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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Londres ~¤~ :: Rues de Londres
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Il n'est pas si long Masque que n'atteigne la turlupination [Terminé]
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Mangemort 52
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Il n'est pas si long Masque que n'atteigne la turlupination [Terminé]
Mangemort 52, le  Jeu 26 Déc - 12:52

Saison 29 - Hiver


Une parenthèse ridicule, un Mangemort dans les couloirs blanchâtres de l’hôpital, cachant stupidement son masque derrière lui. Torturé par les questions indiscrètes que les médicomages balançaient à l’encontre de l’Amoureuse, des comment c’est arrivé ? C’est une belle fracture. Fort heureusement, cinq doigts avaient été beaucoup trop occupés nerveusement à trifouiller des boucles embarrassées, les cinq autres comme protecteurs du Renard, sans quoi, sans aucun doute, il les aurait tous écrabouillés. Le visage marqué par la gêne et cette culpabilité qui ne cessait de s’infiltrer dans chacun de ses pores, alors que tout ce qu’il avait eu envie de faire, c’était l’embrasser.
Par bonheur, un poignet brisé ne prenait pas des heures à être magiquement réparé, et bientôt les Deux furent de sortie. L’air frais de la nuit désormais bien avancé lui permet finalement de respirer profondément, content d’avoir quitté Ste Mangouste sans complications quelconques.

Sans un mot, sa main libre saisit celle de l’Amoureuse pour les faire transplaner plus loin, plus haut. Un toit au hasard, parce que la hauteur avait cette douce faculté à l’aider à réfléchir – presque. Immédiatement, il se sépare de la jeune femme, s’éloigne pour aller tanguer sur les rebords bétonnés. Il a remis son Masque, les mains dans les poches, et tandis que les baskets marchent, chatouillées par le vide d’à côté, il tente de penser à la soirée écoulée. Ça ne devait pas se passer comme ça, pas du tout. Il aurait du dévoiler son identité, et si un moment de doutes et de cris avait suivi, rapidement les feux d’artifice aussi. Mais une telle déflagration ponctuée de coups d’hurlements et d’une visite à Ste Mangouste, non.
Alors il se tait, bien trop conscient que tout ce dérapage était de sa faute. La langue emberlificotée dans ribambelles d’émotions contraires. Il aimerait dormir et débarquer directement dans la journée suivante, mais les yeux perdus sur les toits lumineux de Londres, la poitrine contractée sait qu’elle doit quelques réponses à Loredana. C’est que leurs retrouvailles ne pouvaient pas se loger exclusivement sur l’oreiller, même s’il le désirait intensément.

La bouche se tord finalement dans une question qui navigue jusqu’à Loredana.
Combien de fois tu visiteras Ste Mangouste par ma faute ? Le Renard-oiseau poursuit son balancement, sa posture lui paraissait moins risquée que la réponse qui devait se dessiner sous le front de la Métamorphomage. Il se sent cruellement bête en réalité, de nombreuses fois Elle lui avait assuré sa témérité et sa volonté de ne pas bouger. Pourtant, si lui passait son temps à éclabousser tout le monde et n’importe qui de ses méfaits, il s’était toujours dit que la Gryffondor était la limite à ne pas franchir. Et ce soir, c’était raté.
Loredana Wildsmith
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Re: Il n'est pas si long Masque que n'atteigne la turlupination [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Jeu 26 Déc - 21:54

Une belle étrange soirée. Le poignet comme neuf et de nouveau indolore, il n’avait pas fallu longtemps au Renard pour nous faire transplaner un peu plus loin d’ici, à l’abri des regards et des oreilles indiscrètes. Les coins solitaires étaient les meilleurs pour les conversations sérieuses. Il était peut-être temps pour nous d’avoir une de ces discussions qui me rongeait l’estomac. Je peux sentir la tension rien qu’avec le contact de ces doigts. De la culpabilité ou peut-être m’en voulait-il de l’avoir ainsi agressé ? Je ne bouge pas à notre arrivée sur le toit, ne le suis pas. Je reste les deux pieds au sol, les bras croisés tout en le suivant du regard. De nombreuses questions fusent dans ma tête, toutes le concernent, nous concernent. Fatiguée de douter sans cesse. Le soulagement dont j’avais fait preuve dans la ruelle avait laissé place à une réalité qui m’emplissait d’une certaine rancœur dont je peinais à me débarrasser. C’est les yeux désormais fixés sur la pointe de mes baskets que j’accueille sa question entre mes bras. Une légère expiration par le nez, les épaules qui se lèvent, un geste silencieux qu’il ne voit probablement pas. Lui assurer que cela n’arriverait plus serait peut-être un mensonge. Je ne pouvais en être sûre, lui non-plus. Alors je laisse un silence planer au-dessus de nous. Un silence semblable à un gros nuage d’orage menaçant. Qu’est-ce que signifiait tout cela ?

