| Harry Potter 2005 :: ~¤~ Londres ~¤~ :: Chemin de Traverse :: Allée des Embrumes | [Habitation] La Crèche Fleurie des Momes dus-Per |
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| Légende Gryffondor |
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| [Habitation] La Crèche Fleurie des Momes dus-Per Ashton Parker, le Lun 6 Fév - 3:06 | |
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Voici l'habitation (appartement) d'Azaël Peverell.
Il peut poster dès à présent.
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Dernière édition par Ashton Parker le Lun 13 Aoû - 20:09, édité 2 fois |
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| Gryffondor |
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| Re: [Habitation] La Crèche Fleurie des Momes dus-Per Shae L. Keats, le Dim 19 Fév - 19:21 | |
| Situé au dernier étage d’un vieil immeuble de l’Allée des Embrumes ayant du mal à tenir sur ses fondations, la Crèche fleurie des mômes dus-per est ce qui s’apparente le plus à un havre de paix pour ses habitants : Leo Keats Gold, Azaël Peverell & Asclépius Underlinden. Les origines de cette association demeurent mystérieuse, mais nul doute que l’amitié qui unit ces trois-là a dû jouer pour beaucoup.
L’appartement est vétuste : le plancher grince à chaque pas, le bois de la porte est moisie, les verrous sont quasiment tous rouillés et ont du mal à se rouvrir (de ce fait, personne ne verrouille quoi que ce soit dans la maison), les carreaux des fenêtres sont crasseux, les plantes du balcon sont toutes mortes et il y a des trous dans le plafond, ce qui laisse passer les fuites en cas de pluie.
En poussant la porte d’entrée, le visiteur arrive donc dans un petit vestibule où s’entassent chaussures, bottes de pluie et k-way (pour les vacances à la mer), des parapluies, des manteaux, des clefs qui traînent, un peu de monnaie et une plante en pot. L’on arrive ensuite dans la pièce principale : le salon. Ce dernier est jonché de jouets en tout genre (camions, petites voitures, kaplas, tapis-puzzle, tapis circuit de voitures), une petite table pâte à modeler dans un angle, une autre pour la dînette… Sur le côté droit, un petit salon avec canapé, poufs et table basse. Au fond à gauche, le coin cuisine, avec four, plaques chauffante, évier réfrigérateur et table de travail. Dans la répartition des corvées, c’est généralement Asclépius qui se charge du repas. Entre les deux extrémités, des peluches et des plantes en pot un peu partout. Parfois les animaux des propriétaires, aussi, quand ces derniers ne sont pas dans d’autres résidences, avec un peu plus d’espace.
Juste à côté de la montagne de peluches : la chambre. Sur un côté, une mezzanine occupée par Azaël (lit du bas) et Asclépius (lit du haut). Les couvertures ont souvent différents motifs : pirates, boursouflets, dragons, Quidditch… L’oreille d’Asclépius se trouve juste en-dessous d’un trou au plafond : de ce fait, il se prend toujours la pluie sur le nez. A force, cela finira bien par créer une stalagmite. Au sol, un grand matelas, des oreilles et des couvertures : le lit de Leo. Parfois, les deux autres lui marchent dessus sans faire exprès, ne l’ayant pas vu.
En face du lit de Leo, l’on accède au balcon garni de différentes plantes désormais davantage entretenus. D’ici, ils ont une vue imprenable et étouffante sur les joyeuses architectures de l’Allée des Embrumes.
Non loin, entre la chambre et la cuisine, une petite salle de bain comprenant une douche, un évier, des cabinets et une armoire à pharmacie. Les jours de lessive sont toujours un grand moment.
En conclusion : ces trois-là vivent plutôt bien : au moins, ils ne sont pas dérangés.
