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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Londres ~¤~ :: Chemin de Traverse :: Allée des Embrumes
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Une nuit démasquée [Terminé]
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Loredana Wildsmith
Loredana Wildsmith
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Une nuit démasquée [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Mar 17 Déc - 19:58

Saison 29 - Hiver

À cette période de l’année, le ciel grisonnant laissait rapidement sa place à une nuit bleutée, mais dont on ne percevait absolument aucune étoile. Les nuits douces d’été étaient bien plus jolies à regarder. Je n’étais pas une adepte d'Astronomie, j’étais même plutôt mauvaise à ce sujet. Néanmoins, j'appréciais l’esthétisme des étoiles de temps en temps. Je me rappelais très bien de ces nombreuses soirées d’été, au sommet d’une colline, à jouer des mélodies sur mon synthétiseur – un hobby développé lors de mon hospitalisation à l’hôpital moldu. C’était l’époque où l’on ne savait pas où j’étais, où j’avais tout plaqué, où le silence régnait dans mes journées. Pas la meilleure période, je devais l’avouer, mais elle avait été nécessaire. Aujourd’hui, il m’était encore compliqué d’être stable émotionnellement parlant. J’aurais pu dire que j’étais actuellement heureuse, que la chance avait tourné, que la stabilité avait enfin frappé à ma porte. Il n’en était rien. Je me pensais entourée, je me sentais plus seule que jamais depuis plusieurs jours déjà. C’était une véritable torture, un déchirement au cœur et un pieu planté en pleine poitrine. Tout ça en même temps. Et avec Theya à Poudlard, avoir de la compagnie était tout bonnement impossible. Mais où est-il ?

La journée avait été longue, aucune envie de travailler, la Métamorphomagie avait décidé de se bloquer pendant une nuit cauchemardesque, agitée, seule dans une Cabane qui n’était pas tout à fait mienne. J’étais un intrus en plein milieu d’une forêt. Des cheveux blancs, translucide même, qui peinaient à recouvrir un visage fatigué. J’essayais de faire bonne impression, de sourire aux clients, de raconter que mon changement capillaire était juste une simple volonté de changer de tête. Ils ne cherchaient pas vraiment à comprendre. Moi non-plus. Mon corps s’exprimait bien trop facilement, sans aucune possibilité – volonté – de contrôle. Il montre ce que je tais.

Je sors de la boutique, c’est la fin de la journée pour moi. Je ne sais même plus où je dois rentrer, où est ma maison. Alors je décide de  simplement déambuler dans les ruelles froides et sombres de l’Allée des Embrumes - comme une impression de déjà-vu. Elles étaient loin les belles rues pavées du Chemin de Traverse, illuminées par les lumières rassurantes. Plusieurs jours que j’essayais d’entrer en contact avec lui, de demander aux personnes alentours s’il l’avait vu passer quelque part. Rien. Il était introuvable, m’avait abandonnée, sans aucune raison, sans même me laisser un mot. Je ne savais même pas si nous étions encore ensemble à l’heure actuelle, je ne savais même pas s'il était encore en vie. Et cette ignorance me nouait la gorge. Je détestais ça et il le savait. Je le cherchais, tous les matins en allant travailler, tous les soirs avant de rentrer. Une femme complètement désespérée d’avoir perdu celui qu’elle aimait. Une sensation qui me répugnait. Je n’aimais pas cette dépendance. J’aurais simplement pu entrer dans un bar, m’accouder au comptoir, mais cette amertume qui me traverse le corps ne veux même pas de contact avec les personnes extérieures. Ma tête souhaitait errer dans les endroits vides et sombres à faire froid dans le dos. L’image de ce qui se trouvait devant moi représentait parfaitement les ressentis à l’intérieur de moi.
Où es-tu ?
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Re: Une nuit démasquée [Terminé]
Mangemort 52, le  Mer 18 Déc - 10:07

Attendre.
Il n’avait pas eu d’autre idée, malgré les cinquante mille deux cent pas avec lesquels il avait abîmé le Bastion. Des heures des soirées des jours à s’entortiller le cerveau pour trouver le moyen de lui dire. Finalement, il avait attendu, retardé, procrastiné. Laissant une boule acide dans le fond de la gorge, car s’il avait eu besoin de ce précieux temps pour organiser proprement les méninges, il n’avait cessé de penser à elle.
Le dos collé à un mur poisseux de l’allée des embrumes il attendait donc, qu’une silhouette fameuse vienne toquer à ses yeux attentifs. Il sait, n’a aucun doute : elle passera par ici, pas loin. La connaissait suffisamment très bien pour deviner que ses pas ne tarderaient pas à ricocher sur les sombres pavés. En attendant, tourner le dos dès que les contours légers d’un sorcier naviguaient à l’angle de la ruelle, prétendre n’être qu’un passant parmi les autres - timide. Il n’avait pas vraiment tellement réfléchi imaginé à l’instant particulier où ils se retrouveraient, face à face. Il n’avait pas anticipé quelconque discours ou déclaration, pas d’antisèche cachée dans la poche intérieure de son costume sombre. Pourtant, alors que les paupières se plissent en apercevant au loin une chevelure blanchâtre, c’est immédiatement qu’il décolle.

Aucune hésitation avant de remettre en place le museau renardin et prolonger le bras d’une baguette attentive. Une étincelle électrique brûle le ventre qui suit, qui s’avance, furtivement. Loup ou Renard, finalement, bien des ressemblances : le Masque se pourlèche de la chasse amusante dans laquelle il s’était embarquée. Il emboîte clandestinement le pas de la jeune femme. De lentes secondes émoustillées qui se détachent alors qu’il laisse avec précaution quelques mètres entre lui et la Pourchassée. Étincelant sentiment d’ascendance sur le dos sur lequel les rétines restent attachées – le pouvoir derrière l’Anonymat, le Masque et l’Allégeance – rien de pire pour une poitrine déjà gonflée d’autolâtrie.
La baguette remue alors légèrement, en même temps que les lèvres narquoises pour un
#Everte Statum qu’il adore. Avoir les autres à ses pieds, un plaisir qu’il ne se refusait jamais. La bouche s’étire dans un sourire suffisant dissimulé, ne pas trop s’approcher cependant, rester Ombre brumeuse dans la ruelle louche - intimidante. De loin, d’une politesse exagérée, saluer tranquillement, bonsoir Mademoiselle d’une voix qui volontairement, se fait inquiétamment plus grave.

