Une belle équipe, c’est une belle équipe, il n’y a rien d’autre à dire, pas d’autres commentaires à faire. Ca perçait les rétines des supporters, c’était sûr ! Les deux brunes volaient sans demi-mesure vers les buts adversaires tout en cabriolant sur leurs balais pour éviter : soit les poursuiveurs adverses, soit les cognards. Et le but que mis Marjorie révulsa tous les gradins. D’un côté Poufsouffle était en transe, de l’autre les serpents vociféraient leurs haines des jaunes. Voilà qui n’allait pas améliorer l’ambiance au sein de la Grande Salle lors des banquets divers et variés !

Et le jeu des blairelles poursuiveuses ne pouvait que continuer sans problème puisqu’elles étaient encadrées par l’une des batteuses, la délicate Castielle à qui Elly adresse un rapide signe de tête. Le genre d’une microseconde parce qu’il ne fallait pas qu’elle se déconcentre. Pouce en l’air pour la remercier et gros « BRAVOOOO MARJOOOO » pour sa coéquipière qui venait de marquer. Plus le temps passait, plus l’écart se creusait entre les deux équipes et plus il semblait difficile à la brune que les verts et argents remontent le score sans problème. Au-dessus de leur tête, comme une couverture entre les joueurs et l’orage, Elly voyait Theya qui tournait autour du terrain, cherchant des yeux l’éclat doré du vif qui mettrait fin au match et scellerait la victoire des Poufsouffles.

Dans les tribunes, c’est Steeve, le commentaire, qui détaille les actions. Elly ne l’entends pas trop, non pas parce qu’elle n’est pas concentrée mais parce que la fatigue, la pluie, les vêtements trempés, le corps et les muscles tendus par le stress et l’adrénaline faisaient d’elle un presque robot avec un seul but : récupérer le souafle et marquer. Pour placer un gouffre plutôt qu’un fossé entre les deux équipes. Voilà qui était une digne mission. Mais pour l’instant le souafle est dans les mains des verts, et les deux poursuiveuses jaunes ne lâchent pourtant pas la course, tentant de reprendre la précieuse balle.

C’est là qu’on pourrait dire que le facteur chance – ou malchance – se positionne et a toute son importance. Un cognard fend les airs et vient frôler la tête d’une adversaire, qui  perd le souafle. Marjorie en profite donc pour récupérer la balle, effectuant une petite feinte et repartant aussi sec vers les buts adverses, suivie de près par Elly qui assurait ses arrières. Ou peut-être était-ce Castielle qui assurait leurs arrières à elles-deux, empêchant un cognard de venir les frapper au moment le moins opportun.

1. C’est la pluie, le vent, ou peut-être un cognard mal visé, quoiqu’il en soit Marjorie perd la balle, Elly est incapable de la récuperer et le souafle retourne dans les mains d’Izsa.

2. C’est magique, magnifique, avaient-elles bu du Felix Felicis ce matin au petit déjeuner ? Les jaunes fendent les airs, la formation est magnifique, fermée par Castielle qui monte la garde, impossible d’échouer (Attaque éclair)

3. et 4. Sans doute un peu ralenties par le froid, la pluie ou même la fatigue des corps, les deux poursuiveuses sont un peu lentes, mais progressent doucement vers les buts adverses.