'était plus entièrement glacèrent le sang d'Amy qui préfera detourner le regard. Quand elle regarda de nouveau en direction de la vitre un loup garou imposant au pelage noir s'y tenait son regard animal braqué sur les élèves. En voyant cette animosité elle ne pu s'empêcher de se demander quelle partie delui  était  encore l'homme et quelle partie était la bête se demandant même si ces deux parties distinctes existaient dans son esprit.

Tout  à coup un jeune Serpentard au regard terrifié s'écrasa contre la vitre. Au même moment elle vit Alex porter son verre de chocolat à sa bouche, le même verre qui l'avait certainement rendu insurportable. Sans réfléchir la Poufsouffle poussa le bras de son ami afin de l'empêcher de boire mais dans l'affolement elle n'avait pas bien dosé sa force et le contenu du verre se répandit sur Azaël. Le reste s'enchaîna beaucoup trop vite pour la Poufsouffle qui eut à peu le temps de penser. Alex se tourna vers le Serpentard avec un sourire niais ce que dernier apprécia moyennement puisqu'il envoya un énorme coup de poing dans le visage du jaune et or. Choquée Amy laissa échapper un petit cri, avant de reprendre ses esprits et de se tourner vers Liderick qui était toujours sur la défensive.

Calme toi !! S'exclama-t-elle en essayant  de garder une voix posée. C'était un accident pas la peine de devenir violent ! Et puis je te rappelle qu'il y a un loup garou qui vient de se transformer juste devant nous c'est peut-être pas le moment de perdre son sang-froid!

Jugeant qu'elle en avait assez dit elle se tourna ensuite vers son ami.

Alex ça va ?


Dernière édition par Amy Jackson le Dim 22 Jan - 18:31, édité 2 fois
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Re: Cours N°6 - Il ne faut pas se fier aux apparences !
Invité, le  Jeu 19 Jan - 23:18

[HRPG : finalement, j'ai réussi à RP avant la fin du temps imparti ! Je suis cependant navrée pour la qualité qui n'est pas top, pour les raisons que j'ai évoqué sur Skype toute à l'heure ! J'essaierai de faire mieux le prochain coup !]

Ce cours commençait à être totalement décousu, et le professeur ne semblait pas décidé à intervenir. A dire quoique ce soit. Ainsi donc les élèves pouvaient menés à la baguette leurs enseignants. C’était un bien triste sort, en verité. Une pensée traversa l’esprit de la jeune femme. Cela ne se serait pas passé ainsi à Beauxbâtons, elle en était certaine.
Cependant, nous n’étions pas à Beauxbâtons ce soir là, et visiblement Poudlard avait des mœurs et coutumes totalement différentes de son école de sorcellerie natale.

Alors qu’elle était toute à l’observation de ses camarades, Elly remarqua que le professeur de métamorphose s’éloignait, maintenant il laissait tombé … c’était étrange. Elle déporta à nouveau son regard sur les autres élèves. Certains semblaient totalement absorbé à autre chose, tandis que d’autres semblaient faire comme elle : de l’observation.

Puis finalement le professeur revint avec une autre personne. Elly avais du avoir des problèmes de concentration car elle n’avais pas remarqué qu’une vitre était apparue. Mais pourquoi faire, s’était alors demandé la Poufsouffle. Elle avait haussé un sourcil, portant son regard sur le nouveau venu qu’elle ne connaissait pas, et qui semblait pourtant rire avec l’enseignant. La confiance à Evan et l’intêret pour son cours de métamorphose commençait à baisser petit à petit dans l’esprit d’Elly. Elle vagabondait, totalement ailleurs. Les problèmes et aléas de ce cours allaient finir par la rebuter, ce qui était peut être un peu le cas.

Et puis, elle était revenue se concentrer sur ce qui se passait à peine à quelques mètres d’elle. Des murmures étaient montés d’entre les rangs des apprenants. Elle avait entendu les surprises, les soufflements. Mais étonnament, elle n’avais pas pris acte du râlement de la bête, de la souffrance de la transformation de celle-ci. Non, comme si son esprit avait annihilé cette partie.

