[Habitation] La Crèche Fleurie des Momes dus-Per

Tu sais pas trop pourquoi tu continues de revenir ici. Parce que tes collocs, ils ont changé frère. Mais voilà, t'es le babysitter d'Enzo et Tim, alors on va dire que ça s'est un peu arrangé avec Leo. Et puis le Perché, ça reste ton BFF, peu importe la situation. Même si il essaie de te faire bouffer bio. Un jour, t'as ouvert les placards pour trouver à bouffer, et t'as trouvé du quinoa. Véridique. Depuis, tu manges plus ici. Parce que franchement, y'a des limites à tout ce que tu peux endurer.

Les escaliers sont vite gravis, même si t'es un peu essoufflé à la fin. Le chartier t'accueilles comme il se doit. T'entends vaguement des cries venant de la Crèche, parlant de crochet et tout ça. Mais vu que t'es pas là, c'est pas toi qui va être puni. Tu pousses les portes battantes avec force, tu t'apprêtes à esquiver leur retour, mais t'en as pas le temps. Parce que tu te prends les pieds dans un truc qui aboie, tu tombes en avant en te raccrochant au premier truc venu. Truc qui tombes avec toi et amortit ta propre chute. Et qui se trouve être le Perché. Froncement de sourcil.

- Qu'est ce que tu fous devant la porte ?

Ben oui, quand même, c'est une question qui se pose. Tu sens un truc qui tire sur le bas de ton pantalon. Et tu vois Hodor qui machouille ton jean depuis son panier très très mal situé.

- Et qu'est ce qu'il fout devant la porte ? Pourquoi y'a toujours des trucs devant la porte ?

C'est vrai, quoi, la dernière fois, c'est le porte-manteau cactus que tu t'es pris, et c'est hyper douloureux les épines ! Tu te relèves en faisant un patpat à Hodor qui te lâche. Et tu regardes les lieux. Bizarrement, Tim et Enzo ne semblent pas être dans le tas de peluches. Et Leo se trouve en dessous de la hache plantée dans le plafond depuis maintenant plusieurs mois. Tiens donc, il a enfin décidé de la dégager de là ?

- Salut.

Attention, politesse. Ton regard passe de ton pote Perché à Leo tandis que tu t'assois en tailleurs sur le tapis à petites voitures. Tête légèrement penchée sur le côté, t'attends de voir ce qu'il va se passer.

Avec Alec aka Enzo

Affalé sur le matelas de Leo, tes yeux fixent le plafond. Tu ne comptais pas remettre les pieds ici. T'as même récupéré toutes tes affaires. La Crèche est abandonnée, désertique. Les tas de jouets prennent la poussière, les peluches aussi. C'est comme si la vie avait réellement quitté ces murs. Sans doute au même instant que ses occupants. Tu pousses un soupir. T'aimes bien cet appartement. T'y tiens énormément. C'est juste que c'est difficile pour toi de penser aux bons moments passés ici quand tu sais qu'ils sont bels et bien terminés. Tu n'as même aucune nouvelle de tes anciens colocataires. Ils ont disparus, du jour au lendemain.

Mais voilà, tu penses à la remettre en état quand même. Histoire d'avoir un endroit où crécher sur Londres, c'est toujours pratique. Et la première pièce de cette nouvelle vie pour l'appartement, c'est Maugrey Fauteuil. Ton vieux camarade en cuir, totalement défoncé, qui siégeait jusqu'à présent dans la salle commune des Serpentards, à Poudlard. Il te manquait terriblement. Sans doute la seule chose de tout le château qui méritait réellement ton attention, si l'on excepte l'étendue de conneries qui y étaient possibles. Un pote d'Arty l'a volé pour toi il paraît. Et il va même te le livrer à domicile.

Tu sais déjà où tu vas le mettre. Dans le coin de la chambre, juste en face du matelas de Leo, dos tourné à la fenêtre. C'est sa place, ça l'a toujours été. Tu finis par te relever, et tu sors ta baguette magique pour ranger un peu l'appartement et le débarrasser de toute la poussière qui y a fait son nid. Hors de question d'accueillir Maugrey Fauteuil dans un tel bazar. Tout le monde sait que la visite d'un vieil ami mérite un petit coup de ménage.

FICHE PAR SWAN & Azryel ( PV Azaël Peverell & L.A. d'Arty accordé ft Enzo - 17 Ans ).

everybody need to know the truth

but don't mess with my friend, even if you are who you are and i am what i am.