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| Gryffondor |
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| Re: [Habitation] La Crèche Fleurie des Momes dus-Per Shae L. Keats, le Lun 20 Fév - 14:17 | |
| Rp avec Morgan soir mouvant comme l'ombre salace des éléphants contre les dents. claquement fugace et froid mordant. envie tenace de chaleur le long des os. dans le crâne. une bougie au fond de la nuit. tu te tenais encore aux côtés de ta presque mère. droit. fier. comme un enfant trop sage exhibant son jouet aux zéphyrs. aux monstres du placard comme un chevalier brandissant bouclier. tu voulais pas trop la décevoir, faire acte de présence, c'était pas plus mal. t'avais pas pris la fuite après la banque. t'avais pas décidé de disparaître dans la nature. tu restais. t'assumais. du moins c'est ce que tu pensais. car déjà, la divine créature à qui tu avais volé un baiser revenait vers toi. l'air très intéressé. t'avais fini tout ça. les nuit de honte à te glisser dans les lits pour avoir certitudes de pouvoir manger et t'envoyer chimiquement en l'air le lendemain. t'avais fini tout ça. les hontes accumules, pour seulement quelques billets. les actes désespérés pour seulement t'autoriser quelques heures de compagnies pour ne pas être seul au fond de la nuit. t'avais fini tout ça. et pourtant. et pourtant. l'homme qui venait vers toi. ne savait pas tout ça. lui il semblait venir pour toi parce que tu l’intéressais. ta fougue ton audace. et pas cette facilité d'accès. cette facilité de t'attirer de te déshabiller de t'utiliser. alors t'envisageais à mesure qu'il se rapprochait. main sur la hache léger frisson mais pas de recul une certaine - envie ? oui c'était sûrement ça.
Quand on commence quelque chose, on le finit
et finalement tout se fit naturellement tu le laissais t'entraîner à sa suite parce que tu en avais vraiment envie. peut-être son jeu un reste de fougue qui t'attendrissait sur sa jeunesse. t'en savais rien mais tu laissais aller. tu suivais. sur les pavés glacés, dans le vents humide sous les nuages posés sur la ville l'air glissant le long de ta peau tu suivais t’entraînais l'idée effleurant le fond du crâne et sans un mot tu l’entraînais vers l'allée des embrumes vers -chez toi. un sourire sur le visage vous marchiez sans un mot. jusqu'à ce que la porte à double battant ne s'ouvre sur un salon vide à la moquette douteuse un une pièce dont l'état laissait encore à désirer. Tu l'entraînais vers toi, contre toi, jouant avec ses lèvres entre les tiennes. Passant ta main dans son dos et doucement tirant son haut. par dessus sa tête. refaire tout ça pour le faire et non par nécessité. y reprendre un certain plaisir te décoller un peu pour observer son corps puis dissiper les sorts sur le tien Laisser les marques réapparaître sauf une évidemment. d'abord la coupure mal cicatrisée le long de la cuisse la brûlure sur ton bras et les marques de tes accès de folie le long de tes jambes. et guetter, une quelconque réaction. quelque chose. n'importe quoi. parce que ce soir t'avais envie de te livrer toi de tout livrer. et de danser jusqu'au matin entre ses bras. cette nuit tu voulais guérir.
-Try again Fail again Fail Better -
Dernière édition par Leo Keats Gold le Mer 15 Mar - 4:41, édité 1 fois |
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| Poufsouffle |
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| Re: [Habitation] La Crèche Fleurie des Momes dus-Per Hugo Mourlevat, le Lun 20 Fév - 14:38 | |
| L.A. de Leo Tonight, we're alive Cette nuit on envoyait valser les diktats. Cela faisait trop longtemps que le feu s'était éteint, il était temps de le rallumer. La passion dévorante qui hibernait au fond du Blaireau venait de reprendre le dessus, comme si Aslan venait de pousser son rugissement. La pièce était nue. Bientôt elle ne serait plus la seule dans cet état. Le Jaune et Noir se défit de sa robe, finissant en sous-vêtement devant cet homme totalement nu. Il voulait du spectacle, cela se sentait, et bien il en aurait. Le Poufsouffle l'attrapa et plaqua ses lèvres contre les siennes, laissant jouer sa langue sur les babines affamés de son compagnon d'une nuit. D'une main il lui caressa le torse descendant lentement, s'arrêtant parfois pour faire demi-tour, puis pour redescendre inlassablement jusque vers l'objet du désir.
