Cours N°7 : La DCFM version moldu ! [DC]

Aujourd'hui, je n'allais pas donner le cours le plus excitant de ma carrière. Effectivement, mes deux première heures de la journée allaient être consacrées à une petite classe de première année. Bien que les plus jeunes soient les plus disciplinés, ils découvraient Poudlard et était encore impressionné par ce que l'école représentait, il n'était pas les plus doués. Logique me direz-vous, vu qu'ils commençaient à peine leur scolarité. À ces enfants, il fallait se contenter d'apprendre les bases de la magie. Le Protego ou la manière de se défaire d'une créature insignifiante. Même le stupéfix s'avérait être un sort bien trop complexe.

Pour cette séance, j'avais décidé de me concentrer sur quelque chose de différent, sur la découverte. En effet, les cours d'étude des moldus avaient été supprimés à Poudlard, non pas que ce soit une grosse perte, je me devais donc de faire découvrir le culture de ces sous-humain au jeune sorcier. Ne serait-ce que par conscience professionnelle. Mon cours fe DCFM allait donc se mélanger avec ceux de feu Professeur Lefebvre et ce afin de faire découvrir à nos chère première année la manière avec laquelle les moldus se défendaient. Ou attaquaient. Question de point de vue.

J'avais préparé quelques fiches, notamment afin de pouvoir proposer aux étudiants une séance pratique quelque peu original, bien que fort courte pour une fois. Il ne me manquait plus que les élèves. Pour ma part, j'étais installé derrière mon bureau, profitant du courant d'air frais pénétrant par la seule fenêtre ouverte de la pièce. Le regard figé sur la porte d'entrée, je buvais une gorgée dans la tasse remplie de café posée sur mon bureau. Il était tôt, encore. Bon dieu, qu'est-ce que je détestais avoir classe dés les première heures de la journée !

HRPG:

Arc Secondaire, Deuxième Quête
Cours de DCFM

Preum's ! J'étais preum's ! J'avais gagné la course ! Victoire, à moi la médaille en chocolat ! J'avais même battu les serdaigles, héhé. Il n'y avait que le professeur dans la salle et il buvait du café. Ou un autre truc mais certainement du café. Parce que les adultes, quand il buvait un truc le matin, neuf fois sur dix c'était du café et si c'en était pas, c'était parce qu'ils aimaient pas ça. C'était Allistair qui me l'avait dit avant de m'interdire formellement d'en boire la moindre goutte parce que j'étais assez excitée comme ça. Pff, même pas drôle.
Moi, j'préférai le jus de citrouille toute façon. J'en avais bu trois verres au petit-dèj du coup j'avais du aller faire pipi avant d'aller en cours mais j'étais quand même première. Mouhaha. J'pouvais choisir ma place !

Alors déjà, pas à côté de la fenêtre ouverte. J'voulais pas avoir froid et j'ai froid hyper vite. Genre à l'atelier vol, en Suède - trop cool, trop cool - j'ai cru que j'allais perdre trois orteils, au moins ! Pas trop loin non plus, j'voyais pas trop bien de loin et ce serait dommage s'il y avait des trucs à noter. J'voulais être un peu attentive pour une fois. Parce que c'était de la Défense contre les Forces du Maaaal quoi. Ça me servirait quand j'irai en croisade contre les mages noirs pour récupérer des reliques sacrées. J'espérais beaucoup de ce cours du coup. Avec un peu de chance, on allait même apprendre des sorts trop cool pour repousser les zombies !

J'saluai le prof d'un "Bonjour !" enjoué puis j'allais m'asseoir à la place que j'avais optimalement choisie. J'sortis un parchemin, une plume (quelle idée les plumes d'ailleurs, c'était grave plus pratique les stylos bic) puis j'notais la date du jour dans un coin. Bon, on commençait quand ?

Merci pour ce cours spécial DC ! J'vais essayer d'être sage :mm:

Cassandra s’était globalement habituée à la vie à Poudlard. Pas encore à son uniforme, non par sa couleur, sa maison lui importait peu, davantage par sa tenue qu’elle jugeait inconfortable. Elle était adepte des vêtements amples pour pouvoir se mouvoir dans le jardin de sa nourrice voire de grimper aux arbres. Choses impossibles ou du moins rendue compliquées avec cet accoutrement de sorcière. Gigotante dans sa robe, la fillette marchait dans les couloirs. De loin, vous auriez pu croire qu’elle avait juste une envie pressante, de près, vous compreniez qu’elle étouffait dans ses habits. Elle maudissait le règlement qui imposait ces fringues aux élèves.

La Poufsouffle finit par arriver sur les lieux de son cours. Grognon, elle y pénétra tête baissée en lâchant un « Bonjour » nonchalant à son professeur. En quête d’une place, la jeune fille repéra une tignasse rousse déjà présente. Sa propriétaire semblait avoir son âge et être une compagnie idéale pour patienter. Car oui, la patience n’était pas la première vertu de la jaune et noir, elle avait tendance à ne pas tenir en place cinq minutes. Pourtant elle allait devoir se tenir à carreaux pendant une heure pendant cette leçon. Ce n’était pas gagné surtout que le nom de la matière ne l’incitait pas à l’enthousiasme, le manque de nature l’exaspérait déjà. Pourquoi enfermait-on les élèves dans des salles de classe si lugubres ?

