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The London Eye
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Re: The London Eye
Invité, le  Mer 2 Mai - 4:08



PV avec Lizzie Bennet


De la lumière, trop de lumière non naturelle. Le jeune sorcier détestait ce genre de sorties, quand bien même on l'avait sorti de son Irlande natale pour découvrir la capitale d'un empire puissant. Le bruit, la foule étouffante et pire, sa famille, tout était regroupé pour rendre Chad maussade et boudeur. Il ne comprenait pas comment ses cousins pouvaient à ce point apprécier ce genre d'activités, et encore moins que son père accepte l'incartade à sa propre mauvaise humeur. Il avait presque l'air de s'amuser. Presque.

Le sorcier leva les yeux au ciel, il avait l'habitude de contempler les étoiles, mais la pollution lumineuse rendait cela presque impossible au coeur de Londres. Il se renfrogna d'avantage et tenta de s’éloigner des siens lorsque ceux-ci paraissaient affairés. Cherchant un coin plus calme, à l'écart de la foule, il s'assit les longs de la berge et contempla cet œil énorme qui tournait, faisant apparaître ses lumières comme une des merveilles du monde pour les badauds qui passaient par là.

Le calme lui fit du bien, et il entreprit alors un examen approfondi de la Tamise qui était à ses pieds. Rien avoir avec son Océan natal, mais elle suivait son cours, inexorablement. Aussi inexorablement qu'il était obligé de retourner avec les siens avant que son père ne se décide à rentrer sans lui. Il se releva donc et retourna vers la grand roue. Avant de retrouver sa famille, il aurait bien le temps de voir Londres du haut de cet édifice. Et si son père le faisait adopter, eh bien...


* Non, Chad, tu peux pas dire "tant mieux". C'est mal.  *

Il se massa donc dans la queue, mais son attention fut attirée après quelques minutes. Cheveux bruns, mèche bleue, la sorcière ne prenait même pas la peine de se fondre dans la masse. Elle jetait des sorts de confusion à tour de bras afin d'avancer dans la file, et le pire c'était que ça fonctionnait plutôt bien. Chad se renfrogna d'avantage, à tel point que ses sourcils se touchaient presque à présent. Il n'avait pas la permission d'en faire de même, et il ne comptait pas être une des victimes du sortilège. Il attrapa donc sa baguette, même s'il savait pertinemment qu'il n'aurait rien pu faire contre cette femme.

"  Eh ! Pas touche ! J'sais m'défendre !  "

Il se planta sur place, prêt à défendre chèrement sa...

*  Mais qu'est-ce que je fais ?! *





Chad Taylor

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Re: The London Eye
Lizzie Cojocaru, le  Mar 29 Mai - 19:11

J’étais très occupée par mon grattage de places, mais on m’apostropha en précisant une capacité à se défendre. J’pivotais, doigt de diva au poing, prête à le descendre. Pis finalement, je sais pas. J’m’attendais à voir — je sais pas exactement ce que je m’attendais à voir, mais pas lui.

Mon regard glisse sur lui de haut en bas, le temps de me faire une idée. Il est grand et sec, presque chétif. Mais pas dans le mauvais sens du terme, plutôt comme un chat de gouttière qui aurait pas beaucoup mangé la semaine dernière mais serait très très agile quand même. Même son regard me rappelait une nuance féline. Comme je suis plutôt du genre vieille fille avec des chats, le signe me plait bien.

Mon doigt de diva fait un p’tit tour sur lui-même, et j’réplique.
— Ok, tu m’tiendras compagnie.

J’lâche mes manières surfaites et m’avance vers l’oeuf ; c’est notre tour.

Une grande bulle de verre nous enveloppe bientôt, et après quelques instants, on s’élève. J’observe un peu l’engin ; il est comme strié de lignes noires. Et grises. Bizarre. Je m’éloigne de la vitre et prends une place assise, observant l’horizon.
— T’as déjà fait ça, toi ?

J'suis excitée comme une puce. On dirait la première fois que je suis allée à une fête foraine... en même temps, c'est la première fois depuis bien longtemps. J'aime bien cette nouvelle vie. Les nouvelles perspectives qui se dessinent. Pis les couleurs du ciel, aujourd'hui ; elles sont belles aussi. J'sens peu à peu mon coeur se remplir de bonheur, comme si on l'avait gonflé avec de l'eau et des pétales de rose. Ou d'iris. De fleur, quoi. Et de lumière.
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Re: The London Eye
Invité, le  Mer 30 Mai - 3:50



PV avec Lizzie Bennet


Chad cligna des yeux et rougit sous le regard inquisiteur de la femme qui se tenait devant lui. Elle avait l’air sûre d’elle, exactement ce qu’il lui manquait. Déjà elle s’avançait vers lui d’un pas décidé, en ne tenant même pas compte de la baguette pointée vers lui. S’il s’était encore offusqué de ce genre de choses, il aurait pu prendre ça comme un manque de respect le plus total envers ses (in)aptitudes.

« Ok, tu m’tiendras compagnie. »

« Quoi ? Mais je… Eeeeh ! »

Il se sentit emporté par la femme qu’il avait à peine pu détailler. Sa manière de se comporter ne le gênait pas, mais au contraire il était intrigué, elle ne semblait pas avoir la même conception des convenances que lui. Mais après-tout, ses convenances, à lui, n’étaient qu’une façade, donc qui était le plus à blâmer ?

