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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Cours :: Défense contre les Forces du Mal
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Cours N°4 : Évaluation de fin d'année.
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Cours N°4 : Évaluation de fin d'année.
Invité, le  Sam 27 Mai - 13:06

Aujourd'hui marquait le début de la fin d'année scolaire. Je commençais à faire passer les examens de fin d'année à mes différentes classes. Et le tout premier groupe, celui qui aura l'honneur de lancer les hostilités, était celui qui s'apprêtait à pénétrer dans ma classe. Pour l'occasion, j'avais libéré le centre de la pièce, repoussant les différentes tables et chaises sur les côtés. La salle semblait beaucoup plus grande maintenant que son centre était vide. J'avais hâte de commencer cette session, en réalité c'était un de mes moments préférés. Premièrement parce que ça me donnait la possibilité de voir ce que j'avais pu apprendre aux morveux, certains me donnant même l'impression de ne pas perdre mon temps dans cette école. Et puis, la raison principale, parce que qui disait examen disait aussi vacance d'été. Deux mois entier sans revoir la moindre tête de morveux. Deux mois de total décompression, sans prise de tête, sans bagarre dans les couloirs.

L'examen pratique de cette année était prévu en 3 étapes. La difficulté des épreuves augmentant au fur et à mesure. La première était d'une facilité déconcertante, fallait bien se l'avouer. C'était niveau deuxième année maximum. C'était aussi un grand classique, beaucoup de Professeur s'en servait comme épreuve de fin d'année. J'en avais fait de même. J'estimais qu'ouvrir le bal avec quelque chose de facile permettrait aux élèves de se mettre dans le bain sans devoir se donner à fond. Et puis, c'était des points facilement offerts.

Par contre, les deux épreuves suivantes seront d'un tout autre niveau, et j'avais hâte de voir mes élèves se confronter à elles. Ils devront faire preuve de discernement, de rapidité,.. toutes des qualités qui feraient la différence en situation réelle. L'heure approchait, le premier élève devait déjà patienter devant la porte. Je m'approchais d'une armoire agitée dans le fond de la classe, quelque chose semblait vouloir s'en échapper. D'un coup de baguette, j'ouvrais la porte, signalant ainsi aux premiers élèves qu'il pouvait entrer.

HRPG:
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Re: Cours N°4 : Évaluation de fin d'année.
Invité, le  Dim 28 Mai - 23:40

hrpg:


Le moment fatidique tant redouté était arrivé. Aujourd’hui et les quelques jours suivant se dérouleraient nos examens de fin d’année, les BUSE me concernant. Défense Contre les Forces du Mal, telle était ma première matière. L’anxiété générale disparut et la confiance me gagna. J’excellais dans cette matière, surtout dans mes capacités défensives, ma bonté naturelle me refusait les attaques gratuites bien que j’en maîtrisais une bonne partie. L’entraînement effectué lors de ma première année ici au château avait désinhibé ma peur de la magie et certaines rencontres m’avaient montré que je ne pouvais pas tout régler par diplomatie, malheureusement… Je réajustai ma cravate et vérifiai ma tenue, tout devait être parfait. Tirée à quatre épingles, je serrais fortement mon pendentif et pensais à Anna. « C’est pour toi maman, tu seras fière de ta fille ! », dis-je à voix haute pour me booster. Déterminée, c’est le visage fermé que je quittai le dortoir et que je pris le chemin de notre salle de classe, prête à en découdre et à prouver à notre professeur que son enseignement n’avait pas été vain en cinq ans.

Je croisai peu de monde dans les couloirs, l’ambiance était studieuse. Je ne pris aucun détour pour retarder ma route, ne pas être en retard et être même en avance. Arrivée devant la pièce, je vis la liste des candidats du jour. Je souriais à la vue du nom d’Aria, la brave petite avant bien changée depuis notre rencontre sur le Chemin de Traverse l’été dernier. Je lui souhaitais bonne chance intérieurement pour réussir et pris une grande inspiration, il était temps de connaître à quelle sauce j’allais être mangée. Je frappai à la porte reconnus la voix de notre formateur qui m’invita à entrer dans l’arène. Place au combat !

« Bonjour professeur. Je suis Mered Adand, une Serdaigle de cinquième année », lui adressais-je d’une voix assurée. Pas certaine qu’il était nécessaire de me présenter à ce point mais être polie ne pouvait que me servir.

Monsieur Bendow avait réorganisé la pièce pour l’occasion. Plus de table ni chaise en plein milieu. Non à la place, une armoire qui me rappela des souvenirs, de mauvais souvenirs… Mon formateur me salua en retour et m’expliqua en quoi consisterait l’épreuve dans sa matière, enfin les épreuves. La première était de gérer ce qui se trouvait dans le meuble face à moi, pour les autres j’attendrais, une chose après l’’autre comme on dit. Dégainant ma baguette pour lui donner mon feu vert, il fit sauter le verrou…

Un corps inerte tomba au sol. M’approchant pour en discerner davantage, je vis une silhouette humaine, une femme aux cheveux mi-longs noisette et vêtue d’un tailleur vert bouteille, maman ! Non pas encore… Ne pas revivre cette scène... La peur m’envahit, j’avais déjà vécue ceci dans mes débuts à Poudlard, cette fois-ci j’avais le nom de cette créature, un épouvantard était allongé devant mes yeux ! Mes muscles se raidirent, comme si j’avais rencontré Méduse en personne. C’est pas vrai, Mered bouge ! Allez ma grande ! Lors de notre dernière rencontre, j’étais complétement déboussolée et seule l’intervention d’un jaune et noir m’avait sortie d’affaire. Il m’avait éclairé sur la nature de la chose et comment la rendre inoffensive. Oh bien sûre, notre professeur avait aussi mis du sien pour nous permettre d’affronter notre plus grande peur mais jamais ne nous avait permis de s’entraîner à la pratique. Futé, il nous avait réservé cela en bouquet final de l’année scolaire.

Fouillant dans ma mémoire et tentant de ne pas céder à la panique, je cherchai la solution à mon problème. J’pouvais pas le laisser gagner une nouvelle fois. J’pouvais pas le laisser meurtrir les formes de ma génitrice. J’pouvais pas échouer, pas une Adand ! Mélange de colère et de peur, je me souvins de la formule pour me débarrasser de ce truc, Riddikulus. Il me suffisait de l’imaginer dans une position des plus ridicules possibles. Facile à dire ! Tout le monde aurait eu la classe dans l’appareillement d’Anna, même si il avait des cheveux verts ! Quoique… Cette idée me rappela un cours d’étude des moldus où ce cher professeur loufoque avait teint ses cheveux en vert justement. Il m’avait bien fait rire ! A la pensée de voir habiller l’excentrique qu’il était avec la tenue chic de ma maman, je faillis éclater de rire. Je plongeai mes émeraudes en direction de cette maudite bestiole, t’avais perdu cette fois, Mered 1-1 Épouvantard, balle au centre. Quand tu veux pour la belle poulet !

#Riddikulus

Comme prévu une silhouette d’homme avait remplacé les courbes élégantes d’Anna. Ces fringues trop courtes lui siéent à merveille mais les différentes nuances de vert ne lui allaient pas du tout. Il disparut en une volute de fumée, retournant dans la prison de bois. A la revoyure l’ami !, pensais-je.

Je me tournai vers mon professeur du jour.

« Ne dites rien à Monsieur Lefebvre s’il vous plait, ça serait quelque peu… dérangeant », lui adressais-je avec un sourire en coin qui en disait long sur la fierté de ma réussite. Après une légère pause, je repris, mon labeur n'était pas encore terminé.

« Quelle est la suite du programme ? Vous m’aviez parlé de trois épreuves, il en reste donc deux. »

Ma face se referma, restée concentrée. Ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué était maître mot. Je m’étais plutôt bien débrouillée avec la première épreuve certes mais souvent la difficulté montait crescendo dans les examens. C’était loin d’être gagné…


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Re: Cours N°4 : Évaluation de fin d'année.
Invité, le  Lun 29 Mai - 14:18

LA accordé par Mr.Benbow pour le début du rp

Au fil des années, elle avait appris à contrôler ses émotions, ses accès de rage, d'avidité et d'angoisses. Quand Eurydice était arrivée à Poudlard elle avait su qu'elle ne se sentirait jamais à sa place parmi les élèves, parmi la frivolité qui courait les couloirs. Depuis peu, elle essayait de lâcher du lest, de redevenir la gamine passionnée qu'elle était. Rien n'était perdu, juste étouffé, sans un bruit. C'était maintenant le moment de montrer comment la maîtrise de soi avait un réel bénéfice. Cette rigueur qu'elle avait travaillée, perfectionnée comme une damnée.
Cette certitude flottait dans ses pensées, lorsque qu'elle arriva devant la salle. Un examen l'attendait et elle frappa d'un coup sec à la porte après avoir vu une bleue.  Avec le professeur Benbow, il fallait se préparer à toute éventualité.
En entrant, il y avait une armoire trônant au fond de la vaste salle.* Classique* songea-t-elle.

« Bonjour Monsieur. Un épouvantard c'est ça ? » dit-elle d'une voix basse et calme.
« Bonjour, effectivement voici la première épreuve. » répondit-il tout en hochant la tête en guise d’acquiescement.

Elle aurait voulu se réjouir mais ce ne fut malheureusement pas le cas. C'était quelque chose qu'elle avait assimilée des années auparavant mais si l'effet de la peur s'était estompé, il n'en demeurait pas moins ancré en elle. Comme un poids. Il ne s'en allait pas et la terrassait de temps à autre faisant une drôle de percée. Cela la hanterait sûrement toute son existence.

L'armoire s'agita avec fracas menaçant de laisser échapper la Terreur. Elle s'y préparait d'une minute à l'autre. C'était terrible de le revivre encore une fois alors que c'était plus ou moins enterré. Elle avait appris à gérer cette peur qui était complètement irrationnelle. L'Anglaise le savait et pourtant rien n'avait plus été facile depuis. C'est pourquoi l'aurore était tous les jours une délivrance délectable. Son professeur leva enfin la baguette pour ouvrir l'armoire, la boîte de Pandore.

Cela remontait à ses neuf ans, le journal traînait comme à son habitude sur la table de la cuisine. Sa mère sirotait son thé tout en lisant les nouvelles graves du monde puis elle avait laissé la petite seule un moment le temps de répondre au téléphone. La brune avait alors pris ce journal et lu l'article qui faisait la Une chez les moldus. La photo fut gravée dans sa mémoire comme au fer rouge. Ce regard. Ce nom. Elle n'avait jamais pu l'oublier.

