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Cours N°4 : Évaluation de fin d'année.
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Gabrielle Phoenix
Serdaigle
Serdaigle

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Re: Cours N°4 : Évaluation de fin d'année.
Gabrielle Phoenix, le  Ven 2 Juin - 18:54

Un petit fantôme se baladait négligemment dans les couloirs du château à la recherche de compagnie. Il traversait successivement les épaisses couches de gravât centenaires qui entruchaient le passage des vivants. En sortant d’un mur, il découvrit un attroupement d’élèves qu’il surplombait de quelques mètres. Il resta discret, muet, afin de comprendre ce à quoi il assistait. La petite troupe patientait devant une porte fermée. Bin… il n‘avaient qu’à entrer songea le pâle minois, amusé. Le petit fantôme pouffa, se délectant de voir les humains coincés, alors que lui jouissait d’une liberté absolue de circuler. Sa matière brumeuse glissait dans l’air, tandis que son regard faisait de même sur les silhouettes juvéniles. Une hétérogénéité ressortait de ce groupe, qui le surprenait, pas de regroupement par âge ou maison, comme habituellement. Tiens, il repéra une fille un peu plus bas, assise sur un banc, qui tapait nerveusement du pied. Impossible de deviner ses pensées. Quoique ! Ces indices corporels étaient assez révélateurs pour pouvoir se faire une idée. Il se rapprocha doucement d’elle en flottant. Pas de doute, la jeune fille était habitée de spasmes incontrôlés, de cette tremblote que les étudiants connaissaient bien sur les bancs d’examens. Il fit subitement le rapprochement entre ce comportement et la diversité d’élèves précédemment évoquée, c’était une passation d’examens, obligé ! La vibration créée par le membre agité se propageait à travers le bois de la banquette, déstabilisant les plus sereins qui y siégeaient et crispant les plus stressés. Elle semblait de ce bord, le cliché de la demoiselle facilement angoissée. Cependant son visage était étrangement impassible, en radicale contradiction avec la tonicité que son corps présentait. Ha non, en s’attardant sur ces traits, le spectre pu apercevoir de minuscules tics déformer ses joues. Des joues dénués de tout produit artificiel, pour lesquels les jeunes filles de cet âge semblaient trouver un curieux attrait. Il resta là à contempler ses yeux ambrés de la demoiselle, fébriles, ses saccades oculaires vives et errantes, criantes de nervosité avant que son regard ne se fixe, semblant d’un coup vidé de toute vivacité.

Un claquement retentit, la brunette tourna subitement la tête dans sa direction, juste à temps pour voir la poignée tourner et la porte s’ouvrir révélant l’étudiant sortant. Son visage se fendit d’un sourire bienveillant à son égard. Elle se redressa, manquant de chatouiller la matière de l’être qui la surplombait, le regard rivé sur l’ouverture laissée par son camarade. Solidement campée sur ses deux pieds, l’adolescente inspira profondément un instant, puis expira bruyamment avant de laisser ces derniers la mener fermement à l’intérieure de la salle. La porte se referma sur sa silhouette élancée. L’ectoplasme hésita un instant à la rejoindre derrière ce pan de mur qu’il traverserait aisément, puis se ravisa. Pour faire passer le temps, il entreprit de voleter en rond, sous les regards curieux qui s’étaient levés.

Gabrielle pénétra dans la pièce dans laquelle allait se dérouler son évaluation. L’attente dans le couloir était devenue si oppressante, l’atmosphère si pesante, qu’elle ne contrôlait plus ses membres, au grand désespoir de ses camardes qui ne supportaient pas ces reflexes nerveux. Le petit être venu voltiger au dessus de sa tête l’avait quelque peu déstabilisée, elle avait besoin de se reconcentrer. Elle découvrit l’aménagement conçu pour l’occasion, les bancs et pupitres d’ordinaire bien alignés avaient été repoussés sur les côtés. Puis elle la vit. Qui de l’armoire ou de l’élève remarqua la première la présence de l’autre ? Personne ne le su. Que pensa la poussiéreuse de la vigoureuse qui l’approchait ? Aucune idée. Tout ce que l’on savait, c’est que la jeune fille, à la vue de ce qui l’attendait devint livide. Même sous un fard, l’on aurait pu voir le sang quitter ses joues. Son cœur s’emballa d’un coup. La peur l’avait frappée. Et une main invisible jaillit pour agripper son estomac. Au milieu de ce vide environnant, elle se sentit toute petite et esseulée. Elle avait l’impression que tous les meubles la fuyaient, l’abandonnaient. Point d’appui possible, point de soutien, elle était vraiment seule dans cette confrontation. D’une voix dont elle tachait encore de maitriser l’émotivité, elle salua son évaluateur d’un poli « Bonjour Professeur. ». Elle déclina son identité comme demandé, puis fut autorisée à commencer.

Elle fut tentée de lui indiquer qu’elle n’avait jamais pratiqué ce sortilège, puis elle se ravisa en déglutissant. Benbow n’était pas un joli-cœur. Pas du genre se laisser attendrir ou même séduire. Bien des filles l’avaient tenté. En jouant de leurs charmes, de leurs attributs si particuliers. En remontant négligemment leur jupe pour dévoiler davantage de revêtement cutané, elles présumaient grappiller quelques points auprès du bel éphèbe, hédoniste d’après les rumeurs, mais en vain. Quoiqu’il en soit, ce n’était pas dans les façons de faire de la Canadienne. Honneur et respect, modestie et sincérité, la Phoenix respectait autant de préceptes inculqués par ses sensei. Elle pensa ironiquement que son professeur devait espérer des remercîments silencieux, que ses étudiants apprécieraient cette mise en appétit. Mais au lieu de cela, l’apéritif lui donnait la nausée et elle se demandait à quelle sauce elle serait ensuite mangée.

Elle tourna douloureusement les yeux pour reporter son attention sur l’armoire secouée de tremblements, un peu comme la brunette dans le couloir précédemment. Chaque battement de cœur répandait un peu plus sa peur dans son système, la crainte parcourait tout son réseau veineux. Elle se rappella des cours de pratique, constamment évités. Les épouvantards, hantise pour les apprentis, ravissement pour les instructeurs. Un instrument de terreur. Gabrielle n’en voyait pas l’intérêt. A quoi bon découvrir sa plus grande frayeur, à quoi bon la révéler devant des dizaines d’élèves avides de découvrir un nouveau moyen de vous blesser ? Pas de risque inutile, elle s’était toujours défilée devant ce placard remué d’incessants soubresauts. En le fixant, elle sentit ses paumes commencer à suinter, elle remua fébrilement sa baguette entre ses doigts pour se débarrasser cette sensation peu agréable.

Le vantail s’ouvrit en laissant s’échapper un cri. Pas celui de la fille. Mais de l’armoire aux  gonds gémissants. Combien de génération d’élèves s’étaient succédé devant ce mobilier délabré ? Lui qui accaparait désormais toute sa vision, Benbow faisant alors office de vieux bilelot, relégué comme ces bancs scolaires sur le côté. Toute la lumière de la pièce semblait concentrée sur cet ultime objet dont ses yeux ne pouvaient se détacher. Grands écarquillés, ils percevaient les nuances du bois, du clair au plus foncé, du lisse au plus abimé, elle distinguait même de minuscules échardes prêtes à embrocher les doigts de ceux qui passeraient par là. Néanmoins, cet aspect rêche devait dissuader quiconque de venir le caresser. Quelques toiles d’araignées et dentelles de poussière venaient compléter ce ravissant portrait. Que tous maudissaient de rencontrer. Combien de cris d’horreur avait-il fait pousser ? De combien de cauchemars éveillés avait-il eu la responsabilité ? Devant ce battant entrebâillé, la judokate leva instinctivement sa baguette devant son visage, réflexe se voulant salutaire, envers son « adversaire » dans ce combat. Mais l’heure n’était pas aux civilités. Une masse noire s’évadait de son réceptacle. Flou d’abord, elle prit forme tandis que la main de l’ado tremblait. Un corps se modela, une silhouette de dos se détacha. Les traits se précisèrent, des vêtements se modelèrent pour couvrir la pudeur de l’inconnue, des mains invisibles ciselèrent plus finement la chevelure sombre permettant l’identification de sa propriétaire. L'être désormais reconnaissable, c'était elle. Et devant elle, née d'un deuxième panache de fumée, cette même armoire qui tremblait.

L’Américaine vacilla décontenancée par l’apparition. Une goutte de sueur quitta la racine de ses cheveux pour s’élancer dans sa nuque, alors que la main furtive s’entichait de remuer ses entrailles. Elle était transie devant la révélation, devant son clone semblant vide de toute animation. Connaissez-vous dans la nature, les réactions animales face à l’agression ? Fight, flee or freeze. Se battre, s’enfuit ou se figer. La dernière option. Voilà le choix dont elle n’avait bien sûr pas décidé. Alors que tout son être lui soufflait de se ruer de l'autre côté du mur de pierres, elle tenait debout comme un vulgaire pantin câblé, incapable d’agir, de penser. Mais un signe d’humanité demeurait. Le cœur de la serdaigle tambourinait si fort, que le sorcier aguerri à ses côtés pourrait l’entendre. Voir l’école toute entière à s’y méprendre. Silence glaçant tout autour. Elle ressentait cette pulsation incontrôlée partout. Poitrine, cou, tempes, doigts, estomac. Elle perçut une acidité remonter dans son gosier. Le petit oisillon n’était pas loin de flancher.

Rien.
Rien de plus ne semblait se passer.
Pas d’air.
Pas de souffle.
Elle étouffait.
Dans cette salle brûlante.
Front moite.
Mains glissantes.
Muscles glacés.
Devant ce décor affreux.
Pour elle seulement.
Tableau sinistre.
De la peur dans la chair.
Son manque de réaction allait lui coûter cher.

Un bourdonnement grandissant emplissait ses tympans, débordant, plus que ce qu’elle ne pouvait supporter. Ses yeux manquèrent de vriller, elle eut envie de tout lâcher, de laisser son corps se dérober. De s’abandonner au sol, se tenir la tête, et fermer ses canaux sensoriels afin de tout couper. Elle ne voulait plus sentir, même ce battement de cœur affolé, signe qu’elle était encore en vie. Ces globes oculaires brulaient de ne pas avoir assez protégés par ses paupières semblant de pierres sculptées. Gabrielle maintint sa baguette tendue en direction de l’être au dos tourné. L’armoire, la seconde, trembla encore une fois semblant prête à laisser jaillir de son ventre un nouveau danger. BON SANG MAIS QU’EST-CE QU’ELLE ATTEND ! Gabrielle devenait folle, ses phalanges pâlirent alors qu’elle resserrait leur emprise sur le morceau de chêne. Ce tremblement qui n’en finissait pas la torturait. L’attente était interminable, ce qui la rendait insoutenable. Comme la main suspendue prête à gifler. La guillotine maintenue en l’air avant de tomber. La faux en suspens avant de trancher. MAIS QU’ELLE TOMBE CETTE PUT*IN DE LAME. L’aiglonne n’avait qu’une hâte, voir ce danger imminent s’abattre. Sa chute ne pourrait que la soulager, mettant fin aux souffrances, au supplice de l’attente. L’attente était tuante. Cette attente-ci allait l’achever. Bientôt son corps allait court-circuiter, corps tremblant et ruisselant, le perle avait fini sa descente le long de son rachis figé, elle était statue de muscles noués, sculpture qui achevait de sécher. Ses mâchoires étaient si durement sérés qu’elle manquait d’en briser les jointures. La tension musculaire à son paroxysme allait la faire disjoncter. Son moteur de vie allait la lâcher. Elle était pétrifiée, ne comprenant rien de ce qui lui arrivait.

