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Cours N°8 : Quand la magie se joue de l'esprit !
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Fañch Guivarch
Serpentard
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Re: Cours N°8 : Quand la magie se joue de l'esprit !
Fañch Guivarch, le  Lun 7 Mai - 13:44

Fañch Guivarch rp numéro 117 tw:

Les derniers élèves répondaient à la question puis le prof prit la parole pour commenter la liste, s’arrêtant sur le sortilège doloris il sortit sa baguette et la pointa vers Jace prononçant la formule interdite suivit d'un mot que le celte ne comprit pas.

"Le positif" : Mais c'est un monstre il va pas faire ça à un élève?

"Le négatif" : moi je trouve ça cool on va avoir une démo du sort.

Au final le sortilège avait été modifier avec de la métamagie et n'avait eu aucun effet sur sa cible

"Le positif" : Ouf.

"Le négatif" : Oh non c'est dommage.

Mr.Benbow compléta ensuite la liste et après 5 minutes de pause permettant aux élèves de prendre des notes il effaça le tableau pour faire apparaître de nouvelles questions.

Rapidement des élèves prirent la parole pour commencer à répondre, quasiment toutes les réponse furent données et Fañch se retrouva fort dépourvue

"Humour" : Quand la bise fut venu.

Le géant breton prit la parole pas très sur de la réponse qu'il allait donner.

Fañch : une personne qui maîtrise la legilimancie est appelé un legiment.
Lorelaï Peony
Lorelaï Peony
Serdaigle
Serdaigle
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Étude des moldus

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


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Re: Cours N°8 : Quand la magie se joue de l'esprit !
Lorelaï Peony, le  Lun 7 Mai - 17:32

Alice répondit poliment à la salutation de Lorelaï, puis se concentra sur le cours. La blonde était contente que la lionne ne revienne pas sur leur dernier sujet de conversation. Elle aurait eu beaucoup de mal à fuir cette fois-ci.

D'autres étudiants prirent la parole. Les réponses interrogeaient fort la Serdaigle. Des sorts comme curo as velnus ou le doloris ne jouaient-ils pas plutôt sur le système nerveux ? Et quand était-il du veritaserum dont parlait Phaedra, une étudiante de sa maison ? Ce sort ne jouait-il pas plutôt sur les fonctions cognitives d'inhibition ? Peut-être pas... Ainsi, Lorelaï attendait la réponse de Monsieur Benbow, se demandant comment il allait démêler tout ça.

Quand le professeur prit finalement la parole, Lorelaï devint toute rouge. Il trouvait sa réponse complète. Se pâmant, soudainement avachie sur son bureau, la blonde perdit quelques instants le cours de la leçon, plongée dans ses rêves de mariage avec son enseignant.

Monsieur Benbow modifiait le tableau, et le cerveau de Serdaigle de Lorelaï prit le dessus quand elle se rendit compte qu'elle devrait prendre notes avant qu'il ne décide de tout effacer. Elle grattait son parchemin tandis qu'il parlait de sa voix suave. Apparemment, elle n'aurait pas à poser la question sur le système nerveux et la magie, vu sa réponse, il n'en savait rien. Elle n'en était pas moins sous son charme, c'était le professeur de défense, pas d'enchantement. Elle irait interroger De Lanxorre plus tard.

Un sourire malicieux s'afficha sur le visage de Monsieur Benbow quand il arriva à la troisième colonne. Il modifia encore quelques mots avant de se retourner et de lancer soudainement un sortilège impardonnable sur Jace assis deux chaises plus loin.
Le jeune homme fit un bond sur sa chaise et Lorelaï se leva par réflexe, poussant au passage un joli « WHAT THE F*CK !!! »

Moment de sidération, le visage complètement écarlate. Jace semblait indemne, le professeur heureux, et les autres élèvent tranquilles. Monsieur Benbow expliqua qu'il s'agissait d'un sort qui permettait de mimer d'autres sorts, sans en infliger l'effet de base. Déglutissant, la blonde se ressaya. Comment Benbow pouvait-il faire ce genre de choses en classe après tous les événements récents ? Après l'attaque de Poudlard ? Après l'attaque de Londres ? Comment tous ces élèvent pouvaient-ils rester sans réaction ? Étaient-ils habitué ? Lorelaï ne s'habituerait jamais ni aux attaques surprises ni aux méthodes d'enseignement plus que limite des professeurs.

La tête entre ses bras, elle abandonna l'idée de noter un mot de plus. Boudant l'enseignant avec qui elle avait pourtant prévu de se marier et d'avoir des enfants quelques minutes plus tôt. Elle ne pleurerait pas, elle ne voulait pas lui faire ce plaisir. Mais elle le détestait à présent. Elle les détestait tous de lui faire revivre inlassablement les pires jours de sa vie dans des situations où elle se croyait en sécurité.

Les yeux fermés dans le noir de ses bras, elle luttait pour éloigner les cris, le sang, les visages en paniques. Les corps qui jonchaient le sol. L'école n'avait même pas prévu de cellule psychologique pour les étudiants après l'attaque de Poudlard. Ces gens vivaient au Moyen-Âge. Si elle ne devait pas apprendre à se défendre en cas de nouvelle attaque, ça fait longtemps qu'elle serait retournée dans le monde moldu. Bande de barbares. Tous pires les uns que les autres. Tu leur donnes ta confiance et /BAM ! Ils t'attaquent dans le dos !

Ils t'attaquent dans le dos ! C'est bien pour ça qu'elle devait apprendre à se défendre !
Alors elle repris sa plume, et manquant de trouer le vélin et d’exploser sa mine, elle commença à recopier les questions. Fils de crotte de Benbow qui la décontenance dans le cours le plus important. Puis, elle leva la main en direction du traître pour donner sa réponse. Il allait voir si ça allait l'empêcher de participer ! Elle aurait ses ASPIC et lui il l'aurait dans les fesses !
- L'utilité, Monsieur Bnbow, c'est l'intrusion, dit Lorelaï en direction du professeur, pleine d'une colère que seuls les gens qui la connaissaient bien auraient reconnus. L'utilité c'est, j'imagine quand on croit faire le bien, de dévoiler des secrets. Nous sommes en période de guerre froide face à ces Mangemorts, et j'imagine que si on en capture enfin un, on essayera d'aller voir dans son cerveau ce qu'il cache comme plan stupide pour tuer le plus de personnes possible ! Ajouta-t-elle sur un ton de plus en plus crispé. Mais j'imagine, Monsieur Benbow, que ces Mangemorts de mes deux sont certainement d'excellents occlumens et savent très bien se protéger de toutes intrusions. Voilà votre réponse, Monsieur Benbow.

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Re: Cours N°8 : Quand la magie se joue de l'esprit !
Invité, le  Lun 7 Mai - 19:27

Le prof répondait aux gens. Il confirma mes mots sans vraiment le faire. Il y avait matière à débat sur ce que je disais il était vrais. Cela aurait pus être très intéressant. Mais on n’avait pas vraiment le temps en plein cours. J’écoute la suite, je trouve que les élèves font bien le tour. Je vais essayer de sortir des sentiers battu. Mon regard se balade de tête en tête avant de finir sur celle du prof. Finalement je le détourne encore une fois. Le posant sur ma voisine qui n’a pas beaucoup réagit depuis le début du cours. Je la regarde d’un air blasé et ennuyé, laisse s’échapper un soupir avant de lui dire avec un petit sourire.

« Si tu es venue pour ne rien faire, tu aurais pus rester dans notre salle commune ou … chez toi ! »

La voix basse et ennuyé, le but n’était pas de perturber le cours. Je fini par reregarder le prof. Décidé à lui poser ma question.

« Monsieur. Se sont des choses, très complexe à maîtriser. Les maîtriser demande du temps et de la patience. Je pense même un peu de souffrance pour apprendre. Mes camarades ont pas mal répondu. Il n’y a pas grand-chose à ajouter dessus. Cela permet d’entrer dans un esprit, ou de se protéger de ces intrusions. Moi même j’aimerais bien maîtriser tout ça. Mais j’ai une question, si c’est légal, pourquoi est-ce considéré comme de la magie noire ? »

RP court, manque de temps aujourd'hui sorry.
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Re: Cours N°8 : Quand la magie se joue de l'esprit !
Invité, le  Lun 7 Mai - 20:26

Incroyable toupet le professeur aujourd'hui. Si Alexeï avait été motivé par le cour, il n'en était pas moins déçu par Benbow qui n'avait pas réagi à ce qu'avait lancé le jaune et noir, préférant chanter les louanges d'autres gamins dans la salle avant de lancer un sortilège imaginaire sur l'un d'entre eux. Le suédois n'avait même pas lever l'oeil, jugeant que c'était forcément pour de la démonstration.

Il inscrivait après d'autres questions, cette fois sur la manipulation claire net et précise. Le tableau n'allait pas tarder à se remplir des diverses interventions de chaque élèves.

Attendant son tour, le suédois posa lui une question au professeur, plutôt que de répondre aux siennes.

- M. Benbow, y'a Riri qui dit que ces trucs mancie là sont légaux. Mais genre légal à quel point ? L'occlumancie et la legilimancie sont-elles autorisées par le Ministère de la Magie ? Et en tant que matière vous êtes sûr que c'est légal ? Je veux dire par là qu'on peux modifier l'esprit des gens, lire dedans voire même les modifier, c'est pas quelque chose d'anodin, si ? Est-ce que c'est contrôlé ? Vous compter les utiliser sur nous ? Parce que bon, je crois pas que mes parents soient d'accord, et moi non plus hein.

Il attendait maintenant la réponse du brun, priant pour qu'il se soit trompé. Le contraire signifierait que son professeur enseignait des matières interdites par le Ministère, et Alexeï se ferait une joie de le balancer au directeur.
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Re: Cours N°8 : Quand la magie se joue de l'esprit !
Invité, le  Mar 8 Mai - 13:46

Les connaissances des étudiants sur le sujet manquent cruellement de profondeur. C'est logique, ils sont jeunes et les arts magiques touchant aux esprits sont des matières particulièrement avancée, qui ne devraient peut-être même pas être étudiées à Poudlard. Et pourtant, nous y voilà, apprenant à découvrir ensemble de la magie considérée comme noire. Mon regard passe de l'un à l'autre, chacun apportant sa pierre à l'édifice, superficiellement du moins, car comme je l'ai dit ils ne font qu'effleurer la surface. Je me dois de les reprendre, de corriger les choses qui sont fausses, de leur montrer tout le potentiel de ces magies, mais avant ça, je dois me concentrer sur Vacuitas et Dragoslav. Tout deux m'ont posé une question, assez similaire au final. Je décide de faire une pierre deux coups.