Cela faisait longtemps que Morgan n'avait rien fait, mais il n'avait rien perdu. Comme s'il était bourré, il commença à viser à côté avec ses lèvres. D'abord sur la joue, puis sur le cou. Il alla lui mordiller discrètement le lobe d'oreille avant de reprendre. Laissant sa langue jouer sur un téton, il se laissa guider par les gémissements de son amant, sa langue coula langoureusement le long du torse de l'homme, comme une caresse faite par un ange. Jouant sur l'impatience, le Blaireau remonta à coup de baiser pour reposer ses lèvres contre celle de l'homme. Il lui attrapa la hanche, et l'entraîna dans sa chute. Allongés, plus ou moins nus, Morgan se trouvait maintenant sous son partenaire. Accolant ses mains sur son dos, il le caressa en long, en large, en travers. Il voulait connaître chacune des parcelles de peaux, chacune des cellules se trouvant sur ce corps meurtris. Car oui, même si le français ne réagit pas, il avait remarqué les cicatrices sur le corps de son nouvel ami.
Chacun portait son fardeau, lui le premier. Pourquoi devrait-il émettre un jugement, ou même faire semblant d'être surpris ? Au fond, même si tout le monde est différent, tout le monde est pareil. Tout le monde a ses emmerdes, ses secrets, ses failles. Alors pourquoi faire semblant qu'elles n'existent pas ? Il est simple de les oublier, mais elles ne disparaissent jamais. Pourquoi les cacher quand on peut fièrement les arborer ? Quand on peut dire "Oui, j'y ai perdu, mais j'y ai survécu. Et j'en suis fier. J'ai fait des choses qui m'ont changé, mais je les ai faite car je devais le faire. Le destin s'est imposé à moi et je ne me suis pas laissé démonter. J'ai réagis, comme j'ai pu. Comme j'ai dû."
Morgan laissa le bout de ses doigts glisser délicatement jusqu'au postérieur de l'homme et l'embrassa de nouveaux. Mais pas comme avant, pas juste pour le plaisir. Il l'embrassa pour se libérer, se libérer de la gêne qui aurait pu s'installer, se libérer de tous ces fantasmes et illusions qui ont pu s'installer ne lui ses dernières années. Il se sentait revivre, il se sentait vivant. Il se sentait Morgan de nouveau. Et c'était un sentiment qu'il avait oublié mais qu'il aimait beaucoup. |
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| Gryffondor |
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| Re: [Habitation] La Crèche Fleurie des Momes dus-Per Shae L. Keats, le Lun 20 Fév - 15:44 | |
| LA accordé i don't know what "making love" means. for me it's only something you do to forget something which break people in half cause so much of them just don't respect other's soul. -The F word.
y a comme une pointe glacée entre les jambes un pique en métal oublié dans la glace. une boule de sang de nerf qui compresse. fortement mais je ne sais pas y a comme une chaleur dans la nuit une petite boule de feu qui réchauffe le corps que je croyais mort qui me ramène à lui l'habiter. de nouveau . et essayer. de contrôler. de danser. maladroitement. avec toi dont je ne connais même pas le nom. Essayer. Ta généreuse fougue et folie qui m'attrape me plaque. les corps qui s'unissent, tombent s'enlacent s'embrassent, mon amant fort entreprenant.
Tu te laisses aller Marques brûlantes de ses lèvres de ses mains, sur ton corps. Sous ses doigts tu te pâmes laisse aller ton âme à cette passion arcane. Courbes. Sa main sur l'extrémité basse de ton dos l'autre on ne sait où. Quelques soupirs D'aise D'envie Et le Pinocchio qui commence à se faire malhonnête. un peu plus bas. t'as pas envie de le laisser tout faire seul alors tu te lances doucement. tes lèvres parcourent d'abord les siennes ses joues sa bouche, le creux de son cou puis s'aventure doucement vers le bas contourne les pectoraux, et continue à s'aventurer sur le torse pour en connaître chaque parcelle chaque recoin s'offrir et recevoir continuer à descendre découvrir tandis que tes mains s'affairent bien comme il faut un peu plus bas. Tu continues à descendre contournant le nombril mordillant la peau doucement il n'était pas ici question de faire mal mais juste de goûter l'autre un gout sucré de miel et de lait. avant que ses lèvres ne rejoignent ses lèvres et ne s'affairent à leur tour autour de l'objet convoité. ils s'amusèrent ainsi un moment souriant devant la joie non dissimulée de leur amant d'un soir. traitant leur nouvel ami avec soin avant de remonter au dernier moment lasses de faire tout le travail laissant courir leurs mains le long de l'épiderme de l'autre.
