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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Cours :: Défense contre les Forces du Mal
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Cours N°8 : Quand la magie se joue de l'esprit !
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Jade Wilder
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Re: Cours N°8 : Quand la magie se joue de l'esprit !
Jade Wilder, le  Jeu 24 Mai - 22:38

HRPG: Désolée pour l'absence... + les couleurs ne sont pas justes, je corrigerai ça dès que le fofo aura cessé de bug.


A la question d'Aspen, Jade n'avait fait qu'hocher la tête. Bien sûr qu'elle allait bien. Pourquoi en serait-il autrement ? En tout cas, c'était ce que tout le monde devait voir.

Bon. Soyons honnêtes deux secondes. Jade était totalement ailleurs.
Pourtant, elle avait prit des notes, suivi de son mieux le cours qui s'avérait plein d'informations pourtant capitales dans un Monde comme celui-ci, surtout avec les différents conflits qui éclataient et les probabilités toujours plus grandes d'être victime d'une attaque. Même à Poudlard. Surtout à Poudlard, qui avait déjà été la cible privilégiée de plusieurs attaques au fil du temps. S'en était effrayant, cette école était pourtant sensée être sécuritaire, mais au final personne n'était jamais à l'abri. Alors, savoir se défendre était définitivement essentiel, y compris en ce qui concernait les intrusions de l'esprit. La blondinette n'avait pas grand chose à cacher, rien qui soit précieux aux yeux des mages noirs à priori - ou pas - mais la simple idée qu'on en sache trop sur son passé ou sur ses peurs lui donnait la nausée. Elle ne passait pas son temps à le cacher aux yeux de tous pour que ça soit révélé en un clin d'oeil parce-qu'elle était incapable de se défendre.

Alors oui, elle suivait. De son mieux, mais elle suivait. Chaque sort, sa formule et un condensé de ses effets était noté avec attention sur son parchemin. Il n'empêche que son esprit ne cessait de voler ça et là, vers d'autres pensées bien différentes d'un simple cours de Défense contre les forces du Mal. Ce n'était pas dans ses habitudes, elle en avait honte, mais ne pouvait pas faire autrement. Beaucoup de choses la préoccupaient, bien trop pour faire le tri. C'était assez ironique quand on voyait le sujet du cours et les explications de Benbow à propos de l'Occlumencie. Autant, son contraire parlait à la blondinette, mais à l'entendre, jamais elle ne serait Occlumens. Elle était déjà incapable de faire le tri au quotidien, comment pourrait-elle le faire en situation d'urgence ? Ridicule. Non, ça n'était sans doute pas fait pour elle. Et pourtant, l'idée d'empêcher quelqu'un de voir dans son esprit était plus qu'attirante. Qui ne le souhaiterait pas ? Voir son jardin secret ainsi profané était dans tous les cas difficile, du moins à ses yeux. Peut-être que si il y avait moins de choses dont elle avait peur ou honte, ça serait plus simple, moins effrayant. Mais ce n'était pas le cas. Comme quoi, reconnaitre que ce qu'on désire est souvent bien loin de la réalité s'avérait difficile, encore.

La mention de l'Electrocorpus lui arracha un rictus tendant plus vers la grimace de dégoût. Elle ne savait toujours pas qui lui avait lancé ce sort dans le dos, lors d'un cours de Divination il y a des mois. Un élève, à priori. Mais un élève qui avait utilisé ce sort pour la blesser, rien d'autre que la blesser et ça avait fonctionné à merveille. Catégoriquement, c'était de la magie noire à ses yeux et ce sort ne pouvait représenter que de la magie noire pour elle désormais. Un peu comme le Terorim. Là aussi elle l'avait subit et même si Benbow disait qu'on pouvait lutter contre ce sort, l'adolescente n'aurait jamais cru devoir endurer pareille souffrance de la part d'une personne en qui elle avait une confiance aveugle. Et après on se demande pourquoi elle avait du mal à faire confiance...

Ce cours ne cessait de raviver des souvenirs douloureux en fait. C'était souvent le cas en Défense contre les Forces du Mal, mais le fait qu'elle soit d'autant plus vulnérable ces temps-ci n'aidait en rien à ce qu'elle passe au travers. Frottant ses tempes à l'aide de ses doigts, Jade essayait de faire la part des choses, de classer les problèmes, comme disait leur enseignant. Tu parles, dès qu'elle rangeait quelque chose dans un tiroir, un élément venait tout remettre en désordre. Un véritable bordel mental. Le flot des paroles du côté de Benbow semblait s'être épuisé et ce fut une feuille volant vers elle qui la ramena de nouveau à la complète réalité. Feuille qu'elle prit et lu. Puis lu à nouveau. Et encore une fois. Dire qu'elle ne l'avait pas sentit venir serait un mensonge, mais cette décharge confirmait la chose. Le professeur Benbow allait leur faire subir les capacités d'un legilimens. Et pas n'importe lequel, lui-même. Selon ses dires, il était doué. Voilà qui était loin de la rassurer.