Le museau baissé vers la chute provoquée, de nouveau il attend, alors que l’impatience martèle les tempes, la terrible envie de découvrir la réaction.
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Re: Une nuit démasquée [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Mer 18 Déc - 19:28

J’ignore depuis combien de temps je déambule, ni combien de pas j’avais effectué. La fatigue de la journée commençait à se faire ressentir, mes jambes devenaient lourdes, les pieds douloureux dans des baskets pourtant si confortables. Le ciel était de plus en plus sombre et la lumière tamisée m’empêchait de distinguer pleinement l’endroit vers lequel je me dirigeais. Nulle-part. Puis tout se passa très vite, en une fraction de seconde, je suis projetée violemment, retombant sur le ventre, les mains en avant pour amortir ma chute. Heureusement, ma tête ne heurte pas le sol, mes deux poignets douloureux, je ne me retourne pas tout de suite, prends le temps de crier un P*tain qui résonne dans l’allée, très légèrement. La voix n’avait pas été si forte que ça – la fatigue, probablement. Je me relève difficilement pour faire face au Lâche qui n’avait pas eu meilleure idée que de m’attaquer par-derrière.
Je tressaillis légèrement à la vue du Masqué. C’était carrément glauque, un corps d’homme, une tête de ce qui ressemblait à un renard. Je sors ma baguette pour la pointer vers lui, ce n’était vraiment pas le jour pour me chercher. T’es qui toi ? Je le dévisage, plissant les yeux pour distinguer quelque chose qui pourrait répondre à ma question. Mais le peu de lumière m’empêche d’émettre une conclusion et l’Inconnu était bien trop sombre pour contraster avec la nuit. Enlève ton masque, assume.

Je m’approche doucement, la baguette bien devant en guise de protection. J’ignore totalement si le danger est grand, je m’en fiche en réalité. Il n’était pas dans mes habitudes de courir et de fuir. C’était lui qui m’avait attaquée. Quelle en était sa raison ? Tu m’attaques alors que je tourne le dos, tu ne montres même pas ton visage – est-ce qu’il en avait un ? Quel courage ! Mon cerveau fume. Était-ce quelqu’un qui l’envoyait pour se débarrasser de moi ? Quelqu’un qui me pensait de trop, qui voulait que je disparaisse ? Je repense alors directement à ma tante, il fallait bien que ça m’arrive un jour. C’est mon père qui t’envoie ? L’avait-il appris ? Comment ? L’estomac noué, il faut que je me délivre de lui avant que cela ne s’envenime. Je lance alors un #Repulso pour l’éloigner, me laisser le temps de déguerpir. Je n’avais pas la force de me battre, trop de choses en tête pour peu d’énergie. Fous-moi la paix !

Je fais demi-tour et entame une marche rapide. J’aurais pu courir, mais j’avais bien trop de fierté pour cela. Malgré tout, ma respiration s’accélère, mon cœur s’emballe. Je fonce droit devant moi, espérant au fond de moi qu’il ne me suive pas, qu’il abandonne. L’angoisse de savoir quelqu’un au courant de cette mort s’empare de moi, fait monter des larmes de colère. Elle n’avait eu que ce qu’elle méritait. Il ne devrait pas y avoir de représailles. Allez savoir pourquoi, mes pas me dirigent vers une petite ruelle abandonnée. Je me cache derrière une poubelle, prête à transplaner. Je voulais m’assurer qu’il était bien parti.
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Re: Une nuit démasquée [Terminé]
Mangemort 52, le  Jeu 19 Déc - 16:12

Il avait ri, le Renard étant visiblement largement moins susceptible que le Loup. Et puis, connaissant la Demoiselle, il ne pouvait pas s’attendre à autre chose que de l’acerbité en plein dans le museau, et ça le rendait content. Bien trop heureux de provoquer titiller sans aucune raison valable, jouer de la présence du déguisement pour pouvoir le faire en tout impunité. Oui, la puissance décernée par le Masque le rendait davantage agitateur – peur de rien. Les éclats de rire s’étaient intensifiés pour fuser sur les pavés de l’Allée lorsque la baguette de l’autre s’était mise à l’attaquer. Un joyeux basculement en arrière et il serait définitivement tombé si son corps ne connaissait une certaine maudite agilité. Trop satisfait que Loredana montre les crocs – prévisible. C’est une drôle de boucle qu’il vient d’enclencher en réalité, et les moustaches tentent de le prévenir qu’il sera beaucoup plus difficile de se dévoiler à la jeune fille après ça, mais en bon Renardeau, le voici totalement ivre d’amusement. Il marche immédiatement pour suivre la jeune femme, essaie de ne pas se précipiter pour incarner une fameuse scène d’horreur où la victime est poursuivie lentement, très lentement, trop lentement par un assaillant, le malicieux toujours accroché aux risettes. Dans cette course poursuite oppressante, il en vient même à oublier le projet du soir, revenir vers l’Amoureuse. Tenter de lui expliquer, de lui raconter, de justifier sa lâche absence. Mais non, à l’instant, tout entier grisé par le rôle de l’Ombre agressive qu’il incarnait.

Il débarque dans la ruelle et durant un court moment, se demande si la Métamorphomage n’avait pas pris la fuite définitivement, lorgner sur les murs obscurs de l’inquiétante rue, et il se souvient que ce n’était pas tellement le genre de Loredana, la fuite. Un simple pincement de lèvres alors qu’il savoure ces secondes de frayeur, l’adrénaline qui nait de l’idée qu’Elle pouvait subitement jaillir, l’attaquer par surprise.
Au lieu de ça, rien. Seconde où il regrette de ne pas avoir hérité d’un odorat ou d’une ouïe développée – en plus d’être sauvage brute. Un haussement d’épaules et il devient difficile de dominer une baguette pugnace avide de faire ses preuves, immédiatement, une volonté d’éradiquer les différents potentiels refuges, l’un après l’autre, c’est donc des
#Confringo qui viennent exploser poubelles, ramassis de cartons afin de déloger l’Amoureuse. Sur l’instant, rien d’autre qu’un couinement d’un rat d’une souris ou d’il ne sait pas trop quoi, mais pas de Loredana. Le doute, brièvement, remue le museau, jusqu’à ce qu’un mouvement lui effleure le coin de l’œil. A quelques mètres, la douce proie sort enfin de sa planque, élargissement ravissant du sourire du Masqué, qui articule un ooooh comblé.

Un prompt instinct secoue alors les jambes, qu’il enfouit instantanément, l’envie de grimper sur la poubelle qui l’avait protégée, cette manie du Wildsmith qu’il avait de sauter sur tout et n’importe quoi, et qu’à ce présent il se devait d’étouffer – ne pas se révéler.
Non, simplement s’approcher de la silhouette qui s’était mise à découvert, avec toujours ces quelques mètres de sécurité. La baguette continue de danser, bien que soulagée d’avoir exorcisé sa fureur de vivre, et c’est d’un air plus sardonique qu’il livre alors :
ce n’est pas votre père qui m’envoie, personne ne m’envoie – éclairer ce fait illustre qu’il n’était le larbin de personne, et peut-être, intimement, rassurer la jeune femme – si ce n’est, peut-être, l’Ordre et la Cause. Deux mots forts qui résonnent dans la ruelle, comme un souffle ténébreux. Deux mots qui étiquettent immédiatement la raison du Masque fabuleux qu’il portait. Mais ce soir, les moustaches frétillent et observe la rue déserte, ce soir, j’ai peut-être envie de m’amuser un peu. Et surtout, gratouiller piquer chatouiller les nerfs de l’Amoureuse, pour le plaisir jubilatoire que cela lui procurait.
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Re: Une nuit démasquée [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Jeu 19 Déc - 17:31