Chad se laisse amener dans la belle grande bulle et l’ascension commença, révélant la ville et ses lumières aux deux sorciers. La jeune femme avait l’air émerveillée et semblait à peine se soucier de Chad qui décida de ranger sa baguette. Il se posa sur le siège en vis-à-vis de la brunette et la détailla. Sans être d’une beauté incroyable selon les canons de beauté de la société, la jeune femme était agréable à regarder.


* Les canons de beauté. Mon bon Chadounet, tu t’égares. De plus, qu’est-ce que tu y connais aux canons de beauté ?! Disons plutôt que tu la trouves charmante *

Les oreilles de Chad s’empourprèrent sous ces pensées et il remercia la faible lueur de la cabine en espérant que ça ne se voit pas, puis accueillit la question de sa ravisseuse avec bonheur, comme tentative désespérée de ne pas penser à sa situation.

« T’as déjà fait ça, toi ? »

« Euh, pas ici… j’veux dire, chez moi, dans mon village, on a une petite foire qui vient tous les quatre ans avec une grande roue, mais pas aussi grande quoi… Et c’est pas aussi beau du coup. C’est cool de pouvoir regarder les lumières en restant dans l’ombre. Je parle trop, pardon. Ca m’arrive jamais d’être aussi haut avec une jol… Avec une jeune femme. »

Chad toussota, pas encore remis de ses émotions. Il voulait reprendre son aplomb, mais se sentait déstabilisé par l’attitude de la sorcière : son exact opposé. Il passa la main nerveusement dans ses cheveux mi-longs comme il le faisait à chaque fois qu’il ressentait un peu de gêne, puis décida d’emboîter le pas sur la discussion.

« Chad. Chad Taylor. Ça t’arrive souvent de kidnapper des roux ? Je suis pas un Léprechaun hein, ça ne va pas t’attirer une quelque sorte de bonheur ! »

Il sourit à la jeune femme, prenant bien soin de poser son regard sur l’horizon au-dessus duquel il s’élevait. Il était venu ici pour être seul et avoir un peu de tranquillité, et se retrouvait dans une situation bien plus rocambolesque que tout ce qu’il avait pu connaître dans sa vie.





Chad Taylor

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Re: The London Eye
Lizzie Cojocaru, le  Lun 25 Juin - 12:38

La vue était belle, et je n’écoutais l’inconnu que d’une oreille distraite. Enfin, je pensais l’écouter distraitement, mais au fond les images qu’il peignait s'immisçaient aisément dans mes pensées. Je pouvais les projeter sur des souvenirs oubliés, du temps où j’habitais une zone plutôt rurale en famille.

Y avait une foire — tous les ans, certes, mais à l’occasion de la mûre des bois, qui allait ensuite garnir tous les pots de confiture de la région — et une roue plus maigrelette aussi. Des spectacles de lumière qui n’avaient rien à voir avec ce qui nous faisait face aujourd’hui.

Je crois que je me suis tant glissée dans ce paysage urbain que j’ai oublié d’où je venais.

Ses mots laissaient le passé renaître, et le visage appuyé contre la vitre, je le regardais disparaître au sein des couleurs artificielles des attractions moldues. Sa toux me signala qu’une réponse était sans doute nécessaire, et je rembobinais la phrase immédiatement. Vous savez ce que c’est, la mémoire du cancre : on a l’habitude d’être interrogés pour l’inattention alors on sait citer mot pour mot la dernière phrase, ça rend toujours les profs dingues.

— Tu ne parles pas trop, non. J’ai pas trop l’habitude des gens bavards, mais ça fait un p’tit bruit de fond, c’est agréable.

Faute de musique, j’veux dire… J’lui avais dit qu’il était là pour me tenir compagnie, hein. Par contre, comme il le soulignait, l’inverse était vrai aussi du coup. Et avec ma pétillance usuelle, j’aurais du être capable de lui inspirer un adjectif moins plat que jolie. Entrant dans la danse, je lui adressais un sourire complice.

— Lizzie. Ouais, ça rapporte bien les roux ! Je leur chipe un peu d’or de farfadet, et bim, pour quelques heures, on est millionnaires et on achète plein de trucs avec de l’argent qui vaut rien, c’est assez amusant. Tiens, si tu n’avais aucune limite financière, qu’est-ce que tu chercherais à obtenir ?

Non, je l’avais jamais fait, mais il me donnait une chouette idée. Comme quoi, c’est toujours utile d’avoir un roux de secours.
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Re: The London Eye
Elhiya Ellis, le  Sam 25 Aoû - 11:47


Skyfall
 




Pv Seven

Le silence.

Le vrai, celui que les ronflements des boules de poils ne couvraient pas, celui que la pluie tapant sur la vitre intensifiait. Plus de brouhaha étouffant d’élèves dans les couloirs, plus de cris ou de talons frappant sur la pierre du château. Seul le ronronnement de Muffin sur les genoux et le silence assourdissant d’une page tournée vrillé de multiple question. Le soupir lourd en apercevant la pile de livres de médecine sur le petit bureau se demandait où elle était passée. Si elle avait trouvé le calme et la paix qu’elle méritait dans cette absence désormais trop longue. Si elle ne se laissait plus consumer par cette rancœur qui la suivait en capeline discrète. Des questions de plus dans un vase déjà bien rempli. Et l’impression d’étouffer ici