- Chacun à votre tour, vous allez me rejoindre à mon bureau avec votre morceau de papier. S'il n'est pas signé vous pouvez le jeter à la poubelle et vous subirez un seul des deux exercices proposés. Si vous l'avez signé, vous suivre les deux exercices que je vais expliquer d'ici quelques minutes. Je tiens à souligner que l'exercice de légilimancie n'est pas obligatoire et n'aura aucun impact sur vos notes si vous décidez de ne pas le subir. Par contre, je pense qu'il s'agit là d'une expérience des plus enrichissantes. Il vaut mieux subir cette épreuve pour la première ici, dans une salle de classe et en sécurité plutôt que dans une vieille cabane attaché à une chaise. Le but est tout simplement de vous montrer ce que c'est que de se faire attaquer l'esprit par un legilimens, rien de plus.

Plus il parlait et plus la jeune fille sentait son coeur battre à tout rompre. Il n'avait pas complètement tort et à priori, Jade lui faisait confiance, mais si elle signait ce papier et qu'elle le laissait entrer dans son esprit... que verrait-il ? A quel degré de vulnérabilité serait-elle confrontée ? Sentiment de nausée à nouveau présent, plus fort cette fois. Elle pouvait refuser. Elle pouvait dire non, ne pas signer. Et si le lendemain, ça lui arrivait vraiment ? Elle regretterait de ne pas avoir essayé de lutter une première fois, dans cette salle de classe. Rhaaa.

- Le premier exercice est donc l'attaque de votre esprit. Le deuxième exercice n'est pas obligatoire non plus, c'est une épreuve qui testera votre résistance. En effet, je vais vous lancer le sortilège du Hante-voix, je prendrai contrôle de votre voix et vous devrez lutter mentalement pour vous libérez de mon emprise. Vous devrez faire preuve d'une grosse force mental pour vous libérez, néanmoins je n'userai que très peu de puissance dans mon sortilège, il sera donc assez simple à combattre. En attendant votre tour, je vous invite à lire ces articles. L'un parle de l'Occlumancie et l'autre de Légilimancie.

Une fois les articles sous les yeux, Jade ne parvint même pas à en lire les lignes. Son regard revenait en permanence sur le papier de permission, avec la question fatidique de savoir si elle devait le signer ou pas. Si elle était capable de le signer. Peut-être qu'elle pourrait se concentrer suffisamment sur un souvenir pour qu'il occulte ceux qu'elle ne voulait pas revivre ? C'était un peu trop d'espoir là, reconnaissons le. Elle n'était qu'une élève et leur professeur, d'après ses propres mots, semblait très doué en Legilimancie. Penser qu'elle pouvait le contrer était tout simplement idiot, il n'y avait pas d'autre mot. Bon sang mais que faire ? Si il voyait... des choses qu'elle voulait tant conserver pour elle, ce serait horrible... Tellement honteux... Elle n'aurait pas dû avoir honte, mais c'était pourtant le cas. Et à cet instant, elle était purement et simplement perdue, sans savoir si il était plus raisonnable de subir pour cette fois ou risquer que ça arrive un jour sans qu'elle ne sache ce qu'elle allait subir. En connaissant un problème on arrive mieux à le vaincre non ? Malheureusement, ses réflexions semblaient aller dans ce sens. Alors, lentement, elle prit sa plume et remplit le formulaire. Pourtant, elle était loin d'être sûre de ce qu'elle faisait, mais les pour semblaient l'emporter sur les contre alors...

Lentement, elle inspira pour se calmer un peu. Ça ne pouvait pas être si terrible, hein ? Difficile de s'en persuader en voyant les réactions des quelques élèves qui osaient se lancer dans l'inconnu. La plupart revenaient à leur place en pleurant. En effet, ça n'était pas rassurant du tout. Malgré ça, Jade avait prit sa décision et voulait s'y tenir. Elle avait peur, ne se sentait vraiment pas bien à l'idée de faire face à ses démons, mais elle voulait le faire.

