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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Le Parc :: Le Lac
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Un doux week-end
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Un doux week-end
Invité, le  Mar 25 Avr - 1:01

Autorisation d'Harmony Lin pour ouvrir le sujet !

| PV Shiro Okenaru |

Ce weekend, Sora n’avait pas grand-chose à faire. La journée était radieuse pour l’instant. Il était aux alentours de neuf heures et demi lorsque Sora émergea de son lit du dortoir de sixième année de la tour de Serdaigle. Tout était plutôt calme, seul les ronflements et la respiration des élèves dormants encore pouvait troubler le silence qui régnait en ce lieu dédié au repos de chacun. Pendant que ses camarades dormaient encore, Sora se réveilla et, sans bruit, il sortit de son lit.

Prenant de quoi s’habiller, Sora sortit de la pièce. Se dirigeant ensuite vers les douche, en pyjama, Sora se prépara. Une douche chaude, un corps propre, des cheveux encore mouillés qui sécheront au vent… Sora s’était préparé. Aujourd’hui, il ne portait presque pas sa tenue habituelle. Toujours une veste bleu et un T-Shirt blanc, Sora portait cependant un bermuda ample lui arrivant en dessous des genoux. Aux pieds, il avait une paire de geta, ces chaussures japonaises traditionnelles en bois muni de lien de tissus servant à retenir les pieds. Des sortes de tongs, mais en bois avec deux petits parallélépipèdes de bois pour marcher. Il les avait ramené de ses séjour au Japon, et depuis Sora les chaussait dès qu’il pouvait. Pour compléter le tour, Sora avait une paire de lunettes étranges aux verres bleus qui ne se rejoignaient pas au milieu. C’était deux verres reliés extérieurement par un long câble a la fois souple et juste assez rigide épousant parfaitement la forme de la tête du crane. Ces lunettes étranges, laissées tombantes au bas de son cou. S’il devait les mettre, celles-ci tiendrait parfaitement sur ses yeux grâce à la magie. Les verres, à part pour les faire tenir, n’étaient pas enchantées.

Revenant dans sa salle commune après avoir été reposé son pyjama avec ses effets personnels dans son dortoir, Sora remarqua qu’il était pratiquement seul. Quelques élèves étaient déjà levés, mais la plupart dormais encore. Laissant les élèves de la salle commune, Sora en sortit puis descendit la tour de Serdaigle pour aller prendre son petit déjeuner. Ses baguettes toujours avec lui, Sora se servit des œufs brouillés. Il n’était pas fan des céréales et autres pâtisseries le matin, allez savoir pourquoi. Une fois ses œufs brouillés avalés, Sora essuya ses baguettes grâce a une serviette qui était non loin de lui, puis il sortit de la salle commune.

Le japonais ne savait que faire. Bibliothèque ? Se balader ? Forêt interdite ? Salle de classe déserte ? Sora ne savait pas. Aucune de ces optiques ne plaisaient a l’élève, si bien qu’il décida de se diriger vers le parc de l’école. Vers le lac, pour être exact. Il devait maintenant être onze heure, si bien que tous les élèves ou presque devaient être à présent réveillés.

Sora trouva un petit coin d’herbe tranquille. L’herbe encore humide de rosée s’alliait parfaitement aux cheveux de Sora, qui séchaient libres au vent. S’asseyant à terre, Sora s’en fichait de se mouiller. Il observa le paysage. Le soleil se dégageait des montagnes environnant l’école, diffusant une lumière totale et une douce chaleur. Le lac, où l’on pouvait voir le calamar géant nager, possédait une surface limpide. Une légère brise soufflait accompagnée d’un parfum de fleurs exquis. L’ambiance était parfaite pour un samedi.

Sora se mit à regarder le ciel. Ce même ciel qui le reflétait lui-même. Ciel regarda sora, Sora regardait le ciel. C’était la même chose. L’harmonie entre les deux étaient parfaites. Le ciel dégagé reflétait parfaitement la couleur des yeux de Sora. L’Okinawa était bien ici. Très bien. Tranquille, sans personne, au calme. Croisant ses bras derrière sa tête, Sora s’allongea, puis commença à méditer. L’ambiance s’y prêtait parfaitement, alors pourquoi s’en priver ?
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Re: Un doux week-end
Invité, le  Mar 30 Mai - 14:48

Autorisation de Sora pour poster
Germination
RP unique

Les pas d’Aoi s’enfonçaient dans l’herbe moelleuse du parc de Poudlard tandis qu’elle descendait la pente douce qui menait vers le lac noir. Une fois n’était pas coutume, la bleue avait décidé de profiter un peu du soleil printanier pour s’aérer. Mais en bonne Serdaigle qui se respectait, elle n’était pas sortie du château les mains vides. Son sac bandoulière cognait contre sa hanche au rythme de ses pas, alourdi par un grimoire emprunté la veille à la bibliothèque de l’académie. Le regard fixé sur les berges du lac, la jeune sorcière avançait d’un pas rapide et conquérant. A quelques mètres des rives, on pouvait apercevoir le calmar géant faire bronzette.  Beaucoup d’élèves faisaient de même autour d’elle, mais pour Aoi, tout cela n’était qu’une stupide perte de temps réservée aux cancres.

Avisant un bout d’herbe paraissant plus que confortable, l’azur s’assit face à l’étendue d’eau. On aurait dit la mer, brillante, ondulant sous le soleil et le vent. Demeure des êtres de l’eau et autres strangulots, le lac noir était le sanctuaire de Poudlard. Lissant sa jupe noire sur ses cuisses pâles, Aoi saisit son sac pour y prendre son livre et ses lunettes. Mais lorsqu’elle l’ouvrit, elle constata avec horreur qu’il était rempli de son nécessaire à Potions. Elle avait dû sortir le livre la veille pour prendre ses affaires de cours, et dans son empressement, elle avait oublié de le récupérer en sortant des dortoirs. Maudissant son manque d’attention, la japonaise se mit à peser le pour et le contre. Si elle décidait de retourner dans la tour de Serdaigle pour aller le chercher, elle ne pourrait pas rester bien longtemps dehors, car le soleil était déjà sur sa descente inexorable vers l’horizon. Mais si elle demeurait ici, qu’allait-elle faire ? L’idée de simplement bronzer lui traversa l’esprit l’espace d’une fugace fraction de seconde, mais elle ne s’intéressa même pas à la possibilité. Elle était dans cette académie pour apprendre, et non pour s’amuser ou ne rien faire. Enfonçant sur son nez ses larges lunettes et empoignant à nouveau son sac, elle se mit à farfouiller à l’intérieur, dans l’espoir d’y trouver quelque chose pour la sauver. En ultime recours, elle nettoierait son nécessaire à potions déjà impeccable.

La nipponne, bien que fervente adoratrice des livres et des connaissances, était malgré tout une fille d’extérieur. Au Japon, elle passait le plus clair de son temps dehors, à traîner dans la terre et la poussière du jardin. Même ici, dans cet antre du savoir, elle avait besoin de sortir de temps à autre pour s’aérer l’esprit, pour respirer l’air pur et sentir le vent contre sa peau. Les longs mois d’hiver maintenant révolus l’avaient vue se blottir devant la cheminée de la salle commune des bleu et bronze tous les soirs. A présent, il fallait qu’elle sorte. C’est pourquoi elle n’avait aucune envie de rentrer bredouille au château, cela aurait été une perte de temps et d’énergie considérable. Au bord du désespoir, l’aiglonne parvint à mettre la main sur son sauveur : un calepin moldu qu’elle avait acheté lors de son excursion à Londres en début d’année. Petit, à la couverture bleue ciel, il n’avait encore jamais servi. Il était accompagné d’un stylo à l’encre noire. Encore peu habituée à l’usage de cet outil, elle qui était si coutumière des plumes et des pinceaux de calligraphie, elle s’entraîna une fois de plus à l’utiliser tandis qu’elle réfléchissait à ce qu’elle allait bien pouvoir écrire.

