L.A. de Gaëlle
Elle a raison Gaëlle, en tant que sang mêlée, elles ont aussi l'esprit plus ouvert que la majorité des détenteur de pouvoirs magiques et en particulier les sangs purs. Vanille ne connaît pas de né moldu qui haïssent les sorciers mais ce n'est pas pour ça que ça ne doit pas exister, après tout, il y avait bien la chasse aux sorcières avant. Quoi qu'il en soit, elle et Gaëlle ne sont pas comme ça, elles sont adaptées à tout, ça les rends un peu spéciales mais ordinaire l'une pour l'autre. Elle aime cette idée.
Sous l'impulsion de son amie, la rouquine se redresse pour tenter d’apercevoir l'école. Le grand château qui se découpe à l'horizon fait battre son cœur un peu plus vite. Enchantée, ses joues rosissent tandis qu'elle se balance d'un pied sur l'autre pour contenir toutes les émotions qu'elle ressent. La brune s'est mise à farfouiller dans ses nombreux sacs pour trouver son uniforme, celui de Vanille est soigneusement plié et placé tout au dessus de sa valise exprès. Elle a pensé à tout. La petite s'habille rapidement, elle tripote un bout de sa robe avec ses ongles et tire un peu dessus pour l'ajuster. La taille est parfaite, elle l'a fait faire avant de venir, mais Vanille est nerveuse.
Son amie lui explique rapidement la cérémonie de répartition et la petite sent un nœud se défaire dans son ventre, elle soupire silencieusement de soulagement. Si ce n'est que ça, il n'y a pas besoin de s’inquiéter, enfin du moins pas pour cette partie de l'aventure. Vanille raconte alors à son tour brièvement de quelle manière l'académie de magie française regroupe ses élèves. Ce n'est – au final – pas bien différent mais vu la réputation de l'école anglaise à former des héros, elle aurait pu s'attendre à quelque chose de plus épique.
Ses joues rosissent de plaisir lorsque la petite perçoit l'enthousiasme qui perce dans la voix de Gaëlle. Amusée, elle croise à son tour les doigts et les colle un bref instant contre ceux de son amie avant de lui offrir un grand sourire. Elle est heureuse de cette rencontre, c'est comme un rayon de soleil dans son ciel gris. Le train ralentit et elle se mord la lèvre inférieure alors qu'une vague de stress s'empare d'elle. Elle décroise les doigts et recommence à tripoter ses longueurs rousses sans trop bien savoir où se mettre. Mal à l'aise, la petite attrape sa valise et la place devant elle comme un mur capable de la protéger avant de se raviser. Il faut laisser nos affaires dans le train, non ? Je crois que j'ai lu ça quelque part.
C'est le moment de sortir, Vanille prend la main de Gaëlle pour se donner du courage. Mais, il est vite temps de la lâcher car une voix appelle les premières années. J'imagine que ça vaut pour moi aussi ? Soupire la rouquine. Laissant son amie à contre cœur, elle se dirige vers la marée de petits surexcités qu'elle ne dépasse même pas d'une tête. C'est donc ici que tout commence.
[Fin du RP pour moi]