Cours particuliers

RP avec Lizzie

Fañch Guivarch rp numéro 319 tw :

le retour à poudlard n’avait pas été facile, se réhabituer à la société se familiariser à nouveau avec l’école et essayer de rattraper les cours. 3 mois c’est long et ça fait oublier pas mal de choses, surtout isolé dans le noir sans pouvoir utiliser la magie, voir une plante, touché une potion ou voler sur un balais.

Les études c’est important on peut le faire et rattraper notre retard.

Sans ces c*nnard du ministère on aurait jamais eu ces emmerdes .

C’est pas une raison de pas essayer de rattraper pour avoirs nos ASPIC.

Ah ça pique.

Ta geule toi.

Le géant arrivait au lieu de rendez-vous avec Lizzie, cette dernière avait proposé au géant un cours particulier pour rattraper ses lacunes causé par son emprisonnement.

Elle est toujours la pour aider, c’est une super gentille personne.

Ouais, ouais moi je dis que ça cache un truc louche.

Il faut toujours rester prudent mais pour l’instant tout nous indique que Miss Bennet est digne de confiance.

RP avec Pr Lizzie Bennet

La professeure avait raison, il fallait savoir se protéger de choses dangereuses comme le feu, aussi ennuyeux cela pouvait-être. Malheureusement, je n'y avais pas vraiment penser jusque là mais d'un autre côté, j'avais été chanceux sur les 7 années de pratique de magie je n'avais eu que deux problèmes avec le feu que j'avais créé par magie. J'avais éteint le premier en lançant ma cape dessus et en sautant dessus. Ma pauvre cape était trouée de partout mais le feu était éteint sans qu'aucun incident trop grave ne se produise. La deuxième fois avait été gérée de façon bien plus propre et rapide. Un Aguamenti avait suffit à éteindre les petites flammes. Mais je sortais de mes pensées grâce à la question de l'enseignante qui résonnait dans ma tête. Je décidais donc d'être franc avec cette professeure.

"Euh... Et bien pour être franc, je m'entraine assez souvent à créer et à manipuler les flammes mais je ne me suis jamais vraiment préoccupé de m'en protéger. " Avouai-je légèrement honteux en baissant les yeux au sol.

@ Fañch

Parfois, songeant au souvenir de l’ombre d’un loup sur son visage de femme, la panique me prend. Harmony. La frêle, la douce, l’exaltée Harmony… Et ma vie, croquée l’air de rien. Je ne sais à quoi me raccrocher à présent pour ne pas devenir le monstre qui détruira la vie de mes proches. Alors je lis, je lis avec la force du désespoir. Il me revient l’image d’un loup d’un autre siècle ; d’un loup ayant su dépasser les pulsions ayant trait à sa nouvelle nature. Rémus. Malgré sa lycanthropie, il était parvenu à garder comme principale étiquette celle du Raisonnable.

Plus que tout autre enseignant, que les autres Maraudeurs, Rémus savait allier douceur et exactitude dans sa pédagogie. Délaissant les artifices vestimentaires, il donnait confiance à ses élèves. Au delà du modèle comportemental, il rassurait Harry après l’apparition des Détraqueurs, aidait à Neville à se défaire de sa crainte obsédante de Severus, lui apprenait à lancer un patronus corporel, préparait l’ensemble des élèves à se défendre des créatures obscures, quoique l’on puisse aussi l’accuser de se limiter à ce versant de cours de DFCM.

Rémus est le sérieux à tout épreuve, l’homme suivant le terrain, une source d’informations fiables. Un puits de sagesse plus discret que Dumbledore, notamment avec son analyse empruntée à Roosevelt : « ce dont vous avez le plus peur, c’est... la peur elle-même. » Il manquait peut-être en humour, il n’en restait pas moins LE sorcier pour lequel l’on cherchait à convaincre que l’on est dans le droit chemin.

Sans oublier, bien sûr, son importante fonction émotionnelle ; quand il comparait Harry à son père, ce n’est pas, à la manière de Sirius, en confondant les deux. Oui, il devait être possible d’être réhabilitée en tant que sorcière, même sous l’emprise de cette malédiction. Ne restait plus qu’à découvrir comment…

J’ignore si ces hésitations ont joué un rôle dans mon offre auprès de Fañch, mais quand il frappe à la porte, je suis assez heureuse de le voir entrer.
— Merci d’être venu, Fañch. Comment se passe ton retour à Poudlard ?