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| Poufsouffle |
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| Re: [Habitation] La Crèche Fleurie des Momes dus-Per Hugo Mourlevat, le Dim 5 Mar - 0:11 | |
| Hugh me. Kiss me. Feel me. Love me. Le Jaune et Noir laissa son ami parcourir son corps meurtri et ingrat. Cela le faisait se sentir beau et désiré. C'est comme si tout ses doutes étaient parti en fumée grâce aux lèvres brûlantes de désir de son partenaire. Le Blaireau laissa échapper un gémissement de plaisir. C'était étrange. Le son était moche mais pourtant si beau. Un grognement qui voulait en dire beaucoup sur ce que ressentait Morgan. Il attendit que son compagnon remonte jusqu'à ses lèvres pour les lui embrasser une nouvelle fois. Il fallait alimenter la flamme, et c'était le meilleur moyen. Laissant traîner sa langue sur le bout de chair dodue, il descendit de plus en plus bas, s'afférant parfois sur un morceau de morceau jusqu'à l'objet du désir.
Comme un enfant gourmand, l'ancien Poufsouffle s'afféra lentement, langoureusement. Ce qu'il voulait c'était de la passion, du désir, l'exaltation des sens. Privé de la vue par le noir ambiant, il en ressentait beaucoup plus les choses. Chaque petits mouvements, chaque frémissements lui était perceptible. Tout ce qu'il voulait, c'était du plaisir. Et son plaisir à lui c'était de faire celui des autres. Aussi il s'appliqua. Non pas comme un bon élève car les bons élèves sont toujours trop scolaires, mais comme un garçon dédaigneux, celui qui fait les choses autrement mais qui pourtant était en tête de classe. Celui qui fait tourner son crayon de papier entre ses doigts avant d'en caler le bout dans sa bouche pour le suçoter tranquillement, parfois en le mordillant, tout en écoutant attentivement ce qui se passait autour de lui.
Laissant sa langue traîner sur le corps nu de son amant, comme le bout d'un pinceau dessinant sur une toile neuve, il remonta encore et toujours. Le benjamin Delaube éjecta ses talons avant de passer une jambe par dessus son partenaire pour se retrouver assis sur lui, il espérait que la vue lui était plaisante, mais s'il était sûr que son compagnon voyait plus avec son corps qu'avec ses yeux. Le Jaune et Noir défit sa robe avant de l'enlever délicatement en tirant par au dessus. Il l'envoya valser comme il envoyait valser ses principes ce soir. Cela faisait trop longtemps, beaucoup trop longtemps qu'il était resté tranquille. Même si chaque mois, la bête qui sommeillait en lui se réveillait, ce soir cela serait la deuxième fois ce mois-ci qu'il serait bestial. Déposant ses mains sur les joues de son amant, il l'embrassa langoureusement avant de rouler à côté de lui, déposant sa tête sur le creux de son épaule.
Le lycanthrope pouvait aussi être tendre, et il aimait beaucoup être câlin. Il avait besoin de contact, de douceur, de mot doux échangés au creux de l'oreiller (faute d'oreiller, de parquet). Il laissa ses doigts joués avec les quelques poils présents sur le torse de son aventure. Son autre main était passé sous la nuque de celui-ci. Leurs deux corps nus unis l'un contre l'autre tel le Ying et le Yang. Profitant un peu du moment de répis, il murmura.
-Au fait, moi c'est Morgan. Et je te trouve très mignon. |
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| Gryffondor |
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| Re: [Habitation] La Crèche Fleurie des Momes dus-Per Shae L. Keats, le Lun 6 Mar - 7:03 | |
| Biting words like a wolf howling Y a un moment surprenant quand l'arcane gagne l'âme Un moment Épidermique Où le cerveau s'enfuit dans des méandres qui n'appartiennent qu'à lui, bien qu'il n'arrive pas à les gagner seules. Plaisir, chimiques. Moyens détournés et équivalent d'oublier le reflet décharné que le miroir ne peut qu'offrir. Ça faisait un moment que tu n'avais pas laisser les pensées glisser à ce point. Depuis le soir où les cicatrices qui gagnaient ton torse avaient décidé de s'a-encrer sous les mains assassines qui avait fait réaliser. Le corps amaigri, aussi bien meurtri par ta propre connerie. Si les deux du torse venaient de ses mains. Si celle du bras venait de la mère, les traces de tes ongles sur les poignets. Les multiples traces de coupures le long des jambes. Et ta cuisse. Tout cela venait de toi, et de personne d'autre. Il te fallait arrêter de projeter la faute de ton état sur les autres Parce que certes ils ne sont pas tendres. Mais tu es coupable -de les laisser t’atteindre.
