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Le Comptoir
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Azénor Philaester
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Le Comptoir
Azénor Philaester, le  Jeu 12 Déc - 0:15

Ce message sera édité par la suite avec une jolie illustration du comptoir (et sans doute une meilleure description).
Vous pouvez par ailleurs commencer à poster au Chaudron Baveur. Bienvenue!
Commandez ce que vous voulez,  la carte nouvelle n'est pas encore prête.

Le Comptoir

Le Comptoir Compto10


Comme tous les comptoirs, celui du Chaudron Baveur délimite les clients accoudés au bar racontant leur vie, et les gentils serveurs qui leur préparent leur délicieux breuvage.
Vous trouverez à ce comptoir une demi douzaine de tabourets placés de sorte à ce que vous puissiez parler des derniers potins au serveur qui ne fait que mine de vous écouter. Les places assises sont bien entendu pas trop éloignées, de sorte à ce que nous vous permettions de rencontrer votre âme soeur durant une soirée de déprime. Ne nous remerciez-pas, ça nous fait plaisir.

Au Chaudron, il y a souvent du bruit, les tables et le comptoir ne sont pas toujours parfaitement bien nettoyés, mais une chose est sûre; l'ambiance est joviale, et il fait chaud. Après, si vous préférez vous morfondre parce que votre petit-ami vous a quitté, grand bien vous fasse. Il faudra quand même payer votre consommation!


Dernière édition par Azénor P. Benbow le Sam 4 Jan - 13:37, édité 2 fois
Everard Lloyd
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Re: Le Comptoir
Everard Lloyd, le  Jeu 12 Déc - 22:58

Le retour du pilier de bar
Ft. Azénor P. Benbow (Tu as mon LA) / Saison 29
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Cette petite session de confidences avec son petit frère l'avait grandement aidé à se remettre un peu mieux du drame. Walter resterait dans sa mémoire à tout jamais, et il s'en rappellerait tant que ses souvenirs resterait dans son armoire, chez lui, quelques centaines de mètre de là. La cérémonie était terminée, et ne pouvant plus supporter davantage le regard juge et menaçant de père et les critiques déplacées de mère, il décida de partir.

Il n'était plus réellement Londonien, il lui fallait le redevenir. Toutes ses escapades l'avait éloigné un peu de ses activités de prédilection habituelles et anglaises. Beaucoup de personnes qu'il n'avait pas vu depuis un sacré bout de temps. Tout le monde n'avait pas le luxe de partir en voyage touristique douze fois par ans, et c'était le cas d'Azénor Philaester. Il ne l'avait pas vu depuis des années au moins, et lui rendre visite paraissait la bonne manière de se changer les idées. C'était une femme sage, qui avait toujours le mot pour rire et pour accompagner les gens. Une âme compatissante. Paraissait-il qu'elle était devenu propriétaire du légendaire Chaudron Baveur. Everard devait voir ça de ses propres yeux.

Il rentra dans l'auberge accompagnée par son éternel chant de cris, de chansons presque folkloriques et d'ambiances selon les tables plus joyeuses les unes que les autres. C'était un samedi soir, le jour ou l'on penne normalement à trouver le moindre tabouret pour prendre une simple bièraubeurre. Par chance, Everard ne venait jamais pour celle-ci, même si elle était particulièrement bonne. Qui plus était, un haut tabouret juste en face du bar n'attendait que son fessier prodigieusement bombé. Il s’essaya là, sans rien dire au départ. Il voyait Azénor pour le moment occupée, et se retourna vers l'assemblée pour voir un peu la clientèle. Il souriait en voyant que rien n'avait changé, que le Chaudron était toujours le même, même après trois années d'absence. Ce lieu si détesté par ses semblables, prompt à la beuverie et à l'impudeur. Exactement ce pourquoi il adorait cet endroit. la bonne humeur régnait en maître, même pour les plus atteints par la vie. Il fit de nouveau volte-face, voyant arriver sa vieille camarade à son niveau.

- Mlle Philaester.

Il l'avait reconnu, et pourtant elle avait bien changé. Ils ne s'étaient pas vu depuis quoi, peut-être dix ans, voire plus. Elle devait avoir plus de trente ans maintenant. Prendre de l'âge ne l'avait pas dés-embelli. Son visage respirait toujours la sagesse, en plus accru encore. Ses souvenirs d'une jeune femme un peu trop mature pour son âge disparurent pour laisser s'installer celui d'une proprio pleine de prestance et d'un charisme apparent.

Il atteindrait qu'elle l'aie reconnu avant de lui proposer une pause autour d'un bon whisky pur feu.




:copyright: CRIMSON DAY
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Re: Le Comptoir
Azénor Philaester, le  Ven 13 Déc - 0:13

ft. Everard
je m'occupe de sa commande
LA de Harmony et Everard



Le Chaudron Baveur

Réponse pour Everard.




En plus de son torchon sur l'épaule, quelques mèches de cheveux tombaient devant ses yeux; le parfait cliché de la patronne de bar débordée, un samedi soir. Dieu que ça lui avait manqué, les soirées à ne plus penser, à préparer des boissons et à lâcher le rôle de directrice pour quelques temps. Racheter le Chaudron Baveur, ça lui avait redonné un peu d'espoir, du baume au coeur, ça lui faisait du bien. Très occupée à préparer deux whiskys sans glaçon, elle n'entendit pas la porte claquer, nouveau client de la soirée. Non, elle ne vit pas son ami d'antan, qu'elle n'avait pas revu depuis des années. Déposant les verres d'alcool sur le bar pour que Harmony vienne les chercher et les déposer à la table des deux ivrognes du fond, Azénor l'aperçut enfin. Choquée, abasourdie. Elle arbora des gros yeux ronds, bouche entre-ouverte, signe de sa stupéfaction. - Mlle Philaester. Elle haussa les sourcils d'étonnement. Dieu que le temps avait passé. Cela faisait des années qu'on ne l'avait pas appelée ainsi. Elle voyait dans ses yeux qu'elle avait changé. Et c'était sur et certain. Tant de choses s'était passées en dix ans. Dix ans. Elle en aurait pleuré.

