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Un hôpital moldu
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Ashton Parker
Ashton Parker
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Un hôpital moldu
Ashton Parker, le  Lun 10 Juil - 14:23

clique
RP Unique

12h45

L'aiguille des minutes de la grosse horloge accrochée au mur venait de se caler aux trois quarts. Réveil. Le mur en question était entièrement blanc et lisse, à l'exception près d'une trace de crayon de couleur laissée par Rose il y a quelques semaines. Quelques semaines, ces deux mots résonnaient dans son esprit alors qu'il tentait de réaliser ce que ça représentait. C'était long une semaine, mais à présent il lui semblait que son séjour ici se comptait plutôt en mois. A vrai dire il avait un peu perdu la notion du temps puisque tous les jours se ressemblaient ici. Parfois il y avait un évènement qui sortait de l'ordinaire, parfois il faisait exceptionnellement beau ou bien il y avait un orage, mais la seule chose dont il était sûr c'était qu'il était arrivé ici il y a un bon moment. Aujourd'hui il pleuvait un peu, il avait passé du temps à regarder les gouttes glisser sur la fenêtre et former chacune un chemin qui disparaissait au bout de quelques instants, remplacé par celui d'une nouvelle goutte.

Le regard d'Ashton se détourna de l'horloge et parcouru un peu la pièce dans laquelle il se trouvait. Il s'agissait de la grande salle dans laquelle les patients pouvaient discuter ou jouer à des jeux de société. A cette heure-ci, ceux qui avaient fini de manger arrivaient petit à petit. Un petit groupe jouait aux cartes sur la table à côté de lui. Un peu plus loin John et Karen avaient réquisitionné la table basse pour dessiner avec des feutres de couleur. De loin, le sang-mêlé n'arrivait pas à distinguer si le dessin de John était un poulpe ou une boulette de viande volante avec sa traînée de spaghettis. Dans un coin de la pièce, Frank avait retrouvé son fauteuil habituel et parlait tout seul à voix haute. La discussion avait l'air assez calme ce qui voulait dire qu'il n'était pas en désaccord avec lui-même aujourd'hui. Et puis il y avait Ashton, habillé avec un pantalon et un sweatshirt entièrement blancs de l'hôpital, assis tout seul à une des tables et jouant nerveusement avec un pion de Monopoly entre ses doigts.

Il ne se sentait pas très bien malgré le calme qui régnait dans la pièce. C'était trop calme, il allait forcément se passer quelque chose de mal. Parker sentait déjà qu'il avait des difficultés à respirer et que son rythme cardiaque s'accélérait. Il s'attendait à voir apparaitre d'un moment à l'autre un détraqueur à la fenêtre, survolant Londres. C'était complètement irrationnel, qu'est-ce qu'un détraqueur irait faire dans un quartier moldu de la ville ? Le chercher lui, bien sûr, puis lui aspirer son âme ! C'est à ce moment-là que le docteur Owens passa la porte avec un plateau dans les mains.

- Allez tout le monde c'est l'heure de prendre vos prescriptions, mettez vous en ligne !

Alors que tout le monde se levait avec plus ou moins de bonne volonté, Ashton se plaça dans la file. Une fois arrivé devant le docteur, celui-ci lui tendit un verre d'eau avec les trois cachets qui étaient prescrits deux fois par jour au sorcier. Il les avala sans rechigner, sachant qu'en situation de stress ces médicaments l'aidaient énormément. Certes, il était shooté à peu près la moitié du temps mais ça ne changeait pas beaucoup d'avant. Passant sa main dans ses cheveux châtains avec de nombreuses mèches grises, le Métamorphomage retourna s'asseoir.


15h34 - Deux mois et demi plus tôt

Tout était flou autour de lui, il ne voyait pas net et une lumière vive l'aveuglait. Il sentait vaguement que des gens se pressaient autour de lui et il entendait un bip régulier. Puis il perdit connaissance.

Lorsqu'il rouvrit les yeux, la lumière vive était toujours présente mais au moins il voyait net et constata qu'elle provenait de néons blancs au plafond. Alors qu'il tentait de se redresser, le sang-mêlé s'aperçut qu'un tube lui rentrait dans la gorge ainsi que dans les deux avant-bras. Il commença à grogner puis à s'étouffer et une inconnue se précipita vers lui en lui disant de se calmer avant de lui retirer le tube de la gorge. Après avoir toussé un bon coup et prit une grande respiration, Ashton constata que l'inconnue en question était vêtue d'une blouse de médecin, et qu'il se trouvait actuellement sur un lit d'hôpital, en blouse de patient.

- Vous avez fait une overdose hier soir, c'est une chance que quelqu'un vous ait amené directement à l'hôpital. Vous avez failli y passer.

Parker soupira un grand coup en retombant sur son lit. Il ne se rappelait que très vaguement des dernières quarante-huit heures mais ce que lui disait la jeune femme était très probablement la vérité. Elle lui demanda ensuite son nom et s'apprêtait à partir lorsqu'il lui attrapa le bras pour la retenir.

- Où sont mes affaires ? J'ai vraiment besoin de récupérer ma baguette pour envoyer un patronus à Lizzie. C'est moi qui était censé garder les gosses ce week-end, elle va me tuer !

Il se fichait bien de savoir si elle comprenait ce qu'il lui disait, du moment que la doctoresse lui ramenait ses affaires et qu'il pouvait se casser de cet hôpital de m*rde. Après lui avoir lancé un regard d'incompréhension, elle acquiesça légèrement avant de quitter la pièce. Sauf qu'elle revint quelques minutes plus tard accompagnée d'un grand gaillard lui aussi vêtu d'une blouse blanche qui lui assura qu'ils allaient s'occuper de lui. Ashton commença alors à protester et à l'insulter de tous les noms puisqu'il était loin d'être assez stable psychologiquement pour prendre sur lui à l'heure qu'il était. Sauf qu'il se sentit soudain très lourd alors que les calmants se répandaient de ses perfusions dans son sang.


21h19 - Date inconnue

"Trouble de la personnalité, difficultés à distinguer le réel de l'imaginaire, problèmes de contrôle de sa colère". Ce n'étaient que des extraits de ce que lui racontait le docteur Wilson, directrice d'un des hôpitaux psychiatriques de Londres, en face de lui. Elle ne voulait pas comprendre que les sorciers et la magie existaient et voulait lui faire croire que c'était lui qui délirait. C'était complètement ridicule, si seulement il avait pu récupérer sa baguette il aurait pu lui montrer qu'elle avait tord. Et les médicaments qu'il prenait depuis quelques jours pour l'empêcher de faire des crises psychotiques l'empêchaient également de faire de la manumagie. Bon, il fallait bien admettre qu'il n'avait pas été un patient très facile étant donné qu'en quelques jours il avait agressé un infirmier, s'était roulé en boule dans un coin de sa chambre d'hôpital pendant une quinzaine d'heures en refusant de manger, puis avait tenté de se vider de son sang en se coupant contre le coin d'un meuble pour évacuer les médicaments. Le fait qu'il n'allait pas bien mentalement n'était pas nouveau et il ne pouvait pas le contester mais il refusait toute aide de médecins moldus qui pensaient qu'il délirait quand il leur parlait du secret magique. Ça le mettait hors de lui et il avait donc passé plusieurs jours menotté à son lit pour "ne pas se blesser ou blesser les autres".