L'épouvantard prit la forme d'un homme d'une trentaine d'années, des cheveux grisonnants et un visage émacié, déformé par l'envie. Ce regard posait sur elle. Il avait commis des atrocités dont elle s'était imprégnée. Ce n'était pas une lecture de son âge mais elle n'avait pu défaire ses yeux des mots et n'avaient compris leur réelle signification que quelques années plus tard. Cela avait suffi à insuffler la peur dans sa chair. La brune se retrouva plongée en arrière dans son lit, se réveillant trempée de sueur avec la sensation qu'il allait arriver et l'enlever des bras de Morphée. L'homme avait le pouvoir de prendre son innocence, et elle eut déjà l'impression de la perdre à l'âge de neuf ans. Une ombre s'était développée et avait voulu la ronger à la veille de la fin de son enfance tournant la nuit à l'obsession. Les monstres n'étaient plus cachés sous son lit.

Une goutte dégoulina de la racine de ses cheveux et se logea au coin de son  œil. Des picotements remontèrent le long de ses bras tandis que le soleil dardait ses rayons sur son visage. L'homme ne s'arrêtait pas d'avancer, patiemment comme dans ses cauchemars. Il portait un jean gris et une chemise dont les manches étaient remontées. Il allait bientôt esquisser le début d'un sourire. Malsain. Perfide.
*calme tes nerfs tout de suite espèce d'idiote, pourquoi ton cœur s'affole comme ça ?*

Elle s'intima de fermer les yeux dans un geste désintéressé et d'imaginer. Le pouvoir de l'imagination. Elle ne céderait pas à la panique. Pas aujourd'hui. Pas maintenant.
Seul son visage blêmit légèrement montrant sa faiblesse. La verte et argent évita toutefois de larmoyer comme la toute première fois où elle l'avait vu se matérialiser devant elle. Ce n'était plus l'enfant désemparée et seule.
Néanmoins, elle espérait que Monsieur Benbow ne la dévisagerait pas trop.

«  #Ridikkulus ! » tonna-t-elle. Sa voix résonna dans la pièce contrastant avec sa première intervention. Si le son avait pu traverser les murs, il l'aurait fait. La serpentard n'avait jamais était aussi convaincue par son sort.
L'homme se retrouva soudain avec des palmes, une combinaison de plongée, masque, tuba * la totale * et trébucha lamentablement perdant toute son aura d'intimidation goûtant aux joies de manger le sol. C'était sous la mer, à vingt milles lieux d'ici qu'elle aurait voulu le voir.

Quand l'épouvantard se transforma en une volute blanche, elle eut un rictus satisfait et ne put contenir un soupir de soulagement. D'un signe de tête, elle indiqua à Mr.Benbow que la démonstration était finie. Il devait sûrement se poser des questions sur l'identité de cet homme ou peut être pas.
*Crois moi mon cher professeur, tu ne veux pas savoir...*
Max Valdrak
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Re: Cours N°4 : Évaluation de fin d'année.
Max Valdrak, le  Lun 29 Mai - 17:44

Avec le LA de Ian Benbow pour le début du RP


La volière il y a peu, je l’avais quittée
Dans la file d’attente je me tenais
Un examen nous était annoncé
J’essayais d’oublier les événements passés
Je devais rester concentrée
Autour de moi des visages que je connaissais
Mais seule dans mon coin je restais
Je ne devais pas leur parler
Si je commençais à discuter
Le masque tomberait
Il était fragile
Ne tenait qu’à un fil

Une élève venait de sortir de la salle de classe devant laquelle j’attendais mon tour. Un visage familier. Une personne qui avait tentée de m’aider. Une petite aigle douce. Mais là ne devait pas se porter mon attention. Encore une personne et c’était mon tour. Sortant de ma rêverie, je franchis le seuil. Fermant la porte derrière moi, je m’avançais vers le professeur. Je le saluai. Formule de politesse. Puis je remarquai, à ses côtés une armoire.

Un souvenir remontait avec une mélodie. Une sensation de déjà-vu. Et là dans les mots du professeur je compris. Je devais oublier mes problèmes. Me concentrer sur le test. Une première partie pas des plus simples. Mais j’étais concentrée. Motivée. C’était juste un mauvais moment à passer. Baguette levée. J’étais prête…

Ou pas.

Un nuage noir. Une forme devant moi. Cette fois ci aucune mélodie pour m’aider. J’étais seule face à cette silhouette masqué. Toute de noir vêtue. L’objet blanc. Immaculé. Sur le visage, le cachant. Le protégeant. Mes yeux, eux, étaient visibles. Un reflet d’une tombe…

Crac.

Le masque qui tombe. La peur me pétrifia. Pieds enracinés. Mon corps ne me répondait plus. Le visage de l’inconnu à découvert. Une personne connue. Un air dévasté. Des traits tirés. Nerf à vif à fleur de peau. Les larmes couvraient son visage. Mon regard dans le sien. Je ne pouvais pas l’ignorer. Ni ignorer les événements passés.

Non !

Je ne devais pas me reperdre dans mes pensées. Pas comme dans la volière ce matin où j’ai attendu en vain. Pourquoi étais-je ici déjà ? Autour de moi une salle de classe. Un professeur. Personne ne devait voir cela. Personne ne devait reconnaître le visage de la silhouette blessée, perdue, seule, sans repère, sans pilier, sans famille. La personnification de l’abandon. De la solitude. De perte de l’être cher de l’être aimé. De sa seule famille.

Non !

Personne ne devait savoir à qui appartenait ce visage qui me regardait. Qui me parlait avec les yeux. Qui voulait que le masque, mon masque tombe. Mais il ne devait pas tomber, pas maintenant. Je connaissais la formule. Je savais qui il était. Je devais le faire partir. Avant que ma sensibilité transperce encore plus ma carapace. Ce n’était qu’un test. Pas une réalité. Une peur. Une illusion. Beaucoup trop réaliste. C’était le moment de lui dire adieu ou au revoir.

#Riddikulus

Voix calme et posé. Le sort s’en est allé. Il a réussi à la toucher.  Cette personne qui hante mes pensées. Cependant je restais figée. La silhouette elle se transformait. Un ballet de feuilles multicolores. Une valse de la nature. Une nouvelle illusion. Douce. Réconfortante. Plaisante. Qui s’envola vers l’armoire comme portées par une brise imaginaire.

Portes fermées. Je repris mon souffle. Mon cœur ralentissait petit à petit. Ce weekend, l’absence de réponse et maintenant l’épouvantard. Je m’empêchais de toutes mes forces de craquer. Je devais réussir mes ASPICS pour aller le retrouver.

Je me tournais vers Mr Benbow. Quelque chose avait changé. Je m’étais renfermée. Encore un peu plus. Je me cachais. Cachais ma peine et ma colère ainsi que ma peur. Mes faiblesses.

-Quelle sera la suite du programme professeur ?

Une voix toujours calme. Très légèrement tremblante. Est-ce qu’il l’avait remarqué ? Est-ce qu’il avait reconnu cette silhouette ? Est-ce qu’il avait vu que cette personne perdue fragile et exposé n’était autre que mon reflet ?
Madilyn Nebulo
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Re: Cours N°4 : Évaluation de fin d'année.
Madilyn Nebulo, le  Lun 29 Mai - 18:15

Devant la porte, les larmes pleuvent. Les tremblements m'agitent. La peur, la crainte. L'examen. L’œil du cyclone, le trou noir. Et mon corps aspiré. Ma baguette serrée entre mes doigts ne demande qu'à se briser, malheureuse victime de mon stress absolu. Défenses contre les forces du Mal, tendres ennemies à la vie, à la mort, n'est-ce pas ?
Soupir résigné.
Et j'entre.
Pas de bonjour, adieu la Madilyn polie et aimable. La peur l'a engloutie. Avalée tout rond. Dévorée. C'et le professeur qui parle en premier.

- Bonjour Madilyn. Comme vous le savez, aujourd'hui, c'est l'examen de fin d'année de DCFM.

Livide, j'hoche la ête. Oui, je sais, j'en meurs depuis tout à l'heure... Toute une année réduite à deux traits sur une feuille. Un T. Troll.

- Il sera divisé en trois épreuves. Première épreuve : affrontement d'un Epouvantard.

Je m'effondre, à genoux et en larmes. Non, non, non... Pitié, non... Sanglots ravalés, repartis au fond de ma gorge, reformés en grosse boule, le dernier lambeau de fierté qu'il me reste ramassé, je me remets debout, chancelante.

Et le visage de la peur surgit du placard. Le Cauchemar Ultime. La Terreur. Et il avait le visage de mon père.

Mon père. Si doux, adorable, attendrissant, aimant. Papa... Mais ses yeux ne me voyaient pas. Ils regardaient un bébé aux cheveux étincelles, aux yeux émeraudes. Le voile de l'amour opérait. Moi, c'étaient les larmes qui faisaient un voile sur mes yeux. Sur mon cœur.
Un doux mouvement, un geste réconfortant, un bercement. Une chanson. Les yeux lourds comme roche qui tombent dans les bras de Morphée.
Sitôt, l'enfant endormi, le sourire attendri du père se transforme en rictus moqueur, ricanements, méchanceté... Un éclat de rire. Une trahison.
Posant le bébé à terre, il s'en va. Lentement. Oui, c'est lent comme une torture. Une torture que je subis en silence. Mais en larmes.
Et une voix, un doux murmure qui semble presque doux, presque maternel sort du chaos. Mais illusion, une fois de plus. Pomme empoisonnée. " Seule... Seule...". Et un nouvel éclat de rire. Et un pleur de bébé. Ou plutôt, juste une larme. Le bébé pleure en silence. Mon reflet. C'est moi. Les perles de tristesse coulent jusqu'à moi.

Je n'en peux plus. Je n'en peux plus de ce supplice. D'une voix blanche et inondée par les larmes, je lance doucement :

- Riddikulus...

Et voilà. C'est fini. Le père arrive, accourant vers sa fille, et le nourrisson rit... Mais moi non. Les larmes m'inondent, je coule, adieu, à l'aide...

Je lance un regard pâle au professeur, mon tortionnaire, mon bourreau. Supplice suivant ?
Nyx Spero
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Re: Cours N°4 : Évaluation de fin d'année.
Nyx Spero, le  Lun 29 Mai - 20:06

Me frappe pas s'il te plait Ange


Soupire.

