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The London Eye
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The London Eye
Maître de jeu, le  Dim 12 Nov - 1:01

Le London Eye, autrement appelé Millennium Wheel, est l'un des lieux les plus emblématiques de Londres. Construite entre 1998 et 1999, située au bord de la Tamise, la vue qu'offre cette grande roue haute de 135 mètres est imprenable. C'est la plus haute du monde.

Si vous choisissez de monter sur la Roue du Millénaire, sachez que vous y resterez un moment. En effet, cette impressionnante structure tourne très lentement, sa rotation complète met environ une heure.

Le panorama qui s'offrira à vos yeux ébahis s'étendra sur tout Londres, dans un rayon de 40 kilomètres. Vous pourrez notamment observer Big Ben, le palais de Westminster, l'Abbaye de Westminster, la Cathédrale de Saint Paul, la Gare de Charing Cross ou encore la Gare de Waterloo.
Elhiya Ellis
Elhiya Ellis
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Re: The London Eye
Elhiya Ellis, le  Lun 20 Nov - 15:49


La seule certitude restante





Choses promises, choses dues ♫♫ amour
Après Les larmes ne sont qu’une pluie soudaine
LA Mutuel <3

8h- Crumble était partie en râlant de la volière, cette peste avait essayé de me pincer également, je savais que j’aurais dû la stupéfier cette gourde pour lui attacher ma missive à la patte. Elle avait piaillé sans que je ne me retourne, pas vraiment la tête à prendre des pincettes avec un animal récalcitrant. Et dans un courant d’air, le ventail de bois me coupant des volatils avait claqué m’abandonnant dans les escaliers grisés. Une seule chose à faire : attendre ce soir, sagement, patiemment… Contenir des sanglots, ne pas fermer les yeux pour ne pas être submerger par l’image du corps de Lucy inerte sur le sol, les pavés de la vielle se teintant de rouge… taire cette boule à l’estomac assaillissante, lancinante. Prétendre que je pouvais sourire encore un peu plus, prétendre… qu’être spectatrice était la seule chose à faire… oublier de respirer, occulter la disparition de mon étoile, rester avec ce vide dévorant chaque jour, l’écouter, et attendre.

Le temps devait faire son office à ce qu’il paraissait, pourtant chaque nuit me semblaient plus lourde que la précédente. Les remords engourdissaient mes pensées, les caprices de mon esprit m’intimait que ça aurait pu se dérouler autrement, qu’il aurait été simple de sortir la brindille de ma poche, de la laisser parler, envoyer le Secret balader, se moquer des regards des passants juste pour ne plus laisser rouler sur mes joues une rivière de larme débordante. Mais j’en avais été incapable, trop conditionnée, trop submergée par la douleur et la peur. Me lovant à chaque seconde un peu plus dans leurs bras étriqués.

Un pas de plus, une image remémorée douloureusement dans un bruissement d’ailes au loin. Vision claire et distincte du rouge cramoisi gagnant du terrant dans des cheveux dorés, arrachant des brides de mon cœur à chaque inspiration d’air. La tête me tournait. Une pause, un répit, s’il vous plait. Je voulais ne plus penser, ne plus me remémorer, juste oublier cette impression d’avoir été dépossédée de mes sourires, de ma lumière, de mes rêves, du pilier de ma vie. …

Lucy, mon rayon de soleil au milieu de l’hypocrisie dans laquelle nous évoluions, ma première amie, ma première confidente. Celle qui éblouissait tellement son monde que même mes parents et mon cousin avaient finis par accepter cette petite moldue qui regard pétillant. Lucy, cette gamine de 3ans qui avait tenu tête à mes parents pour nous jouions ensemble. Cette blondinette que j’attendais impatiemment de retrouver dès que possible pour fuir loin des capes de sorcier…. Disparue, emportée par un chauffard sans que je ne puisse faire. Ce sentiment d’impuissance me collait à la peau, j’aurai tant voulu pouvoir faire quelque chose d’autre que regarder bêtement, quémandant une aide qui ne venait pas. J’aurai du tout simplement.

Je n’aurai très certainement pas pu faire grand-chose, hormis exposer mon statue d’apprentie sorcière aux rue de Londres, mais au moins j’aurai essayé. Mais le désarroi avait été plus fort brouillant ma vision et ma réflexion, comme maintenant, la main appuyée sur le mur de pierre pour ne pas perdre l’équilibre. Le cœur enserré, les larmes aveuglantes, je voulais juste quitter l’enceinte de château qui m’opprimait. C’était une évidence que j’avais toujours gardé silencieuse depuis le début : je n’aurais jamais dû mettre les pieds ici, ça n’avait été qu’une perte de temps, j’aurai voulu partir.
Fuir loin,
M’oublier,
Ne plus rien ressentir,
Ne plus rien éprouver…

Si seulement c’était possible... Si seulement j’avais le courage de faire en sorte de sortir ma douce Lucy de mon esprit, ce serait beaucoup plus simple. Mais même ça j’en étais été capable. J’avais besoin d’entendre son rire cristallin et innocent, j’avais besoin de sentir le fantôme de son regard trop doux et plein d’espoir posé sur moi, j’avais juste besoin… qu’elle vive toujours en moi, même si ce souvenir me détruisait plus qu’autre chose….

D’une longue inspiration, j’avais rassemblé le reste de ma rationalité – a supposé que cela ait existé un jour- tentant de me ressaisir et ne pas fondre de nouveau en larme. Il fallait quitter les lieux, faire semblant d’avoir quelque chose d’important à apprendre en cours, esquiver mon brun à qui je n’avais pas adressé la porte, éviter soigneusement le blond devant qui je n’aurai pu mentir ne serait-ce qu’une fraction de seconde et attendre que ce maudit soleil meure enfin. Si la lune n’était pas salutaire, au moins elle me semblait bien plus agréable. Des rayons glacés, aucune promesse de moment meilleurs, juste un regard moqueur et austère. Aucun espoir ou illusion doucereuse offerte. Comme un rappel à notre condition de simple poussière.

Mais en attendant que les heures s’écoulent lentement, je devais prendre mon mal en patience, ravaler les gouttes d’eau salines désirant rouler sur mes joues et ne pas écouter le murmure lancinant de la plainte de mon cœur….

17h45- Absente mentalement tout au long de la journée, je n’avais rien écouté, rien entendu, rien mangé, rien bu, parlé à personne, fui la sociabilité qu’imposait la convenance et avait fini par atterrir dans mon dortoir. Même pas un soupir de soulagement n’avait réussi à fuir de mes lèvres quand, de mon uniforme abandonné, j’avais enfilé une jupe noire, un pull en V de la même teinte, serré mes bottines et agrippé mon sac. Queue de cheval refaite avec le ruban bleu d’Eurydice, encore un semblant de chaleur pour étreindre mes pensées en perdition, un totem sacré que je ne voulais conserver tant que possible. Faiblesse d’enfant… que j’aurai voulu rester une enfant, jouer dans la cours de l’école au chat percher, continuer à nourrir les moineaux de miette de biscuits avec Eury, à dessiner à l’encre chatoyantes les couleurs du monde de Lucy… Si seulement…

Ne pas penser à ça, pas maintenant pas ici, pas de suite. Retrouver Jace, l’attendre devant les escaliers, lui prendre la main, partir avec lui, loin d’ici, loin du bruit et des rires qui lui devenaient insupportable. N’importe où tant que c’était pas ici….  Je m’étais donc plantée sur notre zone de rendez-vous, sac à dos vissé sur l’épaule, yeux un peu gonflé et rougis par le chagrin, l’impatience me gagnait, rongeant les brides de tristesse persistante. Et soudain, sa tête brune, ses prunelles lapis-lazulis, son sourire, une bouffé d’air frais. Il m’avait manqué ses quelques jours, terriblement, ses silences, ses accords muets, sa compréhension aveugle, tout ce que je ne pouvais partager qu’avec lui.

Arrivant à ma portée je l’avais étreint un peu trop fortement, posé un bisou sur la joue et l’entrainait rapidement vers l’extérieur de l’école lui soufflant un simple « viens ». Passé les grilles de notre prison dorée, laissant derrière nous un Crac caractéristique, je nous emmenais vers d’autres geôles de mon esprit : la grande roue de Londres. Place emblématique où j’étais venue plusieurs fois avec Lucy...

18h la nuit été déjà tombée et une larme perlait discrètement au coin de ma paupière...


Dernière édition par Elhiya Ellis le Mar 21 Nov - 14:33, édité 1 fois
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Re: The London Eye
Invité, le  Mar 21 Nov - 14:16

J'étais en train de prendre le déjeuner dans la grande salle lorsque Crumble arriva plutôt de mauvais poil enfin... plume... C'est en ouvrant la lettre que je compris qu'il était arrivé quelque chose de grave. Lucy. Incident.
L'écriture d'Elhi' est beaucoup plus rapide et peut soigner ça ne lui ressemble pas du tout, espérons que la journée se déroule vite il faut que je sache ce qu'il s'est passé.