Où était la logique dans cette fausse fuite ? J’aurais dû transplaner, rentrer je ne sais où, trouver un coin en haut d’une montagne pour lui échapper. Pourquoi donc mes pas m’avaient-ils guidée dans cette ruelle ? Il y avait une réponse à cela : l’adrénaline. Ce sentiment de ne jamais en avoir assez, la peur de retrouver un quotidien ennuyeux. Je n’avais pas la force d’affronter un sorcier aux mauvaises intentions, mais mon inconscient bien enfoui jubilait à l’idée qu’il y ait un peu d’action dans ma vie. Je l’entends avancer d’un pas lent. Il n’est pas parti, il me traque comme un animal sauvage envers sa proie. Il avance lentement tandis que je ferme les yeux, retiens ma respiration pour être sûre qu’il ne m’entende pas. Je n’avais qu’à transplaner et j’en serais débarrassée. Je n’y arrive pas, ne parviens pas à me concentrer, il y a comme une force invisible qui me pousse à rester. Je sens presque son poids peser sur mes épaules. Une sensation bien étrange. Les pas du Renard masqué s’aventurent dans la ruelle, aucun autre bruit. Nous étions totalement seuls. Je me savais fichue, persuadée qu’il s’agissait là d’un acte de pure vengeance pour ce que j’avais osé faire. Je ne méritais pas cela, pourtant j’allais en payer le prix.

Les explosions fusent tout autour de moi, la première me fait sursauter, ma main dans la bouche pour éviter un cri de surprise. Il ne me touche pas, ne m’atteint pas. Était-ce son but réel ? J’étais donc sortie de ma cachette, le regard froid et fatigué, des émotions qui ne pouvaient toujours pas être retranscrites sur mon corps figé par ce sentiment de perte totale. Il n’est pas envoyé par mon père, me parle d’Ordre et de Cause. Serait-il un membre de l’Ordre Noir ? Ma rencontre avec l’un d’entre-eux s’était déroulée sans le moindre sortilège, juste une conversation tournée sur nos idées, sur mes idées, sur ma vision des choses. Lui voulait tout autre chose, il voulait s’amuser, je n’avais pas la patience, ni la force pour subir et être le jouet d’un soir du masqué. Va jouer ailleurs, j’suis pas d’humeur ! Trouve-toi une autre victime. Fous-moi la paix ! Je m’approche rapidement de lui pour le plaquer contre le mur, mais ma force est inférieure à la sienne, il ne bouge pas. Je me contente alors d’attraper fermement le col de son costume et d’appuyer ma baguette contre sa gorge. J’aurais pu savoir qui il était, mais je n’y prête aucune attention. Je ne parviens même pas à sentir son parfum. Je murmure tout proche du masque, mes lèvres l’effleurent même. Tue-moi, tout de suite. Ce n’était pas un supplice, plutôt une demande pour qu’il abrège mes souffrances, qu’il ait un minimum de conscience et accepte au moins ma requête. Mon état actuel m’empêcher de réfléchir pleinement, de penser à l’après. S’il me tuait, il ne pourrait pas y avoir de retour en arrière – logique. Mais si c'était son but du soir, je voulais qu'il se dépêche d'accomplir sa tâche.

Prouve-moi que tu n’es pas un lâche et tue-moi. Le masque, l’attaque alors que je me trouvais de dos, il ne m’avait vraiment pas fait bonne impression. Peut-être que mes paroles le déstabiliseraient, s’attendait-il à ce genre de demande de la part d’une sorcière qu’il pourrait penser innocente ? J’émets une condition. Très rapidement, je pointe ma baguette vers lui et lance un #Expeliarmus à la baguette adverse. Fais-le à mains-nues. Je lève un sourcil interrogateur. Acceptait-il le défi ?
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Re: Une nuit démasquée [Terminé]
Mangemort 52, le  Jeu 19 Déc - 22:37

Le cerveau quelque peu bancale de se réjouir de l’assaut qu’Elle lance envers lui. La sublime façon qu’elle avait de s’énerver contre lui, de s’emporter, le réjouissait. La voir s’égosiller et tenter de le pousser, rien n’avait autant de valeur. Il s’inquiète, un quart de seconde, qu’elle le reconnaisse en étant si près si près du Masque, que la facilité avec laquelle il ne bouge pas d’un poil vienne lui illuminer les idées – pas du tout. La Demoiselle trop énervée pour réfléchir, Elle est dans l’altercation, à plein poumons, pas tellement dans la réflexion. Difficile pour lui alors de maîtriser les mains qui veulent absolument retrouver des hanches qu’il avait délaissées dernièrement, la proximité comme cet éclat qui le fait doucement chavirer, il ne lui suffirait de rien pour qu’il fasse tomber le masque. Retenir une respiration prête à s’emballer, et écrabouiller à toutes forces le Wildsmith au fin fond de la poitrine. Excepté que le Renard comprend, à cet instant, qu’elle était aussi son Amoureuse à lui. Parce qu’il se laisse faire, entièrement, d’autres n’auraient pas dépassé la barrière des cinquante-deux centimètres – bulle de sécurité – Elle, était évidemment la bienvenue. S’en rendait-elle seulement compte ? Non.

Et sa prochaine déclaration fait presque défaillir les jambes pourtant si sûres d’elles. Cette sommation de la tuer, là, sur l’instant. De quoi élever bien haut des sourcils inquiets-surpris. Il connaissait le pêché mignon que représentait le risque pour Loredana, mais à ce point-là. Il grimace, l’état intérieur de la jeune femme lui frappant immédiatement le visage – elle n’allait pas bien. Comme un grand stop qui s’allume en majuscules dans ses rétines, vouloir retirer le Renard des boucles. Décidément, même Masqué elle avait toujours cette faculté à lui faire perdre pieds. Ça ne changeait rien, être Mangemort ne le rendait pas moins amoureux d’Elle. Cette fameuse question qui lui avait mutilé les méninges durant sa retraite au Bastion, trouvait là sa fameuse réponse.

Une oscillation cervicale qui le rend inattentif, tandis que les mots et condition de la Métamorphomage retentissent dans l’esprit du Rusé. Ça lui coûte une baguette qui s’envole s’écraser un peu plus loin, avec pour écho une langue qui claque sur le palais d’agacement. Était-ce l’humiliation de s’être vu désarmer ? Ou bien la contrariété face à l’autodestruction dont faisait preuve la Gryffondor ? Dans tous les cas, il la repousse brusquement, beaucoup plus fort qu’il ne l’aurait voulu, une secousse provoquée de front par deux mains posées sur les clavicules. L’occasion pour lui de pouvoir finalement respirer, d’une inspiration qui vient de loin loin loin, reprendre ses esprits.
T-t-t-t-t, j’ai dit m’amuser, te tuer n’aurait absolument rien d’amusant, alors qu’il se dirige vers la baguette échouée. Le vouvoiement avait déjà disparu, essayer de reconquérir les moyens qui lui avaient échappé en même temps que la baguette. Quelques pas pour la retrouver, qu’elle récupère sa place entre ses doigts. Et certainement pas à mains nues, ça ferait des chiquettes partout. La langue tique, pensait avoir balancé un indice de dévoilement – à quoi ressemblerait un corps qu’il tuerait sans magie - vite vite vite reprendre rapidement contenance et se faufiler de nouveau dans le rôle mangemoresque.