A présent il s'était un peu calmé et avait accepté de prendre les médicaments qu'on lui donnait afin de stabiliser ses émotions. Le sorcier savait que quelqu'un se mettrait à sa recherche et il s'attendait d'un moment à l'autre à voir Lizzie débarquer pour le faire sortir d'ici avant de l'engueuler un bon coup. Wilson lui avait expliqué ce qu'il avait été diagnostiqué avec des termes de médecin compliqués mais Parker n'avait pas besoin d'elle pour savoir comment il se sentait et comment il allait dans sa tête.

Malheureusement, le temps s'était petit à petit écoulé et personne n'était venu le chercher. Il prenait des cachets deux fois par jour, passait trois heures par jours en face d'un psychologue qui pensait pouvoir l'aider. Mais à présent il commençait sérieusement à douter et se demandait si ce n'était pas lui qui avait en effet inventé toute cette histoire de magie, et si il sortirait un jour d'ici.
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Re: Un hôpital moldu
Evan, le  Mer 12 Juil - 0:28




Retour à demi mots
With Elly


Faute de sujet libre, je pique celui-là...

Suite d'ICI

---

La soirée avait été des plus étranges. D'abord, j'avais suivi la femme que j'aimais, celle qui était cette petite lumière au fond de mes yeux, me guidant comme une luciole dans la nuit, aller à un rendez-vous habillée entre l'élégance et le sexy.  

J'avais d'abord été jaloux, l'imaginant aller retrouver je ne savais trop qui. L'autre type du ministère qui la collait d'un peu trop près à mon goût, où je ne savais quel homme encore. Pour, finalement, l'avoir trouvée aux abords d'un bar, rejoignant Eurydice comme si elles allaient passer une soirée entre deux célibataires.

Alors je les avais suivies, dans ce bar moldu, où j'avais pu les épier tranquillement sans qu'elles ne se doutent de ma présence. Et, quand Elly commença à être éméchée, je l'avais vue accoster un alcoolique au bar qui se trouva être mon collègue Ianou le magnifique.

Là, j'avais senti mon cœur s'envoler, quand elle avait commencé à le draguer, m'imaginant alors faire disparaître mon cher collègue dans d'atroces souffrances s'il osait ne serait-ce que la toucher du regard.

Finalement, Eurydice était venue à son secours, voyant l'état de sa sœur qui se transformait petit à petit en déplorable. Après un rapprochement de Ian avec elles et plus particulièrement à la cuisse de la brune, j'avais décidé de faire irruption à leur table, à la fois pour m'assurer de l'état d'Elly et pour être certain que Ianou ne s'imaginait par une partie de jambes en l'air à trois, où je me serais fait un plaisir de lui couper la nouille...

Et nous en étions là, sortis du bar, moi trainant tant bien que mal l'élue de mon cœur, l'aidant à marcher droit en la soutenant, après qu'elle ait vomi quelques minutes plus tôt sur mes baskets. La solution de facilité aurait été de la dessaoulée avec un sortilège, mais je préférais la raccompagner chez elle ainsi, sinon c'était un coup à ce qu'elle ne soit pas dégoûtée de l'alcool le lendemain, que là elle risquait de récupérer une bonne gueule de bois en cadeau bonus.

Nous avancions lentement mais surement, au milieu de badauds que je fustigeais du regard en voyant comment ils regardaient Elly, semblant juger sa marche difficile. On ne pouvait pas transplaner dans son état, c'était un coup à ce qu'elle y perde une jambe, une mèche de cheveux, ou, pire, un nichon.

Et j'étais bien près à traverser la terre entière à la porter s'il le fallait, à arpenter des déserts sous la soif, des océans de glace sous le froid, braver les plus violents simoun, pour la ramener à bon port où elle serait dans un écrin chaleureux. Elle était ma mission, mon envie, et peu importait la raison qui l'avait poussée à boire, si c'était moi ou non, j'étais là pour elle.

Hier, Aujourd'hui et Demain
Le renard et le Loup

Voyant qu'elle peinait à marcher, je nous arrêtais un instant près d'un mur, et l'aidait à s'y adosser, non sans la lâcher totalement de peur qu'elle ne bascule sur le côté. Je passais ma main droite sur sa joue, l'auréolant d'un sourire comme elle seule savait les faire naître sur mon visage. De ceux qui avaient la douceur d'une nuée de papillons qui virevolteraient sur des fleurs bleutées des plus odorantes.

- On a encore un peu de marche jusqu'à chez toi... Tu me dis si tu es fatiguée, je peux te porter, ça ne me dérange pas...

Je fixais ses yeux noisettes dont la lueur habituelle semblait partie ailleurs. Certainement évadée avec quelques vapeurs d'alcool. Elle n'en restait pas moins la Merveille qui accompagnait ma vie, et même dans cet état elle dégageait un charme rayonnant et je l'épousais d'un sourire radieux.

Ma main quittait sa joue dans une délicate caresse jusqu'à son menton, comme le vent laisserait dans les arbres juste pour faire chanter docilement leurs feuilles. Dans sa chute, ma main attrapa la gauche de la belle, l'enserrant un instant comme pour raviver un souvenir immortel, tel l'huile jetée sur le feu pour en raviver tout l'éclat et toute la chaleur qu'il était capable de procurer à cette seul pensée.
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Re: Un hôpital moldu
Invité, le  Lun 24 Juil - 0:58

Une soirée horrible, abominable. Voilà ce qu’Elly en retiendrais. Une sensation étrange lui parcourait l’estomac. Comme si le contenu pouvait subitement décidait de s’échappait à nouveau. Ici, sur le mur, ou ailleurs, sur les chaussures d’Evan qu’il avait pourtant nettoyées quelques instants plutôt. Elle voulait se battre contre lui mais était dans un si piteux état qu’elle avait même du mal à trouver sa baguette coincée sous ses vêtements.

Il avait visiblement décidé de les arrêtés à un mur. Et les murs pourtant semblaient tangués dans les yeux de l’auror, comme s’ils avaient été sur un bateau, se balançant au creux des vagues. Elle riait au éclat tant la mer semblait agitée, comme voulant qu’elle régurgite son contenu stomacal, ce que la blonde refusait pourtant de faire.

