Le cours continue, s’enchaine. Le regard noir de la préfète me glisse dessus comme du fromage à raclette sur une patate. J'ai faim. Je suis pas vraiment la réponse des autres après la mienne, j’ai vite fais compris que l’autre nain, troll des montagne essayait de me provoquer mais à part ça.. Rien. J’écoute les consignes données par Mme Peverell, d’un air absent. Une dissertation, oui d’accord. Je me penche devant mon parchemin et remarque qu’il est déchiré et à moitié grignoté. Non. J’ai pas fait ça ? Non mais je vais faire comme si je n’avais rien vu et commencer ma dissertation tranquillement hein.

J’ignore rapidement le préfet qui viens demander un truc à Jade. Puis c’pas à moi qu’il demande un truc donc j’ai aucune raison de m’en mêler. Mon encre aux parfums de fleur d’orangé commence à courir sur le papier, j’y laisse couler ce que j’y pense sans retenue.

Rédaction:

Je relève la tête de mon papier, le glissant sur le bord de ma table. Mes yeux tombent sur les deux Serdaigles qui ont l’air de bien s’entendre. Et de bien s’amuser. Et de bien rigoler. Je sais pas pourquoi, je détourne le regard en soupirant. Ils veulent pas se faire des câlins devant tout le monde aussi ? J’sais pas y’a d’autre lieux que ça pour le batifolage. Oui. Batifolage. J’ose utiliser ce mot. Non mais sérieux c’est agaçant. Vivement que le cours se termine du coup, pas envie de subir ça pendant trop longtemps non plus.

Mon dos accolé à mon dossier, bras croisé j’attends la fin en fixant un point imaginaire. T'façon j’ai rien de mieux à faire, pour l’instant.

J'écoute d'une oreilles les réponses tout en rêvassant comme à mon habitude. Miss Peverell ajoute des précisions sur nos réponses en corrige d'autres, je prend note de ce qu'elle dit et cette dernière annonce:

-Bon, on a pu voir que vous saviez quand même pas mal de chose. J'espère que ça ne vous aura pas empêché de prendre des notes tout de même, connaitre sa baguette et son histoire, c'est très important pour un sorcier. Vous avez une relation très spéciale avec elle. Tiens, prenez donc une feuille, vous allez faire une petite rédaction en quinze minutes. D'après vous et à l'aide de vos connaissances, en quoi votre baguette vous a choisi ? Ensuite, on fera un truc un peu plus amusant.

Une rédaction, super, je vais bien m'amuser, heureusement que c'est sur un sujet que je métrise assez bien. Mais bon il faut passer par là pour faire quelque chose de plus cool après. Je commence à réfléchir à se que je pourrais écrire et me rappelle de certaines que j'ai appris sur les matériaux et composants des baguettes et aussi sur leur flexibilité. Le sort un parchemin, une plume et pose ma baguette devant moi. J'écris:

Rédaction de Tris:

Je pose ma plume et je met ma tête sur mes bras pour me reposer après ma longue journée de cours.

Ouille. J'espérais vraiment sortir d'un cours sans avoir eut à agiter ma plume mais ce n'était réellement qu'un espoir. Je pars à l'exploration aveugle de mon équipement de calligraphie, une fois prêt, je n'ai finalement aucune idée de ce que je vais pouvoir rédiger. Je sais pas grand chose sur ma baguette en y pensant, j'ai réussi à retenir de quoi elle était composée, c'est déjà bien. Le vendeur m'avait dit que c'était celle là, alors je l'ai pris sans posé plus de questions, peut-être même qu'il m'a embobiné et qu'elle n'est pas faite pour moi. Comme d'habitude, je vais essayé de brodé quelque chose.

Rédaction:

J'ai beau réfléchir je n'ai aucune idée de ce que je pourrais ajouté en plus, je suis vraiment pas doué quand il s'agit d'écrire, en plus mon manque de connaissance dans les baguettes ne m'aident pas à être performant. J'espère que la professeur sera quand même satisfaite. Je pousse ma feuille vers le coin supérieur de la table et observe les derniers à terminer leur devoir dans le silence.