Approchant de la rouquine, Cassandra s’installa à ses côtés sans demander l’avis de sa camarade. Elle ne le faisait jamais avec les créatures ou les plantes, alors avec les humains. Si sa présence dérangeait, elle recevait des coups de pattes l’invitant à bouger des bestioles, elle verrait bien si la rouge et or était du genre à la chasser ou pas. Il lui fallait apprendre les codes sociaux quitte à prendre quelques coups. Puis les sièges n’étaient pas nominatifs, elle était dans son droit en prenant cette place. Sortant ses fournitures scolaires, elle les déposa scrupuleusement sur son pupitre avant de se tourner vers la lionne.

« Salut, je m’appelle Cassandra et toi ? »

Remarquant qu’il lui manquait sa baguette, elle retourna son cabas qu’elle secoua comme un prunier. Le morceau de bois s’écrasa au sol mais resta entier. L’enfant la ramassa et la fis rejoindre le reste de ses affaires. Elle ne la portait jamais sur elle, vous comprenez, ça pouvait trouer ses poches et ça gênait dans ses mouvements aussi. Vraiment pas pratique ce truc. Sauf pour jouer à Jour / Nuit à coup de Lumos et Nox.

Hier, j'ai appris que les monstres existaient pour de vrai. De vrai de vrai. Que tout ce que j'ai pu voir dans des films à l'orphelinat, maintenant que je suis sorcier, je peux tomber dessus à n'importe quel coin de rue. C'est Megan qui me l'a dit. Même qu'elle s'est transformée en monstre exprès pour me le prouver. Elle a dit qu'elle, elle était un monstre gentil, mais qu'il fallait que je me méfie de ceux qui sont méchants. Alors j'espère que durant ce cours de Défense Contre les Forces du Mal, on va apprendre à coller une dérouillée aux monstres. Même si je suis bien conscient qu'en étant incapable de lancer le moindre sortilège, ça risque d'être compliqué pour moi.

Quand je suis parti du dortoir, j'avais déjà préparé mon sac pour tous les cours à venir. Parce que je suis un peu fâché avec les escaliers d'ici, alors j'ai toujours peur d'arriver en retard. Mais j'ai atteint la Grande Salle étonemment facilement. Même que j'ai pris un super petit déjeuner bien complet pour être sûr d'être en pleine forme et de ne pas manquer d'énergie pour mon premier cours. Il est très très important. Il en va de ma survie en ce monde magique. Et j'ai bien l'intention de faire en sorte que ma baguette m'obéisse pour une fois. Je suis remonté à bloc. J'ai bien l'intention de me montrer digne de l'écusson de Serdaigle sur ma poitrine.

Après avoir manqué de me perdre à cause des escaliers qui m'ont fait tourné en bourrique une petite dizaine de fois, je finis par arriver devant la salle de classe, légèrement essoufflé. C'est que j'ai dû courir, j'avais vraiment peur d'être en retard moi ! Mais tout va bien, le professeur est à son bureau en train de boire un café, et il n'y a que deux filles qui semblent avoir à peu près mon âge qui sont là. Je m'avance dans la salle en affichant un grand sourire, preuve que mon habituel enthousiasme est toujours bel et bien présent.

- Bonjour Professeur !

Je m'arrête aussi devant mes deux camarades pour leur accorder l'un de mes plus éclatants sourires. La rouquine de Gryffondor, elle me dit quelque chose. Je crois bien qu'elle était en cours de vol avec moi quand on est partis en Suède. Mais la Poufsouffle, rien du tout. Il y a beaucoup trop de monde dans cette école, j'ai l'impression que je ne cesserais jamais de faire des rencontres.

- Salut, moi c'est Milo, j'espère que vous allez bien, j'ai super hâte qu'on commence le cours, pas vous ?

En attendant leur réponse, je regarde autour de moi, pour voir à quelle table je vais bien pouvoir m'asseoir. Et puis je finis par opter pour le premier rang. Habituellement, je préfère le second, parce que j'ai pas envie que tout le monde me prenne pour un lèche-botte des professeurs. Mais je sais aussi que je risque fort de me ridiculiser dès qu'il faudra lancer un sort, et je n'ai pas envie que Monsieur Benbow pense que je me moque de lui, ou que je ne fais pas assez d'efforts. Je sors donc mon manuel, un parchemin tout neuf et une plume. Je vérifie d'un geste de main que ma baguette est bien dans son étui à ma ceinture. Je suis fin prêt pour le début de ce cours !