Et lui, il était là, devant elle, à sourire bêtement, il lui voulait quoi après tout ? Les mots fusèrent, assassins « Qu’est-ce tu m’veux toi ? ». Un nouveau rire tandis qu’il effleurait sa joue d’une caresse qu’elle aurait pu trouver délicieuse. Et le rire à nouveau s’évada « Sérieusement … qu’est-ce tu fous ici ? ». Un regard totalement perdu, éperdu à lui, à ses yeux verts qui faisaient comme un phare dans sa nuit alcoolisée. Elle continuait à rire, folle d’avoir trop bu.

- Alors MONSIEUR LE MANGEMORT
, une pause, un nouveau vacillement. Est-ce que le bateau peut arrêter de tanguer quelques minutes avant qu’elle se mette, encore, à dégobiller sur ses chaussures ? Reprise de la parole insensée « Alors Monsieur, on se sent obligé de me suivre ? ». La voix était étonnamment claire pour quelqu’un qui venait sans doute de se prendre la plus grosse mine de sa vie.

Et le bateau reprenait sa course folle, tanguant encore et encore, toujours plus haut, toujours plus vite … au point que l’auror sentait son corps l’abandonnait lâchement. Elle tenta de retenir le hoquet qu’elle sentait venir mais il était trop tard, à nouveau elle déversa l’alcool ingéré à ses pieds, à lui, à elle. Et un regard, faible. Comme une enfant prise au piège. Fatiguée, elle se laissait couler à terre, comme pour rendre les armes. Et murmura, à l’attention d’Evan « Tout ça, c’est de ta faute. »

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Re: Un hôpital moldu
Evan, le  Lun 24 Juil - 18:36






Malgré mes gestes que je m'efforçais à rendre le plus tendre possible, j'avais le droit d'essuyer beaucoup de mépris de sa part. Comme si j'étais la plus terrible abomination et qu'elle souhaitait simplement que je disparaisse de sa vie. Même si je savais que son état y était clairement pour quelque chose, ne serait-ce que le mur lui-même l'avait remarqué, elle tenant tant bien que mal en place malgré ma présence et cet appui.

J'encaissais ses premiers mots assassins comme si de rien n'était, sachant pertinemment que c'était les nombreux verres ingurgités qui parlaient à sa place. Des mots entrecoupés de rires, comme si elle était sérieuse, avant de me renvoyer dans les cordes quant à ma présence qu'elle me criait inutile.

Je gardais le sourire, bien que mes yeux se teintaient d'un semblant de pitié de voir celle que j'aimais dans un état si déplorable. A ses paroles délirantes se mêlaient ses éclats de rire et des regards dont je peinais à comprendre la source. Même si elle devait être à au moins 40° de volume d'alcool...

Puis vînt l'allusion aux Mangemorts, et aussitôt je m'empresse de regarder autour de nous afin de m'assurer qu'il n'y avait pas âme qui vive, auquel cas elle ne vivrait plus pour longtemps. Je la fustigeais du regard l'espace d'une seconde, comme pour lui intimer de se taire.

Mais déjà elle enchainait, sur le fait que je l'avais suivie, son corps toujours tanguant sous des spasmes qu'elle ne pouvait contrôler. Jusqu'à, le cri de son estomac, qui se déversa sur le sol entre nous.

Et elle se laissa glisser le long du mur, et je me posais rapidement à ses côtés, en entendant que tout était de ma faute, accusant la douleur des mots un instant. Je comprenais que j'avais bouleversé sa vie, mais quelque part elle avait aussi changé la mienne. Même si oui, j'avais des secrets bien plus terribles que les siens et que je représentais tout ce qu'elle haïssait par défaut.

- Hey...

De la manche de mon sweat j'essuyais les restes autour de sa bouche en tenant délicatement sa tête de mon autre main, essayant de capturer son regard bien qu'elle semblait complètement à l'ouest. Je n'étais qu'une ombre pour elle à cet instant, la démence dans sa vie.

- Tu n'as pas les idées claires... Mais tu sais bien ce que je veux... Passer du temps avec toi... Être là pour toi... Ce qui est ce que je fais en ce moment... Et oui... Oui je t'ai suivie ce soir... Animé par la peur que tu ne veuilles pas me revoir où que tu ais couru aux bras d'un autre...

Passant ma main gauche sous son cou jusqu'à sa joue gauche, je l'entrainais à poser sa tête sur mon épaule un instant, m'appuyant contre elle à mon tour.

- Oui... Probablement... C'est de ma faute j'en ai conscience... Que j'ai bouleversé ta vie en y entrant et avec ce que tu as appris... Mais est-ce une raison pour se laisser aller comme cela ? Tu vaux mieux que ça... Malgré nos différences, j'ai été là pour toi... Suis-je juste un monstre à tes yeux ?

Je ne savais trop, pourquoi je lui parlais et lui posais cette question, alors que je savais au fond, que son état ne m'apporterait probablement que de nouvelles réponses à l'opposé de ce que je voulais entendre. Mais c'était hors de question que je la laisse ou que je l'abandonne à son sort. Je resterais là, peu importe les épreuves, et là s'en était une. Et je la porterais jusque chez elle s'il le fallait, pour que Demain, ait une raison de briller.
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Re: Un hôpital moldu
Invité, le  Mar 1 Aoû - 23:18

Bébé post :( déso !

Même assise, les murs semblaient vouloir danser autour d’Elly. Accompagnée d’une silhouette, d’une ombre, d’un homme, qui était là visiblement pour elle sans qu’elle ne comprenne vraiment pourquoi. Dédain clairement affiché, elle l’écoutait d’une oreille et l’autre croyait encore entendre la musique moldue qui passait dans le bar.

Désinvolte, la jeune femme se releva, non sans manquer de se rétamer sur le sol. Elle le regarde se relever avec plus d’aisance qu’elle et en rit à nouveau aux éclats, éclats embrumés de vapeurs fortement alcoolisées. Son discours la fait rire et tandis qu’elle essaye de marcher droit, ses pieds refusant visiblement de se coordonner pour avancer.

- Ce que tu es ? … Je n’en ai aucune idée …  Quelqu’un qui fait du mal, assurément …


Et tandis que ses yeux le cherchent dans la pénombre, elle tâtonne le mur qui l’accompagne. Elle se retourne et ne voit plus la silhouette. Sa silhouette, à lui. Où est-il passé ? Un murmure s’échappe des lèvres de la jeune femme, à peine audible, juste un souffle imperceptible. L’angoisse monte, la psychose alcoolique prend place. Ainsi donc l’avait-il lâchement abandonné.