Toujours dans le silence, l’adolescente, pourtant dotée d’une certaine intelligence, ne parvenait pas à intégrer qu’elle faisait face à ce qui la taraudait le plus. Elle croyait que son épouvantard ne voulait pas se révéler. Elle ne comprenait pas. L’attente... Le futur imminent… Inconnu… Indéterminé… Ne pas savoir… Etre sur le point de… Sans y arriver… Voilà la peur à laquelle elle se heurtait. La jeune fille avait un besoin irrépressible de savoir, de prévoir, ce qu’elle allait vivre, ce qui allait arriver. La laisser dans l’inconnu était la pire des tortures, et ne pas savoir quand cela allait s’achever la faisait délirer. Ne pas savoir ce qui allait lui arriver était sa plus grande peur, pour la toute première fois matérialisée. Elle sentit brusquement le regard jugeant du professeur à ses côtés. Elle songea au pitoyable spectacle qu’elle était en train de donner. Elle recommença à mentaliser. Ses neurones paralysés sursautèrent sous les impulsions électriques, pour acheminer ses moindres pensées. Ses synapses recommencèrent à connecter. Le cerveau faisait son boulot, ce qui allait la sauver. Son esprit se tourna vers ses BUSE, pour la première fois depuis son entrée, qu’elle était en train de condamner.

Gabrielle lâcha un long gémissement en courbant l’échine. Une lamentation d’animal blessé. Cette prise de conscience la frappait plus violement que n’importe quel coup physique déjà enduré. Elle n’était pas douée pour appréhender la dure réalité. Ses paupières closes se vidèrent du sérum qu’elles retenaient. Cette extériorisation, libération minime d’une tension dévorante, lui permit de reprendre pied. Ses épaules retombèrent, la bile redescendit de là où elle provenait, ses mains se desserrèrent. Elle haletait comme une bête apeurée. Elle reprit son souffle, pour réguler le dioxygène qui alimentait ses idées. La mécanique était réparée. Elle déglutit avec difficulté, tête toujours baissée. Un épouvantard. Un sortilège simple pouvait l’en débarrasser. Elle connaissait la théorie. Elle pouvait s’en sortir. Elle devait s’en sortir. Pour se faire, elle garda les yeux rivés au sol, le temps d’articuler ces quelques murmures.

- Ri-di-kku-lus… ri-di-kku-lus… ri-di-kku-lus

Chaque syllabe martelait son crane pour la sortir de sa torpeur. Sa voix monta progressivement en décibels, en intensité. Elle répéta inlassablement la formule en se redressant, appréciant chaque répétition comme un encouragement. Elle s’appropriait l’incantation, faisait chaque sonorité sienne, comme un bouclier verbal, un hymne à ne jamais cesser de scander. Une lueur déterminée glissa dans son regard, accompagné d’un pas affirmé vers l’objet détesté.

- #Ridikkulus !

Le sort fusa. Sans rage dans la voix. Et sans aucun résultat. Elle manqua de s’effondrer de tout son long, mais tint bon afin de répéter d’une voix blanche, avec toute la conviction qui lui restait.

- #Ridikkulus

Les yeux noyés, elle vit son double se retourner pour lui adresser des grimaces enfantines. De l’armoire, toute peinturlurée, jaillirent ballons, déguisements et cotillons. La nostalgie la frappa en premier. Enfance dépassée. A jamais enlevée. Tendre souvenirs. A jamais gravés. La bleu et bronze se laissa malgré tout happée par ses propres expressions comiques qui lui arrachèrent un demi-sourire. Ce fut suffisant pour que le cauchemar regagne définitivement son placard. Son reflet s’évapora en même temps que l’objet responsable de son malheur. Elle avait réussi. Elle ne ressentit aucune satisfaction face à cette réalisation. La brunette resta immobile face au mobilier fermé. Elle ferma les yeux, se mit en apnée le temps de laisser son cœur se calmer. Il n’y avait pas de limite de temps avait-il précisé. Cet homme qu’en cet instant elle ne pouvait s’empêcher de haïr. Que ses pensées tentaient de trucider. Elle se détourna, écœurée, pour le fixer sans siller, tandis qu’une dernière perle roulait sur son derme, qu’elle n’essuya même pas.
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Re: Cours N°4 : Évaluation de fin d'année.
Invité, le  Sam 3 Juin - 16:36

LA du professeur pour le bonjour, la présentation de l'épreuve et l'ouverture de l'armoire.


C'est aujourd’hui le jour de l’examen pratique de Défense Contre les Forces du Mal. Je suis dans le couloir et j'attends mon tour, stressée. Tout au long de l'année, j'avais étudié sérieusement mes cours et faisais toujours mes exercices. Je venais de passer une semaine intensive au niveau des révisions. Je voulais réussir toutes mes épreuves, pour moi évidemment mais également pour toutes les personnes qui croyaient en moi. Je me vois déjà annonçant à mes parents et à Mammy-Li que j’avais réussi ma première année. Je pense aussi à Mered, ma grand-sœur de cœur. Elle serait tellement déçue si je les loupais… Non, ça n’arrivera pas, je vais réussir ! La porte devant moi s’ouvre et une élève en sort. C’est à mon tour d’y aller maintenant. Un pied devant l’autre, je marche lentement en directement de la salle de classe. Mon cœur bat vite et fort. Mes mains et mes jambes tremblent. Je dois me calmer et me détendre. Je m’arrête devant le seuil de la porte, ferme les yeux, respire un grand coup puis entre en fermant la porte derrière moi.

J’aperçois mon professeur qui me regarde et me sourit. Il est debout à côté d’une grosse armoire. Je suis polie et décide donc de me présenter : "Bonjour Monsieur, je suis Aria Morrison et je suis en première année". Il m’explique que pour réussir mon examen, j’allais devoir passer 3 épreuves. Je regarde autour de moi et constate que les tables et chaises avaient toutes étaient écartées pour ne laisser au centre que cette armoire en bois. Et je comprends… Monsieur Benbow me confirme ce que je craignais. Pour la première épreuve, je vais devoir affronter un épouvantard. Alors oui, je connaissais toute la théorie là-dessus, je connaissais mon cours et m’étais même documentée, mais cela ne restait que de la théorie. Je n’avais encore jamais pu m’exercer, je n’avais jamais jeté le sortilège de Riddikulus. Je ne sais pas si j’allais réussir ou non.

Mon enseignant me demande si je suis prête. Je me place donc face à l’armoire, à environ quatre mètres d’elle, et lui fait signe que c’est bon. Il ouvre alors la porte... Et j’ai peur… peur de ce que je vais voir…

Au début, je ne vois rien sortir de ce placard mais mes yeux se fixent très rapidement sur le sol. Une araignée, toute noire et toute poilue venait d’apparaitre. Et puis une deuxième, et une troisième… Je ne les compte plus, je suis terrifiée. Au fur et à mesure qu’elles s’avancent vers moi, je recule d’un pas afin que nous gardions la même distance. Mais au bout du cinquième pas, mon dos se retrouve contre le mur. Je dois réagir, je dois faire quelque chose. Allez Aria, bouge-toi ! Elles sont maintenant à trois mètres de moi… Je lève ma baguette magique en direction des araignées et lance un "Riddikulus" tellement petit que je ne suis même pas sûr de l’avoir moi-même entendu. Evidemment, il ne se passe rien. Plus que deux mètres… J’essaie de me concentrer, de penser à quelque chose de drôle, quelque chose qui les rendraient ridicule.

- Rid…di..ku..lus..

C’était déjà plus fort mais pas suffisant. Non, il fallait faire mieux que ça ! Mon rythme cardiaque et ma respiration s’accélèrent. Elles sont maintenant à un mètre de moi. C’est maintenant ou jamais. Je ferme les yeux, me concentre de toutes mes forces et en brandissant ma baguette magique, je crie :

- #Riddikulus

J’ouvre alors les yeux et je vois les araignées se transformer une à une en chocogrenouille. Elles font ensuite un bond vers moi et éclatent en confettis. Je reste plantée là, debout, essayant de percuter. Les araignées n’étaient plus là… J’ai… j’ai… réussi ? Je reprends ma respiration, regarde le professeur et lui dit avec un mélange de joie et de soulagement : "j’ai réussi !" J’étais fière de moi. J’avais réussi ma première épreuve. Plus que deux autres…
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Re: Cours N°4 : Évaluation de fin d'année.
Invité, le  Sam 3 Juin - 20:31

Aujourd'hui c'était jour d'examen. Je me sentais bien, j'étais assez serein. Je ne me sur estimais pas je savais simplement ce que j'avais déjà accomplis et bien compris. L'inquiétude était source d’échec et ce n'était pas envisageable. Aujourd'hui faut pas se louper, aujourd'hui faut pas oublier, aujourd'hui faut y arriver. Ce n'est pas aujourd'hui que je vais me délivrer, mais c'est au moins aujourd'hui que je vais pouvoir avancer. Alors j'avance direction la salle de cours pour ensuite attendre mon tour. Tenue Serdaigle, on oublie pas les badges qui alourdissent le mirage que tout le monde voit de moi. Le jeune âge n'aide pas forcement en comprendre tout les rouages que peuvent utiliser de tels titre puisque nous nous contentons de nous asseoir derrière nos pupitre.

Enfin Bref. Le temps passe et je suis devant cette salle de classe. Je suis pas le premier mais probablement dans les derniers. La personne qui passe avant moi n'est autre que Gabrielle. Je l'ai vus il y a pas mal de ciel dans le passé. Je n'ai pas oublié les mots que nous avions échangé. Je pense avoir quand même un peu changer, attention à ne pas tout mélanger. Alors comme d'habitude je me perd dans mes pensé, pas de machine pour retourner dans le passer. Juste nos rétine pour scruter les moments que nous sommes entrain de dépasser. Alors je pense et arpente en remontant la pente du temps. Pourtant, j'ai l'impression que tout est encore présent. Je me perds, je me dis que toute façon nous finirons tous au cimetière. Alors je me demande ce qui m'attend, je me demande si je serais assez puissant. Attendant le moment pendant un long moment. J'attends, la façon dont bougeait frénétiquement mes jambes montraient clairement mon impatience. Parfois je guette la porte, j'espère qu'elle s'ouvre, j'espère découvrir ce qu'il m'attend. J'espère que je saurais faire ce qui m'est demandé et que je ne me contenterais pas de me planter. Quelque chose que je connais, quelque chose que j'ai déjà fais. Oui, cela serait très profitable. En plus, je me demande si Asclépius aurait réussis. Je ne sais pas, son temps est fini ici. Alors j'attends le moment de défi en attendant non sans penser à certain petit soucis. Pis il y avait aussi une rouge don j'ignorais le nom. Enfin bon, dans le fond tout semblait être long et peu fascinant. On allait se sûrement se contenter de reproduire bêtement ce que nous avions vus bêtement. Toujours plongé dans mes pensée je me contente d'attendre jusqu’à ce que se sois à moi de montrer ce que j'ai pus apprendre. Remise en ordre, Gabrielle est sortit quand je suis arrivé, puis j'ai du attendre que la rouge sorte pour pouvoir faire mon entrée.

Alors je rentre dans cette pièce, dans cette salle de classe. Il y a le prof Benbow dedans. Je le salue d'un hochement de tête. Parler inutilement n'est pas une de mes caractéristiques. La pièce ne comporte que deux êtres vivant, le prof et moi. Enfin, ça c'est ce que je crois. Il y a avec nous une armoire. Évidemment que cet objet m'évoque des choses. Plusieurs possibilité, une armoire à disparaître ? Pourquoi faire ? Surtout dans un tel cours ? Un Epouvantard ? Se serais déjà plus logique, surtout que j'ai déjà vus le mien, je ne serais pas autant pris au dépourvue. Mais l'hypothèse que se sois un autre monstre dedans n'est pas du tout excluable. La possibilité que se sois un détraqueur est très grande aussi. Ce qui serais plus gênant puisque je n'ai pas réussis à bien maîtriser mon patronus. Je ne sais même pas à quoi il ressemble. Un petit peu de temps passe, j'essaye de deviner. Le prof prend la parole pour expliquer en quoi consiste cette première épreuve. Effectivement il s'agit d'un épouvantard. Heureusement je ne suis pas en retard dessus. Je ne ferais donc rien au hasard, je ne risquerais pas de l'attaquer avec des sorts offensif comme un débile. Parce que c'était ce que j'avais fais la dernière fois, j'avais agit rapidement pour partir de cet endroit. Mais cette fois je ne devais pas partir, je devais simplement bien réagit. Je ne me faisais pas de soucis pour cette épreuve, cela allait vite être réglé, pas comme dans le passé. L'expérience sert à améliorer notre défense. Je me concentre, inspire et expire. Cette situation avait été pire par le passé. Ferme un peu les yeux, répète le bon sort dans ma petite tête d'élève. Rouvre les yeux et voit le prof ouvrir l’armoire.

