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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Pré-au-Lard ~¤~ :: Forêt Interdite
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Silence oppressant
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Maître de jeu
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Silence oppressant
Maître de jeu, le  Lun 10 Avr - 22:29

Bien peu de gens osent se risquer dans la Forêt Interdite, dit-on... Cependant, des générations d'élèves et d'adultes se sont succédés sous les frondaisons, bravant courageusement ou non les dangers que recèle la forêt. Y avez-vous déjà fait un tour la nuit ? Avez-vous entendu les dizaines de bruits différents qu'elle peut produire ? Car si elle est interdite, c'est bien pour une raison. De nombreuses créatures, que l'on n'aime pas évoquer, vivent en ces lieux. Parfois, un craquement de branche morte ou de bruissement de feuilles trahit leur présence. Mais... Et maintenant ? Regardez autour de vous et tendez l'oreille... Pas un seul son, pas même le vent effleurant le feuillage des arbres vénérables. Il n'y a que le silence ouaté...
Mangemort 87
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Re: Silence oppressant
Mangemort 87, le  Jeu 13 Avr - 2:45

Suite de l'attaque de Poudlard

Ton maître a voulu partir seul. C’était important, pour lui. Il avait du faire face à une déception, aujourd’hui. Tu comprenais. Tu étais passée par là avant. Tu comprenais qu’il lui faille de la place. Tu aurais espéré qu’il demande de la place dans dix minutes. Non mais c’était bien gentil, mais il s’était cassé tout seul avec le grogan. Toi depuis le début tu partais du principe que vous rentriez ensemble. Merci le sang. Non. Tu pouvais pas lui en vouloir.

Tu savais ce que c’était, quand tout n’allait pas tout droit, quand des chutes s’écrivaient là où tu les attendaient pas. Tu apprenais avec le temps qu’il fallait s’autoriser à tomber en avant. A toujours voir l’échec non comme un arrêt mais un mouvement en direction du progrès. Parce que chaque échec était un indice des points qu’il fallait améliorer. Tu apprenais à changer comment tu pensais. Pour lui, c’était plus soudain. Il était venu en conquérant des esprits sorciers. Une baguette plantée dans le coeur du monde magique. Droit dans le nid des idées. Il avait espéré que ce soit le jour où tout basculait.

Finalement, les Aurors avaient été plus prévoyants que vous l’aviez anticipé. L’Ordre du Phénix avait réussi à s’incruster. Vous vous étiez laissés surprendre. Il aimait pas ça. Tu comprenais. Mais p*tain. Tu rentrais comment toi ? Y avait ton novice, raide à terre, et le maître qui s’envolait sur son cheval ailé. Cool. Cool. Tout va bien.

T’as demandé à Brutus de te caler dans la Forêt interdite, et il a hésité. Il te reconnaissait pas. T’as retiré le masque de 9 et 1, et pouf, il a reconnu ton masque. Oui, bon, tu peux imaginer que ton format corporel plus le masque du petit ça le faisait douter. C’était bien qu’il hésite. Mais c’était toi, toi la Mangemorte avec qui il avait échoué une fois. Celle qu’il avait livré aux phénix en les accompagnant chez vous. Ouais. Il te remettait. Il allait pas déc*nner. Il t’escorta jusqu’au milieu de la forêt.

Tu ne voulais pas qu’il t’accompagne trop loin. T’avais l’impression qu’ils pouvaient le faire suivre. Ils étaient capables de lui avoir collé un truc moldu entre les oreilles. Des fous ces pro-moldus. Ou alors tu devenais parano, toi aussi ? Non? C'est beaucoup trop mainstream la paranoïa. Tes erreurs t'apprenaient la prudence, nuance. Tu l’as laissé faire son chemin, et toi t’as fait le tien dans la forêt qui avait bercé tes errances adolescentes. Dans ses interdits elle t’avait vu te perdre et chercher souvent. Lorsque tu jugeais que tu n’avais pas de vie, pas vraiment. L’Ordre t’avait donné quelque chose pour quoi te battre. La vie que tu avais créé justifiait la nécessité de tes souffles.

Alors souriante tu avançais entre les glauques embranchements. Oui, ça ne perdait pas son charme rustique avec le temps. Ronces tortueuses et racines grinçantes se refusaient à seulement encadrer les sentiers. Ici la nature était sans dessus dessous, sans règle et hiérarchie. C’est ce qui faisait sa magie, son anarchie. Ton rire interrompit le silence forestier, et tu te rappelas soudain pourquoi les bois étaient si silencieux. Tu ne voulais pas te faire repérer. Verrouille ta bouche toi.

Le vide était presque oppressant par son intensité. Les seuls craquements étaient produits par tes pieds sur le bois mort. A croire que des engins d’airain étaient braqués sur toi. Qu’on ajustait le filet. Que t’allais crever.
Là.

Dans trois.

Deux.

CRAC.



Trop tard. Tu ne pus savoir si ta paranoïa était ou non fondée, car arrivée à la lisière tu t’étais empressée à transplaner. Raté, pour tous ceux qui espéraient que le crac soit juste le bruit de moelle épinière comprimée en un petit pois d'un revers de baguette.

Tu ne rentras directement chez toi, non. Tu t’amusas avant à aller à droite, à gauche. Effacer les traces. Esquiver sa face ?
Ce n’était pas parfait, mais personne n’était pris. Certains des vôtres étaient peut-être même innocentés par leur comportement à Poudlard. Oui. Il y avait du bon. Il allait s’en rendre compte. Il allait retrouver son calme quand tu arriverais. Fallait l’espérer. T’avais déjà vu un Rouge excité, et honnêtement tu voulais pas avoir à gérer deux fois sa rage.

[Fin du post unique]
Elenna Benson
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Re: Silence oppressant
Elenna Benson, le  Dim 11 Juin - 16:49

Rp privé avec Azénor

Anonyme, ne crois pas que tu n'es personne


J
’étais là pour de bonnes raisons mais pas celles qui étaient responsables de ma venue dans ce lieu habituellement. La Forêt Interdite, c’était mon petit coin de paix en Angleterre, un vague aperçu de ce qu’était la Norvège pour moi. En moins grand, en moins perdu, en moins lupin. Mais ça me faisait toujours un bien fou de venir ici pour m’abandonner aux pulsions de loups-garous qui battaient dans mes veines et coulaient dans mon sang. Cela faisait maintenant des années que j’avais totalement accepté ma nouvelle nature et je ne la cachais pas, je ne la cachais plus. J’avais même appris à contrôler cette bête sanguinaire maintenant dressée comme un gentil toutou. Les nuits dans ces bois avaient été nombreuses, que ce soit lors de ma scolarité à Poudlard où je venais m’oublier pour ne blesser personnes les soirs de pleines lunes, à ma sortie de l’école de sorcellerie pour m’entraîner à comprendre, à me comprendre, ou maintenant, lorsque j’avais besoin d’évacuer toutes pensées négatives de mon esprit. Mais ce soir, je n’étais pas là pour ça.

Après de nombreuses semaines dans les vapes, perdue entre réalité et cauchemars, je reprenais ce petit passe-temps qu’était l’Ordre du Phénix. A vrai dire, c’était beaucoup plus à mes yeux, c’était des valeurs, des projets d’avenir, sans oublier : une famille, ma famille. Je chérissais tous les jours à leurs côtés, leur soutien et leurs sourires. Eux qui m’avaient sauvé d’une mort certaine, eux qui m’avaient aidé à me relever face à toutes ces horreurs. J’avais été détruite, brisée en mille morceaux par les mages noirs, par celle que j’avais admiré le temps d’une soirée. Pendant une nuit, je m’étais vue en elle, je m’étais comparée à cette jeune femme, je m’étais identifiée à elle. Puis la vérité avait éclaté, je m’étais rendue compte que celle que je pensais être mon reflet, m’avait offerte sans hésitation aux bras de la mort, à mon autodestruction. Cette Mangemort avait façonné une nouvelle facette de ma personnalité, une beaucoup plus sombre, celle que je gardais enfouie au plus profond de moi, celle que je laissais dans un placard pour que mes amis ne s’en rendent pas compte. Parce que oui, j’allais mieux, c’était certain, j’avais toujours dans un coin de ma tête ces mauvais souvenirs et dans un coin de mon cœur, une plaie à jamais ouverte. Mais j’étais là, et je leur prouvais qu’Elenna et Bianca n’avaient pas abandonné.