De la transformation, donc, elle ne vit pas grand-chose. Pourtant lorsque ses yeux se reportirènt sur la chose, un long hurlement avait retenti dans son crâne. Un quelconque souvenir d’un conte enfantin, d’un loup qui dévore une grand-mère. Et devant elle le loup, et derrière elle la grand-mère. Mais où était donc l’enfant tout en rouge – tout en sang ?

L’esprit d’Elly travaillait donc en parralèle. Assimilant doucement (mais surêment) les informations qu’il recevait. Elle venait tout juste de prendre conscience de la présence de ce … cette … chose. Qu’un élève la sortie de ses rêveries, il venait de se prendre littéralement la vitre en pleine tronche. Douloureux sans doute.

Et puis, ce fut à cet instant qu’Elly eut un fou-rire. Peut être nerveux, à cause de la présence de cette chose derrière la vitre. Peut être idiot, juste parce qu’un jeune homme venait de se ramasser la figure sur la vitre derrière laquelle était planté …

- Un loup-garou ?


Non, décidement, Poudlard ne ferait jamais les choses dans les règles de l’art. Tout serait toujours tellement différent et Elly le savait bien. Mais là, concrétement, faire venir un loup-garou … quel bel exemple de métamorphose, n’empêche.

L’esprit et le cerveau d’Elly n’arrivait plus à refléchir de manière coordonnée. Elle se laissait donc toute à l’appréciation du loup, qui était il y a quelques instants qu’un simple sorcier. Etrange, étonnant, surprenant. Elly avait mille questions mais ne sachant pas si son professeur avait prévu un quelconque temps de réponse, elle laissa celles-ci en suspend dans son esprit, quelque peu torturé d’une part par le comportement des élèves et l’absence de réaction du professeur, et d’autre part par la beauté de ce qu’elle venait de voir de l’autre côté de la vitre.
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Re: Cours N°6 - Il ne faut pas se fier aux apparences !
Jade Wilder, le  Jeu 19 Jan - 23:23

HRPG : La grippe ne me lâche pas, désolée pour le post dégeulasse qui suit.


- Bien ! Merci à toutes et tous de bien vouloir rester assis pour la suite! Je ne sais pas ce qu'il s'est passé jusque là avec vos verres, mais je serais intraitable pour la suite. Le moindre écart, sortilège qui fuse, insulte, bout de verre, croche patte ou autre à l'égard d'un de vos camarades ou de moi-même, et vous ne terminerez pas ce cours ! Je ne ferais aucune exception, il en va de votre sécurité !

Bon. Eh bien finalement, Jade avait changé d'avis. Pas que sa confiance envers le professeur s'était envolée hein, mais avec toutes les personnes présentes, elle ne pouvait pas jouer avec le feu. Elle avait pris quelque chose sans le savoir une fois, plus jamais ça. Se jurant donc mentalement de ne pas toucher aux futurs verres proposés, la préfète tourna son regard vers le Alex, ce Poufsouffle qui semblait totalement différent. Aurait-il prit une quelconque substance ? Bah pour le cours supra-protégé, c'était une chouilla raté, du coup.Si cela continuait ainsi, il allait s'attirer de véritables ennuis. Voilà l'un des moments qu'elle détestait en tant que préfète : se demander si il serait bon, ou non, de lui foutre une baffe histoire qu'il reprenne contenance. Bon, elle n'était pas ce genre de fille, ni même ce genre de préfète, cependant le voir agir comme un parfait idiot avait quelque chose de déprimant. Pour lui, pour la réputation qui collait aux oreilles des Poufsouffles, bref, ça la saoulait profondément. Dire qu'elle était de bonne humeur en arrivant..