La fin était proche. Poudlard arrivait à son terme. Un jour d’examen aujourd’hui. Nyx avait pris la sage décision de ne pas fumer. D’être clean. Au moins pendant l’épreuve. Le résultat lui importait peu en réalité. Même si elle n’avait pas ses ASPIC, elle quitterait Poudlard quoi qu’il en soit. Une élève était déjà présente devant la salle. Une autre en sortit. Une personne qu’elle connaissait très bien. Elle n’avait pas l’air bien. Elle se promit d’aller la voir une fois l’épreuve passée.

Le temps s’écoulait très lentement. Nouveau soupire. Elle serait bien partie s’en griller une, mais, elle voulait passer cette fichue épreuve, au moins c’était fait. La personne qui était à l’intérieur depuis une éternité, sortit enfin. Nyx entra dans la salle de classe, non avant de frapper et d’obtenir une réponse affirmative. Son directeur de maison l’accueillit, lui expliquant les consignes.

*Qu’il est beau cet homme *

L’espace d’un instant, Nyx se perdit dans la contemplation de son professeur, mais, elle revint très rapidement à la réalité, lorsque celui-ci, ce dirigea vers l’armoire. Celle où résidait cette foutue bête. Nyx n’était pas prête mentalement à affronter son épouventard. Elle savait déjà face à quoi elle allait se retrouver : un Détraqueur.

Elle avait une peur bleue de ces créatures. Depuis toute petite. La première qu’elle vu, c’était lorsqu’elle était avec son père, au Ministère. Elle avait dû l’accompagner, car elle était encore trop petite pour rester seule. Deux détraqueurs étaient passés à côté d’eux. Une sensation d’abandon, de malheur et de souffrance éternelle. Pour une fille de cinq ans, ce genre de sentiments étaient durs à encaisser.

Nyx leva donc sa baguette, en direction de l’armoire. Signe affirmatif vers son professeur, regard déterminé sur l’armoire. Ouverture. Epouventard prenant forme… la forme d’un détraqueur. Main tremblante, regard apeuré, souvenirs ressurgissant. Elle était de nouveau la petite fille de cinq ans au Ministère avec son père. Tremblante. Toutes émotions positives abandonnant ce corps. Combien de fois avait-elle fait se cauchemar où elle recevait le Baiser du Détraqueur… On pouvait voir la peur dans les yeux de Nyx. Elle ne pouvait plus bouger. Son corps tremblait. Son corps la lâchait peu à peu… au fur et mesure que la distance entre la silhouette humanoïde et elle diminuait. La vie n’était plus rien face à cette chose. La mort était le bonheur. La mort l’attendait. Son âme était déjà noircie. Son esprit corrompu. Elle ne manquerait à personne. Elle le savait. Ses mains étaient moites. Elle était figée. Elle avait l’impression ne plus être dans une salle de classe mais au Ministère avec son père…

Non. Non. Non. Elle ferma les yeux. Les larmes ne devaient pas monter. Elle devait penser à quelque chose d’heureux. Sa famille. Non, ce n’était pas quelque chose d’heureux… au contraire. Ses amis. Oui, les expériences qu’elle avait vécu jusqu’ici et qui l’avaient faites évoluer. Puis, il y a Max. Oui, un sentiment de bonheur. Son cœur se resserra en repensant à ces souvenirs. Elle ouvrit les yeux, et cria :

- #Spero Patronum !

Pas assez de bonheur. Une simple brume argentée apparu de sa baguette. Elle ne pourra pas repousser éternellement le détraqueur. C’était un fait. Mais, soudain, elle remarqua son professeur pas loin. Elle n’était pas au ministère, avec son père. Non, elle était en salle de classe. Et cette chose devant elle, n’était pas un vrai détraqueur, mais un épouventard. Nyx reprit espoir. Elle continua à regarder son professeur. Puis, une idée lui vain. Elle regarda le détraqueur au moment où le sort se rompit. Elle était faible. Ce sortilège lui avait coûté pas mal d’énergie. Mais, elle imprima l’image de son professeur dans sa mémoire, avant de prononcer…

- #Riddikulus !

La silhouette du détraqueur avait déjà l’air plus humaine. Oui, des mains humaines qui montèrent jusqu’à la capuche noire. Une capuche qui ne tarda pas à glisser. Le visage du professeur Benbow, avec un sourire radieux. La seconde d’après, la cape noire vola. Son professeur se tenait devant elle, seulement vêtu d’un slip rose avec un joli ourson dessus. Il prenait pose, en montrant bien ses abdominaux. Nyx ne put s’empêcher de rigoler en le voyant ainsi. Sauf, que le vrai professeur, était bien habillé dans un coin de la salle.

Une fois que l’épouventard avait de nouveau rejoint sa tanière, Nyx avait toujours les mains moites. Le souvenir de sa première rencontre avec un détraqueur était encore trop présent. Mais, elle ne voulait pas montrer à son professeur qu’elle était encore…mal. Alors, elle préféra se cacher derrière des moqueries. C’était toujours plus facile.

- Je suis désolée professeur Benbow, l’espace d’un instant j’avais l’impression de ne plus être dans une salle de classe. Mais quand je vous ai vu, bah… je me suis souvenue que c’était un épouventard, et j’avais votre… image, dans la tête. Mais, le rose vous va très bien.

Petit ricanement de la part de Nyx. Elle allait sûrement se faire jeter dehors, après ça. Mais à présent, ce qui était fait, était fait. Elle ne pouvait plus revenir en arrière. Alors, elle préféra faire genre de rien.

- Que demandez-vous pour la deuxième épreuve ?
Loredana Wildsmith
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Re: Cours N°4 : Évaluation de fin d'année.
Loredana Wildsmith, le  Lun 29 Mai - 21:13

Depuis le temps que j'y pensais, c'était enfin là : Les examens de fin d'année. Le moment était enfin arrivée, toute l'année j'avais attendu ce moment et aujourd'hui, un sentiment de nostalgie prenait une place bien plus importante que le stress des examens. J'avais décidé de me coucher tôt et de ne pas faire d'excès pour ne pas se sentir fatiguée et avoir les yeux bouffis par les cernes.
Les ASPIC avaient donc bien commencé et aujourd'hui, j'avais rendez-vous avec Benbow pour la partie pratique de Défense Contre les Forces du Mal, une matière que je maîtrisais plutôt bien, sans vouloir me vanter.

J'attendais calmement devant la salle, le stress commençait à monter. Je fermai les yeux. Inspire. Expire. Tu es une battante, une gagnante. Tu n'as pas de soucis à te faire, tu vas être presque parfaite. Cette voix positive raisonnait dans ma tête, je faisais un effort monstre pour ne pas qu'elle s'éteigne. J'espérais que la personne à l'intérieur ne soit pas trop longue, afin que je ne me déconcentre pas à force d'attendre.

Allez grouille...

La patience n'était pas mon fort, j'avais vraiment l'impression qu'il s'était passé une éternité depuis mon arrivée. Je n'aimais pas ce sentiment de perdre mon temps comme aujourd'hui. Enfin, la porte s'ouvrit et sa cousine Nyx fit son apparition. C'était enfin mon tour. Je souris à Nyx en espérant que tout ce soit bien passé pour elle. Je savais qu'elle aussi voulait passer ses examens et partir de Poudlard. Tout comme moi, elle voulait prendre son indépendance. Je ne la comprenait que trop bien sur ce sujet-là.

Je pénétrai dans la salle où Benbow m'attendait. Il n'y avait personne d'autre et le stress s'envola. Je ne savais pas ce qui m'attendait, mais je me sentais mieux ici, plutôt qu'à l'extérieur à attendre. Je ne pouvais m'empêcher de penser à la personne qui allait bientôt se trouver tout comme elle, derrière cette porte, à se ronger les ongles de peur et d'impatience.

- Bonjour. Loredana Sparks. Gryffondor. Septième année.


- Bonjour Miss Sparks, votre examen de Défense Contre les Forces du Mal va se dérouler en trois parties. Voici la première.

Il se dirigea vers l'armoire. Je n'étais pas dupe, je savais déjà ce qui m'attendais. Dans cette armoire se trouvait un épouvantard. Je connaissais le sortilège, je savais comment en sortir. Malheureusement, je ne pouvais m'empêcher de ressentir une boule de peur dans l'estomac. Tout semblait difficile à faire le jour d'un examen et l'épouvantard était l'épreuve que je redouter. J'en avais peur et c'était bien évidemment le but... Malgré tout, elle connaissait son épouvantard, une silhouette inconnue, pendue à un arbre. Il faisait froid dans le dos.
Les portes de l'armoire s'ouvrirent lentement et ce que je vis me fit ouvrir grand les yeux. Dans ceux-ci, l'on pouvait voir les larmes qui commençaient à monter. Je n'avais pas aperçu d'épouvantard depuis ça troisième année et celui-ci avait changé. Ou du moins, un détail avait changé. Il ne s'agissait plus d'une silhouette inconnue pendue, mais bien de moi-même. Mon corps sans vie, pendant à une branche d'un arbre. Je me voyais morte. Les jambes tremblantes, je me demandais si j'allais parvenir à lancer mon sort. Benbow me regardait, impassible et attentif à mes faits et gestes. Sa présence me rassurait, me donnait de la force, jamais je n'avais été si contente qu'un professeur soit à ses côtés, même s'il ne comptait pas bouger un sourcil. Je n'étais pas seule et cette image n'était pas réelle. Je fermai les yeux et leva ma baguette, me remettant lentement de mes émotions. Je me concentrai, se concentrai et se concentrai encore jusqu'à avoir en tête uniquement la nouvelle forme que je souhaitais donner à mon épouvantard. Une fois prête, j'ouvris enfin la bouche.

#Riddikulus !

Mon corps se ranima, la corde se transforma en un simple collier au ras du coup et l'arbre s'anima, faisant danser ses branches. Je me mis à rire. Le rire était la seule chose qui effrayé les épouvantards. J'avais réussi mon sort, j'étais passée outre mon changement d'épouvantard. Très bien. C'était ainsi. Je me tournai vers mon professeur.

- Qu'il y a-t-il ensuite monsieur ?


Je respirai un bon coup avant d'attendre gentiment qu'il m'explique la seconde épreuve. J'étais prête et désormais bien échauffée.