@ Archibald

Je ne m’étais guère trompée ; en joyeux pyromane, il ne s’était que peu soucié de la question du danger. Il aimait créer, une qualité qui lui servirait des années durant, mais cela ne saurait suffire. Moi-même, j’avais beau être boostée par des impulsions d’invention, ça ne pouvait assurer leur succès tant que je ne mettais pas un peu de sécurité là-dedans… D’où quelques artefacts pour protéger mes chers passionnés de vol, par exemple.

— Eh bien, si tu ne veux laisser le feu seul pouvoir te manipuler, il est temps d’y remédier ! lançais-je d’une voix enthousiaste.
Balayée, la vague de tristesse que l’image de Kitty avait pu provoquer en moi. Comme ça. Reset.
— Par quoi désires-tu commencer ? Une prédilection quelconque parmi celles que je t’ai cité ?

Après tout, ici, c’est l’élève qui est roi. A lui de me dicter ce qu’il espère trouver ! Si j’ai appris quelque chose de mes années à Poudlard, c’est qu’on passe tant de temps à s’opposer à l’autorité qu’on gaspille de précieuses occasions d’apprentissage… Et ces dernières ne peuvent être remplacées qu’en solitaire par la suite.

Rétrospectivement, j’aurais aimé pouvoir avoir des liens plus intenses avec mes enseignants, et pas que du côté sexuel et magie noire, même si mon goût pour ces domaines reste toujours aussi affûté. Je sais, pour l’originalité, on pourra repasser...

RP avec Lizzie Bennet

On me laissait le choix de ce que je voulais apprendre en premier, c'était quelque chose à quoi je ne m'attendais pas. Je suis resté peut-être 2 minutes à réfléchir quoi choisir. Pourtant je suis sûr que j'avais l'air idiot avec mon air perdu à chercher lequel des deux je préférais faire. Une potion de rêve conscient semblait assez amusante mais sachant que je n'allais pas faire du feu que dans mon sommeil l'autre semblait judicieuse.... Mais des rêves conscients, j'en rêve depuis que je connais leur existence. Mais il faut penser sécurité. Je pensais comme cela sans cesse durant le temps de la réflexion puis un oiseau heurta la vitre, ceci me fit très vite revenir à moi même. Par surprise, je déclara mon choix en m'empressant de peur que mon cerveau ne le change à la prononciation.

"La pommade de rêve anti-brulûre" Et zut!! "Euh je veux dire la pommade anti-brulure me semble correcte pour commencer." dis-je en tentant de ne pas fondre sous la honte.

@Lizzie

Fañch Guivarch rp numéro 324 tw :

Arrivé devant la porte le géant frappa quelques coups pour signifier sa présence à la professeure de vol. Elle ouvrit rapidement la porte saluant le serpentard en demandant comment se passait son retour.

Parfaitement bien, on a pas du tout 3 mois de retard pour passer le diplôme de m*rde de fin d’anné. Ils y a pas du tout des c*nnard de mouton du ministère qui nous regardent comment un délinquant et pour couronner le tout l’enfoiré qui nous a mit en taule est devenu prof. Donc ouais ça se passe super bien.

Mais arrête c’est pas si terrible on arrive à peu près à suivre en cours et on est maintenant dans l’équipe de quidditch, c’est bien ça.

Ca va à peu près, les cours sont pas facile à suivre surtout que j’ai perdu du niveau car je pouvais pas pratiquer … en prison.

Hésitation signe d’une cicatrice pas encore refermé.

@ Archibald

Le Gryffondor ne tarde pas à me faire part de sa préférence. Il emmêle un peu les noms de base, mais il se reprend rapidement et tranche pour la pâte pour soigner les brûlures. Ah, j'aime bien quand les gens savent ce qu'ils veulent et qu'on évite de tourner mille ans autour du pot ! Bon, je suis pas toujours la meilleure dans ce domaine, mais parfois c'est rafraîchissant d'aller droit au but.