Espérant que la suite allait se dérouler un peu mieux, la préfète observa cette vitre se dresser entre le groupe d'élèves et l'endroit qui serait sans nul doute le théatre de quelques transformations. Mais de qui ? Du professeur lui-même ? Après tout elle ne le connaissait pas tant que ça, qui sait quelles capacités ont été développées par nos plus proches connaissances.. Bref. Il n'était pas l'heure d'y penser et puis zut, elle préférait tout de même son humeur d'arrivée !

- Je vais vous demander d'être très observateurs pour ce qui va suivre. Concernant la métamorphose humaine, il y a trois cas bien particuliers que nous allons maintenant voir ! C'est une expérience comme vous n'en verrez pas souvent, aussi soyez attentifs ! La lycanthropie, sera la première métamorphose que vous allez voir ! Toute la suite de ce cours va résider dans votre observation ! Le mur que j'ai dressé devant vous sera une barrière suffisante, alors ne craignez rien. Au pire des cas, je serais là pour intervenir.

Lycanthropie.. Les loups-garous. Jade en avait entendu parler, énormément, elle avait lu des tonnes de bouquins à ce propos. Mais une fois encore, rien de réel, de concret. Une véritable transformation allait avoir lieu, là, sous ses yeux ? Bon sang ! Mordant l'intérieur de sa joue comme pour s'assurer qu'il ne s'agissait pas d'un rêve, Jade attendit patiemment la suite. Malgré sa soif d'apprendre, elle en savait suffisamment pour savoir qu'il fallait un minimum de préparation à une telle transformation, en dehors de la pleine lune. Sûrement du vive-loup, du coup. C'était sans doute ça, hein ? Voilà qu'elle se posait encore des questions, mais c'était vraiment pas possible.

- Observez, apprenez ! Et si vous avez des questions sur le processus de métamorphose, sur quoi que ce soit en rapport à la lycanthropie, ça sera le moment de vous manifester une fois qu'Azphel sera passé devant vous !

Bug. Azphel.. Elle connaissait ce nom, c'est certain. Fronçant les sourcils, la demoiselle ne tarda pas à voir arriver, effectivement, un visage connu. Souvenir d'une nuit de panique où elle avait finalement dû montrer le meilleur d'elle-même. Encore à ce jour, Jade ne savait pas s'il s'agissait d'un bon ou d'un mauvais souvenir.. Il n'était plus temps de penser à cela, après tout il s'agissait du passé, rien de plus. Beaucoup de choses avaient changé depuis cette rencontre, elle-même également. Donc, Azphel serait le chef d'orchestre de cette première présentation. Voilà qui allait être intéressant. Suivant la scène avec attention, la blondinette ne laissait plus parler que cette fascination presque maladive de la découverte. Alors il était un loup-garou. Bordel, que c'était fascinant quoi ! On a pas l'occasion d'observer ça tous les jours ! Impossible de rester blasée face à une telle promesse, une telle possibilité. Attention maximale.