Bien qu'une place nous séparait, je me sentais proche de la bleue. Ces paroles s’avéraient véridiques, peu être était-elle dotée du troisième œil.
Un sourire l'avait donc rejoint quand la consigne de Miss Peverell fut annoncée et c'est donc sans questions que tous les élèves s'étaient lancé dans la rédaction demandée. Les têtes sur leurs parchemins et imitant le reste de la classe, je me plongeais moi aussi dans mes lignes. Je n'étais pas bien inspirée je dois l'avouer et bien que je me rappelais que trois adjectifs nous avaient été demandés, cela faisait maintenant six années, comment se rappeler de tout...

Rédaction:

Je posais ma plume lentement sans relire. Notant soigneusement mon nom en haut de ma feuille, silencieuse, je regardais ma professeur pour la suite du cours.

Il lève le nez, secoue le poignet, le courage n’est pas revenu. Il laisse tomber la plume du Serpenteau sur sa table et tente de s’occuper l’esprit pour le temps qu’il reste, combien, il n’en sait rien, tout de même, quinze minutes, c’est toute une vie. Il s’apprête à soupirer de tous ses efforts lorsqu’il entend la voix d’Askin retentir, vers lui. Haussement de sourcil puis il se décompose lentement, blêmit de rage. Ce gamin était juste relou, il ne pouvait pas s’avouer vainqueur, lui prêter simplement sa plume violette, et le laisser tranquille. Non, il fallait toujours ré-enchérir et comme ça devant tout le monde. Dévoiler son prénom dans son entièreté, déjà, ça le fait frissonner vers le haut de la colonne vertébrale. D’un autre côté, l’autre ne méritait sûrement pas, de l’appeler Arty. A l’occasion il devrait établir une liste, des méritants. Et ces paroles mensongères. Il veut se lever, brusquement et lui sauter à la gorge. Parce qu’il ne pouvait pas faire autrement que de réagir à la provocation. L’ensemble ne fait qu’un tour, gérer les pulsions, ce n’est pas son truc.

Tu saoules ! Bordel j’t’assure j’vais te frapper, pourquoi tu m’parles comme ça ? Pour une plume ? T’es sérieux là ? Tu crois parce que t’as treize ans j’vais t’épargner ? Oh wait. Y’a rien qui sort. Absolument rien, de l’air à la limite et la langue qui gigote en vain. Les deux mains viennent se coller à la bouche entrouverte. Qu’est-ce qu’il lui arrivait. Des yeux qui partent dans tous les sens pour tenter de trouver une raison. C’est qu’il était tombé bien subitement malade, way ?

Il fait de grands signes à Azaël, après tout il restait toujours le centre de sa vie, son seul repère et celui vers qui il se tourne dès qu’il y a quelque chose qui cloche. Là, en l’occurrence, sa voix disparue. Alors c’est vrai qu’il y a un léger moment de doute. Il se dit que peut-être son pote le préférait comme ça, sans la possibilité de parler, le repos pour lui. En même temps, il ne pouvait sûrement pas laisser le Poufsouffle sous cette torture, impossible. Alors il voit le Serpentard pointer sa baguette sur lui et mettre fin à son supplice avec un parfait #Finite Incantatem. Le bon côté des choses c’est que cette fois il n’avait pas l’air trop menaçant. Arty libéré, il soupire de soulagement, fort, très fort. « Aaaah heeeu hiiii hoooo huuuu » ça fonctionnait ! Illumination sur son visage de gamin, sa voix était revenue. Il s’apprête à faire un pat pat à Zaza, le remercier, quand même, d’être son héros constamment. Mais son regard plein de gratitude devrait suffire.
Avant qu’il ne s’assombrisse. Parce qu’il n’avait pas perdu de vue le responsable, incroyable d’ailleurs que le sort ait fonctionné. Il aurait pu se mettre à vomir partout une nouvelle fois. Quand même, le Blaireautin faisait une victime facile, trop.