Après que « Doudou » m’est contacté par hibou, je me suis empressé de sortir hors de l’enceinte de Poudlard avec une envie pressante de m’exercer à transplaner depuis que j’avais eu mon permis. J’en reviens toujours pas d’avoir réussi l’examen et ce, malgré le bout de mon lacet manquant. En y repensant, j’en ris légèrement tandis que je sers mon sac contre moi. Lui, il m’avait proposé de voler « Ce fauteuil » et pas n’importe lequel d’ailleurs. Ce Fauteuil surnommé Maugrey par les « anciens », Azarty comme il se plaisait à me dire, et dont souvent, mes camarades de ma salle commune, se plaisent à me dire. Tant par leurs coups d’États comme pour leurs goûts du danger, certains m’ont informé que par le passé, je m’étais comporté tout aussi admirablement, bien qu’à moins grandes échelles qu’eux. Cependant, si je continue sur cette voie, je suis prêt à parier qu’Artemis ne laissera pas passer ça. Après tout, je suis le cousin par alliance du Chef des Aurors. Une voix dans ma tête, m’impose de respecter les « Lois », m’invite même à montrer l’exemple. Mais cette envie d’enfreindre les règles, d’abolir toutes ces idioties stupides et ce secret magique. Ça bouille en moi telle une cocotte-minute et c’est, sans hésiter que j’ai chapardé ce Fauteuil en toute discrétion. J’aurais pu marquer le coup, mais je réserve ce genre de chose pour le dernier jour de cours de ma dernière année que je suis en train de vivre.

- « … Alors… Si je me souviens bien… ça devrait pas être si compliqué, cette fois – ci. »

Dis – je à moi – même comme pour m’auto-rassurer. Ensuite, dans une fraction de seconde et un Crac plus tard, je me retrouves dans l’allée des embrumes. Pour une première, j’en avais la tête qui tourne, des envies de vomir et j’en passe. Je dois pratiquement me tenir au mur pour ne pas tomber, mais le résultat est là. Ça m’amuse malgré le vertige présent, d’apparaitre aux endroits connus dans ma tête, là où j’en ai envie. Puis, je me remémore l’adresse avant de me rendre au dit-lieu dont m’avait parlé Arty. Je m’approche calmement avant de venir toquer à la porte, pas vraiment stressé, juste encore un peu secoué. Alors je me dis que finalement, sortir prendre l’air et livrer ce « superbe Fauteuil » à l’ami du Louveteau, ça ne peut que me changer un peu les idées aussi.

Quelques coups se font entendre à la porte. Tu jettes un dernier coup d'oeil à la Crèche. Elle vient de retrouver sa propreté d'antan. C'est à dire une propreté toute relative, mais une propreté quand même. Elle ressemble un peu plus à l'endroit que tu connaissais auparavant. Manque juste toujours le plus important. Petit soupir. Au moins, tu vas retrouver Maugrey Fauteuil, c'est toujours ça de pris. Tu ouvres la porte en te forçant à afficher un léger sourire. C'est à dire qu'habituellement, tu te fous royalement de l'image que tu peux renvoyer aux gens. Mais là, ce type te rend service, alors tu peux bien faire un effort.

- Salut. Entre.

Tu te rends compte que c'est la première fois que t'invites quelqu'un d'autre qu'Arty à entrer dans la Crèche. Et c'est un parfait inconnu. T'as limite envie de lui arracher son sac pour retrouver ton vieux pote, puis le foutre à la porte. Mais ce ne serait pas terrible comme remerciement. Alors tu prends ton mal en patience, en espérant que le fauteuil ne soit pas trop à l'étroit dans cet étui improvisé. Parce que tu te doute qu'il l'a réduit pour le mettre dedans, sinon, ça voudrait dire qu'il a foiré. Et donc qu'il n'a aucune raison de se trouver ici. Mais si Arty a confiance en lui, tu peux bien en faire de même.

Tu te demandes vaguement comment t'es censé accueillir quelqu'un qui vient chez toi. Et ce sont finalement tes anciens réflexes de serveur qui refont surface.

- T'veux boire un truc ? Y'a... De l'eau du robinet.

Et c'est tout. T'as tout vidé. Même les trucs bios du Perché, t'as tout ramené à la Cabane pour pas que ce soit gâché à rester ici. Et t'es en train de te dire que t'as fait une connerie. Faudrait au moins garder des trucs de base. Histoire de pouvoir survivre une nuit ici sans avoir à faire de courses auparavant.

FICHE PAR SWAN & Azryel ( PV Azaël Peverell ft Enzo - 17 Ans ).