— Parfait ! Bouge pas, je te sors quelques ingrédients…

Histoire de rester dans l'ambiance de Noël, ou plutôt de préparer l'atmosphère de Noël car on y est pas tout à fait, je lui apporte en priorité des pelures d'orange. J'enchaine avec de la lavande et de la poudre de dents de Boutefeu Chinois, que je dispose sur le seul coin libre de mon bureau.

— Saurais-tu les reconnaitre, et/ou me dire ce qui manque avant de lancer la préparation ?

@ Fañch

Le Septième année semble hésiter, laissant mon esprit vagabonder quant aux motifs du départ d'Aaron. Et si ça venait d'Azénor, trop pressée de prendre la direction de l'établissement ? Non, c'était une fille motivée, mais elle ne ferait pas ça à tout prix… La preuve, elle était pas passée par Serpentard ! Mh, à y bien réfléchir, c'est pas une justification suffisante. Mais je sais pas, je la visualise pas du tout faire ça. Peut-être quelqu'un d'autre, un peu obsédé de la promotion sur les bords ?

— Je vois…

Je verrais mal Evan ou Kyara faire ça, mais peut-être que ça pourrait venir de quelqu'un comme Elly ou Artemis. Oui, je sais, ils viennent d'arriver, mais ils ont tout deux été à la tête du Bureau des Aurors et ça, pour moi, ça souligne carrément un appétit de pouvoir et de gain. Parce que sinon, pourquoi s'embêter avec encore plus de responsabilités ? Moi je pourrais vraiment pas. J'ai déjà tant de choses à faire entre mes cours et l'actualité de Barjow & Beurk !

— Il est sans doute difficile de se concentrer sur les cours avant de digérer ce qu'il t'est arrivé… Je ne vais pas te mentir : je crois que ce type d'événement nous laisse une trace indélébile dans l'âme. Mais le temps aide à avancer. Tu arrives à dormir ?

Fañch Guivarch rp numéro 326 tw :

La professeure essayait de s'enquérir de l'état du jeune sorcier, décidément le choixpeau ne s'était pas tromper en l'envoyant chez les poufssouffles.

Tu vois rien du tout ma pauvre. T'es pas borgne d’ailleurs, ça doit pas être facile de voir.

Mais pourquoi tu attaque sur le physique, en plus tu fais de la mauvaise foie car tu sais que c'est une expression.

En tout cas Mme.Parfaite elle a jamais du allez en prison elle peut pas savoir ce que c'est.

De toute façon il y a pas de question à ce poser, elle veut nous aider pour nos cours on prend l'aide. Et on répond cordialement en essayant de la comprendre avec des faits pour savoir si elle est fiable.

Les faits c'est de la m*rde ça peut être manipulé.

J'ai un peu de mal à m'endormir mais c'est surtout les cauchemars qui me hantent et me réveillent en sursaut, c'est ça le plus dur.

Le serpentard baissait très légèrement la tête, il avait tellement l'habitude de grimer ses émotions et ses paroles qu'il ne savait plus à cet instant qui du masque ou de lui parlait.

@ Fañch

Alors qu'il me parle, des images d'horreur me reviennent. Sans doute devrais-je me protéger de ce genre d'histoire ; c'est comme si après avoir vécu avec un toxico, on décidait de se lançait dans un programme de parrainage de personnes avec des addictions. Sous prétexte qu'on connait un sujet, s'imposer d'avoir à le maitriser et s'y exposer chaque jour, c'est quand même sacrément malsain.

Je dirais même que cela relève du masochisme, surtout tant que l'on n'a pas totalement digéré le truc. On veut se battre contre un truc, mais on est trop concerné pour que ça nous fasse du bien — et dans ce scénario, cela ne peut qu'être dangereux pour l'autre… En même temps, ce n'est pas pour mon caractère raisonnable que je suis réputée.

J'arrive lentement à réhabiliter mon image, mais beaucoup n'ignorent pas d'où je viens. Et c'est surtout qu'ils ne l'oublient pas. Je le sens dans le regard, cette façon de voir la petite fripouille qui pète un câble sous kiwicot et finit à Azkaban, la sorcière trop impulsive. C'est une tare sur laquelle je travaille, la gestion des pulsions, comme celle des profondeurs d'ailleurs.