Quand il sort je sais déjà quoi il va ressembler. Peut-être qu'il a changé de forme entre temps. Mais cela m'étonnerait énormément. Mais rapidement le doute se dissipe. Je le revois, comme je l'avais vus. Mais cette fois il a encore plus de satisfaction. Mon épouvantard, qu'est-ce que c'est ? C'est moi. Mais attention, ce n'est pas simplement moi non. C'est moi habillé en Poufsouffle. Cela changeait tout, la dernière fois que je l'avais vus. Il était habillé en Serdaigle, et le Riddikulus était le Poufsouffle. Je comprend très bien ce qu'il représente. Il est moi, avec tout mes défaut, et en plus de ça, il représente dans mon imaginaire, ma propre faiblesse. Comment ? Avec sa tenue jaune de blaireau. C'est comme-ci qu'il était la version nulle de moi-même [HRP pour les pouffy qui se révolteraient. C'est la façon don Riri perçois les Pouffy, par conséquent il est logique que l'épouvantard soit Pouffy pour représenter la faiblesse]. Comme la dernière fois. Moi même et en Poufsouffle, en faible, en débile … Inutile même. Cette fois je ne suis pas impressionné ni même prit de cours. Dans un premier temps puisque je sais directement que c'est un épouvantard, ce qui n'étais pas las le cas la dernière fois. Mais également parce que je sais comment l'affronter. Cependant, je ne peux m’empêcher de ressentir certaine émotion, certains sentiment. Je n'ai pas peur je ressens de l’énervement, du dégoût, et cela me rend quand même anxieux. Si on additionne tout ça, cela se transforme en peur quotidienne et vécus jour après jour. Par conséquent il n'est pas une peur instantané, mais une peur prolongé. Il représente bien la peur que plein de jeune connaisse, celle qui te saisi le soir au moment de t'endormir. Celle qui te saisi lorsque tu fais tes devoirs et que tu te demande si c'est utile, celle qui te saisi quand tu dois choisir et que ton absence de choix te fais te sentir lamentable alors que tu n'es peut-être simplement pas fait pour ces choix là. Voilà ce qu'il est cet épouvantard. Par conséquent je n'ai pas peur face à lui, je sais comment le combattre, je sais comment le virer. Mais ce qu'il représente, je ne sais pas comment l'affronter. Lui n'est rien, il est même faible, sa philosophie c'est tout autre.

Oui, j'ai peur de moi même. Dans le sens ou j'ai peur de me décevoir, j'ai peur de ne pas réussir ce que je veux faire. J'ai peur d'un jour être la personne la plus nulle en duel, j'ai peur d'être simplement banale et être inutile à ce monde. Mais j'ai également peur de chose que je pense derrière moi, chose que cet épouvantard me rappel. Alors je le regarde un peu, de mon regard blasé et mon expression inexpressive. Mais à l'intérieur, il déclenche quand même l'anxiété quotidienne qu'il représente, mais pas tout le reste. Puisque tout le reste, c'est moi même qui le crée tout seul, ou bien c'est ce monde. Je ne sais pas ou je ne sais plus ou je sais trop. Puis assez rapidement.

« #Riddikulus »

Voilà, il était désormais habillé en Gryffondor. Plus utile que le poufsouffle certes, mais bête comme tout. Par conséquent il était considéré comme inoffensif pour mon esprit. Un sourire en coin se dessina sur mon visage. Un regard amusé. Pourtant ce n'était pas très drôle. En fait c'était le fait de le voir changer qui m'amusais. Mais également le fait de me dire qu'il passait de quelque chose qui représentait l'opposé de ce que je voulais être, mais là il était simplement un truc relou. Que je n'aimais pas pour autant. Mais leurs comportement puéril étaient amusant bien qu’embêtant. Enfin, je pense que seul moi même pouvait comprendre pourquoi il était comme ça. Alors que d'une certaine manière, je n'aimais pas plus les Poufsouffle que les Gryffondor. Quoi que, en y réfléchissant, les Gryffondor sont quand même de meilleurs duelliste que les Poufsouffle. La preuve avec Lïnwe !

Baguette en main je tournais le regard vers le prof. Je ne savais pas quoi faire maintenant. Je devais attendre ou lui quelque chose ? Je ne savais pas. Alors je ne dis rien, me contentant de le regarder de mon air parfois reveur.
Galatéa Peverell
Galatéa Peverell
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Pas de matière optionnelle

Spécialité(s) : Permis de Transplanage


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Re: Cours N°4 : Évaluation de fin d'année.
Galatéa Peverell, le  Sam 3 Juin - 20:49

La verte s'était adossée contre le mur de pierre qui constituait l'un des couloirs de l'école, sans réellement faire attention à ce qu'il se passait autour d'elle. En arrivant un peu plus tôt, elle avait prit place à l'arrière de la file en attendant que son tour ne vienne. L'impossibilité de s'occuper l'esprit avec la présence de Nyx était dut au fait qu'elle était arrivé bien trop tard. Sa camarade semblait être déjà passée, ou alors elle n'était jamais venue, ce qui lui ressemblait un peu à dire vrai. Par conséquent, Ester ne put rien faire pour empêcher son esprit de divaguer. Cette nuit les cauchemars étaient revenus, au réveille ça avait été le tour du remord et d'une vive douleur à la poitrine. Alors oui, ces deux sensations ne l'avait plus vraiment quitté depuis Halloween, dorénavant l'étudiante devrait vivre avec ce mal et elle le savait. Rien ne pourrait réparer. Pourtant, aujourd'hui, il lui était plus difficile que d'habitude de faire face. Avoir manqué pour la première fois l'anniversaire de son petit frère devait sans doute y être pour quelque chose. Et si elle lui envoyait un cadeau ? Après tout elle ne lui avait jamais expliqué la raison de son départ. Il ne savait pas qu'elle serait toujours là pour lui, qu'elle pensait toujours à lui, qu'elle l'aimerait toujours.

Quand Ester releva la tête de ses pieds quelques minutes plus tard, interloquée par l'absence de bavardages, la sorcière se rendit compte qu'elle était la dernière dans le long couloirs (HRP : je ne pensais pas qu'autant d'élèves devaient encore poster ahah). Oups. Rêvasser plus que nécessaire ne lui était visiblement pas favorable. "Personne n'a vécu dans le passé, personne ne vivra dans le futur. Le présent est le seul mode de vie". Dire que c'était un manchot qui lui avait transmit ces sages paroles.  Autrement dit : ne regardez pas en arrière. La sorcière fit alors la seule chose possible, elle avança vers la porte, toqua, avant d'entrer dans la salle de cours, saluer son professeur.

La verte fut incapable de dire si elle était en retard ou non.  Incapable  de dire combien de temps s'était écoulé entre son absence et la finition de... de quoi ? Quel genre d'épreuve devrait-elle encore affronté ? Et en serait-elle seulement capable ? Ah elle était maligne la sorcière, à demander de l'aide dans les matière qu'elle maîtrisait plutôt que dans celles où elle avait les lacunes. Cela étant dit, elle avait fait beaucoup d'effort pour en arriver à son niveau.

La née-moldue remarqua alors l'armoire et le professeur, qui avait suivi son regard, lui confirma ce qu'au fond elle savait déjà. Disons que c'était la première réaction d'un élève normal d'imaginer un épouvantard dans une armoire, surtout lorsque le cours en question était la défense contre les forces du mal. Celle-ci était d'ailleurs soucieuse de faire entendre sa présente et le meuble bougea en tout sens le temps d'un instant. Ester ne démontra aucune réaction, resta impassible à toutes expressions, se contentant sa baguette en se disait que la créature devait être bien énervé après avait fait face à tous les autres élèves. Elle écouta alors attentivement son professeur. Était-il encore son colocataire ? La jeune femme devait avouer qu'elle y mettait si peu souvent les pieds, que connaître avec certitude la réponse à cette question lui était impossible.

Allons bon, quand faut y aller... L'étudiante se remémora la marche à suivre. Elle savait que lorsque la porte s'ouvrirait, qu'elle se retrouverait soit devant une accromentule, soit devant des centaines de mygales, au choix. Dans les deux cas, elle connaissait la marche à suivre, elle savait quoi faire. D'ailleurs, ce qui était étrange avec ce sort, c'était que même après avoir été lancé, la verte continuait d'avoir peur de son épouventard. Pourtant le simple fait d'être ridiculisé semblait suffire à faire battre en retard le monstre. Et quand la porte s'ouvrit, Ester fut parcourut d'un frisson incontrôlable. Berk, des arai...

- Mer**, jura-t-elle dans une barbe imaginaire.

Ester ne bougea pas, seul les traits de son visage se contractèrent. Ce n'était pas, mais vraiment pas des araignées. C'était un homme, mais Ester ne prenait conscience que maintenant qu'il était, et ceux depuis de nombreux mois maintenant, la chose qui lui faisait le plus peur. L'épouventard portait une longue cape noir, à sa main une baguette, le sang coulant lentement sur le sol. Et ce masque. Ce rouge si significatif. Il avance. Ester recule d'un pas, cherchant une alternative. "Réfléchit, réfléchit, réfléchit... fait quelque chose avant qu'il ne découvre qu'il peut utiliser sa baguette".  Voyons, lui ramenait aux mangemorts, qui ramenaient à la peur, le sang, le carnage, le chaos, la souffrance... "Plus joyeux, plus joyeux". Les bonbons marques des ténèbres. Waddiwasi. Elysion. Elysion et sa passion pour les peluches. Une peluche !

- Riddukulus, lança-t-elle simplement, cachant au mieux sa peur.

Le mangemort 67 se mit changer, sa tête surtout, se mit à gonfler, puis très vite, tout l'épouventard fut recouvert de poil. Une peluche géante avec des yeux énormes et bien brillante faisait désormais face à la sorcière qui se tourna vers son professeur. Et maintenant ?


Dernière édition par Rachel Ester Pasca le Sam 3 Juin - 22:50, édité 1 fois
Jade Wilder
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Re: Cours N°4 : Évaluation de fin d'année.
Jade Wilder, le  Sam 3 Juin - 21:06

Les examens... honnêtement qu'y a t-il de plus stressant que ces saletés d'examens qu'on impose aux adolescents tout au long de leurs études ? De la torture version soft, c'est tout ! Oui bon d'accord, Jade était peut-être un peu extrême dans ses propos et pour cause ! L'heure de ses propres examens était à présent venue. Même si elle avait pour habitude d'être une excellente élève, les enjeux n'étaient pas les mêmes et la préfète s'avérait plus que stressée face à ces tests qui évalueraient si oui ou non, elle avait sa place dans cette école. Rien que ça.

Peut-être qu'elle stressait pour rien. Certains élèves, qu'il s'agisse de Poufsouffles ou bien d'autres maisons ne semblaient pas plus stressés que si ils allaient voir un bon film au cinéma... mais comment faisaient-ils franchement ? L'Italienne avait au contraire l'impression d'y jouer sa vie entière. Si elle échouait ? Si elle n'obtenait pas les notes suffisantes pour continuer ? Serait-elle renvoyée de Poudlard ? Mes aïeux, si cela venait à arriver, elle ne pourrait pas s'en remettre... Oui, comme vous pouvez le constater, elle était en total stress et ça ne s'arrangeait pas au fil du temps, surtout pas ce jour là. Parce-que cette fois, c'était l'examen de Défense Contre les Forces du Mal qui l'attendait.