Le besoin de sortir, de quitter ce qui pouvait lui rappeler ce qui manquait, devenait viscéral, brulant les yeux, tordant les entrailles dans la tentation de se laisser submerger une fois de plus. Un verre, du nectar empoisonné, une graine de fruit ou quoi que ce soit capable de dessiner de nouveau des arc-en-ciel d’espoir dans une toile d’ébène. L’oubli était un bon compagnon, mais elle l’avait laissé au pas de la porte par sécurité. Elle ne voulait pas fuir, pas une fois de plus, mais les interrogations, les doutes et cette peur… peur de ne plus la revoir, de la retrouver gisante sur un sol de bitume… peur collant à la peau en un amant trop tendre…  

Alors la porte claquait dans son dos, dans une tentative d’offrir un peu d’air frais aux pensées, de trouver un divertissement, une occupation quelconque capable de prétendre que tout était parfaitement normal. Oui tout ne faisait que suivre le cours normal de son évolution…. Joli mensonge à dessiner du bout des lèvres en arabesque de volutes de fumée de cigarette. Quelques nuances d’argent s’élevant dans la nuit noire à regarder se fondre dans la légère brise de la capitale quand les pas foulent machinalement le parvis de London Eyes sans le voir.

Un lieu aimé par le passé, choyé encore par les souvenirs doucereux de l’enfance et de l’adolescence. Une caresse légère de tous ces moments de joies, de tendresse étirant faiblement ses lèvres en une pale sourire. Tout ceci semblait si loin, de moins en moins perceptible et pourtant encore, la corde sensible de la nostalgie vibrait encore, tout dans le monde n’était peut-être pas à abandonner, tant que le symbole persistait, comme avec Lui… peut-être que les ombres des disparitions pouvaient s’alléger…. Tant qu’elle n’oubliait pas ses derniers choix effectués.
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Re: The London Eye
Seven, le  Sam 25 Aoû - 21:07

pv ft. Elhiya Ellis



Elle aime bien se balader comme ça, depuis qu’elle a perdu sa soeur. Son alliée, son amie, sa rouquine. Voyons cela comme témoin d’un poids supplémentaire dans son coeur. Une des seule façon qu’elle a trouvé de la garder près d’elle, d’une façon ou d’une autre. Mais au fond d’elle, elle sait. Qu’elle va bien, qu’elle avait besoin de fuir, de s’en aller, se retrouver. Ah bon? Lever les yeux au ciel. Peut-être préfère-t-elle se bercer d’illusions pour réussir à dormir la nuit et à garder les yeux ouverts sur son reflet dans le miroir. Parfois il est vrai, elle s’en mord les joues, en silence. Elle se dit qu’elle aurait du être là, pour lui en empêcher, de partir, sans rien dire, sans un mot sans une explication. Elle n’arrive pas à croire à la coïncidence, elle ne veut pas non plus croire à l’enlèvement, parce que les coupables auraient narguer leur trouvaille. Aussi elle a peur pour elle et s’en veut de ne rien pouvoir faire. La question aura toujours le même refrain. Pourquoi n’en a-t-elle jamais parlé.
Elle avait beau se faire et se refaire tous les scénarios dans sa tête, elle ne comprenait pas. Elle y pense tout le temps, c’est ce qui occupe la plupart de ses pensées. Ça fait rentrer les ongles dans la chair des paumes et ça se mord tellement les joues que la douleur n’est plus.


Mais elle reste impassible. Elle revêt son vêtement noir et son masque blanc pour lui prouver où qu’elle soit, qu’elle continuera dans leur lancée. Mais elle a perdu une soeur d’armes, et n’ose certainement pas se l’admettre. Alors elle continue de se montrer, cheveux qui tirent sur le blanc, visage troqué, iris méconnaissables, voix truquée, habits confortables; juste au cas où. Les mains croisées dans son dos elle baisse le menton cette fois, à la vérité. Elle ne la regarde pas en plein dans les yeux, parce qu’elle n’est pas confiante et ne veut pas se le montrer. Woa, ferait-elle preuve de lâcheté. Ça serait une première. Elle qui s’est créée des règles et des barrières inatteniables.
Ça fait du bien de souffler un coup vous dirait-elle. Mais il n’y a que seule, qu’elle se permet de lâcher prise. Aujourd’hui masquée, elle avance dans les rues de Londres, se foutant royalement des moldus qui pourraient peut-être bien la regarder. Elle soupire trop fort, à chaque fois que son nom résonne dans sa tête. Une image de son visage, de ses cheveux qui virevoltent ou des ses sourcils froncés lorsqu’elle réfléchit. Une odeur de quiche lorraine, et des sourires par centaine. Elle pouffe et elle s’en veut. Mais venir marcher ici, sans que personne ne la reconnaisse, c’est ce qui la permet de souffler. C’est quelque chose même, qu’elles auraient pu faire à deux.