18h arrivé à grands pas, obéissant à la lettre envoyé par Elhi, je décide de m'habiller en noir pour être plus discret avec le manteau d'hiver que je m'étais acheté lors de notre samedi au centre commercial. Arrivant aux escaliers Elhi' était déjà présente, cela faisait quelques jours que je ne l'avais pas vu et la revoir me fait chaud au coeur, un sourire apparaît sur mon visage. Une fois à sa portée elle me fit un câlin et un bisou sur ma joue. Ses yeux étaient rougis, elle a dû énormément pleurer... Que s'est-il passé par la barbe de merlin?
Un mot soufflé, un seul et unique mot "Vient" comme-ci c'était de la torture de dire plus. Je lui prends donc la main et nous transplannons laissant derrière nous le crac sonore habituel.

Sentant le sol sous mes pieds, je tourne la tête pour essayer de reconnaître l'endroit, Londres. Je tourne la tête vers Elhi' et vois sa moue triste. Pour de vrai cette fois-ci, sans rien dire je m'approche d'elle, la serre dans mes bras. Je ne sais pas vraiment combien de temps nous sommes resté ainsi, mais ça a dû durer plusieurs minutes.
De ma main droite je relève sa tête pour que je puisse voir ses yeux.

-Je ne sais pas ce qu'il s'st passé, mais ça doit être grave pour que tu sois dans cet état. Je ne t'oblige pas à me dire quoi que ce soit tout de suite, tu peux pleurer ne te cache pas parce que je suis là.

Sans dire, je repose sa tête contre moi en prenant une bouffée d'air frai.
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Re: The London Eye
Elhiya Ellis, le  Mar 21 Nov - 16:50


La seule certitude restante




PV Jace/Holly
♫♫ amour
Après Les larmes ne sont qu’une pluie soudaine
LA Mutuel <3

De l’eau saline s’incrustant à la commissure de mes lèvres, relent de dégout envahissant.  Mes jambes qui refusaient de me soutenir plus longtemps, ma prise sur mon cousin trop près, s’accentuait jusqu’à lui tomber dans les bras. Quelques larmes brulantes embuaient instantanément ma vision, roulant à grosses gouttes sur mes joues rebondies, créant un sillon régulier.  L’association d’idée était mauvaise, très mauvaise, trop mauvaise. Je n’aurais pas dû venir ici, pas maintenant, pas si tôt, pas encore…. Je ne pouvais pas contenir le flot d’images submergeant mon esprit…Les cris de joie, les rires des enfants, les effluves de chichis, le sourire de Lucy, sa main me tirant de force insouciamment vers quelques plaisirs moldus... Insoutenable souvenirs, impossibles visions destructrices.

Malgré la chaleur des bras dans lesquels mes sanglots mourraient, des frissons gelés me parcourraient entièrement, prenant possession de chaque centimètre carré de mon corps. Et mon cœur, traite en toute situation, s’enserrait toujours un peu plus, se tordant douloureusement comme si c’était aujourd’hui, pour la première fois que je m’effondrais , inapte à me relever, les doigts couverts d’un sang qui n’était pas le mien. Illusion parfaite étourdissante, ici, ailleurs, c’était pareil, je n’arrivais plus à prononcer un mot, prisonnière de la perte d’une partie de moi-même.

Le regard dans le vide, un courant d’air frais me rappelait violement sur terre, dans les prunelles claires de Jace que je distinguais vaguement. Regard forcé, regard fuyant, je n’y arrivais pas, pas de suite. Ma pauvre tentative d’inspiration pour prendre la parole s’étranglait au fond de ma gorge, comme un vieux disque rayé, venant rappeler ma condition de gamine bien trop faible. Je m’en mordais la joue intérieure, agacée par cette fragilité, incapable de prononcer un mot, incapable de bouger, maudissant cette condition hypocrite de sorcier qu’on nous avait offerte. Si nos brindilles de bois étaient si capables que ça, alors, jamais, je n’aurais eu besoin de me nourrir de la tendresse de Holly pour tenter de respirer.

La tête nichée dans son cou, sa main dans mes cheveux, les yeux clos quelques instants, de nouvelles perles argentées s’écrasaient sur sa veste épaisse. Ses mots n’avaient pas réussi à frapper mon esprit bien trop embrouillé, se laissant aller à la perdition de la peine assommante. Alors, de mon étreinte resserrée, la respiration saccadée contraignant toute communication, je me concentrais du mieux que je pouvais sur sa présence pour laisser s’échapper de mes lèvres quelques sons déformés


« Lu…cy… elle… N’est… plus… »

Et c’était ma faute. Entièrement de ma faute. Si j’avais attendu de l’autre côté de la rue, si j’avais regardé en direction de la circulation, si j’avais pu utiliser ma baguette, si j’avais réussi à bouger un doigt, à jeter un sortilège, si j’avais eu le courage…. Mes bras avaient machinalement glissé dans le dos de mon office de peluche vivante, resserrant leur embrassement avec le peu de force qui me restait.

« c’est…. A cause… de moi… »


Nouvelle vague larmoyante et brulante impossible à contenir. Le remord me rendait esclave de l’image du bitume meurtrier, des dizaines de regards mornes et curieux, m'offrant un respiration difficile, tordant mon estomac de dégout. Continuant, a chaque instant a m’assener la morsure de milles serpents venimeux, empoisonnant mon être et mon âme, m’offrant aucune échappatoire possible, me répétant sans cesse combien mon inconsistance était néfaste. Je détruisais ce que je chérissais, indéniablement, sans le vouloir. Perdant mes seuls repères me faisant vivre sainement, les pourrissant un à un, les faisant disparaitre inconsciemment….

Ça avait commencé part Aria que j’avais écartée. Me privant de sa bonne humeur contagieuse, n’arrivant plus à lui sourire naturellement, trop prompte à lui dire qu’elle faisait mieux d’arrêter de se plaindre pour rien au lieu d’écouter sa colère. Puis il y’avait eu Dey…. Mis de côté, ignoré, évité au point d’en arriver à apprécier les moments de chaleur volé à un autre…. Et enfin, ma douce Lucy, arrachée à mon existence si brutalement, laissée gisante sur le tarmac, sans possibilité de la suivre jusqu’à son hôpital moldu… Bien entendu, la liste allait s’allonger, inexorablement... à commencer par l’autre blond sur qui j’avais fini par m’attacher un peu trop sans raison valable… Juste car, j’étais depuis toujours incapable de les voir souffrir, juste car je n’y arrivais pas…

Et au milieu de tout ça, pourtant, restait un fragment d’espoir. Un rayon de lune lumineux, toujours présent, réchauffant insidieusement mon être malmené psychologiquement. Sa douceur dans mes mèches blondes, le battement de son cœur perçu contre ma poitrine, son souffle chaud dans ma nuque, une résonnance tellement évidente. La seule, l’unique. Celle qui malgré mes faux pas et mes maladresses serait toujours là, maintenant et jamais. Celle dont l’éclat se réverbérait chaque soir à mon poignet, rappelant à ma mémoire ce simple détail. C’était nous deux quoi qu’il arrivait...

Alors pourquoi, même cette évidence en tête je n’arrivais pas à me dépêtrer du rougissement quotidien de mes opales ? Pourquoi avais-je besoin de le serrer encore plus contre moi ? Pourquoi cette peur, cette colère, ce désœuvrement continuaient à faire leurs offices, m’offrant quelques tremblements au bout de mes doigts ? Il manquait quelque chose que je n’arrivais pas à percevoir : le sens de toute cette mascarade illusoire.

Si nous étions que des étoiles éphémères, à quoi bon essayer de se croire utile ou indispensable à certains ? Si la fin était toujours la même, à quoi bon ? Et ce torrent de larmes… ne s’arrêterait-il jamais ? J’aimerai tant pouvoir appuyer sur pause, effacer cette peine, la détruire au plus profond de moi, faire en sorte qu’elle n’ait jamais existé.

Oublier
Pour recommencer
Abandonner ce que j’étais
Pour dessiner un nouveau croquis
Ou les astres de nuits ne finissaient pas
Toujours comme de simple observateurs.
Oublier
Simplement….

Une supplique suffirait, cachée dans un sanglot, pourtant je n’y arrivais pas…. Couvée par la tendresse du seul être dont j’acceptais la présence en ce moment, ma vision reprenait forme lentement. Un papillonnement de cils, un sanglot contrit, je redressais la tête pour poser des yeux brillants sur cette moitié qui me soutenais. Le seul « lui » qui brillait ce soir, au creux de la main que j’avais entremelee à la sienne sans rien demander. Un contact simple qui avait, depuis le début, toujours sû m’apaiser. Juste car c’était toujours ce qui avait été…. Lui et moi…  Une lune et son étoile, accrochées sur un bout de tableau indistinct, à des milliers de kilomètre des autres. Inaccessibles, se protégeant l’un l’autre….

Mais pouvait-il réellement comprendre ce qui me rongeait ? Notre magie n’était qu’illusoire, inutile car trop brimée. On nous empêchait d’agir, de vivre vraiment, contrôlant nos pas et nos gestes, ornant la pulpe de mes doigts du liquide de vie de ma tendre Lucy…. Je détestais cette impuissance, cette magie inutile, ce monde hypocrite, cette vie perdue…


« Si seulement… j’avais pu….. La soigner…. La proteger…. »

Mais il n’en avait été rien, le dernier sourire de ma blonde à l’esprit, je maudissais entre deux sanglots récalcitrants, cette baguette de bois muette. La mâchoire serrée, une lueur dure cachée dans les larmes couvrant encore mes opales ternies.  
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Re: The London Eye
Invité, le  Mar 21 Nov - 23:06

Gardant Elhi' dans mes bras j'attendais qu'elle me dise quelque chose qui me permettrait de comprendre un peu plus la situation. La voir comme ça me rend assez triste je dois l'avouer. Toujours près de moi, ma main dans ses cheveux.
Malgré ses sanglots, elle arrive à me dire quelques mots détaché. "Lucy elle n'est plus"... Que s'est-il passé par Merlin ! Elhi' n'a pas eu besoin de finir sa phrase son étreinte est une réponse à elle seule.
Pas le temps de dire quoi que ce soit elle enchaîne en disant que c'est de sa faute.