Les cours de défense contre les forces du mal étaient loin d'être ceux qu'Aldebaran attendait le plus. Il se disait qu'avec les cours de Vol, il aurait suffisamment d'action pour toute une vie. En plus, il n'avait pas vraiment envie de lancer des sorts. Ça demandait le genre de concentration qu'il lui était bien trop étrangère. Il préférait passer une heure à élaguer un buisson de pipaillon, au choix. Il fallait également se concentrer, mais il n'avait pas besoin de sortir sa baguette.

Autrement dit, il avait plutôt l'intention de se faire discret. Il entra donc dans la salle en se faisant tout petit, et posa son sac au deuxième rang, derrière les autres premières années. Il y avait Milo et Nora, et ça c'était bien. Il les appréciait, enfin plutôt il appréciait l'attention qu'ils captaient autour d'eux, ou qu'ils allaient. Quand ils étaient dans le coin, au premier rang qui plus est, les professeurs faisaient moins attention à lui.

- Salut.

A côté, la troisième camarade, c'était une Poufsouffle. Elle ne lui disait rien, alors il se dit que si jamais il l'avait croisé, elle ne lui avait pas laisser un impact mémorable. Si il ne l'avait jamais croisé, c'était beaucoup mieux : ça voulait dire qu'il ne serait pas impoli si jamais il s'adressait à elle comme à une inconnue. Ou alors, et c'était tout aussi bien, ils s'étaient déjà rencontré mais elle aussi l'avait oublié. Donc c'était l'équivalent de la situation précédente.

Il jeta un coup d’œil vers le bureau du professeur, pas trop long pour ne pas avoir l'air trop enthousiaste. Rien d'écrit sur le tableau, aucune consigne donnée. Il devait sortir un parchemin et une plume ? Oui, allez, faisons cela.

J’ai fait un sacré rêve cette nuit. Y avait un bug dans la gravité, et on s’amusait à sauter d’une falaise pour ensuite chuter à l’envers. C’était comme si un parachute s’ouvrait dans le mauvais sens, ou que notre tête rebondissait sur une onde particulière, et du coup on repartait de l’autre côté. Bref, de base, c’était super chouette de voler à la verticale, mais…

En fait, à force de faire les c*ns, on a échangé de corps avec deux-trois gamins, et après, je savais plus trop qui j’étais. Et surtout, j’étais de moins en moins doué. Même que si au début je tombais toujours dans le gazon ou le sable, à la fin, je suis tombé sur un toit. Et j’ai cassé la maison.

J’imagine que c’était pas joli joli, mais maman m’a réveillé. Elle voulait sans doute pas que je retourne sauter des falaises. Elles sont perspicaces ces mamans, toujours à fouiller dans notre tête. J’me suis redressé, et il était cinq heures. C’était même pas maman en fait ! Juste mon cerveau qui travaillait tout seul.

Il devrait pas faire ça, il a toujours des idées cheloues. Et ça voulait dire quoi, ces chutes ? J’restais assis un moment, avant de capter que j’étais juste anxieux à l’idée d’aller en Défense Contre les Forces du Mal le lendemain. Pour quelqu’un qui savait pas faire grand chose de sa baguette, j’étais mal barré…

Enfin, ça m’empêcha pas de parvenir à me rendormir. Pour le premier cours, après une douche, j’étais à peu près présentable et me dirigeais donc vers les escaliers mobiles. Heureusement qu’ils étaient pas complètement amovibles, je serais trop perdu sinon. Arrivé dans la salle de cours, je reconnaissais plusieurs visages familiers. Milo le bavard, Nora ma cousine, et surtout, surtout y avait Aldebarannnnnnn. Mes yeux s’arrondirent comme des soucoupes.

Avalant ma dernière bouchée de pain, je m’écriais enthousiaste :
— Bonbour Mr Benjow ! Et filais en direction de mon super copain.
— Pfouuu heureusement que t’es là ! J’flippe trop pour ce cours !

Les enfants sont tous présent, et plus que sage. Je peux sentir leur innocence depuis mon bureau. Ils ne savent pas encore ce que la vie va leur réserver, probablement beaucoup de soucis, ils s'en rendront compte bien assez tôt, qu'ils profitent encore un peu de leur manque de lucidité. Mon regard passe de l'un à l'autre, je souffle bruyamment tout en levant les yeux au ciel, il va être long ce cours. Faut bien s'avouer que je ne me suis pas lancé dans une carrière de Professeur pour donner cours à ce genre de classe. Malgré tout, ils restent le futur de notre communauté et je me dois de leur fournir un enseignement de qualité.

- Alors, je pense que tout le monde est là, autant ne pas perdre de temps et commencer directement. Je passe de l'un à l'autre, captant le regard de chacun pour augmenter leur attention. Il est courant que les jeunes de cet âge ne soient pas en mesure de rester concentrer une heure entière. Nous, sorciers, avons nos propre moyen de défense. Nous avons inventer toutes sortes de potions, sortilèges ou objets magiques visant à protéger ou attaquer une personne ou des lieux, par exemple. Nous avons des méthodes de protection liés à nos pouvoir, donc, mais qu'en est-il de ceux qui n'en ont pas ? Comment se protège les moldus ? Qu'ont-ils bien pu inventer pour éviter de se faire cambrioler, ou tuer au détour d'une ruelle londonienne ?

