[Habitation] Azartyrigeable

AZARTY'S PARTY
— INVITATION.

Une bouteille d'alcool rare à la main. Un whisky écossais. Fermier. Dans les lointaines contrées du pays, là où les vaches n'intègrent plus autres bruitages que les perles muettes de la mer du nord. Il traîne le long de la poche - le long de la jambe qui se rapproche - danse courtoise dans la rue moite et molle à cette heure. Il ne passerait pourtant pas inaperçu, si il y avait une once d'activité par ici.

Une lettre à peine froissée sort à moitié de sa poche. Une lettre du cousin. Provocante à souhaits. Puérile. Pétillante. Qui pique, de ses paillettes virevoltantes. Un goût de champagne qui traîne sur le papier. L'invitation à l'exotisme. Sur une berge lévitant au-dessus des toits du village. Berceuse écarlate, des lumières fêtardes transpercent les carreaux. Une entrée échappée, avant de prendre son envol. Il accorde un geste de la main, une manière presque aristocratique - regard d'acier.

Vêtu d'un apparat sordide, tout droit sorti d'un monde enchanté du siècle passé. Un monde où les fleurs poussent dans les nuages et ne pourrissent jamais. Un monde où les nuages fleurissent sous les pas. Un air de rêve sur son costume. Un air de drap et de lit à baldaquin. Les rideaux, ouverts comme un manteau de velours sombre. Une écharpe cousue main. Un peu plus haut, on y voit quelques étoiles, qui éclairent son visage pâle où le froid sévit. Brise du soir.

Thème de Lïnwe : pyjamas.

Thème de Theya et Lore : L'amour brille sous les étoiles.

J’avais reçu la lettre d’Arty quelques jours plus tôt. C’était sans grande hésitation que j’avais répondu présente. Enfin, répondu était un bien grand mot, puisqu’après quelques jours à procrastiner, j’avais fini par oublier de répondre. Il n’était donc pas au courant officiellement de ma venue, ni de celle de Theya. Enfin, n’était-ce pas lui qui m’avait dit de ramener une amie si je le souhaitais ? Une soirée dans un Dirigeable, ça n’arriverait probablement qu’une fois, il m’avait fallu saisir cette occasion et sans ma meilleure amie, ça n’aurait surement pas été la même chose... Puis, autant le dire, je ne disais jamais non à une fête. C’était un moyen de se défouler, d’oublier, le temps d’une soirée. Ce concept me plaisait bien. Dans la lettre, Arty avait parlé d’un thème « L’amour brille sous les étoiles ». Ce n’était pas vraiment le genre de choses qui m’inspirait en général, mais je m’étais prêtée au jeu. Non je ne m’étais pas déguisée en lionne. Une robe bleu foncé puisque il était hors de question de porter du noir, brillante, qui rappelait les étoiles dans la nuit. Le tout très féminin, faisant ressortir mes quelques atouts. Je me trouvais encore trop maigre, mais il y avait du progrès depuis quelques temps. Mes cheveux colorés magiquement par mon don d’un noir au reflet bleu afin de bien rester dans le thème, tombaient en vague le long de mon dos. Des cheveux décorés d’étoiles et des lèvres plus rouge que d’habitude. Rien d’extraordinaire, mais je me trouvais assez élégante ainsi.

Évidemment, je n’avais pu quitter mon appartement sans avoir, à mon bras, ma cavalière du soir. Je savais que la Poufsouffle ne portait pas Arty dans son cœur, mais je savais pertinemment qu’elle ne dirait jamais non à une fête, peu importe le lieu, ce qui me convenait grandement. Nous nous étions donc dirigées vers le Dirigeable où je pénétrais pour la première fois. Un endroit accueillant, bien plus grand à l’extérieur. Celui-ci avait dû subir un sortilège pour ça. Plusieurs sofas se trouvaient dans la pièce principale, je ne voulais pas commencer à visiter moi-même. Lentement, j’avance dans la pièce, Theya toujours à mon bras, nos pas déjà rythmés par la musique entraînante. Je regarde autour de moi, un buffet, ainsi qu’une table avec des boissons avaient été installés, je m’attends à ce qu’il y ait du monde. J’aperçois rapidement Enzo, m’approche de lui pour le saluer.
- Salut Enzo, comment vas-tu ? Je suppose que tu connais déjà Theya ? Très sympa ta tenue, mais…ce n’est pas vraiment le thème, si ?
Ou peut-être qu’il n’avait pas reçu les mêmes instructions que moi. Ou peut-être que personne n'avait reçu les mêmes instructions. Puisqu'en apercevant Lïnwe, je rends compte que lui non plus ne s'est pas vêtu pour répondre au thème de Theya et moi.

Theya est blonde

Un inspiration profonde. C'était ta réaction lorsqu'elle t'avait proposé de l'accompagner à la soirée d'Arty. C'était bien pour elle enfin... Pour toi aussi. Car tu avais besoin de changer d'air et de faire la fête, quelle meilleure solution que de faire la fête avec sa meilleure amie ?
Depuis l'accident de Kevin, tu n'avais recroisé Arty que quelques fois, au Trois balais mais sans s'adresser la parole. Là tu devrais faire un effort mais qu'importe, peut-être qu'il faudrait mettre cette histoire derrière vous.