CRAC. J’avais transplané dans la Forêt Interdite que je connaissais comme ma poche, avant de me mettre en route. J’avais conscience qu’il ne serait pas aisé de me trouver au fin fond de ces bois mais j’espérais aussi y voir une forme de détermination, une personne qui fouillerait chaque parcelle juste pour me rencontrer, moi dont elle ne savait rien. J’avais longuement discuté avec Alicia, nous parlions de tout et de rien, des gens susceptibles de vouloir suivre notre cause. Parce que oui, nous étions soudés et forts, mais le nombre croissant des partisans des Mangemorts était à notre désavantage. Chaque jour, de nouvelles têtes brûlées rejoignaient ces adeptes du mal comme si l’avenir de notre monde n’était destiné qu’à être destruction et enfer. Nous avions besoin nous aussi d’un peu d’aide, de personnes poursuivant le même but que nous. Alors j’avais eu un nom : Azénor Philaester. Alicia l’avait rencontré à Poudlard et même si elles s’étaient peu parlées, les rumeurs avaient suffi à faire comprendre que la Directrice de Gryffondor n’était pas en faveur des mages noirs, au contraire. Armée d’une plume et d’un parchemin, je lui avais envoyé Caliban, lui donnant rendez-vous à minuit précise dans les plus sombres coins de ce breuil. Serait-elle assez curieuse (voire folle) pour rejoindre une parfaite inconnue dans un lieu où personne ne pourrait l’aider si cela tournait mal ?

Ce soir, je n’étais pas Elenna. J’avais troqué ma nouvelle tignasse brune pour reprendre mes cheveux couleurs de neige, ceux qui allaient si bien à Bianca. Un léger masque, celui-là même qui avait failli me dévisager, était bien accroché à mon visage, sur le haut de celui-ci, encadrant mes yeux gris perle et dissimulant mes tâches de rousseurs. J’avais un simple jean, rien de reconnaissable et une veste noire dont la capuche cachée ma chevelure blanche. Les mains dans les poches, je m’adossais à l’écorce d’un tronc d’arbre, ma baguette bien en main, juste au cas-où. Il n’y avait plus qu’à attendre, à espérer. Ce soir, je n’étais pas Elenna, j’étais Bianca.

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Re: Silence oppressant
Azénor Philaester, le  Dim 11 Juin - 18:54

pv ft. Elenna




J'ai reçu un courrier plus tôt dans la journée. Le genre de truc un peu flippant peut-être, parce qu'anonyme. Et assez...disons professionnel. J'étais juste en train de lire la Gazette lorsqu'une lettre a surgit de ma fenêtre entrouverte. Je n'ai pas eu le temps de m'étonner que l'oiseau s'était déjà ré-envolé. Une écriture fine et ronde, sans trop l'être bien-sûr, me proposant un rendez-vous, afin de discuter de nos valeurs communes et de l'avenir que nous voulons offrir à ce monde. J'ai pensé au canular, puis j'ai relu les lignes quelques fois. La Forêt Interdite est mon jardin caché, quelque part où je me recueillais jadis accompagné d'un ami qui m'a toujours été cher. Alors plaisanterie ou non, bien que j'en doute fortement, j'ai décidé de bon cœur de me rendre dans la discrétion incarnée.

Alors me voilà, dans mon appartement. Dans moins d'une heure il sera minuit. Dans moins d'une heure j'y verrai plus clair dans la pénombre de la nuit, cachée en compagnie; je l'espère. J'ai revêtu un pantalon noir serré accompagné de bottines noires également, d'un tee-shirt tout à fait banal et d'une veste à capuche. Ce soir je ne suis plus Azénor Directrice des Gryffondor, oh non. Je suis l'oreille qui écoutera, la bouche qui parlera, l'intelligence qui analysera. Je ne sais pas à quoi m'attendre. Pour une fois je ne me suis même pas trituré l'esprit à la recherche de réponse, j'ai accepté la nouvelle et j'attends juste, de voir la suite.
J'attrape le bout de papier reçu ce matin, l'enfonce dans une poche de mon jean, et puis je prends bien soin de ranger ma baguette dans un petit étui prévu à cet effet situé juste au dessus de ma hanche gauche, puis dans un dernier coup d’œil à ma montre, je pars en direction de la Forêt Interdite.

La lettre dit simplement, au plus profond de la Forêt Interdite. Soit. Je parcours les couloirs du château endormit, puis je m'aventure en son dehors, pour qu'après quelques minutes de marche, je me retrouve à la lisière du maudit. Je m'arrête un instant, me souvenant de moments passés ici à joncher l'herbe et à contourner les règles. Un paradoxe, me diriez-vous, puisque je suis de ceux qui les font désormais respecter. Après avoir tourné mon regard vers la Lune étincelante de ce soir, je m'engouffre alors dans une pénombre plus obscure encore qu'à l'accoutumé.

Les quelques rayons de la Lune m'aide à me frayer un chemin, je n'ai pas envie d'utiliser ma baguette, je préfère rester discrète, c'est toujours plus utile. J'avance alors de plus en plus en profondeur, et je marche comme cela quelques temps, quelques longues minutes, tant mon impatience me fait bouillir. J'ai hâte oui, de rencontrer l'auteur de ces mots mystérieux, j'ai hâte de découvrir qui se cache sous ces expressions presque formelles. Je ne sais pas vraiment l'heure qu'il est mais je prie pour que demain ne commence pas encore. Puis je marche, je m'enfonce, dans la profondeur de la Forêt.
J'ai la tête levée, et puis je prends soin de ne faire aucun bruit, je suis prête à tout, main serrée sur ma baguette qui me chatouille à chaque pied posé devant l'autre.
Et puis enfin, au loin j'aperçois très vaguement une silhouette levée sur ses deux pieds, un humain donc, probablement. Alors sans même y réfléchir j'accélère la vitesse de mon pas qui n'était déjà pas des moindres.

Plus je m'avance, plus je distingue un visage encapuchonné, une ombre vénitienne et si je ne m'abuse, des cheveux de la couleur de la neige. C'est une femme, et je me trouve devant elle désormais. Je me tais quelques secondes. Elle porte un masque discret, elle ne veut sans doute pas être reconnue. Mais je ne suis pas sure de savoir ces yeux perçants. C'est moi qui suit totalement à nues. Mais comment me connait-elle. Qui suis-je pour avoir attiré son attention. Plus important encore, qui est-elle. Une idée me vint, bien sûr. Mais je ne me permets pas d'y penser d'avantage, je préfère être sûre.
Puis, d'une voix douce et assurée, je n'ose lui adresser qu'un aimable
- Bonsoir.

Je retiens un sourire, mais mes yeux veulent tout dire, elle n'aura qu'à essayer de les regarder. Maintenant c'est à elle, de m'expliquer peut-être, de me faire comprendre sûrement. Je retire légèrement l'emprise que j'ai sur ma baguette, je ne ressens en rien une quelconque gène ou peur, simplement de l'attirance -du moment seulement-. J'ai envie, mon dieu ce que j'ai envie d'en savoir plus.