Et puis manquer de rentrer dans cette jeune fille. Un haut le coeur quand elle l’a reconnaît. Une ancienne élève de l’école. Elle l’a connaît. Et puis elle, l’a connaît aussi. Une mine neutre dans le regard et sur la bouche qui s’assèche de ne pas bouger. Un pardon presque souffler; et voilà qu’elle lève enfin le menton. Elhiya, c’est ça? Bien-sûr, elle s’attend à l’éternel « mais qui êtes-vous? » très étonné. C’est donc qu’elle prend pour une fois les devants. Oui, on en connaît du monde. Mais; La question n’est pas qui je suis, plutôt qu’est-ce-que tu fais toute seule, dans les rues de Londres. Dure journée? Rudes pensées? Elle l’a connaît aussi, je vous l’ai dit. Alors elle partage ses songes, elle partage l’incompréhension mais en silence. Parce que toutes deux maintenant, on quelque chose en commun. La perte d’une amie. Subtilité voulue et elle espère secrètement qu’Elhiya comprendra le paradoxe de la vérité. Est-ce-que toi aussi tu ne comprends pas, est-ce-que toi aussi tu penses à elle. Est-ce-que le soir, tu t’en veux de n’avoir rien fait, de pas avoir tout arrêté. Elle souffle du nez, arrache un sourire à son humeur morose. Elle plante ses iris faussées dans celle de l’ancienne Serpentard. Elle se demande si le plus bizarre, c’est qu’elle se dise qu’elle aurait bien besoin d’une amie, tout de suite, ou le fait qu’elle imagine une seconde, que cette amie pourrait être celle qu’elle vient de manquer de percuter. Ou sinon on peut aussi faire comme d’habitude, parler idéologie. Remettre le petit oiseau égaré au fin fond de son nid. Lui changer les idées, lui en ajouter, remettre de l’ordre dans tout ça et insister sur la vérité. Celle qui l’aide à garder le sourire, malgré tout.



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Re: The London Eye
Elhiya Ellis, le  Dim 26 Aoû - 11:14


Skyfall
 

♫♫
Pv Seven

Le regard en perdition devant le mouvement hypnotique de la valse lente de la roue ne voyait rien de vrai. Des images passées, nostalgiques, bien trop douces défilaient à la place. Un regret, un seul, celui d’avoir esquivé l’endroit longtemps, trop longtemps avant d’y revenir en volant la présence inspirante d’un louveteau d’or. Et ce n'avait été que grâce à son sourire... celui qui restait gravé, en chaque petit balancement de cabine qu'elle y avait parvenu. Elle aurait dû revenir plus tôt, affronter ce qu’elle fuyait plus tôt, et peut-être les choses auraient tourné différemment…. Le murmure du leurs rires ne serait pas que souvenir et les mirettes auraient pu pétiller sous la lune d’argent à l’idée de remonter là-dedans… Mais il n’en était rien...

L’envie de se faire bercer, de fermer les yeux et tournoyer à s’étourdir prenait le dessus. Une fois de plus… C’était si simple à faire… si éphémère qu’elle n’arrivait pourtant plus à s’y abandonner sans aucune aide. Elle avait besoin de Lui, présent ailleurs, loin, si loin qu’elle ignorait où il était. La fierté avait fait taire la réalité de ce besoin de sentir son cœur battre contre le sien, la mystifiant par la présence de quelques autres Autruis à l’aura fantomatique…. De simples présences trompant le vide, le faisant se taire pour lui permettre d’hurler d’autant plus ce soir….

Elle aurait voulu savoir s’il était possible de changer le cours du temps, le figer à celui des cerises gorgées de sucre et de fantaisie. S’il était possible de dessiner à jamais des arabesques d’un pétillement éternel, pour eux, pour elle, pour ce poids dans la poitrine, pour juste sourire sans illusion, sans faux-semblant… juste pour avoir envie d’avancer et d’ouvrir les yeux sur ce monde, sur ces êtres qui le peuplait, comme cette silhouette qui la faisait soudainement sursauter l’arrachant à ses tendres désirs d’enfant. La main sur la poitrine, le palpitant en berne, les mirettes écarquillées trahissaient la surprise d’une collision évitée. Un pardon étouffé dans la bouche entre-ouverte en entendant son nom.

Son prénom, glissant entre les lèvres d’une inconnue capturant une fraction d’interrogation muette. Qui était cette fille ? Une parfaite inconnue aux lignes de visage jamais observé par le passé… Mais était-ce important ? Etait-ce vrai ou un simple jeu de la part d’un masqué? L’humeur ne se prêtait pas à l’écoute attentive d’une quelconque leçon, ou d’une quelconque mission. Pas ce soir, pas maintenant, pas quand plus rien ne brillait qu’un temps révolu. Il lui fallait du temps, juste un peu, pour ne pas devenir une simple poupée de chiffon patientant de voir ce monde bruler. Il lui fallait juste une petite pause mentale, ou une baffe, une belle, une vraie, une magistrale, mais le matricule n’était plus non plus… Disparu aussi, évanoui dans les airs, ne laissant qu’une enfant sur le sol, les phalanges blanchies par la douleur de ce rappel. Alors le regard reprenait place sur la structure de métal, se perdant dans ce symbole d’espoir oublié, écoutant les questions offertes.

Des suppositions, rien de plus…. Aussi véritables que faussées… des banalités balancées à n’importe qui… Des lignes d’horoscopes signifiant que ce qu’on désirait y lire… Une main tendue, un soutient, du réconfort, un piège, une manière d’approcher une gosse pour la manipuler, la torturer, la détruire…. L’interprétation ne dépendait que de ce que l’enfant acceptait d’entendre… De la chaleur dans la nuit glaciale du manque des autres, des mensonges dans la douleur d’une âme de gamine esseulée…. Ou de l’hypocrisie nourrissant colère et rancœur envers toutes ces chimères doucereuses? Depuis quand la compassion berçait l’univers ? Depuis quand les peines nées du statut d’humain concernaient quiconque ? Un pouffement mort à sa naissance, laissant juste un souffle de vie par le nez retroussé, l’ironie était toujours risible. Etait-ce ce soir qu’elle avait le plus besoin qu’on lui mente, ou était-ce ces nuits où elle avait décidé de s’attacher à tous ceux qui s’étaient volatilisés, qu’elle aurait voulu d’une intervention étrange ?