We accept the love we think we deserve
Susurré par raison comme une promesse. Réfuté par déni comme une caresse voulu apaisante et rassurante. Parce qu'il faut accepter de ne plus se poser en victime et de vouloir agir. Le chiot apeuré qui se laisse frapper par le maître adulé. Soumission dégueulasse involontaire qu'il faut rompre pour déployer les ailes. Et se tirer. Se casser. À tire d' -Elle.
On. Vous. Eux. Ol. Qui s'éveille, arrête de se refouler. De se planquer, parce qu'il n'y a plus besoin les yeux qui virent au gris alors que les lèvres de l'inconnu partent s'affairer à leur tour. Que le cerveau d'accroche comme un avion en plain ciel, le cœur dopé par la chut irrattrapable. Mais le moteur finit toujours par redémarrer. Le cerveau par attraper encore réalité. Mais il reste encore quelques secondes de répit. Avant que l'âme ne retende le voile à porter de couteau. Avec cette fois la ferme intention d'au moins essayer -de les éviter.
Exultation des sens et leur langue sent le sucre velouté du miel poindre des papilles lorsque les lèvres de l'autre finissent par lentement remonter t'embrasser. Abandonnant l'idée pour s'asseoir sur toi. Gouache que ses attentions avant laissé sur ta peau nue. Si tes yeux avaient pu peindre tu aurais sûrement fait de son corps un planète. Dans ton regard en capturaient les moindre courbes, les moindre défauts. Parce que ce n'est que là dedans que tu arrivais encore à trouver de la perfection.
Redessiner les traits Avec du miel brûlé À la place des yeux. L'âme qui s’offre à un baiser passionné, pour un instant. Parce que ce n'est pas un coup d'un soir, ça n'en est jamais un. Pour toi c'est toujours important, t'es éphémère pour les autres, mais tous te marquent, à leur façon. Tu n'oublies pas les gens, t'as beau essayé, t'y arrives pas, jamais. Le corps roule en une étreinte prolongée, en quelques caresses de répit.
Au fait, moi c'est Morgan. Et je te trouve très mignon.
Je te trouve très mignon. Tu sais pas trop pourquoi ça te tire un rictus. Pas une question d'être d'accord ou non. Pas une question d'accepter, pas une question de supporter. Ni d'écouter. Une question de terme, qui se veulent gentils. Y a aucune animosité qui t'agite lorsque tes doigts s'emmêlent dans ses cheveux et quand tes yeux se perdent au plafond. Non. Il y a de la tendresse. Dans la voix. Par tous les pores de la peau. Parce que peut-être que tu ne te poses pas de questions. Que tu veux essayer de lâcher les filtres.
J'veux plus être qu'une surface.
La phrase a glissé comme une bulle de salive entre les lèvres, comme une cuillère de miel dans le thé pour aller glisser sur la peau nue du jeune homme et s'immiscer en lui, jusqu'à ses tympans.
Mais merci.
Résonance dans la cage thoracique. Et l'hésitation à se muer dans le silence. Parce que tu as des choses positives à dire. La question est plutôt si l'autre est prêt à les retrouver. Puis l'arrêt brutal des questions. L'arrêt brutal de tout réflexion.
Tu m'as intrigué. Tu touches.
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| Poufsouffle |
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| Re: [Habitation] La Crèche Fleurie des Momes dus-Per Hugo Mourlevat, le Sam 20 Mai - 23:37 | |
| Rose tints my world, keeps me safe from my trouble and pain
Le Blaireau eut un léger sourire. L'autre homme n'avait pas saisi toutes les nuances de ses propos. En même temps, cela n'était pas non plus des plus simples. Il voulait dire tellement de chose dans "tu es mignon". Tu es mignon, parce que tu es beau Tu es mignon, parce que tu me fais du bien Tu es mignon, parce que tu me fais oublier à quel point je me haïs Tu es mignon parce que tu me montres tes cicatrices sans honte Tu es mignon parce que je fais de même Tu es mignon parce que tu es arrivé comme ça Tu es mignon parce que tu es plus qu'une surface.