- Vos questions sont intéressantes, et je m'attendais à les entendre. J'avais prévu de parler de magie noire.. ouuuuuuh.. Je fais gigoter mes doigts de tout côtés tout en ouvrant grand les yeux, ajoutant du drama. Qu'est-ce que la magie noire ? C'est assez subjectif, au final. La magie noire, la magie blanche, n'est-ce pas plutôt une question d'utilisation de notre magie ? Au lieu de dire tel sort égale magie noire, tel sort égale magie blanche, ne devrions-nous pas dire, tel sort utilisé de tel façon est de la magie noire, vous me suivez.. Mes mains bougent pendant que je parle, j'insiste du doigt en prononçant certains mots comme "utilisation de notre magie",.. Je poursuis. Par exemple, Electrocorpus ! Si vous l'utilisez en duel, pour envoyer une simple décharge, c'est de la magie blanche. Par contre, si votre adversaire est au sol, disons inconscient dans le lit d'une rivière, et que vous maintenez le sortilège assez de temps pour lui occasionner de lourdes séquelles, ou le tuer, ce même sortilège, l'un de plus basiques, ne devient-il pas de la magie noire ? Alors effectivement, il y a des sortilèges plus dangereux que d'autres, certains sont même interdit et sont donc logiquement considéré comme de la magie noire, car leur seule finalité est de blesser ou tuer.. mais pour les autres sorts ou types de magie, je pense que l'utilisation qu'en fait le sorcier défini la couleur de sa magie. Un petit silence, le temps pour moi de déglutir quelques fois. Pour en revenir à notre sujet, si j'use de la legilimancie pour violer l'intimité intellectuelle d'une personne, c'est effectivement de la mauvaise magie. Par contre, si je l'utilise durant un interrogatoire pour démêler le vrai du faux, ou découvrir les plans machiavéliques d'un groupe de personne, puis-je réellement parler de mauvaise magie ? Mon attention se porte maintenant sur Dragoslav. Effectivement, ce sont des magies très contrôlées, Dragoslav. C'est le même principe que le permis de transplanage, vous passez un examen et obtenez une autorisation du ministère en fonction de vos résultats. Par exemple, j'ai obtenu les notes maximum pour ces deux examens et suis donc autorisé à en faire l'usage, dans le cadre autorisé par la loi, bien entendu. C'est-à-dire que je ne suis pas autorisé à pénétrer l'esprit d'une personne sans son accord ou un mandat du ministère, dans le cadre d'une enquête par exemple.

Pfiou, ça en fait des mots pour deux simples questions. Néanmoins, j'ai la responsabilité d'être le plus complet possible lorsqu'il s'agit de transmettre mon savoir à mes étudiants. Aussi, se vanter un peu en parlant de mes 20/20 aux examens d'Occlumancie et de Légilimancie ne pouvait pas faire de mal. Il était temps de continuer ce beau monologue en reprenant les différentes affirmations de mes étudiants.

- Malheureusement, on en a pas encore terminé avec la théorie. Vous avez dit de bonne chose, mais sans réellement approfondir les sujets, je vais donc devoir reprendre chaque question pour ajouter les différents oublis. Veuillez prendre des notes, c'est important. Après ça, faites moi confiance, ça va devenir beaucoup plus marrant ! Ho oui, surtout pour moi. Sourire en coin, je continue, on a pas le temps d'attendre. On va pas faire dans l'ordre, on va commencer par le B, et la légilimancie. Kézako, hein ? Hé bien comme nous l'ont si bien expliqué Becker et Stebbins, c'est la magie qui permet de lire dans l'esprit d'autrui. C'est aussi simple que ça, c'est une magie qui va permettre au sorcier qui l'utilise de pénétrer dans votre esprit et de s'y promener, dans l'optique d'y découvrir des secrets ou tout simplement de revivre certains de vos souvenir ! C'est tout ! Un petit silence, juste pour laisser le temps aux élèves de réaliser de quoi pouvait-être capable un sorcier maîtrisant cette magie. Mais alors, à quoi ça sert tout ça exactement ? C'est bien beau d'être capable de lire l'esprit d'un autre, mais d'un point de vue pratique, qu'est-ce qu'on fait de tout ça ? Passons outre la possibilité de revivre les souvenirs et émotions des autres, comme l'a si bien expliqué Peony, qu'est-ce qu'un legilimens - parce que oui ce n'est pas legiment, mais legilimens Guivarch - peux faire ? Un nouveau petit silence, histoire de laisser germer des idées dans l'esprit des étudiants. Un legilimens expérimenté, disons une bonne dizaine d'années de maîtrise, est capable de ressentir les émotions des autres en direct. En te regardant dans les yeux, il peut savoir si tu es stressé, en colère, dépressif ou que sais-je ! Un legilimens expérimenté est capable de détecter un mensonge, impossible de lui mentir, il le découvrira grâce à vos gestes, vos expressions, vos pensées ou les émotions que vous laisserez transparaître sans même vous en rendre compte. Pour clôturer le sujet, et à titre purement informatif, il m'a fallut près d'un an pour arriver à maîtriser partiellement la légilimancie. Et je me considère comme un sorcier au-dessus de la moyenne. Un sourire arrogant au visage.

À force de parler, j'en ai presque plus de salive. Rapidement, je me dirige vers la porte se situant à la droite du tableau, qui mène directement dans mon bureau, adjacent à la salle de classe donc. Je quitte donc quelques secondes la salle de classe pour m'emparer d'une bouteille d'eau à moitié vide posée là il y a quelques jours. Toujours aussi vite, je reviens en classe, mes lèvres entourant le goulot. Ça fais du bien.

- Enchainons avec l'Occlumancie. Commençons par la question la plus simple, effectivement nous nous appelons des occlumens. Alors, Meula, effectivement l'Occlumancie est une magie qui rend notre esprit inaccessible à toute attaque extérieure. Par contre, la théorie de la bulle n'est pas réellement la meilleure manière de l'imaginer. Pour résumer, notre esprit est un gros bordel ! Nos souvenirs sont nombreux, se mélangent, se confondent. Franchement, c'est l'anarchie là-dedans. Alors la première chose que l'on fait pour apprendre l'Occlumancie, c'est un énorme nettoyage de printemps. On médite, on se referme sur soi-même et on va classer nos souvenirs. De votre enfance à votre vie actuelle, vous prenez tout et vous les classez. 1-5 ans, 5-10, 1ère année, 2ème année et ainsi de suite. Vous rangez tout ça. Alors, ça a l'air simple dit comme ça, mais ça prends un temps fou. Ensuite, vous classez les souvenirs quelques parts dans votre esprit, et vous imaginez cette endroit. Une bulle, si vous voulez, Poudlard, Londres, le ministère, Sainte-Mangouste, un mélange de Poudlard et Sainte-Mangouste,.. vous créer l'endroit que vous voulez, c'est votre esprit après tout. Et vous y cacher vos souvenirs. 1-5 ans ça va dans la grande salle. 5-10 ans, ça va à l'étage des infections magiques à Sainte-Mangouste, sauf que vous ne voulez pas que quelqu'un puisse accéder à ce souvenir, donc vous créez une énigme, un mot de passe, n'importe quoi qui bloquera l'accès à l'étage à tout autre personne que vous. Et ainsi de suite, c'est comme ça qu'on devient occlumens. On devient maître de nos souvenirs, le roi d'un labyrinthe que vous êtes le seul à pouvoir traverser. Plus c'est compliqué, mieux c'est. À titre purement indicatif, à nouveau, ça m'a prit près d'un an et demi de travail quotidien pour y arriver. Je laisse à nouveau le temps aux étudiants de digérer toutes les informations que je viens de leur transmettre. Bon je ne pense pas avoir besoin de vous en expliquer l'utilité. Protéger votre esprit, vous permettre d'empêcher quiconque d'accéder à vos souvenirs, à vos émotions. Bien entendu, vous ne pourrez pas vous protéger de tout le monde. Un legilimens aguerri passera au-dessus de vos défenses, il trouvera vos failles facilement. C'est pourquoi tout les jours de votre vie d'occlumens, vous devrez travailler, améliorer vos défenses dans l'optique de devenir encore plus fort. Aussi, un occlumens sera beaucoup moins sensible qu'un sorcier lambda à tout les sortilèges que nous avons cité tout à l'heure. Tout sortilège touchant à l'esprit sera moins efficace contre lui. Aussi, avec beaucoup d'expérience, il deviendra presque impossible de déterminer quand un occlumens ment ou pas, sauf si vous êtes meilleur legilimens que lui est occlumens.. Sourire aux lèvres, tout est question de puissance dans notre monde.

Et voilà, partie théorique derrière nous, on peut maintenant passer aux choses sérieuses. Mon regard s'illumine, j'ai hâte de débuter. J'ai prévu quelques surprises pour les étudiants, même si l'une est plus bonne pour moi que pour eux. J'attrape ma baguette et d'un coup de poignet fait léviter le tas de feuilles se trouvant sur mon bureau. Une feuille par étudiant, à compléter et signer. Je jette un œil sur l'une d'entre elle, relisant le texte que j'y avais ajouté ce matin.

Je soussigné xxxx déclare autorisé mon Professeur de DCFM, Ian Benbow, a utilisé la légilimancke à mon encontre et ce dans un but purement éducatif.

Signature :

Je soussigné Ian Benbow déclare ne jamais faire usage - et ce dans toutes les situations possibles et imaginables - des informations que je pourrais découvrir en utilisant la légilimancie sur l'élève mentionné plus haut. Si tel devrait être le cas, je m'engage à quitter mon poste immédiatement ainsi qu'à verser une compensation financière à la hauteur des dommages causés par le non-respect de cet engagement.

