[02/03] Magie et balance karmique

Maintenant que la pression redescendait, le jeune Borgne avait tout le loisir qu'il voulait pour analyser ce cours qui commençait d'une façon toute particulière. La pièce était remplie de petits fauteuils confortables, et de plateaux remplis de sucreries, de petits gâteaux et autres bonheurs faisant pétiller les palais de tous. Tout en écoutant les avis et questions de Fãnch et Charlotte, Time se reposait sur les douces effluves de cafés et chocolats chauds sucrés.

A son grand désespoir, les deux élèves ne faisaient que de sottes provocations... ce qui ralentissait et superficialisait le cours: génial. Enfin, génial, dans le sens ironique du terme, entendons nous sur ce point... Pour l'instant, mieux valait se taire et réfléchir à la question posément plutôt que d'écouter de telles bêtises. Parfois, la bêtise vous donne envie de sortir de la pièce en pleurant, celle-ci vous monte à la tête... Et bien c'était le cas et en signe de réticence à ce lynchage raté de professeur, Time préféra mettre ses genoux dans ses bras pour mieux se centrer sur ses pensées.

Le bien et le mal... la question n'était pas magique, mais philosophique. Time l'avais présentit, mais en entendant son professeur donner un exemple précis, le Vert-Argent bondit sur la question, trop de choses à dire en une interrogation, puis Fãnch lui avait demandé son avis... Let's Go !

-Ce n'est pas une question magique à laquelle nous avons à faire, mais à une question philosophique. Ce qui compte n'est pas le sort mais l'intention. Prenons des exemples plutôt extrêmes... Utiliser un "Sortilège de l'Attelle magique"... Ce sort permet de créer un garo, garo qui à long terme peut être mortel... On peut donc utiliser ce sort lors du someil d'une victime pour la tuer. Sort de médicomagie, mais utilisé pour tuer. De l'autre côté, nous pouvons avoir l'"Impero"qui permet de prendre le contrôle de quelqu'un... Utile pour pousser au terorrisme, mais aussi pour sauver d'une mort certaine des idiots qui joueraient avec le feu, littéralement. Ou plus complexe avec le sortilège de la mort...
Prenons l'exemple d'un sorcier gravement atteint d'un sortilège de magie noire, impossible de le sauver, et il agonise en souffrant énormément... Vous avez tout essayé, et le transplanage est trop dangereux... devez-vous lui laisser deux longs jours d'agonie en souffrance ou le lui épargner ? Des oui et des non vous viendront naturellement, mais le pire dans cette question, c'est que les deux avis sont tout aussi bonnes que mauvaise... Car c'est ce qu'il s'appelle un problème de bio-éthique. Les moldus appelle le principe de tuer cliniquement "l'euthanasie" dans le cadre de maladies incurables et douloureuse lors des derniers jours de "vies"...Pour revenir au deuxième questionement philosophique qui est la liberté contre la sureté je dirais que la réponse est un juste millieux qui est beaucoup trop personel pour donner une limite qui convient à tous... comme un tas de grains de riz... quand devient il un tas et quand devient il juste quelques grains à peine ?

Cours n°2 - Magie et balance Karmique

Non, je ne cherchais à pas à vous sauver la vie, mais plutôt à vous empêcher de vous sauver... nuance. Ce cours me court doucement sur le haricot. J'aurai du faire plus attention lors de la composition des groupes, parce qu'entre l'artiste et l'idiot du village, j'ai pas fini de me tirer les cheveux. C'est présomptueux de votre part que de vous définir comme étant magie vous même, non ?

Et l'autre qui relance le sujet pour dire qu'il ne faut pas le relancer. Je malaxe doucement mes tempes de mes deux pouces, me retenant de l'étrangler. Je réponds cependant à ses propos avec un petit sourire. C'est exact Fanch, un système peut se servir des lois pour brimer sa population, mais c'est valable uniquement lorsque le système en place est antidémocratique. Lorsque ce sont les élus qui ont le plein pouvoir. Ce qui n'est pas le cas de notre société.

Enfin, Time prend la parole, va t-il me soulager de ces discutions sans sens ? Ces propos s'étiolent et je sens que le géant va se mordre les doigts et regretté de lui avoir demandé son avis. Le tout est cohérent et pile dans le sujet ! Je nuancerai simplement ton propos pour signifier qu'il existe des alternatives moins radicales que l'avada kedavra pour tuer quelqu'un en douceur. De même, le sortilège doloris n'est, à mon sens, jamais une alternative. Va t-on réussir à retrouver une discussion entre les jeunes ?