Une fois le bois magique gambillant de nouveau entre ses mains, être plus rassuré et pouvoir entamer une chorégraphie dominante où il se sentait plus à l’aise. La baguette pointée sur le visage de Loredana, dangereusement, il s’avance, s’avance, doucement, s’avance encore jusqu’à ce que le bout effleure le front de la Demoiselle, décale quelques mèches blanches qui s’y étaient immiscées.
La magie apporte à la torture quelque chose de plus excitant ? intéressant. Lentement déposer des mots sur le nez de l’Amoureuse se trouvant à quelques millimètres. N’as-tu rien qui te retient ici, en vie ? Personne ? Pour quémander ainsi de mourir. Ténébreux curieux de s’insinuer dans les sentiments non déclarés de celle qu’il aimait. Odette II poursuivant ses pérégrinations sur le visage de l’Amoureuse – à défaut des doigts.
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Re: Une nuit démasquée [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Jeu 19 Déc - 23:57

Se faire désarmer n’était jamais un moment de plaisir. C’était désavantageux et humiliant. J’aurais très bien pu lancer un second sort, là, tout de suite avant même qu’il n’ait le temps de se pencher pour la ramasser. Mais je n’étais pas lâche et surtout, je voulais voir jusqu’où il serait capable d’aller sous son masque qui lui servait de protection, d’anonymat. Une chose était certaine – ou presque – il n’avait aucunement l’intention de me tuer, pas tout de suite. Mais alors, que me voulait-il exactement ? Pourquoi moi ? Je passe outre sa bousculade, quoique j’étais contente de ne pas trébucher. Sa baguette de nouveau en main, il ne tarde pas à la pointer de nouveau sur moi, à s’approcher d’un pas lent, trop lent. J’en aurais presque le temps de fuir. Je ne fais rien, me contente de le dévisager d’un air mauvais. J’ignore ce qu’il recherche, de la compagnie ? Il semble plus à même de discuter, que de lancer des sorts. Pourtant, sa baguette est toujours pointée sur moi, se balade sur mon visage. Je n’y vois rien d’agressif. Je trouve cela même presque malsain. Les mouvements ressemblent davantage à une caresse. Je recule légèrement ma tête. Qu’est-ce qui te plaît dans la torture ? Je demande en toute innocence. Être le maître du sort ? Ou juste voir le visage meurtri de ta victime ? Je le regarde – ou plutôt son masque – j'essaie de deviner sa personnalité juste avec ses réponses, à défaut de ne pas découvrir les traits qui se cachaient.

Je manque de m’étouffer avec ma propre salive lorsque j’entends sa deuxième question. Cela avait toujours été mon problème : les actes et ensuite la réflexion. Jamais je ne pensais à ce que pourraient ressentir mes proches s’il m’arrivait quelque chose, si je venais à mourir. Il n’y aurait pas de retour en arrière possible. Si je restais en vie, c’était d’abord pour eux, pour moi ensuite. C’était ainsi. Si, d’une toute petite voix, presque un murmure. Elle serait dévastée. Je pense évidemment à Theya qui, couchée tranquillement dans le dortoir des Poufsouffle, ne se doutait absolument pas que je venais de proposer à un inconnu, probablement Mangemort, de me tuer à mains nues. Comment réagirait-elle ? Quant à lui, on en venait à Arty, mes lèvres tremblent sous le questionnement qui me brûlait la langue. S’il était parti, qu’en avait-il à faire de moi ? Non, rien. Je ne voulais pas me risquer à parler d’un sujet que je ne maîtrisais plus. Cette situation me rendait malade et je ne voulais pas me faire croire qu’il s’inquiétait, qu’il pensait à moi, peu importe où il se trouvait. Il n’y a qu’elle, je crois. Je ferme les yeux quelques secondes pour avaler les larmes qui montaient malgré moi. Ne surtout pas craquer devant un inconnu, sûrement pas.

Doucement, je pose ma main sur son bras pour le pousser à abaisser sa baguette. S’il voulait que la traque se transforme en une discussion sur des banalités, je préférais ne pas être menacée à chacune de mes réponses. Le contact provoque en moi une sensation que j’ignore totalement. Loin de la réalité, je ne me rends pas tout de suite compte de ce sentiment qui me parcours le corps tout entier, je ne le sens pas. Pourtant, mes yeux brillent et ma voix n’est plus qu’un simple murmure. Enlève ton masque. Troisième tentative. Peut-être que ce serait enfin la bonne ? Discuter avec une personne masquée avait quelque chose de dérangeant, j’aimais pouvoir faire face au gens. Ou alors tu as peur parce que l’on se connaît. Pourtant, je ne cherche pas à regarder plus loin. Je scrute le masque avec une grande intensité, hésitant à plusieurs reprises à tendre la main pour le lui ôter. Non, je voulais que ce soit lui qui le fasse.
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Re: Une nuit démasquée [Terminé]
Mangemort 52, le  Ven 20 Déc - 11:52

Il sait pertinemment qu’il n’égratinerait jamais le visage que le bois est en train d’effleurer, pourtant, la satisfaction prodigieuse de l’entre deux, de la tension qu’il tente d’installer. Malgré son léger recul, calmement, il articule. Le pouvoir, l’objectif absolu, le pouvoir sur l’autre abîmé, angoissé, le fait d’étirer puis écraser la vie de la victime. Un simple mot pour définir tout ce qu’il pouvait ressentir lorsqu’une proie venait à se débattre entre ses griffes. Ne pas développer car la réponse à son importante interrogation abordait les lèvres de la jeune femme, elle allait y répondre. Il y croyait au début, entendre son prénom prononcé, qu’elle regrette, même légèrement, de mettre sa vie ainsi en danger, volontairement. Qu’Elle pense à lui. Mais ce n’est qu’un clignement de paupières surpris qui le fait presque chanceler. Elle ne parlait que de Theya – sûrement, seulement. Et c’est complètement abasourdi qu’il laisse son bras s’abaisser. Les prochains mots, cet ultime ordre d’ôter l’anonymat, ne font que flotter vers des tympans distraits. Le cerveau bourdonne, la personnalité impulsive du Wildsmith lui faisant trembloter le bout des doigts. Sa conscience a beau lui crier que la Métamorphomage avait pleinement raison, qu’après tout, il avait momentanément disparu, sans un mot sans une trace sans rien, légitimement, elle pouvait lui en vouloir, l’avoir oublié. Mais l’idée ne parvient pas à se poser sous le front fébrile.