Signature : Ian Benbow.


Chaque élève en possède maintenant une copie, ils l'ont sûrement tous déjà lu, certains signé peut-être.

- Chacun à votre tour, vous allez me rejoindre à mon bureau avec votre morceau de papier. S'il n'est pas signé vous pouvez le jeter à la poubelle et vous subirez un seul des deux exercices proposés. Si vous l'avez signé, vous suivre les deux exercices que je vais expliquer d'ici quelques minutes. Je tiens à souligner que l'exercice de légilimancie n'est pas obligatoire et n'aura aucun impact sur vos notes si vous décidez de ne pas le subir. Par contre, je pense qu'il s'agit là d'une expérience des plus enrichissantes. Il vaut mieux subir cette épreuve pour la première ici, dans une salle de classe et en sécurité plutôt que dans une vieille cabane attaché à une chaise. Le but est tout simplement de vous montrer ce que c'est que de se faire attaquer l'esprit par un legilimens, rien de plus. Je n'ai aucun doute sur le fait que je vais me retrouve avec moins de volontaires que de réfractaires, néanmoins les quelques-uns ayant le courage de subir cette épreuve en ressortiront plus fort. Le premier exercice est donc l'attaque de votre esprit. Le deuxième exercice n'est pas obligatoire non plus, c'est une épreuve qui testera votre résistance. En effet, je vais vous lancer le sortilège du Hante-voix, je prendrai contrôle de votre voix et vous devrez lutter mentalement pour vous libérez de mon emprise. Vous devrez faire preuve d'une grosse force mental pour vous libérez, néanmoins je n'userai que très peu de puissance dans mon sortilège, il sera donc assez simple à combattre. En attendant votre tour, je vous invite à lire ces articles. L'un parle de l'Occlumancie et l'autre de Légilimancie.

HRPG:
Arnaud Meula
Arnaud Meula
Serdaigle
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Spécialité(s) : Permis de Transplanage


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Re: Cours N°8 : Quand la magie se joue de l'esprit !
Arnaud Meula, le  Mar 8 Mai - 16:29

LA du prof du coup :mm:

S’en suivi alors un long monologue du professeur, il expliqua les différences entre magie blanche et magie noire. Les explications étaient parfaites et le raisonnement entre la fine couche de différentes des 2 magies était très philosophique. Après nous avoir donné un papier chacun et expliqué les exercices qui vont suivre, nous avions le choix et malgré quelques petites hésitations sur des souvenirs qui pouvaient être douloureux sur mon enfance et que j’essayais de cacher à tout le monde... j’acceptais dans ma tête. J’attends quelques minutes et je me lève en direction du bureau avec mon papier signé. Tout en tendant le papier vers son bureau je dis :

Je veux bien commencer Monsieur, j’accepte les deux exercices en plaçant ma confiance en vous, j’aimerai cependant débuter par l’exercice de la voix, il me parait plus simple à aborder et je pourrai voir si l’on continue.

Alors l’exercice débuta, un « Domo Domui Dominatum Vocis » lancé par le professeur se faisait entendre et un sentiment de présence se fit directement ressentir. J’avais toujours le contrôle de mes pensées et de mon corps, mais ma voix ne m’obéissait plus. Des mots sortaient de ma bouche sans que je ne le désirais, « Résiste » « Pas très fort pour un Serdaigle » Il faut que je me concentre, une concentration d’acier pour le faire partir de ma tête, est-ce que c’est possible au moins ? Les paroles continuaient « Alors ? » « Je m’ennuie là ». Comment faire partir cette présence ? Ne pas essayer de parler tout de suite, se concentrer… je sais ! Un finite incantatem ? Non… je ne pense pas que cela suffise et je ne peux pas dire la formule, j’aurai bien l’air bête avec ma baguette. Mais si le but n’était pas d’y penser fort et de le chasser en réalité ? Penser à autres choses n’est surement pas la chose à faire, « Facile ». Oui… facile en effet, je refuse que quelqu’un contrôle ma voix ainsi et dise des âneries pareils sur les Serdaigles ou autre ! Encore moins, un professeur qui ne doit pas gagner bien sa vie vue la laideur de son uniforme… je refuse.

Soudain, plus rien ? Plus de présence ? Je ne déb*te plus des paroles sans sens ? Est-ce que je l’ai chassé, non c’est impossible, je ne pense pas être assez fort pour cela. Soit le professeur n’a pas mis beaucoup de puissance magique soit il a arrêté car j’ai raté l’exercice. Il faut enchainer sur autre chose, je n’ai pas réussi, mais je peux toujours essayer de résister à son autre exercice.

Nous pouvons continuer Professeur si vous le voulez bien.

Une respiration lourde, les yeux fermés, j’entends à nouveau une formule du professeur : « Legilimens ». Une présence différente se fait sentir, des souvenirs flous, une image qui apparait. Je ne pense pas, je revis quelque chose, mon premier achat à la boutique d’animaux magiques, un des évènements les plus joyeux de ma vie à Poudlard, cependant quelque chose n’allait pas, comme un détail, mais derrière un des comptoirs se trouvait le professeur Benbow. Un flash et le souvenir suivant apparaissait, en apercevant le prof je pensais à ma rencontre avec l’ancienne chef des aurors et la scène qui était flou devenait de plus en plus visible. La structure du magasin au chemin de traverse, le badge des aurors et le sourire amical d’Elly Wildsmith, tout était si vrai. Cette sensation de revivre un souvenir et non d’y penser, cela me rappelait la première fois que je m’entrainais pour faire apparaitre un patronus. A peine penser, le souvenir du filet blanchâtre du patronus apparaissait. C’était assez impressionnant en réalité, mais toujours le détail qui devenait de plus en plus gênant, sur chacun de mes souvenirs apparaissait le professeur Benbow…

« Il faut que j’évite à certains souvenirs qui peuvent être douloureux, notamment dans mon enfance… » Et pourtant… la stupidité à son maximum, à peine je finis ma pensée que la scène de mon salon se format, ma mère montant l’escalier pour ne pas voir ce qui va suivre. Mon père saisissant sa ceinture à pleine main et m’expliquant que c’était pour mon bien, car je ne faisais pas la différence entre sang-pur et les autres, qu’il ne fallait pas que je me mélange, qu’il fallait une méthode pour que je le retienne. Tandis qu’il leva la main pour se préparer à me donner un coup de ceinture, j’aperçu encore le professeur Benbow assis sur le canapé à nous regarder, l’espace d’une seconde le temps fut figé par ce regard de pitié dans ma direction, le coup de ceinture s’arrêta juste avant de me toucher et plus rien.

Je reprenais mes esprits au sol, j’avais surement trébuché, mais je ne sentais pas forcément de douleur particulière, quelques larmes au niveau des yeux, mais je m’empressais de les sécher.

Et bien… c’était une expérience forte enrichissante monsieur, je vous remercie, je vais retourner à ma place maintenant.

Aussi vite dit, aussi vite fait, je m’exécute et retourne à ma place en repensant à ce qui venait de m’arriver.

Fañch Guivarch
Fañch Guivarch
Serpentard
Serpentard
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Re: Cours N°8 : Quand la magie se joue de l'esprit !
Fañch Guivarch, le  Mer 9 Mai - 16:07

LA Ian

Fañch Guivarch rp numéro 120 tw:

Grandes tirades explicatives de la part du professeur qui a l'aire passionné par son sujet et qui par son éloquence captive l'attention des élèves, en tout cas celle de Fañch. Celui-ci buvait les paroles de Mr.Benbow, les explications sur les arts de la manipulation de l'esprit venaient de faire naître dans le cœur du Serpentard une grande curiosité.

Après avoir fini ses explications le professeur fit apparaître devant chacun des élèves une demande d'autorisation pour utiliser la legilimencie à but éducatif. Le celte resta en hésitation devant le bout de papier quelques instants.

"Le négatif" : J'ai pas confiance, le type il peut tout voir dans notre tête et même les trucs embarrassants.

"Le positif" : Mais non il y a un contrat il ne signerait rien si il avait de mauvaise intentions.

"Le juge" : Ça reste risqué il va comprendre ce que nous sommes.

"Envie" : Je veux voire ce que ça fait !!!

D'un coup de plume le vert et argent signa la feuille et s’apprêta à rejoindre le bureau malheureusement un aiglon l'avait devancé et fut le premier à expérimenter les assauts mentaux du professeur. Le breton regardait avec grande attention ce qui se passait, comment réagissait la victime volontaire, chacune de ses expressions, chaque petit geste, le sorcier fou avait soif d'apprendre et de comprendre. Soudain l'élève chuta mais celui-ci était trop accaparer à subir l'attaque mentale qu'il ne semblait même pas avoir remarqué

"Le positif" : il s'est peut-être fait mal.

"Envie" : La ferme et concentres-toi.

Quelques larmes puis le retour à lui-même, le jeune serdaigle effaça rapidement l'humidité de ses yeux et retourna à sa place. Fañch se leva déterminé à faire face au legilimens, le serpentard s'assit devant Mr.Benbow et tendit le formulaire à ce dernier avec un regard prêt et décider.

Fañch : je veux bien commencer par l'exercice de legilimencie.

Sans autre cérémonie le professeur prononça la formule et se plongea dans l'esprit du fou. Il se retrouva dans un souvenir relativement récent et a priori banale de l'élève. Une ombre faite de brume noir était en train de réviser dans la bibliothèque, a côté de la fenêtre. Soudain ce qu'on pouvait discerner être la tête de l'ombre se leva et posa son regard autour d'elle, tout aussi brusquement d'autres ombres apparurent mais cette fois-ci plus différentiable avec, des visages, des attitudes. L'ombre noir ne semblait qu'obéir aux ordres des personnes derrière elle comme une marionnette sans vie tirée par les fils de multiples maîtres.