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Re: Cours N°4 : Évaluation de fin d'année.
Invité, le  Mar 30 Mai - 13:21

Les BUSE. Brevet Universel de Sorcellerie Élémentaire. Aoi avait beau s’y préparer depuis des mois voir des années, elle avait tout de même ressenti cette pression dans son ventre, synonyme de stress, lorsqu’elle s’était levée ce matin là. Aujourd’hui, elle avait l’épreuve de Défense Contre les Forces du Mal. C’est donc avec ce manuel ouvert sous ses yeux qu’elle s’était préparée, s’était coiffée de deux chignons, avait prit son déjeuner, et avait déambulé dans le château jusqu’à l’heure de l’épreuve. Quelques élèves attendaient déjà devant la porte de la salle. Aoi se plaça derrière une gryffy et se replongea dans sa lecture. Elle allait finir par l’apprendre par cœur ce manuel, à force de le parcourir en long, en large et en travers à chaque occasion. Bientôt, elle fût la suivante à passer. Fixant le battant en bois, le stress commençant à la gagner, elle retournait dans sa tête ce qui lui paraissait être les informations les plus importantes. Puis, ce fût son tour.

Dégainant sa baguette de sa poche, la brune entra dans la pièce, où l’attendait le Professeur Benbow. Ce dernier la salua, tandis que les yeux argent de l’azur parcouraient la salle. Les tables et les chaises avaient été repoussées vers les murs, et une armoire tremblante lui faisait face. Sourire amer. Un épouvantard, grand classique des épreuves de Défense Contre les Forces du Mal. Prenant une grande inspiration, la brune écouta attentivement les explications de son professeur. L’épouvantard ne représentait en réalité qu’un tiers de l’examen, deux autres épreuves l’attendant ensuite. Lorsque le professeur se dirigea vers l’armoire, les muscles de la jeune sorcière se raidirent. Brandissant sa baguette devant elle, elle se tint prête.

A peine les portes furent-elles entrouvertes que l’odeur de vase que dégageait la chose emplit  la salle. Portant sa manche à son nez, sa baguette toujours pointée devant elle, la japonaise essayait de ne pas perdre son sang froid. Ce n’était qu’un pauvre épouvantard, il suffisait de réciter la formule.

- Rid… Riddi…

La peur lui serrait la gorge, elle était incapable de parler. Les larmes lui montaient aux yeux tandis qu’elle reculait. La créature avançait vers elle, un éclat cruel dans le regard, sa patte palmée tendue devant elle. Aoi avait l’impression que l’odeur de marécages allait l’étouffer et l’empêchait de se reprendre. Terrorisée, la bleue invoqua un #Protego et profita de son instant de répit pour se re concentrer. La créature écailleuse tambourinait contre la paroi magique tandis que la bleu et bronze reprenait contenance. Ce n’était qu’un épouvantard. La formule Aoi, la formule. Annulant son sort de protection, l’aiglonne lança un #Riddikulus sur le Kappa qui lui faisait face. Malheureusement, les mains tremblantes et les médiocres talents de la nippone en lacer de sorts lui firent manquer sa cible.

Habilement, elle évita l’attaque de la bête. Pas démontée par son échec, l’azur écrasa la patte palmée de la créature sous son pied avec rage. Elle était en examen, devant un professeur, et cette stupide peur enfantine allait la faire échouer ? Il n’en était pas question. Un coup de pied dans la tête de la créature vida son crâne creux de l’eau qu’elle contenait. La peur avait déserté son esprit, la rage de vaincre avait pris le dessus. En position de force, la Baskerville brandit sa baguette à quelques centimètres des yeux simiesques de la créature et chuchota avec colère.

- #Riddikulus.

La bête se mit à trembler, et un chimpanzé-cymbales des plus adorables vint remplacer le singe écailleux qui l’avait traumatisé il ya des années. Elle se fendit d’un petit rire soulagé. Un air satisfait sur le visage, la cinquième année regarda l’épouvantard retourner dans sa cachette miteuse. Le professeur referma la porte de bois et ce fût terminé.

Un instant, la jeune fille resta silencieuse. Elle avait vraiment eut peur, et les effets s’en faisaient encore ressentir. Ses genoux tremblaient et elle essuya d’une main fébrile la sueur qui avait perlé sur son front, trempant ses cheveux. Un instant, elle se félicita de les avoir attachés en chignons. Relevant les yeux vers son professeur, elle attendit qu’il prenne la parole. Elle espérait du fond du cœur qu’il avait été satisfait.
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Re: Cours N°4 : Évaluation de fin d'année.
Elina Peterson, le  Mar 30 Mai - 15:39

Ca y est j'y suis enfin... L'examen de fin d'année... Celui de Défense contre les forces du mal. J'attends dans le couloir que ce soit mon tour. Hier j'ai essayé de ne pas fumer, ni boire du coup j'ai super mal dormi... Les cauchemars sont toujours présent ce qui est compliqué à gérer pour moi. Enfin mon tour... J'entre dans la pièce et salut notre, faut l'avouer, très beau professeur. Il ne faut pas que je me laisse distraire... Mais c'est difficile de me concentrer sur ce qu'il m'explique alors qu'il est la devant moi... OK Elina reprend tes esprits sinon lui il va t'aider à le faire et ce sera pas de la même manière. Je me positionne, un épouventard, je ne sais pas du tout quelle forme il va prendre alors je fais le vide. Il ouvre l'armoire l'épreuve commence...

Je ne distingue rien et mon regard ce tourne légèrement vers mon professeur... Etrange... Je suis sur le point de lui demander s'il n'y a pas un soucis quand soudain une femme me ressemblant beaucoup sort de l'armoire. Mon coeur s'arrête dans ma poitrine... Je souffle un "Maman". Souvenir de ma nuit agité mon cerveau ne discerne plus la réalité du reste. Et en parlant du reste je sais que la suite ne vas pas me plaire... Elle me sourit, son visage est si doux j'ai envi de courir dans ses bras de me blottir contre elle, de respirer son parfum mais au lieu de ça je la regarde, si belle que mon coeur se serre. Je lui souris et je la voie baisser la tête pour regarder son corps. Sa jolie robe beige devient rouge au niveau du ventre elle me regarde de nouveau et je voie la peur et la douleur dans son regard. Elle s'effondre et je me jette à ses côtés, j'essaye d'arrêter le sang avec mes mains mais ça suffit pas maintenant il s'écoule de sa bouche. Je panique je sors ma baguette, et formule #Vulnera Sanentur... Vulnera sanentur... Vulnera Sanentur. Sa marche pas le sang ne s'arrête pas je sais plus quoi faire... ma vue se trouble, je tremble... Je cherche autour de moi de quoi la sauver mais rien, je m'effondre... et puis je me souviens.... Elle est déjà morte... Déjà partie, son corps repose au cimetière de Londres... Je regarde le corps sans vie de ma mère et je l'imagine trempé des pieds à la tête avec des algues posés sur ses épaules et dans ses cheveux, couverte de trace de boue comme si elle était tombé dans le lac et qu'elle en ressortait en souriant. Je saisie ma baguette et je lance un #Riddikulus. L'épouventard prends la forme que je lui impose et disparait. Je suis là à genoux et j'ai honte que mon prof m'est vue si vulnérable. J'essuie mes joues pour faire disparaitre toutes traces de ma perte de contrôle. Je me suis retrouver dans l'un de mes cauchemars. Sauf que cette fois pas de mage noir pour me faire subir les sortilèges de tortures alors que ma mère est entrain de mourir à mes côtés... Non juste un prof qui doit surement bien se marrer de me voir dans un état si pitoyable face à un simple épouventard.

Lorsque je suis sure que mes jambes ne me lâcheront pas je me lève et regarde enfin Mr Benbow. J'aurais préféré être faible devant quelqu'un d'autre, peut importe le prof mais pas lui... non lui il est trop sadique... trop tout et c'est pas son charme qui le rend plus amical... Je soutiens son regard et je ressens le besoin de me justifier j'ouvre la bouche pour parler mais je sais que c'est inutile cela referme et garde le silence. C'est mieux comme ça ne lui donne pas encore plus d'arme pour te rabaisser... en attendant qu'il me dise en quoi consiste l'exercice suivant j'essaye de calmer les battements de mon coeur et tente de retrouver mon calme... Pas facile...
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Re: Cours N°4 : Évaluation de fin d'année.
Invité, le  Mer 31 Mai - 21:12

Aujourd’hui. Examen. Examen… je n’aime pas ce mot et encore moins quand il s’agit de mon examen. Et qu’en plus je dois le passer maintenant. Moi stressé ? Nan, je ne stresse presque jamais. Intrigué ? Évidemment. Je me demande bien ce que le professeur de défense contre les forces du mal a pu nous concocter pour cet exam. J’espère que je vais réussir, c’est vrai, rater un examen, c’est stupide.

La personne qui est était juste devant moi vient de sortir, ce qui signifient donc que c’est a mon tour.  Tant mieux, je n’aime pas attendre, la patience ne fait pas partie d’une de mes qualités. J’entre dans la salle avec un air serin, calme. Je m’approche du prof pour pouvoir me présenter.

– Bonjour, Lina Park, Poufsouffle, cinquième année.

Il m’explique rapidement que l’examen va se dérouler en 3 parties. Attendez… j’ai bien entendu ? Un Épouvantard ? Ho non…. Il fallait que l’exam débute par ma pire faiblesse. La peur. Le professeur n’attend pas plus longtemps et va ouvrir l’armoire qui se situe au fond de la pièce. La chose en sort, alors, qu’es ce que ce sera pour moi ?

Pitié… tout mais pas ça…. Non non, je ne veux pas devoir l’affronter une seconde fois. Je reconnaîtrais ce pelage sablé entre mille…. C’est lui. J’aurais du m’en douter…Lui l’être qui me fascine depuis tant d’année… Ça ne lui suffit pas d'hanter mes pensées ? Il fallait qu’en plus il m’oblige a l’affronter ? Mes jambes sont paralyser, je n’arrive plus a bouger, ou plutôt je n’ose plus bouger. Pitoyable. Mais c’est plus fort que moi, je suis obligé, juste une seconde de revoir ses pupilles couleur bleus saphir, juste… Juste un légère instant… Je relève doucement la tête afin de l’apercevoir. Mes yeux se plonge directement dans les siens. Ils me transpercent. Je n’aurais pas du. Je n’aurais pas du relevé la tête. Maintenant toutes la rancœur que j’éprouve envers lui vient de refaire surface.