Un peu de drama pour attiser la curiosité des enfants, paraît que ça marche, non ? Après tout, ils sont tous intéressé par ces comptes sorcier farfelus.

- C'est exactement ce que nous allons essayer de déterminer ensemble. Je pense qu'il est important pour un jeune sorcier de comprendre comment fonctionne le moldu, et il est intéressant de savoir comment le moldu se défend, ou attaque. Il est tout à fait possible qu'un moldu, un jour, tente de vous voler votre argent, ou essaie de vous tabasser. Si tel est le cas, vous devez être préparé, vous devez savoir ce que le moldu peut vous faire, et comment se protéger de lui, sans faire usage de votre magie, car nous n'avons pas le droit d'utiliser la magie face à un moldu. Comme j'aime le répéter, connaître les armes de son adversaire, c'est avoir une longueur d'avance.

C'était long, peut-être un peu trop. Temps de passer à la phase suivante du cours, solliciter les élèves, afin de voir leur niveau de maîtrise du sujet !

- Commençons doucement. On ne se connaît pas bien, vous êtes relativement nouveau au sein du château. Je vais donc vous demander de faire une rapide présentation, à voix haute. Pas quelque chose de très long, allez à l'essentiel. Précisez votre niveau de connaissance du monde moldu. Et si vous le sentez, vous pouvez même présenter au reste de la classe des outils de défense ou d'attaque créé par les moldus.. Qui commence ?

Ralalala, je déteste faire usage de ce ton enfantin, j'ai réellement l'impression d'être quelqu'un d'autre. Le genre d'homme que je détesterais d'ailleurs.

HRPG:

Le chant des élèves s’interrompt bientôt ; l’enseignant a pris la parole. Le professeur Benbow a une drôle de façon de parler. Tout est dans le combat. Il a des bombes barils dans la bouche. J’croyais que c’était un cours de défense ? Ici, il parle de l’attaque, le cambriolage, l’adversaire et l’ennemi.

Sans doute une déformation professionnelle. Il a fini par oublier qu’il pouvait partager avec nous ses enchantements ; maintenant, tout se fait lutte pour la survie. Mais qui sera l’artisan de notre libération ? Quel visage aura cette dernière ? J’observe, muet, les battements de cil d’Aldebaran. J’suis même pas d’humeur à l’asticoter. J’réfléchis.

Je repense au journal de l’Ordre du Phénix, ou devrais-je dire au pack de journaux, vu les quantités. Faudrait qu’ils me filent la référence de leur imprimeur, j’aimerais bien écrire des textes qui crament sans blesser rien ni personne. Enfin. Leur journal m’avait marqué pour autre chose que la forme. C’était surtout le contenu qui créait chez moi ce petit tiraillement perpétuel.

Ils avaient dit, oui, qu’on était en guerre. Mais pas contre les moldus. Et ça veut dire quoi, connaître les armes de son adversaire ? Se préparer à affronter les moldus en DFCM —euh, DCFM, je me trompe toujours dans l’ordre des consonnes— ça veut dire que les moldus utilisent des forces du mal ? Sont la force du mal ?

Troublé, je reste silencieux pendant que le professeur poursuit ses explications. C’est un drôle de monde que le monde des adultes ; clairement pas de ceux sur lesquels j’écrirais des poèmes. J’espère qu’ils sont pas toujours comme ça. Que parfois, l’odeur des citrouilles peut leur rappeler l’énergie mystique d’Halloween et des bonbons à foison.

Personne ne semble vouloir se lancer, alors je m’essaye à un semblant de réponse, insistant plutôt sur les parallèles entre ces deux univers.
— Salut tout le monde ! Je m’appelle Isaac Aiken et suis à Serdaigle, en première année. Mon papa est moldu donc je connais un peu ce monde-là. Côté outils… y a les menottes, par exemple. Comme chez les sorciers en fait, sauf que y a pas besoin de retirer les capacités magiques vu que c’est pour des moldus. Voilà voilà.

La rousse semblait muette ou tout simplement pas d’humeur à papoter, Cassandra n’insista pas, le silence était une réponse. Elle avait trouvé une autre compagnie en la présence de ce nouvel arrivant, Milo. Le Serdaigle paraissait rempli d’énergie et excité par cette matière, chose non réciproque de la part de la Poufsouffle. Ah chacun ses préférences après tout, elles n’étaient pas rédhibitoires pour entamer les présentations et potentiellement se faire un ami. Cassandra n’était pas du genre à envoyer promener les gens.