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Pendant que je patiente devant l’entrée de la porte, je me laisse le temps de récupérer mes esprits. Le temps de m’égarer un peu sur l’allée des embrumes, me rappelant aussi que Lizzie travaille chez Barjow & Beurk. Un jour, j’espère la recroiser ailleurs qu’en cours. Puis, je soupire un peu tout en massant mes paupières avant que la porte ne s’ouvre. Et puis, il y a ce type qui me regarde avec un sourire qui sonne presque faux. Discrètement, je me demande ce qu’Arty peut bien lui trouver, ils sont si différents, mais mes questions s’égarent bien vite dans un coin de ma tête lorsqu’il m’invite à rentrer.

- « Bon’-… Ok, j’te suis. »

J’ai quasi pas le temps de lui dire un simple « bonjour » que je me sens attiré à l’intérieure, je m’empresse de rentrer pour ne pas trainer à l’extérieure, faisant gaffe à mon sac, parce que d’après les dires d’Arty, ce bien que j’ai chapardé à l’école semble être le cœur de ce rendez – vous et le pourquoi de ma venue aussi. Un bien trop précieux pour que je me permettes de l’abimer ou de l’égarer aussi. Puis, ses secondes paroles ont le don de m’arracher un sourire amusé malgré le moment awkward de la situation. Poliment, je secoue ma tête pour lui montrer que j’avais pas vraiment soif.

- « Pas vraiment, mais merci de l’attention. »

Après tout, on ne se connait pas plus que ça et pour une fois, j’ai l’avantage de mettre un nom sur un visage qui m’est totalement inconnu. D’un geste un peu anxieux, je masse ma nuque avant de me mordre légèrement la lèvre inférieure avant de glisser ma main dans mon sac, attrapant ce « Maugrey Fauteuil » avec une certaine précaution.

- « C’est bien celui – ci que tu voulais. Arty m’a décrit ce fauteuil et c’était le seul qui sortait du lot, dans la salle commune. Apparemment, il a l’air de te tenir très à cœur, donc, j’ai pris le soin de le miniaturiser… »

Et calmement, je lui tends le mini-fauteuil face à lui, m’efforçant de sourire tout autant que lui. À en juger par la déco’ du couloir, je m’imagine déjà le contenu des autres pièces. Pourtant, loin de là de juger l’habitation de l’ami de mon ami, mais je ne peux m’empêcher d’avoir une vague sensation de frissons. Un poil tendu et mal à l’aise, je ne sais comment réagir avec ce garçon.

Le type se fait pas prier pour te suivre dans l'appart. Les portes saloon restent à battre quelques temps en se claquant l'une à l'autre. Tu revois Leo se prendre le retour de la porte à chaque fois qu'il rentrait bourré. Tu le revois se bouffer le cactus porte-manteau aussi. Une lancinante douleur au niveau du coeur te rappelle que c'est terminé. Il a pas soif l'autre. Tant mieux, t'avais pas poussé le ménage jusqu'à faire la vaisselle, et tu préfères pas imaginer la gueule des verres qui dorment dans les placards depuis des mois.

T'as limite envie de le secouer dans tous les sens ce type. De lui dire de juste de filer Maugrey Fauteuil et de se casser. T'aimes pas l'idée d'un mec inconnu qui reste dans la Crèche comme ça. Pourtant, tu prends sur toi. Tu te répètes encore et encore qu'il ne fait que te rendre service et que ce serait vraiment petit de ta part de le remercier en le foutant à la porte après lui avoir refait le portrait. T'es juste carrément sur les nerfs à cause de cet écrasant sentiment de solitude qui règne ici.

Enfin, le voilà qui ouvre son sac pour sortir un mini Maugrey Fauteuil. Ton visage s'éclaire d'un sourire bien plus sincère. Bien plus enfantin aussi. Comme si c'était Noël. Tu attrapes le fauteuil qu'il te tend, l'observe sous toutes les coutures.

- C'est bien lui. Ce fauteuil est beaucoup trop stylé pour moisir dans une salle commune.

Tu le poses au sol, au milieu du tapis de courses pour petites voitures. Tu le mettras dans la chambre plus tard, là, t'as juste envie de le voir totalement. Tu sors ta baguette pour lancer un #Amplificatum. Et bientôt, Maugrey Fauteuil retrouve sa taille initiale. Tu te laisses tomber dessus en tapotant l'accoudoir.

- Toujours aussi confortable.

Tu te relèves cependant rapidement.