Haine. Colère. Tristesse. Mystère. Fascination. Mais surtout peur. Voilà les mots qui le qualifient. Le qualifie lui, qui m’as sauvé il y a tant d’années, mais qui maintenant me gâche mon existence.  Je ferme directement les yeux pour arrêter  ce supplice qu’est de devoir le regarder. Mon cœur me fait tellement mal... Sans même me contrôler mes lèvres bouge toute seule…

- Lu…


Non. Lina. Ce n’est pas lui. C’est juste un simple épouvantard qui a pris son apparence. Alors reprends-toi Lina ! Voilà ce que me crie ma conscience. Et, sans même m’en rendre compte, une force inconnue traverse mon corps. Si ce n’est pas lui, alors j’ai le droit de le faire. J’ouvre les yeux, en plus vite qu’il ne fut pour le dire j’attrape ma baguette.

– Ridikkulus !


Et là ,son pelage se remplie de chouchou tout roses, une tétine apparaît  dans sa bouche. Et deux caches œil avec des petits poussins tous jaunes viennent se positionner sur ses yeux. Le résultat est… comment dire…. Époustouflant ! Tellement que je ne peux m’empêcher d’éclater de rire. Mon rire a pris une telle ampleur que j’en pleure… Personne ne peut se douter que ce ne sont pas des pleurs de rire, mais belle et bien des larmes de tristesse. Des larmes que je retiens depuis si longtemps…. J’ai affronté ma plus grande peur, devant moi se tenait le loup qui m’as sauvé la vie il y a si longtemps… Heureusement que j’ai repris mes esprit au bon moment, j’ai même failli prononcer le mot interdit…. Plus jamais, jamais je ne veux revoir un épouvantard de ma vie. Après avoir calmé mon fou rire, je me décide a poser ma question au prof

– Alors ? Quelle est la prochaine épreuve ?

Maintenant, c’est fini, je crois que j’ai passé le pire…
Yue Tsukaï
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Re: Cours N°4 : Évaluation de fin d'année.
Yue Tsukaï, le  Jeu 1 Juin - 16:17

Quelle plaie, marmonna Yue. A moitié avachie sur un mur, elle avait les yeux mis clos, ses écouteurs diffusaient un de ses titres préférés. Évidemment elle avait encore plus mal dormi que d'habitude, les examens de fin d'année pointaient le bout de leur nez, aussi indésirables qu'une épine dans son pied. Yue n'avait jamais compris ce besoin de noter une performance selon des critères complètement subjectifs. Ainsi, elle n'avait pas éprouvé l'envie de se préparée plus que de raison pour le DCFM, elle avait confiance en ses capacités. Ses cheveux étaient attachés en une longue tresse qui flattait doucement le bas de son dos, juste en prévision du "combat" à venir. A son flanc gauche, elle pouvait sentir la présence réconfortante de sa baguette en bois d'oranger.

Yue regarda négligemment autour d'elle, quelques élèves attendaient sagement leur tour de rentrer pour affronter l'épouvantard. Elle était arrivée assez tôt mais s'entêtait à laisser passer le maximum de personnes avant elle. Coincée dans un renforcement du mur en pierre elle se faisait discrète, appréciant le calme ambiant qui flottait agréablement autour d'elle. Soudainement sortie de sa rêverie par un éternuement inopportun, Yue se renfrogna. Elle avait besoin de plus de temps pour se concentrer, du repos et surtout d'une bonne dose de caféine ! Elle soupira excédée. Pour beaucoup cette épreuve était une des plus facile à passer mais pour elle c'était surement la plus complexe et la plus tordue. Elle se savait courageuse et pourtant elle redoutait d'entrer dans la petite pièce et de faire face à l'armoire. Elle avait toujours perdue ses moyens face à cette étape, ressortant honteuse et dans le doute. Finalement elle n'était peut être pas aussi forte et hermétique que ça.

Se sortant de ses réflexions houleuses, Yue se décolla difficilement du mur qui était devenu comme une extension de son corps. Elle étendit ses membres douloureux et se traîna jusqu'à la porte en bois qui la narguait depuis 5 minutes. Elle frappa 3 grands coups et rentra sans plus de cérémonie, un air déterminé surplombait son visage pâle. S'engouffrant hâtivement dans l'antre rassurante, Yue referma précipitamment la porte derrière elle. La dernière chose dont elle avait besoin c'est que ses camarades s'aperçoivent de sa nervosité. Elle se dirigea prestement vers le professeur Benbow ne s'attardant pas sur la contemplation de la salle de peur de croiser l'ombre pesante de "l'armoire".

- Bonjour Monsieur, salua t-elle poliment, Yue Tsukaï, je suis prête, dit-elle simplement en serrant les poings.

Elle ferma les yeux un court instant, puisant en elle le courage nécessaire. Elle entendit enfin le déclique de l'armoire qui devait s'être ouverte. Inspirant bruyamment, elle se retourna et fit face.

Elle était là, au milieu de la pièce assombrie. Recroquevillée sur elle même, fragile, brisée. Abandonnée de tous, seule face à la mort qui l'attirait peu à peu dans ses bras oppressant, elle ne lutait plus. Des espoirs naissent, d'autres meurent. Certains disparaissent, d'autres demeurent bien encrés, dans le cimetière de ses pensées. Un baiser désespéré vint embrasser la souffrance, le rejet, pour ensuite saigner, se faire dévorer par le regret. Elle courait à sa destruction, au cancer de sa déception et dans un froid hostile, son cœur se gèle et se brise. Elle embrassait la douleur. Avant de mourir elle voulait connaître le bonheur, rien qu'un petit peu. Elle ne se souvenait même plus  de ce que c'était de rire aux éclats. Passer plus de temps à souffrir qu'à sourire fit venir une douleur profonde et déchirante. Elle sentait son âme ardente se vider, avide d'amour.

Yue ne connaissait que trop bien ce sentiment, haut le cœur, et la fillette qui lui faisait face, son propre reflet. Elle avait alors 8 ans et était arrivée à un point de non retour. Les jours lui paraissaient devenir des semaines, son corps la faisait souffrir et son esprit disparaissait au profit d'un nuage épais de chagrin. Sa vie lui échappait sous les yeux aveugles des gens qui passaient, ignorants.

Et puis l'épouvantard releva ses yeux vide de sens et te regarda. Toi, Yue, tu peux encore la sauver, ne la laisse pas se consumer. Sauve toi ! hurla la voix.

Yue tremblait et transpirait à grosses gouttes. Incapable de soustraire son regard à celui tellement attrayant de la jeune fille. Elle était à la fois fascinée et terrifiée.

- Je ne t'abandonnerais plus jamais, tu fais partie de moi, tu es ma faiblesse mais aussi ma force ! Alors accroche toi et bats toi ! s'époumona t-elle, la boule au ventre.

Yue tendit sa main à l'illusion, lui agrippa fermement et la redressa. Elle la regarda droit dans les yeux et murmura un #Riddikulus. Quelques larmes vinrent perler le long de son visage laissant une traînée brulante. La silhouette s'évapora peu à peu pour laisser place à une petite fille en tenue de plongée composée d'un tuba et d'un masque qui lui prenait la moitié du visage. La plongeuse essayait tant bien que mal de se déplacer mais elle était encombrée de deux énormes palmes et elle finie par faire un face palm (CC Anna). Yue explosa d'un rire nerveux. Cette vision la faisait indéniablement sourire mais le passé la rattrapa trop rapidement. Elle se releva brusquement, accourant vers la sortie sans un regard pour Monsieur Benbow. Partir, vite, elle devait décamper d'ici tout de suite. Ses larmes lui appartenait encore.

Stoppé dans son élan, elle se ravisa. Elle avait faillit oublier mais il lui fallait encore supporter les notations de son professeur et aller jusqu'au bout de l'examen. Yue essuya avec sa manche les quelques larmes qui stagnaient aux bords de ses yeux et essaya de redonner consistance à son visage brisé par ce qu'il venait de se passer. Elle aurait voulu garder tout ça pour elle-même, malheureusement une personne indésirable avait assister au "spectacle". Yue planta ses pupilles orageuses dans celles de Monsieur Benbow, le défiant du regard.
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Re: Cours N°4 : Évaluation de fin d'année.
Gaëlle Panyella, le  Jeu 1 Juin - 18:29

Musique ♪

C'est un examen. Certains stressent, d'autres s'en fichent. Mais moi, je vais plutôt bien. C'est une journée ordinaire, ni plus, ni moins. Je n'ai pas dormi, pour changer. Et j'ai quand même été hantée. Je dirais bien que ça fait ch*er mais c'est malpolis alors je me tais et je fais la petite fille sage. Je suis une enfant gentille, n'est-ce pas ? Alors, dire que c'est le grand jour, ou même baratiner le fait que je vais rater, même si je sais que j'ai des capacités. Très peu pour moi. Je veux juste, fuir. Je crois que c'est ça. J'ai envie de partir, envie d'en finir. Toujours, tout le temps. Des fois je me demande. Envie, besoin. Différents. Parce que certaines choses dont j'ai envie, j'arrive pas à m'en passer. Comme une drogue, moi la droguée. Vous savez des fois, je me demande si je ne suis pas une malpropre. Une fille qui ne méritait pas d'exister. Puis je me dis que nul n'est légitime. Après ça va mieux. Un tout petit peu. Au fond je reste la même, et les problèmes ne changent pas vous savez. Il y a des choses qui ne peuvent être modifiées. Vous pensez que moi je peux l'être ? Que je peux changer ce que je suis ? Je sais pas, je sais plus rien, des fois j'ai envie de m'enfoncer dans un puits lointain.

Le truc c'est qu'en fait, je suis une véritable actrice. Quelqu'un qui ne laisse passer que des choses factices. Des fois j'ai l'impression de pouvoir enfin me libérer mais la vérité étant que je n'ai jamais changé la méthode "cacher". J'ai beau dire, être une belle parleuse ne sert à rien. Parce que malgré ce que je peux faire, laisser transparaître le fait que je dis tout, vis tout, change tout. Il n'en est rien. Et des fois ça fait mal, des fois ça me donne envie de crier, et d'autres fois je me griffe à sang pour enfin laisser tomber. J'en ai marre, j'en ai ma claque de ressentir ça, j'ai tellement eu de fois l'envie de sauter, de partir. Je n'en peux plus. J'ai essayer la lame mais je n'en ai pas la force. Alors je continue à griffer. Tout le temps. Mes bras blanc laissent passer les traces rouges, parfois dénudés ils restent souvent cachés. Sont aveugles, les autres. Tout le temps. Les premières choses que j'ai dites sont évidemment fausses. Tout ce que j'ai fait, c'est essayer de me rassurer. Pourtant la voilà la réelle réalité :

T'es faible
Mary
T'arrives même pas à cacher l'ennui
T'es faible
Mary
T'essaies de te montrer
Mais t'es bonnes qu'à être dans un terrier

Alors oui, j'ai peur. Peur de cet examen. Et quand la porte s'ouvre pour que je puisse entrer, mes yeux restent collés à mes genoux jusqu'à ce que je puisse enfin y aller. C'est mon tour. Si le professeur parle, je ne l'entends pas. Si des consignes sont données, je ne les écoutes pas. Mon cœur bat à la chamade, il devient une belle marmelade. L'armoire. Je la connais. Et je sais ce qu'elle renferme. Du moins je le crois. Des fois je me demande si la peur peut changer, si je peux être nulle au point de déjanter, de tout faire foirer. Ouais j'ai envie de me mettre dans ce p*tain de trou pour ne pas faire face. Comme la crainte d'être à la ramasse. Je déteste la sensation que me procure cet épouvantard. Alors que je sais presque avec exactitude ce qui ne va pas tarder, j'ai envie de sortir de cette pièce et de m'en aller. Oui. C'est une solution. Une version que j'ai envie d'expérimenter. Tic tac tic tac. L'horloge du temps me rattrape.