A cette idée, elle s’écroule à terre, ne prenant pas la peine de retenir son corps qui s’effondre. Répétant une litanie infernale « il est parti, il est parti, il est parti ». Le bateau tangue toujours plus fort et l’auror part dans une folie qu’elle ne contrôle pas. Fermant ses yeux sur l’homme sans le voir, alors qu’il n’avait pas bougé d’un pouce.
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Re: Un hôpital moldu
Evan, le  Mer 2 Aoû - 17:15






Je suivais tristement du regard les égarements de celle que j'aimais. Son visage qui tantôt semblait me fuir, tantôt me considérer comme la pire abomination entrer dans sa vie.

Je la vois qui tente de se relever, en s'aidant comme elle le pouvait des murs. Aussi je me redresse pour être là si jamais elle devait flancher et qu'elle avait besoin d'aide. Je reçois un nouveau rire que j'imagine moqueur, avant de l'observer commencer à essayer de marcher maladroitement. Ou plus tôt normalement si l'on considérait que l'alcool avait totalement pris possession d'elle.

Elle me dit qu'elle n'a aucune idée de qui je suis, hormis quelqu'un qui lui faisait du mal. Je choisissais de ne pas relever ses propos et restais derrière elle, alors qu'elle avançait difficilement en s'aidant du mur. Une boule de peine dans la gorge à voir celle que j'aimais autant en perdition.

Et je la vois qui cède, tombant de tout son poids ivre au sol, auquel je me précipitais pour la rejoindre. Des mots insensés sur ma non présence, sortant de ses lèvres comme des soupirs d'un ange déchu, ne voyant plus la clarté par delà le ciel brumeux qu'était devenu son esprit.

- Hey hey ! Je suis là ! lui dis-je en serrant fort une de ses mains des deux miennes. Mon regard complètement perdu, alors que je voyais le sien qui finissait de disparaître, de sombrer dans une mer sirupeuse. Reste là... Je ne partirais pas...

Quelques mots morts dans un silence, alors que ses yeux clos semblaient partis rejoindre un autre monde. Je déposais un baiser dans ses cheveux d'or, promesse d'être là. Son regard tantôt s'ouvrait, semblant complètement abandonné.

- Allez, je te ramène chez toi...

Alliant le geste à la parole, je passais mon bras droit sous ses jambes repliées, l'autre dans son dos en passant son bras droit par-dessus mon épaule. Et je la soulevais, pour la ramener chez elle.

Son regard tantôt me fuyait, tantôt m'observait sans que je ne sache trop ce qui lui passait par la tête. Parfois l'orée d'éclats de rires germait, des soupirs et murmures dont je peinais à comprendre la signification.

Je me foutais de tous les regards qui pouvaient se poser sur nous, de tous les jugements qui pouvaient être portés. J'avançais dans les ruelles, lentement, mon regard ne cessant d'alterner entre la direction que je prenais, et son visage qui se perdait dans les limbes où elle semblait condamnée.

Le visage fermé, je n'étais pas fier qu'elle se soit mise dans un tel état de ma faute. Bien que je comprenais le choc de la nouvelle pour elle, j'avais espéré que les mots et la tendresse échangés après auraient suffi à rétablir la confiance entre nous.

Là, j'étais un peu perdu, espérant que c'était une passade qu'elle se soit mise à boire, plutôt qu'une réelle envie de me fuir. J'espérais, car elle symbolisait tout ce que je voulais. Et je ne pouvais décemment accepter d'être son malheur, là où je souhaitais simplement lui offrir de la joie.

Je marchais, la gardant toujours dans mes bras jusqu'à être arrivés chez elle. L'alcool avait eu raison d'elle. Aussi, en me baissant délicatement, je m'arrangeais pour récupérer les clés de son appartement et ouvrais la porte avant de ranger les clés.

Je la refermais d'un coup de pied après être passé avec ma belle dans mes bras, prenant alors la direction de sa chambre. Je la déposais d'un côté du lit, et allais tirer ses draps de l'autre. Je retournais vers elle et lui retirais ses chaussures que je laissais au sol, avant de la soulever à nouveau, pour aller la déposer doucement dans son lit.

Je la recouvrais de ses draps, passais un instant ma main sur sa joue, y laissant une caresse qu'elle ne verrait pas. Un long baiser sur son front, comme un au revoir, et je la quittais des yeux pour la laisser se reposer, m'en allant vers la sortie de son appartement, m'apprêtant à redevenir une ombre. Je laissais ses clés sur la table de la cuisine avant de sortir, content au fond, qu'elle aille bien. Content, qu'elle ne m'ait pas remplacé.

~ Fin du RP ~
Peter McKinnon
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Re: Un hôpital moldu
Peter McKinnon, le  Lun 21 Aoû - 13:22

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Peter ne se sentait pas bien. Et, comme il était à l'hôpital, ça tombait plutôt bien. En réalité, il n'était pas là pour lui. Il était là pour sa soeur. Elle, elle se sentait moins que bien, elle était franchement malade. Il l'avait donc amenée dans un établissement de santé, histoire que l'on la retape, après tout il ne pouvait pas savoir ce qu'elle avait. Il y avait une petite chance pour que la raison de son mal-être soit magique mais il n'avait pas spécialement eu envie qu'il y ait des traces d'un cracmolle du nom de McKinnon, alors il avait choisi un hôpital moldu où il ne risquait pas de croiser du monde connu. Et, c'était bien pour cela qu'il se sentait mal, entouré de tous ces appareils électriques qui n'arrêtaient pas d'émettre des bruits en tous genre. Il avait perdu l'habitude de ce genre de chose depuis le décès de ses parents.

Il était resté dans le couloir, on avait prévu à Camilia une série de longs examens très fastidieux pour comprendre ses soucis et le sorcier n'avait pas eu le courage de l'accompagner. Habillé en moldu, il avait conservé dans la poche de sa veste sa baguette magique. Et l'envie de faire un peu de magie le démangeait à vrai dire. Il avait besoin de se retrouver dans son monde à force d'être trop exposé aux dernières technologies du monde moldu moderne. Au bout d'un moment, alors qu'il passait pour la cinquième fois devant un distributeur de boissons hyper-sucrées, il poussa un long soupir. Sa décision était prise, il allait se trouver un petit coin où il pourrait balancer deux ou trois sorts pour se détendre.

Etant donné qu'il était dans un hôpital, il se dit qu'il y avait tout de même moyen de faire une bonne action tout en assouvissant ses penchants magiques. Il prit un ascenseur et descendit à l'accueil de l'établissement où il se renseigna sur l'emplacement du service des enfants malades. Après une explication donnée par une très gentille dame, une longue suite de couloirs et trois étages, il se retrouva dans la seule partie de l'hôpital qui avait un aspect un minimum humain. Des dessins étaient accrochés aux murs et le bruits des appareils de santé était masqué par des bruits d'animations et de temps en temps même par des rires.