- Merci, t'as géré. Si un jour t'as besoin d'un truc, hésite pas. Si j'peux t'retourner la faveur je le ferai.

Ce n'est pas une promesse. Il y a beaucoup de choses que tu ne ferais pas pour lui étant donné qu'il n'est même pas un de tes potes. Simplement, si tu n'encours aucun risque (de ton point de vue), tu n'auras aucune raison d'hésiter.

FICHE PAR SWAN & Azryel ( PV Azaël Peverell ft Enzo - 17 Ans ).

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Et ce sentiment d’étouffement me reprend, l’estomac se tord dans mon ventre, créant un vent de panique dans mes sens et mes membres. Je stresse à l’idée de sortir dehors, à l’idée d’affronter l’inconnu, comme si je redoutais quelque chose que j’ignore. Un bref rictus positif prend place sur mes lèvres, il semble content d’avoir ce fauteuil parmi ses meubles. Et pour sûr, cet élément semblait se fondre dans le décor. Ensuite, je le laisse s’installer comme il le souhaite jusqu’à le voir se redresser d’un bond, jusqu’à qu’il m’adresse la parole. Un bref passage éclair d’une main sur ma nuque et j’hausse mes épaules, montrant bien que j’l’écoute, mais que l’issu de notre entrevue parait incertaine.

- « De rien, c’était plutôt distrayant comme occupation, si tu veux quoi que ce soit d’autre de Poudlard, hésite pas, t’aura qu’à prévenir Arty qui m’fera passer le message, enfin… Sauf si tu veux m’écrire directement, c’est toi qui vois, j’te force pas. »

Et d’être en compagnie de ce mec qui contemple son fauteuil comme s’il était le bien le plus précieux de sa vie, me rappelle instinctivement que je possède que très peu de choses auxquels je tiens à cœur, pour le reste, rien. Je ne me souviens de rien et me voilà encore, à me demander si j’avais des biens provenant de mes proches, pensant justement à Arty, en cette instant, précis. Comme une question laissée en suspens dans un coin de ma tête, je m’abandonne aux regards du dit Ami de mon cher « Doudou ».

hrp:

Tu hausses un sourcil. Voilà qui peut être pratique, avoir quelqu'un à l'intérieur de Poudlard, prêt à y faire sortir tout et n'importe quoi pour peu qu'on lui demande. Tu retiens de peu un sourire. Ce type devrait demander à se faire payer, sérieusement. Jamais t'aurais rendu ainsi service à un inconnu gratuitement à sa place. Mais c'est clairement pas toi qui va lui faire remarquer, après tout, tu t'en tires vachement bien sur ce coup-là. Tu récupères Maugrey Fauteuil sans le moindre effort, si ce n'est celui d'avoir ouvert ta porte à un inconnu.

- J'y penserais.

Ou pas. Enfin, si, t'y penseras si t'as besoin d'un truc. C'est juste que tu vois mal ce que tu pourrais récupérer au château à présent que Maugrey Fauteuil est à la place qui lui est destinée. Le reste, tous tes souvenirs, tu préfères les y laisser. Mais à bien y penser, les vols ne sont pas les seules choses intéressantes... T'aimes beaucoup les dégradations. Et si quelqu'un pouvait montrer à McKinnon ou à de Lanxorre qu'ils n'ont pas fini d'en baver... Un petit sourire provocateur se fiche sur tes lèvres.

- Dis-moi... T'es doué en dégradations en tous genre ?

Enfin doué ou pas... Là n'est pas la question, tu peux donner des cours sur le sujet pendant des heures et des heures tellement t'es expérimenté dans le genre. Tu veux surtout savoir si ça l'intéresserait. Le tenterait. Après tout, y'a moyen de s'amuser à distance. T'es juste un peu déçu de ne pas pouvoir faire les choses toi-même. Mais le principal dans la vie, c'est de se donner les moyens d'atteindre ses objectifs. Et celui du moment : transformer la vie des deux professeurs en un Enfer.

FICHE PAR SWAN & Azryel ( PV Azaël Peverell ft Enzo - 17 Ans ).

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Serait – ce à cet instant présent que je me suis rendu compte qu’il suffit qu’une toute petite chose fasse d’aussi grand changement dans tout une vie. Il ne suffit qu’une étincelle pour mettre le feu aux poudres. Et moi, explosif comme je l’étais et le suit encore, l’offre n’était que plus alléchante, une fois, tout droit sortit des lèvres du plus adulte de nous deux. S’il sous – entend par sa question sur mes compétences à vouloir mettre le bazar, il n’allait pas être déçu.