« Coucou Milo, je m’appelle Cassandra. J’me sens comme un jobarbille en cage dans cette tenue et dans cette pièce mais globalement ça va merci. »

Mais pour combien de temps ? Le plein air lui manquait, elle détestait l’enfermement. La petite ne désirait qu’une chose, fuir cette endroit et filer respirer le doux parfum des fleurs du parc. L’odeur de renfermé de cette salle de classe la répugnait. Comment son professeur pouvait tolérer de faire cours dans un environnement pareil ? Il ne voulait pas débuter la leçon histoire de libérer les jeunes au plus vite ? Visiblement si, Monsieur Benbow prit la parole, annonçant l’ouverture du tunnel pour quitter cet enfer pour Cassandra.

Les moldus, la blairelle les connaissait mal, de sang-pur elle n’avait eu que peu d’occasion de les croiser. Son désamour de la magie lui avait valu des railleries de ses frères qui s’amusaient à la comparer aux moldus en la rabaissant sans cesse. Cassandra ne comprenait pas en quoi ils pouvaient être dangereux et / ou considérés comme inférieurs aux sorciers. Enfin, se poser des questions sur le fonctionnement de ce monde n’était pas le sujet du jour. Bien décidée à ne pas s’éterniser ici, elle embraya sur les mots de son camarade bleu et bronze, Isaac. Plus tôt fini, plus tôt elle serait dehors.

« Bonjour, j’m’appelle Cassandra Syls. J’suis nouvelle ici et le Choixpeau m’a envoyé à Poufsouffle. Mes deux parents sont sorciers alors j’ai pas trop croisé les moldus. J’me souvins d’une fois, j’en ai vu deux en duel. L’un avait un couteau dans les mains et l’autre rien du tout, ça semblait pas équilibré comme combat. J’sais pas qui a gagné, ma nourrice m’a attrapé le bras et on a couru loin d’eux avant la fin. »

En fait, Cassandra ignorait qu’elle avait assisté à une agression. La jeune enfant avait cru à un duel, pauvre naïve. Le monde regorgeait de bien de mystères pour la brune, trop habituée à la compagnie d’adorables bêtes pour décrypter le comportement des humains.

A peine quelques secondes après que le jeune Serdaigle se soit installé, une voix bien reconnaissable se fit entendre.

— Bonbour Mr Benjow !

Aldebaran se retourna et vit son ami qui filait droit vers lui.

— Pfouuu heureusement que t’es là ! J’flippe trop pour ce cours !

Les yeux de notre protagoniste s'illuminèrent. Lui aussi, il voyait Isaac comme un allié de taille à ses côtés, qui l'aiderait à passer les pires épreuves. Les pires épreuves consistants ici à se défendre contre les Forces du Mal. Rien que ça.

- Moi aussi, moi aussi...

Sa voix resta en suspend. Au ton de sa voix, il aurait été difficile de savoir si il doublait l'assertion de la même façon que parfois on doublait un "ça va", ou bien si chacun des "moi aussi" avait un sens propre. Lui aussi, il était content de voir son ami et lui aussi, il flippait.
En tout cas, dans les deux cas ça ne changeait pas grand chose.

Le cours commença très rapidement après cela, si bien qu'ils n'eurent pas le temps de parler plus. Le professeur était vraiment impressionnant, du point de vue de notre première année de taille réduite. Il se ratatina encore plus dans sa chaise.

- Je pense qu'il est important pour un jeune sorcier de comprendre comment fonctionne le moldu, et il est intéressant de savoir comment le moldu se défend, ou attaque. Il est tout à fait possible qu'un moldu, un jour, tente de vous voler votre argent, ou essaie de vous tabasser. Si tel est le cas, vous devez être préparé, vous devez savoir ce que le moldu peut vous faire, et comment se protéger de lui, sans faire usage de votre magie, car nous n'avons pas le droit d'utiliser la magie face à un moldu. Comme j'aime le répéter, connaître les armes de son adversaire, c'est avoir une longueur d'avance.

Aldebaran cligna des yeux, perturbé. Il y avait quelque chose qui le gênait vraiment dans le speech de son professeur, mais il ne parvenait pas à identifier exactement quoi. C'était comme une boule dans la gorge. Il se rendit compte que c'était la façon dont l'homme parlait des moldus. Non, pas des moldus, comprit-il. Du moldu. Comme si les gens sans pouvoir magique n'était pas vraiment des gens.

- Mais...

Son murmure était inaudible, il n'arrivait pas encore à savoir contre quoi il voulait protester. En plus, le professeur avait reprit la parole.

Finalement, il trouva la force de parler quand on l'y invita. Il devait se présenter, alors il le fit d'une voix mal assurée.

- J'm'appelle Aldebaran Salem, dit-il, d'abord en mangeant les mots puis en détachant bien les syllabes. Mais Monsieur, on a le droit d'utiliser la magie si jamais un moldu nous attaque, non ? C'est de la léga...légi...mitine... enfin on a le droit de se défense, non ?

Non pas qu'il avait envie de se servir de sa baguette magique, mais quand même. Son cerveau d'enfant refusait de croire que le monde était si violent que ça. Pr Benbow avait enclenché une réactance épidermique chez lui, sans qu'il ne parvienne vraiment à identifier ce mécanisme. Cependant, cela l'avait tellement frappé qu'il en avait oublié la teneur exact de l'exercice. Son nom et prénom, ça serait bien suffisant, de toute manière. Il ne tenait pas à parler de sa vie privée.