Après tout elle l'a bien fait elle, tentative de meurtre avec un Sectumsempra et pourtant elle est invitée à sa soirée... Tu souriais à l'ironie de la situation. C'était avec elle que tu t'y rendais en quittant son appartement, où tu avais pris l'habitude de squatter. Oui carrément, parce que depuis qu'elle t'avait donné un double, tu passais beaucoup plus de temps chez elle que chez toi le week-end.

Une robe élégamment parsemé de paillette sur le buste à la couleur de l'amour. Tu avais attaché tes cheveux telle une reine de coeur avec la fine couronne et ses diamants fantaisie rappelant les cieux. Pour accompagner le tout tes paupières étaient chargées en paillette. Vous étiez prête à faire votre arrivé dans le dirigeable, lieu très peu commun pour une habitation à Pré-au-lard. Tu regardais autour de toi, un buffet oui oui, mais la pensée te quitta quand tu aperçu un garçon brun assis dans un fauteuil. Tu l'as déjà vu quelque part mais ou ? Vint ensuite Nana qui t'interpelle en discutant avec Enzo Oh oui, euh Enzo je crois ? On s'est déjà vu pendant les cours n'est-ce pas ? J'crois qu'Arty a voulu joué avec nous et nos costumes Nana... Tu souriais légèrement l'idée te plaisait.
Et t'aperçois le blond.
Le sang te monte aux joues et tu regardes ton amie, un peu entre la panique et le désir qui monte. Cette tension qui vous attire l'un à l'autre. A chaque fois. Tu te penches vers l'oreille de ton amie et dit Je vais dire bonsoir, je reviens tout de suite, j'vais te prendre à boire, tu veux boire quelque chose Enzo ?

Tu t'échappes et rejoint le blond, tentant de le surprendre de dos en tirant sa douce écharpe qui s'accorde à ta tenue. Salut toi, je ne savais pas que tu serais là, en même temps je ne connais pas vraiment Arty... un regard et sourire enjôleur suivi d'un léger baiser déposé sur sa joue blanche. Décidément, on ne fait que se croiser, coïncidence tu crois ? Tu lui laisses un clin d'oeil pour qu'il réfléchisse en allant chercher quatre verres, deux talons aiguilles, et deux licornes déchainées. Tu savais pas quoi choisir pour Enzo alors tu avais misé sur la même chose que pour ta belle. Tu faisais léviter les verres à coup de #Wingardium Leviosa vers ta cavalière et son... ami ? Il te semblait bien qu'elle t'avait raconté leur petite aventure d'un soir... Un léger sourire sur tes lèvres pour apporter les talons aiguilles au blondinet. Tiens... Je pense que ça te rappellera des souvenirs... Santé ! Tu le regardais sous tes cils d'un air séducteur, en sentant à nouveau pétiller le champagne et le gout de pêche sur ta langue.

LA piqué à tout le monde Ange

Il se mit à applaudir, fort, en ouvrant sa bouche de rire. Parce qu’effectivement, Azaël avait fait un sublime effort vestimentaire, et Arty approuvait chaleureusement ce choix. Petit cheminot en bretelles, c’était tout simplement magnifique. Mais pas le temps de creuser la forme de ses fesses sur ce confortable canapé, ses oreilles de loup – pas tellement performantes – lui chuchotèrent l’arrivée d’un convive. Pour répondre à son meilleur copain, il s’enthousiasme en bondissant : en voilà un ! Let’s party ! Le sourire toujours rivé sur ses lèvres malicieuses. Qu’il entrouvre davantage devant Enzo. Oui, le costume méritait un petit hochement de tête admiratif, mais ce n’était pas tout. Le gamin aussi voulait une sucette. Pourquoi n’y avait-il pas pensé plus tôt ? Des friandises, des bonbons, des gâteaux, voici ce qu’il aurait du exiger de la part d’Artemis qui s’était focalisé sur les mets de l’Occamy Doré hors de prix. Il tssss intérieurement devant son propre manque d’organisation avant de s’emparer sans façon de la sucette de Serpentard. Merci, fallait pas ! L’air rieur toujours punaisé sur son front, vraiment, aucune manière cet enfant. Content qu’tu sois là !

Là, sucette entre les dents, il se met à dansoter des mains pour désigner le buffet qui attendait les invités, pour s’appliquer ensuite à faire un coucou appuyé à son cousin qui venait de pénétrer dans l’antre du dirigeable – forcément les yeux pétillants de jalousie, il ne pouvait en être autrement. S’en aller ensuite précipitement vérifier que les boissons étaient toujours aussi parfaites, se verser un verre d’Hungry Firework, Aza j’te sers ? Crier à tout va parce qu’il ne voulait pas se risquer de servir une boisson que le meilleur copain n’aimait pas – comme quoi, ils ne se connaissaient pas si bien.
Mais cette idée de galanterie-politesse bien vite oubliée alors que ses yeux vrillent sur les nouvelles arrivées. Loredana accompagnée d’une jeune fille que le Louveteau pensait chauve à cette heure-ci, enfin, quelques centimètres de repousse, mais non pas plus. Et pourtant, elle était blonde avec des cheveux ma foi d’une longueur plutôt acceptable – loin de la tignasse toile d’araignée chasseresse d’hibou innocent. Il détourne les boucles, cette jeune fille là ne l’intéressait pas tellement, lui maintenant tout entier focalisé au ciel étoilé qu’avait revêtu Loredana. Il se sent fier, de voir que le thème qu’il avait trouvé pour elle lui avait à ravir. Moins heureux soudainement de la voir papoter avec Enzo. De nouveau, il s’apprête donc à gambiller, aller saluer. Pour tomber nez à nez avec une Theya qui se sert – à outrance soulignons le.