Les moustaches claquent presque de nervosité devant la question qui ne cesse de clignoter dans son cœur resserré : ainsi, sans qu’il le sache, l’Amoureuse l’aurait quitté durant son absence ? Une boule d’amertume lui prend alors violemment le gosier, se détourner, s’écarter quelques pas loin loin, sans pouvoir réfréner ce geste symbole d’un foudroyant chagrin intérieur : la baguette frappe de nouveau une pauvre poubelle d’un
#Confringo rageur. Il n’y a qu’elle ? Voici le Renard s'estompant doucement face au Loup. Plus de patience dans la voix, seulement l’ordinaire rugissement torrentiel, vraiment ? Les baskets – oui, elles auraient fait un bel indice en réalité mais dans la nuit, pas tellement voyantes – frappent les pavés. Revenir vers elle plus férocement qu’auparavant et d’une poitrine comme subitement affolée la pousser pousser, faire entremêler redoutablement leurs pas jusqu'à un des murs sombres de la ruelle. Personne d’autre ? Comme si ses impatientes questions pourraient modifier la réponse qu’elle avait donnée. La mettre ainsi face à son erreur et libérer vivement les boucles démêlées du Masque qu’il serre désormais dans sa main libre, planter les iris clairs dans ceux de la jeune femme, t’es sérieuse Lore ?
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Re: Une nuit démasquée [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Ven 20 Déc - 13:15

LA de 52

Sa réaction n’est pas vraiment ce à quoi je m’attendais. Comme si cela lui importait, comme s’il s’attendait à ce que je sorte un nom, à ce qu’il y ait une masse de personnes qui m’attendaient, qui s’inquiétaient pour moi. Ce n’était pas le cas. Si Arty avait décidé de m’abandonner sans même avoir la politesse de m’affronter, je ne pouvais pas le considérer comme une personne qui s’en ferait pour moi. Impossible. Il n’y avait que Theya et sa fidèle amitié qui comptait plus que tout à mes yeux. La certitude qu’elle, elle n’irait nulle-part. Je regarde le Masqué sans comprendre. En quoi cela était important pour lui ? Je recule au rythme de ses pas avant d’atteindre brusquement le mur qui m’empêcherait de fuir. J’étais bloquée par un fou-furieux qui semblait presque vouloir s’immiscer dans ma propre vie. Mon cœur s’arrête de battre lorsqu’il pose la main sur son masque pour l’enlever. Je le regarde d’abord, ne réponds pas à sa question. Lore. Cela aurait dû me sauter au visage : C’était lui, c’était bien lui. Malheureusement, l’esprit désorienté, emmêlé, ce n’est évidemment pas cette réponse qui se dessine dans ma tête. Je place une main sur son visage, caresse sa joue, ses lèvres du bout des doigts. Ma respiration devient bruyante, ce sont presque des sanglots. Pourtant, pas de larmes. Arty… Je murmure difficilement tu lui as fait quoi ? avant de totalement partir en vrille.

Les caresses s’arrêtent, ma main s’éloigne de son visage pour prendre de l’élan et lui frappe rapidement violemment la joue. Il en garderait sûrement une grosse marque rouge. Je ne le laisse pas le temps de réagir. Ma baguette dans l’autre main sort un #Locomotor Wibbly qui le fait s’effondrer. Je grimpe sur lui, m’allonge presque, une position qui, dans d’autres circonstances, aurait été bien plus sensuelle que violente. Il ne se passe rien dans ma tête, tout part en fumée. Impossible de me dire que c’était vraiment lui. Ma baguette s’enfonce dans sa joue. TU LUI AS FAIT QUOI ? Ma voix résonne dans toute la ruelle, faisant fuir un chat de gouttière qui se trouvait là. Si tout à l’heure il se posait la question, il avait désormais sa réponse : il y avait bien quelqu’un d’autre. Cette fois-ci, les larmes coulent, sur son visage à lui. C’était comme si tout espoir était parti subitement en un souffle de vent. S’il lui était arrivé quelque chose, il me fallait le venger. Réponds-moi ou j’te jure que j’vais te donner une bonne raison de porter ton masque ! Tu ne mérites pas son apparence !

C’était une sensation étrange. Menacer, frapper un visage que j’avais envie d’embrasser, de serrer contre moi. Mais j’étais persuadée, persuadée que ce n’était pas lui. Que bientôt, les effets du sort, de la potion – qu’importe – s’estomperaient et j’aurais enfin en face de moi la personne qui avait essayé de me duper. Le visage déformé par la colère, la douleur, la fatigue et pourtant, toujours aucun changement physique. Mon corps ne me suivait plus, ne me comprenait plus. J’étais contrôlée par une toute autre personne que je ne connaissais pas, mais dont j’étais incapable de me défaire.
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Re: Une nuit démasquée [Terminé]
Mangemort 52, le  Ven 20 Déc - 17:47

Il n’avait même pas pu profiter de la douce caresse qu’elle avait déposée sur sa joue révélée. Il y avait cru, pourtant, un cinquante-deux quarts de seconde, qu’ils s’étaient retrouvés. Mais c’était l’instant d’avant, avant celui qui fait tout basculer. Quoi ? Il n’était pas sûr d’avoir tout à fait bien compris bien entendu bien saisi. Une gifle l’atteint brusquement, faisant chavirer les boucles surprises. A vrai dire, ce n’était pas si étonnant, et sa conscience lui murmure un bien fait moqueur, car il le méritait entièrement. L’abandon, l’absence de nouvelles, c’était entièrement de sa faute et il le savait. Tandis que la tête brinqueballe, voici que ses jambes chancèlent et deviennent comme longs rubans qui s’échouent au sol.
Sidéré et assailli, dans la chute il a perdu Masque et Odette II, a retrouvé une Loredana furibonde qui le menaçait d’une baguette agressive. Mauvaise posture. Elle fulmine et prononce des absurdités qui transforment les mèches endiablées en point d’interrogation. Mais de quoi parlait-elle ? Les yeux roulent analysent dans des orbites stupéfaits, presque vexé qu’elle puisse en réalité croire que quelqu’un ait pu avoir raison de lui. Car c’était bien ça, elle le pensait autre. Toutefois, ce n’était pas maintenant qu’il faudrait essayer de la convaincre du contraire, une seule idée lui faisait frissonner le museau : elle allait le tuer.