Le serpent ressentait de nouveau les émotions contraires les fils qui se tirent dans des directions opposées, mais cette fois-ci il était observé et le fait que quelqu'un découvre son secret et sa multiplicité le paniquait, son visage commençait à tendre vers la panique, et si le professeur décidait de ne pas tenir ses engagements? Et s'il l'envoyait droit chez les fous? ces questionnements ne durèrent pas très longtemps, il fut ramené de force dans son souvenir et fut forcer de contempler impuissant la suite des événements, un bras de l'ombre noir plonger dans un sac qui n'est pas le sien, vole à la tire surpris par une blonde aux yeux d'opale qui répond au nom d'Elhiya, puis d'un coup retour au monde réelle pour Fañch.

Encore abasourdit par l’expérience qu'il venait de vivre il baissa les yeux de honte, Ian avait sans doute comprit ce qui se passait dans l'esprit du fou et ce dernier n'en menait pas large après une dizaine de secondes de silence le vert et argent parla d'une voix un peu tremblante.

Fañch : Je ... Je vais retourner à ma place je me sens pas prêt à enchaîner avec l'autre exercice.

Il se leva et retourna s’asseoir au fond de la classe le regard vide et sans un mot de plus.
Elhiya Ellis
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PersonnelSte-Mangouste
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Re: Cours N°8 : Quand la magie se joue de l'esprit !
Elhiya Ellis, le  Jeu 10 Mai - 12:05

LA Ian du coup

Les réponses fusaient, des partis-pris se dévoilaient, catégoriser la magie par couleur, les gens par blason, habitude débectante sorcière à laquelle certains se pliaient volontiers. Joli petit troupeau de moutons, le Ministère décrète que quelque chose est mauvais, alors ils le pré-machent, le digèrent et le recrachent, sans même soulever que les biens pensants oublient que la magie n’est qu’un instrument… L’intervention de l’aiglonne auréolée de lumière, néanmoins, était plus teintée de colère que de désir de vomir simplement ce qu’on leur demandait d’apprendre par cœur, il y’avait autre chose, un détail qui semblait la déranger, comme si, elle venait de comprendre que ce genre d’aptitude avaient une importance réelle soudaine. Un éveil étrange, suivit par une question pertinente de Riri. Monsieur indolence semblait bien plus réfléchi qu’il ne voulait le faire croire au final. Surprise quasi charmante, avant que le blond au cookie ne panique, encore et toujours, réclamant maman et doudou… Un soupir et roulement d’yeux t’échappaient. Que quelqu’un ne le fasse taire avant que tu t’en charge.

Timing parfait, Benbow reprenait la parole, rappelant que la magie ne devenait mauvaise ou bonne qu’aux choix de la personne qui la maniait ! Enfin ! ce n’était pas trop tot ! Ce rappel devrait même être écrit partout dans le château, a côté de la mention « apprenez à penser un peu par vous-même » ! Il ne te fallait pas plus pour vouloir postuler au fan-club de votre enseignant actuel. Présence d’esprit, pédagogie, et usage d’exemple intelligent, il savait y faire. L’electrocorpus, perfection du rappel, tant le sort pouvait être à double tranchant, mais en soit quasiment tous les sorts pouvaient être mauvais à bien regarder…

Suite d’exemple avec la notion de vie privée, d’intrusion à l’encontre de la volonté de la personne. Précision sur des règles entourant ce genre de magie, explications supplémentaires, puis prise de notes, car au final c’était un cours et pas juste un contrôle de connaissance. Pas mal d’informations intéressante au final, notamment la possibilité pour un sorcier expérimenté dans la matière à ressentir les émotions d’autrui, même celles cachées. C’est autre chose que devoir tirer des conclusions face une moue déconcertée… Puis passage sur l’occlumencie. Tu n’aurais jamais cru que ce fusse aussi complexe au final. Utiliser son cerveau comme un meubles d’apothicaire avec plein de petits tiroirs verrouillés ou non. Un travail de longue a laine en somme… TU notais ce qui t’intéressait sur ton parchemin et haussait un sourcil dubitatif en voyant un formulaire atterrir sur ton bureau. Une approche pratique du cours était proposé.

L’hésitation ne fut que de courte durée, après tout, autant savoir ce que ça faisait d’avoir un visiteur dans la tête, de voir s’il était possible de s’en rendre compte rapidement ou non. Bref, un aperçu était toujours plus intéressant que la spéculation faite avec des notes prises en cours. Ton nom, ton prénom apposé avec ta signature, tu attendais ton tour pour passer. Un bleu se lança en premier, tu regardes, distraitement, ne le connaissant pas, tu l’aperçois juste reprendre sa place, les yeux larmoyants. Mauvais souvenir surement qui avait resurgi. Puis Fanch, passant devant, tu n’avais jamais trop su cerner ce garçon même si tu l’aimais bien. Le suivant du regard, tu attendais qu’il revienne à sa place, lui adressant un leger froncement de sourcil en le voyant revenir pas au top de sa forme. Pour peu, ca deviendrait inquiétant de se soumettre à l’exercice. Mais la curiosité et l’envie de savoir n’étaient pas chose contrable.

Tu te levais à ton tour, alla rejoindre Benbow, sourire poli aux lèvres, lui tendant ton formulaire. Une pointe d’appréhension retournait ton estomac, comme quand t’avais demandé à Ellly d’en apprendre plus que tu te retrouvais hésitante quand elle te demander d’ôter la vie d’un animal. La peur de l’inconnu était chose humaine, mais, tu refusais de rebrousser chemin et inspirais lourdement avant de lâcher le bout de papier.

« Quand vous voulez Monsieur »

Sourire en coin, prunelles plantées sur l’enseignant. Dans les notes, le contact visuel semblait être important, l’optique de résister n’étant pas ce que tu recherchais dans un premier temps, tu attendais que Bennow prononce la formule et se promène à sa guise dans le bordel de ton esprit. En temps normal, il y’avait déjà un paquet de chose qui tournait là-dedans, un peu trop, t’offrant quelques insomnies passagères. Des souvenirs trop doux toujours liés à d’autres plus douloureux, t’espérais juste que la première image de ton esprit ne te ramènerait pas sur une image oubliée.

Mais de toute évidence, une sensation étrange, légère t’envahissait avant de jouer le film de la soirée pyjamas insouciante dans le grenier de ton amie d’enfance. Bride d’enfance perdue, innocence précieuse chérie chaque jour sous des effluves de pop-corn et de chocolat chaud. Tu ne reconnaissais que trop bien cette parcelle de vie, esquissant peut-être à ton insu un léger sourire en le revivant. La chaleur des lieux, le vol de quelques plumes chatouillant ton nez, un saladier de pop-corn balancé sur ton cousin, une course poursuite dans les escaliers, avec une marche ratée te faisant grimacer. Ce n’était pas tout à fait ça, personne n’avait chuté, pas ce jour ci, pas à ce moment, puis l’image se ternissait, la pénombre du jardin pour chercher les deux adolescents cachés derrière un rosier, c’était d’un rire que les sons du souvenir auraient dû s’agrémenter et non de cris et de sanglots dans le noir. Tout avait basculé, encore, le visage de Lucy, souriant à côté des roses rouges glissait sur un rictus éteint, les pigments carmins colorants ses joues rebondies... L’esprit avait fugué, comme toujours, liants les souvenirs.

Les pétillements aperçus plus tôt, devenaient éternellement le rappel de la perte, de la douleur, en bonne pièces de puzzle imbriquées l’une à l’autre, que tu ne voulais pas.. Pas encore, tu connaissais la suite, mais ne voulait ni la revoir, pas en plein jour, ni la ressentir, pas en plein jour… le larmoiement inconscient de tes yeux vagabondait sur la suite d’histoire sans que tu n’arrives à t’en défaire, sans que tu ne puisses mettre volontairement sur pause.. Et le noir, le rouge continuait, la pluie battait les quais de Londres, tu reconnaissais parfaitement la scène, savait ce qui en serait, une araignée réduite en lambeau, le clapotis de l’eau et ce retour de vide hurlant….

La suite s’interrompit, les opales ternies, emplies de larmes, retombaient sur la tête de Benbow, te faisant froncer les sourcils, passablement déroutée, agacée et décontenancée. T’avais serré les dents, essuyé tes mirettes d’un revers de manche et estimait que tu devais aller prendre l’air, ou du moins t’assoir.

« Effectivement, facultés des plus intéressante. Si vous permettez… je reviens plus tard»

La voix monocorde essayait de se raccrocher à quelque de plus puissant que l’envie de continuer à chialer : la colère, capable de balayer l’apitoiement pour reprendre les rênes de la conscience plus entièrement. Reprenant place a ton bureau les bras croisés dessus, la tête couchée entre, tu regardais dans le vide, t’offrant quelques secondes de silence pour te ressaisir
Helen Rose
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Endoloris & Legilimens
Helen Rose, le  Jeu 10 Mai - 23:11

Un éclair rouge traversa la salle. Dirigé droit sur un élève.
Lorsqu’il lança le sort impardonnable, l’air hautin de Benbow, masque de fierté porté depuis le début du cours, se transforma en une grimace horrifiante que seuls de puissants mages, vils et cruels, pouvaient se permettre d’afficher. L’éclair lumineux, qui faisait ressortir les traits anguleux de sa face, accentuait son expression de supériorité maladive. L’espace d’une seconde, son visage jaillit de l’obscurité de la salle, tel une apparition fantomatique. Il ressemblait réellement à l’un de ces masques de théâtre Kabuki, où la pâleur de la peau laisse la vedette au maquillage rouge vif qui marque une expression figée, exagérée et terrifiante. Durant cette interminable seconde, ses yeux exorbités reflétaient la couleur jaillissante de sa baguette, où Helen aurait juré que ses iris se remplissaient alors de sang chaud.