Décidément bien trop à l’aise, il observe la jeune fille échanger quelques mots secrets avec son cousin, en grimaçant. C’est-à-dire que lui n’avait pas de belle couronne ce soir, juste un chapeau pailleté – moyen d’échanger ? Salut. Qu’il balance aux deux blondinets, un regard de haut en bas vers le fouloulou, ne pas se retenir de le juger : Tu dors comme ça toi ? T’es vraiment chelou, cousin. Avant de lever les yeux grossièrement parce que jamais il n’oserait le dire : le pyjama avait la classe. Enchaîner, ne pas perdre de temps, c’est qu’une Métamorphomage devait se languir de le voir débarquer, alors vers Theya : tu m’prêtes ta couronne ? J’te prête mon chapeau, tu réfléchis et tu m’dis oui ? Oui ? Parfait. Clin d’œil et petite tape sur l’épaule pour la jeune Poufsouffle, tiens j'te donne une sucette en échange, vous avez bien suivi, celle qui était passée de la salive d'Enzo à la sienne et désormais dans les doigts - supposément - surpris de Theya, et le voici cabriolant en direction d’Enzo et Loredana.

Très chère demoiselle ! Salut poli et révérence qui lui fait prendre la main de la jeune fille avant de la baiser poliment – la main. Tu es… oui pour les petites piques et les commentaires sans tact il était doué, pour les sincères compliments gênants, plutôt pas tellement. Pourtant il ferait un effort, la tenue de la brune-bleutée l’exigeait. Magnifique sublime merveilleuse incroyable ce soir ! Toujours dans la nuance le Wildsmith, pourtant, il ne devait pas oublier de cligner les yeux, parce qu’à force ça commencerait à le gratter. Tu es déjà servie, génial ! Cheers ! En faisant claquer les gobelets pour ensuite enfiler une longue gorgée, aussi longue et fabuleuse que la soirée s’annonçait. C’est bien qu’tu sois venue, bien, très très très bien. Et surtout, ne jamais arrêter de sourire.

tada:

AZARTY'S PARTY
— INVITATION.

Bien trop fidèle à son propre goût princier, il ne lâche pas son présent d'une seconde. Si, d'ordinaire, il aurait dû l'offrir aux hôtes - il se la gardait bien pour lui ce soir. Quelques regards détachés vers un public plus ou moins poussiéreux. D'innombrables cousines de verre se tiennent sur le bar. Éparpillées et droites, comme une armée de soldats désordonnés.

Soudain, on le tire par l'arrière. Une surprise à laquelle il ne s'attendait pas — comme toute bonne surprise d'ailleurs. Theya. « Il n'y a pas de réelles coïncidences. » Sourire chaleureux, il se surprend. Il y a ce flirt constant entre lui et elle. Le cousin s'approche et coupe court à ce moment intimiste. De sa jalousie extrême, dénonce quelques excès d'enfant habituels. Il parle de couronne, de sucette et de pyjamas. Un horrible rictus satisfait remonte le long des joues.

— Si il y a bien une chose que tu ne connaîtras jamais, Arty, c'est la classe. Même en pyjamas. L'amour qu'il porte pour son cousin est étrange, de bien des manières - et c'est réciproque, sûrement. Un regard naturellement hautain et plaisant. De ses iris froides ce soir. Cette rêve-party, c'est comme un adieu. Un adieu pour quelques temps. Comme si cette soirée marquait la fin d'une époque, d'un passage, d'un roman et d'une histoire. Lïnwe s'aventurera vers d'autres chemins scolaires, bien moins ennuyeux que le système traditionnel anglais. L'Inde, c'est sa prochaine destination. L'Inde et les Arts. — Abstraction psychique.

Son amie revient, deux flûtes de champagne à la main - le sortant de sa torpeur méditative. Il y a comme une réminiscence. D'un passé. D'un visage archéologique. Si il y a bien un début à leur relation profonde : c'était ce soir-là, où tout commença. Les lèvres au parfum de pêche. Bulles frétillantes. Fines et dentelées. Le goût sucré du champagne qui explose les papilles. « Excellent. Santé ! » Il regarde le verre d'un air fasciné comme si la création du monde venait de là. Boire une première gorgée. Les yeux fermés, ils proclament une vision étrange.

— Le blond te va vraiment bien, Theya.

Forceur ? Jamaiiis.