Dieu sait qu'elle avait perdu son sourire d'antan, qu'elle ne riait plus aux éclats comme avant. Son visage s'était creusé, ses yeux étaient fatigués, son coeur s'était assombri, faute à l'espoir vain qui existerait pour toujours. Philaester. C'était comme ça que lui aussi l'appelait. Elle souriait presque amèrement. Elle se sentit honteuse de montrer le constat flagrant qu'elle n'était plus la femme heureuse et joviale qu'il avait connu. Oh elle avait connu le bonheur, l'avait bouffé à pleines dents, s'en était habituée sans savoir ce qui allait se passer. Elle s'était mariée avec lui et ils avaient eu deux magnifiques enfants. Qui aurait pu prévoir l'imprévisible. Trois ans, cela faisait trois ans qu'elle détestait sourire.
Avec Everard, ils s'étaient rencontrés après les études à Poudlard d'Azénor. Alors qu'elle enchaînait les petits boulots pour gagner un peu d'argent, elle l'avait rencontré dans une bibliothèque où elle vendait des livres anciens. Et puis de fil en aiguille ils s'étaient retrouvés maintes et maintes fois dans des bars à prendre des verres avec leurs amis respectifs. Amis qu'elle n'avait pas gardé. Aucun d'eux. Et puis dix ans après, Everard Lloyd se pointait dans son nouveau bar, et l'appelait Philaester. Oui, le temps avait bien passé, et il avait aussi changé Azénor.

Essayant de paraître la plus classe possible -parce qu'elle mettait un point d'honneur à le rester en toutes circonstances- Azénor rabattu ses mèches rebelles derrière ses oreilles et aborda une mine ravie. Dites moi que je rêve! Llyod! Mais qu'est-ce-que tu fous ici? Et puis son sourire devint sincère. Son visage lui rappelait ses années où elle commençait la vraie vie, plein d'ambition. Elle lui rappelait ses années où elle n'avait aucun soucis, aucune arrière pensée. Ça me fait vraiment plaisir de te voir. Mon Dieu ça fait quoi? Dix ans? Avait-elle dit sincèrement. Oui, dix ans depuis la dernière fois où ils s'étaient croisés. Et il n'avait pas prit une ride lui. Ou alors juste une ou deux. Qu'est-ce-que tu deviens, alors? Puis elle servit deux verres d'hydromel, se rappelant que dans le temps, il aimait ça. Tenant un verre dans sa main gauche et filant le deuxième à son ami d'antan, ils trinquèrent en l'honneur du bon vieux temps. Et puis, secrètement amèrement, elle avoua: Tu sais que plus personne ne m'appelle Philaester?



Dernière édition par Azénor P. Benbow le Sam 4 Jan - 19:19, édité 1 fois
Everard Lloyd
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Re: Le Comptoir
Everard Lloyd, le  Ven 13 Déc - 2:56

Le retour du pilier de bar
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La surprise fût partagée. Azénor le regardait les yeux écarquillés, comme si un fantôme venait de réapparaître. De son côté Everard manquait d'exploser de rire tant sa façon de parler n'avait pas changée. Toujours aussi dynamique et impossible à faire taire. C'était le meilleur côté de cette débrouillarde femme, on ne s'ennuyait jamais avec elle, et ses réactions mi démesurées firent éclater de rire Everard qui accepta avec grand plaisir l'hydromel qu'elle lui tendait, même si le temps l'avait fait préféré le pur feu. Il en bu une grande rincée avant de le poser sans presque baver tant son sourire laissait des interstices entre ses lèvres. Il lui fit signe de garder la bouteille non loin de là.

L'enthousiasme apparent d'Azénor lui convainquit de ne pas avouer la principale raison de sa venue à Londres. Car même s'il n'aurait manqué ce détour pour rien au monde, les funérailles de son grand-père n'était pas le sujet le plus joyeux de la journée. Il finissait d'avaler son liquide lorsqu'il éternua une grande partie de son hydromel dans le vide, évitant de peu le visage de son interlocutrice. Ses derniers mots l'avait incité à chercher une explication à ce manquement au nom de Philaester, et son regard s'était porté une seconde sur une alliance à l'annulaire gauche, signe universel qu'Azénor avait bel et bien trouvé chaussure à son pied. En même temps, dix ans, c'était assez radicalement changer de vie. Finie la jeune femme qui se dépatouille comme elle peut pour s'en sortir. La voilà propriétaire, mariée, et peut-être même maman, même si la question viendrait plus tard.

- J'ai loupé pas mal d'épisode il semblerait ! Ça me fait tout autant plaisir. Je vois que tu es mariée, qui est l'heureux élu ?

Il avait trop de question, ça faisait beaucoup d'un coup. Difficile de passer dix ans sans se voir, et débarquer à nouveau comme si le temps et le manque de contact, même par hiboux, n'avait jamais pu impacter leur amitié. Elle avait fait sa vie, s'était rendue responsable, alors que lui n'était simplement pas joignable car jamais à un endroit deux jours de suite. Comme s'il avait fuit la mort ou le ministère, alors qu'il ne fuyait que ses impitoyables parents. A quarante ans ou presque, il enviait soudain la vie de son ancienne amie. Mais pas question de ne pas faire croire que sa vie n'était pas exactement celle qui avait prévu de vivre.

- Je n'ai pas changé mes habitudes, toujours à vadrouiller autour de cette superbe planète à la recherche de tout ce qui peut me plaire! J'ai du refaire un tour du monde depuis la dernière fois qu'on s'est vu dans ce bar. Je passais car j'ai cru comprendre que tu avais racheté cet endroit ? La classe. Il fit la moue du respect comme s'il avait encore vingt ans, en secouant la tête de haut en bas. Tu travailles donc ici à temps plein ?

Il reprit une gorgée, attendant une réponse tout en se remémorant ces bons souvenirs attablés à celle du fond à côté de la fenêtre. C'étaient d'excellents souvenirs. Et pourtant, il n'avait aucune nouvelle des autres.



Citation :
HRP: Everard paiera la bouteille d'hydromel.


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Re: Le Comptoir
Azénor Philaester, le  Ven 13 Déc - 11:54



Le Chaudron Baveur

Réponse pour Everard.




Everard et Azénor avaient toujours été plutôt complices. En lui, elle voyait un frère, celui qu'on ne voit pas souvent, mais qui sera toujours là, toujours présent, quoi qu'il arrive. Le temps n'avait pas changé cela. Dix ans qu'ils ne s'étaient pas vu et ils riaient et discutaient comme autrefois. Rien n'avait entravé leur amitié ni leur attachement pour l'autre. Des sourires, de la joie, des souvenirs, ça lui avait manqué. Cette fois-ci, elle ne le laisserait plus filer. Elle avait besoin de cette bonne humeur dans sa vie, d'une attache souriante et apaisante.
Aux mots d'Everard, elle lui montra de plus près son alliance comme un sain graal qu'elle avait finalement finit par remporter. Cela n'avait pas été très facile avec Ian. Pas du tout même, aux débuts. Mais ils s'étaient accrochés, ils y avaient cru, et puis en quelques temps ils s'étaient rendu à l'évidence. Elle aurait du le comprendre dès leur rencontre; Ian était son âme soeur. Alors ils s'étaient mariés, avaient eu deux enfants, et puis il était mort. Enfin presque. Il était tenu en vie grâce à des machines. Appelez cela comme vous voudrez. Dieu sait ce qu'il ressentait, s'il ressentait, ou ce qu'il entendait, s'il entendait. Peut-être avait-il envie de mourir pour de vrai, d'en finir avec cette vie inqualifiable. Ou peut-être n'était-il conscient de rien du tout. Mais cela faisait trois ans qu'elle ne pouvait pas même penser à l'idée de le laisser seule toute une journée. Elle allait lui rendre visite. Tous les jours. Des fois même elle dormait à ses côtés, avec l'inlassable espoir qu'il réouvre les yeux.