Évidemment, cette description n’appartient qu’à Helen. L’interprétation de ce moment était en effet exagérée dans l’esprit de la Première Année de Poufsouffle. Elle se représentait le visage de son professeur comme celui d’un puissant sorcier sans pitié, alors qu’elle n’avait jamais vu personne avec une telle expression. Sa vision avait été troublée. En une seconde, les yeux voient peu de choses, mais le cerveau ne cesse de réinterpréter la seule image qui l’a marqué. Comme les commérages qui évoluent au bouche à oreille. À travers les yeux marron-bleu de Helen, le visage du professeur lui apparaissait comme transformé par la quête de puissance, alors qu’il s’était agit d’une feinte.
"Imagonem". Ce simple mot qui évite la mort, ou pire que la mort. La Métamagie. Difficile à maîtriser. Encore à se lancer des fleurs après la crise cardiaque collective des têtes pâles. Lorelaï n’avait pas eu les jambes flageolantes. Besoin de bondir, de bouger. Helen, quant à elle, n’avait sursauté que parce que la victime avait fait violemment claquer le dos de sa chaise contre le pupitre de derrière, provocant un choc du bois que l’on touche pour éviter les mauvais sorts de la vie. Son âme, qui avait dû vouloir s’échapper de son propre corps pour éviter le mal, avait sûrement provoqué en Jace le spasme corporel le plus puissant de sa vie… pour l’instant, en tout cas (touchons du bois pour lui). Sinon, sans toutes ces réactions instinctives venant de ses camarades, Helen n’aurait pas forcément réagi, ne sachant pas du tout ce que le sort impardonnable Endoloris pouvait provoquer.

- - -

Du cruel, passons au sadique. Nouveau plan d’horreur. La mine satisfaite du professeur se tapissait là, derrière le flou des feuilles blanches qui s’envolaient en masse. Entre deux bandes blanches, des yeux brillants. Il n’en avait pas fini avec nous.
Naturellement, Helen signa la feuille, éternelle obéissante, possédée par la peur. Car c’est bien la peur qui impose les règles du jeu.

- - -

Le premier à passer fut Arnaud. Pourquoi eût-il fallu que ce soit lui ? Celui avec qui elle avait le plus d’affinités au sein de la classe passait sur le billard selon son bon vouloir. Comment ne pas résister à l’envie de l’aider lorsqu’il affichait une telle expression de douleur ? L’exercice de Légilimancie paraissait tellement long, et dans le même temps, les secondes défilaient à la vitesse de la lumière. Au bout d’un moment, elle le vit flancher. Le réflexe de courir vers lui pour le rattraper fut si fort qu’elle agrippa son pupitre sans réussir à décoller de sa chaise. Ses jambes se dérobaient sous elle avant même d’y prendre appui. Heureusement, il reprit conscience bien vite et se releva, indemne. Et en remerciant le prof, qui plus est… En quoi est-ce que ça a été une expérience enrichissante ? Qu’avait-il bien pu se passer dans son esprit. Ça y est, la curiosité d’Helen avait été piquée. Elle aurait bien aimé être celle qui lançait le sort pour avoir le privilège de se promener parmi ses souvenirs. Qu’est-ce que le professeur avait bien pu voir ? Lorsqu’Arnaud quitta le lieu du crime, il se frottait les yeux. Mal de crâne ? Mal aux yeux ? Lorsqu’il retourna s’assoir, il avait l’air lointain, parti quelque part dans la boîte à souvenirs qu’Helen aimerait tant visiter, sans vraiment savoir pourquoi. Ses yeux étaient rougis et ses joues ruisselaient. De cette expérience résultait des larmes qu’Helen aurait bien aimé sécher du bout des doigts.

- - -

Le second à passer fut La Montagne. Celui qui avait transformé ses cheveux en fleurs pour la faire rire, pour mieux la menacer une fois sa garde baissée. Bien qu’imposant, ce balèze avait l’air d’un gros nounours inoffensif. Ces armoires à glaces tout timide dès qu’il s’agit d’exprimer leurs sentiments. Ça n’avait pas loupé. À peine le premier exercice passé, il n’arrivait pas à enchaîner sur le second exercice. Un gros nounours, je vous dis ! À moins que…
La chute et les larmes d’Arnaud… La faiblesse de La Montagne…
Helen commençait réellement à avoir peur. Qu’allait-il se passer pour elle ?

- - -

La troisième cobaye, une fille qu’elle avait vu plusieurs fois sans savoir qui elle était. Elle aussi, elle a pleuré. Elle aussi, elle a arrêté après le premier exercice. Il faut peut-être mettre l’esprit en pause après avoir supporté une présence de plus dans sa tête. C’est sûrement ce qu’Helen fera si elle veut éviter de basculer comme Arnaud, ou pire. Elle est tellement novice qu’elle s’imagine qu’il puisse non seulement contrôler son esprit, mais également son corps. Frissons. Ce n’est qu’un exercice.

- - -

Helen voulait passer la dernière. Voire même ne pas passer du tout si, par chance, le cours s’étalait en longueur. Peut-être qu’un enseignant fatigué par la puissance des sorts qu’il lance est moins performant à la fin de l’heure. Dans tous les cas, elle préférait sa place de public à celle de cobaye. Au bout d’un moment, elle en aurait sûrement assez de voir les acteurs de ce cours défiler pour une performance du tonnerre. Ils étaient le clou de leur propre spectacle, où le théâtre de leur vie n’était joué que pour eux-même et le professeur. Invité-infiltré dans le film des souvenirs, il était le spectateur VIP pour une représentation unique. Helen serait bientôt sa prochaine actrice. Mais, en attendant, elle devrait subir les prochaines mises en scène mélodramatiques aux larmes plus vraies que nature.
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Re: Cours N°8 : Quand la magie se joue de l'esprit !
Lorelaï Peony, le  Sam 19 Mai - 13:46

Mais c'est pas possible. Il était encore plus cinglé que ce qu'il n'y paraissait ! Derrière ses beaux airs de beau gosse il était complètement timbré ! Au moins autant que Lynch, si pas plus ! Incroyable. Incroyable ! S'il pensait qu'elle allait se dégonfler, il était hors de question que Lorelaï recule devant un exercice, quel qu'il soit. Il voulait prendre sa voix, qu'il prenne sa voix. Il voulait rentrer dans ses souvenirs, mais qu'il essaye ! Incroyable.

La jeune Serdaigle se leva et alla signer le papier avant de le remettre au professeur. Elle lui lança un regard déterminé. « Tu n'me fais pas peur Benbow » criaient ses yeux. «  Je vais t'utiliser pour apprendre à combattre ses connasses de forces du mal afin d'être le moins vulnérable possible face à ses connards de Mangemort de mes deux. D'ailleurs, faudrait que je m'inscrive au Heurtoir. J'ai vu des affiches sur le chemin de Traverse, je vais t'utiliser jusqu'au bout Benbow. Tu vas tellement rien comprendre à ta vie. Je vais te sucer jusqu'à la moelle, prendre tout ce que je peux te prendre pour devenir la plus forte possible. Il est hors de question que je me refasse submerger par mes émotions et que je ne sache pas quoi faire pour me défendre face aux sorciers noirs ! »

Elle retourna ensuite aspiratoire avec ses camarades en attendant son tour. Très attentive à ce que les autres faisaient.

HRP:
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Voyage d'esprit
Helen Rose, le  Lun 21 Mai - 13:56

Après le passage de la Serpentard, plus personne ne semblait vouloir passer sous le joug du prof. Leur feuille était en face d’eux, sur leur pupitre, mais peut-être ne l’avaient-ils pas signé. Si plus personne d’autre ne voulait passer sur le billard, Helen était peut-être déjà la dernière à se présenter. C’était trop tôt, mais le silence de mort qui régnait dans la salle ne pouvait plus durer. Si elle était vraiment la dernière, ceux qui avaient encore leur 2e exercice en réserve pourront repasser, et le cours serait enfin terminé. Sinon, elle donnerait peut-être du courage à ceux tapis dans l’ombre de sortir de leur place pour affronter leur passé.

Tandis qu’elle se dirigeait vers le bureau pour y poser son formulaire signé, Helen se persuadait que son enfance n’avait pas été si horrible que ça. Il y avait bien quelques passages douloureux, mais comparé à la faim dans le monde, au meurtre et au reste qu’elle ne pouvait même pas imaginer, elle avait été en majorité heureuse.

Elle se posta ensuite en face du professeur, et la formule fut la dernière chose qu’elle entendit avant la plongée dans ses profonds souvenirs.