Le Jaune et Noir ne comprenait pas tout. Mais pourquoi fallait-il toujours chercher à comprendre ? Ne peut-on pas parfois juste se laisser aller au plaisir sans raison particulière ? Pourquoi toujours vouloir mettre un nom sur les choses ? Alors le benjamin Delaube se laissa aller. Il se laissa aller à déposer une nouvelle fois ses lèvres sur celles de cet inconnu dont il ne connaissait toujours pas le nom, mais dont il savait déjà tous les secrets de son corps. Il se laissa aller à déposer une main légèrement tremblante sur ce torse tourmenté. Il se laissa aller à ressentir un sentiment de satisfaction face à cette situation. Il se laissa aller au plaisir de la chair, et c'était déjà beaucoup pour lui. Dans son esprit déjà il se voyait vagabondé auprès de cette âme perdue comme lui. Il ressentait une envie de ne jamais relâcher cet être si éloigné et pourtant si semblable. Il voulait de l'amour.
Morgan se réconforta dans les bras de cet homme, comme on étreint quelqu'un qui vous est cher. A ce moment-même, il n'était rien d'autre que le petit garçon innocent qu'il avait été bien avant tous ces événements. Ce petit garçon studieux, aimable et gentil. Ce petit garçon qui aurait vendu son corps et son âme pour protéger la veuve et l'orphelin. Ce petit garçon qui n'avait jamais cédé à l'ombre pour pouvoir rester dans la lumière. Les choses avaient bien changé. Aujourd'hui il serait prêt à faire d'autres sacrifices si cela pouvait le sauver ou sauver ceux qui lui sont chers. Et cet homme était là physiquement dans les bras de l'inconnu. Mais mentalement absent. Il avait mis son cerveau sur off. Il n'était plus que passion et sensualité maintenant. Ouvrant une nouvelle fois la bouche, il articula :
-Tu es mignon parce que c'est bien plus que cela. |
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| Gryffondor |
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| Re: [Habitation] La Crèche Fleurie des Momes dus-Per Shae L. Keats, le Mar 27 Juin - 17:10 | |
| C'était comme une promesse à demi-murmurée dans un souffle court et sucré. La promesse que ça n'allait plus jamais recommencer. Que tu serais bien plus qu'un simple moyen de s' oublier. La promesse que désormais, on te considérerait. La promesse que tu ne laisserais jamais plus personne te toucher.
En pointe d'acier dans le coeur.
Parce qu'un être est toujours plus que ce que l'on peut entrevoir. Que chaque marque a son histoire.Que l'inconnu semble le savoir. Je crois que ça fait très longtemps Keats, Que tu n'avais pas autant respiré.
Et un autre baiser, une chaleur nouvelle dans le sang. Ce soir t'as juste envie de tout laisser couler, de'maisser le'monde prendre naturellement sa place. De tout oublier. De justesaisir l'instant et tout ce qui le fait. Qui te donne l'impression d'exister. Dans le coeur des étreintes. Dansnle bleu de l'absinthe. Deux peaux qui se frôlent. S' épousent. Dans une explosions de caresses que les préliminaires ne contiennent plus. Et tu lâches enfin prise, Lorsque sous ses doigts tu te pames, T'abandonnant enfin A cette passion arcane.
Y avait dans vos yeux, Dans vos corps, Dans vos âmes, Ce soupçon de similitude, Comme une goutte, Qui illuminait l'autre.
Tu es mignon parce que tu es bien plus que cela.
Et le silence assourdissant d'un échange de regard. Vous auriez pu ne pas vous entrevoir ce soir, Rire aux éclats de ton culot, Vous battre, Courir la ville librement comme le ferait des enfants. Vous auriez pu vous utiliser Sans même connaître le nom de l'autre. Puis vous enfuir au matin. Mais tu n'aurais jamais pensé Que vous vous ecouteriez.
J'étais pas sûr d'encore savoir comment respirer. Comment ressentir. Merci à toi. Tu es tellement -vivant.