-Je t'interdis de dire que c'est ta faute !

Comment cela est arrivé ? Je ne sais pas, du moins par pour le moment. La gardant contre moi, je continue de caresser ses cheveux dorés avec une totale inconscience lorsqu'elle me prend la main.
Décidant alors de bouger, je la tire par la main jusqu'à la grande roue en silence. Prenant place dans l'une des nacelles je garde ma main entremêlée à la sienne pendant qu'elle pose sa tête contre mon épaule. Alors que la roue commence à se mettre en route, je tourne la tête légèrement pour commencer à profiter de la vue qui nous est présentée. Elhi interrompt ce court moment de silence, elle me dit qu'elle aurait pu la soigner et la protégée. Je donne un petit coup d'épaule vers elle avec un petit sourire.

-Oui je n'ai aucun doute là-dessus cousine. Malheureusement ce n'est pas toi qu'il faut blâmer mais le gouvernement magique... Sur ce point je ne peux que rejoindre l'opinion des mages noirs. Pourquoi devons vivre cacher ? À cause de nos lois futiles la vie de Lucy fût... Courte... Elhi' peux-tu m'en dire plus sur ce qu'il c'est passé ?
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Re: The London Eye
Elhiya Ellis, le  Mer 22 Nov - 11:28


La seule certitude restante




PV Jace/Holly
♫♫ bo music au bureau ><
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Sa main dans la mienne, ses doigts enroulés autour des miens, point d’encrage salvateur sur lequel je m’étais que trop focalisée pour être capable de réaliser que nous quittions notre point d’arriver. Trop de larme brouillaient encore ma vision, mes pas avaient machinalement suivit, les brides de mon esprit trop arasées par l’image incessante du corps de Lucy. Le sol sous mes pieds avait changé, la stabilité éphémère que j’avais réussie à conserver en me raccrochant au cardigan de coton épais s’évanouissait pour m’abandonner à la fraicheur de ce début de soirée. Une brise mordante léchait le sillon de mes larmes, fouettant mes joues incisivement, fournissant encore un peu plus de moteur à ces frissons désagréables.

Quelque chose de dur avait frappé doucement mon tibia, m’intimant machinalement qu’il fallait levé la jambe. Et sans même essuyer les perles d’argents habitant mes prunelles, j’avais imitée la forme à mes côtés, grimpant dans ce qui devait être une des nacelles de la roue. Equilibre précaire m’obligeant à chasser d’un revers de ma main libre ce voile humide aveuglant afin de pouvoir poser le fessier en toute sécurité sur une assise. Nouveau frémissement glacial, nouveaux souvenirs perturbants.

En plusieurs occasions, ma blondinette m’avait attirée dans ce coin agréable. Connaissant mon affection tout particulière pour les points en hauteur, c’était d’un sourire bien trop pétillant conduit par un empressement enfantin qu’elle m’avait trainée la première fois ici. Hésitante, j’avais regardé le colosse de fer en grimaçant un peu. Un seul point culminant, et un mouvement de balancier qui ne m’inspirait peu. Pourtant à force de taquinerie et bouderie, Lucy avait fini par réussir à me faire assoir là-dedans. Les premiers signe de mise en marche m’avait fait soupiré et prétexter que ca n’avait aucun intérêt, et ce, jusqu’à ce nous élevions progressivement, offrant à mon regard quelques visions de Londres bien différente. J’avais, au bout de plusieurs tours de chauffé, aimé la façon dont la ville se dévoilait, cette capacité à offrir plusieurs point de vue pour croquer les toits des immeuble pour y déposer à l’encre noire la silhouette d’un félin solitaire.

Mais là, tout ce qui ressortait de l’actionnement du manège n’était que sentiment d’impuissance et rancœur. Les mots échappés de mes lèvres informant mon cousin d’une partie de mes tourments tournant en boucle bien plus rapidement que cette roue. La tête abandonnée  sur l’épaule accueillante, le regard dans le vide, j’entendais faiblement ce que Jace me disais. Ca restait ma faute, la mienne et celle de personne d’autre. Si j’avais été moins lâche, plus sure de moi, plus apte à utiliser mon potentiel magique, les cheveux dorés de ma petite moldue préférée seraient encore en train de me claquer le visage pendant qu’elle s’émerveillait de la vue de cette nuit. L’image réussi cependant à ourler très faiblement mes lèvres. Oui, sans nul doute qu’elle aurait trouvé amusant de faire gigoter la nacelle dans tous les sens, prétextant que ça déformait le monde, le rendant plus attirant.

Pour moi, le coté non-magique l’avait toujours été, mais l’effort constant dont elle faisait preuve pour me faire découvrir ce que je « devais à tout prix connaitre » parait de couleurs lumineuse le moindre détail insignifiant. Comme cet arbre, plus bas, sur lequel son écharpe avait virevolté alors qu’elle refusait de rester assise.  Désormais, il n’était qu’un bout de nature esseulé, sans intérêt, méritant un incendio décuplé pour être devenu une source d’images sans plus aucune vie.

La colère. Ce sentiment avait trop de mal à faire une place dans mon esprit pour me défaire de chagrin qui m’emportait. Les sanglots s’étaient assagit vaguement, je frottais de nouveau mes yeux pour regarder les lumières de la ville s’agiter dans mon indifférence la plus complète et soupirait lourdement.  Un hoquet agaçant contraignait mes poumons, confinant ma réponse à un simple « hum » marmonné péniblement.

En dire plus ? Pourquoi détailler plus longuement ce qui s’était passé ? Aurait-ce la capacité à me soulager un peu ? J’en doutais. Mais tout contenir à l’intérieur de la sorte  me brulait les entrailles. Sans réaction aucune au coup de coude destiné à me sortir de ma torpeur, je levais le nez inconsciemment vers l’astre de nuit. Rond, généreux, hautain. Il avait accompagné beaucoup de mes nuits et de mes perditions, que ce fusse celles liées à mes décisions égoïstes, à cette sensibilité envahissante, à mes besoins de solitude ou mes excès d’alcool en compagnie plus ou moins valables. S’en remettre à un interlocuteur muet était facile : il ne pouvait répondre aux cris et aux insultes d’un cœur déchiré, laissant le déversement de la confusion l’effleurer illusoirement. Mais là,  c’était différent.

Jouant, par habitude, avec les doigts fourrés dans les miens, un nouveau soupir, accompagné d’un hoquet acide m’échappait. Si je voulais tenter, ne serait-ce qu’un instant, de parler, il fallait que je me fixe sur autre chose, que je me détache au mieux de cette impuissance et ce remord lancinant. D’une longue inspiration, les opales rivées sur la plus haute étoile visible, je serais les dents pour ne pas  m’effondrer de nouveau.


 « Il y’a eu… »

Une injustice, un drame, un non-sens, un bug dans le déroulement des évènements, une incohérence spatiotemporel…. Non, je n’y arrivais pas c’était trop compliqué de mettre les mots dessus, ça rendait l’absence de Lucy encore plus réele qu’elle ne l’était déjà. Nouveau liquide salin couvrant toute ma vision, les astres stellaires ne ressemblait plus qu’à un amas difforme dont la danse ridicule m’inconvenait. D’une canine trop profondément encrée sur ma lèvre inférieure, la douleur physique en fixation très brève me permettait de lâcher d’un coup un flop de parole trop précipitée

« …Un-accident-de-la-circulation, un-chauffard-et-personne-qui-bougeait, pas-même-les-autres-sorciers, et-du-sang… »

Tellement de sang, recouvrant le sol, ses cheveux, sa robe blanche. Du sang sur mes doigts sur mes manches, sur mes joues d’albâtres alors que je m’étais frotté les yeux. Cette odeur, ce gout, ils étaient encore tellement palpables, tellement écœurant. Je les sentais encore, alors que je ne m’étais qu’a peine mordue en réitérant l’assaut pour réussir mon récit trop rapide pour être clair

« La-baguette-dans-la-main, inutile, sans-rien-pouvoir-faire… »

Sans rien pouvoir dire, sans pouvoir jeter un seul sort de soin, car… c’était interdit. Ce n’était qu’une vaste plaisanterie. On nous avait confié pouvoir et objet pour le diriger, mais surtout, on nous avait depuis toujours enchainé dès lors que nous voulions appartenir à deux mondes. Je detestais ça. Je détestais cette idée d’enfermement dans lequel on nous couvait depuis le debut de notre scolarité. Je m’y étais faite bêtement comme tout le monde, faisant taire mes caprices de petites filles, tolérant plus ou moins ce qu’on attendait de moi. J’avais pendant ma première année maudit mes parents pour ce statut de sorcière qu’on m’avait imposé, puis j’avais appris à l’apprécier, garce à Eury, grâce à Luna, grâce à Jace, un peu plus chaque jour, jusqu’à ce que je considère qu’elle faisait partie de moi intégralement cette année.