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Re: Silence oppressant
Elenna Benson, le  Lun 12 Juin - 4:30

Première fois que je réponds aussi vite à un rp :3



L
a nuit m’appelait comme à son habitude. Chaque caresse du vent faisait vibrer ma peau, chaque sifflement résonnait comme une mélodie à mes oreilles et chaque odeur avait un véritable parfum. Mes sens lupins me donnaient parfois le tournis tant ils me perdaient dans une puissance naturelle que je n’avais jamais soupçonnée avant d’être ce monstre. Tout était décuplé et je voyais notre monde d’une toute autre manière depuis quelques années. A vrai dire, jeune, je ne m’intéressais pas réellement à ce qui m’entourait et cette nouvelle nature m’avait permis de découvrir de la beauté dans chaque lieu. J’abandonnais souvent les grandes villes pour ces havres de paix, pour cet air pur et non pollué. Je m’étais habituée mais au début, la capitale anglaise me brûlait les narines et laissait dans ma gorge un goût amer et désagréable. Vive l’évolution !

Je fermais les yeux, savourant le massage de l’écorce dans mon dos, les reflets de lune qui baignaient mon visage et donnaient encore plus de blancheur à ma chevelure. Ma plus fidèle amie n’était qu’un morceau d’elle-même ce soir. Pas de forme bien sphérique, juste un gros croissant qui n’avait rien à envier à la pleine lune niveau luminosité. J’avais l’impression de voir comme en plein jour mais était-ce pareil pour tout le monde ? J’avais été mordue de nombreuses années auparavant, lorsque j’étais encore à Poudlard, lorsque je n’étais qu’une enfant. De ce fait, il était bien difficile de retrouver dans ma mémoire ma perception de la vie avant ce changement irréversible. Je soupirais, perdant mon regard gris dans les feuillages des arbres et tendant l’oreille pour écouter chaque frémissement de la forêt.

Après quelques minutes, je réussis à capter un léger frottement, un changement dans ce silence parfait. Quelqu’un approchait. Les pieds faisaient craquer les branchages au sol, s’avançant dangereusement vers moi. Mon rendez-vous semblait être pile à l’heure mais je décidais de me méfier jusqu’à vérifier qu’il s’agissait bien de la Directrice de Gryffondor. Un petit bout de femme, qui faisait à quelques millimètres près ma taille, perça enfin la lisière des bois. Je me retiens de sourire devant cette similitude. Des nanas à l’aspect fragile mais au tempérament de feu, voilà ce que je voyais en nous, du moins en moi pour commencer. Telle une espionne, elle était tout de noir vêtue, une capuche similaire à la mienne encadrant son visage aux traits fins. Pour le moment, elle ressemblait fortement à la personne qu’Alicia m’avait décrite. Dans chacun de ses mouvements, j’arrivais à percevoir son impatience, j’entendais son cœur battre la chamade dans sa poitrine et je distinguais cette excitation dans son regard. Elle fit les derniers pas qui nous séparaient, s’approchant enfin de moi.

" Bonsoir. "

Mes yeux se plantent dans les siens à la recherche de réponses, déjà prêts à fouiller son âme. Un sourire sincère et géant se dessine sur mon visage, espérant ainsi mettre en confiance mon interlocutrice. Je me redresse, lâchant ma baguette dans ma poche pour tendre ma main vers Azénor et lui serrait formellement.[/color] "

" Bonsoir Miss Philaester. Je suis ravie de constater que vous êtes venue… Allons marcher un peu si vous le voulez bien. "

Je n’attendais pas de réponse, entamant une randonnée lente entre les arbres, espérant entendre les pas de la Gryffondor derrière moi. Je baissais la capuche de ma tête, dévoilant la totalité de mes cheveux de neige et reposait mon regard vers la brune. Je réfléchissais à comment aborder les sujets qui étaient raisons de ma présence ici. Après quelques secondes de silence, je me lançais enfin, comme au bon vieux temps.

" Vous devez certainement vous demander qui je suis. Malheureusement, il m’est impossible de vous le dévoiler, mais mes amis m’appellent Bianca si vous le souhaitez. Je pense que mille questions vous brûlent les lèvres alors laissez-moi y répondre. "

Je me baissais pour me glisser sous une branche avant de continuer. Ma voix était comme à son habitude, douce mais marquée d’une détermination et d’une passion sans égal.

" Le monde d’aujourd’hui est dangereux, pour nous, pour les moldus et surtout pour nos enfants. Chaque jour, les mages noirs assassinent quelqu’un. Chaque nuit, ils arrachent l’espoir du cœur des gens. J’ai toujours pensé que les différentes opinions étaient ce qui faisaient évoluer notre monde, ce qui rajoutait une touche de défi dans chaque action entreprise. Cependant, je ne m’étais jamais imaginé que certains seraient prêts à tout, prêts à tuer, juste pour avoir raison, pour insuffler une façon de penser dans l’esprit des sorciers. Aujourd’hui, personne n’est à l’abri et tout le monde tremble à l’idée d’être le prochain sur la liste des mages noirs. Je dois avouer que ce qui me fait le plus peur, c’est cette facilité déconcertante qu’ils ont à enrôlé les jeunes… Que pensez-vous de tout cela ? De ce qui se passe en ce moment en Angleterre ? "

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Re: Silence oppressant
Azénor Philaester, le  Mar 13 Juin - 22:50

hihi

T'as un sourire jusqu'aux oreilles, et puis tu me serres la main, je te rends ton étreinte automatiquement et t'offres un sourire digne du tien. Mais qui es-tu cheveux de coton et main d'argent. On se ressembles toutes les deux pas vrai. J'ai un espèce de feeling avec toi, je sais pas, tu sais un truc en plus qui me dit que tu vas me plaire, peut-être même me comprendre, réciproquement ou non d'ailleurs. Je te vois calme et ordonnée. Et puis tu me fais pas plus attendre, finalement.
- Bonsoir Miss Philaester. Je suis ravie de constater que vous êtes venue… Allons marcher un peu si vous le voulez bien.

Bien sûr que je te suis sans même me poser la question. Si légèrement en retrait, je te regarde valser un peu plus loin, plus profondément que le plus profond, plus calme que son apogée, et plus doux que le touché d'un chat. Et puis tu laisses à mes yeux ta chevelure brillante sous la lune à demie étirée, me faisant presque un instant regretter l'obscurité de mes cheveux. Voilà que tu te tournes enfin pour déposer ton regard sur le mien. Je sens que tu t'apprêtes à percer le silence à nouveau. Et je me prends moi même à en avoir presque la trouille. La peur peut-être de ne pas savoir quoi dire, de te décevoir. Mais qu'est-ce-que je m'en fiche moi, de décevoir une inconnue. J'aimerais tout savoir, tout comprendre, explorer ton âme, découvrir qui tu es, vraiment.
- Vous devez certainement vous demander qui je suis. Malheureusement, il m’est impossible de vous le dévoiler, mais mes amis m’appellent Bianca si vous le souhaitez. Je pense que mille questions vous brûlent les lèvres alors laissez-moi y répondre.

Un léger sourire. Bianca. Enchantée, je crois. Impossible de me le dévoiler, hein. Un ombre dans la nuit et un souffle dans le vent, discrète mais indispensable c'est comme ça que je te perçois sans en savoir plus sur ta réelle identité. Pourquoi un masque, pourquoi te cacher. Tu fais partis d'une groupe secret, j'en suis sûre. Mais dans ce cas pourquoi comment me connais-tu.
- Le monde d’aujourd’hui est dangereux, pour nous, pour les moldus et surtout pour nos enfants. Chaque jour, les mages noirs assassinent quelqu’un. Chaque nuit, ils arrachent l’espoir du cœur des gens. J’ai toujours pensé que les différentes opinions étaient ce qui faisaient évoluer notre monde, ce qui rajoutait une touche de défi dans chaque action entreprise. Cependant, je ne m’étais jamais imaginé que certains seraient prêts à tout, prêts à tuer, juste pour avoir raison, pour insuffler une façon de penser dans l’esprit des sorciers. Aujourd’hui, personne n’est à l’abri et tout le monde tremble à l’idée d’être le prochain sur la liste des mages noirs. Je dois avouer que ce qui me fait le plus peur, c’est cette facilité déconcertante qu’ils ont à enrôlé les jeunes… Que pensez-vous de tout cela ? De ce qui se passe en ce moment en Angleterre ?