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| Re: [Habitation] La Crèche Fleurie des Momes dus-Per Invité, le Dim 16 Juil - 12:30 | |
| RP avec LeoL.A. mutuel accordé pour tout le RP Des petits pas tenus sur le parquet. On avance de quelques pas : la journée a été longue, la nuit-là sera encore plus. Se retourner sur le matelas en hauteur, compter les gouttes qui forment un stalactite sur son nez imposant, écouter les ronflements de Leo, ou les cauchemars d’Aza’… Rester allongé dans sa chemise de nuit et observer la lueur de la nuit dans les trous du plafond. Plic ploc.
Il avait fini par se lever, finalement. Marcher quand il ne trouvait pas le sommeil, était devenu une routine. Un petit détour par le balcon, éviter les coins criants du parquet, prendre l’air du soir, puis refaire un détour entre les masses endormies, direction la cuisine. C’était sommaire, mais au moins l’eau était potable. Et il y avait de quoi manger. Généralement, il se chargeait de tenir le four et les plaques chauffantes. Déjà parce qu’il aimait bien cuisiner (ça lui rappelait les potions et le Chaudron) et ensuite parce qu’il aimerait bien ne pas mourir d’intoxication alimentaire à même pas vingt ans. Ça serait ballot.
Le carrelage glacé sous ses pieds nus eut le mérite de lui apporter un coup de fouet au cerveau. Il se servit un verre d’eau, bu quelques gorgées, fit demi-tour pour rejoindre l’antre du sommeil quand une vision infernale lui fit lâcher son verre brutalement, et se figer d’effroi :
En face, un autre lui-même.
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| Gryffondor |
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| Re: [Habitation] La Crèche Fleurie des Momes dus-Per Shae L. Keats, le Jeu 20 Juil - 1:35 | |
| T'avais essayé des heures durant, de prendre sa forme. Mais ça n'avait pas marché, à croire que t'avais pas l'expérience nécessaire encore. Alors t'avais finalement opté pour un poil de brosse à dent, en espérant que se soit la sienne. Il serait tout de même con de te transformer en toi même, puis tu l'avais mise dans une fiole à l'odeur nauséabonde que t'avais rapidement ingérée. T'avais eu ensuite la joie de voir le reflet de ton colocataire prendre petit à petit la place du tien dans le miroir. Jusqu'à ce que la ressemblance soi parfaite. T'avais alors fait demi-tour, direction ton lit, content de ton effet, et alors que tu traversais le salon, tu eus la peur de ta vie. Tombant face à un nouveau reflet non-anticipé. Pestant silencieusement contre Aza qui avait sûrement dû laisser traîner un miroir au milieu du salon tu contemplas un peu plus celui-ci. Approchant ton visage de la glace.
Puis comme pour te rassurer. T'avais levé une main. Montrant trois doigts, paume en arrière. Peur en avant. |
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| Re: [Habitation] La Crèche Fleurie des Momes dus-Per Invité, le Sam 22 Juil - 15:22 | |
| Y avait la glotte qui oscillait au rythme de son angoisse. Le verre était resté béant sur le sol, face ouverte, flanc brisé, contenu qui se vide sur le sol. Il était mort, le verre, ce soir, tué par l’effroi, qui lui fit trembler la main et tomber le verre. C’était sa faute, un peu, s’il était mort. Mais il n’avait pas de culpabilité : il était narcissique. Il ne regardait pas le verre, mais ce reflet qui traînait là, comme un ectoplasme des lubies de son colocataire. Il se fixait dans ce même blanc des yeux, se renvoyant la lumière, se renvoyant des gestes : c’était lui qui levait le bras à trois doigts, le quatrième en rade. Pas de cinquième, il était amputé. Cicatrisation à l’arrache. Peur qui arrache les tripes. C’était animal comme réaction, il ne contrôlait pas cette glotte qui s’agitait, ce regard qui s’avançait, et ce pied qui écrase le verre, pour s’approcher du reflet.
Indistinct, une jambe se lève : la souplesse du désarticulé.