La nuit avait été particulièrement courte. Jade ne quittait pas ses livres des yeux et ce même quand elle essayait de se reposer un minimum. Ça ne fonctionnait tout simplement pas et tant que le sommeil ne se manifestait pas, des pensées tournaient en boucle dans son esprit. Le bail habituel, dormir devenait une perte de temps, chaque leçon étudiée ne semblait plus rien vouloir dire à force de se mélanger, la peur d'échouer venait relever tout ça et BAM... insomnie. Oui, la nuit s'était avérée incroyablement et horriblement longue. Pourtant, elle s'en sortait mieux la blonde, dans cette matière. C'était bien loin de la perfection souhaitée, mais à force, Jade se faisait à l'idée qu'elle ne pourrait pas tout avoir. Enfin, elle essayait hein, ne lui en demandons pas trop à la fois.

On aurait pu croire le réveil difficile après une nuit pareille, mais au final la préfète était réveillée bien avant le reste de sa maison. Si c'est un avantage à l'insomnie ? Boh, on va peut-être éviter de trop idéaliser la chose, mais au moins elle avait eu le temps de se préparer correctement et de faire quelques.. ajustements côté révision. Si on peut dire cela, étant donné que passer son temps dans les bouquins au dernier moment n'était pas toujours lucratif, mais si elle ne le faisait pas, la demoiselle se sentirait coupable. Ahlala, décidément quelque chose ne devait pas tourner très rond là-dedans. Enfin prête, la jeune fille fit marche vers la salle de Défense Contre Les Forces du Mal. Salle habituelle, au moins un repère dans tout cet océan de probabilités... Elle avait tenté de faire des suppositions sur les exercices qui pourraient tomber, mais il y avait bien trop de possibilités pour tomber sur les bons éléments. Non, définitivement, il ne lui restait plus qu'à prier pour tomber sur quelques chose qu'elle aurait révisé et maitrisé. Malgré qu'elle soit perdue dans ses pensées et qu'elle manque de louper la bonne porte, Jade dû vite se rendre à l'évidence: elle était arrivée au bon endroit. C'est l'heure.

Trois coups frappés contre la porte, avant que le visage poupon de l'adolescente n'apparaisse dans l’entrebâillement de la porte, hésitant. Sait-on jamais, au cas ou on lui intime de repartir, si jamais l'examen était reporté ou... oui d'accord dans ses rêves, okay. En effet, il fallu bientôt entrer réellement et elle ne tarda pas à voir la silhouette de son professeur, Ian Benbow.

- Bonjour professeur...

Le respect, elle ne pourrait sans doute jamais l'abandonner celui-là. On pourra dire ce qu'on veut, lui dire qu'elle était trop "petite fille modèle", mais elle n'y pouvait rien voilà tout. Et puis contrairement au précédent professeur de Défense contre les Forces du Mal, celui-ci avait des méthodes plutôt correctes. Rien à lui reprocher donc, pourquoi se poser plus de questions ? Après qu'il lui ait répondu, il expliqua rapidement en quoi consisterait l'examen. Trois épreuves, les deux suivantes s'avéraient encore mystérieuses, mais la première n'avait plus aucun secret dès l'entrée de l'Italienne dans la pièce. Non pas à cause des pupitres évasés pour former un vaste espace, mais bien à cause de cette armoire agitée, là, dans le fond de la pièce. Il ne fallait pas être sorcier - enfin si du coup - pour comprendre qu'il s'agissait d'un Épouvantard. Point positif ? Il ne s'agirait pas de sa première rencontre avec une de ces... choses. Point négatif, la chose en elle-même. Jade faisait partie de ces gens n'assumant pas leurs peurs, préférant les cacher aux yeux de tous et paraitre forte alors qu'au fond, rien ne va et tout s'écroule. Elle avait beaucoup de peurs, peut-être que celle représentée ne serait même pas la peine que la dernière fois, il n'empêche que le stress se faisait sentir un peu plus qu'avant. Heureusement, elle serait seule. Seule avec l'enseignant, alors unique témoin de ce qui pouvait la paralyser littéralement et envoyer valser toute once de réflexion.

Elle avait à peine écouté les explications, paraissant attentive alors qu'un autre monde lui avait déjà ouvert ses portes. A vrai dire, vaincre l'Épouvantard était à présent sa seule et unique pensée, le reste ne comptait pas. Pas uniquement pour obtenir une bonne note, pour se faire bien voir ou pour éviter un quelconque renvoi, mais bel et bien pour échapper à la peur que la créature représentait. Il n'était pas difficile de savoir laquelle apparaitrait. Mais la vaincre restait encore et toujours une tâche difficile.

Les derniers mots de Benbow la firent revenir à la réalité. Si elle était prête ? Oui. Enfin peut-être. De toute façon il était impossible de reculer désormais alors autant foncer dans le tas ! Hochant positivement la tête, l'Italienne vit peu après l'armoire s'ouvrir grâce au professeur, coupant son souffle l'espace de quelques instants. Si elle se demandait encore ce qui pourrait bien faire son apparition, le doute ne plana pas longtemps puisqu'un rire à glacer le sang s'éleva dans la pièce. Le genre de rire qui vous donne mal au coeur et envie de fuir à toute vitesse. Vous rappelle de mauvais souvenirs, probablement dans des films. Pour elle, c'était différent. Ce rire, elle l'avait entendu en vrai et il n'était associé qu'au meurtre, au sang et à la peine. Aucune surprise alors, lorsqu'un corps grossier s'échappa du meuble, s'avançant vers elle. Une peau blafarde, maquillée. Une nez rouge sensé faire rire. Un sourire aux dents pointues dessiné avec une bouche surréaliste. Et ce poignard à la main, luisant de sang, un sang qui dans ses souvenirs, appartenait à quelqu'un qu'elle avait aimé et qu'elle aimerait à jamais, même dans la mort. Sa famille. Il avait tué sa famille. Les larmes, automatiquement, prirent place sur les joues de la jeune fille. Ce souvenir ne pouvait être effacé, malgré toutes ses tentatives et sa plus grande peur restait la même. Revoir cette... chose et qu'elle répande à nouveau le mal. Qu'à nouveau, elle ne puisse rien faire pour l'arrêter. Qu'à nouveau, elle soit seule.

Paralysée, le souffle s'accélérant, Jade ne parvenait plus à réfléchir correctement. Pourtant le sortilège elle le connaissait. Elle savait même exactement quoi penser pour se débarrasser de la créature. Mais rien ne venait, dans sa tête ce n'était pas un épouvantard, mais bel et bien le clown qui avait assassiné ses parents plusieurs années auparavant. Si elle désirait retrouver l'assassin, se retrouver en position de faiblesse face à lui ne pouvait que la terrifier.

Et il approchait, irrémédiablement, prêt à achever le travail. Et là, alors que tout semblait perdu, Jade réalisa que cette fois, elle n'était PAS impuissante. Qu'elle n'était plus la petite fille sans défense face à cette chose. Qu'il soit clown ou créature, elle avait de quoi le vaincre ! Inspirant profondément, la préfète leva sa baguette et fit son possible pour créer dans sa tête une image drôle de cette créature qui ne lui procurait qu'un sentiment de terreur. Il le fallait. Elle le devait.

- Riddikulus !

Dans un BAM sonore, le clown finit par terre. Pourquoi ? Difficile de marcher en hauts talons quand on y est pas habitué. Sans parler de cette robe bouffante rose à froufrous lui donnant l'air d'un gâteau ambulant... avec le poil aux pattes en prime, bien sûr. Râlant et jurant, le "clown" disparut aussi vite qu'il était venu aussitôt que le sourire prit place sur les lèvres de la blondinette. Elle avait réussit. Il était partit. Le coeur battant pourtant encore à tout rompre, Jade effaça ses larmes d'un coup de manche rapide sur ses joues. Elle ne devait pas être faible, jamais. Et n'oublions pas que deux autres épreuves l'attendaient. Lentement, l'adolescente se tourna vers l'enseignant, sans pour autant dire un mot sur ce qui venait de se produire, par simple fierté. Que réservait la suite de cet examen ? Peu importe, sa baguette ne quitterait plus sa main désormais.
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Re: Cours N°4 : Évaluation de fin d'année.
Invité, le  Sam 3 Juin - 22:27

Elladora était fin prête. Elle avait lu et relu tous ses manuels, connaissait par cœur chaque rédaction qu'elle avait faite pour le cours, mot pour mot. Elle en savait un rayon en défense contre les forces du mal, pour son niveau en tout cas. Elle savait que les examens étaient difficiles, surtout pour des premières années comme elle, mais elle était confiante. Rien ne pouvait être trop dur pour elle. Elle attendait patiemment devant la porte avec d'autres élèves que son tour arrive. Au fur et à mesure que les élèves entraient dans la salle, elle se sentait de plus en plus nerveuse. Elle n'aimait pas l'idée d'un examen qui exigeait que chaque élève soit seul dans la pièce. Cela n'indiquait rien de bon. Elle qui était prête à remplir toutes les feuilles qu'on aurait pu lui fournir, que ce soit des rédactions, des questionnaires. Elle avait une nouvelle bouteille d'encre qu'elle avait gardé exprès pour la fin d'année, des plumes neuves pour se donner toutes les chances. Chaque objet qu'elle avait sur elle était étudié pour qu'Elladora n'ait aucune difficulté lors de ces examens qui lui assureraient une entrée vers la deuxième année. Tout était passé si vite, elle avait peu vu ses sœurs pendant l'année, principalement car toutes les trois avaient été occupées à se mettre à niveau ou à se dépasser.

« Elladora Wilkes. »

C'était le professeur Benbow qui avait dit son nom. L'heure était venue. Prenant son courage à deux mains, la jeune rousse s'avança.

« Je suis là ! Bonjour Professeur. »

Elle le suivit dans la salle. Elle connaissait la salle de classe pour avoir assisté à plusieurs cours à l'intérieur mais, cette fois-ci, elle était différente. Toutes les tables étaient contre les murs, laissant au centre de la pièce un vide immense ne présageant rien de bon. Ella' serra un peu plus la baguette qu'elle avait dans les mains. Le professeur lui expliqua alors le déroulement de l'examen. Il s'agissait d'une succession de trois épreuves. La première était un grand classique d'après ce qu'avait pu entendre la Serpentard mais cela ne dissipa pas son inquiétude. Un épouvantard. Elle se crispa légèrement, déglutissant et fermant les yeux quelques secondes, peut-être assez pour que le Professeur puisse lire la peur sur son visage.

Bon. Concentre-toi. C'est pas bien compliqué. Tu l'as appris, lu relu et revu encore et encore. C'est juste un échauffement.

Elle inspira. Expira. Et indiqua qu'elle était prête.

Le professeur ouvrit l'armoire. D'abord, rien. Un petit courant d'air peut-être, à peine perceptible. Un gros claquement, et une ombre qui commence à s'avancer. Il ne fallut que quelques instants pour qu'Elladora reconnaisse ce à quoi elle avait affaire.

« Lara ? Elanna ? »

Ses deux sœurs ? En quoi cela constituait sa plus grande peur ? Elle n'eut pas vraiment le temps d'y réfléchir car une grande main crochu attrapa Lara par l'épaule, commençant à l'emmener dans l'armoire.

« Non ! »

Elanna regardait, sans rien faire, mais on pouvait sentir qu'elle était la prochaine. Lara pleurait. Elle semblait dire adieu à Elladora. Celle-ci sentit quelques larmes perler sur ses joues. Puis, elle se souvint que cela faisait parti de l'exercice. Elle s'essuya rapidement et leva sa baguette.