J’avais beau secouer la tête pour m’enlever, balayer ces derniers jours de mon esprit, ils revenaient à chaque fois. Un jour sans nouvelle et encore un autre et ainsi de suite. Des jours que je comptais à l’aide d’un calendrier que j’avais dessiné dans ma tête. Des croix de plus en plus grosses à mesure que le temps avançait. Jusqu’où cela serait-il allé ? Avec pour seul espoir, mon esprit qui flottait, les souvenirs qui étaient tout ce qu’il me restait. Des souvenirs qui avaient été modifiés lors d’un de mes cauchemars. C’était cette nuit-là que la Métamorphomagie avait cessé. En doutait-il ? Voilà pourquoi je ne pouvais pas avancer, le prendre dans mes bras et lui demander d’oublier. C’était peut-être ce qu’il attendait ou peut-être qu’il relèverait avec plaisir le défi de recoller les morceaux d’un cœur qu’il avait lui-même percé. Son masque lui cachait le visage. J’y voyais là une sorte de protection. Sous ce renard, il n’était plus Arty, du moins c’est ce qu’il essayait peut-être de me faire croire. Pourtant, je savais qu’Arty et 52 était bel et bien la même personne. Peu importe l’attitude qu’il adopte. Oublie Ste Mangouste. Une voix bien plus dure que je ne l’aurais voulu. Glaciale même. Après tout, je m’étais ruée sur lui, je ne pouvais lui en vouloir d’avoir voulu se défendre.

Pourquoi ne pas m’avoir dit que tu comptais rejoindre les Mangemorts ? Autant en venir au fait, après tout, c’était là le fond du problème. Tu avais peur que je flippe ? Que je t’en empêche ? Le ton montait légèrement malgré moi, fort heureusement, le vent camouflait ma voix, il y avait peu de chances que je sois entendue par les Moldus qui se trouvaient en bas. Je me tais durant quelques secondes, le temps de décroiser mes bras, passer une main dans mes cheveux tout en avançant à mon tour vers le rebord – toujours éloignée de lui. J’ai toujours trouvé notre relation très tumultueuse, passionnée et pourtant bien loin d’être fragile. Parce qu’on s’aimait suffisamment à côté de tout cela. Mais le rôle que tu as voulu me donner en partant, me laissant sagement dans une maison qui n’est même pas chez moi. Aïe, ça allait peut-être faire mal ça. N’est pas celui que j’endosserai à l’avenir. Une manière de lui dire que c’était la dernière fois qu’il me faisait un coup pareil. La langue brûlait d’envie d’en savoir plus sur 52, sur tout ce qu’il avait dû faire pour rentrer dans l’Ordre Noir. Malheureusement, l’heure était pour l’instant au règlement de compte.
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Re: Il n'est pas si long Masque que n'atteigne la turlupination [Terminé]
Mangemort 52, le  Ven 27 Déc - 11:09

Le ton de Loredana claque soudainement dans l’air humide londonien. Il tourne immédiatement le museau vers la jeune femme pour découvrir, le cœur chancelant, qu’elle était bien distante. Ce n’était pas tant le poignet qui la chagrinait, mais l’abandon. Sous sa poitrine tremblante, à se demander vraiment comment il avait pu tourner le dos ce soir-là à l’Amoureuse pour ne revenir que maintenant. Les boucles flagellent sous le masque, stupide stupide stupide, il n’avait que ce qu’il méritait. Comme cette enclume à la place de l’estomac, vieille amie pour ces conversations charnières, il sait, ce n’est pas la première, il sait ce qui les attendait si ses lèvres ne s’agitaient pas bientôt pour dissiper cette maudite tension. C’est que le vide étalé à ses pieds reflétait parfaitement une des issues possibles de leur conversation : point final à leur relation. L’idée, comme toujours, lui tord l’échine, tellement que les jambes ne peuvent tenir debout. Sur le rebord, il s’assoit.
Et essayant de remettre un peu d’ordre dans les méninges abasourdies, inquiètes, c’est tout d’abord un rire nerveux qui s’extrait du Renard. Involontaire, il poursuit cependant,
j’te connais assez bien maintenant pour savoir que tu n’aurais pas flippé, tu ne m’en aurais pas empêché. Alors pourquoi avoir tant tardé pour cette révélation ? Je n’avais pas prévu de les rejoindre, c’est arrivé comme ça. Il ne ferait pas croire à une coïncidence, un accident, on entre pas dans l’Ordre de cette manière. Les yeux perdus sur les toits de l’autre côté de la rue, il tente d’analyser les divers épisodes l’ayant mené jusqu’ici. Il y a eu une conversation avec l’un d’entre eux, il n’était pas celui qui révélerait le secret du meilleur copain, puis un tourbillon. Tout s’est passé très vite, les doigts râpent le béton sur lequel il est assis, s’amusent avec quelques cailloux, faire passer la. nervosité.  C’était la vérité, il n’avait pas couru pendant des mois des années après les Mangemorts, tout avait basculé en une seule soirée.