Et d'un coup, ça s'ouvre
Percute mes yeux
Noir
Total
Complet
Immédiat
Plus rien
Hormis deux larmes
Qui tracent le chemin
Vers le sol
Plic
Ploc


Je connais cette peur. Celle de ne plus rien voir. Ne plus rien savoir. Etre figée à l'intérieur d'un cocon. Cette torture, elle a deux facettes. Alors je m'assieds. Je prends du temps. Me calmer. Eviter d'oublier le contexte, je sais ce que c'est et pourquoi ça y est. Je te connais par cœur. Méchante et à la fois douceur. Parce que j'ai peur du noir, de ne plus rien voir, d'être dans le flou, sans pouvoir comprendre ce qu'il m'arrive quand la brise me fait toucher une feuille. Ne pas comprendre si c'est un monstre que j'entends, ou bien un simple écureuil. Maman m'enfermait souvent dans les ténèbres, des fois elle oubliait d'allumer la veilleuse, et même de me donner le bisou avant de partir. Elle croyait que je dormais. Foutaises. Comme pour beaucoup de détails dans cette vie. Et puis il y a cette chose. Etre dans l'ignorance sans ne plus pouvoir comprendre. Les problèmes n'ont plus de sens. Les cruautés du monde n'arrivent plus jusqu'à moi, victime d'une barrière qui ne me permet plus de voir ni faire quoi que ce soit. Je déteste.

Plic
Ploc


Deux nouvelles. Qui tombent. Et la chose. Qui se rajoute. Qui vient. Qui me compresse. Je ne l'attendais pas.

Plic
Ploc


Va-t-en
S'il te plaît

Plic
Ploc


Ne me laisse pas
Non
Reste
M'abandonne pas


J'veux pas être seule. J'veux pas. Non. Pas ce sentiment-là. Part pas. Non pas toi. Ni toi. Ne m'arrache pas. Pas elle. Pas Stella. Il y a ce son. La poupée qui pleure. L'innocence volée. Laisse moi mon masque. Aveugle je cherche la poupée. J'suis assise. Je sais plus me lever. Je veux pas. Non. Les yeux sont ouverts. Ils refusent de voir. Tu représentes tant de choses. Revient. T'es la seule. Pas des adieux. Je t'en supplie. Ne me laisse pas.

Plic
Ploc


Les dernières. Tout vient de revenir. Je peux pas me permettre d'être submergée. Alors non. J'ai pas le droit. Stella continue de baragouiner. Et le Riddikulus s'échappe. Il vient amplifier tout. L'ouïe. Les paroles sont distinctes. J'entends tout. Je sais différencier la feuille de l'écureuil, le monstre de la brise. De ce côté-là, c'est bon. Mon corps entier arrive à distinguer les vibrations. Les pas. Tout. L'odeur ne me trompe plus. Le goût réussi lui aussi à avoir une force. Et peu à peu, la vue revient. Parce que c'est ainsi, parce que cette horreur d'épouvantard vient d'être ridiculisé. J'essaie de me relever, mais finalement je reste assise. Regardant le professeur et attendant la suite. C'en est déjà beaucoup pour aujourd'hui. Mais l'examen n'est pas fini.


 
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Re: Cours N°4 : Évaluation de fin d'année.
Artemis Wildsmith, le  Jeu 1 Juin - 19:00

* J’vais mourir. C’est obligé j’vais mourir. No way j’vais pas mourir *

C’est ça, la première année c’est difficile. Les examens magiques, davantage.
Arty se trouvait donc là, avec les autres élèves, devant la salle de Défense contre les forces du mal. Même le nom de la matière était carrément flippant, sérieux. Les forces du mal. Si vous trouvez une expression plus angoissante que celle-là, n’hésitez pas. Arty faisait donc les cent pas, certes il avait travaillé, certes il était un élève sérieux et assidu, mais là, le tête à tête avec le prof le terrorisait. Surtout qu’il n’avait aucune espèce d’idée du sujet d’examen sur lequel il allait tomber. Et si c’était en réalité un duel de sorciers ? Contre le prof ? Effectivement, Arty était carrément mal parti, et en plus de ça, ça paraîtrait vraiment injuste, un gamin de onze ans, contre un prof, non mais.
C’est ça, le Poufsouffle avaient des images, des scénarios qui ne cessaient de passer et de repasser dans sa tête. Il n’arrivait pas à se calmer, c’était son premier examen, il était très inquiet. Le pauvre petit. Il aurait dû prendre des bonbons, cela aurait pu le rassurer un petit peu.

C’était son tour. L’Irlandais déglutit lentement. Il marqua une pause, c’était à lui, il devrait pénétrer dans cette salle et faire ses preuves. C’était le moment ou jamais. Oui il était jeune, oui il venait d’une famille de moldus, mais après tout, il n’était pas le premier, d’autres l’avaient fait avant lui et s’en étaient parfaitement sortis.
Allez c’est parti, il entra dans la pièce et ferma la porte derrière lui. Musique angoissante d’ambiance. Il s’approcha du professeur.

- Bonjour Monsieur. Artemis O’Toole, Poufsouffle, première année.

Toute petite voix timide. Il avait failli ajouter qu’il voulait qu’il soit un peu tolérant, mais bon, il n’osa pas évidemment. Le professeur lui expliqua alors correctement les consignes de l’évaluation. Arty le fixait dans les yeux, il ne pouvait s’en détacher. Il l’écoutait à peine en réalité. Mais il retint le principal : trois épreuves, première : épouvantard.
Ce n’était pas vraiment une surprise. L’épouvantard était comme qui dirait, un classique. Cela permettait au sorcier de chercher en lui des réponses, et de faire face à quelque chose de parfois profond. Mais en même temps, Artemis et la profondeur, non merci. Il était jeune, léger, et ne se prenait pas la tête. Excepté pour la magie. Anyway. Le première année sortit Odette de sa poche, il hésita à lui faire un bisou de bonne chance, il y avait des limites devant le prof quand même. Il connaissait le sort, tout allait bien se passer. Peut-être.

Le professeur ouvrit donc l’armoire. Lentement. Puis s’éloigna. Dans un premier temps Arty ne distingua pas grand chose, du noir, et ce n’était pas ça sa plus grande peur. Et puis elle débarqua, son angoisse, qui l’habitait constamment à Poudlard et encore là, il y a quelques minutes. En effet, le jaune & noir vit débarquer devant lui son sosie, son jumeau monozygote. Il était là, en face de lui, ressemblant en tout point, même dans les habits, le fameux uniforme Poufsouffle. L’épouvantard sortit alors une baguette, une fausse évidemment, et la pointa devant lui. Arty hésitait, fallait-il qu’il réagisse maintenant ? Alors que cela ne faisait que commencer ? Il fixa son evil twin, ce dernier faisait bouger sa baguette, et évidemment rien ne se passait, il ne pouvait pas faire de magie.
C’était ça, sa plus grande peur. Se rendre compte qu’il était un moins que rien, que Poudlard s’était trompée en accueillant un né-moldu comme lui, qui ne pouvait pas faire de magie. Artemis n’osait plus bouger, stupéfait, il n’osait pas non plus regarder le professeur. Il sentait en lui la terreur qui l’habitait dorénavant, il était persuadé que lui non plus, il n’était pas capable de faire de la magie, que ce n’était qu’une grosse arnaque.

Cela semblait durer une éternité. Et l’épouvantard s’évertuait toujours à faire bouger sa baguette, et rien ne se passait. Comme du côté d’Arty. Absolument rien. En effet, ce n’était pas une phobie, un truc monstrueux comme une araignée géante ou une attaque d’une armée de sauterelles. Non, juste une réplique d’un jeune sorcier ne pouvant pas faire de magie. Intérieurement, le professeur devait bien rire d’Artemis. C’est d’ailleurs à cette pensée qu’il décida de faire quelque chose. Non, il n’aimait pas qu’on se moque de lui, il pouvait le faire. Il serra alors Odette entre ses doigts et la leva en direction de l’épouvantard.

- #Riiiiiddikülus !

La peur avait déformé un petit peu sa voix. Moment de doute. Suspens. Rien. Pas même un petit quelque chose ? Non. Et si c’était vrai ? Et si la non puissance magique était passée de l’épouvantard à Arty, sans qu’il s’en rende compte, parce qu’il avait mis trop de temps avant de se décider à lancer un sort ?
Non. Ce n’était pas possible. Arty leva les yeux vers son professeur avant de secouer la tête. Il fallait qu’il se reprenne. Ces doutes-là ne pouvaient pas persister. Il était un sorcier, comme les autres, jeunes et inexpérimenté certes, mais un sorcier quand même. Un flux magique coulait dans ses veines, il fallait juste qu’il ait assez confiance pour l’utiliser.

- #Riddikulus !


Une voix ferme, les yeux fixés sur son sosie. Cette fois c’était la bonne. L’épouvantard regarda alors sa baguette non magique se transformer. Petit à petit, elle prit la forme d’une sucette allongée et particulièrement colorée, qu’il n’hésita pas à porter à sa bouche. Sous son bras, non occupé, apparut alors des boîtes de confiseries et de chocolat. Ça donnait envie, vraiment.
La scène était ridicule parce qu’elle renvoyait à une faiblesse d’Arty : la gourmandise. Il ricana un petit peu. Décidément, la nourriture allait le sauver constamment, c’était comme sa raison de vivre. La magie et les sucreries. Deux mots qui pouvaient caractériser le jeune Poufsouffle. C’est ainsi que l’épouvard repartit directement dans son armoire sombre, pof, mais au moins, avec le cœur et l’estomac rempli de couleurs et de bonbons.