D’un geste brusque il repousse sa chaise qui tombe dans le mouvement. Il fallait qu’il ait l’air plus énervé que soulagé, donner de l’ampleur à sa colère. Il se dirige directement vers Askin. Il sait que c’est lui, sa provocation l’avait vendu. Totalement. Parce qu’il ne faisait pas dans la subtilité. Il recule le Serpenteau pour l’éloigner de son bureau, vlam. « Ça va ? Tu t’es bien marré ? » Sauf qu’il ne peut pas le frapper, le gifler. Ce n’était pas dans sa nature, la violence – oublions cet épisode de la pierre de lune dans la figure voulez-vous. Mais il fallait que ça lui passe, qu’il vire l’exaspération de sa poitrine. Alors il s’empare de la rédaction du gamin avec son petit oiseau tout mimi. « Mon tour maintenant » Il l’arrache, un deux trois quatre petits morceaux qui dégringolent à ses pieds. Puis il reste planté là, en face lui. Le dévisager, les yeux plissés, dans l’attente sûrement, pour pas qu’il l’attaque de nouveau dans le dos. Le lâche.

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Ambiance tamisée dans la salle, patience entamée/J'AI LA DALLE !/me penche en avant, jubile intérieurement. Le blaireau frémit, c.o.m.m.e l'eau, il frissonne puis bouillit/il bouillonne je souris. Arty en vrai, tes colères sont trop ma vie, t'es vénère, je ris. ENFIN - le Grand Numéro : la tirade sans un mot ! Azy j'suis plié, vlà tes yeux paniqués ! JPP là - Ah AhAHAH ! - Nan mais sérieux, regardez-le, clown silencieux - Oh non ! Aza, pas déjà... Meh, pourquoi ? A _E _I _O _ U, je suis déçu. l'son est revenu... Ma bouche redescend /mais/ pas longtemps : d'jà mon ventre se comprime face au souvenir du mime - Ah tiens, tu te lèves, oouuh attention j'suis terrifié devant ton air - KRRRRR - encore la chaise ! Bravo, belle originalité, j'peux pas m'empêcher d'pouffer/d'bouffer chacun d'tes mouvements tant le spectacle est excitant ! Trois, quatre morceaux.. c'est ça ta riposte pour me faire peur ? Laisse moi une seconde, JE MEURS / J'en pleure / Écroulé de rire, incapable de m'retenir, les genoux un peu mous, j'me mets debout et - WAW en vrai, y'a quoi ? 5 centimètres de différence entre nous ? _ alors avec tout mon amour :

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— Hé, mec, c'est moi ou tu rétrécis de jour en jour ? ...et peut être un soupçon d'insolence, t'as l'package, c'est jour de chance. Tin Peverell tu viens de prononcer ta plus belle phrase de la journée. Bon j'passe sur la colle, j'me casse, m'envole. Zephir, j'oublie pas la photo, mystère à résoudre ensemble poto. Mais quand même, impossible de sortir sans lancer :

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— Z'auriez dû me donner des points en vrai, pour l'avoir fait taire. Non sans un œil de travers en ta direction, mon cher.

Il y avait un peu d’agitation autour de moi et j’espérais que mes camarades allaient rapidement se calmer. Miss Peverell avait prévenu en début de cours qu’elle ne laisserait passer aucun débordement. Et de fait, cette dernière intervient auprès des deux perturbateurs en leur donnant des heures de colle. Elle nous annonce ensuite que nous pouvons ranger nos affaires et sortir.

Je fronce les sourcils ne comprenant pas. Le cours est déjà fini ? Elle avait pourtant dit qu’on ferait quelque chose d’amusant après cette rédaction. Je pensais donc qu’on aurait peut-être un exercice pratique à réaliser avec nos baguettes. A-t-elle changé d’avis à cause de l’agitation des deux élèves ?

Déçue, je soupire mais obéis. Je rassemble donc toutes mes affaires et me lève. Après avoir chuchoté à l’oreille de Mered que je l’attendrai dans le couloir, je rejoins le bureau de mon enseignante pour lui déposer ma rédaction. Je lui lance ensuite un « Aurevoir » et me dirige vers la sortie.

Ahah, c’est drôle. On s’amuse, on rigole c’est ça ? Bon j’avoue que le mec à l’air sympa mais quand même c’est pas une raison. J’sais pas y’a des dortoirs pour ça, c’est carrément indécent à ce niveau-là. Est-ce que je bisouilles Dragomir comme ça devant tout le monde ? Oh oui mon petit blaireau, affichons nous rougissants de nos hormones d’adolescents.