Une chambre attira l'attention de l'ancien préfet, elle était pratiquement vide et la lumière y était éteinte. Il s'y engouffra et se retrouva face à un petit enfant qui devait avoir aux alentours de sept ans. Il était chauve et avait une sorte de pince accrochée au doigt. A coté de lui un écran n'arrêtait pas d'émettre un "bip" particulièrement désagréable d'un façon assez rythmée. Il était là, tout seul, à coté du lit sur lequel il était allongé, se trouvait une pile de livres. Bien que Peter ne connaissait strictement rien au monde médical, ne s'étant jamais rien cassé lorsqu'il avait vécu parmi les moldus, il sentait bien que le petit bonhomme était particulièrement mal en point. Mais, au-delà de ça, il semblait surtout triste. L'ancien élève de Serpentard s'approcha et vint s'assoir au bord du lit d'hôpital.

- On ne se sent jamais chez soi dans ce genre d'endroit hein ? Tu aimerais retourner chez toi ?

Peter essaya d'envoyer un sourire encourageant au petit qui le regardait comme s'il était fou.

- Je suis comme toi, moi. Je ne me sens chez moi nulle part ... Enfin !

Il avait fini sa courte prise de parole par une intonation un peu moins triste et il sortit du même coup sa baguette magique. Le petit n'allait pas en croire ses yeux. Aussitôt il se leva et commença à chercher un objet inutile dans la pièce. Il finit par jeter son dévolu sur un vase remplit d'un très joli bouquet de fleurs. Qui donc avait eu l'idée d'apporter des fleurs à un enfant ? Il ne devait en avoir strictement rien à faire ... Peter ôta les plantes de l'eau dans laquelle elles baignaient et les déposa sur l'appui de fenêtre non loin du lit. Il emporta le vase (particulièrement moche en plus) et le déposa sur le rebord du lit.

- Je suis sur que tu aime les chats. Vase turn vitae chat !

Le vase se mit alors à se déformer et à perdre ses horribles teintes pour adopter la forme d'un petit chat noir tout trempé. Peter aurait du penser à vider le récipient avant de lancer sa transformation ... Il poussa alors la petite boule de poils vers l'enfant éberlué par ce qui venait de se passer devant ses yeux. Ensuite, le sorcier se leva et se dirigea vers la porte, il avait d'autres personnes à impressionner. D'une main peu assurée, le garçon commença à caresser le chat qui se frottait alors contre sa couverture.

- Profites-en bien ! Il devrait partir d'ici cinq minutes ...

Sans rien ajouter, le sorcier se retrouva dans le couloir et marcha d'une démarche assurée vers une salle de détente spécialement aménagée pour les enfants. Sans frapper à la porte vitrée, il pénétra dans la pièce, sous les regards de ceux qui y étaient présents. Tous avaient l'air particulièrement tristes, les parents et deux étudiants stagiaires couverts de boutons et portant des t-shirt ridicules étaient en train d'essayer de motiver les petits bouts qui se trouvaient là pour égayer leur quotidien, sans grand succès.

- Bonjour à tous, je suis Sergeï Kholov, je suis le magicien de l'hôpital !

Il allait remettre son numéro de magie devant cette petite assistance et n'avait pas envie de le faire sous son vrai nom. Du coup, une petite usurpation de nom à un sorcier qui mangeait les pissenlits par la racine était ce qu'il avait trouvé de plus pratique. Et puis c'était une forme d'hommage pour ce sorcier qu'il avait tant admiré avant son brusque et mystérieux décès. S'avançant vers cette petite foule un rien méfiante, il tira sur les manches de sa veste.

- Rien dans les mains, rien dans les manches !

D'un mouvement de baguette, il informula alors un sortilège du Charmanpetibouket dans sa main gauche et un bouquet de six rose apparu alors et il les distribua aux six enfants qui étaient là assis par terre. Derrière eux, un couple de parents se mit à frapper frénétiquement dans les mains en adoptant un air ahuri. Peter leur jeta un regard à la fois étonné et un rien dégouté. Mais il se reconcentra vite sur sa mission du moment. Il se retourna et attrapa de sa main gauche une cruche de citronnade qui semblait prendre la poussière sur un chariot médical. Il pointa sa baguette dessus et marmonna :

- Aqualundae !

Un petit tsunami d'eau citronnée se forma alors au dessus de la cruche et s'écrasa contre l'une des parois en verre transparent devant les regards estomaqués de l'assemblée. Peter déposa la cruche devant les enfants, sur le sol, pendant que des vagues continuaient à se former toutes seules dans la cruche immobile. Le sorcier prit un air satisfait et amorça un pas en arrière.

- Encore ! Encore !

L'un des deux parents à l'air totalement ahuri venait de sortir de sa poche un billet de dix livres sterling et le tendait devant lui vers Peter en semblant lui demander de faire autre chose. Celui-ci lui lança un regard un rien hésitant puis finit par s'approcher pour prendre le billet qu'il fourra dans sa poche avant de prendre une voix un peu plus solennelle pour annoncer le tour suivant. Le quart d'heure qui suivit vit s'enchainer une transformation d'un ballon en plastique en un chapeau de cow boy (à l'aide d'un sortilège de transformation primaire), l'envol d'un ballon de football américain (à l'aide d'un sortilège de lévitation), le renversement du contenu d'une armoire à jeux de sociétés (à l'aide d'un sortilège de descente) suivit d'un obligatoire sortilège de rangement. Enfin, Peter offrit à chaque enfant un verre d'eau à l'aide d'un sortilège du jet d'eau, avant de décréter qu'il avait eu son quota de tours. De toutes façons, il fallait qu'il retourne voir comment se portait sa soeur. Se retournant vers la porte en saluant les enfants, il remarqua alors qu'une bonne partie du service médical s'était réuni derrière la porte en verre et affichait un contentement certain. Peter passa devant eux en sortant et eu le plaisir de voir qu'ils avaient rempli un chapeau avec tout un tas de jolis billets imprimés par le Trésor britannique. Il avait fait sa journée décidément ! Il salua une dernière fois son public et s'engouffra dans l'ascenseur, direction le service de cardiologie ...
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Re: Un hôpital moldu
Invité, le  Lun 11 Sep - 19:11

[PV] w/Lizzie Bennet


Eté indien le long de la rive de la Tamise. Quelques filaments de crasse et de noyés régurgitants. Une balade du temps passé, du temps présent. Du temps-instant et instantané.
Un soupire éphémère et une bifurcation sous le lampadaire qui commençait à produire une lumière ascensionnelle et grésillante. une lumière-appat pour les quelques pauvres âmes volantes d'invertébrés qui viendraient se perdre dans le coeur citadin. Une lumière à s'en brûler les doigts.