Traçant sans vraiment s’en rendre compte des idéogrammes de sa langue natale sur la première page du carnet, la jeune fille fixa son regard gris perle sur l’horizon. Elle n’avait pas de devoirs à rendre, elle ne pouvait donc pas s’en servir comme brouillon d’ébauche. Elle ne comprenait pas non plus l’intérêt d’un journal intime, alors l’idée d’en commencer un maintenant était exclue. Posant ses yeux sur un saule pleureur qui, un peu plus loin, étendait son ombre protectrice sur des élèves endormis, frôlant la surface du lac de ses longues branches, la Serdaigle eut une illumination. Dans le sillage de ses parents, elle allait écrire un livre. Un livre sur la Botanique. Bien entendu, il y en avait déjà des tas. Mais elle n’en avait encore jamais vu qui traitaient de la façon de s’occuper des plantes dangereuses. C’était là un défi ardu et risqué qu’elle se lançait, mais sa passion passait avant sa sécurité. Enhardie par son idée, la bleue se mit à écrire frénétiquement dans ce petit carnet toutes les plantes dangereuses qu’elle connaissait. Elle était bien déterminée à tout découvrir d’elles.

Pendant qu’elle dressait sa liste sur une page qui noircissait à vue d’œil, elle réfléchissait à sa démarche scientifique. Evidemment, elle n’allait pas se lacer dans un tel projet sans une minutieuse préparation au préalable. Naturellement, tout commencerait par une phase poussée de documentation et d’observation. Par chance, la plupart des plantes qui éveillaient son intérêt étaient trouvables à Poudlard, ou assez facilement ailleurs. Ensuite, viendrait les expériences, et c’était là la phase dangereuse. Car elle n’avait pas choisi d’étudier du gazon mais des plantes telles que la Mandragore ou la cigüe aquatique. Prenant une pose dans sa prise de note, elle réfléchit un instant et se dit qu’il vaudrait mieux pour elle d’attendre d’être adulte pour mener à bien ses expérimentations. Mais dans ce cas, elle n’aurait plus accès à certains spécimens présents dans l’école. Une moue dubitative vint se coller sur son visage tandis qu’elle reportait son attention sur la liste. Pourquoi ne pas déterminer un ordre de priorité ? Souriante, elle traça un petit chiffre un à côté du saule cogneur. C’était la plante qu’elle avait le plus de doute d’un jour voir ailleurs. Il lui fallait profiter de sa présence à l’école pour l’étudier. Ainsi de suite, elle numérota les autres végétaux, brûlante d’impatience. Qui aurait cru qu’un oubli de livre pouvait se montrer aussi heureux ?

Deux heures durant, elle noircit page après page du petit carnet de ses connaissances sur le saule cogneur. Elle en fit un croquis, répertoria tout ce qu’elle avait lu à ce sujet et consigna même ses propres observations. L’obscurité grandissante du parc l’obligea à ranger enfin son calepin. Fixant ses yeux sur la surface lisse aux reflets rougeoyants du lac, elle se mit à penser à son avenir. Jusqu’ici, elle n’avait pensé qu’à étudier, et n’avait jamais envisagé sa vie plus loin que les ASPIC. Aujourd’hui, elle venait de se trouver un projet, un but, une voie à suivre. Quelque chose qui lui prendrait des années à accomplir. Mais cette perspective la fit sourire. En quelques heures, elle était plus que jamais entrée dans le système. En parallèle de ses études, elle allait mener ses observations à l’aide de livres, qu’elle poursuivrait après son diplôme, pour un jour publier à son tour un livre qui serait sans doute étudié à Poudlard. Ce sera un honneur, et une grande satisfaction personnelle. Excitée, elle se leva et prit la direction du château. Tout en marchant, elle réfléchissait à son projet. Le mènerait-elle à bien seule ou demanderait-elle de l’aide ? Si oui, à qui ? Elle pensait bien à sa professeur de Botanique, mais elle doutait que cette dernière ne donne son approbation pour une idée aussi dangereuse à une jeune fille de quinze ans. Peut-être trouverait-elle des camarades aussi passionnés de botanique qu’elle, et qu’ils seraient emballées par l’idée. Elle se promit de rester vigilante tandis qu’elle rentrait dans le hall en pierre du château.


Dernière édition par Aoi Baskerville le Mar 11 Juil - 20:04, édité 1 fois
Vanille Fleury
Vanille Fleury
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Cinquième année

Matière optionnelle : Médicomagie

Spécialité(s) : Permis de Transplanage


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Re: Un doux week-end
Vanille Fleury, le  Sam 8 Juil - 8:32

~ Post unique : Au bord du lac
PV : Flori
Univers
/La fleur ne parle pas, Ellana pète juste un câble/

700 ème message pour toi ma jolie ♥
___________________________



Un pas, un autre, ma jolie Flori contre le cœur, je remonte silencieusement les marches des cachots. Ici il fait trop froid, trop humide et pas assez ensoleillé et elle a beau ne pas se plaindre, je sais bien que cet environnement n'est pas très agréable pour elle. Depuis quelque temps j'ai complétement laisser tout tomber pour ne plus m'occuper que de ma rose. C'est étrange cette sensation de bonheur et de sérénité qu'elle arrive à provoquer en moi, ça en est presque magique. Je parviens à oublier un peu ma haine et ma colère, elle me lave de toute mes émotions néfastes pour ne plus me laisser qu'une douce tristesse empreinte de regrets et de culpabilités. Il faudrait que je le retrouve, oui, que je lui demande pardon

mais la tâche si difficile me semble presque irréalisable
haussement d'épaules, je finirai bien par être prête
dehors il fait nuit, l'air frais vient délicatement nous prendre dans ses bras
la petite soupire de bonheur, il faut dire qu'avec des chaleurs pareilles pendant la journée, personne n'est mécontent de trouver un peu de frais quand le soleil se couche.
Je l’emmène le plus souvent possible dehors, courant entre deux cours pour lui faire prendre l'air
mais je me sens toujours coupable de la laisser seule trop longtemps
ou encore de me rendre compte que cet environnement des dortoirs n'est pas pour elle
j'ai bien trop peur qu'il ne lui arrive quelque chose.

Cette nuit j'ai décidé de sortir, je veux lui montrer les étoiles,
lui faire sentir les douces caresses du vent dans ses pétales
la beauté du silence éphémère après l'agitation des journées
d'un pas, d'un autre, je me dirige tranquillement vers le lac,
cette fois ci je compte me faire un souvenirs plus joyeux que les autres
bien que je ne dirais jamais que ma plongée avec Kalsi ait été triste mais...
ce n'est plus pareil maintenant

je m'assied tranquillement, posant la belle dans son pot de verre à côté de moi
je lui souris un eu avant de retirer chaussures et chaussettes pour faire tremper mes pieds dans le liquide trouble
l'eau est glacée et sa morsure me fait un bien fou, je bats joyeusement des jambes
prenant tout de même bien soin de ne pas envoyer une seule goutte sur ma petite protégée
ça, ce n'est pas pour toi ma belle, elle n'est pas assez propre pour t'abreuver
tu risquerais de tomber malade et c'est hors de question

prenant ma baguette, je l’arrose le plus délicatement possible d'une eau bien plus claire (#)
puis, sans arrêter mon sort, je laisse un peu d'eau couler dans la paume de ma main avant de ranger ma baguette
rapidement, je mets mes doigts au dessus d'elle et laisse l'eau tomber goute à goute comme une fine pluie
ça devrait lui faire plaisir de pouvoir un peu se mouiller les pétales
sans la crainte que le soleil ne la brûle évidement.