J’avais pu m’amuser avec  depuis quelques mois, transplanage en poche, fausse liberté d’adulte collée sur ma tête. Je jouais avec comme une enfant contente de ses jouets qui fonctionnaient à la perfection. Débordant peut être un peu trop de temps à autre, désirant connaitre les interdits qui la suivait, offrant un intérêt à l’éventail de possibilité qu’elle offrait. Puis, soudainement, on m’avait arraché l’utilité possible de ce genre de pouvoir, piétiné sans état d’âme leurs fonctions et relayant au plan de déchet la brindille de bois. Et pour quelle raison ? Juste car faire preuve de médicomagie devant un troupeau de moldu trop curieux était interdit ? Ri-di-cu-le.

De l’augmentation du mépris pour le monde magique auquel j’appartenais,  ou du désespoir d’avoir perdu un des piliers de on existence, j’ignorais ce qui prenais le dessus. Trop de pensées contradictoires se faisaient la part belle de mon esprit en ce moment. Ma prise s’était resserrée alors que je me redressais pour adresser à Holly un regard désœuvré. Le trajet humide dessiné sur mon visage s’alimentait inlassablement dans une dernière supplique à peine soufflée.


« J’arrive plus…. à faire semblant.. »

Etait-il ne serait-ce qu’au courant, l’avait-il remarqué que depuis le soir où il m’avait rendue ma petite Lune d’argent, j’avais entreprit de faire comme si tout allait toujours bien, ou Ulysse était-il le seul à savoir ? Je plagiais plus sur le fait que nos similitudes lui avaient déjà mis la puce à l’oreille bien qu’il n’en ait jamais réellement fait allusion.  C’était nettement plus simple de taire ce genre de chose, ça me permettais de m’efforcer à prétendre toujours un peu plus, un peu plus longtemps…. Sauf maintenant…

« Ca fait...  trop mal..”

Trop mal pour sourire, trop mal pour faire autre chose que pleurer, trop mal pour réfléchir, trop mal pour respirer correctement, trop mal pour supporter ce déchirement de palpitant… Je ne savais comment faire pour juste... avancer et me focaliser sur quelque chose de plus constructif. Oublier était surement la seule solution, c’était la seule que j’entre voyais..
Invité
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Invité

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Re: The London Eye
Invité, le  Mer 22 Nov - 16:20

Elhi était silencieuse, beaucoup trop à mon goût. De base elle aime jouer avec ma manche ou mes doigts mais là absolument rien, je remarque sa bouche s'ouvrir et trois mots sortirent, ses yeux commencèrent à perler lorsqu'elle décida de lâcher plusieurs mots à la suite.
Donc il y a eu un accident de la route, il va falloir que je dise quelques mots à mon père par rapport a ses engins moldu. Tout en regardant ses yeux humides elle tourne sa tête vers moi en pleure, très rapidement je lui lâche la main pour la prendre dans mes bras et placer sa tête à mon cou, lui caressant doucement les cheveux et posant un baiser sur sa tête, elle rajoute qu'elle n'arrive plus à faire semblant.

-Je sais Love, tu auras beau me dire tout ce que tu veux ce n'est pas toi la fautive. Mais ce moldu.

La gardant contre moi, prenant son poigner avec ma main gauche je regarde le bijou que je lui ai offert, je me souviens de sa lettre elle avait dit qu'il y avait un truc bizarre avec sa pierre.
Je lâche donc son poigner et place mon collier par-dessus mon tee-shirt, posant un autre baiser sur la tête d'Elhi, je dis à voix basse.

-On va essayer de changer de sujet tu veux bien . Je ne supporte pas de te voir dans cet état... Dans ta lettre ce matin tu disais qu'il y avait un truc étrange avec le bracelet. Et ça me fait penser, j'ai donné à mangeais à crumble.

Je pris de nouveau son poigner pour mieux observer la pierre incruster, essayant de distinguer un changement quelconque. Malheureusement ce n'est pas le cas, du moins pas pour moi, je ne l'ai pas assez vu lorsqu'il était en ma possession.
Elhiya Ellis
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Re: The London Eye
Elhiya Ellis, le  Mer 22 Nov - 21:44


La seule certitude restante




PV Jace/Holly
♫♫ no music au bureau >< + joie d écrire sur le tel.. le combo parfait
Après Les larmes ne sont qu’une pluie soudaine
LA Mutuel


Love
Ça aussi j’avais oublié, pourtant  à l’origine ça venait de ma propre bouche, quand Jace se sentait mal après son altercation avec Aria. Depuis, ce petit nom était resté en berne, à prendre la poussière dans un coin de ma mémoire. Nichée une nouvelle fois dans ses bras, abandonnant la vue scintillante de Londres, comme une gamine perdue je m’agrippais à ce semblant de réalité qu’il me restait. Je savais bien que la douleur finirai par s’estomper un jour, je savais bien que je devais arrêter de le culpabiliser, je savais bien que Lucy n’aurait pas almer me voir ainsi. Or, mon jugement était bien obscurcit par les larmes pour laisser place à un semblant de cohérence.

Des nuits à pleurer, à espérer ne plus avoir suffisamment d’eau saline en moi pour que ça s’arrête enfin. Des jours complets d’absence mentale et de masque illusoire. Un sourire faux, maintenu vaguement les premières heures de la journée. Cette petite voix, répétant timidement exactement les mêmes mots que mon cousin. Mais tout comme ses propres paroles, toutes glissaient sur mon esprit sans aucune possibilité de l’atteindre. J’étais incapable de voir que j’étais et demeurais impuissante.

D’un sanglot étouffé, j’essayais de me perdre dans l’étreinte chaleureuse offerte, d’apaiser mon chagrin, ne serait-ce qu’il peut. L’estomac toujours noué, le cœur enserré, je levais cependant la tête quand mon poignet se retrouvait relevé sans plus de procédure. Haussement de sourcil, hoquet contenu et dernières larmes récalcitrantes terminant leur course sur ma manche de capeline. Il m’avait fallu un certain temps pour comprendre que mon cousin observait avec attention ma lune d’argent reflétant doucement les lueurs de la ville. Détournement d’attention partiellement réussie, j’aurai pu le remercier mais ma gorge nouée étranglait les mots avant même qu’ils ne prennent naissance dans ma bouche.

D’un bisou sur le front offert à une môme aux doigts écorchés, Jace lâcha ma main un instant pour extirper de son haut la représentation de son arbre de vie. Mes penses étaient bien trop embrouillées pour y trouver là une quelconque logique. Puis de la référence à mon courrier, il parvenait à mettre en pause mes souvenirs pour ma blonde. Ils étaient toujours là, vibrants, insistants, mais pédant quelques seconde, je me forçais à me rappeler quel était le souci avec  les armoiries de ma maison.

A coup d’un effort qui me semblait immense, j’inspirais profondément pour arriver à parler sans trop de trémolos. Vu comme ses yeux clairs scrutaient le moindre recoin de la petite lumière accrochée à mon bras, il y’avait de forte chance pour que la différence soit minime. Pourtant moi, je la voyais. J’avais passées des heures le regard fixant la réverbération du cristal sur le sol de pierre ou d’herbe. Les petites étoiles qu’elle dessinait avait un éclat diffèrent. Comme si le quartz avait décrété qu’il devait faire plus d’effort.

Libérant ma main, je reniflais discrètement, essuyait d’un revers de manche les sillons humide de mon visage et me détachait de la tendresse qui m’était offerte salutairement.


« Pas comme ça.. Tu verras pas.. »

J’avais levé le bras en l’air, au même moment ou notre nacelle se figeait dans les airs, au point culminant de la roue. La lueur blafarde de l’astre de nuit frappa la pierre pour illuminer, sur mes genoux, plusieurs scintillements dansants. D’un signe de menton vers le bas, j’intimais à Holly d’observer avec attention, non pas mes yeux rougis et gonflés, mais le résulta de la communions des  deux Lunes.

La première fois où Holly m'avait donné ma relique de famille jz n'u avait pas porté attention. Ce ne fut qu' après, quand j'ai commencé à jouer avec que je relarquaus quelque chose qui m'intriguait. La pierre étant petite,  elle était apte à refléter qu'assez peut de rayonnement,aux dans une intensité variable. Chose étonnante vu que je n'y connaissais rien. Après quelques recherches sur le sujet, et un nettoyage intensif du caillou que j'avais cru sali, les parolesdes deux grand mères étaient venues me rejoindre.

Le quartz amplifiant les propriétés des autres pierres, surtout de l'émeraude. C'etait connu par les fans d ésotérisme chez les moldu. Mais surtout, elles avaient bien précisé que les reliques marchaient de concert. Sur mes jambes, les paillettes semblables à des poussière  d'étoiles brillaient lumineusement.


"Tu te rappelles le premier soir?... L'éclat n'était pas.. aussi affirmé.."

Parler entre deux hoquets, reste de mes pleurs, n'était pas aisé. Mais au moins, me concentrer sur autre chose semblait me faire partiellement un peu de bien. Le manège s'activa de nouveau, nous amenant une place en arrière, dans l'ombre d'un autre oeuf occupé. Le sintillement sur mon vêtement noir n'avait pas faibli, comme prévu. Je baissais le bras et scrutait l'émeraude. De ce que j'avais compris, ce joli vert était un cadeau à double tranchant, capable de garder en mémoire des "vies" passées et bien entendu, amplifié par la présence de la petite Lune. Ça tenait debout, enfin, dans la lignée des histoires qu' on nous avait divulguée en fait.