La suite fut plus surprenante qu'elle ne l'avait prévu. Si le début de la transformation semblait plus fascinant qu'autre chose, la curiosité se transforma en véritable inquiétude. Ouais ouais, on ne la changera pas hein. D'accord, elle se doutait qu'il s'agissait d'une habitude pour cette homme. Mais.. quelle horreur.. elle ne pouvait même pas imaginer la douleur que cela devait représenter. Se levant inconsciemment, en sachant pourtant parfaitement qu'elle ne pourrait et ne devait rien faire, Jade ne quittait pas la scène des yeux. Que se passait-il dans la tête d'un homme lorsqu'une telle transformation prenait place ? Ne laissait-elle aucune séquelle physique ? Les lèvres légèrement entrouvertes, Jade vit bientôt l'homme achever sa transformation. C'était fascinant. Si elle n'était pas aussi prudente, nul doute que sa fascination l'aurait poussée à s'avancer, à vouloir savoir plus, comprendre mieux. C'était presque maladif, et pourtant ça n'avait pas lieu d'être. Un être humain se cachait sous cette apparence bestiale, hors de question de l'oublier. Ce n'était pas de la peur qu'elle ressentait, malgré ce regard froid braqué sur elle et les autres élèves. Difficile de décrire ce qu'elle pensait, en fait. Il y avait de la fascination toujours, un peu, c'était inévitable. Une certaine curiosité face à l'inconnu, face à ce qu'elle ne savait pas et n'apprendrait sans doute jamais. Lire dans l'esprit des gens était réservé aux legilimens, et encore elle n'était pas sûre que cela fonctionne sur une loup-garou en pleine transformation. Il n'empêche qu'imaginer ne serait-ce qu'une partie des pensées qu'on pouvait avoir dans un moment pareil.. suffisait à l'en dissuader. Ce n'était pas de la peur. Mais un truc bizarre. En plus il était assez ''drôle'' de savoir qu'il avait été directeur de Serpentard, lui, un loup-garou. Comme quoi les pessimistes pensant que personne ne pouvait s'intégrer en possédant des particularités.. se trompaient lourdement. C'était plutôt encourageant non ? Bon, peut-être un peu flippant quand même, il fallait bien l'avouer. Il aurait fallu être idiot pour affronter une telle bête. Mais alors qu'elle était perdue dans ses pensées, Jade sursauta en voyant un élève se faire littéralement plaquer contre la vitre. Non mais.. il était malade ce type ! Azaël, bien évidemment, faisait preuve une fois encore de sa finesse légendaire.. Fronçant les sourcils en espérant secrètement qu'il allait se faire engueuler, Jade espérait que le jeune élève irait bien. C'était vraiment pas juste parfois. Peu après, comme si les évènements ne cessaient de s'enchainer, Jade réalisa ce qu'il se passait pas loin. Azaël – comme par hasard – venait de frapper tranquillement Alex. Mais.. MAIS C'ÉTAIT UNE FICHUE BLAGUE ? Serrant les dents, la préfète se leva d'un bond, agrippant le bras du jaune dans l'espoir qu'il n'aurait pas l'idée saugrenue de répliquer. Parce-que là, elle volerait, un peu.

- Vous êtes sérieux ? Vous avez droit à une transformation en direct live, et tout ce que vous trouvez à faire c'est vous battre ?

Ouais elle était moralisatrice. Et alors ? Si ils continuaient avec leurs conneries, ils allaient mettre en dangers toute la classe. Quelle bande de nioufs.
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Re: Cours N°6 - Il ne faut pas se fier aux apparences !
Invité, le  Ven 20 Jan - 15:13

Le prof me regardait avec de grand yeux. Bah quoi ? Il ne trouvait pas cela fabuleux la transformation de mes petits dessins ? J'avais essayé d'expliqué la transformation d'une chose en une autre. La forme en une autre. L'esprit ! Infini ! Sans fin, sans faim au sens fin ! Puis le cours passe à autre chose. Nouvelles paroles, on doit être observateur, nous allons étudier plusieurs cas de métamorphose. Le premier étant les loup-garou. Peut-être qu'ils sont chou mais pour le moment je suis pas là pour juger ça. Le cours passe et mon narrateur n'arrive pas plus à écrire. Alors il se contente de faire mourir des mots pour expliquer les miens. Le prof va chercher quelqu'un dans une autre salle puis revient. Il nous préviens qu'il y a une barrière magique que l'on risque rien. Tout est bien qui fini bien. Mais un loup-garou, ce n'est pas illégale ? Peut-être qu'il est déclaré. Ou alors il devra prendre à perpétuité ? L'homme prend place devant nous. Puis il s'étire mais en fait il s'extripe. Il crie, un crie bizarre crée le bazar. Mon regard vert orienté vers l'homme transformé. Il crie mais son corps est séduit par la bête de la nuit. Mais son esprit s'est probablement enfuit ? Puis il retombe une fois qu'il à été changé en une bête loin d'être immonde. Je regarde la scène d'un air Intrigué. Pas vraiment inquiété, le prof à dit que nous étions protégé. Mais l’imprévue fait partis des choses pour lesquels nous sommes déçus. Rien n'est sur, après tout il peu se libérer et cette idée ne me rassure pas. Se contrôle t-il réellement ? Je n'en sait rien. Je suis rapidement coupé dans mes pensée par la voix des élèves. Certain commentent, d'autres se contentent et ma vision est présente. Anna parle, question intéressante. Je ne sais pas trop quoi poser de mon coté. Je ne sais pas trop. Je relève un sourcil puis dépose ma prose.