Merci...
Pourquoi tu m'as emmenée ici ?

la prenant dans mes bras, je lève la tête vers le ciel étoilé
ce pourquoi j'ai voulu d'abord la faire sortir
les étoiles, je les trouvent magnifique et si fascinante
m'allongeant dans l'herbe, je prend la petite sur moi et contemple les astres
je ne les avais jamais vu d'aussi près
oh et bien, heureusement que je t’emmène alors
quelques secondes s'écoulent, je ferme les yeux,
ma respiration devient régulier et soudain sa voix me rappelle
est-ce que tu es heureuse ?
soupir. résignation, je pose mon regard sur elle
arrête Flori... s'il te plait...
bon, bon, d'accord, parle moi d'autre chose que lui alors...

je réfléchis, que pourrais bien lui confier ?
encore une fois, je ne doute pas qu'elle ne le répétera à personne
c'est notre secret et puis c'est tout.
et bien...
récemment j'ai découvert que mes parents...
n'étais en fait pas mes parents...
tu vois, toi tu es belle, tu es pure et comme parfaite,
moi il m'ont marqué de coup depuis mes cinq ans
père m'a fait du mal parfois sans véritable raison
juste pour passer ses nerfs sur quelqu'un
et puis récemment j'ai découvert que j'avais une sœur
ainsi que d'autre géniteur...

Tout mon petit monde s'est effondré, je ne savais plus bien à quoi me raccrocher
on m'a menti pendant seize ans, mes parents m'ont abandonné sans la moindre pitié
me plaçant dans un orphelinat le jour de ma naissance, oubliettant ma propre sœur,
je ne suis même pas sûre qu'ils m'aient donné un nom...

les souvenirs me revienne, je me revois courant dans le château, les larmes aux yeux,
fuyant cette sœur qui venait de m'annoncer la vérité, parce que je n'étais pas été assez forte...
je suis désolée...
je secoue doucement la tête
ça ne sert plus à rien maintenant
ma main passe sur mon visage et j'essuie les larmes qui y ont coulé sans que je ne m'en rendre compte
je le suis quand même
étrange élan d'affection envers ce petit végétale
merci... Flori
je me redresse et la serre le plus délicatement possible contre moi.

tu es sans doute l'une des meilleures choses qui me soit arrivée ces temps-ci
me relevant, Flori toujours contre moi, je reprend lentement la direction du château,
ça fait quand même un bien fou d pouvoir parler à quelqu'un
surtout que ce n'est pas n'importe qui, c'est quand même ma Flori !
bon allez, au dodo ma belle,
j'ai botanique demain, si tu veux j'essayerais de te ramener un peu d'engrais
ça te changera de cette terre qui doit devenir un peu insipide pour toi

dis surtout que c'est toi qui est complétement fatiguée
je souris à la petite rose blanche
oui, je te l'accorde, m'occuper de toi demande pas mal d’énergie en plus des cours
mais ça me procure un tel plaisir que je n'ai vraiment pas envie d'arrêter
et puis au moins ça me permet de dormir et non de lutter des heures contre l'insomnie

je retourne vers ma salle commune avec Flori, vraiment cette petite fleur est un don du ciel.
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Un "je-ne-sais-quoi" dans l'air
Invité, le  Jeu 20 Juil - 13:50

Les rayons du soleil levant réveillèrent Aurore à une heure très matinale. Disons aussi qu'elle n'avait pas forcément passé une excellente nuit, à vrai dire : un sommeil troublé par les cauchemars et loin d'être reposant - elle s'était même levée plusieurs fois durant la nuit.
Comme la jeune sorcière savait d'avance qu'elle ne se rendormirait probablement pas, elle se décida à quitter son lit chaud et confortable, descendant de son lit en mezzanine, tout en prenant soin de ne pas réveiller les membres de son dortoir, qui dormaient quasiment tous, sauf quelques lève-tôts qui avaient déjà déserté leur couchettes.
C'était le week-end, et Aurore n'avait donc pas de cours. Tandis que la pièce baignait dans la pâle lumière du jour qui filtrait derrière les rideaux bleus des fenêtres de la chambre, faisant apparaître des grains de poussière qui flottaient dans l'air, la Serdaigle se demanda ce qu'elle pouvait bien faire. L'idée de s'entraîner à perfectionner ses sorts lui vint à l'esprit - bien qu'elle fût cependant la meilleure de sa classe - mais elle renonça finalement à cette idée ; elle avait quelque chose de bien mieux en tête.
Elle se dirigea avec légèreté vers une des grandes armoires en bois de chêne massif, dans l'optique de troquer son ample chemise de nuit bleu pâle contre des vêtements décontractés - elle pouvait se le permettre, puisque c'était le week-end - soit une robe rose à bretelles surmontée d'un pull blanc à manches longues, ainsi que des bas noirs en nylon, et des chaussures à talon marron. Attachant rapidement ses longs cheveux blonds en une queue-de-cheval, elle attrapa sa sacoche qui contenait des mouchoirs, de quoi écrire, et quelques autres bricoles, parmi lesquels sa baguette, puis, finalement, mit la main sur ce qu'elle cherchait vraiment.

C'était un étui à violon, rose, orné de divers stickers - étoile filante et tête de chat entre autres.

De ce qu'elle en savait, les sang-purs n'avaient jamais été très familiers du monde des moldus. Aurore elle-même était de sang-pur, mais elle avait eu l'occasion d'apprendre le violon, et même le piano, très tôt, ce durant toutes ses années de primaire. Malgré une famille de sorciers, elle en connaissait beaucoup sur les moldus, si bien qu'on aurait pu croire qu'elle en était une. Son naturel désir de connaissance l'avait poussé à toujours plus en apprendre - en même temps, n'était-elle pas une Serdaigle ?
Elle avait bien cherché, dans tout Poudlard, la moindre trace d'un instrument de musique, mais il n'y en avait aucun. Par chance, elle avait pu emmener son violon, en cachette, en utilisant un reducto. Elle espérait que ses parents ne remarqueraient pas qu'elle l'avait secrètement embarqué ; ils seraient furieux en l'apprenant, sans doute, et elle aurait le droit à une bonne beuglante ; mais elle tenait trop à son instrument. Quelle surprise qu'il n'y eût pas de cours de musique à Poudlard !

Elle prit son étui, et quitta le dortoir, passant par la salle commune, puis descendit les escaliers, avant de prendre son petit-déjeuner dans le réfectoire, quasiment désert à cette heure si matinale. Elle savoura quelques viennoiseries toutes chaudes sortant du four, savoura un grand bol de chocolat chaud, et un verre de jus d'orange. Quelques autres élèves descendirent au fur et à mesure que l'heure avançaient. Un groupe de Serpentards de cinquième année montrèrent son étui en chuchotant entre eux et en ricanant, et Aurore sentit les regards s'appesantir sur la boîte contenant son instrument. Affreusement gênée par tous ces étudiants dont son violon était le centre d'attention, elle se pressa de rapidement terminer son petit-déjeuner et quitta la grande salle en vitesse.

Pourquoi ces sorciers la dévisageaient-ils ainsi ? N'avaient-ils donc jamais vu de violon de leur vie ?