La première chose qu’elle vit fut une tomate ensoleillée. Elle la cueillit et l’entassa dans un sceau noir rempli de rouge. Un regard derrière elle, et elle vit sa sœur jumelle Alice, son double à tête blonde, plongée dans le même labeur, à récolter celles qu’Helen n’avait pas prises. Helen se rendit compte, dans son esprit d’aujourd’hui, qu’Alice avait souvent repris son travail mal fait pour éviter de se faire disputer. Derrière elle, une grande silhouette fine. Sûrement leur père. Elle le regarda pour deviner si elles faisaient comme il fallait, pour voir s’il était fière d’elles. Mais elle rencontra le regard vide du professeur. Son esprit fut choqué. Le professeur était-il en réalité leur vrai père ? Et puis elle se souvint qu’elle faisait l’exercice de légilimancie en classe, à Poudlard. Ouf, ce n’était pas lui.
Le décor autour devint flou. Le visage du prof bouillonna lentement, comme s’il avait pris du polynectar. Une fois que l’environnement fut stabilisé et qu’elle reconnut la cuisine, elle inspecta de nouveau le prof, qui était cette fois son père. Passer du père au prof était perturbant, mais ce n’était pas si étonnant. Rechercher une figure paternelle chez d’autres hommes est courant. Cette fois, il avait le regard dur, la bouche déformée, et une bouteille à la main. Helen se souvint, comme si elle réfléchissait en plein rêve, que c’était le moment où Alice allait être frappée et où elle allait se sauver en courant dans sa chambre, en l’abandonnant lâchement. Comme un rêve rejoué, elle pensait pouvoir changer le déroulement de la situation. Malheureusement, on ne peut influer sur le cours des souvenirs. Il leva la main sur Alice en prononçant des phrases qu’elle ne comprit pas. Alice tomba au sol, la cascade de cheveux blonds éparpillés comme un tapis doré sur le sol, suivit de son corps allongé, telle une Belle au Bois Dormant piquée par la quenouille. Helen leva les yeux vers son père. Seulement, son expression n’était plus la même. Lorsqu’à 6 ans, elle avait vécu cette scène, il avait les yeux luisants, les sourcils recourbés de colère et la bouche ouverte sur ses dents, prêt à mordre. Aujourd’hui, revoyant son visage, elle constatait plutôt des yeux humides, emplis de larmes, des sourcils effectivement recourbés, mais par la tristesse, et une bouche bée vide de mots. Elle était trop jeune pour avoir compris en détail ce que son père ressentait. Ensuite, elle savait qu’elle allait s’enfuir. Elle résista, l’envie irrésistible de courir vers sa sœur pour voir si elle n’était pas blessée. Mais puisqu’on ne change pas ses souvenirs, elle fut forcée de tourner les talons pour rejoindre sa chambre où la silhouette professorale lui barrait le passage. Mais elle continuait sa course comme pour le rejoindre et sauter dans ses bras, pour qu’elle puisse pleurer et qu’il puisse la réconforter. Au moment de l’impact, tout autour d’elle s’évapora pour la transporter dans la salle à manger.
Elle devait avoir 9 ou 10 ans, car l’épisode de sa vie qui allait suivre s’était déroulé récemment. La Grosse Corine était là. Elle avait apportée un de ces immenses plats qu’elle avait l’habitude d’amener pour le dîner. C’était du gratin dauphinois. Il y avait un trou dans les patates à un coin du plat rectangulaire, et ses pensées lui revinrent au même instant que la Grosse Corine disait que son mari avait encore une fois piqué dans le plat. Elle avait rigolé de sa grosse voix rauque de femme des cavernes. Elle avait toujours eu cet air rustre, mais en fait, elle ne l’était pas du tout. Elle était extrêmement douce. Ses gestes étaient légers et remplis d’amour. Sa voix d’homme était le seul élément perturbateur. Mais parfois, ça peut servir à se faire respecter, car parfois, quand elle s’adressait à leur père, on sentait bien que sa voix était plus forte. Comme si elle le corrigeait. Les filles soupçonnaient que la Grosse Corine n’était pas contente de voir une bouteille sur la table. Il y en avait toujours une. À chaque repas. Et elle n’était jamais contente. Ce soir-là, il avait élevé la voix contre elle, car il aimait ses bouteilles. Il avait même tapé des poings sur la table et avait prononcé des mots incompréhensibles. Elle était partie d’une manière qui laissait penser qu’elle n’allait plus jamais revenir. Alice et Helen avaient commencé à pleurer silencieusement tout en enfournant les patates au goût de larmes salées. Au bout d’un moment, leur père se leva brusquement. Il jeta la bouteille à la poubelle et sortit en trombe. Les filles quittèrent leur place pour sortir sur le seuil et voir où il courait si vite. La Helen d’aujourd’hui pria pour qu’il aille récupérer la Grosse Corine. Il se dirigeait vers sa maison. C’était sûrement ça. Dehors, il faisait froid, et il était sorti sans son manteau. À côté d’Helen, le professeur, encore et toujours là. Il espionnait depuis tout ce temps de l’extérieur à travers les minces carreaux. Soudain, Alice s’élança dans la neige à pieds nus. Helen la suivit. Elles s’arrêtèrent aux fenêtres de chez la Grosse Corine, trois maisons plus loin. Leur père était à l’intérieur et il pleurait, assit sur une chaise, le dos courbé. La Grosse Corine et son mari lui tapotaient gentiment chacun une épaule. Le professeur s’était téléporté tel un fantôme dans la pièce, comme s’il les invitait à entrer. Alors elles entrèrent. La Grosse Corine tendit les bras et les filles coururent enfouir leur tête dans la robe à l’odeur familière du plat qu’elle avait cuisiné. Helen vit le visage de son père suintant de larmes qu’il essayait d’effacer. Il devait être fatigué. Très fatigué.
Il était tellement fatigué qu’il s’était endormi dans la cuisine, près du lavabo, entouré de bouteilles. Certaines étaient même cassées, dont les morceaux étincelants semblaient entourer le corps d’étoiles. Il volait dans les cieux, très loin, tout là-haut, parmi les étoiles, jusqu’au paradis.

Tout est noir. De nouveau à Poudlard. Helen avait pleuré malgré elle. Elle comprend maintenant les larmes des autres. C’est trop émouvant de revoir des moments de sa vie, surtout ceux qui nous ont marqué, qu’ils soient beaux ou horribles. Pourtant, elle ne se sentait pas forcément triste. Juste… lointaine. Comme si elle avait voyagé parmi toutes ses émotions. D’un revers de manche, elle effaça ses larmes comme son père avant elle. Elle avait un peu honte de pleurer devant tout le monde, mais les autres aussi avaient pleuré, alors elle était rassurée de ne pas avoir été la seule.

La peur qui la tenait avant l’exercice n’était plus rien comparé au soulagement de comprendre que leur père ne leur voulait pas forcément que du mal. Il avait l’air dépassé par les événements. Comme s’il avait perdu le contrôle. Mais la Grosse Corine était là pour lui tout autant que pour elles, puisqu’apparemment, elle voulait qu’il arrête de boire. Helen s’était demandé en quoi c’était "enrichissant", selon Arnaud. Elle avait sa réponse.
Maintenant, elle aurait voulu se balader dans son propre esprit pour déceler tout ce qu’elle n’avait pas compris, autrefois. Elle voudrait même avoir le pouvoir de retourner plus loin dans le passé pour découvrir la vie de sa mère. C’était d’ailleurs en grande partie pour cela qu’elle était entrée à Poudlard. Pour retrouver des traces de sa mère. Grâce à cet exercice de légilimancie, est né l’espoir de trouver en elle les réponses qu’elle cherchait.

De retour à sa place.
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Isolde Momba
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Re: Cours N°8 : Quand la magie se joue de l'esprit !
Isolde Momba, le  Lun 21 Mai - 14:32

Je reviens d'une absence, j'ai un peu passé à la trappe vos interventions.

Isolde devait admettre que le cours avait quelque chose de captivant. Le sujet semblait tout à fait sérieux, bien que la deuxième année eût du mal à s'imaginer être prise en otage et mentalement interrogée. En effet, elle n'avait absolument pas conscience de la dangerosité du monde sorcier car elle n'avait jamais été confrontée à une situation mettant sa vie – ou son esprit – en péril. Elle écouta donc attentivement, prit vaguement des notes mais ne se sentit pas une seule seconde concernée par la chose.

Benbow proposa ensuite deux exercices qui nécessitaient son intrusion dans la tête des élèves. Après avoir expliqué les consignes, il fit apparaître à chaque place un formulaire que les étudiants étaient libres de remplir ou non. Isolde jeta à peine un coup d'œil sur la feuille posée sur sa table. Elle n'en ferait rien. Il était hors de question d'autoriser qui que ce fût à s'introduire dans ses souvenirs. Elle n'avait rien à cacher dans le sens où elle estimait n'avoir jamais rien fait de mal, mais elle était persuadée que si elle laissait quelqu'un pénétrer dans son esprit, les souvenirs en lien avec son père seraient les premiers à surgir : ce sont les choses que l'on veut dissimuler que l'on ne peut s'empêcher de montrer en premier par la trop grande attention que l'on essaie de ne pas leur porter.

Cela faisait quelques années que le divorce avait été prononcé et les relations entre Isolde et son père ne s'étaient guère améliorées depuis. Au contraire, tout avait empiré, au point qu'un soir, Isolde avait quitté la maison, sac à dos sur l'épaule, et était bien déterminée à prendre le premier train qui l'emmènerait loin, très loin de lui. Une jeune femme l'avait empêchée de commettre cette erreur et avait pris le temps d'écouter ce que la fillette avait sur le cœur. Cette dernière n'oublierait jamais son prénom : Kohane. Après une longue discussion, quelques éclats de voix, des larmes, du sang et un évanouissement, on l'avait raccompagnée chez Mr Hawkes. On l'avait prise dans les bras et pendant quelque temps, les relations entre son père et elle s'étaient radoucies. Il était plus prévenant, elle cherchait moins à le fuir. Elle conservait cependant une colère au fond d'elle et elle n'avait aucune envie de laisser Benbow en prendre connaissance. Elle se doutait bien qu'il ne s'en servirait pas contre elle et qu'il s'en moquerait éperdument, mais elle n'avait pas besoin de revivre tous ces événements douloureux encore brouillés dans sa tête de préadolescente.

Isolde resta donc assise sur sa chaise sans toucher au formulaire. Elle eut envie de former une boule de papier mais elle se maîtrisa. Elle trépigna, partagée entre les sentiments évoluant au fil de ses réminiscences et l'envie que la séquence touche à sa fin. Il n'était pas très intéressant d'observer le défilé d'élèves se faire envahir par la pensée. Elle n'appréciait pas d'être témoin de ces scènes.
Helen Rose
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Re: Cours N°8 : Quand la magie se joue de l'esprit !
Helen Rose, le  Jeu 24 Mai - 19:58

Un petit moment d’attente. Elle n’avait convaincu personne à se lancer. Alors, de retour au tableau, le second sortilège fut lancé.
— Voilà, je contrôle maintenant votre voix.
Helen, surprise, plaqua ses mains sur sa bouche. Elle avait parlé sans même en avoir eu envie, sans même avoir réfléchi à ce qu’elle allait dire. Ce n’était pas elle qui réfléchissait. C’était lui. En face, le professeur la regardait et ne disait mot, puisqu’ils sortaient de la bouche d’Helen. Tel un ventriloque des temps modernes, il parlait et c’était elle qui délivrait les mots.
— Essayez de lutter contre cette force.
Mais de quelle force s’agissait-il ? Elle ne sentait rien. Les fils qui la dirigeaient étaient invisibles,  intouchables, à travers un corps possédé. Défiant les doigts qui tentaient de le rendre muet, il continuait son monologue.
— Il ne vaut mieux pas essayer de se taire, mais au contraire, de parler plus fort que l’autre.
Elle suivit ce conseil et tenta alors de parler. Elle ouvrit la bouche, mais aucun son ne sortait. Elle avait l’impression d’être dans un de ses rêves où elle essaie de crier mais un silence assourdissant monopolise l’atmosphère.
Comme c’était déconcertant d’entendre un autre parler à travers soi ! Comme si la voix ne concordait pas avec le reste du corps.
Plutôt que de parler, elle essaya de crier, et c’est à ce moment précis qu’elle sentit la "force" en elle. Comme l’ultrason qui repère un sujet. À partir de cet instant, elle put repousser le sortilège et retrouver le contrôle de sa voix.
— aaaaaaaah.
Sa voix était d’abord lointaine, puis elle monta en intensité pour arriver à la normale.
— J’ai réussi, je crois.