- « Mmh, ça peut être dans mes cordes, j’ai assez d’imagination pour faire un sacré bazar dans l’école. »

Entre ce qu’on dit de moi sur le « moi de « l’autre époque » et celui que je suis actuel, je suis loin d’être un enfant sage. Plus je cherche à suivre les règles qu’on m’impose, moins je les respectes. Et plus je me pose problème, moins je prends conscience des conséquences.

- « Pour te donner une idée… dernièrement, le couloir du 4ième s’est retrouvé en patinoire arc-en-ciel, avec des bébés mandragores, au milieu d’une foule d’élèves déboussolés, d’une épaisse fumée noirâtre, d'une basse-court et des préfètes qui ne savaient plus où donner de leurs têtes grace à mois et deux autres élèves qui se sont joints à mes conneries... »

Tout ça, juste parce que j’impose mon royal « je m’en fou, après tout ». Quoi que les adultes, que les autres attendent de moi, je n’agis qu’avec mon libre – arbitre jusqu’à preuve du contraire. Puis, j’esquisse un léger sourire, me retrouvant facilement dans mon élément, à présent.

- « Enfin, … Il parait aussi qu'à mes débuts, fût un temps, que j’ai déjà flambée une bibliothèque et exploser ma salle commune avec l'aide de ma préfète, d'ailleurs…Alors, si avec ça, je peux t’être utile, t’as qu’à m’dire ce que t’attends d’moi. »

Foutre le bordel, attirer l’attention, exprimer le fond de ma pensée et mettre un point d’attention & d’exclamation à l’exact endroit dont on s’attendait pas à ce que je viendrais frapper. Et là, autant dire que j’apprécie l’enjeu et que le jeu en valait la chandelle.

Voilà le type qui se met à te sortir son CV complet concernant les conneries qu'il a pu faire. C'est qu'il a l'air de vraiment bien se débrouiller, tu pourrais presque être jaloux. Pas du truc des Mandragores, non, ça, n'importe qui peut se faire ce genre de petits plaisirs. Disons que ce n'est pas vraiment un acte répréhensible, juste une connerie d'adolescent. Faut bien passer par ce genre de phase à un moment donné ou à un autre. Non, ce qui t'intéresse, c'est davantage les gros exploits. Et faire cramer la bibliothèque ou exploser sa salle commune, ça, ça demande d'en avoir dans le pantalon. Ton sourire s'élargit.

- J'pense que tu peux être utile, effectivement...

Tu te laisses tomber sur Maugrey Fauteuil en cherchant tes mots. T'as pas vraiment de plan défini à vrai dire. Et tu préfères t'occuper de de Lanxorre toi-même, ou en compagnie d'Arty. En revanche, McKinnon... Tu te réjouis rien qu'à l'idée qu'il puisse se retrouver à nouveau dans de beaux draps uniquement parce que tu le veux. Et tout ça sans rien risquer en plus. Si c'est pas magnifique.

- J'ai quelques différends avec McKinnon, le prof de divination.

Tu poses le contexte tranquillement. Il n'a pas vraiment besoin d'en savoir plus. Tout ce qui compte, c'est qu'il se lâche totalement. Qu'il laisse libre cours à son imagination pour lui faire les pires crasses du monde. Le faire souffrir psychologiquement, le faire craquer. Voilà ce que tu veux.

- J'me suis fait viré du château pour avoir foutu le feu à son bureau. Mais c'était pas suffisant. J'aimerais qu'il s'en prenne plein la tronche, de n'importe quelle façon que ce soit. Juste... Ne prends pas de gants, lâche toi totalement, sans peur de le blesser ou le traumatiser. J'veux qu'il paie.

Tu débites tout ça d'un ton étrangement calme. Sans la moindre émotion, tu te contentes d'exposer les règles du jeu au jeune homme en espérant qu'il les suive. Tu hausses un sourcil interrogateur.

- T'es partant ? Evidemment, il ne doit pas savoir que l'idée vient de moi.

Ouais, tu préfères préciser. T'as quand même promis à Rachel de faire des efforts avec McKinnon. Mais pas vu, pas pris, pas vrai ? Elle n'aura aucun moyen de savoir que c'est toi qui est la cause de tous les malheurs de son mec.

FICHE PAR SWAN & Azryel ( PV Azaël Peverell ft Enzo - 17 Ans ).