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| Gryffondor |
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| Re: [Habitation] La Crèche Fleurie des Momes dus-Per Shae L. Keats, le Mer 6 Sep - 17:47 | |
| C'était quand même un peu étrange. Il y avait comme un décalage entre ton reflet et toi, de quelques secondes. Peut-être Asclepius avait-il le pouvoir de voir plus vite que la lumière. Au fond ça ne t'étonnerait même pas, tant ce gosse était... spécial. Son corps n'était pas des plus confortable, il manquait bon nombre de choses importantes, à commencer par le sex-appeal. Mais ce n'était pas gênant. Puis il manquait un doigt aussi.
La jambe qui se lève, comme pour accompagner le mouvement. Parce que t'as eu l'étrange impression que ton reflet bougeait avant toi. Que t'as toujours eu peur de te faire distancer. Alors tu lèves le pied. Pour rester le premier. Pour encore diriger. Et tu te pinces la joue, Pour mordre le réel. |
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| Re: [Habitation] La Crèche Fleurie des Momes dus-Per Invité, le Jeu 7 Sep - 1:17 | |
| Jambe désaxée en position asymétrique par rapport au reste de son propre corps, mais le propre reflet acquiesce, fait de même. Au millième du tempo imposé. Désaxé, désaxé. Poupée bancale, pas assez bien fripée. Moche moche que d’avoir des fils aussi grossiers. Des coutures aussi défaites.
Alors, en une caresse de chat, s’arrêter dans cette position de dévoreur contraint et approcher : deux pas qui n’en paraissent qu’un : au saut de l’autre côté du miroir. Un saut contre son alter ego, dont deux doigts viennent caresser une mèche pendant et bouclé. Et un sourire doux, pour accompagner la caresse : « - Deux coups de brosse : l’un pour l’éclat. » Caresse douce contre la mèche passive. « - L’autre pour la contrition. » Et brusquement, les deux doigts qui enserrent la mèche et tirent brusquement dessus : parole qui fait acte. Pouvoir performatif.
Les yeux dans le reflet : morne de la glace impassible, même si son souffle ne fait pas de la condensation. Alors, ces longs doigts arachnéens viennent se poser sur la joue, en une caresse doucereuse.
La caresse incisive devient grattements du bout de l’ongle du pouce, laissant ainsi une plaque rouge se former petit à petit, s’épaissir, grandir, mûrir, sur la pommette blafarde et saillante. D’une froideur de verre.
« - Qui donc se cache sous cet empopinement ? C’est fort laid. »
Sourire contrit. Mais garde au fond de l’œil, Une sombre lueur.
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| Gryffondor |
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| Re: [Habitation] La Crèche Fleurie des Momes dus-Per Shae L. Keats, le Ven 13 Oct - 21:32 | |
| J'ai froid quand je te vois. Je sais pas si c'est normal, je sais pas si ça vient de moi, du reflet ou de toi. J'ai toujours eu du mal avec les miroirs. J'ai toujours eu des frissons quand je croisais mon regard. Et pourtant ce soir ça n'est pas mi. C'est un corps d'emprunt, encore un autre. Un corps fatigué à qui il manque une extrémité, pas la plus dérangeante, malheureusement, mais la plus visible peut-être. Je t'ai jamais demandé comment c'était arrivé, comment t'en es arrivé là. Mais je veux pas savoir je crois. J'aime pas trop en savoir, j'ai besoin d'être surpris. J'ai besoin qu'on m'oublie. On a l'air cobs tu sais ? Toit et moi le pied en l'air, àse prendre pour un reflet. Et en même temps tifosi je me demande si on avait pas besoin de ça. De se ressembler De se séparer De se retrouver. Je sais pas si ça nous fait du bien, j'en sais rien. Maisj'ai peur Autant de toi que de moi. Que de croire au bonheur.
Tu me touches. Tu traverses le miroir et tu touches et tu parles. J'ai compris que tu n'étais pas moi.que j'avais juste mal essayé d'être toi. C'est stupide hein ? Comme jeu. Je cherche une identité,quelqu'un a dépouiller parce que je me suffit plus. Je suis perdu.e
Je sais plus. Je crois qu'on m'appelait Leo avant. J'suis comme une balle perdue au fond du jardin. J'ai les vertèbres qui craquent et les orteils qui claquent. T'es pas vraiment comme une étoile. .
Et pourtant. J'aime bien être toi. Apprends moi. Tu saisis pas grand-chose et pourtant tu oses. J'veux t'es yeux Je veux revoir les flamands roses Et les couleurs briller. |
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