Il s'appelle Ian Benbow. Il est. Il était professeur de défenses contre les forces du mal, et puis directeur de Serpentard. Oh puis propriétaire du Heurtoir aussi, après que Vhagar Meraxès, l'ancien proprio, le mette en vente. Et puis maintenant il est. Il fait des recherches, il étudie beaucoup. Il veut écrire un livre.
Oui, c'est ça écrire un livre. Elle se détestait de n'avoir pas pu la fermer, d'avoir dû s'engouffrer dans le mensonge. De ne pas s'être arrêtée à "il s'appelle Ian Benbow". C'était Azénor, elle en disait toujours trop quand elle se sentait en confiance. Mais elle ne supportait plus la pitié dans les yeux des gens. Elle serra la mâchoire, avala sa salive difficilement, et d'une traite, s'enfila son verre d'hydromel.  
Elle avait arrêté l'alcool depuis des années. Et là, lui brûlant la gorge et lui arrachant l'oesophage, elle avait cédé à son envie de lâcher prise, de revenir dix ans en arrière. Aoutch. Ah oui, ça piquait.

Pendant que l'ancien serpentard avait fait des tours du monde, Azénor, elle, était restée là. Mais elle ne le regrettait en rien. En fait, si elle y réfléchissait bien, elle ne regrettait rien de sa vie. Elle était exactement là où elle rêvait d'être, dix ans auparavant. Aux commandes d'un bar, et surtout, aux commandes de la plus grande école de sorcellerie de Grande Bretagne. Elle avait aussi été cheffe de l'Ordre du Phénix, pendant un temps. Il y avait de quoi être fière. En plus de cela, elle avait deux enfants qu'elle aimait plus que tout au monde. Elle s'était découvert une cousine qu'elle adorait, un neveu qui faisait maintenant partie de la famille, et puis elle avait Cara, et Lydie. Elle ne regrettait rien. Sa seule et immense souffrance n'était pas de son ressort, et c'est ce qui faisait encore plus mal. Elle aurait tant aimé que son mari voit leurs bébés grandir et prendre de l'âge.

Azénor ne se retenu pas de rire lorsque Lloyd lui demanda très sincèrement si elle bossait à plein temps dans ce bar. Hors de question. Les moments passés ici, c'était les rares moments de répit qu'elle s'accordait en tant que directrice d'école et maman à plein temps. Mais enfin n'as-tu donc pas conscience que tu parles à la Directrice de Poudlard? C'est dingue ça! Un peu de respect, m*rde. Et elle riait de plus belle. Ça lui faisait du bien. Elle était presque sûre qu'il n'allait pas la croire. Et quoi, quand on fait le tour du monde on ne suit pas les nouvelles? Et toi le globe trotter tu bosses dans quoi? Elle se resservit un verre, et remplit le sien dans la foulée.


Dernière édition par Azénor P. Benbow le Sam 4 Jan - 19:20, édité 1 fois
Elias Baxter
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Re: Le Comptoir
Elias Baxter, le  Sam 14 Déc - 14:27

Saison 29 - Hiver
RP avec Velina, son L.A. accordé à ses risques et périls


Le travail de la mémoire passe par le jeu. C'est ça qu'on lui avait dit. Et c'est ça qu'il allait faire. Sûr que Pokrovski l'avait regardé d'un air louche quand il l'avait vu se pointer à l'orphelinat pour farfouiller les vieilles malles trainant dans les combles. Mais ça, il s'en fichait pas mal, parce qu'en quelques brassées au sein du trésor Baxtérien, y avait la boîte, la fameuse boîte du fameux jeu qui avait agrémenté les heures vides des orphelins de 2140. Ceux qu'avaient des camarades quoi. Donc pas lui. Mais il les avait vu jouer, ça oui. Et il avait appris toutes les règles de leur jeu juste pour pouvoir s'immiscer dans leur partie dès qu'il en aurait l'occasion. Est-ce que c'était arrivé ? Pas du tout. Mais bon. Il connaissait les règles. Il s'en souvenait. Et ça, c'était déjà un grand pas pour lui.

La boîte sous le bras et le pas vif, il passa sous le nez d'un Hans pour le moins confus, d'un Pal pâle et tout aussi perdu, et s'engouffra derechef dans le labyrinthe londonien. Ses jambes le guidèrent vers la porte dérobée du Chaudron Baveur, qu'il poussa sans l'ombre d'une hésitation, et aussitôt le regard des chalands se posèrent sur lui. A savoir qu'il devait sans doute attirer l'oeil de part son accoutrement moldu, au milieu d'une parade de sorcier. Tant pis. Il était de toutes façons plus à l'aise en jean et en sweat qu'en robe. Pis surtout, qu'est-ce qu'il en savait qu'il était toujours capable de faire de la magie ? Rien. Bon. Pourquoi il était venu là alors ? Parce que sa mémoire était cassée, et que ça concernait plus le monde magique que le monde moldu. Alors avec son jeu dont il se souvenait des règles, s'il jouait dans un lieu dont il se souvenait plus des règles, y allait avoir contre-balancement des choses ! C'était certain !

Sa théorie fumeuse bien ancrée dans son crâne de mouette, il darda un oeil virulent sur une bouteille de rhum juchée derrière le comptoir. Dîtes, pourriez me servir un verre de celui-ci s'il vous plait ? Et sur cet entrerait, il s'adressa à la cantonade. Qui pour une partie de Uno ? Et il agita sa boîte au-dessus de sa tête. Une femme attira son attention et il s'avança vers elle d'une démarche féline. Vous ! Vous vous semblez avoir l'étoffe d'une vraie joueuse. Permettez ? Et sans attendre son accord, il s'installa face à elle tout en ouvrant son précieux trésor. Il sortit de sa poche une paire de lunettes de soleil, qu'il jucha sur son nez, et planta son regard dans la belle.

C'est qu'on déconne pas avec le Uno. Je vous fais un topo et vous allez voir, vous n'aurez rapidement plus envie de vous arrêter. Sa casquette vissé sur la tête, il entama un résumé complet de la règlementation du jeu, prenant soin de garder une moue on ne peut plus sérieuse. Il termina son speech en distribuant les cartes, et regarda les siennes tout en discrétion, réajustant ses lunettes par la même occasion. Mmmmh. Il prit un air satisfait, bien que face à lui ne se trouvait réellement rien de bien fou, et l'invita à démarrer d'un hochement de tête.