Sans attendre, ses mains saisissent alors les bras de l’Amoureuse. Lâche ! Lâche ta baguette ! Alors qu’il lui enserre les poignets et que ses ordres ne trouvaient pas chez Loredana d’oreille attentive. Il ne pouvait pas, horrifié, lui laisser le bois entre les doigts, en furie, c’était certain sûr et certain, elle allait le tuer. Elle allait le tuer et il n’y pourrait rien. Il n’y ferait rien, se refusant catégoriquement de lui lancer néfaste sortilège. Elle continue de se débattre, et si hostile formule dépassait le bout de ses lèvres, c’était pour sa pomme, il a beau lui crier, continuer LÂCHE ÇA, des secondes épouvantées où il craint que l’Amoureuse ne fasse une bêtise, aussi, que lui-même, ne sache pas contrôler une Bête attaquée. C’est finalement un tant pis résigné qu’il crache au visage colérique de la jeune femme, un instant où il ferme fort fort fort les paupières pour ne pas être témoin de son propre sauvage spectacle – laisser surgir la force dont il était capable. Avec une maudite facilité, comme s’il s’agissait d'une brindille entre ses griffes, d’un geste vif il tord le poignet tenant la baguette, un craquement osseux qui fait immédiatement hurler l’Amoureuse. Évidemment, au même moment la brutalité réveille la Bête qui lui tambourine l’abdomen.
Mais il ne perd pas de temps et promptement il fait taire la malédiction – incroyable - trop occupé à profiter de la douleur de la Gryffondor pour retourner la situation à son avantage. Se hâter, il la repousse avec violence pour qu’elle aille s’écraser plus loin, il veut la surplomber à son tour mais c’était sans compter ses jambes en coton –
pu*ain ! – au lieu de ça, il commence par s’écrabouiller ridiculement sur le ventre de la jeune femme, et ce sont ses coudes alarmés qui l’aident à lui grimper dessus. Immédiatement se jeter sur des bras qu’il cloue sur les pavés – regrettable geste pour le poignet déjà endommagé et grimaçant.

Mais c’est le diable qui continue d’habiter le corps extrêmement gigotant d’une Loredana incapable de le reconnaître, les méninges du déMasqué complètement effarées ne trouvent pas d’autres solutions que de rugir un
AAAAAAH furieux alors qu’ils sont nez-à-nez. Suivi d’un silence oppressant.
Calmer le jeu.
Un regard vers sa propre baguette bredouille et trop loin, il sait qu’à la seconde où il relâcherait sa proie, elle se rebifferait. Lui parler, tenter, des mots hâtés,
c’est moi Lore pu*ain ! J’suis parti j’suis désolé c’était pour ça pour mais ça ne veut rien dire, car pas moyen de désigner ni le Masque ni la Marque qui trônait dorénavant sur son avant-bras couvert. J’ai rejoint l’Ordre ! Des mots qui s’étranglent dans sa gorge tant il ignore si ce sera suffisant. Il avait imaginé beaucoup de scenarii sous ses boucles anxieuses, mais jamais, jamais il n’aurait pensé que ça se déroulerait ainsi – qu’elle ne le croirait pas être lui. Alors que son souffle échauffé frôle le visage, un dernier mais c’est moi d’un regard agriffé aux yeux de l’Autre, qu’il espère convaincant.
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Re: Une nuit démasquée [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Ven 20 Déc - 19:13

J’étais une véritable furie. Tellement en colère, tellement désespérée à l’idée que quelqu’un ait pu me contraindre de me séparer lui. Je ne cherche même pas à comprendre, une seule envie me traverse l’esprit nébuleux : Le tuer. Me venger. Je me refuse de céder, d’ouvrir les doigts blanchis à force de serrer tellement fort la baguette. Au contraire, je refuse de séparer l’objet de la peau falsifiée de l’ancien masqué. Je ne remarque même pas sa main qui encercle mon poignet, le serre si fort que je ne peux m’empêcher de pousser un cri aigu de douleur, mêlé à une nouvelle coulée de larmes que j’étais simplement incapable de retenir. En l’espace de quelques secondes, il reprend le dessus, m’empoigne. Je grimace tant la souffrance est intense, essaie de me défendre. Jusqu’à ce cri qui me brûle les tympans, qui me pousse à rouvrir les yeux pour le regarder bien en face. Ce cri qui semble remettre les choses. Je le scrute, m’immobilise d’un seul coup. Je l’écoute. À mesure que sa voix résonne, ma bouche s’entrouvre de plus en plus. C’est bien lui. Je le sens à son odeur, à sa voix, à son regard. C’est lui. Malheureusement, mon attention se relâche, tant sa main me fait souffrir. Lâche-moi, que je lui dis d’une voix rongée par la souffrance. S’il te plait, ça m’fait mal. Aussitôt dit, mon poignet se retrouve de nouveau à l’air libre, je ne le bouge pas pour autant, le moindre mouvement pouvait amplifier la torture. C’est toi…

Je laisse un silence de mort planer autour de nous, tandis que ma respiration se calme petit à petit. Rien n’était gagné, je le fixe d’un regard suspect, bien loin de celui qu’il avait l’habitude de voir, loin d’un regard amoureux. Pourquoi ? Ce n’était pas tout ce que j’avais envie de lui dire, mais c’est le premier mot qui parvient à s’échapper de mes lèvres tremblantes et sèches. T’as pas confiance en moi ? Cela ne me faisait rien qu’il soit devenu un Mangemort, je ne le regarderai pas d’un autre œil, ne ressentais pas une once de peur. Non. Ce qui me chagrinait, c’était le silence dans lequel j’avais été plongée du jour au lendemain, avec cette impression qu’il se fichait totalement de me laisser. J’me suis imaginée toutes les choses possibles et… ma voix tremble, incapable d’enchaîner une phrase entière. Je ferme fort les yeux pour me remettre les idées en place et aussi peut-être pour fuir son regard. Tu t’es pas demandé ce que cela serait pour moi de ne pas être capable de savoir où tu es ? C'est plus facile pour toi de me faire exploser ? Oui, à vrai dire, je ne suis pas censée savoir qu’il avait fait en sorte d’éviter de me toucher.

Je parviens à libérer mon autre main pour la placer sur mon front la descendre jusqu’à ma bouche. Ma tête se tourne vers le mur, bien décidée à ne plus croiser son regard. Je ne savais plus quoi penser, ne voulais pas vivre une relation avec des périodes comme celles-ci. Seule, alors que tout semblait bien aller entre-nous. C'était donc comme ça qu'il voyait une relation de couple ? J’sais même pas quoi te dire. Je lui en voulais terriblement et en même temps, je ressentais cette envie insatiable de l’avoir près de moi, de l’embrasser après tout ce temps. Je ne pouvais pas. Je repensais à ces derniers jours, aux cauchemars, à toutes les scènes que je m’étais imaginées pendant que lui entrait gentiment dans l’Ordre. J’étais dégoûtée, il n’y avait pas d’autres mots.
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Re: Une nuit démasquée [Terminé]
Mangemort 52, le  Sam 21 Déc - 10:46

Bien qu’il ne sente pas vraiment ses genoux enfoncés entre les pavés de l’Allée, c’est son cœur en cet instant qui était devenu cotonneux. Le dur regard qu’elle lui lance qui lui contracte immédiatement les poumons – douloureux. En réalité, elle n’avait même pas besoin de parler, de l’interroger,  ses insensibles traits étaient suffisamment loquaces pour convoquer la perspicacité du Mangemort : elle lui en voulait. Et c’était mer agitée de rancœur et d’inquiétude qui avait coulé dans les larmes de la Métamorphomage. Il déglutit difficilement, aimerait immédiatement transplaner ailleurs, sous un soleil réconfortant, chaleureux, ne pas être confronté à l’amertume de l’Amoureuse. Mais parce que ses jambes étaient devenues si flasques qu’il ne pouvait les prendre à son cou, ou bien parce qu’il se savait responsable d’une gigantesque bourde, il reste. Remue légèrement pour se redresser, laisser respirer la jeune femme, la libérer peut-être de ses rétines trop insistantes. Elle se détournait d’ailleurs de lui, se fermait à lui, complètement. Se contentant de lui offrir une joue blanche parsemée de traces que les larmes ont laissées. Dans le silence qui s’était installé, ses yeux se détachent aussi pour observer l’obscurité de la ruelle, regarder autre chose que le portrait déchirant d’une Amoureuse impassible. Les lèvres tremblent légèrement, comme inquiètes de ne jamais plus pouvoir rejoindre leurs comparses adorées, il ne sait pas par où commencer. Arty pipelet devenait étrangement muet face aux conversations sérieuses.