« Et vous ? Qu’êtes-vous venu cherché ici?... Mes réponses à vos questions, ou les vôtres à celles que vous ne prononcez pas ? … »

Le sourire en coin avait filtré une voix des plus douces, fatiguée et lassée par les devinettes. Il avait toujours été plus simple de porter intérêt à un de ces autruis pour cacher ses propres doutes, ses propres craintes. Alors ce sourire lumineux que cet Autre lui avait offert avant de planter ses prunelles trop pales dans les siennes sonnait faux. Des traces de douleurs cachées, ou juste mise en scène partiellement vrai. Elhiya n’avait trop su comment l’interpréter, préférant ne pas le soutenir afin de ne pas se laisser polluer par ce qu’elle pouvait y voir dedans avant de lui répondre la 1ère fois. Mais pour cette seconde prise de parole c’était juste l’admiration de la naissance d’une étoile qui capturait son regard, guidant ses mots.

« Il parait que tout n’est question de point de vue. Alors des pensées ne deviennent rudes que si on les laisse devenir trop sombres.  Il suffit de se rappeler qu’elles peuvent s’illuminer si on les regarde sous un autre angle. Quel qu’elles fussent… Alors pour vous répondre, ma solitude semblait venir appeler la vôtre qu’elles ne soient plus… »

Bride ironique d’un espoir communicant qui trouvait la voix pour s’exprimer. Car elle en avait marre de se méfier. Car elle ne voulait pas, cette nuit, qu’on vienne lui ternir le souvenir de ce qui lui était cher. Car elle n’avait pas la force et l’envie de voir autre chose qu’une présence qui pour une fois se pouvait être « utile ». De l’hypocrisie douce à la vérité piquante, ce soir elle voulait être bercée de mensonges.
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Re: The London Eye
Seven, le  Lun 27 Aoû - 11:23



Elle attend des signes, vérifie sans cesse, plante son regard vers le Ciel en quête d'un hiboux qui viendrait lui apporter des nouvelles. Elle est arrivée au point où un simple mot suffirait, où un 'je vais bien' changerait toute la donne. Ça se bouscule dans son coeur et ca fait tanguer ses humeurs. Run it says. La larme coule quand elle est enfin toute seule. Les dents s'enfoncent dans les joues si fort mais ça ne sera jamais assez. Elle a peur maintenant de se regarder dans le miroir et de la voir elle. Qu'elle ne lui pardonne jamais. Alors elle se promène, dans les rues de Londres, sur les toits du monde, à la recherche d'un peu sérénité. Elle n'osera jamais l'avouer mais quelque fois, elle croit entendre son rire, percevoir les plissures de ses joues quand elle sourit. Elle sèche ses larmes à chaque fois qu'elles montent sans prévenir. Et puis il y a le piano qui n'arrête pas de monter, encore et encore plus fort. Les notes qui tapent sous ses doigts pour qu'elle respire. Elle a beau partir s'enfuir dans sa tête ce n'est jamais assez. Elle sera toujours là avec son regard déçu, sa mine lassée. Elle s'en veut oui, mais comment faire pour s'en sortir alors que son visage hante sa vie.


Un soupir. Le froid l'emporte et elle imagine le violon qui grince comme le claquement de ses dents quand la langue est trop blessée. Elle cligne trop souvent des yeux, ça ne lui ressemble pas. Elle affronte le monde quand ils sont grands ouverts et elle crache sur tout ce qui se mettrait en travers de son chemin. Elle a toujours ce sourire satisfait cette allure dans le port de tête les épaules en arrière le menton relevé une démarche envoutante un regard mystérieux et des mains qui pourraient contenir le monde entier. Mais pas ce soir, dirait-elle alors qu'elle se forcerait à sourire.


A-t-elle compté le nombre de lettres toujours restées sans réponse. Un verre à pied à la main, une plume dans l'autre, tantôt un sourire, tantôt une goutte sur le papier. Elle lui raconte toute sa vie, ce que la société devient, ce qu'ils font pour essayer de faire bouger les choses en bien, dans l'Ordre du Phénix. Mais le sourire n'est pas éternel, il a perdu de sa brillance, de son éclat. C'est marrant parce qu'il fut si sincère. Et puis elle balaye ces souvenirs dans un frisson qui fait mal, reporte son attention sur la jeune blonde, qui n'a pas la langue dans sa poche, à ce que l'on dirait. Elle pouffe du nez la Phénix, elle aime ça, les personnes téméraires. Je crois que nos questions se rejoignent. Et que les réponses, elles sont tout aussi similaires. Bien qu'hors de portée.


Et puis sa deuxième réplique la touche comme si elle avait soulevé une montagne de cohérence, qu'elle l'avait écrasé avec. Un sourire qui comprend. Tout est une question de point de vue. Bien-sûr qu'elle a bercé sa vie par les points de vue, qu'elle s'est construite une carapace invisible formée d'un sourire et de gestes tendres. Mais évidemment, tout est question de point de fucking vue. Mais alors Ellis, comment on fait quand on a pas le choix. Quand le seul moyen de demander pardon c'est de regarder la vérité en face, de se la prendre en pleine gueule et d'assumer ses propres choix. Elle a pas été la pour son amie point barre. Et la vie lui rappelle tous les jours, depuis qu'elle a disparu. Et c'est tant pis pour elle, c'est le prix à payer pour avoir été une ptn de lâche et de n'avoir rien vu venir. Alors ce soir, elle est submergée par de rudes pensées. Et elle emm*rde le monde, ses côtés sombres et ses regrets. Oh, si c'était pas la promesse de sa vie ça, avancer toujours plus loin, sans jamais regarder derrière, sans jamais se dire qu'elle aurait pu faire mieux, qu'elle aurait du faire autrement. La mâchoire tremble, le sourire s'efface. Et elle en veut au Ciel autant qu'elle s'en veut à elle-même. C'est un peu lâche de ne pas regarder le bon point de vue, celui de la vérité. Tu ne trouves pas? C'est un peu la seule façon d'assumer vraiment, la douleur du regret qui consume.