Dernière édition par Elias Baxter le Lun 23 Mar - 20:39, édité 4 fois
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Re: Le Comptoir
Everard Lloyd, le  Lun 16 Déc - 4:15

Le retour du pilier de bar
Ft. Azénor P. Benbow Saison 29
Le nom de Vhagar Meraxès lui était étrangement connu. Il était pris d'un coup entre une réflexion pour retrouver ou est-ce qu'il avait entendu parler de ce bonhomme, écouter Azénor bafouiller des éloges sur son mari, ne pas boire une gorgée de plus ou éviter de perdre tout le fil en en instant, et regarder sa vieille amie avec un regard au croisement entre impressionné et amusé par son attitude quelque peu étrange. Il ne l'avait pas vu depuis très, très longtemps, et pourtant il n'avait pas oublié cette façon de parler. Elle en disait trop, soit pas assez. Everard avait rencontré bien des gens, et dans l'art de mentir, Azénor était clairement la plus nulle. Néanmoins, ces changement conjugaisons un peu hasardeuses lui firent acquiescer avec lui-même qu'approfondir sur le sujet n'était peut-être pas une bonne solution. Il se contenta donc de sourire les yeux écarquillés, faisant mine d'être impressionné par le palmarès de ce fameux "Ian Benbow". Il eu un léger sursaut spirituel lorsqu'il se rappela que "Vhagar Meraxès" figurait quand à lui sur la boîte au lettres de son nouvel appartement. Décidément le monde magique était bien petit. Propriétaire du Heurtoir d'ailleurs ? N'était pas cette fameuse salle de duel qui avait fermé en deux ans tellement personne n'y venait jamais. Il fronça un sourcil en se disant que s'il avait su, il y aurait peut-être fait un tour, au moins de jour du gala d'inauguration, étant donné que les Lloyd faisaient parti de la liste des invités. Mais il revint sur les histoires de Madame Benbow, qui manquait de s'étouffer avec un sirop de miel trempé dans l'alcool. Il était clair qu'elle avait bien changé. Refouler un verre à 15 degrés n'aurait pas été son style de réaction dix ans plus tôt. Le constat le fît sourire.Il décocha une nouvelle moue de respect lorsqu'elle s'annonça Directrice de Poudlard. Il n'avait en réalité que faire de son statut, car Azénor restait Azénor, mais il songea au chemin qu'elle avait parcouru depuis cette fameuse bibliothèque. Directrice de Poudlard, à 32 ans. Fallait admettre que ça en jetait.

-Eh bah, c'est que ça rigole pas ! Et vos cinquante gamins seront tous président d'un Etat Américain, je me trompe ?

Everard riait avec elle, en réalisant qu'elle n'avait peut-être aucune notion de présidence ou de système politique moldu, ou même encore d'état en Amérique. Savait-elle au moins ou était l'Amérique ? Probablement oui, sans en rajouter trois couches. Il se sentais un peu idiot tout à coup de ne plus être jamais venu lui rendre visite, pour éviter de se retrouver dans cette situation ou il lui aurait fallut plusieurs jours pour raconter toutes les mésaventures et toutes les expériences extraordinaires qu'il avait vécu en dix années de voyages quasi ininterrompues.

-Eh bien si tu veux tout savoir, j'ai l'intention d'aller postuler au ministère ! Mais je ne sais pas exactement dans quel secteur. Je reviens d'Egypte, et là-bas c'est fou comme tout semble désordonné à côté d'ici, mais il fait tellement meilleur! Il ferma les yeux comme s'il humait le parfum chaud et sec du sable qui jonche le Nil. J'y ai réalisé que je veux trouver un boulot qui me permettra de continuer de faire ce que j'aime. Alors me voici !

Un alors des plus faux puisqu'il sortait d'une des cérémonies les plus tristes qu'il lui était donné de donner. Il ajouta cependant son intention de rester un peu, le temps de s'installer et de faire de Londres le QG qu'elle avait pour lui été autrefois. Il resterait un moment le temps de savoir vers ou cet avenir l'emmènerait. Et il était temps de s'en préoccuper.




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Sariel Fawkes
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Re: Le Comptoir
Sariel Fawkes, le  Mar 17 Déc - 19:57

Réponse à Elias

Broyer du noir, ça restait surfait. On préférait, par ici, prendre la vie côté paillettes et bas de soie. C'était bien plus facile, bien plus limpide que de se croire au fin fond de la Tamise à chaque brassée dans le noir. Maudire la Terre entière pour des brins de rien, ça ressemblait bien trop à du laisser-aller. Et c'était loin d'être le genre de la maison.
Son shooter de vodka-cerise tournoyait, encore plein, entre ses longs doigts aux ongles manucurés, et Velina jaugea la salle au travers des rayons cosmiques de l'alcool qui s'abreuvait de sirop, au fond du verre. Un joli dégradé qu'elle tentait de détruire en laissant le liquide glisser le long des parois.

Elle avait grand soif, ce soir-là, et si le temps était à l'accalmie par ici, peut-être à force de côtoyer un hiver qui ne se lassait pas de s'imposer en force, au fond d'elle, ça s'agitait. Une envie de vivre, peut-être, plus forte que tout, et qui lui démangeait le coin des lèvres. Mais tout ça paraissait mal parti, et en jaugeant le monde autour d'elle, elle laissa s'enfuir le contenu de son breuvage au fond de sa gorge, sans prendre la peine de savourer le goût sucré de la griotte. Elle préférait déjà penser au suivant.
- Un autre s'il vous plaît, susurra-t-elle sans vraiment savoir à qui, en passant la pointe de sa langue sur ses lèvres. Quelle heure ? ajouta-t-elle directement à son voisin de droite, un vieux sorcier triste à la moustache décolorée qui fixait le fond de sa Bièraubeurre avec nostalgie.

Il ne répondit pas. A part par un grognement. Tant pis. Elle ne se demanda pas vraiment à quoi il pensait, pour l'ignorer ainsi. Cela devait être foutrement inintéressant. Et la raison de sa gueule jusque par terre ne la touchait pas plus que ça non plus. Elle attendait quelque chose d'autre. Un événement X ou Y qui changerait la donne, dans ce mouroir.
Bizarrement, en fait, dès lors qu'elle ne traînait pas à l'Occamy, Velina ne cherchait pas d'autre refuge que les bars. Le monde de la nuit l'attirait particulièrement. Et forcément parce qu'elle pouvait être et devenir quelqu'un d'autre. Ça, elle le faisait chaque jour, sans aucun problème identitaire. Quoique. Non, il se passait quelque chose, la nuit. Quelque chose qui échappait aux autres, mais pas à elle. Parce qu'elle savait que tout était possible. Tout.
Pourtant, ce soir-là, l'ennui avait gagné son paroxysme. Accoudée au bar, Velina zieuta le reste de la salle, pas franchement comblée pour un mercredi. Ses longs cheveux attachés en une queue de cheval haute et sa longue nuque dépassant du col de sa robe à froufrous rouges, la jeune femme ne regrettait pour autant pas de s'être laissée aller à l'un de ses passe-temps préférés : arborer l'une de ses tenues favorites, et puis c'était tout. Peut-être était-ce un hobbie assez superficiel, en soi, mais il s'agissait surtout pour la sorcière d'un moyen de tromper son petit monde. Et ça, c'était ce qu'elle préférait par-dessus tout.