Il sent aussi ses globes oculaires le picoter dangereusement,
j’t’aurais pas touchée tu sais. Jamais. Mettre au clair que la blesser ne serait jamais une volonté, un comble quand on pense au poignet brisé échoué sur le sol. Il grimace, sentant venir à son tour un sanglot dans la gorge, il devait parler, ou il s’effondrerait à ses côtés. J’devenais fou. Vraiment, j’pensais à toi tout le temps, ça s’est fait tellement vite, impossible de te prévenir, et après, après, la tête dans un brouillard d’incertitudes, il se revoit déambuler fantomatiquement sur le parquet du Bastion. J’voulais revenir, j’te jure, mais, c’était ce mais là qu’il devait rendre crédible, c’était dans cette opposition qu’il se devait d’articuler les bons mots. C’est comme si j’avais peur qu’être 52 – mon matricule – m’empêchait d’être Arty, c’était trop vague, la langue lutte pour pouvoir être la plus précise possible, démontrer l’affrontement intérieur entre le Mangemort et le jeune homme. C’était compliqué, j’étais complètement perdu, à errer entre deux personnalités qui ne faisaient en réalité qu’une. Un humiliant aveu pour le Wildsmith. L’un ne va plus sans l’autre, maintenant, il le savait, en était enchanté, et c’est une bonne chose, ça ne m’empêche pas d’être amoureux de toi. Des sentiments que l'Ombre ne mettait pas en péril. Finalement, il laisse ses doigts se perdre dans les mèches de la Gryffondor, blanchies par son absence.

Un long soupir alors qu’il s’extrait du corps calmé de Loredana, laborieusement, il peine à s’asseoir près d’elle, obligé de déplacer ses jambes avec ses mains.
Mais j’voulais qu’tu saches, que ça ne soit pas un secret. Un regard vers la baguette toujours beaucoup trop loin pour annihiler le sortilège qu’Elle lui avait envoyé. Il continue, parce que finalement, une fois lancé, difficile de l’arrêter. J’avais besoin de savoir que j’pouvais être à la hauteur à la fois pour toi, et pour la Cause, en tant que Masqué. On remarque que dans ses mots, la jeune femme passait avant la Cause. Il rapproche de sa poitrine ses genoux amorphes qu’il enserre de mains nouées d’embarras. Haha, rire forcé sans trace de rigolade, visiblement c’est pas le cas. Après tout, qui laissait tomber ainsi l’Autre durant des jours des jours des jours de réflexion ? J’suis désolé, j'voulais pas te laisser. Il se flagellerait encore longtemps d’une telle attitude.
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Re: Une nuit démasquée [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Sam 21 Déc - 12:28

Je reste silencieuse, le regard rivé vers le côté du mur, vide, vague, fatigué. Je l’écoute néanmoins, je l’écoute bien plus attentivement que ce que je laisse paraître. Parce que j’avais besoin d’entendre ce qu’il avait à me dire, c’était une nécessité : J’avais besoin de savoir. Je le laisse alors prendre la parole, sans l’interrompre, à aucun moment. Le visage impassible, tentant de dissimuler tout sentiment que je ressentais pourtant si profondément à l’intérieur. L’avantage était que mes cheveux restaient blancs, ne montraient aucun changement. Pour une fois, j’étais contente que le don soit bloqué. J’apprends que son matricule est 52, un petit détail qui au fond avait quand même son importance : Il me dévoilait toute son identité. Aucun secret, c’était lui qui le voulait. Je me demande seulement pourquoi cela vient toujours après que l’erreur ait été commise. Être les deux à la fois, ressentir des sentiments sous ce masque de Renard, une preuve de l’humanité qui se cachait derrière. Je ne pouvais pas nier les sentiments qu’il ressentait à mon égard. Ne voulais peut-être pas les nier. Difficilement, je me redresse d’une main, retrouver une position assise qui serait bien plus agréable que les pavés froids et sales qui se frottaient contre mes cheveux. Je me force à placer mon poignet près de ma poitrine. Un bruit de douleur, presque inaudible s’échappe de mes lèvres.

Je n’ai pas envie de vivre comme ça. C’était un fait évident, cette souffrance, cette ignorance, je ne pourrai pas le supporter à chaque fois qu’il se trouvera une nouvelle lubie. Je laisse un nouveau silence tandis que je réfléchis à ce que je pourrais dire. Je me penche difficilement pour attraper ma baguette qui avait été abandonnée lorsque mes os avaient été brisés. Je la pointe ensuite vers lui pour lancer un #Finite vers ses jambes en coton. Qu’il puisse s’en aller s’il en ressentait l’envie, le besoin, je ne pouvais pas l’empêcher de rester. Il serait peut-être déjà loin s’il l’avait pu. Que tu sois Arty, que tu sois 52, ça m’est égal, ça ne change rien. Absolument rien. Un nom, une attitude ne m’empêcherait pas d’être amoureuse de lui. Mais ça…J’peux pas. Il fallait être plus explicite, ravaler les sanglots et dire les choses telles qu’elles étaient, ne pas penser aux conséquences, juste être honnête. Tu ne peux pas me dire que tu es amoureux de moi et partir sans me laisser le moindre message, pas même un minuscule indice. Tu ne peux pas faire ça. Ma main valide se pose sur son visage pour le tourner vers moi, il était temps d’affronter son regard. Fais ce que tu as envie de faire, si c’est important pour toi. J’ai toujours soutenu les convictions de l’Ordre Noire. Ma main caresse doucement sa joue. Mais je ne peux pas passer ma vie à attendre après toi, à me mettre dans ces états, je bouge légèrement la tête pour qu’il comprenne que je parlais de mes cheveux ternes, blancs, froids. J’ai pas la force psychologique pour endurer ça, tu le sais sûrement. J’étais prête à mourir ce soir. Qu’il comprenne que je pouvais être dangereuse sans même le vouloir réellement.