LA Arty un peu piqué

Évidemment, Theya remarque rapidement la présence du jeune Gryffondor et s’empresse de le saluer de son air de séductrice que tu connaissais bien. Je l’encourage d’un sourire à se laisser guider par son instinct. Je préférais largement la voir en sa compagnie qu’en celle de l’ex-Serpentard disparu, mais toujours trop présent dans la vie de la belle blonde. Celle-ci m’envoie gentiment deux verres pour Enzo et moi grâce à un sortilège de Lévitation. Je la remercie de loin avant d’en avaler une grosse gorgée. Je souris en voyant arriver Arty dans une tenue qui lui allait vraiment bien. Un petit arrêt devant ta meilleure amie, lui demandant la couronne qu’elle avait dans les cheveux en échange de son chapeau. Je secoue la tête.
Puis je me sens rougir devant ce baise-main inattendu et ces compliments que je n’avais pas l’habitude de recevoir. Cela faisait des mois, voire peut-être des années que je ne les avais pas entendus. Par chance, la couleur de mes cheveux restait la même, à croire que je finissais peut-être par prendre le dessus. Je lance un Merci presque inaudible, je le sais aussi gêné que moi, si ce n’est plus. Nous trinquons ensuite ensemble, une deuxième grosse gorgée de cette boisson sucrée.

- Merci à toi pour l'invitation ! C’est génial d’être dans un Dirigeable ! Moi qui pensais que tu n’avais que la Cabane à Pré-au-Lard. Lieu où je n’étais pas retournée depuis ma sortie de l’hôpital.
Je me recule légèrement, soulevant les bras d’Arty pour admirer la tenue. De la couleur, de l’optimisme, chose qui me plaisait bien.
- Dis-donc, toi aussi tu es vraiment parfait dans cette tenue ! Cette couleur te va vraiment bien.

Bien trop de compliments en si peu de mots. J’ai parfois l’impression d’être complètement ridicule en sa présence. De plus en plus. Après une nouvelle gorgée qui vide mon verre sous mes yeux étonnés d’avoir bu si vite, je tente de faire oublier mes joues qui devaient être rouge vif, en changeant de sujet.

- Alors, en quel honneur la soirée ? Anniversaire ? Ou tu voulais juste marquer le coup et montrer à tout le monde que tu possédais un Dirigeable ?

Un petit rire amusé suit ces dernières paroles, tandis que mes yeux se posent sur les boissons, puis vers Theya toujours en pleine discussion avec Lïnwe. Je me demande quand est-ce que les autres invités comptent arriver. Combien sommes-nous censés être, d'ailleurs ?

Le flirt débute dans une bulle aérienne. Une bulle où le temps s'arrête et il vous offre alors mille et une possibilité. Les regards se croisent, les voix chantent, les sourires s'échangent. Quelque chose de charnelle que tu retrouves en lui, ce besoin de le toucher et d'être en contact avec sa peau, son regard. Une dépendance, cette sensation d'attirance permanente, deux aimants qui tournent autour. Deux planètes miroitant l'une autour de l'autre, deux étoiles cherchant à se rencontrer sans jamais y arriver. Magie interrompue par l'hôte de la soirée.
Un signe de tête suivi d'un léger Bonsoir Arty, son attention se porte sur la couronne qui te fait reine ce soir, il te laisse une sucette et s'en va d'un pas léger vers ta meilleure amie, tu souris. Qui aurait pu croire qu'il te ferait sourire, amusant cet Arty.

Les verres tintent, les regards s'échangent, tes joues rosissent, tes lèvres s'étirent, ta langue glisse sur tes commissures, tes yeux fuient un instant, lorsque tu entends son compliment. Ton sourire timide marque sa présence sur ton visage, tu imagines un instant vos corps se resserrer, vos lèvres s'effleurer, la passion vous animer. Tes paupières se sont fermés quelques secondes pour rêver et les ouvrir sur un monde illuminé par sa présence. Et toi tu es... Tu t'approches doucement de sa joue, tendant tes lèvres vers son oreille, Divin ? Tu laisses quelques peu ton souffle se poser sur sa peau, puis te retire de cette proximité en prenant doucement sa main. Un geste tendre. Ambiguë. L'envie d'un plus se fait ressentir au plus profond de toi. Est-ce une erreur que de lui faire confiance ?

J'aimerais bien qu'on parle tous les deux dans un endroit calme... Mais avant ça, je crois que ton cousin m'a demandé quelque chose. Tu pointais ta baguette sur ta tête, sur la couronne plus précisément, et prononce un #Gemino Une couronne dorée se forme, identique à la tienne sauf que tu avais rajouté des fleurs dans tes cheveux. Tu fais léviter la couronne au dessus de la tête d'Arty avec un #Wingardium Leviosa et attend qu'il l'attrape. Du moins qu'il se rende compte que quelque chose flotte au dessus de sa tête et qu'il s'agit d'un cadeau. Tu tend tes lèvres à nouveau vers l'oreille de Lïnwe pour te faire doucement entendre, non pas que la musique était trop forte mais tu aimais cette proximité. Attiser cette chaleur, ce désir grandissant. D'une main tu maintiens la couronne dans les airs, et de l'autre tu entraînes Lïnwe vers le petit groupe qui s'était formé. Et bien alors Arty, tu ne vois donc pas ce qu'il y a au dessus de ta tête ? Petit sourire moqueur mais à la fois gentil, car tu voulais essayer de mettre toutes vos histoires de côté, pour elle. Et pour toi aussi, tu n'aimais pas rester en mauvais terme avec les gens.