Elle a l'air drôlement gentille cette Poufsouffle. Par contre, je n'ai pas la moindre idée de ce que peut être un jobarbille. Il faudra que je lui demande. Mais pour l'instant, je n'ai pas le temps. Parce que Isaac arrive, et que le Professeur Benbow décide aussitôt de commencer la leçon du jour. Et c'est sur les Moldus ! Un immense sourire prend place sur mon visage. Au moins, je ne serais pas perdu pendant ce cours, je connais bien mieux les techniques de défense et d'attaque moldues que celles sorcières. Bon, je risque de ne pas apprendre grand chose du coup, mais au moins, je n'aurais pas l'air ridicule. Enfin pas trop. Sauf s'il nous demande de nous battre. Mais il ne demandera jamais ça, pas vrai ?

En revanche, en entendant la suite du discours du professeur, mon sourire s'affaisse peu à peu. Parce que j'ai la drôle d'impression qu'il prend les moldus pour des genres d'animaux sauvages qu'il faut étudier et non pas comme des êtres humains, au même titre que les sorciers. Je fronce légèrement les sourcils. J'aime pas beaucoup ça. Les moldus, c'est eux qui m'ont tout appris ce que je sais, et même qu'ils ont toujours été très gentils avec moi, et qu'il y en a plein qui sont très très intelligents parce qu'ils savent plein de choses. Juste pas sur la Magie, puisqu'ils ne savent pas qu'elle existe. Mais vu les questions posées par le professeur Benbow, les sorciers ne sont pas très calés en culture moldue non plus...

Isaac est le premier à répondre. Son papa est moldu ! Je pensais qu'il était dans une vraie famille de sorciers moi. Les menottes, c'est bien pour attraper les méchants, c'est sûr. Mais je note sur mon parchemin qu'il existe des menottes capable de retirer les capacités magiques. Parce que ça, je ne le savais pas, et ça me paraît très important. Cassandra est la prochaine. Elle est de Sang-Pur ! Je dois absolument lui parler un peu plus, elle doit tout savoir du monde sorcier ! Je serai peut être un peu moins perdu si elle m'apprend tout ce qu'elle sait. A commencer par ce qu'est un Jobarbille. D'ailleurs, je note ce mot dans un coin du parchemin aussi. Pour faire des recherches dessus si jamais j'oublie de lui demander.

Elle dit qu'elle a vu deux moldus se battre en duel, l'un avec un couteau et l'autre sans rien. Une légère grimace déforme mon visage. Les moldus ne se battent pas vraiment en duel ailleurs que dans certains sports de combat... Quand c'est dans la rue, c'est souvent pas très gentil. Il y a ensuite le copain d'Isaac qui parle. Il dit que la légitime défense contre un moldu, ça marche, et qu'on peut utiliser la magie. C'est vrai ça ?

- Moi, c'est Milo Weaver, premier année de chez Serdaigle ! j'ai toujours vécu dans le monde moldu avant de recevoir ma lettre pour Poudlard. Alors je sais plein de choses sur eux. Même qu'en plus des menottes et des couteaux, ils ont d'autres armes encore plus dangereuses. C'est les armes à feu. Et ça fait beaucoup beaucoup de bruit quand on tire avec. Et souvent, ça tue la personne d'en face. Mais tout le monde ne peut pas en avoir, c'est contrôlé, il faut un permis de port d'arme ça s'appelle. C'est comme un examen qu'il faut passer pour avoir le droit d'avoir une arme à feu. Mais Aldebaran il a raison pas vrai ? Si c'est de la légitime défense on peut utiliser la magie ? Je croyais qu'on pouvait pas l'utiliser en dehors de l'école moi... Mais on va quand même pas se laisser tuer sans rien dire si on peut se défendre avec la magie, si ?

A côté de moi s'assit une inconnue que j'accueillis avec le sourire puis qui se mit à déballer son sac sur son bureau. Elle avait des fournitures avec un s, moi j'avais mon parchemin, ma plume et pas plus parce qu'ils avaient pas de blanco dans le monde magique. Ils étaient bizarres ces sorciers, ils aimaient les ratures. Et ils avaient dans leur rang des gens qui s'appelaient Cassandra et qui avaient la cravate des poufsouffles.

- Nora ! Enchantée !

Puis voilà que Milo arrivait. J'le connaissais pas trop mais je savais son prénom (héhé, pas bête la mouette) et qu'il était en première année à Serdaigle comme Isaac et Aldebaran.

- Hey Milo ! Boarf, j'ai surtout hâte que le cours soit fini, fait trop beau dehors !