"Le tien.. non plus.."

Ce n'était peut être qu'une impression. De celle qui colle à la peau comme une certitude évidente dont on ne voulait pas parler. Ca tout comme le manque de la presence de Lucy qui ne s'estompait pas le moins du monde  


Dernière édition par Elhiya Ellis le Dim 26 Nov - 9:15, édité 1 fois
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Re: The London Eye
Invité, le  Ven 24 Nov - 22:14

De ma manche j'en profite pour essuyer les dernières larmes sur le visage de ma cousine. Libérant sa main elle me dit que je ne verrais rien ainsi, elle lève donc son bras dans une synchronisation parfaite avec la nacelle qui ce stop au plut haut point de la roue, permettant ainsi l'éclat blanche et froide de la lune de taper sur la pierre précieuse de son bracelet. Elle en profite pour me dire que lorsque je lui ai rendu l'éclat n'était pas aussi affirmé. Essayant de me remémorait ce soir-là, même soir de notre promesse à tous les deux.

La roue se remit en route, cependant je restais capter par le scintillement provoqué par le cristal et la lune. Je n'avais pas prêté grande attention à mon émeraude mais cependant lorsque Elhi' me dit que le mien non plus n'avaient pas la même clarté je ne put m'empêcher de baisser la tête vers mon collier.

-Ha oui en effet. Tu en as appris plus sur les pierres d'ailleurs ? Si l'éclat change, cela veut dire que tes mémés avaient bel et bien raison... Qu'est-ce qu'on fait par rapport à ça ? On va leur rendre une nouvelle visite ?

Cela me fait légèrement stresser de me dire que les mémés avaient raison, nous allons avoir de nouveau des mystères à gogo, mais peut-être qu'elle n'a pas envie de ça maintenant.
Lui faisant un grand sourire chaleureux je lui donne un petit coup d'épaule.

-Tu veux aller où après ?
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Re: The London Eye
Elhiya Ellis, le  Dim 26 Nov - 9:14


La seule certitude restante




PV Jace/Holly
♫♫ amour
Après Les larmes ne sont qu’une pluie soudaine
LA Mutuel


Un mouvement de balancelle, l'ombre engloutissant la lumière des petites étoiles terminant leur vie sur le sol de lino de notre véhicule étrange. Une lourde inspiration douloureuse, un hoquet persistant et quelques mèches dorées portées par la brise fraîches brouillaient ma vision.

"J'sais pas.."

Que les grands-meres aient raison changeait quoi? L'emmeurade etait capable d'influencer son porteur par ses vies passées, pendant que le quatrz l'amplifiait. Cela devai- il dire que nous etions condamnés à suivre un chemin qui avait été dessiné pour nous? Ce serait ridicule. Ca  revenait à accepter que le libre arbitre n'existait pas réellement, que tout était choisi d'avance, qu'une force supérieure pouvait faire de chaque être vivant ce qu'elle voulait. C'etait ce que les moldus appellaient le destin, c'etait d'ailleurs un mot qui était sorti de la bouche de Dey à l'occasion.

Un rictus sarcastique avait fleuri sur mes lèvres palottes. Il en dirait quoi  mon brun de son fameux destin? C'etait totalement risible. Il etait noté nul part que j'etais prédestinée à me perdre dans les draps d'un autre (y'avait des draps? J'crois pas).  C'etait une décision personnelle que j"avais prise sur le moment, car la situation s'y prettait, car c'etait le déroulement logique des choses. Au même titre que mes pleurs accueillis par la lune d'argent ne trouvait que le faible reconfort de mon cousin et de personne d'autre.  Un choix, rien de plus, dicté par les affres de ma sensibilité exacerbée par ... par rien. J'avais toujours été ainsi, je l'avais juste plus ou moins bien caché. Ce n'etait pas ce petit astre de nuit à mon poignet qui en était responsable... n'est ce pas?

J'avais essayé de m'en convaincre, mais, mes pas avaient divergé depuis cette nuit, depuis cette promesse. Comme si tout ce que je savais secrètement ne voulait plus rester enfui. Prétendre être une autre, mentir pour leur faire plaisir, sourire pour qu'ils ne s'inquitaient pas . Tout me semblait inconsistant, comme ce monde qui m'avait arraché mon petit rayon de soleil, m'obligeant à la passivité et à la douleur.

Une pointe lanscinante lacerrait mon coeur, m'interdisant d'annihiler une seule seconde mon chagrin pour le diriger sur autre chose...


"Non, on va faire sans elles pour le moment. Mais avant..."

J'ignorais ce que je voulais faire une fois que la roue nous auraient vomi sur le tarmac, par contre.. autant vérifier tant que Jace était a côté de moi. La main posée sur sa joue avec douceur, les prunelles ternies et rougies plantees dans les siennes, je cherchais ... je ne savais trop quoi. Ses opales lapis-lazulis étaient les même, malgré la brûlure de mes yeux je n'y voyais rien de différent. Toujours la même lueur de douceur m'appartenant, le même écho de tendresse m'étant destiné. Si sa pierre devait modifier quoi que ce soit en lui, je ne voyais pas de différence.

Un autre mouvement de balancier,  ma main reprenant place dans ma poche à la recherche d'un mouchoir et mon regard glissait, inlassablement,  sur la lueur blafarde noyée dans la voute stellaire. Encore un soubresaut et nous retoucherions terre, du moins physiquement... un soupir m'échappait, mon esprit se vidait à nouveau, incapable de logique et de cohérence, désireux de se laisser aller à la colère et à la tristesse. Mélange étonnant . Je préfèrerai quasiment la crainte et les remords. Ils étaient encore là eux aussi, mêlé au reste.. discrets...

M'extirpant de la nacelle, mes doigts libres avaient glissé dans ceux d'Holly pour l'entraîner dans mon sillage.


"Les aiguilles, marchons jusqu'à elles..."

Symbole du temps qui passe, du monde qui poursuit sa course indifférent aux tourment des enfants. Lieu d'accueil de mes pensées. A supposées que j'en ai encore. Holly m'y avait déjà accompagné une fois, quand j avais voulu lui changer les idées. Là c était moi qui avait besoin d'air frais. Je ne voyais que cette destination..
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Re: The London Eye
Invité, le  Mar 19 Déc - 21:59

"J'sais pas" Tu n'es pas très loquace cousine, je sais bien que tu es triste, que tu as sans doutes peur de pleurer toutes les larmes de ton corps si tu n'oses qu'ouvrir la bouche. Te voir ainsi me brise le cœur plus que je n'ose le dire, t'es rires et t'es fausses moue boudeuse me manque finalement.
J'espère ne plus jamais te revoir ainsi cousine sincèrement. Elle ouvre la bouche et me dit qu'on fera sans elles pour l'instant, alors que j'aller tourner la tête elle m'attrape le visage avec douceur et plante ses yeux dans les miens et me fixe, je sens mes joues virer au rouge, je ne m'y attendais pas.

Petit soupir de sa part après que la nacelle retouche le sol et que nous devons descendre, descendant ensemble de la nacelle elle me prend la main. Serra la sienne dans la mienne elle me dit vouloir allez jusqu'aux aiguilles de Big Ben.

-D'accord love, mais à pied allez là-haut risque d'être compliqué.

Faible signe de tête de sa part pour indiquer qu'elle est d'accord, serrant son emprise sur moi. Nous nous mettons dans un coin tranquille dans une petite ruelle et elle nous fait transplaner jusqu'à un escalier de service. Le même lorsque s'était moi qui avais besoin d'elle.
*Ensemble pour toujours et à jamais*.

[Fin du RP pour nous deux. Merci Love  amour ]
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Re: The London Eye
Evan, le  Lun 25 Déc - 23:56




Surprise au balcon des Etoiles
With Elly


Il était une fois, un Renard et un Loup. Ornant leur bois, des fleurs alléchantes qui caressaient l'horizon en notes de couleurs qui se découpaient dans les soleils déclinants le soir venu. Tels des papillons qui voltigent et emportent les regards à leurs battements d'ailes quand ils s'envolent librement vers d'autres cieux.

Et le Temps qui s'était vêtu en artisan, avait construit cette histoire en la parfumant d'embruns transcendant. Les mois avaient déposé plus qu'une complicité évidente, ils avaient apporté un Serment en étendard de cette liaison intemporelle et inaccessible aux regards profanes. L'union n'avait offert aucun doute, liés dans les Ténèbres jusqu'aux abysses et aux limbes déchirantes.

En cet hiver qui portait déjà un manteau bien frais, tu avais une idée en tête. Idée qui était bien présente depuis de longs mois, et que tu avais plus ou moins planifiée, sans lui donner une date précise. Tu trouvais cette journée d'hiver comme parfait pour ce que tu envisageais, tu t'étais affairé à élaborer un plan dans ta tête. Ne voulant évidemment pas qu'elle sache à l'avance ce que tu lui réservais (même si hrp c'est plus compliqué Ange ), tu t'en étais remis à Valor pour protéger ton secret.

En ce jour si particulier, du moins il allait le devenir, tu t'étais arrangé pour qu'elle croit que tu serais occupé à Poudlard une partie de la journée. Sous le sapin, elle avait évidemment trouvé quelques petites attentions que tu lui avais laissé au réveil, avant de t'éclipser. Ses sourires t'avaient enchantés, comme toujours, et tu étais bien content qu'elle pense qu'elle avait tout reçu.