Je comprends mieux, je crois même tout comprendre. Je ressasse tes mots dans ma petite tête et je t'écoute sans en perdre une goutte. Je les hais tu sais, pour ce qu'ils sont, pour ce qu'ils font, pour l'absence de raison. Mais c'est dur de remarquer qu'il y en a partout. A Poudlard, en élèves en professeurs. Je ne suis pas dupe, personne ne l'est. Le Mal s'engouffre petit à petit et tout cela ne fait que commencer. Et des fis une simple connaissance, un réel ami, se trouve avoir un visage caché masqué et une double vie. Tueuse meurtrière et meurtrie. Parce que je pense que de toute façon, ça va ensemble.
Je me rapproche un peu plus de toi, accélérant mon pas. Je cherche mes mots, laissant s'installer un court silence. Puis je distingue d'une voix qui se veut reposée, et réaliste:
- Vous savez chère Bianca, depuis que j'exerce à Poudlard, je ne cesse de constater l'augmentation des partisans des Mages Noirs. J'en soupçonne plus d'un, au château, mais sans preuve évidente, il m'est impossible d'accuser qui que ce soit sous peine de représailles. Alors je me tais, j'observe en silence, et j'ai un peu plus peur chaque jour, pour chaque enfant que je côtoie; qu'ils choisissent le mauvais côté. Je pense que l'Angleterre s'obscurcit de jours en jours et cela ne m'étonnerait pas que la peur s'installe dans la vie de chacun d'entre nous. Je me sens impuissante, seule et désorientée face à cette lâcheté personnalisée que sont les partisans des Ténèbres. Je pense que choisir le côté noir est bien plus simple que de se battre contre cette suprématie qui ne cesse de s'accroître. Alors j'ai également peur pour les enfants qui se font de nos jours, quoi qu'ils disent, avoir trop facilement.

Je m'arrête quelques instants, lâchant un léger soupir. Je me suis confiée à elle comme si elle était le Messie et comme si on était amies de grande date. Ce qui est dit n'est plus à reprendre. Et puis j'ai cru voir clair dans ses yeux. Elle est du côté des Phénix, je crois, j'en suis pas sûre mais ça m'a l'air évident. C'est ce que j'ai compris, de mon humble réflexion. J'ai lu des livres, beaucoup, et l'Ordre de l'Oiseau de Feu m'a toujours passionné. Cette détermination avec laquelle ils ont donné armes et vies pour un seul objectif. Année après année, siècle après siècle, rien n'a changé. Mais les Mages Noirs et leurs complices perdurent toujours, et cela ne fait qu'empirer.
- Vous êtes de ceux qui luttent, pas vrai?

Je cherche ton regard. Parce que je crois que tes yeux peuvent m'en dire un peu plus. Et puis tu ne verras que sincérité et colère, au fond des miens. Et je pense que c'est ce que tu recherches, finalement.
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Re: Silence oppressant
Elenna Benson, le  Sam 1 Juil - 3:45

Réjouissement de courte durée, ça n'a pas duré longtemps :3



L
a discrétion était de rigueur ce soir et pourtant, j’étais persuadée que personne ne pourrait nous surprendre ici. Quel était le fou qui oserait mettre les pieds dans le fin fond de la forêt interdite en pleine nuit ? A part les loups-garous et les gens avides de sang de licorne, je ne voyais pas grand monde. Puis après tout, si j’avais donné rendez-vous à la Directrice de Gryffondor, c’était parce que je lui accordais un peu de confiance. Ce serait un bon moyen de la tester si quelqu’un souhaiter venir nous embêter. Seul le silence des bois et les bruits de la nature répondaient à notre discussion, les branchages nous guidaient toujours plus loin dans l’obscurité et le vent sifflait à nos oreilles des mélodies enchanteresses.

Je jetais quelques coups d’œil à Azénor. Je ne la connaissais pas, pas du tout même. Même pas de vue. J’apprenais à la découvrir à chaque œillade lancée, que ce soit dans ses mimiques, sa façon de se déplacer ou la façon dont ses lèvres bougeaient lorsqu’elle ouvrait la bouche pour me répondre, me raconter sa version de notre monde. J’appréciais le fait qu’elle ne soit pas plus grande, surtout quand l’on savait que j’étais la plus âgée dans l’Ordre du Phénix mais aussi la plus petite en taille dans ses rangs. Je détaille encore et encore la personne à mes côtés, découvrant sa longue cascade de cheveux ondulés aux couleurs de la nuit, ses yeux sombres où brillent une ambition certaine. J’ai l’impression de me voir dans ce visage d’ange, comme un air de déjà vu lorsque je me croisais dans le miroir à mes débuts. Les fenêtres de son âme semblaient s’être ouvertes spécialement pour moi. J’y entrevoyais différentes émotions que je ne connaissais que trop bien, l’excitation, la détermination, la curiosité, la bienveillance. J’avais sincèrement l’effet miroir avec cette jeune femme et cela me déconcertait légèrement. Alors je me contentais d’avancer, l’écoutant répondre à ma question.

" Vous savez chère Bianca, depuis que j'exerce à Poudlard, je ne cesse de constater l'augmentation des partisans des Mages Noirs. J'en soupçonne plus d'un, au château, mais sans preuve évidente, il m'est impossible d'accuser qui que ce soit sous peine de représailles. Alors je me tais, j'observe en silence, et j'ai un peu plus peur chaque jour, pour chaque enfant que je côtoie; qu'ils choisissent le mauvais côté. Je pense que l'Angleterre s'obscurcit de jours en jours et cela ne m'étonnerait pas que la peur s'installe dans la vie de chacun d'entre nous. Je me sens impuissante, seule et désorientée face à cette lâcheté personnalisée que sont les partisans des Ténèbres. Je pense que choisir le côté noir est bien plus simple que de se battre contre cette suprématie qui ne cesse de s'accroître. Alors j'ai également peur pour les enfants qui se font de nos jours, quoi qu'ils disent, avoir trop facilement. "

Chaque mot était une vérité qu’elle confirmait un peu plus. Je savais, nous savions, depuis longtemps que Poudlard était le terrain de jeu des mages noirs, qu’ils y embrigadaient tous les jours de nouveaux élèves. Je grinçais légèrement des dents. Le savoir était une chose, l’entendre de la bouche d’une personne extérieure confirmait nos véritables craintes. Et cette injustice, cette impression d’avoir les mains liées, de ne pouvoir avancer une quelconque hypothèse. Dans l’Ordre du Phénix, nous connaissions cette sensation d’impuissance. Les soupçons affluaient de toute part et si les preuves les accompagnaient parfois, comment faire pour pointer du doigt une personne à l’allure bienveillante ? Comment dénoncer un menteur bien trop entraîné dans son domaine ? C’était foncer droit dans un mur et dans mon égoïsme, j’étais contente que nous ne soyons pas les seuls à le comprendre, à ressentir cette impuissance.

J’écoutais chaque syllabe avec attention, ressentant les émotions qui faisaient vibrer la voix et le cœur d’Azénor. Je ne la connaissais pas mais j’avais l’impression d’avoir déjà devant moi une alliée, peut-être même une amie. J’accompagne son soupire d’une inspiration comme si je cherchais à me purifier de tout ce mal qui régnait partout.