Douleur de la lumière, contre la sécurité du manteau de nuit. Oui. Il n'y avait bien que la lumière blanche des hôpitaux qui pouvait mettre mal à l'aise. Cette âpreté de néons sous lesquels la peau est d'olive. Olive anémique d'une population en déclin.
Un cafard sur un radeau-canette peine à retrouver son équilibre et finit par couler. Le bras aquex dévore tout, calmement, imperceptiblement.

Se plaire à s'imaginer bras de Tamise, à poursuivre le cours de son existence. petit fleuvre tranquille, mmh ? Loin des cascades tourmentées de l'engagement politique. Ce pourquoi son être se trouve ici. Ce pourquoi sa présence est requise, sous ce lampadaire, près des ponts de pierre.
Grande silhouette informe, uniforme dans sa noirceur, sans percpetion genrée. Unisexe au masque intemporel. De cet argile qui persiste, de ces motifs nostalogique. Une ouverture béante pour la bouche et les yeux. Le nez en filigrane. Et ce coeur-monde ouvert à la poitrine qui continue de jouer du tambour. En attendant l'aube. En attendant l'aurore. En attendant le crépuscule. En attendant la perdition des âmes : autre que celle des noyés, des cafards ou des cadres l'ignorant. Ces jeunes cols blancs à la dépravation en tâche de mayonnaise sur les valettes en cuir proprette. Ces êtres dont l'oeil arraché ne causerait pas sa propre perdition.

D'ailleurs, sa propre perdition n'était jamais un sujet. Nouveauté dans l'air du soir, dans l'air du temps. Nouveauté, changement, évolution. Ce masque en était la représentation. Ses quarantes volontés de révolution également.

Repérer un coeur perdu, avec l'âme en scrupule. Et attendre, sur ce chemin de passages, le coeur aveugle en vadrouille, qui se laissera prendre par son appât de lumière de lampadaire.

Attendre la perdition d'une âme volontaire dans ses bras fantasmagoriques. Attendre la fureur d'une volonté marchande, qui aurait entendu parler de son fournisseur. Barjow & Beurk, Péylinn et ses pousses de mandragore. Une bonne trentaine en perdition.
Un bon appât, pour attirer l'attention.
Un bon appât, pour attiser la révolution.
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Re: Un hôpital moldu
Lizzie Cojocaru, le  Lun 11 Sep - 19:30

PV 40 amour

Elliot est bien gentil, mais il se bouge pas trop pour notre grand projet de révolution des conditions de vie des détenus, et en plus, il me fait une commande hors-norme. Enfin, c’est cool, les commandes hors-norme, jusqu’à ce qu’on se rende compte qu’on peut pas du tout les accomplir. Genre 50 mandragores, qui a ça dans son jardin ? Et pour quoi faire ? Il voulait tuer une ville dès qu’elles seraient adultes ? Utiliser un système moldu bizarre pour les diffuser à mort ?

Qui sait. D’un côté, c’était sa vie, j’m’en foutais. Ça me faisait du fric, tout ça, mais. Mais il allait falloir la remplir, et là, j’espérais que ma pote Péylinn avait du matériel de prévu. Parce que c’était ma grande fournisseuse quand il s’agissait de mandragores, donc je saurais pas trop vers qui aller à part elle. Elle était très qualifiée dans le domaine des Plantes, avec ou sans pot, et c’était une corde que je n’avais jamais eu à mon arc.

Et puis… Elle était tellement stylée en plus. Les bras plus couverts de tatouages que les murs d’un quartier anar peuvent l’être de graffitis. Un sourire comme une balafre de guerre, une cicatrice plus forte que la vie. A l’épreuve de tout, impossible à éteindre. Comme quoi, le monde est plutôt bien fait.

Pourtant, pourtant en me rendant chez elle je n’avais rencontré que désolation et dévastation. Les plants étaient sans dessus dessous. A croire que quelqu’un avait voulu jouer à la pâte à modeler avec des tiges. Y en avait de partout, dans tous les sens, et surtout : il n’y avait pas de traces de la sorcière badass. J’ai fait le tour des lieux, jusqu’à la plus maigre des serres ; rien. Même elle était couverte de verre brisée. Des cadavres de pots de terre éventraient les maigres survivants à l’hécatombe. Parmi eux, pas de tatouée.

C’est son elfe qui a fini par me guider. Je me rappelais pas de son nom, mais il participait parfois aux livraisons. Il était en panique totale. Incapable de parler, il mangeait sa taie d’oreiller avec fébrilité. Son hoquet m’inquiétait un peu, mais à part son angoisse, je ne crois pas qu’il ait avalé quelque chose de travers. Je l’ai calmé, du mieux que j’ai pu c’est à dire à coup de manumagie, jusqu’à ce qu’il me raconte ce qu’il savait.

Une silhouette aigrie ; des feuilles volant en tous les sens ; des récoltes inexploitables et une terre bonne à brûler ; mais surtout, surtout une maîtresse blessée. Il m’a conduite à l’hôpital devant lequel il l’avait déposée, et j’ai grincé des dents. Les lieux étaient peu familiers, ce qui ne pouvait vouloir dire qu’une chose : ce n’était pas sorcier. Dans Londres, il n’est de repère magique qui me soit inconnu. Alors, si les lieux étaient moldus, c’était de mal en pis. Je croyais ne rien haïr autant que la médicomagie, mais finalement, si, la médecine moldue était encore en dessous, enterrée près des blessures de mes enfants.

Je sais que j’aurais du baisser ma baguette, mais j’pouvais pas. J’avais la rage. La rage contre quiconque s’en était pris à Péylinn. La rage contre cet elfe stupide qui l’avait confiée à des moldus, des moldus m*rde ! Mes bras tremblaient, comme entourés d’une aura furieuse. Je crois que si l’on avait pu matérialiser ma haine, on aurait vu tournoyer, rapide, deux ailes d’un vautour avide. Avide de vengeance et d’explications.

Toquer ? Dialoguer ? Non. J'en avais pas la patience. Je voulais rentrer, maintenant, tout de suite, quitte à la jouer un peu dramaqueer.
En guise de salutation, j’ai ciblé l’entrée de deux premières syllabes.
— Bombar-
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Re: Un hôpital moldu
Invité, le  Lun 11 Sep - 19:44


Une silhouette sous la lumière givrée du lampadaire. Lumière morne et informe, comme le mouvement qui se met petit à petit en place, tandis que ses pas semés de révolte font leur chemin vers l'hôpital. Un regard aux alentours tandis que le jour se meurt entre deux nuages rosés. Il va pleuvoir. Phrase de Maman, qui aurait plutôt employé la latine.
Au coin de l'oeil d'albatre, distinguer un petit oreiller à pattes frêles, et un coeur à l'aveugle, à tatôns entre les différents néons aseptisés.