C'est ton coloc' là bas Arty ? Salut toi ! Viens avec nous, reste pas tout seul là bas !

Tu te détournes quelques instant pour glisser la coupe entre tes lèvres, regarde Lïnwe à travers le verre sur lequel les bulles viennent se déposer, tu glisses tes doigts sur le dos de sa main en une douce caresse. Tu as envie de ce contact. De ces regards qui te pénètrent. De son souffle près de toi. Tu veux plus. Tes caresses sont ta manière de montrer ton envie d'un je ne sais quoi. D'un plus encore inavoué.

We create our own fate

Every human being is a puzzle of need.
You must become the missing piece.

Je ne remarque pas vraiment que ma sucette à pris la fuite vers « je ne sais où » grâce au bandit qu’est Arty. Coupable du vol de cette dernière, je l’excuse intérieurement de son geste lorsque je jette un coup d’œil à Loredana. Un sourire s’étend sur mes lèvres à sa venue, bientôt rejoint par son amie dont elle m’avait parlé, une fois. Une certaine Theya, si mes souvenirs ne me font pas défauts encore une fois et je la remercie pour le verre qu’elle semble m’offrir. Puis, la situation autour de moi change encore, j’avouerais que j’ai du mal à suivre, qui va où, qui fait quoi. Je reste planté là, moi, près du buffet, le regard perdu sur mon entourage. De là où je suis, je peine à me dire que j’y ai ma place, parce que je me sens étranger à tout ce beau monde, même si j’en connais une partie. Ensuite, mon regard glisse sur celui de l’étudiant aperçu à mon « réveil » lors de mes 16 ans… Un frisson parcours mon corps ainsi qu’une légère malaisance comme si j’avais envie de décamper loin d’ici. Parce que mes souvenirs me ramène le visage de ma marraine en mémoire. Mon estomac se noue et je cherche un siège où m’assoir, pourvu qu’il soit libre aussi. Je prend même le soin de ne parler à personnes et de les fuir en m’éloignant de la petite foule pour me focaliser que sur moi. En pensant à Lizzie, mon regard s’embrume, parce que je sais que je devrais lui en vouloir, pourtant, je n’y arrive pas, tout ça parce qu’il y a ce je-ne-sais-quoi qui me bloque vis-à-vis d’elle. Alors, nerveusement, je me mets à mordre ma lèvre inférieure pendant que je pose mon front sur mes paumes, essayant de respirer plus longuement pour faire une certaine abstraction de ce qu’il m’entoure.

CODAGE PAR AMATIS

AZARTY'S PARTY
— INVITATION.

Le regard bien trop délicieux. Caramélisé par leurs souvenirs en commun. Ils sont liés, presque intimement. Ils se cherchent, et se perdent volontairement — comme deux aimants qui ne voudraient que s'attirer en un jeu éternel et élastique. Elle s'approche, susurre et expose un vent tiède jusqu'à son oreille. La chaleur de son corps parcourt un chemin sinueux jusqu'à son tympan éveillé. L'impression de suivre le fil doré du labyrinthe enchanté. Tous deux forgerons, ils bâtissent progressivement leur jardin.

Un mot qui résonne comme un calice. Un ego cristallin qui, d'ordinaire rarement satisfait, est satisfait. Et puis - vint le réalité de leur relation. La conséquence-même. Un acte. Le moment consécrateur. Presque redoutable et redouté. Voir si les choses peuvent se faire, se libérer. Ou si elles doivent s'arrêter. — Il se laisse aller par les volutes du champagne et le parfum de fleurs et de fruits et la main de son amie. Une main qui se tend davantage vers la sociabilité.

Un geste de la main aux autres convives. Ils rentrent dans le cercle. Il n'y en a qu'un qui est à côté. En dehors du lot, se faisant passer pour victime (Aza coucou).
Tête girouette. Il analyse la foule. Ses yeux se posent sur celui-là en particulier. Devant lui se tient un jeune homme outrageant sa mémoire. Lïnwe a le regard sombre, comme si un mauvais nuage - mauvais présage - venait grisonner son visage un instant. Et avant même qu'il ne put s'adresser à Alec, celui-ci prit la fuite, seul, sur le côté.

Retour bref, train-vapeur destination finale : Arrêt Réalité. Les mots de Theya le font sourire comme un enfant. « Si j'étais toi, je ne m'adresserais pas comme ça à Azaël... » Non, pas un sourire. Un petit rictus malin.

Pas vraiment le temps de se poser, les premiers convives arrivent. Tu les connais, et tu adresses un signe de tête à ton collègue du Heurtoir lorsqu'il pénètre dans le Dirigeable, mais tu ne prends guère la peine de te lever pour le saluer. Et grand bien t'en fasse, parce que le deuxième, c'est l'autre stagiaire blondinet pourri gâté parce que c'est toujours le préféré. Faudrait vraiment qu'on t'explique pourquoi, il a pas les chandelles allumées à tous les étages mais ce gosse est un roi. A un tel point qu'il se ramène en pyjama. M'enfin, vu la tenu d'Enzo, c'est sans doute un coup d'Arty qui voulait des déguisements chelous. N'empêche, comme c'est lui, c'est nul.