A l'extérieur du château, ses pas la guidèrent vers le grand parc environnant. Il y avait un vent doux, une légère brise, qui était très agréable. Elle s'aventura jusqu'au lac. Le soleil n'était pas encore très haut, dans le ciel, mais ses rayons réchauffaient néanmoins l'atmosphère.
Aurore traversa quelques buissons et vint doucement s'agenouiller au bord de l'eau. Elle se sentait simplement bien, ici, seule, et sans tous ces regards. Elle posa son étui au sol et l'ouvrir délicatement, afin d'en sortir son instrument ; elle se releva, le posa sur sa clavicule, et, regardant autour d'elle qu'il n'y eût personne, entonna un air gai et léger, une sonate de Mozart.
Emportée par la musique, elle joua ainsi, de tout son cœur, pendant plusieurs minutes. Le son s'échappant du violon était doux, vif, et cristallin ; ses doigts glissaient avec agilité sur les cordes et son archet suivait le geste souple de son bras. Néanmois, elle s'arrêta de jouer en entendant une branche craquer, et les fourrés remuer.

     -   Il y a quelqu'un ? demanda-t-elle timidement.

Prise de panique, elle rangea aussitôt son instrument, sans même attendre une réponse. L'angoisse faisait battre son cœur, et elle se mit à courir, si vite, avec tant de précipitation, que dans sa fuite, elle glissa dans l'herbe encore humide de rosée, et chuta lourdement par terre, son étui roulant à quelques mètres devant elle, tandis que de sa sacoche glissaient sa baguette magique et un cahier de musique. D'ordinaire, lorsqu'elle avait du temps libre, comme maintenant, elle se plaisait à aller se promener pour trouver de l'inspiration afin d'écrire de nouvelles mélodies.
Elle poussa un cri en constatant ses affaires éparpillées sur le sol.

     -   Oh, non... J'espère que rien n'est cassé ou abîmé, se lamenta-t-elle.

Elle était tellement préoccupée qu'elle ne remarqua même pas tout de suite que quelqu'un se rapprochait d'elle, l'herbe se courbant sous ses pieds. Elle n'osa pas se retourner, alors que le mystérieux individu continuait d'avancer vers elle.
Oh, décidément, cette journée promettait d'être vraiment très particulière...
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Re: Un doux week-end
Invité, le  Mar 29 Aoû - 13:53

Un mois sans réponse alors je me permets de reprendre le sujet. De plus, le rp précédent semble unique ou abandonné. Si souci go me MP Smile

rp avec Eury ♥
suite d'ici

Lendemain difficile...

Début du week-end. Black out quasi total. Que c’était-il passé la veille ? Je fouillais ma mémoire et me souvins d’un rendez-vous avec Eurydice, un puis deux cocktails ingurgités, un réveil dans mon lit avec mal de crâne et surtout, ouais surtout un baiser… Comment on en était arrivé là ? Je comprenais rien ! Improvisant une promenade à la fraiche pour retrouver mes esprits au bord du lac, j'étais perdue... Si seulement quelqu’un pouvait m’aider à remonter le fil de cette soirée ! Toi peut-être ? Oui toi ! Explique-moi tout s’il te plait…

« Bonjour Miss, comment vas-tu ? » A en voir sa pâleur de si bon matin, elle semblait pas vraiment en forme la petite. « T’es pas très causante… Je te fais peur ? », pas de réponse… Hé ben y avait pas que moi qui était pas matinale visiblement ! Et sans doute que oui ma tête faisait flipper. Enfin la sienne n’était pas mieux ! Elle avait beau avoir des cheveux de feu, elle était pas terrible, surtout avec les grimaces déformant son visage. « Tu te moques de moi c’est ça ?! Je te fais rire ?! », elle m’agaçait maintenant. Qu’elle la joue muette ok mais de là se payer ma tête avec ses sourires en coin fallait pas pousser mémés dans les orties !

Ma main droite lui lança une baffe méritée, on fait moins la maligne hein ? Mais euh pourquoi tu m’éclabousses ? C’quoi cette riposte ? Ah et t’es encore plus moche désormais ! Tu ressembles plus à rien avec ce visage allongé qui bougeait à la surface de l’eau… Mais cette bouille je la connaissais… Cette frimousse blanche comme un cachet d’aspirine et cette chevelure rousse, c’était mon reflet… Bravo Mered, l’alcool te réussissait… Parler au lac, comme s’il allait t’éclaircir sur les événements de la veille…

Je plongeai mes paluches dans l’eau et me débarbouillai. Les vagues créées se dissipèrent et mes mirettes réobservérent l’étendue. Je me souriais, j’étais pas si mal quand même, mignonne même, narcissisme quand tu nous tiens. Puis les alentours, ouais personne pour m’informer sur mon escapade de la vielle. J’étais seule avec ma mémoire, tentant de résoudre ce puzzle. Il me manquait la pièce maitresse qui aurait débloquée toute cette situation. T’étais où ma jolie Eurydice ?
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Re: Un doux week-end
Invité, le  Mer 30 Aoû - 21:50

Ses yeux s'ouvrirent d'un seul coup. Des cheveux étalés sur les draps. Un rayon de soleil tapotait sa pupille avec chaleur. Ah elle s'était encore endormie tard. Demain, elle se promit de voir l'aurore se levait dans un ciel rosé. Il n'y avait rien de mieux que la fraîcheur matinale pour fouetter son visage, lui redonner de belles couleurs. Elle poursuivit son rituel en allant boire un chocolat et décida de partir en promenade. Ses pas l'emmenèrent au hasard, au détour d'un arbre. Elle reconnut l'endroit. Quel drôle d'endroit.

Elle s'arrêta à quelques mètres, réminiscence d'un autre jour, et pris le temps d'observer son manège. La rouquine ressemblait vaguement à Narcisse à jouer avec son reflet, à se parler comme si plus rien n'existait. Elle était bien plus jolie pourtant. Elle ne put entendre ses paroles mais cela lui était bien égale. Interrogations ? Introspection ? Enfin, dur réveil imagina t-elle. * Pas faute de l'avoir prévenue que l'alcool fait des ravages*

Eurydice eut envie de la surprendre. Elle s'approcha doucement avant de plonger sur elle, déposant un baiser sonore sur sa joue droite. Humide. Comme une enfant. Aujourd'hui elle était de très bonne humeur, loin des soucis. Et toute cette eau n'était pas des larmes cette fois. Un sourire explosait sur ses lèvres. Elle voulait voir son visage, même avec les cernes, et la mine déconfite ; elle était convaincue de vouloir de nouveau l'embrasser. Toute cette intensité. Bouillante.

« Bonjour toi. Je t'aurais cru moins matinale au vue de la soirée d'hier. »

Oui je me permets de me moquer de toi, un peu, parce que c'est notre premier souvenir non ? Eh, tu sais, j'en veux d'autres avec toi *
« A chaque fois que je vois le lac, j'ai envie de flotter et de voir mes cheveux s'étendre à la surface tandis que ma blancheur s'exacerberait encore et encore... jusqu'à être glacée, prendre une teinte bleutée. Bizarre non ? Ça va toi ? »
Drôle d'idée pour engager la conversation. Mais qu'est ce que la normalité pouvait l'ennuyer...
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Re: Un doux week-end
Invité, le  Jeu 31 Aoû - 14:20

LA mutuel accordé tout le long de ce rp

Seule face à soi-même, voilà ce que j’étais. Une proie facile pour n’importe quel prédateur et l’attaque fut imminente… Sournois et rapide, l’assaut fut brutal et pour le moins inattendu… Un bisou sur la joue ?! Qui avait osé ?! Qui avait osé me donner ce geste de tendresse ?! Mes yeux noirs observèrent mon agresseur qui était une agresseuse en l’occurrence et pas n’importe laquelle, c’était ma pièce de puzzle manquante. Mes pupilles s’adoucirent à la vue de cette bouille, incapable de lui en vouloir néanmoins une riposte s’imposait, juste par principe.