Retirer le masque, se délester de la cape, avant d'enfouir les hardes dans la poche de la salopette. Pratique, la magie. Sorte de technologie universelle. Avancer entre les lumières des néons, dans son accoutrement de moldu. Entre deux portes, prendre un uniforme verdâtre piquant de médecin, la blouse qui va avec, l'espèce de chapeau informe pour y enfouir la chevelure en diapason féminin et, enfin, couvrir le nez et les deux lèvres d'un masque aseptisé.
La baguette dans la blouse et les chaussons blancs informes par-dessus les mocassins, faire quelques pas sur le lino, entre les chariots. Saluer des collègues inconnus pour, enfin, se trouver près d'une chambre connue. Connue par un infime sort de bombardement. La santé tient à si peu de chose.

Eteindre la lumière en s'avançant dans le couloir étrangement vide. Main sur l'épaule, retournement de la situation et de la personne, baguette enfoncée dans la glote en menace implicite. Chut, chut, Enfant. Ne pleure pas. Le clown de la fête sortira bientôt des égouts, des ballons de couleur dans la main.

Lui faire signe d'entrer : exécution.
La porte se referme sur les deux vivants, le troisième dormant profondément. Plus de peur que de mal. N'être simplement qu'un meurtrier des plantes en pot délétaires.
Intimer le silence, en relevant l'uniforme aseptisé sur son avant-bras gauche.

- L'agneau sacrificiel garde le silence. Bémol. Les plants de l'ancien temps sont décrépis. Quelles graines faut-il semer pour faire partager l'évolution ?
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Re: Un hôpital moldu
Lizzie Cojocaru, le  Lun 11 Sep - 20:09

Un dernier cri, lourd de rage, lourd de peur. Je hais cette crainte qui me ronge la gorge. Ce n’est même pas comme si j’étais vraiment proche de cette fournisseuse ; je deviens trop sensible, avec le temps. Une honte, une honte je vous dis.

Tout allait mal, dans cet hôpital moldu. Tout allait mal jusqu’à ce que ça aille pire. Les lumières qui se rompent le cou, une main contre ma chair, et, rigide, une baguette intimant le silence. L’ire se change en trouille, à en mouiller la culotte que je n’avais pas. Parce que c’est là que j’ai compris. J’ai compris que l’attaque n’était pas un hasard, pas quelque âme désoeuvrée par l’alcool ou la drogue.

Non. C’était un piège. Quelqu’un avait, avec violence, déposé à mon intention une malaisante invitation. Et je devinais déjà l’auteur. Elenna m’avait trahie. L’Ordre du Phénix connaissait mon identité, mon emploi, qui alimentait mes magouilles… Un rappel, un rappel sur tous ce qu’ils savaient de moi. Depuis longtemps déjà. Ils allaient me tomber dessus, menacer mes gosses, comme Raphaëlle et les autres. Ils allaient me torturer, jusqu’à connaître les noms. 

Ils pouvaient crever, tous ces c*ns. Je ne leur donnerai aucun nom. Pour les idées, pour les gens, et surtout, pour le prisme qui les unissait. 67. Mon sang. J’ai avancé sagement quand il me l’a intimé, préparant une combinaison de sortilèges bien sale pour le laisser pour mort, ce traitre. Traitre à l’espèce sorcière autant qu’à l’espèce humaine dans son ensemble.

La porte s’est retournée ; son attention était baissée. J’ai fléchi les jambes me préparant à viser l’origine du bruit, lorsque des mots sans queue ni tête sont sortis de ses lèvres. Une histoire de sacrifice, d’évolution, de révolution. Des notes qui sonnaient pas si phénix que ça. Un jargon qui me rappelait plus 28.

Incertaine, j’ai fait glisser ma baguette dans ma main déjà moite, comme pour en reprendre le contrôle. Le temps d’être sûre, avant de l’abattre. Au nom de 67.
— Cela dépend de l’évolution que tu recherches, conn*rd.

J'ai tendu un cou aveugle en sa direction, comme si réajuster ma position physique allait pouvoir changer ma vision. Imbécile. Ils pourraient être dix que j'en aurais rien su.

Sans mot dire, j'ai essayé de faire fonctionner mon neurone orphelin. Ah ! Enfin. Une réaction. Magnifique.
Seul le Chat pouvait savoir, alors, coincée dans le noir, je lui ai emprunté un oeil.
Si un oiseau brûlait ce soir, il me fallait le voir.
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Re: Un hôpital moldu
Invité, le  Lun 11 Sep - 20:22


Une réaction en chaîne. Légère émulation, stimulation. Comme les produits qui se distillait dans la douille transparente, jusqu'au bras tatoué. Non pas le sien, celui de la botaniste, qui cultivait en quantité industrielle des mandragores. Enfin... Elle allait avoir bien plus de mal avec ses cultures maintenant. Oups. Fallait pas blâmer le Fatum, juste le Masque et la déréliction des plants laissés à la ramasse. Ou était-ce simplement les consciences des contemporains ?
Comme ce contemporains en face, qui ne percevait ni le masque, ni la marque. Qui ne voyait pas que face à lui se trouvait une quarantaine de mains tendues ? Une image, bien entendue. Peut-être fallait-il mieux rendre l'image parlante que visible... Non, seulement de la tension, de la fébrilité d'une baguette proche de l'ennemie... Chut, chut, Enfant...

Une approche, le bras agité devant la position façon Venus de Milo. Cou tendu dans un lointain perceptible en vibrations.
Une aveugle.
Super.
Au moins, son discours de vérité searit-il perçu par une ouïe sans filtres.

- L'évolution des Justes. Celle qui débute dans un pot de flammes amères. Celle qui te fait ouvrir les yeux. Une pause. Pour voir le Vrai.

Dire le Vrai était toujours bénéfique. Un bénéfice permettant un Salut, une reconnaissance dans l'espèce, tandis que les gouttes s'émiettait dans la douille à médicaments. Probablement de la morphine.

Le bout de viande, celui de son propre coeur rougeoyant est posé dans le piège à loup, afin de croquer les museaux, bercer les inconscients, et dévorer, en feu de cheminée, ceux dont la révolte anime les pas.
Tous ceux prêts à prendre le chemin d'un mouvement universel.

Et si ça ne l'était pas encore, sa quarantaine de mots tombant juste sur le tempo vivace des persuasions, était là pour aider à la bonne exécution.
Au-dehors, la lumière des lampadaires avait remplie l'espace de la nuit.
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Re: Un hôpital moldu
Lizzie Cojocaru, le  Lun 11 Sep - 20:52

L'évolution des Justes. Celle qui débute dans un pot de flammes amères. Celle qui te fait ouvrir les yeux. Une pause. Pour voir le Vrai.