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À la fin de mon long discours qui semble interminable, je laisse mon regard se reposer sur la bouille du jeune homme qui se mets progressivement à sourire. Comportement douteux, puisqu’il s’installe sur son précieux fauteuil, comme si ce dernier l’avait tant manqué. Alors, je me recule un minimum juste pour m’appuyer contre le mur calé-là, contre la porte qui me sépare du couloir. Et puis, je l’écoute parler de ce professeur de Divination, dont le nom me rappelle de vague souvenirs si je devrais me mettre à fouiller dans mes propres affaires. Ainsi, donc, on requiert de mes talents de fouteurs de troubles au sein même du château, puisque l’ami de mon « Doudou » ne peut guère s’y rendre. Et lorsque je juge l’état de sa « demeure », tout me laisse à comprendre le « pourquoi » de la « raison » de sa présence ici.

- « Mmh, ça serait une belle occasion de prouver ce dont je suis capable… J’ferais d’une pierre, deux coups comme ça. J’suis partant pour l’idée de lui mettre sa vie sans dessus-dessous. »

Ainsi, j’étire un sourire tout fin, espiègle mais bienveillant à mon tour et d’un signe de tête, c’était comme si je venais de signer un pacte avec le Diable, lui – même. Pendant ce temps, je me risque à sortir une sucette de mon sac, ne serait – ce que pour satisfaire mon envie de manger des friandises, mais aussi parce qu’aussi loin que remontent mes souvenirs, je me suis toujours trimballé avec des bonbons pleins les mains. Donc, papier d’emballage retiré et rangé au fond du sac, j’enfourne cette dernière entre mes lèvres tout en laissant mon regard scintillant d’une certaine lueur, vogué jusqu’à mon partenaire de « bêtise ». Ô, je sais bien que j’agirais, là, en son nom, mais quoi de mieux que de mettre mes compétences de trouble-fêtes à l’épreuve.

Il semble heureux de ta proposition. Il a d'ailleurs vite fait de l'accepter, sans même demander quoi que ce soit en échange. Tu ne te départis pas de ton sourire. Ce type ne sait même pas dans quoi il s'embarque, mais il le fait, et sans poser de questions. C'est pratique les gars comme ça. Dans cette histoire, t'as rien à perdre, tout à gagner. Et il est le seul à prendre les risques. Mais tu sais pertinemment que s'il tombait à cause de toi, tu lui viendrais probablement en aide. C'est que tu risques d'avoir cette désagréable impression de lui être redevable par la suite. Mais pour l'instant, tu ne vois que le bon côté de la chose.

- Et si tu t'ennuies, t'peux faire la misère à de Lanxorre aussi. Mais c'toi qui voit.

Le voilà qui sort une sucette de son sac. Tu hausses un sourcil. Ce comportement te rappelle étrangement Askin. T'as pas trop de nouvelles dernièrement. Faut dire qu'il paraît que les choses sont compliquées entre Arty et lui. Peut être que tu devrais te renseigner. Après tout, le petit serpentard te plaisait bien, et il n'avait pas son pareil pour rendre les situations banales intéressantes. Ni pour détourner l'attention de de Lanxorre d'ailleurs... C'était sans doute là-dedans qu'il était le plus doué le petit.

T'as pas grand chose à ajouter, tu lui as dit ce que t'avais à dire. Il a maintenant les cartes en main de son côté. T'espères qu'il est aussi doué que ce qu'il dit pour faire du grabuge, ce serait décevant sinon. Mais comme dans l'histoire t'as rien à perdre... Au fond, peu importe. T'as juste une terrible envie qu'ils en bavent tous les deux par ta simple volonté. Qu'ils voient un peu à qui ils s'en sont pris. Et qu'ils ne peuvent décemment pas s'en sortir comme ça.

- Encore merci pour Maugrey Fauteuil. Hésite pas si t'as besoin d'un truc un jour, j'verrais c'que j'peux faire.

Ou comment lui indiquer le plus gentiment possible qu'il est grand temps pour lui de repartir. T'as des retrouvailles à célébrer avec ton pote le Fauteuil.

Fin du RP pour moi, hésite pas à rep Wink

Merci à toi amour

FICHE PAR SWAN & Azryel ( PV Azaël Peverell ft Enzo - 17 Ans ).