Alors, tandis qu'Elhiya revenait à sa place, l'Italienne se leva pour rejoindre le professeur, lui tendant le papier signé et lui donnant son accord oral au passage. Plus question de reculer désormais et dans la tête de la blondinette, tout se bousculait. Elle essayait de faire le tri, vraiment, de garder les mauvaises choses enfouies pour paraitre, pour cacher. Habituellement elle était très douée pour ça, mais c'était face à des gens qui n'avaient pas le pouvoir d'entrer dans sa tête. Le masque n'était qu'extérieur, au fond rien ne protégeait le coeur de son esprit. Sauf sa volonté, peut-être. Mais en avait-elle suffisamment ? Et c'est en plein milieu de ce fil que le professeur lui lança le fameux sortilège. En plein coeur d'un doute mental qui ne la quittait finalement jamais, qu'elle se forçait juste à occulter pour pouvoir vivre à peu près normalement. Elle ferma les paupières et en les rouvrant, se retrouva quasiment dans le même décor. Du moins, le même lieu puisqu'il s'agissait de Poudlard, du dortoir plus précisément. Et d'une Jade pas si éloignée, s'entrainant encore et toujours, une baguette entre les doigts et un livre posé sur les draps. Mais toute tentative était vaine, rien ne fonctionnait comme elle le souhaitait. Il y avait toujours un problème, soit le sort ne fonctionnait pas, soit il durait deux secondes avant de s'évanouir ou soit il devenait totalement différent de ce qu'il aurait dû donner à la base. C'était frustrant, décevant, plus encore face à des sorts maitrisés facilement par des première année. Mais pas elle, comme d'habitude. Baisser la tête face à ce sentiment ressentit chaque jour un peu plus, cette culpabilité d'être incapable de faire comme les autres, d'agir comme les autres, d'être comme les autres. Et tandis que les boucles blondes finissaient par garnir l'oreiller qu'elles auraient dû rejoindre depuis bien longtemps déjà, les paupières, elles, ne se fermaient pas, ne trouvaient pas le sommeil. Ça aussi c'était récurent, depuis des années, quand elle était petite. Avant, elle était une grosse dormeuse, ses parents n'avaient aucun mal à obtenir le sommeil de leur fille...

Au moment même où cette pensée envahit son esprit, elle le regretta. Car tout changea autour à nouveau, pour laisser place à un endroit bien différent. De nuit, à nouveau, mais dans une jolie maison typique des terres du Sud. La fenêtre de la chambre enfantine était grande ouverte, laissant une vue dégagée sur les étoiles et passer les embruns délicieux de l'Italie. Un temps idéal, qui se dégrada à une vitesse anormale. Un éclair d'orage accompagné d'une pluie battante soudain. Et malgré ce temps incertain, ce ne furent pas les éclairs qui la réveillèrent. Elle avait l'habitude des caprices de la météo, l'orage s'était déclaré, oui. Mais l'enfant qu'elle était n'en prit conscience qu'autrement, à l'entente d'un bruit sourd dans les pièces adjacentes, la réveillant de ce qui était jusque là un sommeil paisible. Un son perçant tintait dans ses oreilles, mais Jade savait qu'à ce moment là, un silence glacial s'était emparé de la pièce. Seule la petite respiration produite par l'enfant de 7 ans troublait cette apparente tranquillité. Mais rien n'était tranquille, rien n'était normal. Ni cette ambiance, ni-même les coups de feu qui suivirent. Encore moins la terreur qu'elle ressentait en se cachant sous le lit, dans un réflexe primaire de protection. Et pourtant, ce n'était pas suffisant. Cela n'empêcha pas la porte de s'ouvrir sur un visage masqué, à l'expression goguenarde et teintée de blanc. Un sourire à glacer le sang et une main qui agrippe les boucles blondes pour les extirper de sa sommaire protection, avant de diriger l'arme de mort vers l'innocente. C'est à cet instant qu'elle cria, fort, le plus fort possible en espérant que quelqu'un viendrait, arrêterait ça.

- NON ! STOP STOP STOP !

Un cri qui se répercuta sur les murs de la salle de classe, chose dont elle se fichait. Qu'elle avait presque oublié, en fait.

Non, elle était bien loin d'avoir les capacités d'un Occlumens. Si bien prise dans ce souvenir infernal qu'elle en avait oublié la réalité. Et alors même que la salle de classe se redessinait sous ses yeux, elle se rappela d'où elle était, de ce qu'il se passait, bon sang elle avait merdé. Son regard se releva sur le professeur, les lèvres entrouvertes, sans qu'elle sache quoi dire. m*rde.

- P-pardon...

Elle se retrouva à sa place en un éclair, morte de honte. Elle ne pleurait pas non, mais son visage était rouge à en faire pâlir une écrevisse. C'était bien la honte qui primait sur la peur, parce-qu'elle ne voulait pas qu'on sache à quel point elle était faible. Incapable. Pathétique. Hors de question d'affronter le second exercice, elle était déjà suffisamment morte de honte. Et la peine envahissait son coeur, comme à chaque fois qu'elle se rappelait de cette soirée. D'habitude, c'était plus flou. Cette fois, elle avait vu des choses bien plus précises et elle ignorait si c'était une bonne chose ou non. Pour le moment, elle avait juste envie de s'enterrer quelque part en Alaska.
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Re: Cours N°8 : Quand la magie se joue de l'esprit !
Invité, le  Ven 25 Mai - 2:10

Le cours continuait avec le professeur qui passait en revue les sortilèges et potions données par les élèves, avant de lancer par surprise un sortilège inconnu vers Jace, son camarade fraîchement nommé préfet. Celui-ci eu une réaction violente et percuta le bureau qui se trouvait derrière lui, suscitant l’indignation de Lorelaï qui se trouvait devant Galway. Lui aussi était plutôt choqué par les méthodes pédagogiques agressives du prof. Il savait que c’était maîtrisé, comme la fois où il les avait obligé à lancer des Terrorim les uns sur les autres, mais il trouvait quand même ça assez excessif, et justifier par le fait que c’était mieux qu’ils expérimentent ici que dans la vraie vie ne le convainquait que moyennement.