Faut dire qu'en tant que borgne, j'ai souvent du mal à l'estimer, alors je joue pas mal avec des balles pour me forcer à mesurer les distances en permanence. Cela peut s'interpréter comme une passion sportive pour les uns, mais un confrère de problèmes de vue ne se laisserait pas berner par un prétexte aussi simple…

Le garçon ne dit rien, rien qui ne puisse laisser entendre qu'il a compris, alors je finis par lui admettre sans détour :
— Je ne me souviens que trop des cauchemars. Je crois qu'il m'a fallu du temps avant de réaliser que j'étais sortie, vraiment sortie, tant les images de cette période m'ont collé à la peau depuis.

RP avec Lizzie

La prof se met à sortir des ingrédients, j'en reconnais certains, les plus simples.

"Pour être franc j'ai reconnu l'orange et la lavande, pour la poudre je ne sais pas, je dirais de la poudre de peau du Serpent du Cap, mais je ne suis absolument pas sûr, je suis absolument incapable de dire ce qu'il manque"

Je ne savais pas quoi répondre, je suis maintenant comme un imbécile à attendre que mon cerveau trouve la réponse ou que l'enseignante me sauve de cette maladroite situation.

Je me perds dans mes pensées en moins d'une minutes, j'ai un flash, une maison, des flammes. Un flashback de la mort de mes parents, je suis paralysé mais fasciné, aucune expression négative sur mon visage malgré la paralysie totale de mon corps. Je m'effondre sur la chaise derrière moi, et reprend mes esprits au moment où mon derrière touche la chaise, je me relève immédiatement.

"Excusez-moi"

@ Archibald
Le garçon parle, hésitant un peu. Il n'est trop sûr de ce qu'il avance, et je rectifie son erreur.
— Il ne s'agit pas de poudre de peau du Serpent du Cap mais de poudre de dents de Boutefeu Chinois. Ceci dit t'inquiète pas, personne te demande de tout savoir d'un coup, t'es à Poudlard pour apprendre ?

  Non, apparemment, car d'un coup l'énergie le quitte. Bim, son regard défaille. 
Le malheur c’est que je ne sais démêler ce que je ressens de ce que je perçois. J’ai la satanée habitude de projeter mon monde intérieur sur tout ce que je vois. Une chaise n’est pas une chaise ; ce soir, elle est une absence.
Et sa tristesse là, sa tristesse je sais pas quoi en faire.

Trop d'émotions le traversent, me laissant désemparée et silencieuse une seconde de trop, avant qu'enfin je réagisse.
—Archibald ? Tout va bien ? Que… tu as envie de parler ?
Son état m'inquiète. Ne mange-t-il pas à sa faim ? Un surmenage, peut-être ? Ah, l'adolescence est une période plus tourmentée que tous les autres âges. Est-ce qu'une seule âme est heureuse sous ce toit ?

@ Fañch

Paniquée à l'idée d'en avoir trop dit, je fuis son regard et fixe la chaise. Elle me fait penser à une tortue. Qu'est-ce que ça veut dire, les tortues ? Demain peut-être, son bois pourrait me suggérer l’idée d’une construction, ou le rapport à la scolarité, ou encore la nostalgie d’un café.

Cela n'a de sens. Rien n'a de sens. C'est comme si la vue d'un lapin me rendait maussade, ou celle d'un pissenlit irritable. Et là, avec ces vibrations de petite souris dans l'estomac, à quoi je joue ?

Pourquoi dois-je ressentir ce manque, là, maintenant ? Est-ce parce qu’avec toi je me sens barbée et terriblement incomplète ? Est-ce au contraire que la perspective de te perdre me plonge déjà dans la douleur de ton absence ?

Ah ! C'est une certitude, j'en ai trop dit. Si au moins j’étais assez connectée à mes émotions pour pouvoir tirer d’un aperçu du sens de mes ressentis • mais non que diable, ça non plus je ne sais le déchiffrer.

Je regarde la professeure, gêné mais souriant.

"Je vais bien, merci de vous en inquiétez mais je vais mieux, j'ai sûrement eu un flash, rien de bien grave. Vous disiez que ce n'est pas du Serpent mais du Boutefeu? Genre du vrai dragon?" demandais-je étonné et excité par la nouvelle.