De retour à sa place.
Fañch Guivarch
Fañch Guivarch
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Re: Cours N°8 : Quand la magie se joue de l'esprit !
Fañch Guivarch, le  Jeu 24 Mai - 20:21

LA Ian
Fañch Guivarch rp numéro 138 tw :

D’autres élèves se confrontaient à l’assaut du legilimens mais Fañch ne prêtait guère attention aux réactions de ses camarades il était en pleine réflexion sur la situation, Ian avait sans doute compris l’état mental du fou cependant il avait signé une sorte de clause de confidentialité, donc normalement il ne pouvait rien dire.

“Le négatif” : Les profs sont tous des enc*lés je suis sur il va tout balancer à la fin du cours.

“Le positif” : Il a signé un contrat il ne peut rien dire sinon il démissionne et nous verse une somme d’argent.

“Le négatif” : Super avec cet argent on s’achètera une camisole en cachemir.

“Le juge” : On ne peut pas savoir et faut vivre avec cette épée de damoclès et espérer que cet homme soit quelqu’un de parole.

Encore une personne venait de passer devant le professeur et retournait à sa place un peu chamboulée. C’est à ce moment que le celte se sentit prêt à faire de nouveau face au legilimens.

Le géant se leva avec un regard plein de détermination, malgré l'appréhension il ne se défilera pas, il s’assit en face de l’occlumens et d’un signe de tête il indiquait qu’il était disposé à commencer.

Le professeur prononça la formule du sortilège de hante-voix et prit le contrôle des cordes vocales du serpentard. très rapidement l'envahisseur de voix commença à se moquer du vert et argent.

Fañch : C’est beaucoup trop facile, je pourrais même faire une sieste.

Ces mots étaient faits pour énerver, pour forcer la réaction et encourager le sorcier à la psyché divisée de se débarrasser de la présence dans son cou.

“Le négatif” : P*tain mais il va dégager l’autre c*n.

“Le positif” : Un peu de respect pour le professeur.

“Le juge” : Concentrez-vous pour faire sortir Mr.Benbow.

Rassemblant sa concentration comme il pouvait Fañch orientait toutes ses forces dans le seul et unique but se libérer de l’emprise de l’enseignant. Chaque parcelle de son esprit voulait refouler la présence intrusive et l’envoyer loin. Cependant malgré sa bonne volonté il n’y arrivait pas à se débarrasser de la présence. Le visage du jeune homme était bloqué dans une grimace de concentration un peu grotesque.

Fañch : Tu veux que je raconte à toute la classe ce que j’ai vu dans ton esprit?

Rage soudaine et bouillonnante dans le coeur du fou. Provocation ou vrai menace il n’en savait rien mais cette phrase prononcée par le prof au travers de sa voix le fit sortir de ses gonds, sa grimace un peu absurde se transforma en un visage qui crie, crie tout d'abord inaudible puis ensuite perçant, signe que l'élève avait recouvré le contrôle de sa voix.

Sans un mot de plus le celte se leva et se dirigea vers l'arrière de la classe il regarda la porte de sortie hésitant à la franchir avant de finalement bifurquer vers sa place et de s’assoir.
Elhiya Ellis
Elhiya Ellis
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Re: Cours N°8 : Quand la magie se joue de l'esprit !
Elhiya Ellis, le  Jeu 24 Mai - 20:54

Tu n'avais pas trop regardé qui avait été dans le bureau apres toi. D'un mouvement en arrière t'avais surtout tapé dans le paquet de cookie que t'avais filé au dealer de vodka. Pas un mot, de toute façon s'il se permettait, tu lui proposerais directement de réitérer son pari stupide de l'autre fois, au moins ca partirait en embrouille et t'étais qure de pouvoir te changer les idées. Mais de toute évidence, aussi mal à l'aise que toi à l'ideede toute communication possible, Alex avait rien dit ou rien vu et tu passais par la case trop de sucre trop de chocolat pour chasser tes dernieres larmes er un reste de frisson.

Terminant ton biscuit, l'attention à nouveau apte à regarder ce qui se passait, tu suivais des yeux le retour d'une jaune et le départ de Fanch. Lui aussi semblait avoir repris ses esprits. Tu n'aurais trop su dire si c'était bon ou mauvais signe en tout cas il t'avait semblait s'être écoulé qu'une seule seconde avant le retour du breton vers vous. Cette fois-ci il semblait hors de lui, à deux doigts de fuir le cours. Haussement de sourcil dubitatif tu vérifiais qu'il reprenait sa place, lui adressant une interrogation silencieuse et  te levais à ton tour inspirant profondément. Une seule chose était sûre : ce ne pouvait pas être pire que le premier exercice.

A nouveau Benbow, tu lui adressais un sourire en coin et attendais.

-Bon pour moi

Hors de question de le laisser cette fois ci faire ce qu' il voulait à nouveau. Le sortilège jeté, les dents serrées tu essayais de faire en sorte qu'il ne prenne pas le contrôle de ta voix, tentative vaine en t'attendant parler toute seule

- Et voila donc la preuve de ce que le manque de concentration flagrant peut faire. Pourtant il suffit de faire un effort

Si c'était un conseil, c'était plutôt du genre irritant et agacant en fait. Tu froncais les sourcil, essayant de te concentrer sur ce que tu voulais dire toi, le répétant en boucle dans ta tête pour essayer de prendre le dessus, sans grand succes autant l'avouer. Voilà que tu debitais des mots les un à la suite des autres sans que ca n'ait de sens. Encore pmus exaspérant même si en soit la partie risible de l'exercice te donnait envie de rire. Ou pleurer ou meme gueler. Ou les 3 en même temps, tu savais pas trop au final justeque t'avais d'un coup arrêté de parlé soit car tu commencais à trop t énerver soit car le prof avait mis fin à l'exercice. Dans tout les cas sourire en coin figé tu prenais congés de votre enseignant d'une salutation muette et retournais à ta place
Jade Wilder
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Poufsouffle
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Re: Cours N°8 : Quand la magie se joue de l'esprit !
Jade Wilder, le  Jeu 24 Mai - 22:38

HRPG: Désolée pour l'absence... + les couleurs ne sont pas justes, je corrigerai ça dès que le fofo aura cessé de bug.


A la question d'Aspen, Jade n'avait fait qu'hocher la tête. Bien sûr qu'elle allait bien. Pourquoi en serait-il autrement ? En tout cas, c'était ce que tout le monde devait voir.

Bon. Soyons honnêtes deux secondes. Jade était totalement ailleurs.
Pourtant, elle avait prit des notes, suivi de son mieux le cours qui s'avérait plein d'informations pourtant capitales dans un Monde comme celui-ci, surtout avec les différents conflits qui éclataient et les probabilités toujours plus grandes d'être victime d'une attaque. Même à Poudlard. Surtout à Poudlard, qui avait déjà été la cible privilégiée de plusieurs attaques au fil du temps. S'en était effrayant, cette école était pourtant sensée être sécuritaire, mais au final personne n'était jamais à l'abri. Alors, savoir se défendre était définitivement essentiel, y compris en ce qui concernait les intrusions de l'esprit. La blondinette n'avait pas grand chose à cacher, rien qui soit précieux aux yeux des mages noirs à priori - ou pas - mais la simple idée qu'on en sache trop sur son passé ou sur ses peurs lui donnait la nausée. Elle ne passait pas son temps à le cacher aux yeux de tous pour que ça soit révélé en un clin d'oeil parce-qu'elle était incapable de se défendre.

Alors oui, elle suivait. De son mieux, mais elle suivait. Chaque sort, sa formule et un condensé de ses effets était noté avec attention sur son parchemin. Il n'empêche que son esprit ne cessait de voler ça et là, vers d'autres pensées bien différentes d'un simple cours de Défense contre les forces du Mal. Ce n'était pas dans ses habitudes, elle en avait honte, mais ne pouvait pas faire autrement. Beaucoup de choses la préoccupaient, bien trop pour faire le tri. C'était assez ironique quand on voyait le sujet du cours et les explications de Benbow à propos de l'Occlumencie. Autant, son contraire parlait à la blondinette, mais à l'entendre, jamais elle ne serait Occlumens. Elle était déjà incapable de faire le tri au quotidien, comment pourrait-elle le faire en situation d'urgence ? Ridicule. Non, ça n'était sans doute pas fait pour elle. Et pourtant, l'idée d'empêcher quelqu'un de voir dans son esprit était plus qu'attirante. Qui ne le souhaiterait pas ? Voir son jardin secret ainsi profané était dans tous les cas difficile, du moins à ses yeux. Peut-être que si il y avait moins de choses dont elle avait peur ou honte, ça serait plus simple, moins effrayant. Mais ce n'était pas le cas. Comme quoi, reconnaitre que ce qu'on désire est souvent bien loin de la réalité s'avérait difficile, encore.

La mention de l'Electrocorpus lui arracha un rictus tendant plus vers la grimace de dégoût. Elle ne savait toujours pas qui lui avait lancé ce sort dans le dos, lors d'un cours de Divination il y a des mois. Un élève, à priori. Mais un élève qui avait utilisé ce sort pour la blesser, rien d'autre que la blesser et ça avait fonctionné à merveille. Catégoriquement, c'était de la magie noire à ses yeux et ce sort ne pouvait représenter que de la magie noire pour elle désormais. Un peu comme le Terorim. Là aussi elle l'avait subit et même si Benbow disait qu'on pouvait lutter contre ce sort, l'adolescente n'aurait jamais cru devoir endurer pareille souffrance de la part d'une personne en qui elle avait une confiance aveugle. Et après on se demande pourquoi elle avait du mal à faire confiance...