Mais enfin Jace semblait bien se porter et répondit même aux questions du prof sans aucune remarque sur ce qui venait de se passer. La légilimancie et l’occlumancie étaient des sujets assez flou pour Galway, il connaissait certaines réponses comme le terme pour désigner les personnes qui pratiquaient ces arts, mais il laissa d’autres répondre, se contentant de prendre des notes sur les réponses des élèves puis sur les précisions du prof. Sa description de l’occlumancie l’interpella, le fascina même.

Il s’imagina une immense pièce relativement sombre, éclairée par des torches, et très haute, on n’en verrait pas le plafond. Le long des murs il y avait des escaliers, par milliers, certains ne menaient nul part, d’autres vers de nouveaux escaliers et d’autres enfin vers des portes, très nombreuses elles-aussi. Pour pénétrer il faudrait répondre à une question, différente pour chaque porte, et dont la réponse serait connue de lui seul. A l’intérieur il y aurait des souvenirs, classé par date, les plus récents seraient éclatants et il pourrait les visualiser pleinement, ceux plus anciens seraient brumeux, de plus en plus, jusqu’à disparaître totalement, à l’exception des souvenirs vraiment importants, ceux dont il se souviendrait toute sa vie.

Ils seraient probablement classés par thème également, les connaissances acquises en cours, les endroits qu’il aurait déjà visité, les visages qu’il aurait déjà croisé, les musiques déjà entendues, des salles remplies de souvenirs tristes de solitude, et d’autres effrayants comme ses pires cauchemars, d’autres joyeux comme son enfance insouciante, celle d’avant l’accident. Il faudrait une salle entière pour cet accident, l’une des mieux protégées de tous probablement. Une salle pour chacun des membres de sa famille aussi, peut-être plus… et une salle pour Asteria, sa meilleure amie à Poudlard.

Ce serait fantastique d’arriver à un tel résultat. Cela lui faisait penser à un vieux film d’animation moldu datant d’il y a plus d’un siècle, où les souvenirs étaient placé dans des billes de couleurs, une couleur pour chaque émotion, et étaient logés dans différentes zones du cerveaux, de la mémoire immédiate aux oubliettes, en passant par la mémoire à long-termes et les pensées abstraites.

Cela demandait certainement beaucoup de travail, le prof parlait d’une année et demi pour tout trier. Est-ce qu’il s’était servi d’une pensine pour classer ses souvenirs ? Il faudrait qu’il lui demande. La suite du cours était beaucoup moins réjouissante. L’enseignant leur proposait deux exercices, l’un d’entre eux était une expérience de la légilimancie. Une nouvelle fois Galway remis en cause les méthodes de l’enseignant. Il l’avait dit lui-même, il fallait plus d’un an pour maîtriser l’occlumancie qui était nécessaire pour résister à un légilimens, personne ne pourrait donc luter contre son attaque durant ce cours, et ils ne seront pas mieux préparés lorsqu’ils l’expérimenteront une nouvelle fois, de manière forcée cette fois-ci, à moins d’apprendre l’occlumancie ce qui ne risquait certainement pas d’arriver dans ce cours.

Et puis, même s’il y avait une décharge signée par les deux partis, laisser pénétrer son cerveau ne relevait pas de la confiance qu’un élève accordait habituellement à son professeur, il fallait vraiment une confiance aveugle, sans condition. Et cette confiance aveugle peu de gens devaient l’avoir, surtout dans cette école ou l’ancien directeur avait volontairement laissé des mages noirs attaquer l’école, pour servir ses propres intérêts. Plus récemment, le professeur de potion avait fait boire à toute une classe sans le leur dire du Polynectar, une boisson illégale ou à l’usage très contrôlée, et contenant les cheveux d’un étudiant, Galway en l’occurrence, qu’il lui avait pris alors qu’il essayait de s’introduire illégalement à Poudlard et gardé pendant deux ans, s’en servant possiblement pour toute sortes d’activité criminelles. Comment on pouvait parler de confiance ?

En ce qui concernait le professeur Benbow en particulier, Galway s’était souvent senti en danger dans sa classe, même s’il devait admettre que rien de grave ne lui était arrivé. Et puis au cours de sa première année en temps que préfet, il l’avait eu comme supérieur hiérarchique comme directeur de Serpentard. Là encore il semblait plutôt bien gérer la situation, malgré les débordements de quelques étudiants, Azaël en tête. Mais tout cela ne suffisait pas pour lui accorder une confiance aveugle au point de lui laisser pénétrer son cerveau. Il s’avança vers le bureau et lui tendit la feuille, non signée. Le fait que d’autres élèves aient pris la décision inverse ne le surprenait pas vraiment, il avait toujours été plus réticent que les autres à s’ouvrir à d’autres personnes.