Puis c'était chelou d'avoir hâte que les cours commencent, trop de sérieux, j'espérai qu'il était pas contagieux. A côté, y avait Cassandra qui se comparait à un jobarbille alors ça m'avait fait rigoler. Vrai qu'on étouffait dans la pièce et dans l'uniforme, surtout par ce temps. J'voulais bouger moi ! Alors j'me tortillai sur ma chaise puis j'regardai Milo s'installer et Aldebaran arriver. Je lui fis un grand sourire puis j'continuai à vibrer sur ma chaise. Après il y eut l'arrivée du Isaac qui fonça droit se mettre à côté d'Aldy sans dire bonjour et tout. Grrr.

J'allais me lever pour lui râler dessus quand monsieur Benbow commença à parler. Il n'avait pas l'air très enthousiaste alors je savais pas trop si c'était intéressant de l'écouter. Il parlait des moldus et leurs moyens de défense. Sérieusement ? Mais y avait qu'à allumer la télé pour le savoir. Ça avait quoi à voir avec la DCFM ? Ah puis il parlait de se défendre contre un moldu alors que ça marchait comme contre un sorcier. J'comprenais pas trop trop le but, j'étais même grave déçue parce que j'voulais apprendre des maléfices trop cool pour dézinguer des méchants, pas qu'on m'explique comment gagner sa bagarre de cour de récré, j'avais grave la technique pour ça ! Puis justement, fallait parler technique. Non mais mince quoi, c'était connu tout ça !

Isaac se lança en premier et parla menottes. Genre c'était le premier truc qui lui passait à l'esprit, chelou ! Puis Cassandra parla d'un duel inégal dont elle n'avait pas vu la fin, Aldebaran demanda si on pouvait pas faire de la magie pour se défendre et Milo parla des armes. Ah tout de même ! C'était mon tour maintenant.

- Alors moi c'est Nora et y a un truc ultra classe chez les moldus, c'est le kung-fu mélangé au krav maga. Genre dans les films, le mec il arrive, il est tout freluquet et il met tout le monde KO même si les autres ils ont des couteaux ou des fusils à pompe ! Sinon, moi c'est comme Isaac : mon père est moldu !

Et ma mère s'était tirée mais ça j'le disais pas trop. J'me tournai vers ma voisine. Elle, elle avait les deux parents sorciers et tout, comme Aldebaran.

- Mais du coup, t'as pas la télé ? Je lui demandai en chuchotant. C'était pas hyper cool ça, elle ratait tout un tas de trucs trop bien.

L'entrain des première années m'arrache un sourire. Les présentations s'enchaînent, et elles aussi m'arrachent un sourire. Faut dire que leur façon de s'exprimer n'a rien d'habituel. Il parle comme il pense, c'est rafraîchissant, mais en même temps je sens que ça risque d'être dur à supporter sur la longueur. Ça peut être marrant deux minutes, mais je suis pas du genre patient, spécialement avec les élèves, du coup ils risquent vite de me saoûler les petits. Leur innocence, bien que justifié vu leur âge, me répugne au plus haut point. J'ai bien envie de mettre quelques claques, suivit d'explication sur le monde de m*rde dans lequel ils vont mettre les pieds. Rabat-joie, vous dites ?

- C'est pas mal, on a déjà pas mal de chose sur lesquelles discuter. Tout d'abord, la légitime défense ! Oui elle existe, et nous avons le droit de répliquer si un moldu nous attaque. Cependant, en tant que sorcier nous avons la responsabilité de garder notre monde secret. DONC, si vous êtes attaqué par un moldu en plein centre de Londres, utilisez la magie pour fuir et non pour répliquer ! Maintenant que ce point à été éclairci, passons à Weaver, qui nous a parlé des armes à feu, ce qui est très important, car c'est le moyen de défense, ou d'attaque, le plus dangereux que les moldus possèdent. Vous le savez, tout au long de leur existence les moldus ont du développer des objets, des choses, qui leur permettent de compenser le manque de magie. Alors que nous avions le Lumos pour créer de la lumière, les moldus ont dû créer des lampes à huile par exemple, ou l'électricité ! Peut-être que tous ne comprendront pas ce qu'est l'électricité, mais ce n'est certainement pas à moi de leur en apprendre plus là-dessus. Et donc, là où les sorciers disposent de sortilège d'attaque puissant, les moldus ont inventé des armes à feu.

J'ai déjà été blessé par une arme à feu, ma cicatrice sur l'épaule gauche en atteste, et je peux témoigner pour dire que c'est très douloureux. Certainement plus que la plupart des sortilèges d'attaques créé par le sorcier. Mon regard passe d'un élève à l'autre, j'essaie de garder leur attention. On le sait tous, les enfants ont tendances à se laisser distraire facilement.

- Aujourd'hui, les moldus disposent d'une tonne d'armes à feu différentes. Ils en ont des petites..#Numen Arma ! Le sortilège d'armement. Il vous permet de transformer votre baguette en arme moldu, peu importe laquelle. Dans ce cas-ci, ma baguette s'est transformé en Glock, une des armes à feu les plus basiques du monde moldu. Comme je vous l'ai dit, il y en a des tonnes, donc est-ce que vous en connaissez d'autres types ?