" Vous êtes de ceux qui luttent, pas vrai? "

Je croisais son regard, ses prunelles qui fixaient furieusement les miennes pour me faire comprendre ce qui défilait dans ses pensées. Ma seule réponse fut un sourire en coin et un petit rire mélodieux. Mon visage de poupée exprimait certainement beaucoup plus que ce que de mots auraient pu raconter. Je remuais le bout de mon nez, tic que je n’avais jamais perdu avec les années avant de lui répondre.

" La véritable question c’est, est-ce que toi tu veux être de ceux-là ? "

Au diable la formalité. Si elle le voulait, la Directrice de Gryffondor rejoindrait bientôt les rangs de nos alliés et je n’étais pas du genre à vouvoyer plus que nécessaire. J’avais la sensation de connaître déjà ce petit bout de femme, plus que ce qu’elle m’avait pourtant dévoilé, que ce qu’Alicia m’avait dit. Notre chemin déboucha dans une jolie clairière, éclairée par la lune. Je m’avançais encore un peu, lui offrant un tronc d’arbre au sol pour qu’elle puisse s’asseoir alors que je me posais en tailleurs à même le sol.

" Saches que la discussion que nous allons avoir pourra ne plus jamais exister si tu le souhaites. À tout moment, tu peux me demander de me taire et j’effacerai le souvenir de ta venue ici et de ma lettre de ta mémoire. Ce sera comme si je n’avais jamais existé. Vouloir aider les gens est une chose, mettre sa vie en péril au détriment de celle des autres en est une autre… "

Je croisais mes jambes, mes mains bien en évidence sur mes tibias. Je plongeais mon regard dans le sien pour y déceler le moment où elle flancherait ou non.

Azénor Philaester
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Re: Silence oppressant
Azénor Philaester, le  Dim 2 Juil - 17:27


Qui est le plus fou, le fou ou le fou qui le suit? Dans le silence dans la pénombre, vers la Lumière vers quelques réponses, nous avançons, toutes les deux. Un regard, je croise tes yeux. Tu es si belle. Même derrière ton masque, j'ai l'impression de te connaître depuis des mois déjà mais il n'en est rien. J'ai cette sensation particulière. Je crois que c'est un peu comme si j'avais trouvé ce que je cherchais depuis longtemps. Une âme semblable, un esprit tourné dans la même direction, une aide certaine, une sœur, peut-être. Te rends-tu compte Bianca, comme j'aimerais te considérer déjà. C'est étrange. Cette confiance dans laquelle je suis en ce moment. Pas une pensée étrangère ne vient gâcher mon état d'esprit dans lequel je me repose, avec toi, pureté et douceur en éclat. Je marche sur tes pas comme si j'avais été contrainte à le faire. J'ai du mal à m'expliquer c'est un peu nouveau. Moi je ne suis encore qu'une petite fille finalement. Qui commence à voir plus clair dans le monde qui l'entoure. Et qui se demande pourquoi faut-il vraiment grandir un jour. J'ai des millions de questions, des tentatives de raison, et un nouvel objectif en tête. C'est agréable de trouver ce pourquoi on est venu sur Terre. Je pensais si fort, si fort, que j'étais un pion jeté ici par pur hasard. Mais là haut, ils ont fait de moi une femme qui servira le Bien, la justice, la force, quoi qu'il arrive. Qu'il faille dévier les lois, dépasser les limites. Qu'il faille donner sa vie. Je serai là.

Tu m'offres un sourire, un rire délicat, cristallin, en réponse à ma question. Je comprends que tu as écouté avec attention tout ce que j'ai eu à te dire. Et je sais que tu n'as vu en moi que sincérité et détermination. Devant toi Bianca je suis un livre ouvert. Et tu sais je me trompe rarement, je crois. J'ai cette faculté là, heureusement. Je ne suis pas parfaite. Certainement pas. Je m'abandonne bien trop de fois, j'aime et je renonce, je ne m'écoute même pas. Mais une petite voix en moi. Tu sais j'ai cette petite chose qui me permet de sourire, à chaque croisement de regard. Avec toi, avec n'importe qui d'autre. Et je crois... Je crois que c'est parce que j'ai trouvé ma voix.
" La véritable question c’est, est-ce que toi tu veux être de ceux-là ? "

Oui.

Plus de question, plus de doute, plus de ressassement. Ce n'est plus la peine, n'est-ce-pas.
Voilà que tu me tutoies, j'en émets un léger sourire, j'en suis ravie. C'est que le courant passe bien. Pas vrai. Avant que je n'ai le temps de répondre de la manière la plus simple et délicate possible, tu reprends la parole, offrant à mon ouïe une voix légère, que je n'oublierai pas de si tôt. Nous arrivons en dehors des arbres, nous avons donc marcher longtemps. Je me demande si tu savais ce qui allait déboucher. Le genre de petite clairière est éclairée par la Lune qui malgré sa petite taille nous offre un éclat parfais pour cette soirée, pour cette nuit. Le monde est magnifique, il en faut peu, quelques étoiles, un champs désert, une Lune en croissant, un tronc d'arbre oublié. Je m'y installes alors que tu fais du sol ta maison. On se ressemble, pas vrai.
" Saches que la discussion que nous allons avoir pourra ne plus jamais exister si tu le souhaites. À tout moment, tu peux me demander de me taire et j’effacerai le souvenir de ta venue ici et de ma lettre de ta mémoire. Ce sera comme si je n’avais jamais existé. Vouloir aider les gens est une chose, mettre sa vie en péril au détriment de celle des autres en est une autre… "

Tes yeux percent encore les miens. Je suis sure Bianca. Si sure. Regarde moi. Regarde moi plus fort, perce moi, envahie moi, regarde moi encore. Décèle ma raison, trouve ma passion, accepte mes éventuelles différences, et trouve notre ressemblance. Que tu sais peut-être déjà. N'est-ce-pas.
Une voix assurée, un ton clair, un sourire que je ne peux cacher aux lèvres,
- Oui. Oui je veux être de ceux-là Bianca.
Trouver un but dans sa vie, se battre pour celui-ci, cela ne vaut-il pas de s'y engager pleinement? Je crois que c'est ce qui m'aide à survivre, savoir que je ne suis pas la seule, même que je suis une toute petite partie des personnes qui croient encore au possible. C'est ce qui me donne espoir, chaque jour. C'est ce qui me fait les regarder dans les yeux.
Alors je ne veux pas que tu supprimes ce qui va peut-être devenir un tournent dans ma vie. Merci d'être là Bianca. Merci.


Je me sens libre. Je ne pèse pas mes mots, c'est à peine si j'ai à les réfléchir.
J'attrape une grande bouffée d'air frais. Je ferme les yeux un tout petit instant.
La vie est belle ce soir.
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Re: Silence oppressant
Elenna Benson, le  Jeu 17 Aoû - 11:51


C
haque émotion se fait ressentir, chaque mot vibre d’une mélodie que je ne connais que trop bien. C’est ce même rythme qui a forgé l’Ordre du Phénix, qui nous a poussé à nous trouver, à nous reconnaître, à ne faire plus qu’une seule et même entité. J’arrivais à percevoir détermination et assurance dans la voix de celle qui me faisait face. Je comprenais chaque lueur d’espoir et de curiosité qui brillait dans son regard. J’admirais la force qui jaillissait de ce petit bout de femme. Avais-je été comme cela lorsque Noah, ma fidèle amie mais aussi mon ancienne chef, m’avait proposé de les rejoindre ? Les années étaient passés et les souvenirs s’effaçaient petit à petit de ma mémoire. Pourtant, si chaque détail ne me revenait pas, les sensations, oui, les émotions, aussi. C’était ce moment précis qui avait donné du sens à ma vie, à ma raison d’exister, à ma raison de mourir un jour.