Doucement, je rapproche ma tête de la sienne, pose mon front contre le sien en fermant les yeux. Malgré la rancœur qui restait collée à la poitrine, je ressentais ce besoin de proximité. Tu me manques, un murmure que seul lui pouvait entendre. Le murmure d’une jeune femme amoureuse, ce que j’étais, cela était une évidence. Ma main parcourt son visage, comme une envie de ne jamais oublier ses traits, de ne jamais oublier la sensation que cela me faisait de le toucher. Je ne veux pas que tu t’en ailles.
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Re: Une nuit démasquée [Terminé]
Mangemort 52, le  Dim 22 Déc - 10:17

Il préférait largement quand elle lui hurlait dessus, agitait sa baguette devant ses yeux et lui foutait des gifles. Vraiment, pour lui, rien de pire qu’une conversation aux timbres sérieux et inquiétants, de plus, qui le faisait affronter le terrible sentiment de culpabilité. C’était ce dernier, et la vision de la jeune femme complètement attristée qui lui donnait envie de s’écorcher le front contre un mur. Lui qui arracherait les yeux à quiconque oserait la mettre dans cet état, il était celui qui la faisait le plus souffrir. Il y avait dans les mots de l’Amoureuse de la distance, ce fameux gouffre auprès duquel ils s’étaient souvent retrouvés – trop souvent – et qui menaçait de les faire chuter dans les bas-fonds d’une rupture. Cette éventualité scelle immédiatement les lèvres du Rusé et quand bien même ses jambes ont retrouvé leur agilité, elles semblent toujours flageolantes.
Les mots de Loredana comme des vérités faisant vaciller les boucles désolées. Un apprentissage de tous les jours, car même s’il faisait des progrès, il était évident que son égoïsme et sa stupidité le rendaient loin bien loin très loin d’être un amoureux parfait. La preuve. Tout ce qu’elle lui dit, il le sait, il lui murmure,
je sais. Prenant pleinement conscience des conséquences catastrophiques de son absence.

Ainsi, il réalise, et ce n’est pas la première fois, que son attitude déclenchait moult rebonds nocifs qui venaient se répercuter directement sur l’épiderme de l’Amoureuse. Il ne lui apportait rien de bien beau. Sur cette idée, le cœur grimace et se contracte, malgré les gestes doucereux de la jeune femme. Car il y avait tout de même ça au milieu de cette ruelle infâme, sa main et son souffle chaud sur son visage. Elle restait là, tandis qu’à d’infimes millimètres de sa bouche il prononçait :
je suis le pire des amoureux pour toi. Masque ou pas. Une cassette sans cesse rembobinée, une certitude constamment suspendue au fil de leur relation, depuis le début, le tout début, depuis le Sectumsempra qui lui avait ravagé le ventre, dans une ruelle assez semblable.
Toutefois, parce qu’il sait que sa conclusion, quoi que terrible, n’était pas une fatalité, ses mains assiègent soudainement le visage de l’Amoureuse pour l’embrasser. Bien sûr, il s’attend à ce qu’elle le repousse avec brutalité, après tout, il n’avait pas le droit. Pas le droit d’embrasser Loredana ainsi avec fureur tant sa bêtise logeait encore dans ses mèches ternes. Pourtant, il s’en moque, des jours que ses lèvres n’avaient pas savouré celles de l’Autre, et si ce baiser devait être le dernier, autant en profiter, lui montrer qu’elle lui avait effroyablement manqué – elle aussi. Suivant ces instants étirés, un léger recul, à peine, assez d’espace pour affirmer un sincère engagement,
j’pars pas. Je t’aime et j’pars pas. Dans la répétition, la confirmation.  

Les baskets dodelinent néanmoins pour le remettre vivement debout. Il étire les membres enfourmillés et se penche à quelques mètres pour récupérer Masque et baguette. Loger Odette II là où elle appartenait, derrière une oreille toujours incertaine – l’Amoureuse était-elle encore sienne ? Avant de se rasseoir à ses côtés. Finalement, la baguette chute sur ses genoux, le Malicieux se couronnant du Renard. Regarder la jeune femme à travers le déguisement, d’un battement de cœur tourmenté et tapageur, prétendre ne rien entendre :
sympa le masque non ?
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Re: Une nuit démasquée [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Dim 22 Déc - 18:33

C’est une bouche surprise qui accueille celle du sorcier. Comme une envie d’y mettre fin, de ne pas le laisser facilement gagner. J’en suis pourtant incapable, parce que ses baisers avaient pour effet de m'ensorceler totalement. Incapable de m’éloigner, de le repousser. Alors je l’embrasse également, avec la même hargne, ma main valide se baladant dans ses boucles, les attrapant de temps en temps. Le manque de lui était terrible, j’aurais pu l’approcher encore plus de moi si cela avait été possible. Le corps tremble, j’en oublie presque la douleur qui me rongeait le poignet droit. Presque. Parce que je ne peux m’empêcher de grimacer lorsqu’il se recule doucement. Les yeux clos, j’accueille ses paroles avec un hochement de tête. Je le crois. J’ai envie de le croire. Je me dis dans ma tête que s’il ne voulait plus de cette relation, il ne se battrait pas autant pour la conserver. J’étais celle qui doutait, lui semblait sûr de lui. Et cette certitude avait toujours le don de me rassurer, de me donner l’espoir que l’on finirait par parvenir à rendre cette relation solide. J’avais la certitude que ses sentiments étaient bien réels.

Je profite de ce court éloignement pour poser ma tête contre le mur, le visage crispé, il allait falloir faire quelque chose pour ce bras. Je pense à ce qu’il venait de se passer, à cette nouvelle que j'avais apprise et à laquelle je n'avais  finalement presque pas réagi : il était devenu un Mangemort. En y repensant, ça me plaisait, le rendait davantage sexy. C’est donc avec un petit sourire timide que j’accueille le Arty masqué à mes côtés. Très sympa, j’ai aussi un petit faible pour les renards. Même si le loup reste tout de même le numéro un. Lentement, je rapproche ma tête de la sienne, soulève très légèrement le masque pour n'entrevoir que la bouche du sorcier qui se cachait derrière. Ce sont des lèvres douces mais affamées qui s’approchent doucement des siennes pour un baiser sensuel, gourmand, profiter d’une toute autre façon, faire connaissance avec le Mangemort. Enchantée, 52. Le baiser s’intensifie tandis que je l’attrape par le col pour l’approcher encore un peu plus. Le corps totalement séduit par ce qu’il était devenu. Tenter d’oublier, de zapper les derniers jours écoulés, ce qui ne serait pas une mince affaire, il fallait l’avouer. Malgré tout, doucement, mes cheveux reprennent de la couleur. Une couleur plus vive, plus joyeuse, un violet agréable à regarder. Bien mieux que ce blanc qui donnait froid dans le dos, il fallait le dire. Un comment je dois t’appeler maintenant ? se glisse entre deux intenses baisers. Avant de me reculer brutalement, soudainement. Il faut aller à Ste Mangouste, j’ai vraiment trop mal. Les os devaient hurlaient à l’intérieur. La douleur s’intensifiait, je ne voulais pas aggraver mon cas. Il m’était impossible de profiter pleinement de cette nouvelle réconciliation, même si j’essayais de mettre cette souffrance de côté, elle revenait plus forte encore. Me soigner devait être la priorité.
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