« Hey tu te prends pour ma mère pour me faire une bise à mon réveil ?! Je sais le faire aussi hein. », j’imitais un semblant de colère et lui rendant son baiser sur la joue, à défaut de sur ses lèvres dommage. Puis je lui souriais, j’avais pas joué longtemps la fille énervée, deux secondes quoi. Quel nullissime prétexte pour avoir un contact physique avec cette brune Mered. Chut ! Les salutations étaient faites.

« Je n’ai jamais été du matin et ce peu importe ce que je fais le soir tu sais. T’es tombée du lit toi aussi Eurydice ? T’es revenue sur les lieux de mon crime pour me revoir ? », lui demandais-je en pointant du menton le chêne, plutôt ce qu'il en restait, avant qu’elle me coupe par une de ses répliques un brin trop originale pour mon cerveau éteint. Enfin, puisqu’elle me tendait une perche… J’allais la saisir ! Mon esprit dormait encore mais mon cœur avait ses sens aux aguets.

« Mouais l’eau est fraîche tu sais je viens de me laver le visage. J’suis plutôt adepte d’une douche bien chaude. », en charmante compagnie mais pas assez folle pour lui avouer ceci. Il n’y avait toujours que nous deux de si bon matin, nos camarades préférant surement profiter de leurs de sommeil, parfait ! « Hé si tu mettais à exécution ton envie Eury ? Je t’accompagne même ! », j’étais sérieuse et elle dut le comprendre à ma tête. « Sauf si tu as peur ou la joue frileuse ! Tu vas pas me faire le coup de la lâche Serpentard quand même ? », provocation pour l’inciter à accepter. « Ça va me remettre les idées en place et puis tu pourrais m’expliquer ce qu’il s’est passé hier soir le temps de notre baignade… », oui ça serait pas mal que je comprenne pourquoi je me suis réveillée avec un goût de pomme dans la bouche...

En fait ça avait tout pour me perturber davantage. Je n’avais qu’une envie : voire ses courbes non dissimulées sous ses vêtements. Pour l’encourager je commençai mon effeuillage et lui montrai l’exemple. Je dénouai ma cravate et les boutons de mon chemisier suivirent laissant apparaitre un morceau de mon soutien-gorge blanc comme neige… J’avais pas de maillot de bain, c’était pas prévu mais l’imprévu avait du bon avec celle que je considérais déjà comme ma Reine de cœur.
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Invité, le  Sam 2 Sep - 22:11

LA mutuel ♥

La britannique tentait de l'apprivoiser. Elle voulait sans cesse passer plus de temps avec elle. Sa fausse colère était parfaite. Elle lui allait comme un gant de velours. Le souvenir qu'elle évoquait lui coupa l'envie de lui rendre son beau sourire. Son visage n'exprima que l'indifférence masquant ses sentiments,  chassant la pointe d'irritation.

« Tu as beaucoup de présomption non ? Mais oui je voulais te revoir. Je suis plutôt du matin, trop tôt... » taquina gentiment l'Anglaise en cédant. Elle ne voulait pas lui dévoiler tout de suite ses insomnies récurrentes. C'était sa hantise. Pas besoin de la partager. Elle préféra ignorer l'arbre. Cela lui faisait toujours aussi mal de voir qu'on l'avait malmenée.

Puis, elle se fit un devoir de dévorer du regard la peau laiteuse de la rouquine laissant échapper un faible soupir de contentement. C'était une fleur blanche éclosant à la lumière du jour. Elle n'osait détacher ses mirettes de peur que cela ne soit qu'un rêve.
Elle aussi se déshabilla lentement. Elle n'était pas pressée d'avoir autant de peau à découvert. La sienne ne lui plaisait pas, les mauvais plis, le chemin que traçait les veines, ses grains de beautés dans le dos. Pire que tout, sa cicatrice. Cela la démangeait jusque dans son imagination. Elle trouvait tout cela hideux. * tu devrais essayer d'oublier un peu non ? Avec tes manies obsessionnelles... *
Heureusement, ses cheveux cachaient en partie ce qu'elle ne pouvait plus voir et elle portait ses sous vêtements mauves. Détournement d'attention non ?

Très sérieusement, la brune s'avança vers Mered et elle ne réfléchit plus. Elle ne vécut que l'instant présent, soulevant la belle la tenant bien fermement ; elle lui mouilla rapidement la nuque où des gouttes perlaient. Oui oui, le choc thermique au cas où. Qu'est-ce-qu'elle était belle...

« Donc on veut se baigner Princesse ? Allons y alors»dit-elle espiègle.

Mered prit un air très offusquée mais elle ne lui laissa pas le temps de protester, d'étouffer des jurons ou de se débattre car elles finirent par chanceler ensemble tombant dans l'eau. Des tas d'ondes froissèrent la surface de l'eau. Eurydice lui adressa un sourire en coin satisfait. *dis Mer' tu ne vas pas bouder n'est-ce-pas ?* Elle réveillait ce qu'il y avait de plus fou en elle d'un battement de cil. La verte et argent n'arrivait pas à mettre le doigt sur son émotion, entre peur et excitation. Son cœur battait à tout rompre. Avec cette autre, le rapprochement était évident, privilégié. Chaque frôlement l'émoustillait un peu plus.

« Plus de peur que de mal hein?
 Bon sinon, qu'est ce que tu voulais savoir par rapport à hier ? »
demanda t-elle un peu inquiète. Se souvenait-elle du baiser échangé aux portes des Trois balais ? De sa question les concernant ?
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Re: Un doux week-end
Invité, le  Dim 3 Sep - 19:42

A voir et à entendre Eurydice, c’était mon opposé. Elle la relativement calme du matin aux yeux océans et moi la colérique du soir aux pupilles émeraude. Est-ce que le bleu et le vert allaient ensemble ? L’Aigle et le Serpent pouvaient-ils s’entendre sans essayer de se mordre à chaque rencontre ? J’avais bien envie de la mordiller moi quand même, de la dévorer même… Un peu, beaucoup, à la folie ! Et comme elle ne refusa pas ma proposition, je regardais le menu avec avidité. J’avais grand appétit !

La belle m’imita et m’offrit un spectacle des plus beaux. Comme si un Aresto Momentum nous enfermait dans sa bulle, je décortiquai chacun de ses mouvements au ralenti. Prends-ton temps jolie brune, ne te presse pas, laisse-moi admirer tes formes. J’hésitai à l’aider à se déshabiller pour l’inciter à faire de même, avoir des contacts physiques entres nous me tentait volontiers. L’air frais sur ma peau m'hérissa les poils à moins que ça ne soit ma vision sur cette brunette ? Oh non déjà la fin… Mais ?! Tu faisais quoi là Miss ?!

Elle me prit dans ses bras et me souleva comme un sac de sable ! Princesse ?! Mon sang ne fit qu’un tour à ce mot. Mon qui recherchait ma Reine, tu me considérais comme une princesse ? Ta princesse peut-être ? Et me sortez pas le coup du il n’y avait pas d’arrière-pensée derrière ces paroles ! Mon cœur savait ce qu’il voulait et j’acceptai ce titre sans broncher. Emmène-moi où tu veux ma Reine enfin sois prudente quand même… Non plonge pas comme ça ! Trop tard…

Nous étions dans l’eau, comme escompté. J’aurai préféré y aller doucement et pas si violemment ! La fraicheur engourdissait mes muscles même si une chaleur naissante me réchauffait. Nous étions si proche l’une de l’autre, trop sans doute, trop pour me contrôler. En même temps en avais-je réellement envie ? Probablement pas… Mon tambour intérieur avait un rythme si élevé que la surface du lac se mit à trembler. Non je n’avais pas peur, enfin si, crainte de céder à la tentation…

« T’es folle d’avoir fait ça Eury, tu aurais pu te faire mal au dos ! Puis je ne suis pas fan des attaques surprises, que je t’y reprenne plus sinon… », tu auras une fessée ! dis-je en jouant la fausse colérique au sourire jovial à l'idée de lui donner une petite correction. Mon attitude montrant toute cette contradiction, je ne lui en voulais en rien, bien au contraire.