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Il y a des jours avec et des jours sans, et puis dans tout ça, il y a « moi ». Ce « moi » qui ne sait pas vraiment où se caser parce que j’ai l’impression que tout autour de moi, ça se bouge comme dans une tornade qui emporte tout sur son passage. Et au travers de cette tempête chorégraphie, seule une poignée de personnes y sont totalement étrangères. Rien qu’à voir cet « Azaël » comme m’avait dit Arty lors de cette vague discussion autour du fauteuil si tristement célèbre que dans notre salle commune. Et même si ce même garçon tente au mieux de faire preuve de bonne figure et bienséance en voulant proposer son aide en cas de besoin, je me dis qu’il vaudrait mieux que j’me mettes déjà à l’œuvre assez rapidement pour faire du grabuge au sein de l’école et comment dire que les idées ne me manquent pas, surtout en ce qui concerne la directrice de ma maison. Qu’importe ce que dirons les préfets aussi, depuis la disparition de Galway, j’avoue que j’ai tendance à vouloir rajouter de l’huile sur le feu. Alors à quoi bon continuer de faire semblant, d’agir comme un « élève modèle » quand tout autour de moi, mon monde s’écroule. Il ne tient qu’à moi de briser cette « tour de verre » fêlée par les contrecoups de mes choix et de les leurs. Ces choix des personnes qui m’entourent et qui, par mauvais choix, m’émoustille la zone sensible de plus en plus, jusqu’à totalement l’évincer.

- « T’inquiète, j’oublierais pas. Passe une bonne soirée et à la prochaine, p’t’être. »

Un bref clin d’œil, question d’habitude avant que je ne me mettes à sourire légèrement, voir même largement plus. Puis, d’un signe de tête, je le laisse en tête à tête avec le dit « Maugrey Fauteuil » alors que je m’élance vers la porte. Une fois dehors, je prends soin de refermer celle – ci et dans un CRAC des plus audibles, je disparais dans un bruit assez insupportable à l’oreille pour ne réapparaitre quelques secondes plus tard, au plein cœur du chemin de traverse, feignant peut – être le besoin d’aller rejoindre ma meilleure amie à son magasin ou peut – être Lizzie, je ne sais pas trop… Je verrais bien là où mes pieds me porteront, pas vrai ?

- Départ d’Alec/Enzo ♥, merci à toi aussi amour

-

RP avec Aza

Quelques jours, tout au plus.
Personne ne savait, je m'étais peut-être attendue à retrouver ici Asclepius, aux fourneaux, ou Aza, boudant dans son coin et réorganisant encore une fois la pièce à sa manière. Les années n'ayant rien changé, il m'aurait suffit de poser bagage, des gosses un peu plus grands, et tout serait rentré dans l'ordre, tout sauf l'autre, le miroir Piusssien. Le long nez s'était brisé sur le mur un soir d'automne.

Mais le silence résonnait, un nouveau mobilier déjà adopté par Enzo qui y somnolait régulièrement. Trois jours, et c'en était à croire que l'on était jamais parti, les habitudes revenaient. La poussière accumulé sur le miroir prouvait l'absence creuse de morveux presque adulte. Encore trop de choses manquées. Mais peu importait. T'avais privilégié tes gosses. Entrevu l'absence qui te remplaçait à leurs yeux et compris qu'ils passeraient toujours avant toutes choses.
Eux.
Anna.
Lïnwe et Azaël, de loin
et les autres.

Il était temps de cesser de vivre un âge qui n'était plus le tien. Les aspirations adolescentes abandonnaient à l'effrayante perspective des responsabilités. Alors prévenir de ma présence était devenu secondaire. Déjà il y avait d'en l'idée d'importance quelque chose de gênant. Les dés pousseraient les pions, ou inversement, et les reflets indispensable referait surface d'eux même. Il en avait toujours été ainsi.
Rengaine du Alea Jacta est.
Sauf qu'on a jamais été doué en orientation.

Alors la poussière part, les bougies reviennent, les jouets sont ressortis, il règne dans la pièce un bordel ambiant. J'ai finalement retirer la hache de plafond.
Et y a deux souffles et demi pour redonner de la vie.

Soir.

Le mouton gris s'est écrasé sur le lit lorsque j'ai tiré les rideaux. Une comparaison avec la neige, trois rires, un livre et les voilà endormi dans les lits superposés abandonnés. Le matelas à même le sol et la balançoire attendent toujours, mais l'attrait du fauteuil se fait plus grand et l'assoupissement vient entre les bras robuste de ce bon vieux Maugrey,
dont la subtilité du nom nous a encore échappé.