Azénor ne s’était pas faite priée, assise sur le tronc d’arbre que je lui avais presque désigné. Je n’avais pas voulu qu’elle voit un quelconque ordre dans ma proposition, juste une simple attention pour une nouvelle alliée, une nouvelle amie, une nouvelle sœur d’arme. Plus je la regardais, plus je l’écoutais, plus je doutais de ma proposition à venir. Avec l’accord de mes collègues, nous avions décidé de lui offrir une place d’alliée à nos côtés pour tester sa loyauté, sa gnaque, sa motivation. Mais en cet instant présent, je savais que cette nana-là, méritait plus que cela, elle pouvait et voulait être encore plus. Je me perdis quelques millièmes de secondes dans mes pensées, consciente de modifier les plans mis en place. Les Phénix étaient ma famille et ils savaient tous que je les considérais comme ma famille, une famille dont j’étais le plus ancien membre, une famille qui m’avait pour mère protectrice malgré les derniers évènements. Le plus important, c’était cette confiance mutuelle, cette foi aveugle qu’ils avaient toujours eue envers moi et quelle que soit ma décision ce soir, ils sauraient que j’avais fait le choix qui me semblait le plus sûr pour nous et pour la Directrice de Gryffondor.

" Oui. Oui je veux être de ceux-là Bianca.
Trouver un but dans sa vie, se battre pour celui-ci, cela ne vaut-il pas de s'y engager pleinement? Je crois que c'est ce qui m'aide à survivre, savoir que je ne suis pas la seule, même que je suis une toute petite partie des personnes qui croient encore au possible. C'est ce qui me donne espoir, chaque jour. C'est ce qui me fait les regarder dans les yeux.
Alors je ne veux pas que tu supprimes ce qui va peut-être devenir un tournent dans ma vie. Merci d'être là Bianca. Merci.
"

Je décelais presque une voix tremblotante d’émotions, tendue par la pression, émue par un combat commun. Ma tête légèrement penchée sur le côté comme le ferait un chien avec des yeux amoureux, je lui lance encore un sourire sans pouvoir réellement m’en empêcher. J’aurai sûrement dit la même chose, j’avais peut-être même dit quelque chose de semblable. Comme si les phrases de la belle brune étaient réfléchies. Mais non. Sa langue se déliait comme si elle avait attendu cela durant des années, son cerveau laissait les mots s’échapper comme s’il ne parlait plus qu’avec le cœur. Azénor ferma les yeux quelques secondes, respirant la fraîcheur de la nuit. J’étais là, assise presque à ses pieds, je relançais quelques sorts discrets pour nous protéger et d’un dernier mouvement de baguette magique, mon fin masque blanc s’évapora, dévoilant mes traits de poupée, mes tâches de rousseurs et mon petit nez remuant.

" Merci à toi d’être venue Azénor, merci de nous laisser espérer toujours plus, de nous rappeler que nous ne sommes pas les seuls à vouloir lutter et à le faire. Et puisque je connais ton prénom, la moindre des choses est que tu connaisses le mien. Je m’appelle Elenna Benson et je suis membre de l’Ordre du Phénix. "

Je passais ma main dans mes cheveux pour les ébouriffer un peu avant de redresser mon dos bien droit, un sourire toujours aux lèvres. Je savais à quoi je ressemblais, à une adolescente assise dans l’herbe, se tenant avachie. Alors autant faire un effort. Heureusement, une fois en combat, je dévoilais tout mon potentiel, magique et physique. J’étirais mes bras devant moi avant de reprendre, même si je sentais que la sorcière avait les lèvres brûlantes de questions.

" Si aujourd’hui je t’ai demandé de venir c’est car l’un de nos membres t’a remarqué, a appris à te connaître, t’a observé. Un peu flippant dit comme cela, mais nous n’offrons pas notre confiance à n’importe qui, pourtant ce soir, je sais que nous faisons le bon choix. Tu dois avoir encore plus de questions maintenant, dis-moi tout, nous avons toute la nuit… "

Pour une alliée, j'aurai sûrement gardé mon identité secrète mais j'avais décidé autre chose ce soir...
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Re: Silence oppressant
Azénor Philaester, le  Dim 1 Oct - 14:29

j'ai honte... tellement désolée



C'est marrant comme on ne peut pas s'empêcher de sourire. Aussi bien toi que moi. Regarde comme c'est évident. J'ai trouvé ma voix et j'en montre mes dents. Des lèvres qui s'étirent, et des pommettes qui s'offrent. J'en aurais presque des crampes aux joues tellement je suis comblée. C'est exactement ça qu'il me fallait. J'ai toujours, toujours voulu renaître finalement. Je n'en avais juste pas conscience. C'est amusant habituellement on en sait rien si on est heureux ou pas, on s'en rend compte simplement lorsque la bulle de bonheur éclate. Mais là je sais, je sais que je suis heureuse. La roue a tourné en ma faveur. Cœur de pierres, abonnée, je sais, mais regarde ces petits fleurs qui y naissent.
Et puis tu me dévoiles ton pure et éclatant visage. Tes cheveux aux couleurs de la neige disparaissent pour laisser place au brun, et je découvre ton vrai visage d'yeux ébahis. Je remarque tes de rousseurs, ton petit nez, et ta personnalité plus cachée.
" Merci à toi d’être venue Azénor, merci de nous laisser espérer toujours plus, de nous rappeler que nous ne sommes pas les seuls à vouloir lutter et à le faire. Et puisque je connais ton prénom, la moindre des choses est que tu connaisses le mien. Je m’appelle Elenna Benson et je suis membre de l’Ordre du Phénix. "

Je te regarde, une perle assise dans l'herbe ou je sais pas trop quoi, on dirait une jeune fille innocente qui n'a rien demandé à personne. Une fillette qui a encore besoin de maman et papa, en apparence. Mais j'en suis sure, je sais qu'il n'en est rien. Tu m'a donné ta confiance comme on aurait donné du pain à un sans-abri. Une boule chaude me traverse le corps, l'âme et l'esprit. Et un million de choses me passent derrière la tête. Pourquoi moi, qu'est-ce-que je fou ici, qu'en est-il, où sont les autres... Et qui-suis je maintenant.

" Si aujourd’hui je t’ai demandé de venir c’est car l’un de nos membres t’a remarqué, a appris à te connaître, t’a observé. Un peu flippant dit comme cela, mais nous n’offrons pas notre confiance à n’importe qui, pourtant ce soir, je sais que nous faisons le bon choix. Tu dois avoir encore plus de questions maintenant, dis-moi tout, nous avons toute la nuit… "


Je reprends mon souffle, me racle la gorge par où commencer, par où continuer. Tout ce que je sais c'est que je ne veux jamais finir, finalement. Un sourire qui étire mes pensées.
- wow.
Je, euh. Je sais pas vraiment quoi dire, Elenna. C'est doux comme prénom.

Sans retenue? Sans retenue.
- Combien êtes vous? A Poudlard? Je vous ai aperçu durant l'attaque du château, j'en suis sûre. Tu y étais toi? Et qui sont les autres, où sont-ils?

Et plus doucement...
Et puis maintenant, pour toi. Qui suis-je..