Et non. Parce que je sais me tenir. Alors que là leur façon de rigoler pour… je sais pas ! Des petits mots ? Ca va, ca va. S’ils savent pas se comporter en société c’pas mon problème, c’est juste que y’en a que ça pourrait gêner. Est-ce que je saute sur toutes les jolies filles qui passent moi hein ? Ok mauvais exemple. MAIS vous avez compris l’idée.

Oh Arty, si tu savais comme je t’aime. A toujours te faire remarquer pour rien tu arrives à nous sauver de quelques minutes de ce cours étouffant. Je range prestement mes affaires offrant à Drago un « Ok pour ce que tu m’a dit ! » avant de me relever. Mes yeux croisent le regard de l’Italienne, lui faisant comprendre que je viendrais lui parler. Un jour. Sac sur l’épaule, un dernier regard au petit couple de piafs. P’f. Direction, la salle commune.

- Au revoir Madame !

Deux grandes enjambées pour sortir de la salle et c’est partit. Ce soir, je suis de sortie. Chacun se distrait comme il peut, je pense que l’Occamy ou les Trois Balais auront tout ce qu’il me faut.

Mais c’est qu’il se marre en plus le chabert. Il est sérieux ? Il se fout clairement de sa g*ule, littéralement. Arty écarquille les yeux, il n’y croit pas. Si on lui avait arraché d’une telle façon sa rédaction il aurait fait la crise de sa vie. Et l’autre, non, pas du tout, ça le fait rire, un peu trop. C’est même qu’il se lève. Holaa. Le Blaireautin amorce un mouvement de recul, il n’allait pas le frapper tout de même ? Petit frisson de peur. Coup d’œil incertain vers Zaza, qui était en réalité bien trop loin. Puis une pique sur sa taille. « Tsss » Il essaie de prendre un air blasé, faire mine de ne pas être touché. Oui il était petit et alors, il restait mignon, il s’en fichait. Presque. Il aurait bien concocté une petite réplique à l’intention du Serpenteau mais pas le temps. Le claquement de la part de Peverell le fige sur place. C’était pour sa pomme. Il devait aller la voir. Gloups. C’est que c’est particulièrement inquiétant, et à la fois révoltant. Ce n’était même pas de sa faute. Pourquoi personne ne l’aimait ? Les heures de colle, bouarf, il les collectionnait, ce n’était pas ça le problème. C’était l’éventualité d’un face-à-face avec la sœur d’Azaël. Et quelque chose lui disait qu’il ne s’agissait pas d’un rendez-vous romantique. Quoi que, ils iraient bien ensemble. Il secoue la tête pour faire valdinguer cette image de sa tête.

C’est les yeux plissés qu’il observe Askin quitter la salle de classe, sans lancer une dernière pique au passage. « Mais ! » Il enrage à l’intérieur. L’insolence du gamin n’avait pas de limites. Et il ne peut rien dire de plus. Injustice. L’autre avait le droit de se défiler et lui restait coincé. Les autres élèves rangeaient leur affaires, s’en allaient. Mine de rien. C’est qu’il allait vraiment se retrouver seul avec Peverell, et l’idée ne l’enchantait toujours pas.
Mais bon. Il n’était pas un enfant désobéissant. Alors d’un bond il passe au-dessus de la table pour se rendre devant le bureau de la professeure d’histoire de la magie. Tout de suite les grands gestes, en direction de la sortie. « Madame j’vous jure c’est pas moi là ! C’est lui il m’a lancé un sort ! Ça s’fait pas ! » Pour une fois c’était plutôt pas vraiment faux. Effectivement, il avait provoqué, mais y’avait du mieux, il ne lui avait pas foutu le feu.

Finalement il croise les bras sur sa poitrine, baisse les yeux, moue boudeuse. « T’façon je ne parlerai qu’en présence de mon avocat ! » Oui, quand même, fallait pas abuser. Même si on pourrait croire que ce n'était pas le moment de se montrer si provocateur. Tant pis. Il a prononcé cette dernière phrase assez fort, réveiller son pote qui devait dormir là un peu plus loin. Même s’il pouvait toujours espérer que l’autre allait venir en renfort devant sa propre sœur. Alors il soupire et attend.