Une voix un ton plus élevé que les autres attira son attention, et ses iris découvrirent un inconnu en train d'agiter une boîte de Uno. Uno ? Sérieusement ? Le jeu Moldu, là ? Elle s'en souvenait bien, du Uno, principalement parce qu'à l'orphelinat, elle avait souvent vu les grands y jouer. Bon, elle n'y comprenait pas grand chose parce qu'elle n'avait que six ans, entre autres, et parce qu'en général on l'envoyait bouler alors qu'elle demandait juste à apprendre. C'était assez triste mais depuis, fort heureusement, elle s'était bien rattrapée. Même si en attendant, elle n'avait jamais appris à y jouer.
- Et croyez bien que je n'en ai pas que l'étoffe, susurra-t-elle dans un rire charmeur, avant de s'installer face à l'inconnu.
Ses mirettes de glace suivaient le pli de sa bouche lorsqu'il parlait, sans pour autant feindre l'intérêt profond à la chose. Non, justement, elle voulait apprendre, et vite. Connaître les règles par cœur, en déduire les stratégies évidentes et celles cachées, inventer coups de p*te et petits stratagèmes perfides.
- Vous m'avez tout l'air d'un professionnel, à ce jeu-là. Je suppose donc que je dois vous prendre au sérieux, murmura-t-elle, sans se donner vraiment la peine d'essayer de couvrir les voix alentours, alors qu'elle découvrait son jeu.

Il était en somme toute assez intéressant, et Velina n'hésita pas à poser un 9 bleu sur le 9 vert ainsi sorti de la pioche. Relevant le nez, elle se rendit compte qu'elle avait presque oublié sa nouvelle compagne aromatisée à la cerise, qu'elle siffla cul-sec.


Velina a consommé 2 shooters de vodka-cerise.
Harmony Lin
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Re: Le Comptoir
Harmony Lin, le  Mer 18 Déc - 0:01



Le Chaudron Baveur

Service pour Elias Baxter et Velina Adams



Ce soir, tu es derrière le comptoir et cela fait déjà quelques heures que tu y es. Tu ne sais pas trop quelle heure il est mais ce qui est sûr, c'est que ce boulot n'est clairement pas de tout repos. Tu masses ta nuque, soupire doucement puis ton attention se reporte sur la salle, qui est plutôt bien remplie pour un soir comme celui-là. Ce n'est pas plus mal, au moins tu as quelque chose à faire, et chaque minute de plus passé ici t'encre un peu plus dans cette nouvelle vie que tu as.

L'après Poudlard.
L'après étranger.
Le début de la vie,
la vie active.


Tu sers l'une de tes clients un shooter de vodka-cerise. Bon choix, selon toi. Du sucré dans une petite dose d'alcool à boire vite. Cela passe toujours bien mieux comme cela. Bien sûr, ça dépend des clients, et ce ne sont que tes goûts, alors tu te contentes de servir et tu garde pour toi tes commentaires. Elle en recommande un et tu lui sers joyeusement. Pas trop joyeuse quand même, pas comme avant où tu te mêlais de tout, plus en tant que personnage secondaire qui est là si quelqu'un veut avoir une petite conversation, mais qui est surtout là, dans le cas présent, pour servir des verres et débarrasser des tables. Occasionnellement pour servir à manger aussi.  

Mais ton visage parle toujours.

Alors quand un homme arrive dans le bar dans une tenue sans doute plus moldue que sorcière, tu souris. Toi, ça ne te choque pas le moins du monde, c'est aussi ce dont tu as l'habitude, mais certains semblent bien étonnés. Mais finalement, du moment qu'ils ne font pas de remarques qui pourraient mener à une bagarre dans le Bar, ça te va. Tu ne réagis donc pas plus que ça, si ce n'est ce fameux petit sourire.

Il regarde le comptoir derrière lequel tu es et son regard semble s'arrêter sur l'une des bouteilles de rhum, dont il demande un verre d'ailleurs. Tu vas rapidement récupérer le récipient adapté, et tu sers un bon verre au monsieur en habits moldus avec un petit "Et voilà !" amical.

Il se risque alors de proposer un Uno à quelqu'un dans la salle, ne visant personne puis jetant son dévolue sur ta client aux vodkas-cerise. Et c'est ainsi que la partie commence, avec l'alcool qui descend et toi qui essuie tes verres un peu plus loin.

Consommations:


Dernière édition par Harmony Lin le Sam 4 Jan - 19:28, édité 1 fois
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Re: Le Comptoir
Elias Baxter, le  Sam 21 Déc - 11:38

Ou la jolie jeune femme avait misé sur un terrible coup de bluff, ou il était victime de sa chance insolente de débutante. Dans les deux cas, elle avait pris la main, et de loin, puisqu'elle venait d'enchainer les plus deux jusqu'à le voir affublé d'une quinzaine de cartes alors qu'elle-même avait réduit les siennes de moitié. Extérieurement, il grinçait des dents. Intérieurement, il développait une admiration secrète pour la belle d'absorber ainsi les règles d'un jeu pour s'en servir contre son adversaire. Sans doute une maîtresse d'Aïkido dans une autre vie. Voire dans celle-ci. Il ne connaissait après tout rien d'elle, si ce n'est une passion dévorante pour la vodka-cerise.

Il était venu l'heure de sortir sa carte maîtresse. Déployant son éventail de carte devant lui d'une main professionnelle, il réajusta sa casquette de l'autre pour mieux dissimuler son regard glissant vers l'élue. Du jaune, du jaune, du jaune, mmh... je n'en vois nulle part... un sept peut-être ? Toujours pas ! Mmh... Sortant soudainement de son jeu l'arme fatale, il vint la balancer violemment sur la dernière carte posée par Mademoiselle Rouge Cerise. Plus quatre ! Voilà qui devrait remettre un peu d'équilibre dans notre partie vous ne croyez pas ? Il la défia d'un regard plissé avant de terminer son verre de rhum et d'en réclamer un second, plus fruité, à la serveuse de la soirée.