Arty se retourna alors une nouvelle fois vers le professeur, un sourire gêné aux lèvres. Bon, ce n’était pas super glorieux, mais il avait fini par y arriver.

- Oulalala c’était moins une n’est-ce pas ? Quelle est la suite du programme monsieur ?

Non pas qu'il avait hâte mais bon, fallait bien en finir. En plus, il n’était pas super fier de lui, mais en même temps il décida que c’était la dernière fois. La dernière fois qu’il mettait en doute sa capacité à faire de la magie. Il était un sorcier, il le savait, et il venait juste de le prouver. Pas plus doué que les autres élèves, c’est sûr, mais pas beaucoup moins non plus. Du moins, il l’espérait très fort.
Peter McKinnon
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Re: Cours N°4 : Évaluation de fin d'année.
Peter McKinnon, le  Jeu 1 Juin - 21:11

Et voilà, cette fois plus possible d'y échapper ! Les examens étaient là et avec eux leur cortège d'absurdités, bibliothèque bondée, infirmerie remplie d'étudiants en stress, fin du trafic d'alcool de contrebande, ... Les élèves de Poudlard ne parlaient plus que des examens ce qui changeait radicalement des sujets habituels sur l'attaque encore récente ou sur la saison de quidditch mais tout de même à la longue cela en était devenu lassant et la compagnie des autres sorciers de son âge donnait envie à Peter de passer sa journée le nez dans un bouquin. Peut-être que c'était d'ailleurs une sorte de cercle vicieux élaboré savamment pour pousser les étudiant à la procrastination !

Enfin bref, la date de l'examen de Défense Contre les Forces du Mal de Peter était arrivé ! Et c'était d'ailleurs bien sensé être son dernier examen dans cette matière ce qui était assez réconfortant en soi. Il se rendit donc en uniforme impeccable ce jour-là à son heure de passage devant la porte du local. Ni spécialement pressé, ni spécialement amorti, Peter arriva dans le couloir alors qu'un jeune élève de Poufsouffle entrait dans la salle de classe. Très bien, Peter allait pouvoir attendre seul, ce n'était pas plus mal pour la concentration ! Et pourtant cela lui sembla se passer incroyablement vite ! Il eut à peine le temps de répéter deux ou trois mouvements de baguettes ainsi qu'un ou deux sortilèges défensifs que c'était à lui de passer.

Lorsqu'il entra dans la pièce, il adressa un salut sobre et respectueux à son Professeur. Lequel lui répondit gentiment. Puis vint le moment des consignes, Peter ne put connaitre que des informations relatives à la première épreuve à ce stade. Lorsque Ian Benbow s'approcha de l'armoire pour l'ouvrir, Peter ne put quand même s'empêcher de sous-estimer l'idée de son enseignant. Un épouvantard, et il était en septième année ! S'il n'arrivait pas à s'en débarrasser c'était le renvoyer trois années en arrière qu'il fallait faire, pas lui donner un Troll ... Le préfet commettait néanmoins une erreur, cela faisait un bout de temps qu'il ne s'était pas retrouvé devant un épouvantard !

L'armoire s'ouvrit alors et son ancienne professeur de primaire chez les moldus se matérialisa devant lui. Il ne put alors se retenir d'avoir une sensation d'effroi. Cette satanée bonne femme l'avait tellement méprisé lorsqu'il était petit que tout un tas de souvenirs et d'émotions semblaient ressurgir de son subconscient soudainement. Et, à mesure que cette moldue s'avançait sur lui avec son insupportable air autoritaire, Peter ne pouvait s'empêcher de se revoir en culottes courtes à être le sujet de réprimandes et de punitions toutes plus injustes et infondées les unes que les autres. Elle se mit alors à prononcer ces paroles absurdes :

- Tu ne peux pas m'échapper Peter, tes pouvoirs n'ont jamais existé, tu vas venir avec moi. On a du temps à rattraper.

Peter avait le sang glacé, rien que l'idée que ces dix dernières années n'aient été qu'un rêve et qu'il se réveille dans le cagibi de l'école où on l'enfermait pour le punir le terrorisait ... Mais d'un coup, ce fut surtout la colère qui se mit à faire bouillonner le préfet qui dégaina sa pépite d'Ollivander's d'un seul coup et envoya ce sort qu'il connaissait par coeur d'une main tremblante :

- Riddikulus !

Les vêtement de l'horrible maitresse se transformèrent alors en un juste-au-corps rouge terriblement ridicule et en une paire de bas résille. Un boa à plume était posé sur ses épaules décharnées et la dame n'arrivait plus à avancer car l'un de ses talons aiguille venait de se ficher dans le sol. Peter éclata de rire de la voir ainsi ridicule et s'avança vers elle comme si elle était une piñata et l'épouvantard finit par retourner se terrer dans son armoire. Mais quelle pitié ...

Peter se tourna alors vers son professeur en tripotant nerveusement sa baguette entre ses doigts fins, c'était toujours particulier d'exposer ses sentiments les plus irrationnels comme la peur devant d'autres personnes, a fortiori des adultes qui avaient vécu tellement de choses ... Peter était néanmoins prêt pour la suite des hostilités.
Gabrielle Phoenix
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Re: Cours N°4 : Évaluation de fin d'année.
Gabrielle Phoenix, le  Ven 2 Juin - 18:54

Un petit fantôme se baladait négligemment dans les couloirs du château à la recherche de compagnie. Il traversait successivement les épaisses couches de gravât centenaires qui entruchaient le passage des vivants. En sortant d’un mur, il découvrit un attroupement d’élèves qu’il surplombait de quelques mètres. Il resta discret, muet, afin de comprendre ce à quoi il assistait. La petite troupe patientait devant une porte fermée. Bin… il n‘avaient qu’à entrer songea le pâle minois, amusé. Le petit fantôme pouffa, se délectant de voir les humains coincés, alors que lui jouissait d’une liberté absolue de circuler. Sa matière brumeuse glissait dans l’air, tandis que son regard faisait de même sur les silhouettes juvéniles. Une hétérogénéité ressortait de ce groupe, qui le surprenait, pas de regroupement par âge ou maison, comme habituellement. Tiens, il repéra une fille un peu plus bas, assise sur un banc, qui tapait nerveusement du pied. Impossible de deviner ses pensées. Quoique ! Ces indices corporels étaient assez révélateurs pour pouvoir se faire une idée. Il se rapprocha doucement d’elle en flottant. Pas de doute, la jeune fille était habitée de spasmes incontrôlés, de cette tremblote que les étudiants connaissaient bien sur les bancs d’examens. Il fit subitement le rapprochement entre ce comportement et la diversité d’élèves précédemment évoquée, c’était une passation d’examens, obligé ! La vibration créée par le membre agité se propageait à travers le bois de la banquette, déstabilisant les plus sereins qui y siégeaient et crispant les plus stressés. Elle semblait de ce bord, le cliché de la demoiselle facilement angoissée. Cependant son visage était étrangement impassible, en radicale contradiction avec la tonicité que son corps présentait. Ha non, en s’attardant sur ces traits, le spectre pu apercevoir de minuscules tics déformer ses joues. Des joues dénués de tout produit artificiel, pour lesquels les jeunes filles de cet âge semblaient trouver un curieux attrait. Il resta là à contempler ses yeux ambrés de la demoiselle, fébriles, ses saccades oculaires vives et errantes, criantes de nervosité avant que son regard ne se fixe, semblant d’un coup vidé de toute vivacité.

Un claquement retentit, la brunette tourna subitement la tête dans sa direction, juste à temps pour voir la poignée tourner et la porte s’ouvrir révélant l’étudiant sortant. Son visage se fendit d’un sourire bienveillant à son égard. Elle se redressa, manquant de chatouiller la matière de l’être qui la surplombait, le regard rivé sur l’ouverture laissée par son camarade. Solidement campée sur ses deux pieds, l’adolescente inspira profondément un instant, puis expira bruyamment avant de laisser ces derniers la mener fermement à l’intérieure de la salle. La porte se referma sur sa silhouette élancée. L’ectoplasme hésita un instant à la rejoindre derrière ce pan de mur qu’il traverserait aisément, puis se ravisa. Pour faire passer le temps, il entreprit de voleter en rond, sous les regards curieux qui s’étaient levés.

Gabrielle pénétra dans la pièce dans laquelle allait se dérouler son évaluation. L’attente dans le couloir était devenue si oppressante, l’atmosphère si pesante, qu’elle ne contrôlait plus ses membres, au grand désespoir de ses camardes qui ne supportaient pas ces reflexes nerveux. Le petit être venu voltiger au dessus de sa tête l’avait quelque peu déstabilisée, elle avait besoin de se reconcentrer. Elle découvrit l’aménagement conçu pour l’occasion, les bancs et pupitres d’ordinaire bien alignés avaient été repoussés sur les côtés. Puis elle la vit. Qui de l’armoire ou de l’élève remarqua la première la présence de l’autre ? Personne ne le su. Que pensa la poussiéreuse de la vigoureuse qui l’approchait ? Aucune idée. Tout ce que l’on savait, c’est que la jeune fille, à la vue de ce qui l’attendait devint livide. Même sous un fard, l’on aurait pu voir le sang quitter ses joues. Son cœur s’emballa d’un coup. La peur l’avait frappée. Et une main invisible jaillit pour agripper son estomac. Au milieu de ce vide environnant, elle se sentit toute petite et esseulée. Elle avait l’impression que tous les meubles la fuyaient, l’abandonnaient. Point d’appui possible, point de soutien, elle était vraiment seule dans cette confrontation. D’une voix dont elle tachait encore de maitriser l’émotivité, elle salua son évaluateur d’un poli « Bonjour Professeur. ». Elle déclina son identité comme demandé, puis fut autorisée à commencer.

Elle fut tentée de lui indiquer qu’elle n’avait jamais pratiqué ce sortilège, puis elle se ravisa en déglutissant. Benbow n’était pas un joli-cœur. Pas du genre se laisser attendrir ou même séduire. Bien des filles l’avaient tenté. En jouant de leurs charmes, de leurs attributs si particuliers. En remontant négligemment leur jupe pour dévoiler davantage de revêtement cutané, elles présumaient grappiller quelques points auprès du bel éphèbe, hédoniste d’après les rumeurs, mais en vain. Quoiqu’il en soit, ce n’était pas dans les façons de faire de la Canadienne. Honneur et respect, modestie et sincérité, la Phoenix respectait autant de préceptes inculqués par ses sensei. Elle pensa ironiquement que son professeur devait espérer des remercîments silencieux, que ses étudiants apprécieraient cette mise en appétit. Mais au lieu de cela, l’apéritif lui donnait la nausée et elle se demandait à quelle sauce elle serait ensuite mangée.