-Je suis désolé professeur, je ne suis pas prêt à tenter l’expérience. En revanche, ce que vous avez dit sur l’occlumancie m’a intéressé et je compte bien approfondir le sujet, sans pour autant devenir un occlumens moi-même. Une fois que je me serai un plus renseigné, je serai peut-être prêt à tenter l’expérience mais pour le moment, je veux bien tenter le deuxième exercice.

Il attendit que le professeur lui lance le sortilège. Au début il ne ressenti rien du tout, il s’attendait à avoir une gène au niveau de la gorge mais il n’en fut rien.

-Alors monsieur le préfet, combien de points avez-vous retiré aujourd’hui ?

Galway fut pris d’un sursaut et recula brusquement en arrière, percutant le bureau derrière lequel se trouvaient Riri et sa voisine de la même maison. Les autres allaient sans doute trouver cette réaction exagérée, d’autant plus qu’il connaissait à l’avance les effets du sortilège, mais cette perte de contrôle si soudaine n’en était pas moins désagréable, il semblait comme prisonnier de son propre corps. Il porta les mains à sa gorge pour essayer de faire sortir ce virus qui était entré en lui.

-Ce n’est pas en vous étranglant que vous allez réussir quoi que ce soit, à part vous évanouir. Combattez moi avec votre esprit ! C’est l’objet de ce cours !

Mais tais-toi ! Galway voulait absolument que ces mouvements de mâchoire incontrôlés s’arrêtent. Il dirigea toute sa concentration vers ce but, plissant des yeux. A force de concentration il fut pris d’une forte migraine, mais il s’en fichait, il y avait plus important alors il continua, répétant ces mêmes mots en boucle dans sa tête.

-Mais tais-toi !

Peu à peu la migraine descendit. Qui avait prononcé ces mots, lui-même ou le professeur à travers lui ? Il n’en était pas sûr. Il fit un nouvel essai.

-Je…

Cette fois c’était bien lui, il avait repris le contrôle. Il se sentait à la fois soulagé et un peu honteux des réactions qu’il avait eu. La phrase précédente avait été prononcé presque en hurlant, raisonnant dans toute la salle. Il s’excusa auprès du professeur et retourna s’asseoir à sa place.
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Re: Cours N°8 : Quand la magie se joue de l'esprit !
Invité, le  Ven 25 Mai - 3:02

période de révisions, désolée pas beaucoup de temps


Quelques autres propositions, puis le tableau fut complété. La diversité des moyens d’influencer l’esprit, que ce soit par la forme ou le fond, était assez révélatrice de l’intérêt que l’on y portait. Pourtant, cela semblait tellement fastidieux à appréhender. Les sorts qui touchaient à l’intégrité humaine m’avaient toujours plus impressionnée, parce qu’ils manipulaient quelque chose de terriblement complexe. Mais je plaçais les influences sur la pensée bien au-dessus de celles sur le physique. Peut-être parce que j’avais déjà du mal à comprendre comment ça marchait en temps normal ; alors si en plus on trifouillait dedans, c’était encore moins évident.
Du coup, j’écoutai avec attention les explications de Benbow sur ce qui venait d’être dit. Peut-être un peu trop, d’ailleurs, car je réalisai légèrement tard que j’aurais dû noter. Plume en main, je griffonnais à une vitesse éclair un maximum de mots. La tête penchée sur ma feuille, je ne pus qu’apercevoir du coin de l’œil un sort être lancé sur un Serpentard au premier rang. Bon. Bien. Bizarre. Quelques explications pour m’éclairer et déjà d’autres choses à noter. Avant qu’elles ne soient effacées, puis remplacées. De nouvelles question. Très bien mais j’avais pas eu assez de temps.

En écoutant distraitement mes camarades faire leurs réponses, je mis de l’ordre dans mes notes tant que l’information était encore plus ou moins intacte dans ma tête. Le but étant de pouvoir me relire un jour, ce qui n’était pas gagné. Écrire avec une plume, oui. Écrire vite avec une plume, moins. Je ne m’y étais jamais vraiment faite.

Quand je relevai la tête, la première partie des questions avaient été traitées. Je ne voyais rien à rajouter, à dire vrai. Et avant que je me décide à en placer une, les autres enchaînèrent pour la suite. Mes doigts jouaient avec ma plume alors que je menaçais de me reperdre dans mes réflexions. Ce fut une voix à côté de moi qui me ramena à l’instant présent.
Mon voisin de table avait coulé un regard dans ma direction avec quelques amabilités pour me reprocher mon inactivité. Sympa de sa part, vraiment. Mais j’aurais pu m’en passer. Ouais c’est bien. Et j’attendis qu’il ait tourné les yeux pour lever les miens au ciel. Sa réponse, une autre, et Benbow reprit la main. Quant à moi, je repris ma plume.