Je quitte le devant de mon bureau pour me promener entre les bureaux des élèves, le Glock dans la main droite. Assez bas pour que chacun soit capable de l'observer.

HRPG:

Cassandra avait participé et ce n’était déjà pas si mal. La jeune sorcière était une élève modèle quand elle le voulait, surtout qu’elle était loin d’être stupide : elle savait que plus vite la classe répondrait, plus vite son professeur passerait à autre chose voire les libérerait. Elle fut ravie de l’enthousiasme de ses camarades à y mettre du leur. De là à prêter attention à leurs paroles, il ne fallait pas pousser non plus, la Poufsouffle fut accaparée par sa voisine qui s’était réveillée et la contribua. Surprise, Cassandra l’observa d’un œil suspect, le mot prononcé était inconnu. La petite bougea sa tête de gauche à droite en guise de réponse, les humains avaient de ces interrogations…

« J’sais même pas c’que c’est une télé. Ça sert à quoi ? Et c’est quoi tous ces mots que t’as dit là ? J’ai rien compris… », lui demanda-t-elle franchement avec une légère moue, la discrétion n’étant pas son fort.

Attendant des réponses, la brune lâcha la rousse pour se recentrer sur l’enseignant qui reprit la parole. Il se montra éducateur même si Cassandra n’était pas tout à fait de son avis, en cas de danger, elle préférait faire confiance en ses jambes qu’en la magie pour fuir. C’était moins dangereux, elle avait déjà vu son frère Alex se blesser avec sa baguette, elle n’aimait pas trop cet ustensile. Puis lui aussi utilisait des mots incompréhensibles, elle commençait à se demander où elle avait mis les pieds. La pauvre s’attendait à discuter de sortilèges dans cette matière même si elle n’était pas très douée. Là, elle se sentait en pleine communication avec des trolls, elle ne comprenait rien. L’enfant bouda, elle croisa les bras sur sa table et posa sa tête dedans. Sa motivation avait disparu.

L’adulte se leva et Cassandra prit peur deux secondes, elle craignit une remontrance sur son attitude. Elle se redressa illico et fir mine d'écouter, avec un peu de chance, il n'aurait rien remarqué. Il tenait dans ses mains un étrange objet d’apparence métallique et se promenait dans les rangs. Curieuse, l’enfant avait envie de comprendre le fonctionnement de ce qu’elle prit pour une baguette moldue. Lorsque que l’homme passa à sa hauteur, elle observa attentivement de ses prunelles le pistolet et l’interpella.

« Monsieur, comment on lance des sorts avec ce truc ? Ça fait quoi si on appuie là ? », elle pointa du doigt la détente, « Et ce trou-là ? C’est de là que jaillissent les sorts ? », continua-t-elle en désignant la bouche de l’arme.

Ne riez pas s’il vous plait. La jaune et noire était une sang-pur et avait grandi bien loin de ce monde moldu. Les seules choses qu’elle connaissait était les animaux et les fleurs, à des années-lumière de la barbarie des créations meurtrières humaines. Qu’elles soient moldues ou sorcières d’ailleurs.

Aldebaran n'arrivait pas bien à comprendre pourquoi le Secret Magique l'obligerait à fuir plutôt qu'à se défendre, si jamais il était attaqué par un moldu. Après, c'était clair qu'il irait jamais jouer les héros, même armé de sa baguette magique. Mais du coup, c'était quel sort qu'il devait utiliser ? Il ne pouvait pas transplaner, alors quoi ?

Le professeur changea sa baguette en instrument en forme d’équerre, mais le jeune garçon ne s'y intéressait pas vraiment. Il voulait savoir comment se défendre efficacement et sans prendre de risque, pas voir le catalogue des armes moldus. Il se leva légèrement de sa chaise pour se pencher vers Nora.

- Eh, il souffla, alors que la Poufsouffle posait ses questions à son professeur sans qu'il n'y prête beaucoup d'attention. C'est quoi le Krav Maga, c'est une super arme moldue pour se défendre ? Tu voudra bien m'apprendre ?

La jeune Gryffondor avait toujours pleins d'idées, et puis elle avait l'air de connaitre plein de trucs sur les moldus. Si ça se trouve il y avait une technique secrète pour mettre un adversaire KO quand on était un petit freluquet comme lui ! Ça, ça serait franchement bien. Pourquoi Monsieur Benbow n'avait-il rien dit dessus ?

De toute manière, le jeune Salem n'allait pas pouvoir dire grand chose sur les armes à feux, parce qu'il n'avait aucune idée de ce que c'était, comment s'en servir et pourquoi c'était si dangereux que ça. Alors de là à connaitre "d'autres types", il n'y était vraiment pas. Isaac serait bien plus à la page que lui sur le sujet. Et Milo, aussi, qui avait toujours vécu dans le monde moldu. D'ailleurs, il avait déjà fréquenté des moldus, Mr Benbow ? Tous le monde s'était présenté, sauf l'enseignant, quand même. Et Aldebaran, maintenant qu'il y repensait...