Écourtant ta présence dans votre foyer, tu lui avais offert un baiser en prétendant que tu rentrerais en fin d'après-midi. Distribuant avant de t'en aller quelques ordres à Valor pour être certain qu'il n'oublie rien, tu avais veillé à ce qu'il s'occupe bien des loups et qu'il fasse une diversion convaincante. Marchant un instant dans les rues londoniennes jusqu'à une petite impasse que tu connaissais bien, tu avais transplané loin de Poudlard, à ton manoir.

Une fois sur place, tu allais directement où tu avais rangé les deux cadeaux particuliers, bien que l'un était là depuis de nombreux mois déjà, alors que l'autre n'avait été acheté que récemment. Faire plaisir à ta belle était tout ce qui comptait, tu voyais le second était emballé dans un papier bleuté recouvert d'un fin ruban doré, le premier resterait évidemment tel qu'il était. Réfléchissant à comment tout cela allait s'organiser dans ta tête, tu fouillais dans ton armoire pour trouver des fringues autres que les guenilles de Poudlard.

Au milieu de vêtements sorciers, tu trouvais quelques costumes avec chemises plutôt classes qui feraient parfaitement l'affaire. Prenant un ensemble noir avec chemise blanche, tu prenais la direction de la salle de bain. N'étant pas réellement pressé, tu profitais de l'eau chaude savoureuse sous laquelle tu éparpillais tes pensées. Outre le déroulement de votre soirée, tu ne pouvais t'empêcher d'avoir cette pointe d'appréhension qui te traversait, te cisaillant le cœur à chaque fois que tu doutais. Tel une peur qui revenait te chahuter alors que tu essayais de paraître serein.

A mesure que la soirée passerait, ça s'en irait, tu le savais, ou au pire, il te resterait la Tamise dans laquelle conclure ton cauchemar... Effaçant difficilement ces idées qui venaient te hanter, tu sortais de sous l'eau, et t'habillais alors tranquillement. Tu ne rajoutais pas d'artifices à la con comme une cravate, et ouvrais ta chemise des deux boutons du haut, pour ressortir ton côté sexy sous lequel elle avait déjà succombé plus d'une fois.  

N'accordant qu'une place simple pour ton parfum, tu sortais alors et allais récupérer tes paquets dans la chambre. Au dehors, tu voyais la nuit qui se posait tranquillement, sous un ciel où les nuages s'éclipsaient un à un, promettant un décor étoilé pour votre soirée. Horizon que tu accueillais avec un sourire, cela serait parfait pour ce que tu avais prévu.

Comme sculptant dans cette déclinaison azurée et obscure l'image que tu voyais idéale pour la fin, tu oubliais un instant le reste, repassant tout le film de vos débuts dans ton regard pétillant. Nichés dans ce bosquet, les deux animaux que vous étiez, qui avaient fini par se trouver, pour ne plus jamais se quitter. En un conte que vous continuiez d'écrire à l'encre de jours que tu essayais de peindre en divin pour illuminer les battements de son cœur que tu aimais prendre le temps d'écouter. Somptueux rythme de ta vie.

T'arrachant de ce décor frileux dans lequel tu allais bientôt retourner, tu descendais au salon où tu pris la peine de nourrir tes reptiles qui n'apparaissaient plus trop dans les rp's de ton narrateur... Et après t'en être occupé, tu n'avais plus que dans ton regard, cet avenir proche qu'il te restait encore à façonner. Encre d'un rêve que tu ne pouvais pas écrire seul, et qui avait trouvé ses premières fragrances à un Printemps inoubliable.

Marchant de nouveau à l'extérieur, tu attendais d'être en dehors des limites de ta propriété pour transplaner direction le Londres moldu bien connu. Un air festif sculptait les rues joyeusement, et les ribambelles de lumières baignaient parfaitement dans l'ambiance de la fin de journée. Les quelques passants que tu croisais étaient pour la plupart pressés, certainement se rendant là où leur soirée les attendait, comme toi.

Spoiler:

London Eye, voilà où tu te rendais, sur les bords d'une Tamise elle aussi sillonnée par le froid en vaguelettes qui ne donnaient pas envie de vérifier sa température. Au détour des rues que tu arpentais, plein de sourires volaient joyeusement, dans les rares commerces ouverts comme dans des familles que tu croisais, te donnant inévitablement de douces pensées d'avenir avec ta belle.  

Songeur, tu commençais à angoisser, priant intérieurement pour que Valor n'ait rien oublié de ce qu'il avait à dire ou à faire. Tellement de petits détails pouvaient tout faire foirer, que tu espérais qu'il serait à la hauteur de ta confiance. Une nouvelle rue festive qui se tournait, et tu retrouvais face à toi, à quelques centaines de mètres, l'édifice qui surplombait Londres avec sa cascade lumineuse. Obnubilé un instant par les reflets que tu voyais se déposer sur la surface de l'eau, tu esquissais un sourire, imaginant la vue imprenable que vous auriez tout en haut.

Tu savais que l'attraction serait fermée à 20h30, ce qui te laisserait le temps de pouvoir faire ton petit manège tranquillement. En espérant que ta compagne daigne venir à ta soirée surprise, alors qu'elle s'était vue passer un petit moment à deux dans le confort de votre appartement. Un sourire en coin t'apparut, imaginant sa tête quand Valor lui aurait annoncé, car elle n'était des plus friands de ce que tu pouvais lui réserver. Quand bien même après coup elle finissait par accueillir comme il se devait tes cadeaux.

Tu lui avais promis que tu ne ferais plus de folie financière pour elle, et quelque part tu tiendrais promesse. Il ne fallait pas oublier qu'hormis la rivière, l'autre cadeau avait été acheté le même jour que ceux qu'elle avait déjà reçus. Au moins, tu pourrais lui rappeler cela si jamais ton scénario ne se passait pas comme prévu. Faute de quoi, tu risquais de déchanter et possiblement finir ta soirée plus arrosée que prévue.

Il devait être proche de 20h, quand tu arrivais près de la foule impressionnante de badauds qui allaient entrer pour le dernier tour de la grande roue en cette soirée. Une image qui te faisait sourire, car tu savais que toi tu profiterais davantage du lieu encore, alors que eux seraient retournés bien au chaud chez eux. Quand le dernier départ fut donné, tu restais un instant à observer silencieusement les cages qui se remplissaient, comme un enfant qui voyait cela pour la première fois de sa vie.

Evidemment, c'était là un ultime repérage pour toi, pour pouvoir transplaner librement à l'intérieur quand l'attraction serait officiellement fermée. Sous un léger vent frais, tu te déplaçais vers les rives qui bordaient silencieusement la Tamise, profitant du jeu de lumière qui ondulait agréablement sur l'eau. Il était bon de profiter de ce moment simple, même si au fond tu aurais préféré le partager avec elle.

Offrant à tes yeux ses derniers battements de vie, tu voyais la grande roue qui ralentissait, délivrant les capsules une à une de ces passagers qui devaient être perdus entre l'enchantement de ce qu'ils avaient vu, et la frustration d'être redescendus sur la terre ferme. Bon nombre d'ailleurs, ne se pressait pas pour s'extraire du lieu. Et tu te disais que s'ils savaient ce que tu allais bientôt faire, ils t'envieraient tous certainement.

Gardant les mines tristes des moldus pour toi arborer un grand sourire, dans ta tête tu réclamais qu'ils dégagent au plus vite. Aucunement ce n'était leur soirée, c'était la tienne, et tu allais tranquillement réquisitionner le matériel pour essayer de faire en sorte que celle-ci soit parfaite pour celle que tu aimes. Son bonheur étant ta principale préoccupation, vivant de ses sourires et de ses regards égarés entre la Conquise et la Promise, entre la Joueuse et l'Aimante.

Y allant à petits pas, ton visage habillé d'un sourire, face à cette roue qui semblait attendre ta venue, que tu ne quittais pas des yeux. Accrochés à ses capsules toujours allumées, bien qu'elles ne tournaient plus, théâtre de tes pensées et de ta surprise. Pour apposer en signature en bas de cette journée, la gravure d'une vie, de votre vie. Et faire que votre monde qui déjà dansait sur une mélodie entrainante, se perde et perdure à un océan cristallisant définitivement vos deux cœurs.  

Lâchant la belle des yeux, tu pris alors la direction des rues avoisinantes. Là où tu pourrais être seul, à l'abri des regards indiscrets. Il était l'heure tu le savais, et tu n'aurais pas beaucoup de temps pour tenir le timing de 21 heures que tu avais prévu et que Valor devait avoir annoncé à ta moitié. En forçant un peu le pas, tu finissais par trouvais le coin idéal pour transplaner, sans l'ombre d'un regard suspect.

Visualisant bien les capsules, et plus particulièrement celle tout en haut, tu arrivais à t'y matérialiser parfaitement. Rivage merveilleux s'offre alors à ta vue, tournant à 360 degrés pour pouvoir profiter pleinement du panorama exceptionnel qui se jouait sous ton regard. Et tel un enfant tu souriais à voir toute la ville illuminée qui semblait t'appartenir, avec les étoiles au-dessus qui ajoutaient un soupçon d'enchantement à ce décor idyllique.