Je regarde bien les ingrédients, les oranges, la lavande, de bonnes odeurs qui me donne faim,et je me dis qu'après être tombé sur la chaise comme ça reprendre des forces ne devrait pas être une mauvaise idée. Je met ma main dans mon sac, sort ma petite boite métallique que toute personne me connaissant connait. J'ouvre la boite, y prend un cookie aux pépites de chocolat et je présente la boite à l'enseignante avec un grand sourire aux lèvres.

"Vous en voulez?"

@Lizzie

Fañch Guivarch rp numéro 326 tw :

Le géant écoutait l’intervention suivant de la professeure qui, par le fond de ses propos surprit le celte.

Ca veut dire qu’elle est allée en prison … mais elle est trop badass !

Ca veut dire que c’est une … criminelle ?

Bah quoi t’as perdu ta langue ont dirait que ça te choque et que tu la juge.

Non, chacun peut faire des erreurs et se ressaisir dans la vie, regarde elle s’est remise dans le droit chemin et a une bonne situation.

Ou bien elle se fait plus chopper.

Je suis sur qu’elle ne commet plus de crimes.

Je te rappelle que c’est elle qui a utilisé de la magie noir pour sceller notre serment inviolable.

Vous êtes allez à Azkaban ? Vous aviez fait quoi ?

Le ton surpris était teinté de diverses émotions que seul un legilimens aurait put percevoire par ses prédispositions.

@ Archibald

— Et oui, c'est ça ! Même pour une simple pâte de soin. Quand on aime le feu, on jongle souvent avec des ingrédients fascinants...

D'un sourire, j'accepte un chocolat et me saisis du plus noir d'entre eux. Pourquoi me parles-tu, en vérité ? Est-ce par convention, par obligation, ou véritablement par libre choix ? Toi-même, le sais-tu ? Tu penses peut-être que ce n'est que le fruit du hasard, que notre rencontre n'était pas pré-commandée, que la curiosité suffit à expliquer le tournant pris par notre discussion. Pourtant, je crois que quelque chose de plus intense pousse les esprits à se chercher, à roder autour d’atomes, d'énergies qui leur plaisent…

— Pour réussir cette pâte, il te faudra 8 onces d'eau, 21 onces de pelures d'orange, 6 tiges d'aloe vera, 1 plume de Phénix, 3 tiges de lavande, 4 pincées de poudre d'ambre et 2 pincées de poudre de dents de Boutefeu Chinois. Es-tu à l'aise avec la mesure des ingrédients ?

Je te regarde, indécise. Nous sommes-là, maintenant. Tu es conscient de ce que cela veut dire, n'est-ce pas ? Dans ce face à face avec la Vérité, j'espère de toi que tu libères tout ce que tu as à libérer. J'attends de toi que tu atteignes une forme d'honnêteté que tu n'as jamais osé chatouiller. Tu n'as pas besoin de te mettre à nu émotionnellement, juste de t'exprimer.

Là ! Fais ce qu'il te plait. Saute, danse, chante invente ! Toi et moi, nous sommes à présent épris d'une pulsion d'exactitude. C'est à cette dernière que nous devons nous adonner avec la plus grande honnêteté. Ecoutons-nous, vibrons, rêvons. Je crois qu'il faut s’émouvoir, ouvrir son cœur à l’espoir. C'est dans l’hérésie et l’utopie que l'on peut vraiment changer le monde. Ebranler les normes et le Secret…

@ Fañch

Son regard, empreint de jugement, me donnerait presque l'envie de tout retirer. De l'amnésier. N'est-ce pas ainsi que l'on fait quand on n'assume pas ? Me revient brusquement une image oubliée. J'ai vu, cette nuit, ce matin ou dans une vie précédente, un enfer de boîtes de conserves — un interminable bidonville dans le cœur urbain.

Las, un dealeur erre dans le cinquième giron. Délirant, il dit pouvoir expliquer ce qu'est l’histoire de tous. Ce passeur, se prenant pour Dante, me garantissait que Lucifer était l'abandon, la maltraitance d'enfants. Frémissante, je chasse cette idée de ma mémoire. Elle n'est pas fausse ; elle est un point de départ. C'est précisément pour les orphelins, les enfants ayant des relations distendues ou carrément violentes avec leurs parents, qu'il me faut agir. Découvrir une autre méthode.