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Re: The London Eye
Elhiya Ellis, le  Mar 28 Aoû - 17:46


Skyfall
 

♫♫
Pv Seven

Des réponses hors de portée.
La définition était bien trop parfaite pour ignorer ces mots. Ils ne glissaient pas sur les ailes brisées de l’enfance, mais s’insinuaient bien profondément jusqu’à la racine des espoirs innocents. Les interrogations réelles, celles qui faisaient avancer, celles qui touchaient restaient toujours sans moindre solution. Il fallait se contenter d’illusion de mensonge. Se forcer à croire ce qui n’était pas, juste pour ne pas se laisser choir un peu plus chaque jour. Prétendre qu’il n’y avait jamais d’autre choix, jamais d’autres solutions que fermer les yeux quand les choses devenaient trop dures, et essayer de lever le nez pour respirer. Se nourrir d’un oxygène asphyxiant tout en sachant que ce n’était pas ce qu’on voulait…

Triste et morne réalité où les blessures semblables s’appelaient inconsciemment. Pourtant souvent, les âmes erraient, seules, jusqu’à concéder, au dernier moment d’offrir, quelques mots à un inconnu qui pouvait peut-être comprendre. Quand il ne semblait y avoir plus rien à perdre, ombre et lumière se mêlaient au point de se moquer de savoir si les propos seraient entendus. Ils glissaient hors de la bouche, seuls, sans filtre, sans rien attendre, en évidence parfaite que rien n’avait de réponse possible si on s’y attardait vraiment. Juste des faits énoncés… Juste l’appel d’un espoir perdu…

Alors les sourires changeaient, se tordaient, se fanaient sous les paroles échappées, quand le regard se perdaient dans l’opale orgueilleuse de la Lune. N’importe quel point de vue devenait vérité pour peu qu’il permettait d’avancer, tout simplement.... Ces disparitions, les traces vides qu’elles créaient, les manques qu’elles insufflaient n’avait de sens si le regard de l’enfant ne voyait que la perte, la douleur et la peine hurlant d’injustice. Il suffisait juste de savoir les modeler, d’en faire un moteur à quelque chose d’autre de plus gourmand que la vérité elle-même…. A condition d’y arriver.

– La vérité… celle qui se déguise de à la moindre occasion ? ... Qu’est ce qui est le plus lâche au final ? Se construire sa propre vérité, ou accepter celle qu’on veut nous imposer alors qu’on la sent puante de mensonge ? Ne pouvons-nous pas choisir notre propre mensonge ? Juste pour assumer la douleur de la façon la plus douce?

Le ton restait doux, léger, comme une simple caresse à l'esprit. Un effleurement de paroles sans intention de contredire ou remettre en doute. Juste.... comprendre... Comprendre comment le mot "Vérité" pouvait être autant bafoué...Les mèches blondes s’étaient penchées lentement pour changer l’angle de vision de la lune. D’un côté, les ombres semblaient plus grandes que d’autres, mais cela signifiait-il que la lumière n’était que là si on voulait la voir ? Ou qu’à l’inverse les ombres étaient toujours là qu’importait la façon dont les rétines tournaient ? la lumière semblait peiner, toujours un peu plus chaque nuit quand les ténèbres dévoraient avec gourmandise l’astre de nuit. Chaque naissance lunaire ne menait qu’à la disparition de celle-ci, en cycle éternel… évident... naturel. Alors à ce compte-là... la curiosité pointait un peu.

– Elle est comment ta vérité à toi ? Lâche car t’as fui ici ce soir ? Où trop réelle cartes pieds t’ont portée ici ? Elle aussi ne vaut que sous le point de vue de chacun…. La douleur n’est-elle pas plus brûlante si on la laisse devenir la seule vérité existante ? Ca deviendrait en mensonge à son tour, car malgré tout, la peine n’est pas la seule qui existe malgré tout…

Encore fallait-il vouloir voir autre chose que le poids écrasant de la culpabilité d’avoir raté quelque chose, quelque part. A ce moment alors, les blessures devenaient justifications à ce qui semblait si désuet, offrant une raison à croire en ses propres vérités.

– .. Comme l’ombre et la lumière de cette Lune... Dis-moi, est-ce la clarté qui grignote les ténèbres de ce joyau ? Ou est-ce plutôt l’inverse ? Ou tout dépendrait-il de ce que nous voyons chacune dans notre coin ?

Elle connaissait la réponse, mais voulait juste une confirmation, juste ne pas entrer en conflit, pas ce soir, pas maintenant, pas quand elle sentait ses entrailles se tourner d’inquiétude pour la rouquine alors que les larmes s’étaient taries dans la brulures des paupières rougies
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Re: The London Eye
Seven, le  Ven 5 Oct - 19:59

i'm so sorry..