Les longues explications sur la limite plus ténue qu’il n’y paraissait entre magie blanche et magie noire laissèrent place à celle sur l’occlumancie et la légilimancie. Alors que je pensais être bien plus intéressée par la seconde discipline que la première, je fus surprise de constater que ce n’était pas le cas. L’occlumancie était tout autant attrayante, finalement. J’aimais cette idée de classer sa mémoire, la contrôler. Cependant, cela avait l’air de représenter un boulot monstre. Il devait falloir beaucoup de motivation pour arriver au bout, et je n’étais pas sûre d’en receler assez.

Puis le monologue se solda par la présentation de deux nouveaux exercices. J’écoutai en fixant le papier nouvellement distribué. Fouiller dans ma mémoire. Parler à ma place. Je n’étais pas énormément enthousiasmée par cette perspective, après tout qui, avait envie qu’on entre dans sa tête ? C’était bien la seule chose de totalement privée, et je préfèrerais que ça le reste. Aucune once de volonté d’avoir ses souvenirs fouillés et remontés à la surface. D’un autre côté j’étais curieuse de voir ce que ça faisait, comment je réagirais ; mais voilà, cette perspective ne m’enthousiasmait pas du tout. Pas assez pour signer ce papier, que je finis par plier en quatre.

Effectivement, il y avait de quoi douter en voyant l’état des autres élèves qui s’étaient pliés à l’exercice. Des larmes qui menacent de rouler sur les joues, des jambes flageolantes, des petites mines chamboulées. Des retours aux places un peu pitoyables. Enrichissants peut-être, mais à quel prix. Est-ce qu’un souvenir pouvait provoquer une telle réaction ? C’était déroutant  de voir l’effet que ça pouvait faire. Assez pour finir par me dissuader totalement d’essayer à mon tour.
Mais il y avait l’exercice des voix, aussi. Plus visible mais paradoxalement moins spectaculaire. Sauf pour le préfet des serpys qui crut bon de donner un coup dans notre table, visiblement surpris par les effets du sort. C’est en contemplant avec impuissance les gouttes d’encre dévaler sans pitié mes notes de cours que je finis par me résoudre à me tenir éloignée de tout ça. Et tant pis pour l’exercice.
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Re: Cours N°8 : Quand la magie se joue de l'esprit !
Invité, le  Ven 25 Mai - 19:07

Un nouvel exercice avec un nouveau choix. Le questionnement de l’esprit, c’est ainsi qu’avance le temps qui ne le prend pas. Un peu bizarre mais plein de chose me traversent quand je me dis que je dois choisir. Je veux bien apprendre mais pas accepter d’enfreindre mes propres règles. Je ne veux rien dire, alors pourquoi je laisserais se prof entrer dans mon esprit. Aucune raisons d’accepter de le laisser s’immiscer dans ma vie privé. Comme une promesse aussi vieille que récente. Puisque la pente est un peu plus abrupte depuis quelques temps. Je prend le temps et pourtant je fini toujours par me sentir absent des grand instant de ma vie. C’est bien pour ça, que je ne le laisserais pas entrer dans mon esprit. Ce n’est qu’un prof, aucune raison de lui faire plus confiance que ça. Je me redresse sur ma chaise, lâchant ma position d’élève ennuyé. Perdu dans mes pensés je n’ai pas vus les autres faire l’exercice. Même si je m’en était aperçus, je n’en aurais pas forcément accordé une grande importance. Des élèves pour une vie brève. Je les ais déjà assez écouté parler. Peut-être que j’aurais du être présent. En regardant certain, je me rend compte qu’il y a eu des pleurs.

Un exercice qui fait ressortir rancœur, peur et malheur passé mais pas oublié. Peut-être parce que le passé n’est jamais vraiment effacé mais plutôt enterré ou enfermé derrière un cadenas. Loin des yeux et pourtant juste derrière les nôtres. Certains semblent avoir sortie ça avec des larmes, sûrement se rappeler de drames.

D’ailleurs, il y a un élève qui passe en ce moment même. Il s’agit de Galway. Le préfet vert. Je l’écoute. Visiblement, il a prit la version courte, il ne veut pas que le prof rentre dans son esprit. Je le comprend j’aurais agit de la sorte aussi. L’exercice commence et une réaction suit sa première phrase. Un pas en arrière et c’est mon bureau qu’il percute. Je me redresse de surprise mais ne lui en tiens pas rigueur. Je sais que ce n’est pas volontaire, il galère c’est normal. Il a peut-être même peur, c’est normal aussi. Alors je continue de l’observer, il dit des trucs, ce n’est pas lui. Son esprit est parasité par un autre. Ce n’est pas de sa faute s’il dit de telles choses. Je me dis que le prof peu en faire courir plusieurs à la catastrophe. Ce n’est pas forcement une bonne chose, je me demande quel cause cela sert. Aides t-il vraiment les élèves ou bien montre t-il qu’il est meilleur que la relève qui rêve de prendre sa place un jour. J’observe le préfet tout en mélangeant tout ça avec mes propres souvenir. Ce n’est pas un sourire qui se dessine sur mon visage. Des souvenirs, des choses que j’ai combattu. Je connais alors je regarde Galway et attends tranquillement que l’exercice ce fini. Une fois l’exercice fini, je me lève dans un geste précis. Regarde le prof et lui dit.