« Riddikulus ! »

Cela ne fonctionna pas. Elladora réfléchit, tremblant légèrement. Elle essaya de se remémorer ce qu'elle avait pu lire à ce sujet.

« ...exige une grande concentration.. trouver la forme la plus ridicule... ridicule ! »

Il ne fallut pas longtemps pour qu'un sourire s'affiche sur son visage et qu'elle rit avant même de lancer son sortilège.

« Riddikulus !! »

Elanna changea soudainement de regard. Ce regard qu'on lui connaissait si bien, un regard de malice. Le même qu'Elladora n'arrêtait pas de voir sur Lara. Elle lança un sortilège, c'est ce que la serpentard en déduit comme elle n'entendait pas sa voix. Lara se transforma en une sorte de rongeur aux allures étranges, emmenant dans sa transformation la main fantomatique qui se transforma en un magnifique costume que portait l'animal nouveau venu. Elanna, morte de rire, se roulait par terre, puis disparut. Tout comme Lara.

L'épreuve semblait être réussie. Elladora se tourna vers le professeur, encore secouée par cette première partie.

« Je.. Je crois que je suis prête pour la suite. »
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Re: Cours N°4 : Évaluation de fin d'année.
Trystan J. Harper, le  Dim 4 Juin - 5:40


Time to prove our value
— EXAMEN de Défense Contre les Forces du Mal


Hors-RPG:


Ainsi, on n’échapperait pas à l’arrivée inexorable des examens de fin d’année. C’était un fait palpable partout où l’on mettait les pieds. Poudlard tout entier semblait plongé dans une atmosphère lourde d’un stress contagieux qui vint éclipser toutes envie de réjouissance à l’idée que les vacances d’été arrivaient, elles aussi, à grand pas…

Adossé au mur en pierre du corridor menant à la classe de Benbow, j’avais fait la file derrière les quelques élèves qui patientaient également pour le passage de l’examen de Défense Contre les Forces du Mal. Gardant la tête appuyer sur mes mains croisées et les yeux fermés, je devais paraitre plutôt détendu pour les regards extérieurs, alors qu’au contraire, j’avais le cerveau en ébullition à force de réviser la matière théorique de ce cours. J’avais dressé une liste complète de tous les sortilèges et contre sortilèges que je connaissais, toutes les techniques de défense que nous avions vu en classe et tous les possibles obstacles que je pourrais rencontrer lors de cet examen, et tentais maintenant de la mémoriser. C’était pourtant une chose que de connaitre la théorie d’un cours, mais une toute autre que de la mettre en pratique ! Heureusement pour moi, j’avais toujours préféré l’action, aux bouquins et aux longs discourt.

Ian ouvrit la porte et laissa entrer le premier élève en rang. L’examen était lancé et la file avançait tranquillement, mais surement, faisant entrer les élèves au compte goute. Mon tour arriva pourtant beaucoup plus rapidement que je n’aurais su l’imaginer, m’arrêtant au cadrage de la porte, le cœur battant la chamaille à l’idée de découvrir, d’une minute à l’autre, le contenu de cet examen. Lorsque l’élève avant moi – une dénommée Elladora Wilkes – ressortie de la salle de classe, j’avais scruté ses traits pour tenter d’y dénicher le moindre indice sur ce qui pouvais bien m’attendre de l’autre côté de la porte. Ne parvenant qu’à y lire un mélange confus d’émotions allant du soulagement à l’inquiétude, ce qui ne m’aidait guère, j’avais pris une profonde inspiration pour tenter de me donner un peu de courage et entrai dans le local d’un pas que j’espérais assuré.

«– Bonjour Professeur Benbow !» Saluais-je l’enseignant, sur un ton beaucoup trop jovial pour paraitre naturel.

Pour l'occasion, ce dernier avait libéré le centre de la pièce, repoussant les différentes tables et chaises aux pieds des murs. La salle, semblait ainsi beaucoup plus spacieuse maintenant que rien ne venait encombrer son centre – nous laissant amplement de place pour manœuvrer à notre aise. Benbow, quant à lui, se tenais dans le fond de la classe, aux côtés d'une armoire dont quelque chose s’agitait à l’intérieur en semblant vouloir s'en échapper. Il n’y avait ainsi pas besoin de m’expliquer cette première épreuve, bien qu’on le fit tout de même, je la reconnu aussitôt : il s’agissait d’un épouvantard ! Lorsque je le compris, un léger sourire de soulagement s’étira aux commissures de mes lèvres. La première épreuve serait donc ce grand classique servant apparemment à ouvrir le bal avec quelque chose de facile pour nous mettre dans le bain sans y être plongé trop brusquement. Beaucoup de professeurs s'en servaient, d’ailleurs, comme épreuve de fin d'année et ce, depuis probablement ce qui était ma deuxième année à Poudlard. Je l’avais vu et revu, cette épreuve ! Il n’y avait donc aucune raison pour que je la rate, n’est-ce pas ? Une petite lueur de doute s’inscrivit toutefois dans mon regard lorsque je repensa à la peur que la créature inspirait à ses victimes et qui risquait fort bien de me faire perdre mes moyens.

L’explication donnée sur cette première épreuve, Benbow lança un coup d’œil dans ma direction pour s’assurer que j’étais fin prêt à commencer. Je l’étais. Dans une position de défense, j’avais dégainé ma baguette magique et l’avais pointé vers l’armoire que je fixais dans une attitude de défi. Le professeur ouvrit alors la porte d'un coup de baguette et libéra la créature qui s’y cachait. On ne vit d’abord qu’une épaisse fumée noire glisser vers le plancher de la classe avant de changer instantanément de forme dans un claquement semblable au bruit d’un fouet. Flottant maintenant au dessus de ma tête, l’épouvantard avait pris l’apparence d’une cage – tout juste assez grande pour me contenir – qui descendait doucement vers moi. Ma première réaction fut de me pétrifier sur place, le regard fixé sur cette prison qui menaçait, à tout moment, de m’y emprisonner. Puis, la stupeur laissa place à la panique. Si je ne faisais rien, j’allais me retrouver enfermé dans cette cage ! Emprisonné et à l’étroit : deux mots qui ne convenaient pas du tout à un claustrophobe tel que moi !

«– Ri-Riddiku-kulus…»

Ma première tentative fut évidemment vouée à l’échec. Non seulement j’avais baragouiner, sans grande conviction, la formule supposée vaincre mon adversaire, mais en plus, j’avais omis l’étape la plus importante du procédé : penser à la forme la plus ridicule possible pour transformer ma cible. *Oh come on Trys ! Ce n’est franchement pas le temps de perdre ton sang froid devant un vulgaire épouvantard à la noix !* Frustré par mon échec lamentable, j’avais fermé les yeux et tenté de me concentrer sur autre chose que la boule de frayeur que je sentais se tordre dans mon estomac à mesure que la cage refermait son emprise autour de moi. Je devais impérativement trouver une forme amusante à faire prendre à mon adversaire, mais quoi ?! Qu’est-ce que pouvait rendre une cage, ridicule ?! Faisant preuve de la plus grande concentration mentale dont j’étais capable dans ce contexte donné, j’avais rouvert les yeux, bien déterminé à vaincre ma peur ! Ou plutôt, l’épouvantard que j’affrontais.

«– Riddikulus !»

Cette fois, l’enchantement sorti de ma bouche avec beaucoup plus d’assurance et de clarté que la fois précédente. La cage, ayant déjà atteint la hauteur de mes épaules, vit ses barreaux se transformer en gelée rose bonbon. Rebondissant sur elle même comme le ferait un cube de jelo dans une cuillère que l’on agite, l’on pouvait même apercevoir ma silhouette et celle de Benbow se refléter – à la façon d’un miroir déformant – dans les parois rose translucide de la cage. Ce ne fut donc pas tant l’aspect peu effrayant qu’avait prit l’épouvantard qui me fit éclater de rire, mais plutôt le tête déformée du professeur qui observait la scène au travers la gelé : un nez disproportionné dans un visage deux fois trop long et un front ridiculement petit.

Je riais encore lorsque l’épouvantard fut renvoyé dans son armoire pour y attendre le prochain élève qui l’affronterait à son tour. Quant à la suite de l’examen, je du rester dans la salle de classe pour connaitre la prochaine épreuve.


Dernière édition par Trystan J. Harper le Dim 4 Juin - 16:16, édité 1 fois
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Re: Cours N°4 : Évaluation de fin d'année.
Invité, le  Dim 4 Juin - 12:57

Merry se tordait les mains dans tous les sens. Elle était angoissée. Depuis plusieurs heures déjà, la rouquine avait une boule au ventre, un noeud dans sa gorge sèche qui l'empêchait de déglutir. La fin d'année approchait à grands pas. Et les quelques examens à la fin des périodes de cours approchaient eux aussi. Ce jour-là, elle ne pouvait l'éviter. Elle aurait très bien pu se faire passer pour malade, rester dans son lit, à ne pas bouger, feignant avoir de la fièvre, des suées froides, une grippe en quelque sorte. Mais elle ne pouvait pas se résoudre à faire ça. Alors la Harper s'était bougée, feuilletant rapidement ses parchemins de résumés de cours qu'elle avait fait dernièrement pour revoir au plus vite des notions importantes. Elle devait à tout prix se souvenir des sortilèges qu'elle avait étudié tout au long de l'année. Monsieur Benbow n'apprécierait pas si elle avait un trou de mémoire pareil.

Un verre d'eau plus tard, soupirant une dernière fois en sortant de la Grande Salle, Merry se mit à marcher en direction de sa salle de cours. Les jambes tremblantes, elle parvint à atteindre la porte, pâle comme jamais. Déjà qu'elle était pas mal blanche en temps normal, là, elle devait être translucide la pauvre... Tant pis. C'était comme ça, à la force, ses camarades et ses professeurs la connaissaient. Elle était comme ça, depuis des années, ce n'était pas maintenant que ça allait changer après tout.

Une dernière expiration, et Merry ouvrit la porte, croisant son dernier camarade qui était passé aux fourneaux. Son frère jumeau. Quelle surprise. Déposant ses feuilles et ses affaires là où elle le pouvait, la rouquine salua rapidement son professeur, qui la salua également, ne perdant pas de temps par la suite pour lui expliquer l'épreuve. Pour elle, ce n'était pas la meilleure des choses. Ces derniers temps, elle n'était pas spécialement dans une bonne période, notamment à cause de sa famille. Et elle savait très bien sur quoi elle allait tomber lorsque Monsieur Benbow allait ouvrir l'armoire. Respirant un bon coup, la rouquine attrapa sa baguette, bien rangée dans la poche interne de sa robe de sorcière. Et elle se prépara mentalement à faire face à qui l'attendait.

Déglutissant lorsque l'armoire s'ouvrit finalement, Merry regarda l'épouvantard s'approcher, pour se transformer par la suite en ce qu'elle redoutait le plus. Lui montrant une image qu'au grand jamais elle ne souhaiterait voir au cours de sa vie. Les larmes aux yeux, se rendant compte qu'elle ne supportait absolument pas ce qu'elle voyait, la Harper tenta de lui faire affront. Regardant le corps sans vie de son petit frère, un mage noir non loin de là qui ricanait, baguette en main. Elle se doutait fortement du dernier sortilège lancé par ce dernier. Tout avait l'air si réel... et si elle avait pu le faire, elle aurait lancé tout ces sortilèges qui lui brûlaient la langue sur cette ordure qui avait osé toucher à son frère. La colère et la tristesse montaient en elle. Ne se contenant plus, Merry lança un #Electrocorpus en direction du mage noir. Le sortilège le traversa - faisant rire sa cible d'autant plus - et alla s'écraser loin de lui, sur le mur derrière. Retour à la réalité. Clignant des yeux, Merry fixa avec colère la créature qui prenait l'apparence de ce qu'elle voulait voir le moins au monde et lança un #Riddikulus assez puissant grâce à sa colère et sa tristesse, s'imaginant quelque chose de drôle. Le mage noir se mit à avoir le hoquet, un hoquet qui le faisait sauter sur place, tandis que son frère se relevait en rigolant, clamant qu'il lui avait fait une bonne blague. Puis le sorcier qu'elle entendait faire " hic " se mit à bondir si haut, qu'il se mit à voltiger, emportant avec lui cet épouvantard qui se volatilisa, retournant dans l'armoire d'où il était sorti au début de l'épreuve. En sueurs, la rouquine regarda devant elle, sentant ses mains trembler. Essayant de se contenir, elle souffla fortement et resserra ses doigts autour de sa baguette, attendant avec impatience la suite des épreuves. A ses yeux, elle était passée par la plus compliquée, mentalement parlant. Et elle s'en était plutôt bien sortie en ce qui concernait le renvoie de l'épouvantard, loin d'elle.
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Re: Cours N°4 : Évaluation de fin d'année.
Invité, le  Dim 4 Juin - 23:53

Sorry pour le retard.