Ce cours ne cessait de raviver des souvenirs douloureux en fait. C'était souvent le cas en Défense contre les Forces du Mal, mais le fait qu'elle soit d'autant plus vulnérable ces temps-ci n'aidait en rien à ce qu'elle passe au travers. Frottant ses tempes à l'aide de ses doigts, Jade essayait de faire la part des choses, de classer les problèmes, comme disait leur enseignant. Tu parles, dès qu'elle rangeait quelque chose dans un tiroir, un élément venait tout remettre en désordre. Un véritable bordel mental. Le flot des paroles du côté de Benbow semblait s'être épuisé et ce fut une feuille volant vers elle qui la ramena de nouveau à la complète réalité. Feuille qu'elle prit et lu. Puis lu à nouveau. Et encore une fois. Dire qu'elle ne l'avait pas sentit venir serait un mensonge, mais cette décharge confirmait la chose. Le professeur Benbow allait leur faire subir les capacités d'un legilimens. Et pas n'importe lequel, lui-même. Selon ses dires, il était doué. Voilà qui était loin de la rassurer.

- Chacun à votre tour, vous allez me rejoindre à mon bureau avec votre morceau de papier. S'il n'est pas signé vous pouvez le jeter à la poubelle et vous subirez un seul des deux exercices proposés. Si vous l'avez signé, vous suivre les deux exercices que je vais expliquer d'ici quelques minutes. Je tiens à souligner que l'exercice de légilimancie n'est pas obligatoire et n'aura aucun impact sur vos notes si vous décidez de ne pas le subir. Par contre, je pense qu'il s'agit là d'une expérience des plus enrichissantes. Il vaut mieux subir cette épreuve pour la première ici, dans une salle de classe et en sécurité plutôt que dans une vieille cabane attaché à une chaise. Le but est tout simplement de vous montrer ce que c'est que de se faire attaquer l'esprit par un legilimens, rien de plus.

Plus il parlait et plus la jeune fille sentait son coeur battre à tout rompre. Il n'avait pas complètement tort et à priori, Jade lui faisait confiance, mais si elle signait ce papier et qu'elle le laissait entrer dans son esprit... que verrait-il ? A quel degré de vulnérabilité serait-elle confrontée ? Sentiment de nausée à nouveau présent, plus fort cette fois. Elle pouvait refuser. Elle pouvait dire non, ne pas signer. Et si le lendemain, ça lui arrivait vraiment ? Elle regretterait de ne pas avoir essayé de lutter une première fois, dans cette salle de classe. Rhaaa.

- Le premier exercice est donc l'attaque de votre esprit. Le deuxième exercice n'est pas obligatoire non plus, c'est une épreuve qui testera votre résistance. En effet, je vais vous lancer le sortilège du Hante-voix, je prendrai contrôle de votre voix et vous devrez lutter mentalement pour vous libérez de mon emprise. Vous devrez faire preuve d'une grosse force mental pour vous libérez, néanmoins je n'userai que très peu de puissance dans mon sortilège, il sera donc assez simple à combattre. En attendant votre tour, je vous invite à lire ces articles. L'un parle de l'Occlumancie et l'autre de Légilimancie.

Une fois les articles sous les yeux, Jade ne parvint même pas à en lire les lignes. Son regard revenait en permanence sur le papier de permission, avec la question fatidique de savoir si elle devait le signer ou pas. Si elle était capable de le signer. Peut-être qu'elle pourrait se concentrer suffisamment sur un souvenir pour qu'il occulte ceux qu'elle ne voulait pas revivre ? C'était un peu trop d'espoir là, reconnaissons le. Elle n'était qu'une élève et leur professeur, d'après ses propres mots, semblait très doué en Legilimancie. Penser qu'elle pouvait le contrer était tout simplement idiot, il n'y avait pas d'autre mot. Bon sang mais que faire ? Si il voyait... des choses qu'elle voulait tant conserver pour elle, ce serait horrible... Tellement honteux... Elle n'aurait pas dû avoir honte, mais c'était pourtant le cas. Et à cet instant, elle était purement et simplement perdue, sans savoir si il était plus raisonnable de subir pour cette fois ou risquer que ça arrive un jour sans qu'elle ne sache ce qu'elle allait subir. En connaissant un problème on arrive mieux à le vaincre non ? Malheureusement, ses réflexions semblaient aller dans ce sens. Alors, lentement, elle prit sa plume et remplit le formulaire. Pourtant, elle était loin d'être sûre de ce qu'elle faisait, mais les pour semblaient l'emporter sur les contre alors...

Lentement, elle inspira pour se calmer un peu. Ça ne pouvait pas être si terrible, hein ? Difficile de s'en persuader en voyant les réactions des quelques élèves qui osaient se lancer dans l'inconnu. La plupart revenaient à leur place en pleurant. En effet, ça n'était pas rassurant du tout. Malgré ça, Jade avait prit sa décision et voulait s'y tenir. Elle avait peur, ne se sentait vraiment pas bien à l'idée de faire face à ses démons, mais elle voulait le faire.

Alors, tandis qu'Elhiya revenait à sa place, l'Italienne se leva pour rejoindre le professeur, lui tendant le papier signé et lui donnant son accord oral au passage. Plus question de reculer désormais et dans la tête de la blondinette, tout se bousculait. Elle essayait de faire le tri, vraiment, de garder les mauvaises choses enfouies pour paraitre, pour cacher. Habituellement elle était très douée pour ça, mais c'était face à des gens qui n'avaient pas le pouvoir d'entrer dans sa tête. Le masque n'était qu'extérieur, au fond rien ne protégeait le coeur de son esprit. Sauf sa volonté, peut-être. Mais en avait-elle suffisamment ? Et c'est en plein milieu de ce fil que le professeur lui lança le fameux sortilège. En plein coeur d'un doute mental qui ne la quittait finalement jamais, qu'elle se forçait juste à occulter pour pouvoir vivre à peu près normalement. Elle ferma les paupières et en les rouvrant, se retrouva quasiment dans le même décor. Du moins, le même lieu puisqu'il s'agissait de Poudlard, du dortoir plus précisément. Et d'une Jade pas si éloignée, s'entrainant encore et toujours, une baguette entre les doigts et un livre posé sur les draps. Mais toute tentative était vaine, rien ne fonctionnait comme elle le souhaitait. Il y avait toujours un problème, soit le sort ne fonctionnait pas, soit il durait deux secondes avant de s'évanouir ou soit il devenait totalement différent de ce qu'il aurait dû donner à la base. C'était frustrant, décevant, plus encore face à des sorts maitrisés facilement par des première année. Mais pas elle, comme d'habitude. Baisser la tête face à ce sentiment ressentit chaque jour un peu plus, cette culpabilité d'être incapable de faire comme les autres, d'agir comme les autres, d'être comme les autres. Et tandis que les boucles blondes finissaient par garnir l'oreiller qu'elles auraient dû rejoindre depuis bien longtemps déjà, les paupières, elles, ne se fermaient pas, ne trouvaient pas le sommeil. Ça aussi c'était récurent, depuis des années, quand elle était petite. Avant, elle était une grosse dormeuse, ses parents n'avaient aucun mal à obtenir le sommeil de leur fille...

Au moment même où cette pensée envahit son esprit, elle le regretta. Car tout changea autour à nouveau, pour laisser place à un endroit bien différent. De nuit, à nouveau, mais dans une jolie maison typique des terres du Sud. La fenêtre de la chambre enfantine était grande ouverte, laissant une vue dégagée sur les étoiles et passer les embruns délicieux de l'Italie. Un temps idéal, qui se dégrada à une vitesse anormale. Un éclair d'orage accompagné d'une pluie battante soudain. Et malgré ce temps incertain, ce ne furent pas les éclairs qui la réveillèrent. Elle avait l'habitude des caprices de la météo, l'orage s'était déclaré, oui. Mais l'enfant qu'elle était n'en prit conscience qu'autrement, à l'entente d'un bruit sourd dans les pièces adjacentes, la réveillant de ce qui était jusque là un sommeil paisible. Un son perçant tintait dans ses oreilles, mais Jade savait qu'à ce moment là, un silence glacial s'était emparé de la pièce. Seule la petite respiration produite par l'enfant de 7 ans troublait cette apparente tranquillité. Mais rien n'était tranquille, rien n'était normal. Ni cette ambiance, ni-même les coups de feu qui suivirent. Encore moins la terreur qu'elle ressentait en se cachant sous le lit, dans un réflexe primaire de protection. Et pourtant, ce n'était pas suffisant. Cela n'empêcha pas la porte de s'ouvrir sur un visage masqué, à l'expression goguenarde et teintée de blanc. Un sourire à glacer le sang et une main qui agrippe les boucles blondes pour les extirper de sa sommaire protection, avant de diriger l'arme de mort vers l'innocente. C'est à cet instant qu'elle cria, fort, le plus fort possible en espérant que quelqu'un viendrait, arrêterait ça.

- NON ! STOP STOP STOP !

Un cri qui se répercuta sur les murs de la salle de classe, chose dont elle se fichait. Qu'elle avait presque oublié, en fait.

Non, elle était bien loin d'avoir les capacités d'un Occlumens. Si bien prise dans ce souvenir infernal qu'elle en avait oublié la réalité. Et alors même que la salle de classe se redessinait sous ses yeux, elle se rappela d'où elle était, de ce qu'il se passait, bon sang elle avait merdé. Son regard se releva sur le professeur, les lèvres entrouvertes, sans qu'elle sache quoi dire. m*rde.

- P-pardon...

Elle se retrouva à sa place en un éclair, morte de honte. Elle ne pleurait pas non, mais son visage était rouge à en faire pâlir une écrevisse. C'était bien la honte qui primait sur la peur, parce-qu'elle ne voulait pas qu'on sache à quel point elle était faible. Incapable. Pathétique. Hors de question d'affronter le second exercice, elle était déjà suffisamment morte de honte. Et la peine envahissait son coeur, comme à chaque fois qu'elle se rappelait de cette soirée. D'habitude, c'était plus flou. Cette fois, elle avait vu des choses bien plus précises et elle ignorait si c'était une bonne chose ou non. Pour le moment, elle avait juste envie de s'enterrer quelque part en Alaska.
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