Je veux gratter le ventre fétide de leurs terreurs et les aider à sentir la force qu'ils ont en eux. Je veux prendre les désirs et les rêves de vos enfants et de ce puissant matériau, créer un Elan de Vie. Ensemble, je veux qu'ils puissent sentir sous leur pieds un espace d’affranchissement et de liberté, s'imaginer vivant toutes les vies possibles. Et pour en arriver là, il faut faire le choix d'une dangereuse honnêteté... Grimaçant, je finis par avouer :

— J'ai raté un cambriolage à Gringotts. J'avais dix sept ans... Disons qu'après avoir vécu à la rue, ça a fini de précipiter mon entrée dans l'âge adulte.

Une liste d'ingrédients, de mesures m'arrivent aux oreilles. Je me reprend, me concentre et me rend compte d'où je suis. Je regarde les ingrédients, je ne sais pas quoi faire, je suis un peu perdu, je tente de me souvenir de ce qu'a dit la professeure en espérant qu'elle ne voit pas que je suis légèrement perdu. Elle pourrait s'inquiéter et j'aimerais pas l'avoir dérangé pour qu'au final elle est l'impression que je m'en fiche. Je me reprend, me frotte le dessus de la tête, je souris dans le vide et regarde les ingrédients sur la table.

Je m'approche, je regarde chaque élément m'arrête sur chaque et essaie d'imaginer la recette mais le flash que j'ai eu avant reste dans mon esprit et il me rend incapable de me focaliser sur la recette.

- Excusez moi, je pense m'en sortir mais serait-il possible de boire un coup d'eau avant s'il vous plait?

@ Archibald

Le jeune homme semble troublé par l'afflux d'informations. C'est trop pour lui, la liste d'ingrédients. Je devrais sortir un petit grimoire, comme avec les plus Serdaigle de mes élèves. Genre Isaac vous savez, le mioche qui voulait prendre des notes sur les cours de vol… Comme s'il y avait des trucs à noter en sport ! Ça se vit le vol, merdre ! Cette société les a vraiment habitués à avoir le cùl cloué sur une chaise. Enfin.

Usant de manumagie, j'approche un verre et le remplis d'eau. Pourquoi ne pas être badass quand on en a les moyens ? C'est cool d'être un peu spectaculaire, ça donne des paillettes dans la poitrine. Ça fait presque oublier mon état lamentable de tout à l'heure même.

Je garde un oeil inquiet sur lui. Ce réflexe presque maternel, que je n'avais avant qu'avec mes jumeaux, commence un peu trop à se généraliser. Si seulement je n'étais inquiétée que par leur sécurité… Il y a quelques années, je ne voyais à peine plus loin que le bout de mon nez.

Aujourd'hui, j'ai ouvert mon coeur à la candeur des enfants. Je me laisse charmer par le premier sourire que la vie n'a pas encore corrompu.
— Rien ne presse, tu sais. Prends ton temps.

L'enseignante utilise la magie pour me servir un verre, je le prend.

"Merci, au passage ce n'est pas du feu mais c'était beau et classe, ça doit être sympathique la manumagie." dis-je en souriant.

Je regarde la salle, je vois la porte par laquelle je suis arrivé quand la professeure Bennet avait une cheminée à la place de la bouche. Un sourire se dessina sur mes lèvres. J'étais venu pour demander de l'aide et des informations pour en savoir plus sur les potions de feu et j'étais là, à moitié déboussolé à demander un verre d'eau.

Je regardais les ingrédients puis mon regard descend sur le sol pour rencontrer mon sac. Légèrement ouvert je peux voir deux ouvrages, celui sur le feu que j'avais emmené ici pour le montrer au professeur puis un livre sur les loups. Je me lève, prend le livre l'ouvre et tombe sur une page au hasard.

Dès fois le hasard fait bien les choses car cette page indiquait que les loups pouvaient rester très longtemps à chercher un moyen de se nourrir quand les chiens abandonnaient plus facilement. Par "magie" un regain d'energie me frappa, je ferma le livre, le rangea, fit craquer certaines de mes articulations et me plaça devant la professeure.

" Merci pour l'eau, je pense que l'on peut reprendre."