Pas le moment de discuter avec n'importe qui là, je comprends même pas pourquoi je commence à parler tout seul alors que d'ici quelques minutes va avoir lieu mon valuation de Défense contre les Forces du Mal. Non mais stop, vraiment, j'ai besoin de me concentrer pas de parler à mes amis imaginaires. Même si, vous pourriez m'aider à réviser quand même. Je sais pas moi, me dire ce qui va tomber ou quelque chose comme ça.

Si ça se trouve on nous a dit sur quoi c'était et moi j'ai rien écouté. Ça arrive souvent ça, que j'écoute pas ce qu'on me dit. Faut dire que j'entends beaucoup trop de choses en une journée pour tout mémoriser puis le tri c'est pas vraiment mon truc, j'enregistre une partie et l'autre je l'oublie, comme ça la prochaine fois qu'on m'en parlera j'aurais l'impression de découvrir une nouvelle incroyable alors qu'on me l'avait déjà dit. Eh ouai, y'en a là dedans.

Je rentre dans la salle après un petit moment d'attente. Long le moment peut-être, enfin j'étais stressé quoi personne ne sait dire le temps qu'il passe quand on est stressé, tout le monde sait ça, arrêtez. Je rentre finalement dans la salle de classe. Y'a le professeur déjà, c'est pas si mal. Échange de salutations des plus distingués, une armoire, tout est logique finalement. Normalement on est tous censés savoir déjouer un épouvantard à notre niveau. Je suis curieux de voir comment je vais moi-même me débrouiller. Mieux que la première fois je l'espère, je tiens pas à me faire dessus, ce serait malin pour un dernier année.

L'armoire s'ouvre, je retiens mon souffle, me tend et me crispe sous la pression de l'examen. C'est n'importe quoi ce que je fais là. Je jette un oeil à l'armoire, me demandant si en fermant les yeux et en lançant le sort ça passerait, en vrai ça se tente. Ah non peut-être pas, faut affronter sa peur ou quelque chose comme ça. Dommage, dommage. Yeux grands ouverts je regarde l'apparition qui me glace le sang, la maison que je ne veux pas revoir. Déchirés comme je l'imagine quand je ferme les yeux. Toit cassé, tâches de sang, se rapproche de moi comme mue d'une force invisible. J'ai peur, je tremble, je veux m'en éloigner, je ne veux plus y aller. Je ne ressens que rarement cette sensation. Je panique complètement, toutes les images se superposes devant moi. Pourquoi c'est si dur ? Les larmes ne tardent pas à monter aussi, je passe totalement hors de contrôle de moi-même. Je n'aperçois pas les visages que je devrais, ma mère et ma sœur ont disparus de la maison. Je les ai abandonnés, voilà. Cette maison me hante tous les jours, la maison où j'étais heureux il fut un temps.

La terreur bien installé me paralyse tandis que la maison continue de s'approcher en lévitant dans la pièce. Je secoue la tête, chuchotant des Non Non Non à la volée, tentant de la faire reculer par ma voix et non par ma baguette, c'est trop douloureux de revoir ça, j'ai peur de la revoir et j'ai sans cesse des images sanglantes qui remontent dans mon esprit. Il faut que ça cesse, Riddi.... Le sort ne fait rien, ma voix s'est brisée devant l'approche, elle se fait suppliante, il faut que je me reprenne. Je me suis entraîné un long moment pour ça, pas le moment d'abandonner. Je prends une grande inspiration, je refais ce que j'ai appris pour chasser un terrorim contre ce monstre du placard. Les respirations font leur effet, c'est plus facile pour ça parce qu'il suffit de se dire que ça ne peut rien me faire, c'est irréel. Je reprends une contenance, lève ma baguette une nouvelle fois. Riddikulus. Beaucoup mieux. La maison devient cabane, petite maison en bois rose fuchsia ridicule qui ne fait peur à personne. Le toit éclaté est remplacé par des briques violettes symbolisant des lutins de cornouailles et une musique des plus étranges se fait entendre depuis l'intérieur de la cabane.

Le sourire et le rire qui sorte de ma gorge sont francs, c'est trop bon de voir cette maison qui me fait si peur réduite à l'état de cabane pour enfant de 4 ans qui fait n'importe quoi avec la peinture qu'on lui a offert. Je reprend une grande inspiration de soulagement, l'Épouvantard a été réduit à l'état de néant, c'était plutôt pas mal. Je me suis pas trop mal débrouillé je pense, à voir la suite quoi.
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Re: Cours N°4 : Évaluation de fin d'année.
Invité, le  Dim 11 Juin - 10:45

La mise en bouche était maintenant terminée, l'élève avait réussi à affronter sa peur, réussissant ainsi la première épreuve. Elle était loin d'être difficile, on pouvait l'appeler l'échauffement, c'était maintenant que le vrai examen commençait. Les deux dernières épreuves représentaient un tout autre défi, les élèves devront faire preuve de davantage de concentration, de réflexion, pour s'en sortir avec une note dans la moyenne. Je n'en attendais pas moins d'eux. Certes, la difficulté risquait d'être trop haute, en tout cas pour certains, mais le but n'était pas de tout réussir à la perfection, parfois les échecs nous en apprennaient plus que les victoires.

Il était temps pour moi d'expliquer la seconde épreuve. Je l'avais placée au milieu de l'examen, et pourtant j'avais le sentiment qu'il s'agissait de l'épreuve la plus difficile, en tout cas à leur âge cette épreuve aurait été la plus difficile à achever pour moi. D'un coup de baguette, j'effacais les écritures au tableau pour en faire apparaître de nouvelles, ces dernières étant des indications concernant la seconde épreuve. D'un autre mouvement du poignet, je faisais léviter dix cibles, faites de matières différentes et les positionnait en cercle autour de l'élève.

- Comme tu le vois, tu es encerclé par cibles. Elles sont faites en matière différente. Tu en as deux faites de papier, quatre faites d'argile et quatre autres faites en bois. À l'aide d'un sortilège de lévitation, j'élèverai chacune des cibles, les unes à la suite des autres. L'exercice est simple, en suivant les indications du tableau, tu devras lancer le sort adéquat sur la cible adéquate. Les cibles ne resteront que cinq secondes chacune en l'air, tu devras, dans ce laps de temps, localiser la cible que je fais léviter et faire en sorte de lui lancer le bon sortilège. Tu ne peux utiliser le même sortilège que deux fois, ce qui veut dire que si tu te trompes une fois, tu te tromperas obligatoirement une deuxième fois. Je te laisse 30 secondes pour mémoriser ce que tu as besoin de mémoriser, puis je commence.

Je laissais un silence s'installer, offrant à l'élève la concentration dont il avait besoin pour se préparer. Je lui avais donné plus de temps que nécessaire pour mémoriser les indications, peut-être allait-il les mettre à profit pour autre chose. Je jetais un coup d'œil vers le tableau, lisant une dernière fois les consignes que je venais d'y inscrire.

Indications:

Il était plutôt facile de trouver à quels sortilèges les indications faisaient allusions, néanmoins, le stress se mêlant à leur réflexion, il était possible que certains élèves s'enmêlent les pinceau. De toute manière, ce n'était pas ici que résidait la vraie difficulté. Elle se cachait plutôt dans l'analyse que devrait faire les élèves pendant l'exercice, le stress et la précipitation faisant partie intégrante de l'exercice.

- Allons-y !

HRPG:
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Re: Cours N°4 : Évaluation de fin d'année.
Invité, le  Mer 14 Juin - 16:43

Aussitôt l’épreuve de l’épouvantard fini, Monsieur Benbow enchaîne. D’un coup de baguette, il efface ce qui était précédemment noté sur le tableau et fait apparaître de nouvelles consignes. Il fait ensuite léviter des cibles autour de moi et m’explique le principe de cet exercice. Il me laisse quelques secondes le temps de me concentrer et mémoriser ce qu’il vient de me dire.

Je reprends donc. Je suis encerclée par dix cibles : deux sont en papier, quatre en bois et quatre en argile. Je les regarde, elles sont actuellement couchées par terre mais sont mises dans le désordre. Ok, maintenant je tourne mon regard vers le tableau. A chaque instruction que je lis, j’essaie d’associer la cible et le sortilège qui correspond à chacune d’entre elles.  Je ferme les yeux pour vérifier que j’ai bien retenu la correspondance de chaque instruction avec le sortilège. Je chuchote quelques mots : « déchiré… diffindo… détruit… réducto… projeté… répulso… poussière… Incendio ». Il m’en manque un, j’ouvre les yeux et découvre qu’il s’agit de transpercer. Ah oui ! Faut que j’essaie de lancer le sortilège…

- Allons-y !

Monsieur Benbow vient de m’interrompre dans mes pensées, je n’ai plus le temps de réfléchir. Je vais devoir être rapide. Mon cœur se remet à battre vite. Je dois me calmer et me concentrer. Montre de quoi tu es capable Aria ! Je regarde mon professeur et lui fais signe de la tête que c’est bon, on peut commencer.

La première cible à se lever se trouve en face de moi, elle est en papier. Sans hésitation, je brandis ma baguette et lance un #diffindo provoquant le déchirement du papier. Je n’ai pas le temps de me réjouir de ma réussite qu’aussitôt, une autre cible se lève derrière moi. Je me retourne et découvre qu’il s’agit de celle en argile. Un simple #reducto la fait tellement rétrécir qu’elle se détruit. Je reste sur mes gardes. Un quart de tour vers ma droite suffit pour en apercevoir une nouvelle et découvrir qu’elle est en bois. Je la projette au bout de la pièce à l’aide d’un #repulso. Je pivote ensuite vers la gauche et voit une autre léviter. Celle-ci est en argile. Je tente un #aguamenti. Un filet d’eau sort de ma baguette. Je voulais la transpercer mais je ne peux que constater que mon sortilège n’a pas été suffisamment fort. Je soupire. Je dois me reconcentrer. Allez, ce n’est pas grave Aria, il y en a d’autres. Un quart de tour, toujours vers la gauche, me permet de voir une cible en bois se lever. Je lance un #incendio. Des flammes brûlent entièrement le bois, le réduisant ainsi à un état de poussière.

Je me dis que j’ai eu de la chance parce que jusqu’à présent, je les ai eu dans l’ordre du tableau. Est-ce que les cinq prochains vont être dans le même ordre ? Je n’ai pas le temps de m’attarder sur cette question puisqu’une nouvelle cible vient de se lever à ma gauche. Elle est en argile. Comme tout à l’heure, un #reducto permet sa destruction. Toujours en alerte, je fais un demi-tour et en vois une autre en bois, je lance un #repulso le projetant de l’autre bout de la pièce. Puis, à ma droite, la cible en papier se lève, je lance un #diffindo qui déchire le papier. Cette exercice ne finissait pas, à ma droite, j’apercevais une nouvelle en bois. Je réfléchis rapidement à ce qu’il me reste à faire… oui, il me restait à le réduire en cendre ! Je lance donc un #incendio. Si ma mémoire est bonne, il ne m’en reste plus qu’un. Je me retourne et constate qu’il s’agit de l’argile. Je dois retenter le sortilège que j’ai loupé tout à l’heure. Je suis confiante. Brandissant ma baguette, je lance un #aguamenti. Un jet fin d’eau jailli de ma baguette, transpercer la cible.