« Je me demandais, à quel point la transformation altère la perception de l'esprit ? Peut-être que deux personnes loup-garou ne se comporteraient pas de la même façon tout en gardant le même fond ? »

Les yeux posé sur le loup mais rapidement je les dépose sur ma tasse. Une petite soif, qui m'a donné ça ? Je ne sais pas, cela peut-être un piège [Et habituellement je ne l'aurais pas bus pour cette simple raison mais mon narrateur le veux], alors je l’allège de quelques centilitre qui coulent dans mon gosier. Au même instant j’entends une sorte de dispute, tourne la tête et voit un coup partir dans la tête d'Alexander. Violence gratuite. Alors je lève la voix mais pas trop puisque nous sommes dans un cours et l'autorité ce n'est pas moi. Mais faut bien qu'il comprenne qu'il ne peut faire ce qu'il veut. La préfète jaune leva la voix. Mais elle était jaune, comme celui qu'il venait de frapper. Pas sur que cela ai un quelconque effet. Il pourrait y voir une simple défense intéressé, un acte qui avait déjà son partis. C''était la deuxième fois que je les voyais se prendre la tête ces deux là. Cette fois il lui à démolis la tête. S'il voulait tant se battre, cela pourrait être drôle de le voir se frotter à des gens qui ont déjà fais leur preuves ou des sorciers reconnut. Je n'étais malgré tout pas fan de l'idée d'utiliser la magie pour le calmer. Je préférais laisser ça de coter. L'utiliser seulement quand il n'y avait pas d'autre option ou que la vitesse l'imposait. Comme avec Ellana. Alors j'attends que la préfète Wilder ait fini puis je rajoute une couche. Histoire qu'il comprenne bien qu'il ne s'en sortira pas. Que dans le pire des cas, il finirait bien plus mal que celui qu'il vient de frapper.

« Azaël, cesse immédiatement. »

* Quel ***. Il a surement quelque chose à se prouver. Agir de la sorte aussi souvent. Il veut peut-être être craint pour qu'on le laisse tranquille. Ou alors il est juste débile. Mais le penser débile serais le sous estimer d'entrée, ce qu'il ne faut pas faire. Ou bien, il est juste .......... Probablement. *

Le regard blasé mais la voix dure. Sèche et inflexible. Je ne tolère pas la violence gratuite, surtout envers quelqu'un de plus faible qui n'a aucunes chance de faire face. Peut-être qu'il ne l'est pas mais il est jaune. Il part donc avec un sacré handicape. Pendant ce temps la potion n'a pas encore fait effet. Serais-ce une question de secondes ?
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Invité, le  Dim 22 Jan - 3:41

HRP:

Le professeur ne tarda pas à reprendre la parole. Sa remarque et son regard insistant envers la serveuse me firent gentiment sourire. Il n’avait visiblement pas apprécié ses petites manigances. De mon côté, je m’amusais comme une gamine, malgré le bout de verre qui était passé un peu trop proche de mon visage à mon goût. Droguer du monde sans les avertir au préalable qu’ils n’ingurgitaient pas du tout ce qu’ils pensaient avoir dans leur tasse, ça rajoutait un peu de piment à la chose – et ça rendait un cours beaucoup plus intéressant. Sourire toujours greffé aux lèvres, j’écoutais sans trop y prêter attention mon aîné nous expliquer le déroulement de la suite du cours.