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Re: Silence oppressant
Laurae Syverell, le  Jeu 9 Nov - 23:17

LA d'Elenna Benson autorisé
Continuité du RP

La forêt interdite. Lieu de passage entre le monde des adultes, des créatures plus ou moins hostiles et des jeunes sorciers ayant encore la Trace. Bien qu'Interdite, cette forêt avait connu enorment de passage dans toute son existence. C'était l'endroit des rebelles, des érudits recherchant le calme, des imprudents... Et des rencontres entre des alliés et des Phénix, comme ce soir. C'était un mauvais soir, ou un bon, cela dépendait de ce qu'on en faisait. Ce soir là, Morrìgan savait ou trouver sa soeur d'arme et amie la plus précieuse. Il y aurait une nouvelle flammes aujourd'hui. La jeune femme le sentait. Sa soeur avait le don de voir le bon dans le coeur des gens. L'espoir, la lutte... Elle avait confiance en son choix et au choix des autres frères et soeurs. L'air était un peu frais dans la forêt. Celle-ci était souvent humide. Le climat n'aidait pas réellement.  La Syverell marchait de plus en plus vite. Il fallait absolument qu'elle retrouve sa soeur d'arme. C'était urgent. Par chance, les Phénix savaient toujours où étaient leurs comparses lors des missions dangereuses ou de recrutement. Elle n'avait pas transplané bien loin.

Quelques voix commençaient à s'élever dans la nuit, derrière le bruit du souffle du vent et le murmure des végétaux. La Phénix utilisa ses compétences en matière de traque pour trouver d'éventuelles traces et la position exacte des deux femmes. Au bout de quelques instants, elle arriva à quelques mètres, restant la plus silencieuse possible pour pas alerter son amie et de recevoir un sort en plein visage, elle était déjà assez marquée par les combats.  Elle entendit les interrogations d'Azenor Philaester, la nouvelle possible recrue. Si sa Chef'Taine de coeur en était là, c'est que la miss avait certainement du accepter son rôle au sein de la société.

Prudemment, la descendante des Karstein sorti de l'ombre  en direction des deux comparses.


- Je suis navrée de couper court à la discussion. C'est urgent Bianca, notre Loulou fait une crise... Tu es la plus apte à l'aider... Je vais prendre la relève.

Bianca asquiesa sans broncher, et s'excusa auprès de la nouvelle recrue avant de filer en quatrième vitesse. Laissant Morrìgan et Azenor seules, dans la forêt. La jeune Phénix tendit sa main ganté d'une mitaine à la couleur sombre.

- Enchantée, j'suis Morrìgan. Pardonne moi pour cette intervention, il y a certaines urgences... Et comme certains sont plus qualifiés que d'autre pour certaines choses... Me voilà.


Un sourire amical fendit le visage de la dite Morrìgan. Elle avait gardé son visage au naturel sans artifice. Après tout, elle l'aurait oublietté si besoin était. La véritable Laurae Syverell se tenait donc devant elle. Seulement habillée comme l'aurait été Morrìgan. Tout en noir.

- Pour ce qui était de tes questions, il y a plusieurs alliés et une Phénix à Poudlard. Nous te donnerons les détails au QG. Tu as donc certainement croisés plusieurs des nôtres dans la bataille de Poudlard oui. Les autres tel que moi, ou notre chère Bianca ont été occupés ailleurs... Nous avions êtes attaqués quelques jours avant l'attaque de Poudlard. Nous sommes souvent sur plusieurs fronts ou dans nos vies quotidienne. Personnellement, je suis plus souvent sous mon apparence Phénix que ma véritable apparence mais ça dépend grandement de ce que tu fais. Et enfin... Si tu te demande qui tu es, je peux te dire que tu es Azenor Philaester, une flamme d'espoir et de lumière dans ce monde obscur. Et notre soeur d'arme.

Le discours étant fini, la jeune femme s'adossa à un arbre. Elle n'avait pas vraiment l'habitude de parler, préférant laisser ça a d'autres. D'ailleurs, c'était l'un de ses premiers recrutement qu'elle finalisait aujourd'hui.
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Re: Silence oppressant
Azénor Philaester, le  Mar 14 Nov - 17:08


Un retournement de situation, arrivé très vite. J'ai à peine eu le temps de terminer de formuler mes questions qu'une tierce personne s'est ajoutée à la discussion. Au début un peu sceptique, je comprends finalement vite à leurs regards échangés puis à leurs douces paroles que les deux jeunes femmes sont dans le même camps. J'en rencontre deux au lieu d'une ce soi, chouette!

- Je suis navrée de couper court à la discussion. C'est urgent Bianca, notre Loulou fait une crise... Tu es la plus apte à l'aider... Je vais prendre la relève.
- Enchantée, j'suis Morrìgan. Pardonne moi pour cette intervention, il y a certaines urgences... Et comme certains sont plus qualifiés que d'autre pour certaines choses... Me voilà.


En un sourire, je lui fais remarquer que je comprends tout à fait. C'est vrai, je suis bien placée pour savoir que certaines personnes ont des obligations plus prononcées que d'autres. Je sers sa main dans la mienne, la salue, et s'installe sur mes lèvres un sourire d'autant plus lumineux. Une montée d'adrénaline dans tout mon être, je me sens bien.

- Pour ce qui était de tes questions, il y a plusieurs alliés et une Phénix à Poudlard. Nous te donnerons les détails au QG. Tu as donc certainement croisés plusieurs des nôtres dans la bataille de Poudlard oui. Les autres tel que moi, ou notre chère Bianca ont été occupés ailleurs... Nous avions êtes attaqués quelques jours avant l'attaque de Poudlard. Nous sommes souvent sur plusieurs fronts ou dans nos vies quotidienne. Personnellement, je suis plus souvent sous mon apparence Phénix que ma véritable apparence mais ça dépend grandement de ce que tu fais. Et enfin... Si tu te demande qui tu es, je peux te dire que tu es Azenor Philaester, une flamme d'espoir et de lumière dans ce monde obscur. Et notre soeur d'arme.

Je bois ses paroles comme j'ai pu avaler celles de Bianca. Je tique sur le " notre sœur d'arme". Alors c'est fait. C'est bon. Je suis l'une des leurs. Enfin. Difficile à croire. Je ne trouve rien à dire, par peur d'être ridicule. J'ai simplement ce sourire béa accroché à mes lèvres, qui n'est pas prêt de s'en aller. Je la regarde avec des étoiles dans les yeux. Et ça y est, j'ai trouvé une seconde famille, une avec laquelle je partage mes valeurs, mes convictions, mes espoirs.

Je me lève finalement pour me retrouver en face d'elle. Et dans les yeux je la regarde, je lui offrirai mon âme s'il le fallait, pour notre cause commune. Un simple Merci rempli de joie, et je suis
Phénix.

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Re: Silence oppressant
Laurae Syverell, le  Mar 14 Nov - 21:16

La reconnaissance, l'espoir, la joie et l'humilité, tout ça se lisait dans le regard de la nouvelle recrue. La jeune Phénix se renvoyait, elle, à 17 ans, devant un de ses camarades de Poudlard qui l'avait recruté aussi dans les rangs des Oiseaux de Feu. La Joie et la Reconaissance, les ressentiments de cet instant... tout cela avait été indescriptible pour elle. Elle qui avait du oublietté sa famille. Elle qui vivait avec le deuil de son frère, elle qui, impulsive s'était faire une mentor en la personne d'une ancienne professeur de Défense contre les forces du Mal qui n'avait absolument rien demandé. Et qui, de surcroît, ne l'aimait pas du tout. Etrange, mais les Phénix l'avaient intégré parmi eux comme une enfant nouveau née aurait été accueilli par un couple heureux. Un enfant, pas que, car ils avaient une confiance inflexible et un lien incassable entre chaque membre. C'était plus qu'une famille, il étaient lié par une idéologie et un besoin commun de protéger le monde des sorciers et moldu. C'était des frères et soeurs qui combattaient ensemble et se protégeaient mutuellement. Ce sentiment de protection, d'accueil chaleureux... La Syverell voulait à tout prix le faire ressentir à sa nouvelle soeur d'arme.