Le Verbe qui jaillissait de son corps fut pire encore que les précédents. Tout. La dialectique de la justice, de la vérité, de la cécité… et puis, les flammes. Les flammes punissent et les âmes guérissent, ou je sais plus trop quoi.

Je les connaissais les phénix.

Des monstres assoiffés de mage noir. Des hypocrites qui utilisaient les mêmes armes que nous, portaient les mêmes sentiments, tout en se positionnant comme les sauveurs du monde. Scott et Rurik m’avaient tous deux bien abîmée, avec le prétexte de leur bienveillance politique.

Tu parles. Je les reconnais, moi. Je sais que le pire monstre se cache derrière un visage humain. Et un costume, bien rangé. Il travaille pour le Ministère ou dans l’éducation, pour influencer, pour maintenir le secret bien vrillé, comme un couvercle à la place du ciel.

Et sans gêne, à côté, il t’envoie des Endoloris. Avec tant de satisfaction. Elenna avait montré de la culpabilité, mais il ne s’agissait pas de sa voix. Pas plus que tu identifiais la rugosité des deux monstres de l’Est. Phoebe, peut-être ? Lui aussi aimait parler avec plus de détours qu’il n’y a de e dans le Petit Livre Rouge. Et je parle bien évidemment de la version pin yin, hein, pas d’entourloupe.

Le son fournissait moins d’information que je l’aurais voulu. La silhouette était bien seule, mais à part ça… Pas de taille ou poids notable par sa différence. Une allure assez quelconque. Et sous l’effet de la peur, je ne remettais juste pas sa voix.

J’ai craché sur ses pieds. Enfin, tenté, c’est plutôt tombé sur les miens. On essaie, écoute...
— Plutôt reperdre la vue plutôt que m’égarer dans les plumes qui te bouffent les yeux. Le seul devoir face à un système injuste, c'est la résistance. Droite comme un i, j'voulais trop lui faire peur. Lui dire, tu peux me torturer tant que tu veux, tu seras pas le premier.

en vérité, s'il m'avait surestimée et gentiment pris la fuite,
je serais sans doute passée à côté de ma vie.
Ces oiseaux de malheur... Enfin, ils étaient meilleurs avec leurs baguettes qu'avec leurs langues. Mieux valait sécuriser la suite. Le prier de magie, par la suprématie même de cette dernière. Alors ciblant ce que je pensais être sa baguette, j'ai informulé un Draconifors.
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Re: Un hôpital moldu
Invité, le  Lun 11 Sep - 22:16


Liquide globuleux comme un miasme de crapaud qui tombe des lèvres pour s’écraser pitoyablement sur le sol. Son regard suit la trainée de base, ainsi que sa pendaison extensible. Fascination dans le geste de régurgitation, sans trop savoir pourquoi. Sans trop se demander pourquoi. Peut-être une salivation excessive ? Peut-être ses mots avaient-ils portés plus que ce qui pouvait être espéré ?
Et cela semblait être visiblement le cas (façon de parler), étant donné que l’alter aveuglé de clarté répondait en son sens. Compréhension mutuelle fleurissante dans leur discussion parcellaire. Contentement de son masque propre, malgré le fait que sa marque demeure invisible. Mais, le cœur saurait discerner. Le cœur était le véritable serment de vérité.

Sauter d’un pas de sursaut en avisant un rayon de lumière, qui vient s’écraser contre une chaise, transformant cette dernière en petit dragon pas plus grand qu’un animal ayant donné son nom à sa demeure (un poulailler, ça s’appelle un poulailler). D’un #Duro, transformer l’animal prêt à cracher sa flammèche en une statue de pierre. Se prendre pour une Gorgone et, dans ce sens, passer sa main sur son crâne. Sur cette entrave à sa chevelure parfumée.
Patience, patience…
Probablement que leur discussion ne se poursuivrait pas sur une durée d’éternité : tous deux semblaient d’accord, alors, autant poursuivre en ce sens !

« - Nos larmes punissent, nos flammes guérissent. »

Discours de la subversion afin de poursuivre l’envers du décor. Entraver l’hypocrisie et les Tartuffe. Les faire plier sous le joug d’une liberté renouvelée.

« - Notre tempo est similaire ! »

Exaltation en souffle unique. Joie gracieuse de la compréhension mutuelle.
Plus de nécessité de la baguette, la ranger et prendre à deux mains les deux mains d’en face. « - Veux-tu nous prêter assistance, en jetant un œil pour nous ? »

Impatience de la première fois.
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Re: Un hôpital moldu
Lizzie Cojocaru, le  Mer 11 Oct - 13:57

Pssssssschuit !

Un bruit — ça bouge. Ça, masse informe de pensées et pulsions et idéaux que tu méprises. Ça s’excite un temps, et le suivant au contraire, s’improvise horloge. Ça est plus grand que le temps, change les âmes en pierre et les monstres en terre. Les secondes silencieuses s’invitent, s’insurgent ; moi je peine à les ingurgiter. Cet espace, ce flou s’étend dans le temps et le poids des instants se fait trop lourd.

T. T. T. T. T. T. T.


Le sifflement gagne en force, se fait martèlement, bientôt le dragon rugira pour me délivrer de tout ça, non ? Rien. Rien j’suis seule face à l’Ordre enflammé. A ses confrères peut-être armés. J’suis seule et après qu’ils aient ciblé ma fournisseuse, c’est sans doute moi qu’ils vont tuer. J’peux pas l’accepter. 

Le maitre d’orchestre est insatisfait. Quelque chose ne sonne pas comme cela devrait. Alors sur les o se greffent des a, plus hauts dans la fossette, plus en gorge, même dans l’aigu. Fuir la tête alors qu’elle seule permet de toucher la note juste. Reprendre, encore, encore. Sur les vocalises dansent les pages qui se tournent, ensemble. Et ça fait des petits suintements de papiers. Des vagues de livres. Et j’pourrais y rester. Loin du pro-Secret.

Non. Sunil, Sunil cesse de voguer ; je dois rester à quai.
Range tes démons qui me pourrissent le coeur ; garde ta boue, je ne veux m'en repaitre.
Pas cette fois non pas cette fois. Je lècherai ton sang contaminé un autre soir.

Les esprits s’envolent, parcourent de nouvelles contrées, impatients de connaitre ce qu’on ne pouvait imaginer. Nous leur sommes mauvais compagnons de voyages. Toujours timides et inquiets et frustrés. Non, on veut pas aller du côté qui fait peur, nous on veut aller du côté du calme, du doux, du lac. On est à peine des randonneurs ; ils ont le globe tatoué sur les cils.

Je ramène mon esprit à la gare. Là où je vais. Pour une fois, je sais.
— J’ai pas beaucoup d’yeux à donner, mais ce qu’il m’en reste
Etouffera la gorge du prochain phénix qui me teste.

Menace à vide d’une imbécile.
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