Le lycanthrope me plaisait bien. Au moins, il ne manquait pas d’humour. Je ne savais pas s’il était sérieux ou non, et s’il avait effectivement arrêté de prendre ses potions, mais ça m’était bien égal. Rendu là, les choses avaient déjà pas mal dégénérées, on était plus à un loup-garou furieux près… Je le suivis donc du regard, sur le qui-vive. Je n’avais quand même pas envie de me faire dévorer vivante – et encore moins de voir quelqu’un d’autre se faire bouffer devant ma face (quoi que, dépendamment de la personne en question, ça aurait pu être drôle). Son cri de douleur m’arracha toutefois bien vite mon sourire. Bizarrement, j’avais beau être particulièrement dure à la douleur, je n’avais aucun mal à ressentir celle des autres. Foutue empathie. Les craquements d’os de la créature mi-homme mi-animale me donnaient d’atroces frissons. Si Azaël n’avait pas été si occupé à tenter de calmer sa copine, je lui aurais probablement broyé les os de la main en la serrant le plus fort possible. Ce n’était vraiment pas agréable à regarder, comme spectacle.

La métamorphose terminée, mon pouls reprit petit à petit un rythme normal. Si je n’avais pas été témoin de la transformation, je n’aurais jamais pu dire qui se cachait derrière l’animal. J’avais l’impression d’avoir une grosse peluche devant les yeux : un gros chien noir qui avait l’air particulièrement doux… J’en avais presque envie de me lever pour aller le caresser – mais mon instinct de survie me soufflait que ce n’était certainement pas une bonne idée. Je retins donc mes pulsions suicidaires et portai mon attention sur Arya qui posait des questions relativement intéressantes. Je me fichais pas mal de savoir si Azphel avait des remords en retrouvant sa forme originelle, mais je me demandais bien s’il se souvenait de tout ce qu’il avait fait.

Je fus pourtant bien vite sortie de mes pensées par un bruit de gifle monumentale… Je me tournai d’un bond dans la direction du son et haussai les sourcils. C’était évidemment Merry qui, encore sous les effets de la potion, continuait à divaguer et à faire absolument n’importe quoi. Quelque chose me disait que son couple n’allait pas tenir encore bien longtemps. J’avais bien choisi mon cocktail pour foutre le bordel moi, encore une fois. À la fois amusée et légèrement frustrée pour le serpent qui avait juste essayé de calmer le jeu, je répondis au regard du vert et argent par un simple hochement de tête. Pas de sarcasme, got it. De toute façon, il ne m’en laissa pas vraiment le temps. Voilà qu’il plaquait quelqu’un contre la vitre, sourire aux lèvres, avant de décrocher un bon gros coup de poing au Poufsouffle qui l’avait déjà bien cherché… Décidément, cette soirée allait finir en baston générale.

Surtout si Vacuitas se mêlait -encore une fois- de ce qui ne le regardait pas. Ce gars allait vraiment me faire péter les plombs. Je le dévisageai de la tête aux pieds, exaspérée par son comportement. Personne ne lui avait jamais dit qu’il valait mieux rester en dehors des embrouilles d’autrui si on ne voulait pas se prendre une balle perdue? Il allait bien vite le découvrir, s’il continuait à venir jouer les héros/se prendre pour ce qu’il n’était pas partout où je mettais les pieds, là. Je plongeai donc mon regard dans le sien, bien plus énervée par son intrusion que par la tentative de Merry de me dévisager.

« Eh, ça t’tente pas de te mêler de tes affaires, de temps en temps? Retourne jouer les élèves modèles et laisse-nous un peu tranquilles, là. »
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Re: Cours N°6 - Il ne faut pas se fier aux apparences !
Hugh Dey, le  Dim 22 Jan - 15:47

Evidemment, quand j’avais parlé de pisse, Evan avait pas manqué une occasion de m’accuser. Ce mec, c’était un gosse de quatre ans. Tu lui disais pipi et caca, il était mort de rire. Et si jamais ça, ça marchait pas, dites-lui b*te, cou*lle, c*l, nichons et vous l’aviez perdu. Ah m*rde… J’avais oublié qu’en disant ça je perdais mes lecteurs aussi. Allez, vous cachez pas, je sais que je vous avez ri.