Je me m’approchai d’elle et nous fûmes accrochées l’une à l’autre. Mes bras se risquèrent à la tenir pour garder une flottaison stable à la surface, surtout pour ne pas qu’elle s’enfuît. Ah oui revenons à hier, t’avais des choses à m’éclaircir la brune. Et j’allais passer à aujourd’hui aussi, je tenais plus… En anticipant sur un demain... Si seulement...

« Je me souviens d’un truc hier…, d’un goût persistant dans ma bouche…, un goût acidulé fort agréable… », annonçais-je hésitante et en posant un doigt sur ses lèvres, « qui provenait de là… », puis mon autre main glissa derrière sa tête et mon index quitta ses babines pour laisser mes lèvres se coller aux siennes…

C’était magique ! Je grelottais d’excitation ! Quelle douce saveur elle avait… Je l’aurai bien mangé jusqu’à plus faim mais il me fallait respirer et l’éternité n’aurai pas suffi à me rassasier. Je la regardais avec un sourire niais, adieu faux énervement, je ne me cachais plus, je n’en avais plus la force.

« J’ai deux questions pour toi Eurydice », lui balançais-je comme ça, sans même un minimum de remords sur mon acte. « Quel goût j’ai Eury ? Te plait-il ? », histoire de savoir ce qu’il en était d’une éventuelle réciprocité. « Et tu veux être ma Reine de cœur ? Tu as promis de me répondre ne l’oublie pas. »

En soit, ça faisait trois questions et alors ? J’attendais impatiemment ses répliques. Elle avait même le droit de se taire et de m’embrasser si elle le souhaitait, c’était même la plus belle des réponses possibles…



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Re: Un doux week-end
Invité, le  Mer 6 Sep - 15:43

« Si j'ai mal au dos, Je suis sûre que tu pourras arranger la chose... » Répondit-elle à toute vitesse.
Ses mots avaient traversé ses lèvres bien plus vite qu'elle ne l'aurait souhaitée. Elle détourna le regard le temps de pouvoir imaginer à son aise les mains de la rouquine dansant sur la peau de son dos. Sensation de chaleur. Elle laissa ses doigts défiler sur le sien, dans une caresse abstraite.

Sa proximité la rendait soudain très nerveuse. Des pensées incohérentes gambadaient dans sa tête. Ce n'était pas déplaisant, juste inhabituelle. La belle la lâcha quelques secondes pour se renverser en arrière dans l'eau, imbibant immédiatement son épaisse chevelure. Elle n'écoutait plus ce qu'elle disait* des bêtises hehe* et se laissa absorber par un baiser qui rougit la pulpe de ses lèvres. C'était bien plus doux qu'avec aucun autre. Cela n'avait le goût d'aucun met, c'était tout simplement délicieux.

Cachant sa gêne du mieux qu'elle pouvait, elle mit sa main devant la bouche de Mered' comme une feuille. Leur peau se confondait bien ensemble :
« Ah oui, c'est parfait sans le sourire à faire fondre les mamans oiseaux » la taquina t-elle.
Oui Il fallait saisir la référence. Les oisillons étaient poussés, littéralement hors du nid pour qu'ils puissent apprendre à voler par la force des choses. Ses commissures auraient fait faiblir n'importe quel oiseau.

« Reine de cœur ». Elle se vit tout à coup dans une robe digne d'une reine. Cela en était presque grotesque. Pourtant, elle n'avait pas oublié la fameuse question et l'autre était très... osée. La verte et argent s'empourpra, elle ne donnait pas dans l'étalage de sentiment. Trop tôt. Elle se sentit acculée, tout au fond. Ce n'était pas qu'elle ne voulait pas la rassurer sur l'effet que l'autre lui faisait, sur son humour et sa gentillesse bien dosée. Elle avait juste appris à se taire. La belle était sûrement malade, malade de ne pas avoir connu l'amour.

« Je pense qu'on peut se laisser une chance. Mhhh... Pour te répondre il faudrait réessayer. »
dit-elle en lui faisant un clin d’œil timide. Elles avaient l'air malignes presque nues comme des vers, barbotant dans le lac. Des élèves pouvaient surgir à tout moment, surprendre ses blessures les mieux dissimulées mais finalement, ce ne serait pas un drame. Le drame serait qu'un autre voit la bleue dans ce plus simple apparat.

Et toutes à ces considérations, la belle se rapprocha de son oreille, qu'elle avait envie de croquer. Il émanait de la rousse une odeur irrésistible et sucrée. C'était une belle pomme rouge. Elle se surprit à tracer le chemin de sa langue, frissonnant de plaisir. Ses yeux pétillèrent en des milliers de bulles. De loin, on ne devait voir qu'un entrelacs de cheveux couleur de l'automne. Elle ne rêvait meilleur tableau que celui-ci.

Arrêtant ses sévices, se faisant violence, elle reprit la parole. Eurydice se sentait toute déboussolée de découvrir le corps d'une autre femme et tout ses charmes. Il fallait malheureusement aborder les sujets qui fâchent pour qu'elles puissent penser l'avenir toutes les deux. La jeune fille n'en était pas encore là.

« Je crois qu'il faut qu'on règle le problème Elly avant de commencer quoi que ce soit si tu es prête à avoir une discussion respectueuse. »
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Re: Un doux week-end
Invité, le  Jeu 7 Sep - 19:10

Les contacts physiques s’amplifièrent. Bien sûr que je t’aurai arrangé ton mal de dos avec des massages et des caresses ma belle… Comme tu étais en train de le faire… Ne t’arrête pas ! Je ne suis pas prête au sevrage, donne m’en plus même, je n’en avais pas de trop. La preuve avec ce baiser volé, nouvelle cajolerie entre nous, nouveau toucher, sensations connues, réjouissantes, euphorisantes, magnifiques, etc... Était-ce partagé ou simplement égoïste de ma part ?

Une main posée sur ma bouche comme pour me dire de stopper… Une crainte de sa réaction, d’être repoussée puis la délivrance. Parfait ? Tu en faisais trop Eury, rien n’était parfait et encore moins les premières fois. J’avais besoin de connaître tes secrets ma douce afin de te procurer des plaisirs les plus fous. Le lèvre-à-lèvre n’était qu’une introduction à mes capacités. Le développement arriverait bientôt, dévoile-moi tes désirs que je les assouvisse… Avant de conclure si tu le souhaitais, dans une intimité plus profonde… Il faisait si chaud dehors ou c’était uniquement en mon intérieur ?

Me parle pas de réessayer ou tu vas me rendre encore plus folle ! Trop tard… C’était ton idée aussi hein ! Je ne pouvais me contenir et mon cœur n’en avait pas envie. Exprime-toi mon ami, toi qui a été blessé et meurtri, savoure cette réparation. Ma bouche se reposa sur la sienne et se délecta de saveurs exquises qui se déversèrent dans tout mon corps pour y panser des blessures passées laissées par une vipère déguisée en sirène… Je voyais en elle mon remède à tous mes maux de ces deux dernière années. Elle était l'antidote à tout ce poison accumulé. Poison qui me détruisait à petit feu...