Arty te propose de te servir un truc à boire, mais t'as pas franchement le temps de lui répondre. Y'a sa copine squatteuse qui apparaît, avec une autre fille qui te dit quelque chose, mais que tu imagines plus les fesses par terre que debout et bien sapée. Elle joue un manège bizarre avec mister Blondinet, alors tu décides qu'elle fait partie des gens à ne pas approcher. D'ailleurs, en voyant Loredana, tu te demandes vaguement si elle maîtrise réellement son don de métamorphomage assez bien pour tenir la couleur bleutée de ses cheveux toute la soirée. Et puis tu te rappelles que ça ne te regarde probablement pas.

Ils ont l'air de tous vouloir se taper plus ou moins la discute et faire des échanges de compliments, de couronne et de sucette. Chacun ses délires hein. Y'a la blondinette du blondinet qui te hèle, et tu fronces légèrement les sourcils. Salut toi ? Vraiment ? Elle t'a pris pour un des gamins qui l'entourent ? Tu te lèves en la regardant, sans te soucier des quelques mots que le blondinet lui souffle. Et plutôt que d'aller vers eux, tu te contentes d'aller vers le buffet pour attraper un verre. Alcoolisé s'il vous plaît, il va falloir au moins ça pour supporter une soirée avec... Uniquement des potes d'Arty. Sérieusement, ils sont où les gens que toi tu connais et apprécies ?

Verre en main, tu finis cependant par approcher le petit groupe. Un sourire froid étire tes lèvres tandis que tu atteins la haute de Miss Tout Permis pour lui glisser quelques mots.

- Je vais passer sur l'invitation donnée dans mon propre dirigeable, Miss.

Le ton est volontairement glacial. Toi, pour t'amuser, tu mets les gens mal à l'aise. Chacun son truc. D'ailleurs, tu prends le temps de planter ton regard dans celui du Felagünd.

- Je te préférais chauve.

Tu lèves alors ton verre sans te départir de ton sourire et en toisant le petit groupe d'un air faussement enjoué.

- J'espère que vous passerez une bonne soirée...

Une gorgée avalée, et te voilà qui fait demi-tour pour retourner dans ton fauteuil bien-aimé, observant ce zoo humain tout en sirotant ton cocktail.

Le problème c'est que je comprends pas pourquoi Arty m'a invitée ici. C'est vrai quoi, on est loin d'être les meilleurs amis du monde et en plus il organise la fête avec Azaël qui n'est clairement pas la personne que j'apprécie le plus. Enfin, je dis ça, mais je ne l'ai plus vu depuis Poudlard donc en soit peut-être qu'il a changé et que je n'en sais rien mais le côté complétement étrange de la chose reste le même. En plus, le thème est complétement pourris, je crois bien que c'est ma première soirée depuis Halloween et voilà qu'il faut à nouveau se déguiser en monstre. Sans compter que Mary est invitée cette fois ci, ce qui veut dire que je n'ai personne pour garder Lali et que je vais devoir l'emporter avec moi. J'espère qu'il y aura un coin calme pour la faire dormir parce qu'une petite comme ça, ça tient pas réveillée toute la nuit.

Le soucis c'est que du coup je peux clairement abandonner l'idée du déguisement hyper flippant, du maquillage un peu trop réaliste et de la robe courte. Il a aussi fallu que cette petite fête tombe pile pendant la période "dragon" de Lali. C'est déjà effrayant de la voir se promener partout avec toutes ses peluches en faisant semblant de cracher du feu mais alors maintenant que je me retrouve entièrement vêtue en dragon, j'ai un peu l'impression d'avoir raté quelque chose. C'était trop compliqué de vouloir devenir une princesse comme toutes les petites filles ? Parce que là, des couronnes j'en ai tout un rayon et ça aurait été une bonne excuse pour éviter les déguisements qui craignent un peu trop ce soir.

Lali non plus n'a pas été épargnée mais en même temps comme c'était son idée je me sens pas trop coupable. Il faut juste que j'apprenne à bien lui mettre dans la tête que non elle ne deviendra pas un dragon quand elle sera plus grande bien que c'est un peu compliqué étant donné que je suis moi même persuadée d'être une princesse. Dire que les moldues - elles - aiment se déguiser en sorcière… On a vraiment jamais ce qu'on veut. J'arrive à destination avec la petite dans les bras. Il y a déjà du monde et elle semble particulièrement rassurée. Je fais un signe à Arty que je viens de repérer en espérant qu'il le voit et ne me laisse pas en plan.

J'aperçois aussi Lombrère un peu plus loin et lance un sourire dans sa direction. Arty semble avoir mis un sacré bazar dans ses invitations parce que personne n'est vêtu de la même façon. À moins que ce ne soit fait exprès… Venant de la part de l'ancien Poufsouffle, tout est absolument possible. Je soupire en cherchant déjà une issue de secourt.