« Désolé Monsieur. Une autre fois, il y a trop de gens pour moi »

C’était une excuse, pas la réalité, j’avais mentis mais j’avais des raisons. Je préférais aller voir Galway que de faire l’exercice. Peut-être que ce n’était pas le bon choix, peut-être que je n’avais tout simplement pas le choix. Mon regard se détourna et se planta droit vers Galway, traversant la classe pour rejoindre sa table. Posant les mains sur son bureau, le cœur calme, l’esprit serein et le regard certain. Je m’adressait à lui, comme une vieille envie qui prenait enfin vie. Prenant une voix basse pour ne pas trop déranger la suite du cours.

« Tu sais Galway, je peux t’aider à te maîtriser si tu le souhaite. »

Cela devenait une habitude de m’occuper des préfets de Serpentard. Tard le soir et loin des dortoirs, ou bien dans l’après midi dans un lieu sans vie. Comme une proposition de s’aider pour évoluer, loin des entiers battus et des codes sociaux. Tant pis pour l’exercice. Je l’aurais bien fais, mais pas j’avais choisit le préfet. Je me détourne donc de sa table, retournant à la mienne, avec ma voisine qui ne fait rien, enfin je crois.

Le temps de se poser quelques questions, comme d'habitude. Plongé dans l'incertitude je me demande si c'est bien pour un cours d'étude de faire subir ça à des élèves qui n'ont aucune aptitude dans ce domaine. Il nous mène d'un coups de baguette et ramène les souvenir qu'il souhaite. Il sort les bêtes et les monstre de notre tête. Des gamins ont pleuré, des voisin ont du rouvrir des plaies. ça n'est pas parfait mais je me demande s'il avait bien le droit de faire ce qu'il a fait. Est-ce moral ou banal ? ça me semble anormal, mais vais-je m'en plaindre ? Le monde est dur, voilà tout le paradoxe. Un cours difficile pour ce monde fragile et violent. Dans lequel les gens semblent lent et pourtant, on demande à être traité comme la chose rare alors que nous ne sommes qu'une bande de trouillards qui voulons mieux. Mettant le bazar en faisant quelques grosse bagarres. Le monde est dur, serais-ce un peu trop gueulard de lui reprocher quoi se sois ?
Daemon Stebbins
Daemon Stebbins
Gryffondor
Gryffondor
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Permis de Transplanage


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Re: Cours N°8 : Quand la magie se joue de l'esprit !
Daemon Stebbins, le  Ven 25 Mai - 19:29





Cours n°8 - Quand la magie se joue de l'esprit


“ La raison d'être des cours de défense contre les forces du Mal,
c'est bien de pratiquer des sortilèges de défense, non ? ”
♫♫♫
LA Ian Benbow


J'avais rempli le formulaire d'autorisation que demandait le professeur. Les uns derrières les autres, les élèves passaient dans les mains de l'homme. Mon tour arriva enfin. La formule fut lancé par le sorcier.

Je sentais soudain quelque chose entrait dans mon esprit, une présence plutôt forte. Le professeur était fort, cela ne faisait pas de doute. Je ne tentais même pas de l'arrêter car je ne savais même pas comment m'y prendre. Un flot d'images défilait puis l'attention se fixa sur une plu brillante. C'était un après-midi d'été. C'était étrange de revoir ce souvenir. J'étais au manoir et Aya était rentrée de Poudlard. Un sourire comme jamais sur les lèvres. Elle était étrange à mes yeux. D'ordinaire j'aurais eu droit à des piques mais là rien. Elle était même agréable avec moi. J'avais l'impression de voir un extra-terrestre. Je me demandais bien pourquoi on était là dans ce passage. Peut-être parce que c'était la première fois que je voyais ma sœur si heureuse. Je l'ai vu rentrer en sautillant dans la maison. Je l'ai suivi et alors j'ai compris en voyant Jamie. Ce qui se voyait depuis longtemps, c'était concrétisé enfin. Ils sortaient ensemble. Alors moi aussi, je m'étais mis à sauter de joie. C'était étrange de revivre tout cela. Le son de ma voix me paraissait tellement lointain de celui d'aujourd'hui. Logique vue que la puberté n'était pas encore passée par là. Puis je voyais une chose qui me révulsait l'estomac mais plus maintenant le pratiquant moi-même. Le premier baiser de ma sœur avec son petit ami devant les yeux rieurs de mon père et l'air outré de ma mère. Pour une fois, j'étais du côté paternel.