Dis-lui un peu ce que tu penses, ce que tu es, comment tu es. Si t'es heureuse, dans ce ptn de monde, si tu montres les dents des fois, parce que l'excitation ne t'en donne pas le choix. Est-ce-que tu chantonnes des fois, est-ce-que tu te surprends à sourire sans raison apparente, ah perdue dans tes pensées tu es. Tu rêves ou tu inventes, tu espères ou tu te souviens. Que se passe-t-il quand tu remontes les yeux vers le Ciel. Est ce que tu es contente, quand tu retrouves une habitude que tu avais peur d'avoir perdue? Et les mots? Ah oui tien parlons des mots. Filent-ils tout seul? Le manque? C'est constant? Ou est-ce qu'il est venu plus récemment? Elle se mord la langue des fois, les yeux qui brillent elle les nie et les cache par un sourire en coin. Une plissure de lèvres, une fossette qui se crée. Et que vois-tu quand tu fermes les yeux? L'avenir le passé les regrets, les 'et si'. Elle elle voit la peur, les ténèbres, elle imagine les scénarios qui détruiraient sa vie. Et on en revient au début, elle se mord la langue, elle se mord les joues, si fort souvent, que la douleur n'est plus. Un regard qui change, un claquement de doigt, et son monde disparaîtrait. Actrice d'un espoir incertain, elle vit ou alors elle essaye.


Elle tique un peu. A ses paroles. Les ressasse. Le mensonge, la vérité. C'est à en perdre la topette n'est-ce-pas? Un mince sourire. Accepter, assumer, choisir. Je ne crois pas qu'il y ait plusieurs vérités. Simplement une, la plus pure. Celle que tout le monde sait au fond, mais que personne ne veut admettre. Une petite pause. Assumer la douleur de la façon la plus douce tu dis? Je ne suis pas sure que douleur et douceur soient des concepts que l'on puit corréler. Un soupir. Elle baisse les yeux, long trajets des pupilles de la blonde jusqu'au sol. Et puis la jeune reprend. Elle l'écoute attentivement, les iris au sol, elle plisse un sourcil, se mord la lèvre, habituel. Elle attrape un caillou, le fait voler au dessus de sa main manumage; C'est justement ça, le truc. La douleur brûlante, c'est la seule façon que j'ai trouvé pour m'en sortir. Pour montrer que je m'en veux. Je ne cherche pas à l'amoindrir, mon amie elle... Elle ne mérite pas ça.
Elle dépose le caillou dans sa paume, et de toute ses forces l'envoie au loin. Elle a les lèvres qui tremblent, les yeux humides, les paupières incapables de se refermées. Parce que voir le noir c'est s'y confronter. Son image déçue, la vérité brûlante, qui attaque à yeux ouverts. Une grande bouffée d'air frais. Puis la voilà qui replonge ses iris dans celles de son interlocutrice. Quelle subtile métaphore. L'un ne va pas sans l'autre j'imagine. La Lune est méconnaissable lorsque le Soleil a pointé de le bout de son nez. Et ke Ciel perdrait de son allure sans ce qui le fait briller. Tu l'as deviné. C'est comme moi, je serais pas là, si on avait pas besoin de moi quelque part.


Un regard qui comprend. Elle sait, Seven, que pour Mered affrontement ne sera pas ce soir. Regardons-les, trop occupées à se demander pourquoi, à s'en remettre au Ciel, à être désolées. A tout faire, tout faire pour se faire pardonner.



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Re: The London Eye
Elhiya Ellis, le  Mar 9 Oct - 11:34


Skyfall


♫♫
Pv Seven
Tkt <3


Une seule vérité ? Une seule et unique ? Le sourcil s’était relevé, surpris de ces propos que trop utopique pour embrasser le moindre mensonge enlisant le monde sorcier. Un froncement, les idées qui se bousculaient, se heurtant à ce qu’elles ne voulaient pas entendre, pas comprendre pas savoir. Ce qui était au fond de chacun était propre à chaque conviction, chaque blessure subie, chaque ligne d’histoire dessiner sous une étoile ou sur le sable, ce n’était jamais pareil pour tout le monde. Il y’avait des ressemblances, des reflets d’âmes perturbées, des troubles parfois communs mais chacun réagissait à sa façon. Ce serait trop simple sinon, tout le monde se retrouverait ici, le nez vers le ciel à penser ses blessures de la douceur des astres… Une réponse bien trop facile et trop douce….

Et la danse du petit caillou capturait l’attention quelques instants. La magie sous ses formes les plus belles, celles qui faisait pétiller les mirettes de quelques enfants impatients de savoir la maitrise. Un rappel succinct à ce pourquoi elle était là, la raison profonde. Plus que la douleur de la perte, il y’avait toujours cette envie de savoir faire glisser entre les doigts les objets, juste… ne plus rendre la magie aussi désuète entre ses mains. Une simple promesse faite à soit même, faite au dernier souffle de vie d’une enfant fanée dans ses bras qui ne permettait pas de perdre autant de jour, de nuit à badiner le vague à l’âme. La solution était si simple… La douleur en sauveuse salvatrice pour ne pas oublier, pour continuer à vouloir avancer, qu’importait combien elle était aveugle dans les premiers temps, qu’importait en quoi elle pouvait se muer, l’amoindrir était une mauvaise, cette fille avait raison…

Abandon lointain du petit bout de terre, chute supposée suivit des mirettes ternies quand les mots coulaient de métaphore à analogie, perlant en une conclusion qui interpellait « être là car on avait besoin d’elle quelque part ». Les opales se perdaient dans celui de cette inconnue aux similitudes touchantes, répétant ses dernières paroles. Etre là pour quelqu’un, rester pour quelque chose, même si trop de fonctions étrangères virevoltaient tout autour pour arriver à saisir ce qu’il en était, ce qu’il sera… Marmonner en litote psalmodique cette vérité possible, essayer de l’intégrer, la graver sous la naissance des larmes d’une Autre… et croire que les perles de diamants abandonnées à l’orée des cils avaient une utilité réelle autre que brouiller la vision.

