Cours N°7 : Mystère...

L'heure tourna, et le temps alloué à l'exercice fut écoulé. Une petite altercation entre le préfet jaune et le jeune excité des verts éclata, rien de bien dramatique encore, puis l'enseignante annonça que le cours était terminé. Hein? Quoi? Et la partie intéressante? Ça ne pouvait pas faire une heure qu'ils étaient là, pour preuve, le duo infernal Artemis/Azaël n'avait pas encore mis la classe sens dessus dessous. Ethan observa quelques élèves se lever et aller porter leur rédaction à Miss Peverell, petit salut de la tête à l'endroit d'Ulysse lorsque celui-ci quitta la salle de cours. En voyant la mine déconfite de certains de ses camarades, il comprit qu'il n'était pas le seul à être déçu par l'absence d'informations intéressantes apporté lors de ce cours.

Le bleu et bronze se tourna vers sa consœur de maison, Lorelaï; Il avait bien vu que son petit mot l'avait gêné, mais c'était complètement involontaire de sa part, et il se demandait bien pourquoi cela avait eu cet effet-là... Elle se retourna vers lui, et l'invita à lui parler plus en détails de l'animagie un de ces quatres, autour d'un repas dans la grande salle. Les yeux d'Ethan s'illuminerent à l'entente de ces mots.

-Bien sûr! La prochaine fois que je t'y croise, tu peux compter sur moi!

Puis, alors que sa consœur quittait la pièce, le jeune homme entrepis lui aussi de ranger ses affaires, et alla finalement porter sa réponse à l'exercice plus tôt demandé sur le bureau de la professeure.

-Bonne fin de journée à vous, Miss Peverell.

Se retournant, il se dirigea vers la sortie, diverses notions d'animagie occupant son esprit. Il avait suffit qu'on démontre un intérêt pour sa plus grande passion du moment pour qu'il oubli totalement la déception que lui avait procuré ce dernier cours.

Fin du temps imparti, place à l’amusement prévu par Miss Peverell. Comment ça fin du cours ? Pourquoi donc ? A cause des agités ? Si c’était le cas, c’était injuste de punir toute la classe pour une poignée d’énergumènes. Enfin sa décision n’était pas discutable et je marmonnais dans ma barbe contre le blaireau. Encore de sa faute tout ça, jamais il n’apprendrait à se taire et être sage. Peut-être qu’il faudrait lui couper la langue ? Solution radicale mais s’il ne comprenait pas les mots préventifs, n’avait que faire des sanctions habituelles, fallait sans doute passer à plus... efficace. Si j’étais prof, je l’aurai déjà renvoyé de mon cours avec en prime une visite chez le directeur du château. Enfin je n’étais qu’une élève subissant ses âneries.

Le pire dans tout ça c’était qu’il avait gagné un tête-à-tête avec la déesse. Maudit branquignole ! Tu ne méritais pas tant. Je rangeai mes affaires et décampai de la pièce en lâchant un « Au revoir Miss, bonne soirée » à la brune. L’ennui avait envahi cette leçon, rien ne s’était passé comme prévu. Les promesses non tenues de la part de la femme aux magnifiques émeraudes me déçurent. Par contre, ma rencontre et mes petits échanges avec ma camarade azur m’avaient donné le sourire. Où allais-tu aller Anna en sortant d’ici ? Je rejoignis Aria devant la porte et attendais son arrivée, prête à la suivre comme son ombre. La mangeuse d’yeux attisait ma curiosité.

Départ de Mered. Merci pour le cours.

S'est passé tout un bordel entre le morveux et Arty. T'as pas très bien suivi. Tu t'es contenté de libérer ton pote lorsqu'il ne pouvait plus parler. Peut être une façon d'essayer de te faire pardonner. Même si tu n'y crois pas. Tu ne mérites pas une seule seconde le pardon d'Arty après ce que tu as failli lui faire. T'as envie de l'aider face au morveux, de remettre un peu le gosse à sa place histoire que ce soit fait. Mais tu ne t'en sens même pas le droit. Tu retiens un soupir. Et tu te contentes d'observer leur règlement de compte sans bouger de ta place. Il est sans doute temps que quelqu'un intervienne, parce que ça risque de mal finir tout ça.

Et c'est ta soeur qui s'y colle, mettant fin au cours par la même occasion. Tu prends ton temps pour ranger tes affaires, laissant les autres élèves s'en aller. Parce que t'as bien l'intention de rester. Tu ne peux pas laisser Arty tout seul face à ta soeur qui veut lui parler. T'as pas hyper confiance. Alors en voyant le blaireau s'approcher du bureau, tu fais de même, sac sur le dos, déjà prêt à partir. Tu l'entends qui repousse la faute sur le morveux. T'as dans l'idée qu'aucun des deux n'est innocent. Mais tu ne dis rien. Lorsqu'il parle d'avocat, t'esquisses un léger sourire. Et tu lances un regard à Alhena. Comme pour lui dire d'être sympa avec ton pote. Parce que tu sais bien qu'il est pas méchant toi. Il a juste besoin qu'on s'occupe de lui gentiment et qu'on lui prête attention. C'est pas tant demandé quand même.

J'entend vaguement des bruits d'agitation, je me réveille et voit que les perturbateurs ne sont autres que le préfet de Poufsouffle et le Serpentard de treize ans.

Miss Peverell intervient et leur donne deux heures de colles chacun. Bien fait pour eux, la prochaine fois il auront qu'a être plus calme. La professeur ajoute que c'est fini est qu'on peux partir.

Je range donc mes affaires, les mets dans mon sac, prend ma baguette et la met dans ma poche. Je prend mon sac et je me dit: Au fait on ne devait pas faire quelque chose après la rédaction? Miss Peverell a surement du l’annuler vu se qu'on fait les perturbateurs. Je m'avance vers la porte et dit au professeur:

-En revoir Miss Peverell.

Puis je sort dans le couloir.

[Départ de Tris. C'était un très bon cour]

Un simple soupire. Tu observes, le temps s'effile avec lassitude. Puis les gosses, les couleurs qui se mélangent et les secondes qui se cognent entre elles. Tu demandes ce que tu vas finalement lui dire, la manière d'aborder le sujet. Tu as envie de comprendre pourquoi il est comme ça, si agité alors que le monde n'a pas besoin de lui pour s'agiter autant.
Le calme, il connaissait ? Certainement pas, et ça te laissait perplexe vis-à-vis de ce qu'il était. Parce que ton frère était un peu pareil, sur certains bords, mais il détestait probablement la terre entière... Lui, il y avait un truc différent.

Détendez-vous Monsieur O'Toole. Je voulais simplement discuter avec vous de votre comportement agité en cours, j'aimerais que cela cesse, car cela deviens de plus en plus dérangeant. Autant pour vous, que pour vos camarades et moi-même. De plus, vos résultats vont en souffrir certainement, et ce serait dommage de vous priver d'un bel avenir. Donc j'aimerais comprendre pourquoi vous agissez comme cela, si vous avez des problèmes ou quoi que ce soit d'autre. Mais mon frère vous attend on dirait, nous parlerons de cela une autre fois car cette discussion ne concerne que vous.

Tu n'étais pas idiote, tu avais bien vu que l'abruti de service se tenait encore là. Il était têtu et n'allait certainement pas lâcher le morceau. Mais tu étais patiente, c'était pour son bien que tu voulais avoir une discussion. Les gardes du corps, cependant, pouvaient rester dehors. Ce n'était pas leurs affaires.
Tu hausses des épaules, un énième soupire aux lèvres. Le cours était terminé désormais.

Fin du cours