Je tourne autour de moi, essoufflée, cherchant une nouvelle cible mais je n’en vois plus. J’avais réussi ! Enfin… j’en avais loupé une mais j’avais réussi 9 cibles sur 10, ce qui était vraiment très bien. J’étais ravie et contente de moi. La pression redescend tout doucement, j'essaie de reprends ma respiration. Je souris à Monsieur Benbow en attendant la dernière épreuve.


Dernière édition par Aria Morrison le Jeu 15 Juin - 15:41, édité 1 fois
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Re: Cours N°4 : Évaluation de fin d'année.
Invité, le  Mer 14 Juin - 17:55

Une fois les explications assimilées, ses yeux se perdirent vers un horizon rêvé, le temps que son corps se détende juste assez pour sentir cette sensation qui bouillonnait dans son cœur. L'adrénaline.
L'attaque et la défense n'étaient pas innées chez Eurydice. Elle avait du s'entraîner, travailler encore et encore pour gagner en puissance et en précision. De nature impatiente, cela l'avait tourmentée, elle qui n'aimait que les sorts naturels.
Cela avait été un entraînement acharné de plusieurs heures, plusieurs jours. Parfois, il fallait faire des choses que l'on ne désirait pas. La vie n'est pas une succession de choses qui nous poussent vers l'avant, qui oblige notre tête à voir loin là-bas, par delà les nuages.  Il y avait eu beaucoup d'échecs, de colère, de défaites et maintenant cette épreuve. Elle avait atteint une rigueur.  De la détermination transparaissait dans son regard. Sans faille. Cela n'allait pas changer le cours de sa vie de ne pas réussir. Une certaine sérénité se répandait dans ses veines. Peu importe le résultat, il n'y aurait pas de regrets. Le grimoire de sortilèges apparut dans sa tête et elle s'imagina tourner les pages tranquillement. Elle était prête. La voix de son professeur la tira de ses pensées.

La petite brune observa les cibles qui étaient disposées tout autour. C'était un vaste cercle où chaque point était placé à cinq mètres d'elle. Le centre c'était elle. Toutes les lignes invisibles convergeaient. Elle avait l'impression d'être en roue libre.

Mr. Benbow leva une première cible qui se trouvait en face qu'elle transperça aisément :
#Exteo statiga !
Les flèches se fichèrent à travers le bois.
Tout s'enchaîna rapidement en des envolées de minutes qui filaient. C'était cette vitesse qui l'animait.
La cible suivante était en papier. Une seconde de réflexion et son sort s'élança :
#Diffindo !
Le bruit âpre d'un papier que l'on déchire se fit entendre immédiatement. Elle pouvait presque sentir la matière sur ses doigts.
La prochaine cible était faite d'argile et elle pensa immédiatement à un des sorts où elle excellait particulièrement.
#Eollo procella !
Le vent s’abattit sur la cible qui se retrouva projeter contre le mur d'en face. Elle ne savait pas s'il attendait un sort spécifique mais celui-ci était de loin le plus réussi à ses yeux. L'instinct la guidait complètement. Chasser le naturel, il revient au galop.
Les mots venaient à elle par rafale tout comme ce sort. La jeune fille eut un flash-back d'un entraînement en Irlande. Elle ne sut définir si c'était un bon ou un mauvais souvenir tant l’ambiguïté avait flotté. La colère avait déserté sa voix et ce n'était pas encore une tornade mais les battements s'accéléraient dans sa poitrine. Un voile flou se déposa sur son visage.

Son professeur était quant à lui imperturbable et continua sa lancée avec à nouveau une cible en argile.
#Bombarda !
Son souvenir la troubla assez et elle manqua la cible de peu. Premier raté, sûrement pas le dernier. Un feu l'alluma tout proche de l'explosion.
Elle inspira et sentit comme l'air circuler dans ses poumons tout en essuyant les gouttes de sueur dans sa nuque.
Il restait une dernière consigne, elle n'échouerait pas. S'armant de confiance, lorsqu'elle vit la cible en bois elle s'exclama :
#Reducto !
Un petit amas de poussière de bois se forma à quelques pas d'elle. L'odeur de sciure lui chatouilla les narines avec délice. Elle voulait se lover au creux d'un tronc d'arbre. Si rugueux et vivant à la fois. Elle voulait surtout partir d'ici, loin de ses autres élèves et se vautrer dans un parterre de fleurs...* arrête de faire l'enfant*

Maintenant ce n'était qu'une question d'endurance psychologique. Ian allait mélanger l'ordre d'apparition des cibles. * Tu aimes pas les surprises hein ma ptite dame?* Il y avait une seconde chance pour le bombarda manqué. L'évidence se planta devant elle. Elle allait entreprendre un trot soutenu.* parfait, tu vises un sans faute *La seconde série fut moins hésitante et quand la dernière fut éclatée, elle se dit qu'elle avait une folle envie de bonbons moldus. Ils avaient au moins cela d'attirants. Un petit bonbon bleu, acidulé fondant dans la bouche. C'était sa source d'énergie, comme une drogue. Elle aurait peut être le temps avant que tous ses camarades passent aux fourneaux, grillés par l'effort. Elle céda sa place pour le prochain.
Comment se terminerait l'examen?
Madilyn Nebulo
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Re: Cours N°4 : Évaluation de fin d'année.
Madilyn Nebulo, le  Mer 14 Juin - 18:09

Fini. C'était fini. Allez. Reprends ton souffle. Calme-toi. Fini...
Comme pour illustrer ma pensée, le professeur Benbow effaça d'un mouvement de bras la craie au tableau. Comme s'il pouvait effacer mon souvenir...
Et puis elles arrivèrent.
Les cibles. Au nombre de dix, dans les airs. Effrayantes, différentes, macabres. Horribles. Et puis, sous le choc de l'émotion, je manquais de défaillir. Encerclée...
- Comme tu le vois, tu es encerclé par cibles. Elles sont faites en matière différente. Tu en as deux faites de papier, quatre faites d'argile et quatre autres faites en bois. À l'aide d'un sortilège de lévitation, j'élèverai chacune des cibles, les unes à la suite des autres. L'exercice est simple, en suivant les indications du tableau, tu devras lancer le sort adéquat sur la cible adéquate. Les cibles ne resteront que cinq secondes chacune en l'air, tu devras, dans ce laps de temps, localiser la cible que je fais léviter et faire en sorte de lui lancer le bon sortilège. Tu ne peux utiliser le même sortilège que deux fois, ce qui veut dire que si tu te trompes une fois, tu te tromperas obligatoirement une deuxième fois. Je te laisse 30 secondes pour mémoriser ce que tu as besoin de mémoriser, puis je commence.
Je pris bien le temps de réfléchir, tentant de me concentrer sur ma tâche, sur l'exercice. Trente secondes qui passèrent en une seule.
- Allons-y !
Je regardais une dernière fois les indications au tableau. Allez. Je pris mon souffle et... C'est parti.
Deux cibles en papier. Logiquement, c'était celles qui devaient être déchirées. Déchirées, déchirées... Sans une seconde d'hésitation, je lançais un Diffindo sur chacune des cibles de papier, avant de passer aux suivantes. Bon... En argile. Elles étaient aux nombres de quatre cette fois. J'en choisis deux que je décidais de détruire, d'exploser avec un Bombarda et projetais les deux autres sur le mur avec le sort du Repulso. Enfin, je fis face aux cibles de bois. Alors alors... Réfléchissant à toute vitesse, je lançais un Exteo Stattiga vers les deux premières cibles de bois, et, me tournant vers les dernières, mon cerveau marchait à toute vitesse, je leur lançais un Reducto afin qu'elles deveiennent petites, petites... jusqu'à ce qu'elles se détruisent.
Voilà, tout avait marché. Du moins, j'espérais.
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Re: Cours N°4 : Évaluation de fin d'année.
Invité, le  Mer 14 Juin - 19:52

J’attendais la suite avec impatience. Nul doute Monsieur Benbow en avait sous le coude et que l’épouvantard ne serait qu’un échauffement, lui l’adepte de la pratique pure et dure. Enfin au moins j’étais seule, alors pas de quoi m’affoler, il me demanderait de me mettre en groupe avec un camarade et de tester des sorts tel le Terrorim comme m’avait raconté Violet lors de nos premières années à Poudlard. Je ne voulais pas me servir de cobaye humain, cette méchanceté gratuite n’était pas mes valeurs.

Mon professeur m’encercla de dix cibles qu’il entreposa au sol à cinq mètres de moi. A leurs couleurs je remarquai trois types différents. Bingo ! Lors de ses explications il confirma mes pensées, papier, argile et bois donc. Il les disposa de façon anarchique, non regroupées par matériaux, ça aurait été trop facile à mémoriser. L’épreuve commençait par un test de mémoire, ça m’allait parfaitement mais je me doutais que ça ne serait qu’un détail.

Il continua sa tirade affinant ce qu’il attendait de moi. Dix cibles, dix sorts mais seulement deux fois le même maximum, donc cinq sorts mais à choisir en fonction de la cible. Houlà ça se bousculait dans ma tête, ça en faisant des informations à retenir en si peu de temps. Prend des notes cerveau ! Comme si c’était pas suffisant, mon examinateur exigea des résultats précis concernant les effets souhaités. Déchiquetage, destruction, projection, transpercement et réduction en poussière au programme. De la variété en somme, ce n’était pas une épreuve de fin d’année pour rien, il souhaitait tester nos réelles capacités. Je réfléchissais à ma stratégie, lancer deux fois de suite le même sort pour m’en débarrasser et éviter de m’emmêler les pinceaux mais suivant le composant je prenais le risque de me rater sur le côté adéquat. Je devrais agir et analyser en temps réel tant pis, ça avait monté crescendo comme je le pensais.

Je me concentrai et cherchai dans ma tête les sorts correspondants à ses effets, Diffindo, un classique ; Reducto pour détruire, encore un basique que je maîtrisais, je me replongeais lors de mes débuts en tant que sorcière ; Repul… Hein ?! Ah oui il ne m’avait donné que trente secondes pour mémoriser, ça passe vite. Il me fit comprendre que mon temps était écoulé. Place à l’action !

Je tenais ma baguette fermement et observai les quatre cibles face à moi, ainsi que les deux sur mes côtés. Six sur dix c’était pas mal niveau statistique, pourtant rien ne bougea, étrange, l’exercice ne serait-il pas commencé ? Prise de conscience, si je la voyais pas c’est que la première était une présente dans mon dos ! Je fis volte-face et vit que la cible commençait à amorcer sa descente vers le sol. Paniquée d’échouer dès le début, je lançai un #Bombarda sur la cible en papier encore en l’air et elle s’éparpilla dans toute la pièce. J’avais sorti le bazooka et elle était détruite celle-là, comment se vider de la moitié de son énergie en une seconde aussi... Petit sourire satisfaite, la cible à sa droite se leva. En bois celle-ci, un #Diffindo non démesuré suffit à la taillader. Mes yeux balayèrent la sale à la recherche de la suivante, ce fut au tour d’une en argile de léviter, un #Repulso et elle alla faire un bisou au mur d’en face. La cible en bois sur sa gauche semblait impatiente de rejoindre son acolyte et elle subit le même sort mais elle s’arrêta au pied de mur contrairement à la précédente.

La fatigue commençait à se faire ressentir alors que je ne n’avais lancé que quatre sortilèges, je m’étais plombée d’entrée. Paradoxalement l’exercice devenait de plus en plus facile et difficile. Facile car moins il y avait de cibles, plus je pouvais anticiper sur laquelle choisirait Monsieur Benbow et difficile car lancer dix sorts en cinquante secondes c’était un sacré rythme ! Je me plaindrais plus tard, mon épreuve se poursuivit.