Fañch Guivarch rp numéro 403 tw :

Fañch rigole quelques secondes quand le professeur lui dit que notre société n'est pas antidémocratique et que nous ne vivons pas en dictature.

Et comment vous appelez un pays qui a comme président un militaire avec les pleins pouvoirs, une police secrète, une seule chaîne de télévision et dont toute l'information est contrôlée par l'État ?

T'es con ou tu le fais exprès ? Ca n'a aucun rapport !

Le discours de Time avait surprit le géant dans la justesse de ses propos. Il avait résumé pas mal de choses de manière très propre. Les yeux du géant se posèrent ensuite sur l'ex chef des aurors, le serpentard n'en n'avait pas finit avec lui.

J'ai quand même une remarques Mr.Lhow, certain des pires dictateurs de l'histoire sont arrivé démocratiquement au pouvoir avec une politique strict. Ca ne vous choque pas que les opposants au secret magique soit pourchassé et risquent bientôt d’encourir la peine de mort ?

Il se moque de moi. J’ai juste fais quelques pas. Pour poursuivre ma route. En marchant. Pas en courant. Drôle de vitesse pour fuir. « Et vous avez préféré me lancer un sort dans le dos que me demander gentiment de me stopper... » Pitoyable. Il me prend pour une cruche. Lui est un véritable monstre. Mon avis changera pas. Il est irrécupérable. Insupportable. Visiblement joueur aussi. S’il tient à affronter l’insolente, il va être servi. « A croire que vous côtoyer déteint sur moi… » Présomptueux adulte. Ayant travaillé au Ministère. Son venin coule toujours dans ses veines. Il tente de le cracher aux visages. Des élèves. « Pourtant je sais en faire de la belle… Et sans baguette ! » Via la peinture. A travers mon Artiste. Talentueux.

Je suis pas la seule résistante. Le grand reptile défi l’autorité. De ce représentant à la noix. Qui se trouve un pseudo allié. En ce philosophe en herbe. Revêtu de vert. Quand ses paroles sont bleues. Remplies de sagesse. « Comme le priver de ses libertés à coups de lois Mister Lhow ? » Fausse interrogation. C'est bien plus sauvage. Pire que le sortilège de ma mort. Qui est au moins rapide. Net. Au contraire de nos privations. Lentes et accumulées. Le Ministère est habile. Pour manipuler les foules. Ses moutons. Heureusement qu’il existe les rêves. Pour échapper à son emprise. S’évader. « Vous avez été Auror professeur... Sur quel.s critère.s un sort est considéré comme de la magie noire ? » Qu’il participe lui aussi. Qu’il se mouille. Qu’il arrête de se planquer. Derrière son statut hiérarchique.

]Contrairement ce qu'il aurait pu penser, personne ne lui coupa la parole, ni aucunes réactions faisant preuve d'une quelquonque animosité de la part de Fañch ou du professeur. D'ailleur, ce dernier avait raison pour le doloris, impossible de l'utiliser avec une morale saine. La torture était pire que la mort, alors déjà que Time était contre la peine capitale...
Cependant, avant de répondre à l'ex-Auror, Time ne pu s'empêcher de reprendre le géant dans la foulée, de plus la dénomée Charlotte commençait à lui courir sur le haricot avec ses provoquations.

-En fait Fañch, on est pas exactement dans une dictature si c'est ce que tu sous-entend, mais dans un "État" autoritaire. Ceci dit Mr Lhow, il est vrai qu'aussi strict soit la loi, et combien même une démocratie est mise en place, rien n'empêche à une dictature de monter... Il suffit simplement de savoir manipuler les foules, et Fañch a raison. Dans l'histoire Moldu, certains des pires dictateurs sont arrivés démocratiquement au pouvoir, et on peut voir encore pire suite à des renversements de pouvoir dû à des révoltes...

La liste des exemples moldus était longue, très longue. C'était au moins des milliards de litres de sangs qui ont coulé. La question que se posa Time était de savoir comment était le monde magique à ses moments là, mais ce n'était pas le cour.

-Pour vous répondre monsieur, je vous dirais que je n'ai aucune idée de la douleur physique causé par un Avada... En fait, je ne vois pas qui peut savoir puisque ceux qui ont essayé pour voir sont au moins six pieds sous terre.
Petite pique d'humour noire, certes pas très drôle, mais il y avait pire.
Quant au Doloris, je n'y voit pas d'utilité morale convenable... Quoique, dans un état totalitaire qui re crérais la définition de notre morale y trouveras surement son bonheur avec un tel sortilège.

C'était ses derniers mots sincères, ensuite, il fallait bien que lui aussi s'amuse un peu non ? Un débat, c'était parfait pour s'entraîner à tenir tous les propos.