Donc, parce que mon humour était hors du commun mais qu’il était précieux, cela faisait bien six pages de cours que je n’avais pas bougé. Alors je vous passais le fait que fallait bouger, que j’avais bougé avec les autres évidemment, et qu’ensuite il avait fallu écouter l’autre. Comprenez Evan. Y a plusieurs autres dans cet endroit, mais Evan c’était lui le maître.

Bon, donc l’autre appela d’abord l’autre con. Ca c’était Azphel, parce que lui c’était plus qu’un autre. Mais il était autre quand même, et plus grand qu’Evan – enfin le personnage je savais pas, mais je préfère me fier à de vraies références – donc du coup son surnom était plus long. Heureusement que je parlais que de la taille de la tête aux pieds, parce que s’il fallait faire le surnom en fonction de la taille de ce qui était caché, j’aurais dû comparer. Et pour les deux j’avais pas envie. Sans compter que j’aurais forcément eu un surnom plus long – l’avantage de la métamorphomagie mesdames et messieurs, la teub rétractable – et bon, je voulais pas trop me vanter non plus.

Bref, du coup je me retrouvais à une table, loin des élèves, et en présence de la très charmante Valentina Boccini, que je connaissais pour euh… avoir passé une nuit dont je ne me souvenais plus les détails. Un soir où on fêtait ma survie dans Poudlard avec Liv. Le bon temps quoi.

« Hey Tina chou, tu me fais un bisou pour faire jalouser l’autre con ? Si ça peut faciliter sa transformation pour le cours, c’est lui rendre service nan ? »

Pis à moi aussi c’était me rendre service. Parce que le temps était long, même si je pouvais boire chocolat sur chocolat. J’allais bientôt avoir le sang marron – non pas de m*rde gros dégu*ulasses – et on serait pas plus avancés. Un bisou ça réglerait à coup sûr tous les problèmes. Le pouvoir du bisou magique, vous connaissez pas ?
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Re: Cours N°6 - Il ne faut pas se fier aux apparences !
Devon Starck, le  Dim 22 Jan - 18:18

Transformé, le loup que j'étais se tenait face à cette vitre dressée magiquement, une barrière qui mettait en rogne l'animal au fond de moi, déçu de ne pas jouer avec le feu, de ne pas risquer l'agression à écouter les coeurs qui résonnent, entonnent la peur ou la fascination. La Bête rugit, je grogne lentement au plus près de cette vitre immatérielle, alors qu'un des gamins se casse la gueule devant moi... par peur ou maladresse, je n'ai pas vu son geste... Mais je le vois, là, à terre, ma gueule à quelques centimètres de son visage et mes yeux jaunes lui font beaucoup plus peur que ses mirettes apeurées n'ont d'effet sur moi. Oui, tu peux remercier la magie d'empêcher un tel face à face garçon, parce que... tu peux le lire dans mon regard, je ne sais pas toujours me contrôler. Ils sont un peu tous des ombres dansantes, des venins qui m'appellent à venir les éviscérer ou à réprimer ces envies de mort, instinctives.
Ma conscience d'homme demeure, mais l'animosité qui me ronge existe, se bat et réclame d'assouvir de la colère dans un éclat de violence.

Yeux de gamins collés à la vitre, émerveillés ou apeurés, j'aime les regards fascinés, je le sens, l'impression de ressentir dans tout mon corps une personne, en sueurs froides, en excitation, en peur. Toutes les émotions s'entrechoquent et les deux gibiers qui se chamaillent font dangereusement monter mon côté révolté, celui qui n'aime pas jouer au toutou mais veut laisser crier le Grand Méchant Loup. Gamins emmerdeurs, j'ai bien envie de laisser claquer ma bestialité ou que l'autre lycan présent ce soir ne les fasse taire d'un coup de baguette.