Le bon vieux verre de Piña Colada entre les mains, il ne se fit pas prier pour le descendre de moitié. Ses yeux curieux se perdirent ensuite sur le visage de la mystérieuse inconnue d'un soir. Elle avait la classe. Elle lui rappelait quelqu'un, quelque part, dans un lointain souvenir. Pour l'heure il ne savait que peu de choses, mais suffisamment pour grandement apprécier sa compagnie. Impulsive, joueuse, déterminée, légèrement délurée. Ils n'étaient pas si différents.

Elias a commandé une Piña Colada
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Re: Le Comptoir
Hugh Dey, le  Ven 3 Jan - 22:59

Sabrons la bouteille
Suite de ce RP, avec Eileen I. Hilswood
Saison 29 – Hiver
Jeudi soir, après avoir fermé Ollivander’s

Mais quelle idée j’avais eue, sérieusement ? Comment j’avais pu croire un seul instant que je serais à même de réussir à vendre des baguettes ? Je comprenais rien. Mais rien de rien. J’étais toujours accoutré dans ces vêtements neufs qui me donnaient l’air super classe, sauf qu’il suffisait de regarder ma tête pour savoir que j’étais super con. La patronne, Izsa, elle, elle parlait. Elle parlait, elle parlait, elle parlait, elle parlait, elle s’arrêtait jamais, je me demandais même au bout d’un moment si elle avait pas soif, mais apparemment pas. Mon cerveau avait évidemment fini par décrocher. Je m’étais longuement interrogé sur l’éventualité qu’elle ait sur elle un tuyau relié à une bouteille d’eau qui s’enfonçait directement dans une veine de son bras, et permettant d’éviter la déshydratation. Un truc dans le genre. Franchement c’était possible. Et à partir du moment où je m’étais posé la question, c’était vraiment dur pour moi de raccrocher à ses paroles. Jusqu’à ce qu’elle annonce qu’il était temps de fermer boutique et, pour masquer l’immense joie qui venait de me parcourir, je répondais un « Bon. Bah super. Il est temps de sabrer la bouteille alors. » et tout de suite après, je me rendais compte de ma bêtise.

Et m*rde… Ca sonnait clairement comme une invitation. D’autant qu’on avait discuté, avant, quand j’étais content d’avoir le job, c’est-à-dire il y a trois heures, du fait de sabrer une bouteille ensemble. Je cachais mon embarras derrière un sourire crispé, et, ne sachant trop si je devais l’attendre ou non, je commençais à marcher en crabe. C’est-à-dire sans avoir pris clairement la décision d’aller jusqu’à la porte, comme pour toujours avoir la dame à l’œil. C’était ridicule. Elle allait me prendre pour un taré, si c’était pas déjà fait.

Bon évidemment, on sortait d’Ollivander’s, alors le chemin logique c’était d’aller jusqu’au Chaudron Baveur. On avançait, tous les deux, côte à côte, une fois la boutique fermée, et c’était comme si, à la sortie, on ne savait plus quoi dire. Enfin moi ça faisait longtemps que je ne savais plus quoi dire. Le trajet se passait en silence, mais c’était un silence que j’avais envie de briser. Un silence qui me gênait parce que je sentais que c’était à moi d’engager la conversation. A moi de dire quelque chose. N’importe quoi.
Ce n’est qu’en arrivant à la porte du Chaudron Baveur que la bombe sortit de ma bouche. « Vous savez… Enfin non, tu sais… je suis pas sûr d’y arriver, y a beaucoup de choses à retenir… ». Et tout de suite, je rougissais, de honte. Je baissais la tête, entrais dans le bar en osant à peine saluer qui que ce soit – de toute façon, qui je pouvais connaître là-dedans ? – et m’installais à une table. Super, on allait boire une bouteille pour me féliciter d’un job dont je ne voulais déjà plus.

En posant mon royal fessier sur une chaise, je soupirais d’aise. C’était bruyant là-dedans cela dit et ça me pesait déjà. J’avais l’impression que ma tête n’était plus en mesure d’ingurgiter une seule information, alors le bruit de conversation avoisinant merci. Heureusement que j’habitais pas loin. Je pouvais me fracasser la tête et rentrer à quatre pattes, je risquais pas de me désartibuler.

- T’en es venue comment aux baguettes en fait ? Comment on en vient à apprendre tout ça ? Ouais, c’était ça la grande question. Comment on pouvait être aussi taré pour décider que ce serait cool d’apprendre les propriétés de deux cents bois différents et autant de cœurs possibles ? Tuez-moi sur le champ.
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Re: Le Comptoir
Nyryn Senittines, le  Sam 4 Jan - 22:55

Avec Nessa Cunningham ~ Un garnement joueur
Avec son LA
Saison 30
Hiver

Enfin, seul ici en plein milieu de Londres, depuis le temps qu'il en rêvait. Toujours à devoir rentrer pendant les vacances. Loin de tout ce qu'il connaît maintenant. De ses futurs projets. Il aime bien sa famille, il est vrai. Mais un moment, il a besoin de cette envie d'explorer, d'aller plus loin. Comme explorer une ville qu'il ne connait pas. Il en a assez d'Exeter. Cette ville est ennuyeuse là où Londres est beaucoup plus intéressant. Il y a tellement plus de choses à faire. Plus de rencontre à prévoir. Il faut dire qu'à part croiser des camarades de classe par un pur hasard et encore. Nyryn ne connait personne dans la capitale. Il pourrait en voir beaucoup plus, ne pas avoir de routine qu'il a dans sa ville natale. Une sorte d'échappatoire. Et puis pour toutes les rares fois où il a pu passer à Londres. Deux fois... Nyryn n'a jamais pu voir d'avantages de la ville. Ni même le chemin de traverse.

Le problème d'être seul, c'est que l'ennui arrive vite. Oui, il y a tant de chose à voir. Oui, la Tamise est super cool. Mais il a l'impression d'être perdu. De ne pas avoir cette sensation de pouvoir en profiter. Personne à qui en parler. Il se surprend même à parler tout seul comme pour parler à son père.. D'ailleurs celui-ci le laissa faire pour une fois. D'aller là où il voulait. Hormis Poudlard et Exeter, Estéban, son père, ne le laissait jamais sortir plus loin que les zones de conforts. Celles connues. Ou même celles où ils sont présents. Rien de plus. Mais pour se faire pardonner de la gêne occasionner lors du dernier périple à Ollivander. Et de ne pas avoir visitée la ville ensuite par manque de temps. Cet hiver, Estéban décida de laisser son fils y aller. Seul.

Nyryn commençait à vagabonder dans Londres sans vraiment savoir quoi faire. La journée fût même très longue. C'est beau, c'est magnifique. Il a beaucoup de gens. Mais pas de quoi s'amuser. Pas de quoi faire des farces. Les moldus sont d'un ennui de toute façon. Que faire avec eux ? Ils ont pas d'humour ! Aucun et puis ne pas se servir de sa baguette en plus. C'était la petite dose de trop pour encore plus s'embêter. Il pourrait tellement faire de chose. Aimant les sortilèges à foison. S'imaginant toutes les pitreries possibles que chaque passant pourraient se prendre.