Oh mais ma Reine n’était pas que spectatrice et se voulait actrice. Tant mieux, sa passivité m’ennuierait, j’avais besoin de ses prises d’initiatives et me sentir désirée. Euh que faisais-tu ? L’oreille ?! Personne ne s’y était aventuré avant toi… et c’était bien dommage… tant c’était… excitant… Tu vas me rendre sauvage Eurydice ! Attention, le meilleur moyen de résister à la tentation c’est d’y céder. J’allais pas tenir longtemps comme ça tu sais. La fraicheur de l’eau ne calmerait pas mes ardeurs bien longtemps !

Ah par contre ce sujet avait de quoi les refroidir en effet… Pourquoi tu voulais tout gâcher ? L’instant présent était si bon… Enfin tu avais raison, nous devions le faire, construire sur de bonnes bases notre relation naissante. Voyons voir si ton intérieur était aussi beau que ton extérieur ma Reine et si tu n’essayais pas de te jouer d’un Aigle au cœur brisé.

« Tu as raison Eury mais ne parle d’Elly comme un problème s’il te plait. Elle ne l’a jamais été et ne le sera jamais pour moi… C’est une lumière dans ma vie… Qu’est-ce qui t’intrigue tant dans ma relation avec elle ? Sois franche, pas de cachoterie entre nous, pas de langue de bois. Je peux te faire confiance ma Reine ? », lui répliquais-je d’un ton calme, sans gêne réelle.

J’étais fière de connaître cette tête blonde, cette deuxième maman. Elle était importante à nos yeux c’était un fait. Il y avait assez de place pour nous deux dans la vie d’Elly. Et j’espérais trouver la mienne dans celle d’Eury aussi et m’y implanter jusque ma mort si elle le souhaitait.




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Re: Un doux week-end
Invité, le  Lun 11 Sep - 13:41

L'Anglaise ne choisissait jamais les bons moments pour redevenir sérieuse. Elle vit tout de suite que le temps de mièvrerie était passé. Il fallait diluer cette passion, cette couleur rouge qui réussissait à l'embaumer jusqu'au fond de ses entrailles. Eurydice n'avait jamais pensé aimer une femme, une jeune fille, une fleur. Il n'était plus question d'assouvir un désir mais de nourrir son cœur et de le voir s'épanouir à ses côtés. Elle prit le temps de réfléchir, de pas répondre avec une plaie à vif qui suintait laissant les bienfaits de l'eau détendre sa nuque. Ses cheveux semblables à des algues dans son dos, le balayaient lentement. Tout était calme autour d'elles. Pas un bruit.
Lorsque que sa voix brisa le silence, elle ne trembla pas :

« Bien sûr que tu peux me faire confiance. Je ne donne ni mon amitié ni mon amour facilement. Si l'un est presque acquis d'avance, l'autre doit se conquérir. » dit-elle énigmatique.
« Si c'est un problème, Mon problème. Vous vous connaissez sûrement depuis plus longtemps que ne laisse deviner tes paroles, n'est-ce-pas ? Ce n'est pas que cela m'intrigue c'est juste que je voulais m'assurer qu'en rien, tu n'entraveras notre relation à elle et moi. * et aussi pour avouer que je suis morte de jalousie * »

Elle ne put se résoudre à le dire car au delà de l'honnêteté dont elle voulait faire preuve, elle se heurtait à une pointe de fierté à laisser entrevoir une faille, exploitable par la rousse. Elle sentait pourtant sous cette pudeur, toute sa fragilité en parlant de quelque chose dont elle ne connaissait pas assez bien les règles pour les contrôler à sa guise. Cela aurait du signifier quelque chose. C'était ses premiers pas vers l'estime de soi, d'avoir peur de se faire piétiner.
La brune était en colère de ne pas l'avoir connue plus tôt, de ne pas avoir grandi avec cette sœur. Des sentiments qu'elle ne pouvait réprimer tant ils déferlaient sur elle. C'était sa tempête, son problème.

Lui tournant le dos, elle s'avança vers la berge et sortit de l'eau. Des frissons constellaient sa peau. Elle avait une folle envie de retirer ses sous vêtements et de se laisser sécher par les rayons de soleil mais cette idée imprudente aurait pu choquer de nombreux premiers années et certains préfets à cheval sur le règlement. Ainsi dénudée, elle s'imaginait sur les côtes en Anglaise, galopant sur le dos d'un cheval à la robe grise avec un vent qui la fouetterait sans merci. Cette pensée lui redonna le sourire et la teinte de légèreté de leurs instants matinaux. Tout en s'allongeant sur sa serviette improvisée pour ne pas dire son uniforme elle poursuivit :

« Tu comptes faire ta voyeuse ou venir t'allonger dans l'herbe avec moi ? »

Des mèches gouttaient abondamment sur son visage, dévalant son corps. Elle les enroula en un chignon sans forme, transformant sûrement ses belles boucles en furie.
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Re: Un doux week-end
Invité, le  Mer 13 Sep - 14:43

Notre histoire commençait à peine à ressembler à une histoire d’amour que déjà nous avions un hic dans l’engrenage : Elly. Sœur de ma reine, maman sorcière pour moi, une unique femme pour deux rôles différents. Pourrait-elle nous combler toutes les deux ? J’avais largement assez d’échanges avec Elly, même si davantage ne m’auraient pas déplu. Il n’a avait aucune raison qu’Eury devienne une entrave à cela, au contraire, son lien fraternel ne pouvait être qu’un plus pour souder mon amitié avec cette blonde. Quoi de mieux que de rencontre sa belle-sœur régulièrement.

La belle me sortit de mes pensées. Amitié ? Amour ? Lequel avais-je conquis ? peu m'importait tant je désirais les deux. Du moins je les avais en point de mire, mon objectif était clair : tu seras mienne Eury, entièrement mienne. Mon cœur l’avait décidé et ma tête aussi. Et ils sont têtus ! Ils vont pas lâcher l’affaire ! Surtout pas avec tes problèmes… Ok l’honnêteté  alors, voilà ce qu’il me restait à te prouver. Non je n’entraverai pas ta relation avec ta sœur n’aie pas peur. Je la compléterai et t’aiderai à souder cette récente attache afin que tu connaisses la joie de posséder une vraie famille.

J’avais envie de lui formaliser tout ça, lui dire, la rassurer mais Eury rompit nos barbotages pour s’extraire de l’eau. Mes émeraudes se posèrent sur ce corps qui me dévoila ces petits défauts qui étaient tout autant des atouts de charme. Une interrogation sur une cicatrice dans son dos, une énigme à élucider plus tard. Je ne souhaitais pas rompre ce moment magique. S’allongeant dans l’herbe, je dévorais ma sirène des yeux. Son invitation à la rejoindre n’était en rien nécessaire, j’étais déjà addict de ses courbes et de son parfum. J’étais en manque après cette poignée de seconde, vite me fallait ma dose !

Je la rejoignis et me posai à califourchon sur elle. Des gouttes perlèrent de mes cheveux roux sur son visage et son soutien-gorge. Ma tignasse faisait sa vie et virevoltait au rythme du vent et de la gravité obstruant mon regard qui s’était de nouveau noyé dans l’océan des yeux de ma reine. Je m’éclaircis ma frimousse d’un revers de ma main balayant ma chevelure d’un côté afin qu’elle puisse voir mon sourire et ma bouille d’ange roux. Je m’approchai d’elle et l’embrassai de nouveau, trop tentant vue ma position dominante. Ne t’avise plus de me fuir !

Me redressant, le temps des explications et du sérieux pouvait reprendre. Entre deux moments de détente et de tendresse, je pouvais bien lui répondre.