LA

Tu passes à la Crèche au moins une fois par semaine. Juste pour te rappeler, un peu, de tout ce que t'as vécu ici. Et pour passer dire bonjour à Maugrey Fauteuil qui a enfin trouvé la place qui lui appartient réellement. Sauf que ce soir, tout semble différent. Y'a un truc. La Crèche semble... Pleine de vie malgré le silence qui y règne. Des jouets traînent, l'endroit est propre, ça ne sent plus le renfermé. Il y a quelqu'un ici. Et y'a deux solutions. Soit c'est le Perché, soit c'est Leo. Dans les deux cas, t'es hyper content. Mais aussi hyper en colère. Tu te diriges vers la chambre, pour ouvrir la porte en silence.

Leo dort sur Maugrey Fauteuil. Tim et Enzo dans les lits superposés. Un sourire emprunt de tendresse éclaire ton visage en voyant leurs visages paisibles et endormis. Mais le sourire disparaît aussitôt lorsque tu repasses à Leo. T'es heureux qu'il soit revenu. Il t'a manqué, tu t'es demandé ce qu'il devenait. Il est encore parti sans rien dire. Il a encore disparu. Et il revient, sans rien dire de plus. Toi, ça t'agace. T'as l'impression que votre relation se fait à sens unique. Que t'attends trop de lui. Qu'il est plus important pour toi que toi pour lui, et ça te rend dingue.

T'aimerais bien être simplement content qu'il soit de retour, que tout redevienne comme avant. Mais t'es trop en colère. Trop blessé pour que les choses se passent si facilement. Tu attrapes une peluche que tu lui lances en pleine figure histoire qu'il se réveille. T'as pas l'intention de l'embrouiller devant les gosses. Et tu lui fais signe de te suivre de l'autre côté. Sauf que tu ne sais toujours pas ce que tu vas lui dire. Tu vas peut être tout simplement attendre que ce soit lui qui parle. Après tout, c'est lui qui a des choses à dire. Qui doit se faire pardonner.

le fauteuil comme royaume et les anguilles doucereuses du sommeil qui glissaient dans le crâne. Peut-être un dixième de seconde avant l'impact. Brutal, qui ne trouve pas son sens tout de suite dans la torpeur du réveil. J'pense d'abord aux morveux, encore lotis d'idées merveilleuses que l'un pousse l'autre à réaliser. Sauf que mes yeux se pose d'abord sur toi.

j'avais fini par croire que personne ne venait plus ici. que l'autre con avait fini étranglé sans savoir si cela m'affectait. que toi t'avais refait ta vie avec d'autres potes, ailleurs. t'avais toujours été le plus doué de nous trois pour t'entourer. au fond t'étais celui pour lequel je m'inquiétais le moins, et c'est toi qu'on a laissé. alors je me lève, je te suis, mais le silence est gênant, même une fois de l'autre côté. je ne sais trop que dire. j'pensais pas que ça se déroulerait comme ça. les mots sortent pas. mais y en a aucun qui rattrapait deux ans et demi je crois. alors j'te regarde une seconde.

j'te vois trop comme un adulte-enfant. une créature mixte, piochant aux deux âges pour se créer le sien, un être à part. Qui selon l'heure du jour superpose les années, seulement lorsque les planètes sont alignées aux pleines lunes. Je t'ai vu comme un mythe avant de te voir comme un autre, partant du principe que tu parviendrais toujours à comprendre l'immuable, mais il semblerait qu'il te manque tout autant de cases qu'à moi. Alors je veux le silence si tu es là pour ne rien dire. j'ai laissé le mensonge à d'autres creux. Si les questions doivent être posées, et les mémoires salies, ainsi soit-il.
Mais parle, demande, bouscule, énerve-toi. j'sais plus marcher sur les gens moi.

j'pensais que tu serais parti aussi. suffisamment neutre pour t'inviter à parler. la question du troisième ne m'effleure même pas. j'crois qu'au fond j'ai jamais pu le sentir.
mais toi c'était pas pareil.
je t'ai pas vu devenir adulte, et j'ai plus la moindre idée de qui tu peux être. j'ai perdu tous mes repères, cinq minutes que t'es là et aucun meuble n'a bougé. j'comprends rien à ce qu'il s'est passé, t'avais l'autre encore quand je suis partie. puis c'était mieux comme ça, pour moi et pour eux. enfin c'est ce que je croyais à ce moment là.
dans les faits c'était pas ça.
Demande-moi tendre une perche pour chercher à titiller. maintenant réagis m*rde, fait quelque chose. sinon j'crois que je vais encore me tirer sans revenir. énerve toi, te laisse pas faire. me laisse pas croire que j'peux faire n'importe quoi sans conséquences sur les autres.
parle pu*ain.
parle.