Mais rien à faire et puis il commençait à avoir vraiment soif. Et faim aussi, mais ça il sait s'en passer. Boire, le plus important des calmants. L'ennui disparaîtra en sirotant un bon verre. Après, il ne connaissait pas Londres. Et les moldus ne lui inspiraient pas vraiment confiance. Surtout qu'il n'avait plus vraiment d'argent moldu au passage. La magie est beaucoup trop importante pour s'en passer. Alors que cinq livres sterling, pas de quoi faire grand chose que de l'utiliser pour le métro devenu beaucoup trop cher maintenant. Et puis c'est comme ça ! Il avait au passage entendu parler que le chemin de traverse avait un bar. Et puis pas n'importe lequel. Celui qui vous permet justement d'y passer. Dans ce fameux chemin. Parfait, un verre, un somme et la suite de la visite demain.

Avoir 15 ans, rentrer dans un bar, seul, sans rien autour avec uniquement des inconnus. Parfait. De quoi s'amuser un petit peu. Pourquoi pas trouver une personne seule. Oui, ça aussi, ça serait pas mal. Et puis il n'y a pas de quoi vraiment l'embêter si ? En fait, Nyryn voulait savoir comment pouvait réagir sa cible. Il pourrait être surpris et justement, il aime ça, les surprises. Il aimerait bien en avoir une justement. Repérant une jeune femme d'une vingtaine d'années. Sûrement pas d'ici, mais ça il ne pouvait pas le savoir. Elle venait aussi peut-être d'arriver. Elle n'avait pas encore commandée ou peut-être était-elle là depuis longtemps. De toute manière, il aimerait bien le savoir. Ce dirigeant vers celle-ci, comme s'il la connaissait déjà. Ce qui est complètement bizarre d'ailleurs. Son sourire en coin. Qu'il aime bien. Il se posa en face d'elle sans rien dire, même pas un bonjour. Avant de prendre la parole après quelques secondes de silence. Préparant sa bêtise sans doute.

- Alors comme ça, tu ne m'attends pas ? Tu me laisses seul ? Comme ça en plein milieu de Londres alors que je ne connais pas la ville ! Franchement, c'est pas sympa de ta part hein.

Mine triste. Jouabilité d'un acteur très mauvais d'une classe de 6ème année. Nyryn avait commencé à planifier son nouveau jeu. Sera-t-elle joueuse aussi ? Ou va-t-il faire un bide en plein milieu d'un bar qu'il ne connaît pas ?
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Re: Le Comptoir
Invité, le  Dim 5 Jan - 10:34


Le Chaudron Baveur

À l'attention d'Hugh et Eileen.







« Il y a des choses que l'on ne contrôle pas, mais leurs effets sont surprenants... »  
Tu t’étais rendu au Chaudron Baveur, ce soir-là, après avoir quitté Elhëna lorsque tu l’avais croisé à l’infirmerie. Étrangement, tu te sentais plus à l’aise avec toi-même depuis que tu avais parlé à quelqu’un d’autre qu’à tes bonnes vieilles habitudes. Poussant la porte de l’établissement pour ensuite, aller dans l’espace privatisé du personnel, tu allais déposer tes affaires dans un coin de la pièce pour ensuite, enfiler ton tablier à la taille, avec dans la poche au niveau du ventre, un morceau de parchemin et une plume. Le stricte nécessaire pour pouvoir prendre la commande des client.e.s, mais aussi pour pouvoir te rappeler aussi, de ne pas l’oublier. C’était ta façon à toi de pouvoir avoir le contrôle sur la situation dans laquelle tu étais. Puis, tu levais ton minois en direction de la porte, fort heureusement pour toi, tu savais que tu ne bossais jamais seul, Harmony ou Azénor et parfois même les deux, étaient toujours là pour t’épauler quand tu ne savais pas faire quelque chose, même si en général, tu essayais de te débrouiller seul.

Quelques instants plus tard, après t’être placé derrière le comptoir, tu t’occupais de ranger les verres à l’heure place. Non pas par magie, mais plutôt à la main. Tu aimais qu’il soit parfaitement aligné, ranger selon leurs tailles et leurs formes. S’en suit de la vaisselle, au cas où quelqu’un aurait décidé de manger. Tu avais cette manie de vouloir « toujours tout contrôler », tout ce qui te touchait personnellement du moins. Un sourire discret se dessinait sur tes lèvres parce que tu étais soudainement fière de ce que tu avais fait. Ensuite, tu essuyais tes mains sur ton tablier, te rendant lentement jusqu’à l’évier pour pouvoir les laver et les essuyer avec un véritable essuie, cette fois. Ton regard, lui, balayait la pièce, surveillant discrètement les alentours sans se montrer insistant. Puis, il se stoppait sur l’adulte posé à une table, bientôt rejoint par une autre. Voyant que ses collègues semblaient être occupées, tu t’étais élancé à leurs tables en te forçant sans que cela ne se remarque, à sourire.

- « Bonsoir, bienvenue au Chaudron Baveur. Qu’est-ce que j’vous sers ? »

Disais-tu d’une voix neutre, sans y mettre de ton glacial ou potentiellement amical. Tu n’avais pas nécessairement envie de te montrer ni intrusif, ni totalement détaché. Tu te contentais juste de te montrer poli et courtois, comme le voulait l’établissement. Pour une première soirée, tu tâchais aussi de pas montrer que tu étais, potentiellement, nerveux. Au contraire, tu le camouflais aisément derrière ce sourire que tu avais vissé sur tes lèvres. Maintenant, il ne reste plus qu’à savoir ce qu’ils voulaient pour pouvoir les satisfaire et retourner à tes petites occupations.

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Avec l'accord du personnel, pour disposer de leurs L.A.
Et celui de Hugh Dey, pour pouvoir répondre

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Dernière édition par Eden L. Maddox le Dim 5 Jan - 22:08, édité 1 fois
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Re: Le Comptoir
Jude Hopkins, le  Dim 5 Jan - 14:53

Avertissement

Ce RP mentionne du contenu sensible :

Substances licites





Saison 29 - Hiver
With Harmony Lin

Le passé n'était pas forcément bon à savoir. Alors que certains cherchaient à le faire disparaître définitivement de leur vie, Jude, lui, cherchait à en savoir davantage sur ses origines. Il ne connaissait rien de sa famille, et entendre les autres étudiants parler de papa et maman chérie alors que lui ne connaissait même pas le prénom de l'un ou de l'autre le rendait explosif. Il avait envie de tout envoyer en l'air, ses études, son poste de Préfet de Serpentard et partir à l'autre coin du Monde, en Russie, son pays d'origine pour obtenir des réponses. Mais il savait que ce n'était pas la meilleure solution et qu'il ne trouverait en se pressant. Il fallait prendre son temps, agir de manière concrète et non impulsive. À croire que son rôle à lui était de faire profil bas... Il en était hors de question. Même si cela pourrait lui coûter sa vie entière, il chercherait à les rencontrer, ses géniteurs. Il en était certain. Il n'avait même plus peur de ce qu'il pouvait bien découvrir ; à présent, il avait vécu une grande partie de sa vie seul. Alors, si ce qu'il dénichait ne lui plaisait pas, il pouvait très bien vivre sans. Faire comme-ci il n'avait rien vu, même si les souvenirs resteraient.