Et, c'était ce qui semblait se produire, là devant ses pupilles. Le sourire de Philaester était aussi grand que le sourire du chat du Cheshire. Et c'était parfait. La jeune femme lui empoigna le poignet, comme pour sceller la discussion, le contrat de confiance et ainsi marqué son amitié nouvellement acquise, puis lui offrit un des Gallion d'urgence de l'Ordre.

- Nous te recontacterons via ce Gallion pour un éventuel entraînement au QG, après ça, tu seras officiellement l'une des nôtres! Cet entraînement n'est pas bien méchant, mais ça aide à la préparation de ce qui peut nous attendre. Puis... un entraînement est à double sens. L'entraîneur devient aussi l'entraîné ! D'ici là, porte toi bien, et garde toujours ce Gallion avec toi. C'est avec lui qu'on communique.

Suite à ces mots, la Syverell lui lança un sourire franc, sincère et rassurant, puis tourna les talons. Elle devait rejoindre le reste des siens. Préparer la salle d'entraînement et assister à quelques réunions. Et surtout, se reposer, parce que bon, à force de courir partout, les courbatures étaient quand même assez présentes. Au bout de quelques mètres à marché dans les feuilles mortes, la Phénix transplana à nouveau dans un craquement sonore, suivit de près par le crachat d'un chat qui passait par là,  surpris par le bruit.

FIN DU RP
Sariel Fawkes
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Re: Silence oppressant
Sariel Fawkes, le  Lun 15 Jan - 22:44

PV Mary

Il n'y avait besoin de mettre de mots sur certains troubles. Ils se contentaient de traverser l'âme. Parfois, certaines émotions percutaient pourtant le bocal et alors c'était la dégringolade. Le grand saut dans le vide.
Ça débordait et on se retrouvait le crâne brisé sur le macadam.
agonie sur l'asphalte
mon coeur décomposé

Des morceaux de chacun, de soi, éparpillés. Ses horizons donnaient sur la forêt inhabitée. Ce n'était pas un sacrifice. Il suffisait de se perdre à l'orée d'un bois, et de troubler la quiétude des lieux par son seul passage. Comme dans un mauvais rêve, la lumière ne venait de nulle part. Et pourtant l'on avançait, comme si l'on savait parfaitement où l'on allait. Ce n'était pas vraiment le cas.

Appelons cela la cueillette aux champignons. En réalité, on voulait en savoir plus à propos d'une lueur dans l'ombre. Un esprit qui rodait. On ne savait s'il s'agissait d'un danger ou non. En fait, on souhaitait seulement profiter du spectacle. De la seule émotion que cela pouvait procurer.

Tout s'agitait dans le bocal. L'Aya spectrale, en habits de nuit, s'installa dans le coin d'une clairière. Autour d'elle, rien ne grouillait, étrangement. Elle s'attendait pourtant à entendre quelque chose. Ne serait-ce qu'un semblant de vie nocturne à ses côtés.
Mais rien, c'était le silence. Le silence le plus oppressant qui soit. On ne devinait rien, aux alentours. Absolument rien.
Parfait, pensa Aya en observant les environs, un sourire au coin des lèvres.
Dans son cou, quelque chose somnolait. Berlioz n'était pas sorti depuis bien longtemps. Le petit compagnon à quatre pattes était presque devenu pré-retraité, à trop somnoler auprès d'Eris. Sa vocation était pourtant d'arpenter le cou de sa maîtresse en vadrouille, en appel constant d'adrénaline. Mais leur relation s'était quelque peu essoufflée, ces derniers temps. Le temps faisait son insatiable effet. Il continuait tout simplement à courir, en dépit de tout.
Un coup sur le museau, la créature s'éveilla, en alerte. Elle fut pourtant rassurée lorsqu'elle réalisa qu'il ne s'agissait que de la sorcière et qu'elles étaient enfin arrivées.
- J'espère qu'on aura de la chance ce soir, Berlioz, chuchota Aya, pour ne pas déranger la drôle de sérénité des lieux.
Un craquement sourd, derrière elle, lui répondit. Il fallait donc toujours se méfier de cette pause dans le tumulte. Silence ne signifiait pas forcément absence.
Gaëlle Panyella
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Serdaigle
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Re: Silence oppressant
Gaëlle Panyella, le  Dim 21 Jan - 16:28



Il suffirait d'une gomme pour que tout disparaisse. Les illusions, la Terre, tout, dans sa globalité : l’entièreté du monde en un seul mouvement.
Il suffirait d'un rectangle un peu plus grand, un peu plus solide, pour balayer les immeubles, les avions, le ciel et les éléphants.
Lui seul est utile pour que le mot rien prenne enfin tout son sens.
Si il n'y a plus d'existence, son reste - si reste il y a - ne voudra plus exister.
De fait, si même ce déchet ne veut plus, ce sera le vide total, la déchéance complète, la fin de l'espoir parce que le monde aura disparu. Et il faudrait être fou, non, même à lier, pour être cet homme qui s'accroche à ce qui efface pour vivre. Les éperdus de vie ne sont pas là pour ce sentiment d'être, ils restent là pour que les autres voient qu'ils sont. Mais si un seul arrive à monter sur l'objet de destruction. Si un seul ne part pas comme les autres. Il finira par s'en aller quand même. De faim, de froid, ou en devenant encore plus fou qu'il ne l'était. Peu m'importe. Mais il disparaîtra comme tout le monde.
C'est ça qu'il faut retenir.

J'ai envie qu'elle arrive cette gomme. De faire partie de ceux qui sentiront l'extase de la voir tout effacer sur son passage. Attendre son tour dans un délice, piétinant d'impatience. Plus rien, plus envie. Tout s'en va sous le joug de cet être suprême dont on ne connaîtra pas le nom mais qui portera celui de ce qui se rapproche le plus de son utilité. Existence éphémère. C'est égoïste, dans un sens, d'espérer son arrivée pour ne pas vivre éternellement. J'ai cessé de faire venir la fin à moi, mais si elle pouvait se déplacer, ça ne me dérangerait pas. C'est bien beau d'être illusion, mais si ils continuent tous à exister, je filerais toujours entre les têtes, les visages. Je les regarderai me voir sans avoir la conscience d'être vue mais je sais pertinemment qu'ils me fixent encore. Être là sans être là. Mort et vif à la fois. On ne sait pas trop, l'incertitude sera présente par contre, pour toujours.

C'est embêtant.

En attendant il faudra se contenter de ce qu'on a, d'être ce demi en permanence qui énerve et qui ne fait pencher aucune balance. Je marche, je me perds, puis je retrouve inlassablement mon chemin, grand malheur, à croire que mes pieds ne veulent pas être en plein milieu de nul part ce qui est plutôt dommage parce que je suis certaine que c'est chouette comme endroit. La seule chose apaisante dans tout ça c'est cette proximité avec les troncs car je sais que je suis en sécurité entre les tumultueux branchages. Que si ils m'éraflent la peau c'est dans un soucis de vérifier si il y a de la vie et non pas de l'inertie, comme poser deux doigts au creux d'un cou d'enfant pour sentir si il respire toujours. Les plantes, c'est un peu comme une infinité de parents. Mais aux moins elles, elles sont aimantes.

Le pire dans tout ça c'est qu'il arrive de déboucher sur un endroit moins apaisant, moins tout en quelque sorte il n'est pas comme le reste, il n'est pas effeuillés, il est juste un brin vide. Pourtant cette fois-ci il a quelque chose de comblé, je le regarde et là apparaît un spectre peu commun. Regard sur mes mains. Regard sur le voile. Il paraît beaucoup plus illusionné que je ne le suis. Les pas se font plus pressants, à la limite de l'oppression, pour terminer devant une vie un visage un corps et cette question qui s'échappe sans aucune possibilités de la retenir, car il en découle une admiration non cachée : Comment faites-vous ?
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 Silence oppressant

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