Mais je suis là, pattes robustes plantées dans le décor, échine courbée dans une position menaçante à défiler lentement devant la vitre, mon regard ne reflétant ni émotions ni empathie pour les sorciers présents derrière. Métamorphose humaine en meurtrier sanguinaire. Et des questions fusent comme des pensées stupides, mais l'innocence des mots fait naître un frisson dans mon pelage d'ombre. L'envie de jouer au méchant, l'envie de faire peur, peut-être de me faire peur ? J'expose clairement mes dents acérées au plus proche de la vitre imaginaire, gueule à demi ouverte qui annonce que le loup n'est pas approchable, que les mains trop tendues peuvent devenir des mains perdues.

Mon regard les voit, ces fantômes épatants et mes yeux jaunes les dévisagent chacun comme des information à retenir. Je sais, quel goût ils ont, je sais, que leur mort, sous cette forme bestiale, m'indifférerait au plus haut point. Les émotions de l'homme sont-là, mais elles sont abstraites, perdues derrière la monstruosité sans coeur que j'étais dès les premiers jours de cette malédiction, horreur innommable que j'avais appris à combattre dans une violence inouïe. J'en avais laissé dans mon sillage, des innocents comme eux, gorges dégoulinantes, membres arrachés. L'homme que j'étais s'était mutilé intérieurement... mais le loup... avait appris l'odeur de la mort et du sang avec un plaisir certain.

J'aimais tuer, j'aime toujours, même si je m'évertue à laisser tout disparaître, affirmer aux yeux du monde le contraire.

Et que là, marchant bestialement, corps déployé comme prêt à bondir sur toute éventualité, toute menace, je ressentais ce besoin, cette envie. Je n'avais plus agressé personne depuis que j'avais mordu Kenway un an plus tôt... mais les vies innocentes me parlaient, elle me murmuraient "Viens me prendre. Viens me tuer"
Et j'en avais conscience, derrière ma façade animale, qu'un jour prochain je tuerai de nouveau. Pour lui, moi, loup, pour satisfaire sa soif de mort.

Dernière parade, un aller-retour animal devant la protection invisible, à regarder les vies qui respirent, les regards qui transpirent les émotions, un dernier face à face avec les battements de coeur lourds et je disparaissais dans l'arrière salle.


* * * * *

L'inconvénient d'être capable de se transformer et de couper sa transformation résidait dans le changement rapide et brutal des émotions. C'était une partie délicate qu'Azphel maîtrisait mal, mais quelque part, il aimait cette agression de son être, de passer d'envies de violence, de meurtres, au sorcier calme et réfléchi qu'il s'efforçait d'être tous les jours. La vérité était qu'Azphel aimait briser son âme, toujours sur un équilibre fragile, jamais totalement dans la bonté, jamais complètement dans la noirceur. Cette dualité effroyable le maintenait vivant et cette malédiction qu'il vivait depuis près de huit années maintenant avait quelque chose de salutaire pour lui.

Dans une douleur mesurée, saluée intérieurement, il s'était détransformé à l'abris des regards, acceptant les déformations de son corps et la douleur comme des amies. Il revint quelques minutes plus tard dans la salle où Evan allait répondre à des questions. Il en savait au moins autant que lui, mais plutôt que de rejoindre l'arrière salle où restaient Hugh et Tina, le mage noir s'assit sur le comptoir du bar, à côté des cocktails, attentif à la séance de questions et réponses des élèves avec Evan. Le loup était contenu intérieurement et il ne restait qu'un sorcier au visage paisible de présent. Tout dans les apparences, les secrets dévorés dans l'ombre.

Il s'empara d'un verre et le sirota en regardant les jeunes sorciers. Ils avaient des regards admiratifs, émus, émerveillés ou apeurés, mais aucun ne le dévisageait comme une bête, ce qu'il était pourtant dans le fond. Et quelque part, sans l'admettre totalement, ces regards d'enfants, innocents, lui faisaient plaisir.
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