La cinquième se trouva dans mon dos et fut en papier, un #Incendio et elle ne fut plus qu’un amas de poussière. La sixième fut celle exposée près de la cinquième et était en bois, je me risquai à un #Exteo Stattiga et trois flèches jaillirent de ma baguette. Seul l’un d’entre elle transperça la cible, sur un bord en plus, les deux autres passant à côté et brisant la fenêtre de la pièce. Je repasserai pour la précision, encore un coup de l’épuisement mais il me restait un minimum de puissance. Allez plus que quatre Mered, tient le coup, tes BUSE sont en jeu !

Les quatre dernières cibles étaient dans mon champ de vision, je réunis mes dernières forces pour terminer cette épreuve. Les trois suivantes furent en argile, un #Diffindo et une de moins ; un #Bombarba qui fut bien moins puissant que le premier lancé géra la seconde qui se retrouva en quatre morceaux et non en confettis comme sa consœur première cible ; et un #Esteo Stattiga plus précis transperça la troisième, heureusement que toutes les flèches avaient finies dans le mile car seulement la dernière transperça la matière. J’étais à plat, presque mains sur les genoux. Une dernière cible et je pourrais me reposer.

Dixième cible, en bois, me restait qu’un seul sort disponible. Je tentai de sortir un #Incendio mais épuisée, je ne pus que brûler les coins de la cible et la noircir un peu. C’était moi qui étais réduite en poussière après tout cela. Au moins, j’avais terminé et j’estimais m’en être pas trop mal sortie au final. Je ne sais pas ce que mon instructeur voulait m’enseigner ce jour-là mais je retiens une leçon, faut en garder sous le coude et pas tout balancer d’entrée au risque de ne pas finir un combat et de devoir déclarer forfait. Je pris une chaise et m’assis dessus avant de m’adresser à mon professeur.

« Je me per…mets de me repo…ser quelques minu...tes. Avant votre ult...ime épreuve… », annonçais-je en saccade, essoufflée par les efforts fournis, tant physique que psychologique. « Et désolée... pour la fenêtre… », continuais-je gênée, reprenant doucement une respiration normale.

Et dire que j’en étais qu’aux deux tiers de l’examen. J’allais devoir puiser dans ma force mentale pour boucler tout ça. Je m’interdisais l’échec pour maman. Cette dernière pensée me suffit à retrouver la niaque pour en découdre. Espérons que cela soit suffisant, c’était loin d’être sûr…



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Re: Cours N°4 : Évaluation de fin d'année.
Elina Peterson, le  Mer 14 Juin - 22:37

Je me remets difficilement de mon affrontement avec l’épouventard, la mort de maman est encore une plaie encore trop profonde pour arriver à l’affronter sans me perdre en chemin… Ce mélange de cauchemar et de réalité… le voile séparant les deux est si faible… Je reprends ma respiration plusieurs fois et tente de calmer la tempête de sentiments qui fait rage en moi… « Allez Elina reprends toi… C’est ton dernier examen après tu quittes Poudlard… » Ma conscience m’encourage et j’en ai besoin je suis tellement épuisée par le sortilège que j’ai utilisée pour rien… Pourquoi d’un seul coup mon coeur à prit le contrôle… Il à court circuitée mon cerveau et j’ai perdu le contrôle… Une nouvelle fois…

- Comme tu le vois, tu es encerclé par des cibles. Elles sont faites en matière différente. Tu en as deux faites de papier, quatre faites d'argile et quatre autres faites en bois. À l'aide d'un sortilège de lévitation, j'élèverai chacune des cibles, les unes à la suite des autres. L'exercice est simple, en suivant les indications du tableau, tu devras lancer le sort adéquat sur la cible adéquate. Les cibles ne resteront que cinq secondes chacune en l'air, tu devras, dans ce laps de temps, localiser la cible que je fais léviter et faire en sorte de lui lancer le bon sortilège. Tu ne peux utiliser le même sortilège que deux fois, ce qui veut dire que si tu te trompes une fois, tu te tromperas obligatoirement une deuxième fois. Je te laisse 30 secondes pour mémoriser ce que tu as besoin de mémoriser, puis je commence.

Je fixe mon professeur qui, d’un coup de baguette, change les instructions du tableau. Comment fait il pour rester si impassible? L’exercice me convient mieux… Je suis un peu plus dans mon élément, ça c’est de la pratique pure et dure… Les sentiments n’ont rien a voir la dedans et ça me va. Je reprends confiance en moi et souffle un bon coup pour reprendre mon calme. J’ouvre les yeux et regarde le tableau ma mémoire visuelle est un atout… Aucun problème pour me rappeler des indications. Les cibles sont autour de moi en cercle. Je reprends ma baguette bien en main et lance un regard au professeur. Puis je ferme les yeux pour faire le vide je ne les rouvre que quelques secondes plus tard.

- Je suis prête.

La première cible n’est pas dans mon champs de vision je fais un demi tour. Argile. Je monte ma baguette rapidement et lance un #Repulso qui l’envoie s’éclater contre le mur. La suivante à se lever se trouve à ma gauche, papier, ok facile, un coup de baguette et un #Diffindo plus tard la cible en papier tombe sur le sol coupé en deux. A peine le papier a t’il touchée le sol que la prochaine à subir ma determination est déjà en l’air sur la droite. Elle est en argile et je lance un #Bombarda. J’adore ce sortilège, il est puissant et représente toute la rage que je ressens… Elle explose avec violence et je protège mon visage pour éviter les morceaux qui volent dans toute la salle. les cibles s’enchainent tout comme mes sortilèges réussie… Bois… #Incendio et voila qu’elle tombe en cendre… Bois de nouveau… #Exteo Stattiga. Les trois flèches transpercent le bois.

Première série de sortilège réussi je ne baisse pour autant pas ma concentration et ma determination est puissante. Cette matière est ma matière de prédilection et avec mon projet de vengeance j’ai passée de nombreuses heures à m’entrainer… Je ne peux pas rater c’est impossible… Les cibles s’enchainent et comme je le pense elles n’arrivent pas dans le même ordre ça aurait été trop simple… Argile #Bombarda… Bois #exteo stattiga… Papier #Diffindo… Bois #Incendio… Et la dernière, une cible en argile que j’envois voler au pied de mon professeur à l’aide du #Repulso.

Je regarde mon professeur assez fière de moi-même. C'est un sans faute... Je suis un peu essoufflée mais je me sens bien. La confiance est revenue… enfin. J'avais peur de perdre mes moyens après l'épisode de l'épouventard mais finalement l'instinct à prit le dessus... Je suis remonté à bloque pour la dernière épreuve en espérant avoir assez de force… Je me sens tout de même fatiguée et il ne faudrait pas que je m’épuise le but est de finir l’examen pas de finir à l’infirmerie… Et puis une partie de moi à envi qu’il soit fière de moi…
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Re: Cours N°4 : Évaluation de fin d'année.
Invité, le  Mer 14 Juin - 22:37

Epouvantard battu, première épreuve terminé. Ça c'est pas trop mal passé je pense. Enfin en condition réelle on aurait pu dire que j'ai réussi, j'espère qu'il le verra comme ça, comme je le vois, ça serait pas mal en vrai parce que j'ai pas envie de terminer tout ça avec une note moyenne alors qu'en théorie je suis censé pas être mauvais.

Le nouvel exercice va commencer, de nouvelles instructions apparaissent au tableau, je prends pas vraiment le temps de les regarder parce qu'en même temps je vois apparaître des cibles autour de moi, de l'argile du papier et du bois. Encore quelque chose de difficile ça, il va falloir réfléchir et se plier aux exigences de la meilleure des manières, j'écoute les instructions du prof en me concentrant calmement, il faut que je préserve le plus d'énergie possible alors autant faire des choses simples, ne pas chercher la difficulté, juste réagir le plus vite possible avec quelque chose que je sais faire et qui ne me prend que peu d'énergie, je cherche au fond de moi les cinq sorts dont je vais avoir besoin, puis les trente secondes sont écoulés alors il est temps de commencer.

Dernière inspiration avant que tout commence, je sais faire, suffit de lancer les sorts, il faut même pas deux secondes pour faire ça, localiser, définir la matière, lancer le sort, tranquille. C'est parti.

La première cible apparaît à ma droite dans mon champ de vision, je reconnais le bois à sa couleur bien particulière, j'ai pensé pragmatique, il est plus facile de déplacer du bois que de l'argile, je prononce alors un petit Repulso en direction de la cible, il ne s'agit que de premier sort et je suis en pleine possession de mes moyens, le bout de bois vole à travers la pièce et vient s'écraser contre le mur, un de fait.

La seconde se trouve de l'autre côté, je fais l'erreur de me retourner du mauvais côté d'abord, me faisant perdre une précieuse seconde, c'est du papier, aucune hésitation à avoir il faut Aguamenti cette sale bête, c'est le plus facile à faire, l'eau se concentre et en une seule seconde elle transperce la feuille de papier, je pense que c'est bon. Juste à côté se lève une nouvelle cible en bois, on va la déchirer celle-là. Je lance un Diffindo dans sa direction, c'est assez puissant pour la déchirer, pauvre cible on lui avait rien demandé.

Pour l'instant tout va bien, je peux encore tenir le rythme et je me sens en plutôt bonne forme. La nouvelle cible est plus difficile à trouver, de l'argile de l'autre côté, je sais qu'il faut lancer un Reducto pour qu'elle soit détruite parce qu'elle devient trop petite, encore une qui n'aura pas fait long feu, d'ailleurs c'est du bois qui arrive, j'aurais envie de le brûler mais je sais qu'il faut Repulso pour éviter de se faire embêter par cette chose, elle vole à travers la pièce tandis que les premières gouttes de sueurs perlent sur mon front, c'est beaucoup trop tôt, j'ai encore des sorts un peu plus puissants à lancer je peux pas m'arrêter maintenant.

La prochaine cible est faite d'argile, pas le temps de réfléchir plus que ça elle sera réduite en poussière qu'elle le veuille ou non, l'argile ça se casse plus rapidement que ce qu'on pense, avec un Everte Statum je fais en sorte que la cible s'écrase contre le sol et se casse pour devenir poussière, elle était poussière et restera poussière. Nah. Je vois une feuille de papier se relever d'un coup, mince c'était quoi ça déjà ?! Ah oui voilà, Aguamenti ! Aïe le temps de réflexion était trop long et il faut au moins un peu de temps pour transpercer, ça ne fait qu'un petit trou dans la feuille avant qu'elle ne retombe par terre, trop lent Liskuvo, trop lent.

Je tape du pied par terre et Diffindo instantanément le bout de bois qui commençait à remonter, je l'ai pas oublié ce sort, je me ferais pas avoir. J'ai perdu le compte et ça c'est fâcheux, j'ai du mal à me souvenir où j'en suis avec le bois, je prie pour avoir la chance de pas voir encore un bois arriver, heureusement c'est de l'argile qui arrive pendant que je prends une inspiration fatiguée, un nouvel Everte Statum pour le faire se briser en mille morceaux sur le sol. Je jette des coups d'oeils effrénés partout dans la salle à la recherche de la prochaine cible, je veux terminer vite avant de m'écrouler sur le sol à force d'enchaîner tout d'un coup, j'ai vécu plusieurs duels mais c'est plus compliqué d'enchaîner comme ça contre un adversaire qui change tout le temps et qui ne subit pas la fatigue non plus.

Un nouveau se lève, c'est l'argile, parfait, il faut Reducto et le sort ne demande pas une grande maîtrise, j'ai eu de la chance de pas utiliser de sorts trop difficiles, la cible se détruit peu à peu dans un râle de fatigue de ma part, ma respiration est bruyante et mon cœur bat à cent à l'heure mais je crois que j'ai réussi à tout faire. Je reste debout, à la limite de chanceler et je souris, content d'avoir fini.
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