We create our own fate

Every human being is a puzzle of need.
You must become the missing piece.

Après ces longues minutes de silence, plongé dans l’incertitude de la raison de ma présence, ici. Je finis par boire le contenu de mon verre, offert par la bienveillance de Theya, quelques minutes plus tôt. Puis, je regarde autour de moi avec cette sensation d’être un étranger parmi la foule et que je me fortement inutile dans le coin. Cette envie de ne pas m’éterniser dans le coin, gagne du terrain. Un soupire franchit mes lèvres avant que je ne me demande pourquoi Arty s’était décidé à m’inviter. J’aurais pu décliner l’invitation, me réserver le droit de ne pas venir. Ce n’est pas comme si tout allait bien de mon côté. Je m’étais décidé à venir, dans l’espoir de me changer les idées. D’arrêter de penser à ce que ma marraine avait fait, d’arrêter de penser à Elhiya avec tout nos déboires qui nous unit encore. Et sans compter tout le reste, toutes les choses qui s’imbriquent et se délient dans ma vie aussi. Un autre soupire encore et je me demande encore pourquoi je ne fais rien. Je croise même les bras en trouvant, finalement, cette soirée ennuyeuse à souhait. Je pince mes lèvres, tourne mon visage en direction d’Azaël avec cette envie de le rejoindre. Chose que je fais pour pouvoir lui poser cette question que j’ai sur le bout de la langue.

- « Laisse – moi deviner, cette fête et ces costumés dépareillés, c’est une idée d’Arty, c’est ça ? »

Mon regard se perd sur son visage, parce que je préfère lui accorder mon attention, plutôt que de la livrer à un décor ou que sais-je encore. Pas que je tente de faire de la conversation, mais actuellement, c’est bien l’une des seuls personnes que j’arrive à approcher sans avoir ce degré de malaisance présent dans les veines.

CODAGE PAR AMATIS

AZARTY'S PARTY
— INVITATION.

Azaël est le genre de sorcier à être si prévisible, si las - qu'on se lasse de lui comme une roue d'infortune infinie. Pour finir avec les clichés, on ne peut pas faire plus Serpentard que lui. C'est pour dire. Oser le sourire malsain lorsqu'il s'approche et rétorque. Lïnwe, grand fan de Lockhart, ne saurait se couper les cheveux - cette histoire de chauverie (et non chevalerie) n'était qu'un prétexte à leur relation si prétentieuse. Tout ça pour un objet unique, mais lui, au moins, il l'avait eu — parce qu'au fond, il arrivait toujours à obtenir ce qu'il voulait. Il était malin, pour ça, le Felagünd.

— Et je ne te préfère pas. Tout simplement. Il se tourne ensuite vers l'entrée, une nouvelle invitée fait son approche. Une invitée de marque, pour son cœur. C'est Olumire, et Lali. Deux pupilles, pour chacune de ses iris. Il quitte un instant Theya sur un ton d'excuse presque esquivé.

— Olumire. Les bras tendus vers son âme sœur et sa filleule, deux dragonnes nocturnes pour la soirée. « Sacrées tenues. » Un baiser sur le front du bébé.

Attirance intense, ton corps te pousse au péché. Elle se manifeste. Cette envie, à travers les ondulations de ton corps rythmée par la musique. Tu te laisses posséder. Par les notes de musiques t'entourant.
Sa main sous la tienne.
Les regards échangés.
Un sourire face à sa légère inquiétude. T'inquiète pas pour moi... Un clin d’œil, tu n'avais pas peur. C'était spontané ta réaction. Juste l'envie que tout le monde participent à la soirée. Une envie de prendre le contrôle, sauf que c'était pas toi la maîtresse de la soirée.
Le beau mec du fond vint finalement se joindre, et ton sourire se fait malicieux alors que le sien est glacial. Tout comme ses paroles à ton intention. Tu ne relève même pas et te contente de pencher la tête en un salut. Tu l'avais bien mérité, cette sorte de réprimande avec son Miss.

Tu lèves les yeux au ciel, une perpétuelle indisciplinée que tu es. Ça ne changera donc jamais. En te tournant vers Lïnwe pour lui lancer une parole voilà qu'une jeune femme dragonne arrive avec... Un bébé dragon ?! Quelqu'un que tu avais déjà vu... Mais où ? A la boutique sans doute. Et ses doigts te quittent. Pour aller la rejoindre après avoir lâché une quelconque excuse. Alors qu'il lui tend les bras. Tu restes plantée là, dubitative. Arquant un sourcil, ne sachant comment réagir. Il embrasse l'enfant et tu te tournes vers Loredana en constatant qu'Enzo également est parti. J't'assure que si c'est encore une cousine tordue... J'arrête les mecs !

Pas vraiment de ton murmuré, tu t'en fichais qu'Arty entende, fallait bien que tu t'habitues et que tu fasses des efforts, mais pour l'heure tu te retrouvais à tenir la chandelle. Tu savais pas trop quoi faire, les laisser tous les deux, aller voir Lïnwe et la... Blonde ? Elles sont toutes blondes celles qui se mettent au milieu de tes relations. Arrête Theya, c'est peut-être juste une amie. Ta paranoïa, ton manque d'expérience ou bien ta mauvaise expérience t'empêche d'avoir les idées objectives. J'vais chercher encore à boire. Vous en voulez ? Tu finissais ton verre en une gorgée pour prendre ton courage à deux mains et t'échappe un instant pour les laisser en tête à tête.