Elle tourna douloureusement les yeux pour reporter son attention sur l’armoire secouée de tremblements, un peu comme la brunette dans le couloir précédemment. Chaque battement de cœur répandait un peu plus sa peur dans son système, la crainte parcourait tout son réseau veineux. Elle se rappella des cours de pratique, constamment évités. Les épouvantards, hantise pour les apprentis, ravissement pour les instructeurs. Un instrument de terreur. Gabrielle n’en voyait pas l’intérêt. A quoi bon découvrir sa plus grande frayeur, à quoi bon la révéler devant des dizaines d’élèves avides de découvrir un nouveau moyen de vous blesser ? Pas de risque inutile, elle s’était toujours défilée devant ce placard remué d’incessants soubresauts. En le fixant, elle sentit ses paumes commencer à suinter, elle remua fébrilement sa baguette entre ses doigts pour se débarrasser cette sensation peu agréable.

Le vantail s’ouvrit en laissant s’échapper un cri. Pas celui de la fille. Mais de l’armoire aux  gonds gémissants. Combien de génération d’élèves s’étaient succédé devant ce mobilier délabré ? Lui qui accaparait désormais toute sa vision, Benbow faisant alors office de vieux bilelot, relégué comme ces bancs scolaires sur le côté. Toute la lumière de la pièce semblait concentrée sur cet ultime objet dont ses yeux ne pouvaient se détacher. Grands écarquillés, ils percevaient les nuances du bois, du clair au plus foncé, du lisse au plus abimé, elle distinguait même de minuscules échardes prêtes à embrocher les doigts de ceux qui passeraient par là. Néanmoins, cet aspect rêche devait dissuader quiconque de venir le caresser. Quelques toiles d’araignées et dentelles de poussière venaient compléter ce ravissant portrait. Que tous maudissaient de rencontrer. Combien de cris d’horreur avait-il fait pousser ? De combien de cauchemars éveillés avait-il eu la responsabilité ? Devant ce battant entrebâillé, la judokate leva instinctivement sa baguette devant son visage, réflexe se voulant salutaire, envers son « adversaire » dans ce combat. Mais l’heure n’était pas aux civilités. Une masse noire s’évadait de son réceptacle. Flou d’abord, elle prit forme tandis que la main de l’ado tremblait. Un corps se modela, une silhouette de dos se détacha. Les traits se précisèrent, des vêtements se modelèrent pour couvrir la pudeur de l’inconnue, des mains invisibles ciselèrent plus finement la chevelure sombre permettant l’identification de sa propriétaire. L'être désormais reconnaissable, c'était elle. Et devant elle, née d'un deuxième panache de fumée, cette même armoire qui tremblait.

L’Américaine vacilla décontenancée par l’apparition. Une goutte de sueur quitta la racine de ses cheveux pour s’élancer dans sa nuque, alors que la main furtive s’entichait de remuer ses entrailles. Elle était transie devant la révélation, devant son clone semblant vide de toute animation. Connaissez-vous dans la nature, les réactions animales face à l’agression ? Fight, flee or freeze. Se battre, s’enfuit ou se figer. La dernière option. Voilà le choix dont elle n’avait bien sûr pas décidé. Alors que tout son être lui soufflait de se ruer de l'autre côté du mur de pierres, elle tenait debout comme un vulgaire pantin câblé, incapable d’agir, de penser. Mais un signe d’humanité demeurait. Le cœur de la serdaigle tambourinait si fort, que le sorcier aguerri à ses côtés pourrait l’entendre. Voir l’école toute entière à s’y méprendre. Silence glaçant tout autour. Elle ressentait cette pulsation incontrôlée partout. Poitrine, cou, tempes, doigts, estomac. Elle perçut une acidité remonter dans son gosier. Le petit oisillon n’était pas loin de flancher.

Rien.
Rien de plus ne semblait se passer.
Pas d’air.
Pas de souffle.
Elle étouffait.
Dans cette salle brûlante.
Front moite.
Mains glissantes.
Muscles glacés.
Devant ce décor affreux.
Pour elle seulement.
Tableau sinistre.
De la peur dans la chair.
Son manque de réaction allait lui coûter cher.

Un bourdonnement grandissant emplissait ses tympans, débordant, plus que ce qu’elle ne pouvait supporter. Ses yeux manquèrent de vriller, elle eut envie de tout lâcher, de laisser son corps se dérober. De s’abandonner au sol, se tenir la tête, et fermer ses canaux sensoriels afin de tout couper. Elle ne voulait plus sentir, même ce battement de cœur affolé, signe qu’elle était encore en vie. Ces globes oculaires brulaient de ne pas avoir assez protégés par ses paupières semblant de pierres sculptées. Gabrielle maintint sa baguette tendue en direction de l’être au dos tourné. L’armoire, la seconde, trembla encore une fois semblant prête à laisser jaillir de son ventre un nouveau danger. BON SANG MAIS QU’EST-CE QU’ELLE ATTEND ! Gabrielle devenait folle, ses phalanges pâlirent alors qu’elle resserrait leur emprise sur le morceau de chêne. Ce tremblement qui n’en finissait pas la torturait. L’attente était interminable, ce qui la rendait insoutenable. Comme la main suspendue prête à gifler. La guillotine maintenue en l’air avant de tomber. La faux en suspens avant de trancher. MAIS QU’ELLE TOMBE CETTE PUT*IN DE LAME. L’aiglonne n’avait qu’une hâte, voir ce danger imminent s’abattre. Sa chute ne pourrait que la soulager, mettant fin aux souffrances, au supplice de l’attente. L’attente était tuante. Cette attente-ci allait l’achever. Bientôt son corps allait court-circuiter, corps tremblant et ruisselant, le perle avait fini sa descente le long de son rachis figé, elle était statue de muscles noués, sculpture qui achevait de sécher. Ses mâchoires étaient si durement sérés qu’elle manquait d’en briser les jointures. La tension musculaire à son paroxysme allait la faire disjoncter. Son moteur de vie allait la lâcher. Elle était pétrifiée, ne comprenant rien de ce qui lui arrivait.

Toujours dans le silence, l’adolescente, pourtant dotée d’une certaine intelligence, ne parvenait pas à intégrer qu’elle faisait face à ce qui la taraudait le plus. Elle croyait que son épouvantard ne voulait pas se révéler. Elle ne comprenait pas. L’attente... Le futur imminent… Inconnu… Indéterminé… Ne pas savoir… Etre sur le point de… Sans y arriver… Voilà la peur à laquelle elle se heurtait. La jeune fille avait un besoin irrépressible de savoir, de prévoir, ce qu’elle allait vivre, ce qui allait arriver. La laisser dans l’inconnu était la pire des tortures, et ne pas savoir quand cela allait s’achever la faisait délirer. Ne pas savoir ce qui allait lui arriver était sa plus grande peur, pour la toute première fois matérialisée. Elle sentit brusquement le regard jugeant du professeur à ses côtés. Elle songea au pitoyable spectacle qu’elle était en train de donner. Elle recommença à mentaliser. Ses neurones paralysés sursautèrent sous les impulsions électriques, pour acheminer ses moindres pensées. Ses synapses recommencèrent à connecter. Le cerveau faisait son boulot, ce qui allait la sauver. Son esprit se tourna vers ses BUSE, pour la première fois depuis son entrée, qu’elle était en train de condamner.

Gabrielle lâcha un long gémissement en courbant l’échine. Une lamentation d’animal blessé. Cette prise de conscience la frappait plus violement que n’importe quel coup physique déjà enduré. Elle n’était pas douée pour appréhender la dure réalité. Ses paupières closes se vidèrent du sérum qu’elles retenaient. Cette extériorisation, libération minime d’une tension dévorante, lui permit de reprendre pied. Ses épaules retombèrent, la bile redescendit de là où elle provenait, ses mains se desserrèrent. Elle haletait comme une bête apeurée. Elle reprit son souffle, pour réguler le dioxygène qui alimentait ses idées. La mécanique était réparée. Elle déglutit avec difficulté, tête toujours baissée. Un épouvantard. Un sortilège simple pouvait l’en débarrasser. Elle connaissait la théorie. Elle pouvait s’en sortir. Elle devait s’en sortir. Pour se faire, elle garda les yeux rivés au sol, le temps d’articuler ces quelques murmures.

- Ri-di-kku-lus… ri-di-kku-lus… ri-di-kku-lus

Chaque syllabe martelait son crane pour la sortir de sa torpeur. Sa voix monta progressivement en décibels, en intensité. Elle répéta inlassablement la formule en se redressant, appréciant chaque répétition comme un encouragement. Elle s’appropriait l’incantation, faisait chaque sonorité sienne, comme un bouclier verbal, un hymne à ne jamais cesser de scander. Une lueur déterminée glissa dans son regard, accompagné d’un pas affirmé vers l’objet détesté.

- #Ridikkulus !

Le sort fusa. Sans rage dans la voix. Et sans aucun résultat. Elle manqua de s’effondrer de tout son long, mais tint bon afin de répéter d’une voix blanche, avec toute la conviction qui lui restait.

- #Ridikkulus

Les yeux noyés, elle vit son double se retourner pour lui adresser des grimaces enfantines. De l’armoire, toute peinturlurée, jaillirent ballons, déguisements et cotillons. La nostalgie la frappa en premier. Enfance dépassée. A jamais enlevée. Tendre souvenirs. A jamais gravés. La bleu et bronze se laissa malgré tout happée par ses propres expressions comiques qui lui arrachèrent un demi-sourire. Ce fut suffisant pour que le cauchemar regagne définitivement son placard. Son reflet s’évapora en même temps que l’objet responsable de son malheur. Elle avait réussi. Elle ne ressentit aucune satisfaction face à cette réalisation. La brunette resta immobile face au mobilier fermé. Elle ferma les yeux, se mit en apnée le temps de laisser son cœur se calmer. Il n’y avait pas de limite de temps avait-il précisé. Cet homme qu’en cet instant elle ne pouvait s’empêcher de haïr. Que ses pensées tentaient de trucider. Elle se détourna, écœurée, pour le fixer sans siller, tandis qu’une dernière perle roulait sur son derme, qu’elle n’essuya même pas.
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