– Comment peux-tu en être certaine ?

L’interrogation brulait la langue, déjà regrettée à peine formée, mais impossible de la contenir. S’il fallait une seule réponse, une seule question c’était bien celle-ci. A quoi bon ne pas abandonner, ne pas baisser les bras, laisser le monde se détruire seul dans l’indifférence la plus totale ou juste partir. Comment s’assurer qu’il y’avait forcément un petit quelque chose qui avait besoin de notre présence, un petit détail qui n’existerait pas si la route des convictions venait à se briser. Il y’en avait d’autre, bien d’autre capable de prendre la succession. Alors comment croire qu’un grain de sable avait son importance au milieu de tant d’autres ? Juste car eux en avait tous eu une, avant comme après leur passage sur cette route cabosser.

Mered…. Avait plus marqué le sentier que d’autre avec son soutien précieux, son caractère de feu qui illuminait les jours, pimentait les discussions, et ses larmes, dévoilée en cadeau à chérir… Fallait-il croire que ce c’était pour ces raisons que la blonde avait été mise sur sa route, copie de cours dans la tête et microbe éternués au visage. Doux souvenirs douloureux que devenaient ses instants de conflits bénis. Ils devenaient précieux malgré la peine, confinant malgré tout l’envie de recommencer, ailleurs, avec une autre, avec d’autre, de peur que la disparition ne refasse son office.

– Tiens… mais tu ne devrais pas les réprimer…. Les servent elles aussi…. Et pas que dans la douleur…

Un paquet de mouchoir en papier s’était offert au reflet lunaire, seul geste encore valable dans la tempête de l’acceptation de cette peine nécessaire. Et le sourire, doux, trop doux, trouvant naissance dans ces instants de fragilité laissés à découvert qui voulait apaiser, dire que quelque part il comprenait..

– Et tu connais déjà l’endroit qui a besoin de toi, ou comme la lune rendue aveugle par le soleil, il faut patienter, pour le voir se dévoiler ? Tout semble si flou qu’il est dur d’y croire encore….
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Re: The London Eye
Seven, le  Lun 31 Déc - 16:55

forgive me...



'des scénarios qui détruiraient sa vie'
Combien de fois tu te regardes dans le miroir en te disant que tu aurais pu faire mieux. Est-ce-que ça t'arrives de vouloir mourir plutôt que d'assumer. Les yeux qui deviennent rouge à n'en plus pouvoir de pleurer, le nez qui pique de se retenir de couler, les lèvres qui tremblent, le souffle court, mais qu'est-ce-que tu as fais. Et quand tu fermes les yeux, c'est le souvenir ou c'est ce qui est à venir, que tu chéries tant, que tu veux tellement, que tu espères, que tu attends en laissant tes ongles abîmer ta chair. Et comment est-ce-que toi tu te mens. Comment tu souries aux bouffons dans la rues, comment tu souries à ceux qui ne veulent rien de plus de toi que n'importe qui d'autre. Parce qu'on s'en fou, tout le monde s'en fou. Alors tu avances dans ta vie de m*rde et tu te dis que ça va. Mais est-ce-que ça va. Est ce que c'est pas exactement toi, qui l'a laissé filé. Qui la laissé partir. Est-ce-que c'est ta faute. Oui. Est-ce-que tu le sais. Oui. Est-ce-que tu l'assumes. Aaah. Que tes yeux pour pleurer.


Être sûre tu dis. Mais sûre de quoi, elle sure de rien, ne fait que des suppositions, celles qui font du bien. Celles qui aident à faire dormir le soir, ou tôt le matin. Elle la regarde et plisse une joue. Oh non, Seven n'est sure de rien. Mais il y doit bien y avoir quelque chose. Quoi que ce soit, qui que ce soit. Pour que tout cela ait une raison, un sens, un but, quelconque. Pour que la peine affligée, méritée, utile, serve à quelque chose, au final. Comment peut-on vivre, pourquoi devrait-on même vivre, si on ne sert à rien, si on ne change pas un tant soit peu les choses, à notre échelle? Et la douce lui tend un paquet de mouchoir qu'en sourire délicat elle accepte. Une larme termine son périple sur le tissu, ne pas les réprimer ne pas les réprimer... Mais pleurer pour elle c'est être faible, c'est avouer son erreur, sa culpabilité, sa faille. Elle hait ses yeux qui ne font que ce que son coeur leur crie de couler. C'est stupide, sans doute. Mais c'est son point de vue.


Où a-t-on besoin d'elle, où a-t-on besoin de toi. Elle regarde le vide pour répondre comme elle peut, pour essayer de comprendre elle-même. De se donner une raison. C'est vrai ça, Azénor, pourquoi tu es là. Elle lâche un mince soupir. Je l'ai crée moi-même ce besoin. J'ai fais avancé les choses, redonné de l'espoir, séché des larmes. Just like you.



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