Miroir mon beau miroir, tu installais des Vitro Convexo tout autour de la capsule, afin que les moldus ne puissent pas voir depuis l'extérieur qu'elle allait être occupée, alors que vous vous pourriez toujours profiter de ce spectacle envoutant. Ensuite, tu sortais ta baguette et entrepris quelques modifications. Des Turn te permirent de virer les places assises, pour transformer le tout en une table nappée de blanc et deux chaises stylées anthracite qui se fondaient parfaitement avec.

Enfin, tu lançais un sortilège histoire de réchauffer la capsule, afin que cette dernière soit des plus chaleureuse sans pour autant la métamorphoser en sauna aérien. La parfaite température en somme. Fixant dans ta tête les agencements pour la suite, tu appelais alors Valor qui ne tarda pas à arriver, portant un grand sac avec lui que tu présumais sans fond. Faisant mine d'être suspicieux quant à son entière réussite, tu l'interrogeais.

« Un si petit sac pour tout ce que tu devais apporter ? »
« Oui Mister Lival ! Valor n'a rien oublié ! »  commença l'elfe en sortant un par un tout se que contenait le sac.
« Service en argent ! Quelques petites décorations, et évidemment le repas ! »

Sous tes yeux, tu voyais la vaisselle qui se mettait en place sur la table délicatement. Entourées de chaque côté, par des chandelles qui ne tardèrent pas à être allumées alors que d'autres se retrouvèrent éparpillées au quatre coin de la capsule. Ne laissant visiblement rien au hasard, ou à la simplicité, un vase discret avec un lys trouva place sur le côté droit de la table.

« Impressionnant... Et pour Miss Elly ? »
« Elle se préparait quand Valor est parti Mister Lival ! Valor lui a dit 21 heures ! Aussi il ira la chercher à cette heure avant de vous laisser ! »
« Vraiment, j'apprécie tout ce que tu as fait ! Tu t'es souvenu de tout, merci ! »

Sous ton regard ébahi, votre elfe termina de tout sortir et agencer parfaitement. En face du lys, attendaient une salade de tomates alléchante, un plat mystère soigneusement mitonné sous son couvercle fumant et le tout se termina par un sceau à champagne posé au sol avec une bouteille qui attendait à l'intérieur.

« Mister Lival est-il satisfait ? Les plats et la bouteille sont tous à température parfaite ! »
« Sans aucun doute ! Merci pour tout ! Tu n'auras plus qu'à ramener Elly, et cette soirée sera parfaite... »

N'attendant visiblement rien d'autre comme dialogue, Valor disparaissait et tu te retrouvais seul à nouveau. Autour de toi tous les éléments étaient en place, et tu sentais une tension qui s'emparait de toi, bien que tu imaginais qu'une part s'envolerait en même temps que tu la retrouverais. Devant la fenêtre donnant sur la Tamise cajolée par des rues de lumières, tu soufflais longuement, vérifiant que tes cadeaux étaient bien toujours présents dans les poches intérieures de ta veste.

Évidemment qu'ils étaient toujours là, mais tu étais en proie à un stress peu habituel. Te posant un bras contre la vitre, tu sentais cette angoisse qui te dévorait même si tu essayais de la combattre. Nul ne pourrait être insensible à ta place, tu le savais. Aussi tu essayais de te rassurer en te disant que tout allait bien se passer. Les mois d'attente seraient bientôt derrière, quand son premier battement de cils réduira ces pensées en poussières.

Un mince sourire sur tes lèvres, le regard perdu dans la ville qui rayonnait en-dessous. Rendu à cet épisode de ta vie que tu savais clé, que tu avais pensé, imaginé, espéré, rêvé bien des jours et des nuits. Bientôt il prendrait forme, dans le bon ou le mauvais côté. Emprisonnement de tes battements cardiaques qui perdaient déjà la définition d'une cadence normale.

Merveilleuse était la vue, tu étais content de ton choix, tu ne pouvais espéré un cadre plus ensorcelant que celui-ci, d'autant plus que les étoiles étaient venues en masse, comme des photographes présents pour être certain d'immortaliser l'Instant qui allait être joué. Merveille était ta belle, fragment indissociable de ton bonheur, qui avec la force d'un sourire pouvait effacer tes faiblesses. Avec la douceur d'un regard éteindre tes Ténèbres.  

Les minutes s'enfuyaient une à une, sur le sablier de tes émotions instables. Faisant de ton corps momentanément une feuille parcourue de frissons inhabituels. Et tu savais, leur origine, ces fourmillements qui remontaient ton échine, comme si tu te présentais devant la seule porte que tu voulais ouvrir sur Demain. La ville en-dessous était entièrement parée de lucioles que tu voyais compatissantes. Laissant au lointain tes pensées se perdre délicieusement, à la commissure de ses lèvres que tu attendais de retrouver.

En l'écrin d'un Saphir, reposait cette plénitude capable de t'apaiser à chaque instant. Barrage aux tempêtes les plus féroces. Arbre unique qui faisait fleurir cette saison inestimable qui emportait tout ce que tu étais. Magnifique envolée, d'oiseaux qui transportent en mélodieux chants ce brasier qui surgit de tes entrailles. Et tout le reste se tait.

N'existe plus le superflu, enterré sous ses mains délicates. Il n'y a plus de jours, mais un indice de temps, écrit par le Temps, qui savoure son œuvre. Rayon qui transperce inlassablement, comme un soleil éternel qui caresse la peau, et donne des étincelles de joie aux moindres petites choses. Aux cœur des chapitres écrits, entre les phrases qui ont fait de moments quotidien des astres éternels. Mots fusionnels, d'une encre qui imbibe les artères, perle dans les yeux, et fleurit sur les lèvres, comme autant de secondes qui ne comptent pas, mais se vivent et font vivre...


Dernière édition par Evan le Ven 12 Jan - 18:25, édité 1 fois
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Re: The London Eye
Invité, le  Sam 6 Jan - 23:42

Sorry, not sorry, I'm late Ange

Un jour de Noel bien particulier, votre premier ensemble. Bien loin des faux-semblants de vos premières rencontres, bien loin de vos angoisses, de vos doutes. Une douce journée sous des hospices tranquilles, bien qu’entachée par une absence remarqué. Après une matinée et un déjeuner à l’orée de votre complicité, il s’était absenté dans l’après-midi, ne t’indiquant guère ce qui pouvait bien le retenir un jour de fête. Tu avais soupiré et l’avait laissé partir ainsi, une moue boudeuse sur le visage. Toi, pendant ce temps-là, tu étais resté dans l’appartement tout en vaquant à tes occupations.

Jusqu’à ce moment, où, en fin d’après-midi, début de soirée, Valor interrompit ta lecture pour te demander de te préparer pour 21h. Tu l’avais regardé interloquée : depuis quand c’était l’elfe qui donne les ordres ? Avant qu’il rajoute, apeuré « il s’agit d’une demande de Mister Lival ». Ah, cela changeait forcément la donne. L’elfe, visiblement peu rassuré par ta réaction, avait aussitôt ajouté un « Une boite attend Miss Wildsmith à l’étage, pour que Miss puisse se préparer ». Tu avais accusé le coup en hochant vaguement la tête, et l’elfe avait disparu.

Ta chambre, enfin, votre chambre. C’est là où tu te trouvais maintenant. Face à une boite d’une dimension hors norme – surtout pour un sorcier capable des plus redoutables magies. Tu en déduisis donc qu’il voulait que la boite, et surtout ce qu’elle contenait, reste intacte. Sans plus de cérémonie, tu dénoues l’épais ruban noir et tu ouvres la boite. Un « Oh » de surprise s’échappe alors que tu découvres l’étoffe qui pare la boite – qui fait bien pâle figure désormais. Le tissu est léger, aérien. Et la robe semble avoir été faite pour te rappeler la couleur des prunelles qui rythmaient ta vie. Sous la robe, une simple carte « Elle a été faite pour toi », qui te laisse un peu perplexe.

Tu es habitué à ses éclats, à ses envies. Alors tu soupires – parce qu’une fois encore il ne t’a pas écouté. Mais étonnamment cela te donne le sourire ce soir – peut-être est-ce l’effet des fêtes de fin d’année ? Ou est-ce parce que tu t’étais résolue à ce qu’il ne t’écoute jamais ? Quoiqu’il en soit, tu te sors de ta rêverie pour te diriger vers une douche. Revigorante cette douche, tu restes un moment sur l’eau chaude qui s’écoule sur tes épaules. Tu soupires de ce bien-être et fini par sortir de la salle de bain, une simple serviette nouée autour de ton corps.

Tu retrouves ton armoire dans laquelle tu extirpes tes sous-vêtements que tu enfiles prestement et tu retrouves la robe offerte, étendue sur le lit là où tu l’avais laissé quelques instants plutôt. Tu l’enfile doucement, l’étoffe du tissu caressant ta peau. Le bustier est divin et sculpte agréablement le haut de ton corps tandis que les voiles de la robe s’étendent, légers comme des plumes. L’heure ne devait pas être loin puisque Valor t’avais rejoint, et t’annonça, d’une petite voix « Miss Wildsmith est prête ? Nous devons y aller ». Ah parce qu’en plus ça allait être du transplanage d’escorte ? Tu lui réponds « Juste un instant », le temps de de courber tes cils à l’aide d’un simple mascara. Et tu finis par le suivre, t’accrochant à son bras.