Ne pas en parler n'arrangeait évidemment pas la chose. Il souffrait du manque d'une personne à ses côtés au quotidien. Il avait beaucoup de mal à se confier, alors qu'au début de sa scolarité il cherchait justement à ce que personne ne découvre la vérité. Il avait été jusqu'à mentir, en s'éclipsant quelques heures de Poudlard, pour se cacher dans un endroit peu fréquenté, prétextant aller rejoindre ses parents. Désormais, il n'en avait plus rien à faire. Si les étudiants comprenaient la vérité, qui désormais n'était pas si bien compliquée à trouver puisque c'était le seul qui ne recevait rien à noël, ni même pour son anniversaire, il ne le niait plus. Petit à petit, il essayait de vivre avec. C'est comme avoir les cheveux châtains, s'il ne l'a pas décidé cela fait parti de lui. Il a compris qu'il ne fallait pas nier le passé quand il cherchait à savoir la vérité sur celui-ci. Et même s'il en faisait des cauchemars, il était temps de l'accepter.

Alors il trinquait à la vie,
à la maudite vie qu'on lui avait prescrit

Cela faisait désormais quelques temps que l'ignoré et l'ignorant se trouvait à Londres. Il était allé s'acheter une bouteille dans une épicerie du coin. Les gorgées défilaient rapidement. Il marchait, les pieds trainant au sol, vers un endroit indéterminé. Seulement pour se réchauffer, il commençait sûrement à se faire tard et le froid commençait à se faire ressentir. Jude en grelottait. Il fallait qu'il se trouve un endroit où s'abriter, rapidement. Il tomba sur le premier bar qui venait. Le Chaudron Baveur. C'était bien la première fois qu'il y allait, et ce n'est pas pour faute d'en avoir entendu parler régulièrement.

L'alcool commençait à l'affecter. Le cœur battait plus rapidement que d'habitude, rendant sa peau rouge, notamment au niveau des joues d'ailleurs. Sa tension augmentait également. Contrairement à sa vision qui devenait de plus en plus trouble. Les sons en devenaient presque indescriptibles. Il était dans sa bulle, avec uniquement une seule personne présente dedans ; lui.
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Re: Le Comptoir
Nessa Cunningham, le  Jeu 9 Jan - 17:01





Réponse à Nyryn Senittines
Saison 29, Hiver



Regardez-moi.

Me revoilà, cinq ans plus tard, personne ne me connaît plus, personne ne sait plus d'où je viens. Je me demande si Londres est toujours la même mais il me faudra plus d'un soir pour m'en rendre compte. Alors je me contenterai d'ici. L'endroit n'est pas si mal, où en tout cas ne doit pas l'être pour que vous ayez décidé d'y apposer vos postérieurs le temps d'un soir. De vous y désaltérer jusqu'à plus soif. J'entends déjà vos rires gras et sales résonner depuis les toilettes, les chaises trembler sur votre passage d'ici une heure ou deux. Alors observez-moi, tant que l'alcool n'a pas encore ravi vos yeux.

Je suis revenue pour vos regards, pour vos sourires. Je suis revenue prendre en otage vos mémoires de quelques mots susurrés dans le creux de l'oreille. Je suis revenue jouer, les bars comme royaume et les ivrognes pour sujet.

La chair de ma chair attendra. Ce soir je sors, je redécouvre cette ville qui m'a faite, ce bar d'où la femme aux yeux de pluie m'a dit venir. Je ne voulais pas rentrer, mais en trois mots elle a su me donner la plus grande des motivations, contenue en un seul nom. Timothy.
Le temps viendra.

Je laisse courir mes yeux sur vos visages abruti et l'envie de jouer s'anime en moi. Il fut un temps où j'exploitais vos faiblesses les unes après les autres. J'aimais vous tenir, juste pour une seconde. Constituer l’entièreté de votre monde, le temps d'une danse, d'un baiser. Vous aimiez me regarder, je n'aimais pas être seule et chacun semblait y trouver son compte.
Mais me revoici, le monde a changé. Je suis Nessa, mais vous ne me reconnaîtrez pas. Gardez vos distances, mon fils m'attend, je n'ai pas de temps à perdre.

Je voulais juste revoir la ville de l'adolescence avant de grandir. Parce que je ne sais pas si je suis prête à me lancer dans l'inconnu. Je m'accorde encore un jour, une minute.

Et c'est toi qui la fera. Je te vois approcher, tu es encore un enfant. Tu dois avoir une dizaine d'années de plus que lui, peut-être un peu plus. Il n'a pas ta peau, mais je me demande si il te ressemble. Je peine terriblement à imaginer son visage. Mais ta voix me fait rapidement comprendre que tu n'es pas ici pour jouer à ce jeu là.


- Alors comme ça, tu ne m'attends pas ? Tu me laisses seul ? Comme ça en plein milieu de Londres alors que je ne connais pas la ville ! Franchement, c'est pas sympa de ta part hein.

Je reste un instant interdite face à ton applomb, mais c'est finalement un sourire que mes lèvres se décident à esquisser. Après tout, pourquoi pas. Il y a chez toi cette généreuse folie propre à l'adolescence qui me donne envie de m'amuser. Et puisque j'ai le rôle de l'adulte, de te guider.

- Je suis désolée, je t'ai oublié.

Tellement bien d'ailleurs que je me demande quel est peut bien être ton nom. Ton âge, d'où tu viens même si ton accent semble dire que ce n'est pas de très loin. Peut-être est-ce de la côte, avec vue sur la mer, des falaises vertigineuses, ou viens-tu plutôt des terres, des collines boisées aux senteurs multiples. Je viens du nord de l'écosse. Là où la végétation a délaissé la terre. Où ne gisent que des pierres à semi cassées, des vestiges d'une autre époque. Où la mer et le vent nous chantent des mélodies inquiétantes.
Est-il seulement en mon pays.

- Mais tu vois, tu as retrouvé ton chemin tout seul finalement ! Qu'est-ce que tu bois ?



Dernière édition par Nessa Cunningham le Mar 11 Fév - 1:14, édité 1 fois
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