Le cours venait de se terminer, Donovan ne l'avait même pas vu passer. Il était absorbé dans ses pensées.
Il voulait écrire à sa mère mais sa phobie des chouettes l'empêchait d'envoyer la lettre. Il devait trouver un moyen de transmettre ses lettres. Il allait trouver il avait toujours trouvé auparavant. Qu'est ce qui était différent cette fois?

Il allait bien réussir.

Il pensa à ce qu'il allait faire après ses études. Allait-il chercher un travail? Allait-il explorer le monde? Il n'en avait aucune idée.

Alors que des personnes commençait à quitter la salle, signe que le cours était terminé. Il commença à prendre une feuille, sa plume et dessina. Il n'était pas très doué pour le dessin mais il ne savait pas par quel entrain il dessinait mais il voulait dessiner et il allait dessiner. Il commença, emporté par "magie", son poignet guida sa plume qui dessina des flammes, il n'avait jamais dessiné si bien les flammes mais son poignet ne semblait pas vouloir s'arrêter de dessiner. Alors Donovan ferma les yeux et se laissa guider par son poignet, il ne contrôlait plus rien et il le remarqua quand il ouvrit les yeux pour découvrir qu'il n'avait fait que du grabouillage. Il a donc décidé de laisser faire son poignet mais en gardant les yeux ouvert pour ne pas avoir de mauvaises surprises.

Il pensait à son père, il voulait le retrouver et le ramener à la maison, il avait peu de chance mais il le voulait. Son poignet dessinait un animal lupin du noble nom de Loup. Il aimait le dessin qu'il faisait et se demandait s'il y avait un moyen d'animer les dessins. S'il y en avait un il ne le connaissait pas.

Voyant que la salle se dépeuplait de plus en plus, il rangea ses affaires et sorti en se disant qu'il trouverait bien un moyen de faire bouger son loup à la bibliothèque.

Avant de sortir il se retourna vers la professeure :

"Au revoir Professeure Peverell"

lança-t-il un sourire au lèvres. Il avait beaucoup aimé ce cours.

L'heure tourna, et le temps alloué à l'exercice fut écoulé. Une petite altercation entre le préfet jaune et le jeune excité des verts éclata, rien de bien dramatique encore, puis l'enseignante annonça que le cours était terminé. Hein? Quoi? Et la partie intéressante? Ça ne pouvait pas faire une heure qu'ils étaient là, pour preuve, le duo infernal Artemis/Azaël n'avait pas encore mis la classe sens dessus dessous. Ethan observa quelques élèves se lever et aller porter leur rédaction à Miss Peverell, petit salut de la tête  à l'endroit d'Ulysse lorsque celui-ci quitta la salle de cours. En voyant la mine déconfite de certains de ses camarades, il comprit qu'il n'était pas le seul à être déçu par l'absence d'informations intéressantes apporté lors de ce cours.

Le bleu et bronze se tourna vers sa consœur de maison, Lorelaï; Il avait bien vu que son petit mot l'avait gêné, mais c'était complètement involontaire de sa part, et il se demandait bien pourquoi cela avait eu cet effet-là... Elle se retourna vers lui, et l'invita à lui parler plus en détails de l'animagie un de ces quatres, autour d'un repas dans la grande salle. Les yeux d'Ethan s'illuminerent à l'entente de ces mots.

-Bien sûr! La prochaine fois que je t'y croise, tu peux compter sur moi!

Puis, alors que sa consœur quittait la pièce, le jeune homme entrepis lui aussi de ranger ses affaires, et alla finalement porter sa réponse à l'exercice plus tôt demandé sur le bureau de la professeure.

-Bonne fin de journée à vous, Miss Peverell.

Se retournant, il se dirigea vers la sortie, diverses notions d'animagie occupant son esprit. Il avait suffit qu'on démontre un intérêt pour sa plus grande passion du moment pour qu'il oubli totalement la déception que lui avait procuré ce dernier cours.