T'attrape un truc qui doit ressembler à la même chose que ce que tu as donné à Nana et Enzo, et le boit. Tu continues d'observer Lïnwe et la jeune femme avec l'enfant quelques instants, pour leur laisser de l'intimité pendant quelques minutes. Puis les pas se font seuls. Et tu arrives derrière la jeune femme avec un verre de... Tu sais pas trop quoi. Bonsoir, je crois qu'on s'est déjà vu il me semble ? Possessive ? Pas vraiment. Mais peut-être un réel envie de redécouvrir la personne qu'elle était. Et de savoir qui elle était. Pour lui. Tu tendais le verre en souriant, une initiative polie, en espérant que le contenu lui convienne.
L'alcool avait au moins un bon effet sur toi, il te rendait audacieuse.

Elle est en retard, sévèrement en retard. Elle a hésité, venir ou non. Elle a enfilé une robe noire, suivant le thème 1920 de la soirée. Drôle d’idée mais après tout, c’était Arty, elle ne pouvait pas s’étonner de ça. D’ailleurs, elle ne pouvait pas s’étonner de quoique ce soit, ne serait-ce que pour le lien de la soirée : un dirigeable.

Elle soupire alors qu’elle y transplane, déconcertante facilitée. Des têtes qu’elle reconnait, des déguisements … aussi divers que variés. La brune lève les yeux au ciel, son frère est incorrigible, cela ne fait plus aucun doute. Elle soupire. Elle devrait tourner les talons, s’enfuir loin de la soirée et de son agitation. Mais son frère lui en voudrait, ça ne faisait aucun doute.

Dans le brouahaha environnant, la brune repère son gérant, affalé sur un fauteuil, un verre à la main. D’une démarche féline elle se dirige vers lui – occultant les autres alentour – et se laisse tomber sur l’accoudoir du fauteuil, croisant ses jambes dans la foulée. « Et bien … il n’a pas fait les choses à moitié ». Elle sourit, mais c’est un sourire de façade, comme bien trop souvent ces derniers temps. Il y a quelque chose au sein de l’esprit qui divise, qui divague, qui pose problème. Mais la brune n’arrive pas à définir ce qui la chagrine ainsi. « Tu permets ? ». Elle n’attend pas la réponse et s’empare du verre initialement dans les mains du brun « Belles bretelles au passage » qu’elle lui laisse alors qu’elle avale une gorgée de son verre.

Tenue d'Elly (thème 1920):

LA de Time

Ces garçons étaient épatant. Vraiment. Rachel se demandait bien où ils allaient chercher toutes leurs idées farfelus et les gallions nécessaires à leur réalisation. Combien ça coûtait un dirigeable d'ailleurs ? La sorcière observa l'engin, curieuse d'enfin voir l'intérieur. Elle haussa les épaules, puis adressa un sourire encourageant à Time avant de le pousser un peu dans le dos pour qu'il avance avec elle. Tout ceci devait être encore plus étrange pour lui que pour elle. Et ça l'était déjà beaucoup pour la brune.

[Habitation] Azartyrigeable - Page 2 Sans_t37

Il était beau dans son costume bleu et ses ailes de corbeau. Le masque le vieillissait un peu, peut-être juste assez pour qu'on ne laisse se servir en alcool. Bien que très honnêtement, Rachel doutait qu'Azaël et Arty fassent attention à ce genre de détails. Quant à elle, elle se demandait combien de temps elle allait tenir avant de renoncer à porter ces ailes. Trop lourdes et encombrantes, surtout pour une fête. Le masque lui tenait chaud et ne parlons même pas de la robe. En outre, la Phénix avait vu grand en s'habillant sur le thème des Phénix., et elle en était très fière. C'était un oiseau majestueux avant tout !

La tête haute et le regard fière -impossible qu'il en soit autrement dans une robe pareil- la sorcière balaya la pièce, admirant les tenus et le décor. Mais où cherchaient-ils tout ça ?

- Tu m'épates p'tit frère, dit-elle pour annoncer sa présence avant de se pencher pour lui faire la bise. Étrange. Oui. La narratrice sait ce que le personnage risque (ahah). Je te présente Time. Il travaille avec moi à la boutique. Et d'ailleurs j'ai rapporté ça... Rachel dévoila un sachet plein à craqué de crème canaris. J'me suis dit que ça irait bien avec le thème ! Comment tu vas ?

Par habitude, la sorcière continua d'observer du coin de l’œil les invités. C'est alors que derrière son masque, son visage s'illumina d'un sourire encore plus grand. Un bébé ! Un bébé déguisé ! C'était tout de même ce qu'il y avait de plus chou au monde et plus encore parce que ce n'était pas n'importe quel bébé, mais le bébé d'Ellana. A qui la brune ne tarda pas à faire des signes de la main.