« J’irai donc à la conquête de ce qu’il me manque Eury. Je compte sur toi pour me guider. », lui affirmais-je en laissant glisser mon index sur son cou. « Et ne t’inquiète pas pour tes problèmes, ils sont désormais notre. Tu n’es plus seule pour les affronter. Encore plus en ce qui concerne Elly. Je la connais depuis que j’ai onze ans, je ne prendrai pas ta place, elle n’est pas ma sœur mais une sorte de deuxième mère pour moi et je ne lui ferai jamais de mal… », lui dis-je avant de m’allonger aux côtés de ma douce.

Mes doigts cherchèrent et trouvèrent les siens, le tout s’entremêlant avec grâce. Cette jalousie fraternelle, semblable à celle que j’éprouvais envers Aria vis-à-vis de Jace. Amour inconditionnelle donné à ma sœur de cœur. Comme je te comprenais Eury… Moi aussi j’étais angoissée à l’idée de me faire voler mes proches. C’est pas pour rien que je serrai fortement sa main, hors de question que ma nouvellement nommée Reine m’échappe. Aucun retour en arrière possible, j’étais tombée amoureuse…

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Invité, le  Ven 15 Sep - 23:03

La position de la rousse ne put que l'amuser et ses fossettes percèrent à jour son côté joueur. Elle cachait les rayons du Soleil de son corps parfait dans toutes ses courbes. Oui c'était ses premiers pas vers l'âge adulte. L'avait-elle consommé ? Des spéculations gambadèrent dans son esprit abandonnant des images sur son passage. Puis elle repensa à Lui. Il fallait pourtant tout changer le cours des choses. Il ne ferait plus parti de sa vie de cette façon. Sa présence était indéniable à ses côtés.

« Depuis Onze ans... » lâcha t-elle songeuse. Cela faisait des tas d'années. Elle avait soupçonné le nombre incalculable de jours, d'heures et de secondes depuis le moment où Elly avait compté dans sa vie. Pas elle, cela ne faisait qu'une poignée de mois pour lesquels elle se battait comme une forcenée. Personne ne prendrait sa place. A moins, que sa grande sœur ne décide d'elle même de recommencer l'abandon, de ré ouvrir la déchirure. La brune se devait pourtant de croire en ses valeurs familiales, en cet amour naissant. Indestructibles.

« On fait tous du mal aux autres sans s'en rendre compte et c'est peut être le pire. De ne pas s'en rendre compte. »

C'était des mots durs, sortis par habitude changeant toujours un peu plus l'atmosphère. Ignorant son ton glacial, elle attira la rouquine contre elle, l'enlaçant chastement malgré les battements de son cœur qui ne faisait que s’accélérer à son contact. Elle ne voulait pas tomber dans le précipice de la chair sans être certaine de ses sentiments à son égard. Elle ne referait pas les mêmes erreurs, ne se lierait plus de la même façon aux gens. A elle.

Eurydice lui donnerait sûrement le tournis à force de traverser les émotions d'une enjambée à l'autre, mais la sincérité était toujours aussi dévorante. C'était comme des sursauts incontrôlés depuis quelques temps. Elle n'essayait plus de se torturer à faire semblant d'être impassible, à serrer les poings.

« Dis tu trouves pas qu'il commence à faire froid ? Si on rentrait. Ensemble Princesse ? » ajouta t-elle espiègle mêlant un peu de français. Cela sonnait bien à ses oreilles. Elle espérait avoir fait des progrès sans avoir à rougir de son accent.

Et sa voix vacilla légèrement au dernier mot prononcé. Elle savait que l'autre comprendrait que c'était le début de leur histoire que malgré ses coups d'éclat, ses colères, elle avait réellement envie d'essayer. Scellant sa demande muette, l'Anglaise l'embrassa tendrement, aspirant ses lèvres pleines, laissant sa bouche explorer les moindres recoins de son âme tandis que le soleil les baignait d'une lueur chaleureuse. Sans se lasser. Ses mains se glissèrent dans ses cheveux et dessinèrent des ronds passionnés dans sa nuque. La douceur de sa peau était délicieuse contre la sienne. Qu'est-ce que c'était agréable... Rien ne pourrait les déranger dans ce moment, sauf le temps. Et le cours de botanique était à préparer pour la semaine suivante. Son préféré.


Dernière édition par Eurydice Wildsmith le Lun 18 Sep - 21:01, édité 1 fois
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Re: Un doux week-end
Invité, le  Dim 17 Sep - 22:49

Elly, Eury, Elly, Eury… Deux noms se ressemblant phonétiquement, deux sœurs, deux attaches dans ma vie. Sa main dans la mienne, unies contre les soucis, réchauffant mon cœur congelé depuis une paire d’années, j’étais si bien. Cependant ce n’était rien par rapport à l’état actuel de son palpitant visiblement. La durée de ma relation avec la blonde la laissa un tantinet rêveuse. La brune était en train de rattraper le temps comme je le faisais avec Violet en fait. Fonce ma reine ! Compte sur mon aide et non pas de crainte à avoir.

« Tu as raison Eury. Alors on va poser les choses dès maintenant. Si l’une de nous dit ou fait quoi que ce soit qui blesse l’autre, il faudra le dire franchement. Comme ça on réglera le truc directement. », lui dis-je franchement, un brin glacial par imitation de son ton.

L’étreinte suivant mes mots me montra son approbation. La chaleur de son corps contre le mien contrebalançait avec la rudesse de nos paroles prononcées. Oui serre-moi fort ma reine ! Ne me lâche plus ! Fusionnons nos êtres ! Abandonne-toi et laisse-nous une chance. De nouveaux baisers, si doux, si sucrés, si… tout… Et dire que j’étais à deux doigts de vouloir l’envoyer à l’infirmerie il y a encore pas très longtemps. Aujourd’hui je m’imaginais bien jouer à l’infirmière avec elle…

La belle avait froid, besoin de chaleur humaine ? Non, elle voulait rentrer, dommage… Princesse ? Et en français ! Que d’honneur ! Ma seule réponse fut un large sourire et de l’aider à se relever. Instinctivement nous nous rhabillions et nous nous boutonnâmes nos chemisiers respectifs. Comment je dus me retenir de pas laisser mes mains se balader sur ses courbes. Tentation grande mais patience, nous aurons cet instant d’intimité plus tard. Le moment venu nous unirons plus que nos simples lèvres.

« Te voilà apprêtée ma Reine. Rentrons avant que tu ne tombes malade. », lui affirmais-je en reprenant sa main.

Sur le chemin du retour, j’étais perdue dans mes pensées. Songeant à des promenades en duo, à visiter son chez soi. Oui là d’où elle venait, la destination de mon prochain voyage, je n’avais pas oublié. J’irai où tu iras Eury. Arrivée proche du château, la séparation devait avoir lieu... Je la serrai contre moi en face à face, seins contre seins et yeux dans les yeux.

« Nos chemins divergent pour aujourd'hui ma Reine. Je te souhaite de passer une bonne journée. Écris-moi ! J'attends avec impatience de tes nouvelles... Ne m'oblige pas à te traquer dans l'école ! Sinon gare à tes fesses ! », lui lâchais-je un poil menaçante accompagné d'un clin d’œil complice et d'un énième baiser furtif.

Aucun risque que je lui fasse du mal. Je ne voulais que son bonheur et la revoir au plus vite. Ici ou ailleurs, où elle le désirerait, tout me convenait, surtout ses bras. Je la laissai partir non sans pincement au cœur. Vivement notre prochaine rencontre !

Fin de rp pour nous deux. A bientôt Eury et merci ♥
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