Je me disais que le prof devait me prendre pour un dingue en voyant cet épisode. Mais ce jour-là, j'avais su qu'enfin quelqu'un saurait gérer ma sœur et qu'ainsi, je gagnerais enfin une paix royale. Cela me réchauffait le cœur...

Puis je revenais au temps présent. Je me sentais nostalgique de cette époque où je pensais que tout pouvait se résoudre aussi facilement. Bien sûr je sais que ce n'était pas le cas.

- C'est impressionnant professeur.

J'avais redouté au début que nous tombions dans des choses plus sombres que je n'avais pas forcément envie de dévoiler à un enseignant. Du style, une de mes coucheries ou encore la violente nuit de ma rupture avec la serpentarde présente dans ce cours. Pour ce qui était des moments avec Loredana, c'était bien aussi que tout cela avait été préservé. Je restais donc songeur à ce temps passé qui me semblait si loin aujourd'hui...


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Re: Cours N°8 : Quand la magie se joue de l'esprit !
Invité, le  Dim 27 Mai - 18:28

(Désolé j'ai dépassé la deadline j'espère que ce n'est pas dérangeant)

Les élèves commencent à passer chacun leurs tours pour les exercices du prof, c'est vraiment l'état de Love qui m'a troublé. Plaçant une main dans son dos je me doute qu'elle a dû revivre des moments avec Lucy pour qu'elle soit dans cet état, chacun semble vivre un truc perturbant certains les caches mieux que d'autres. Et je décide enfin après plusieurs minutes à me lancer enfin signant le papier que le prof nous donne....

Je m'installe face à Benbow, je lui fais signe que je suis prêt et sans attendre je sens un étranger dans mon esprit. Quelle étrange sensation c'est des plus dérangeants et je me retrouve à voir une sorte de zappings différentes images plus ou moins importantes de ma vie défilent devant mes yeux, j'arrive à reconnaître la chambre de Lucy, d'autres cours, Arty gonflé comme un ballon hurlant à la mort, mes journées passées au parc de Teddington et puis les souvenirs se stabilise pour me retrouver cinq ans en arrière dans une petite pièce à côté de la grande salle, deux fauteuils et une pomme... Oui cette fameuse pomme qui commence à être mangé par une jeune fille, une belle blonde aux traits tirés et fatigués et moi qui l'observe. Pourquoi je l'observe ? Ha... Oui, je l'avais croisé quittant la grande salle alors que c'était l'heure de manger... Une version plus jeune de moi lui dit bonjour et ce petit bonhomme faible et fragile ce fait violemment repousser contre le mur baguette sous la gorge et ce petit idiot décide comme action de manger un morceau de cette pomme, quelle erreur mon petit. Plusieurs sortilèges fusent et te revoilà sous un filet de métal qui te semble se rapprocher à chaque mouvement que tu fais pour t'en débarrasser alors tu restes calme et immobile cependant, cette jeune fille décide une bonne fois pour tout de te lancer un sortilège qui te marquera à vie. "Terorim" voilà ce qu'elle prononce et la peur qui te consume, une terreur qui te brûle les entrailles de l'intérieur et toi qui veux fuir le plus loin possible quitte à te couper les mains avec le filet qui se resserre de plus en plus. La chaleur de ton sang coulant le long de tu es bras et sous ta chemise, le petit bonhomme essaye tans bien que mal de récupérer son sang-froid celui qu'il avait l'habitude d'avoir... Puis le filet disparaît et la peur commence à s'amener sans que tu ne sait vraiment comment mais tu sais ce qui coule le long de ta joue droite des larmes d'un être faible accompagné de sang et une douleur que tu ressens à peine te remettant doucement de ce que tu viens de subir. Une plaie de plusieurs centimètres et la jeune fille blonde en face de toi qui pose un baiser sur ta joue meurtrie et te sommant de ne pas l'oublier accompagne d'un clin d'oeil...

Puis je me retrouve face à Ian dans la salle de classe, je ne pleure pas, je tremble à peine. Ne laissant rien apparaître de ce que je ressens en ce moment même, une haine infinie pour celle qui m'a fait ça. Moi qui penser avoir laissé ce passé enfoui au plus profond de moi pour ne plus le revivre, c'est rater et Ian est désormais la cinquième personne de tous Poudlard à savoir ce qui m'est réellement arrivé ce jour-là. Comment... Mon ancienne préfète m'a écorché le visage avant d'y poser ses lèvres empoisonnée sale petite vipère... Puis je me relève doucement disant à Benbow.

-Je ne pense pas être prêt pour le second exercice professeur...

Avant de retourner à ma place, de plonger mon regard dans le vide et de masser ma paume de main droite par-dessus ma mitaine. Écoutant à peine ce qui se passe ensuite... Encore perturbé de ce que je viens de revivre.
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