La sensation du transplanage ne dura que quelques instants, qui te fit comprendre que tu n’étais pas trop loin de chez toi. Et le spectacle qui s’offrait à ta vue te coupa le souffle un instant « Mais qu’est-ce que … » tu n’avais pas eu le temps de finir ta phrase. Parce que la vue était vraiment époustouflante. Tu te trouvais dans l’une des cabines de la Grande Roue (normalement mise dans la Tamise par 33 au passage HEIN), mais étonnamment décorée, en plus romantique et en plus réchauffée. L'elfe, dans un « Et voilà Mister Lival », disparut aussi vite qu’il était arrivé et tu contemplas un instant ton compagnon, avant de lui demander « Mais ? Qu’est-ce que ? ». Oui, vous avez bien lu, il n’y a pas de réelle question là-dedans, mais tu étais plutôt subjuguée par le spectacle offert et tu n’arrivais pas à trouver tes mots.

Evan
Evan
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Arithmancie

Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Fourchelang
Occlumens
Loup-garou


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Re: The London Eye
Evan, le  Dim 7 Jan - 16:00






Tout prend sa forme dans une esquisse de simplicité, dans ce wagon qui emporte le moindre doute, qui fait que seuls subsistent les sentiments les plus purs. Une terre sacrée où il fait bon vivre, où les pendules oublient le Temps, où les fleurs oublient l'eau, où tout ce suspend et semble cristallisé au goût raffiné de l’Éternité.

Marchant toujours dans la capsule, tu attends, que les dernières secondes qui accentuent la cadence déjà rapide de ton cœur, ne délivrent ton Aimée. Et dehors les lumières de la ville semblent elles aussi suspendues à cette attente, la Tamise prête à embrasser de ses reflets d'argent votre soirée. Comme le témoin nécessaire, le flambeau vital, l'ultime Gardien de votre pérennité.    

Ondulent tes pensées, alors qu'un crac te surprend. Mouvements ralentis, tes yeux quittent la vue splendide, pour se poser, sur Elle. Parfaite, sculptée en divine dans cette étoffe soyeuse épousant ses courbes délicieuses, tu restes à la contempler, à deviner, ses douces jambes remontant sous la sensualité de l'émeraude, le fin bustier épousant ses bras et la délicatesse de ses formes.

Obnubilé, tu te mords la lèvre inférieure, passant sur le fin sourire précieux qui ornait ses lèvres ébahies par la vue. Son regard légèrement maquillé de noir te laissant un frisson de désirs, elle était divine. Et même si tu le pensais chaque jour, force était de constater que la robe lui allait à ravir et qu'elle savait faire le petit nécessaire pour rendre jalouse toutes les étoiles.

Sans demander son reste, Valor s'était déjà éclipsé. Tu saisis la surprise de ta compagne, et tu souris à ses mots. En terme de surprises, c'est sur que si elle s'était attendu à passer une soirée banale en ta compagnie, c'était raté. Le Temps lui avait déjà montré que tu aimais la surprendre, que tu voulais faire de chaque jour de sa vie un biscuit savoureux qu'elle aimerait croquer à pleine dents.

Là, tu t’emparas d'une de ses mains alors que tu déposais un baiser à l'orée somptueuse de ses lèvres. En une seconde ou son parfum se mêla à l'exquis dessin écrivant sa bouche, écrin de tes rêves et de tes plaisirs. La dévisageant un instant, tu chassais ses mimiques, son incompréhension sur un Pourquoi, qui pourtant résidait en de multiples mots, dont elle était la seule définition.

« Alors, j'espère que la vue te plait... N'y-a-t-il plus beau pour cette soirée comme décor ? Oublier tout le reste, garder l'Essentiel... Tu es vraiment sublime, la robe est magnifique et tu es, parfaite... »
« Et tu es pas mal non plus... Au moins aujourd'hui tu as fait un effort... »  te taquine-t-elle.

Mordant une nouvelle fois ta lèvre, tu laisses échapper un léger rire complice dans la capsule. Accrochant son bras, tu entraines ta belle à tes côtés, vous donnant à admirer le spectacle de lumières qui faisait de la ville une mer de lucioles s'étendant sur des kilomètres à la ronde. Caressant du regard certains toits, souriants à des endroits que vous reconnaissiez en les montrant du doigt, sous les étoiles subjuguées.

« Hum, c'était censé être ce matin les surprises tu te souviens ? »
« Ah oui ? Non, je crois que pour toi c'est toute l'année ! »

Son visage s'empara d'une moue surprise qui te fit éclater d'un grand rire, et qui te valut une tape sur l'épaule de sa part et une mine faussement boudeuse comme elle savait en arborer. Oubliant alors les lumières festives de la ville, tu l'entraines à la table, où tu lui tires sa chaise pour qu'elle s'assoit avant toi. N'était-elle pas ta Reine après tout ?

Tu t'installais en silence juste en face, récupérant du sceau à champagne la bouteille qui semblait s'impatienter. Et tu défis doucement le muselet qui gardait prisonnier le bouchon, lançant des regards aimant à ta moitié qui semblait perdue entre la douceur du moment et certainement toujours quelques soupçons d'incompréhensions qui coloraient son regard boisé. La visant l'espace d'une seconde pour la voir se protéger, comme si elle pensait véritablement que tu pourrais faire sauter le champagne vers elle, tu esquissais un sourire avant de viser le toit de la capsule.

Le POP qui s'enfuit, fut suivi par une coulée de mousse que tu sauvas in extremis en t'emparant de sa flûte juste avant. Et tu les servais une à une, écoutant le liquide qui paraissait joyeux d'avoir pu sortir pour se trémousser avant de délivrer un peu d'euphorie. Levant vos verres, vous trinquiez tous les deux, yeux dans les yeux.

« A nous ! »

Royaume sucré, vos lèvres trouvèrent le nectar, sans que vous vous quittiez du regard. Il laissait un petit goût fruité fort agréable au palais, de ceux qui donnaient envie d'y revenir encore et encore.

« Maintenant, tu vas me dire ce que nous faisons là ? Est-ce juste pour la vue et pour un dîner ? »
« A peu près... »

Mimant une moue volontairement pensive, tu éclatais d'un rire franc après qu'une nouvelle fois elle sembla décontenancée de ne pas savoir ce que tu avais préparé. Ornant ses lèvres, tu voyais son envie et surtout son impatience qui grandissait à vue d'œil. Ne la laissant pas tergiverser davantage, tu extirpais son premier cadeau de l'intérieur de ta veste, la rivière de cou que tu avais acheté récemment, emballée dans un papier bleuté enrubanné d'or.  

Posant soigneusement le paquet dans l'assiette devant elle, tu regardais son air surpris, comme t'attendant à subir une nouvelle fois des réprimandes de sa part quand elle l'aurait ouvert. Offrant ton plus beau sourire, tu la couvais d'un regard amoureux, attendant qu'elle ne découvre la parure, qui ne pourrait que l'habiller un peu plus en Trésor.

Et tu la contemplais, elle bijou de ta vie, savourant tout ce qui la traversait, toutes ces petites notes qui la composait, qui faisaient d'elle tout ce qui te plaisait, tout ce qu'elle était. Merveille qui enjolivait ta vie. Enluminure de ton existence, que tu avais envie de combler chaque jour à lui en faire tourner la tête, et chaque nuit à lui faire perdre...


Dernière édition par Evan le Ven 12 Jan - 18:26, édité 1 fois
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Re: The London Eye
Invité, le  Dim 7 Jan - 16:35

Il élude tes questions et cela te fait bouillir intérieurement, mais tu n’en montres rien, tu te contentes d’être là, d’observer, de contempler, celui, cet autre qui représente tout. Tu ne comprends pas trop l’étalement qui est fait ce soir, et qui ne lui ressemble pas. C’est peut-être ça qui t’inquiète, qui t’angoisse ? Comme un vent d’effroi qui te saisit alors que la chaleur de la capsule est agréable. Tu laisses ton regard s’évader sur un Londres illuminé par la fête, avant de revenir sur Evan, complétement divin. Ses émeraudes te percutent tant il semble vouloir lire en toi, comprendre la moindre de tes réactions. Et il pose un paquet face à toi, un papier cadeau d’une jolie couleur bleu, rappelant le ciel d’un soir d’été, agrémenté d’un ruban doré qui semblait crier « Enlève-moi ».

Alors tes doigts frêles et tremblants – sans doute un peu énervés par la surprise – ne mirent pas longtemps à libérer le ruban de son nœud, et à ouvrir le papier bleuté. A l’intérieur, tu découvres, posait sur son écrin blanc, un sublime collier, une rivière ornée de pierres de différents tons bleus, et quelques motifs d’eau et de flocon. Un « Oh » de surprise s’échappe à nouveau de tes lèvres alors que tes doigts frôlent la fin rivière.

Tu lances un regard à Evan, te demandant ce qui te valait bien tant d’égard. Tes yeux doivent lui lancer quelques éclairs alors que tu demandes, d’une voix blanche « Mais pourquoi ? ». Les mots sont lourds alors que la vue, à côté, est absolument divine et que ton regard se perd à cette vision, avant de retourner se figer dans le regard de l’alter-ego. Et tu répètes, comme s’il n’avait pas entendu « Pourquoi ? ». Tu clignes des yeux. Tu ne sais pas trop ce que tu attends comme réponse en fait, et tu as quelques peu peur de ce que tu pourrais entendre.
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