Finalement, la poitrine expire d’un souffle presque soulagé, il n’avait rien d’autre à ajouter. C’était ainsi que ça s’était déroulé, et le tourbillon était effectivement l’idée qu’il se faisait de son enrôlement, ne le rendant pas moins intense ni sincère. Juste, ça s’était passé autrement que ses confrères.
Tu sais c’que j’pense du Secret Magique, de la communauté. Vraiment ? Cela n’avait jamais été une discussion d’oreillers.
Il retrousse finalement ses manches, sa manche, celle qui découvre dans la lumière nocturne la Marque qui ornait désormais son avant-bras. La regarder procurait un certain sentiment de sécurité – d’appartenance – comme s’il endurerait toutes les disputes avec Loredana pour la Cause. Que ces jours d’absence n’avaient pas été pour rien.
J’te l’ai dit, si j’suis pas revenu tout de suite, c’était simplement parce que j’étais trop embrouillé. Parce que cela avait été si soudain, justement, qu’il n’avait pas eu le temps de réfléchir aux conséquences, aux implications que le Masque engendrait, avant. Mais crois moi, t’abandonner, c’était pas dans mes projets du tout. Les moustaches se détournent alors de la Marque des Ténèbres pour des cheveux davantage lumineux, dont la couleur avait repris ses droits, tout doucement. Un regard vers les mètres qui continuaient de le séparer de Loredana, il ne les écraserait pas. Comme banni temporairement de leur périmètre amoureux, il restait là. Alors fais-moi confiance, quand j’te dis que j’pars pas, j’pars plus, si tu m’autorises à rester. Évidemment. Maintenant que tout avait été révélé, qu’il savait presque à peu près quel chemin emprunter pour Arty, pour 52. Sauf si j’dois mener une mission top secrète, bien sûr, mais promis j’te laisserai un message codé. Sous le Renard, le nez frétille d’un vague sourire - l'espièglerie, toujours.
Loredana Wildsmith
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Re: Il n'est pas si long Masque que n'atteigne la turlupination [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Sam 28 Déc - 10:07

En l’espace d’un instant, j’avais créé une tension qui se sentait dans l’air londonien qui flottait au-dessus de nous. Pour toute réponse, il avait commencé par s’asseoir comme s’il venait de se rendre compte que cela allait durer bien longtemps. J’étais rancunière, le nier serait une bonne blague digne d’un Poisson d’Avril. Mais ici, il n’était pas vraiment question de cela, je voulais simplement la vérité, qu’il me prouve qu’il avait assez confiance pour me confier un tel secret qu’il tairait à d’autres. Une sorte de test que l’on passait inconsciemment. Je ne voulais pas être la seule à être totalement transparente dans cette relation.
À mon tour, je m’étais assise sur le rebord du toit pendant qu’il commençait à répondre. Je ne le regarde pas, me contente de fixer un bâtiment sans intérêt dont je ne distingue presque pas les contours. Une initiation dans la précipitation, un imprévu, voilà ce qu’il était en train de me dire. Mon premier réflexe est de secouer doucement, négativement la tête, mais à mesure qu’il parlait, son histoire prenait du sens. Mes yeux se posent alors sur la Marque, je dois pencher légèrement la tête, car les mètres qui nous séparent m’empêche de la voir pleinement. Ça avait de l’allure, il fallait l’avouer. Un petit sourire se dessine sur mon visage. La vue de cette Marque encrée sur le bras de mon petit ami avait pour effet de provoquer des sensations agréables dans le bas de mon ventre. Mon regard rencontre enfin celui du Renard, le silence règne durant quelques secondes. Accepter qu’il était désormais un Mangemort n’était pas compliqué, c’était même instantané. Apprendre à connaître le Masque était peut-être un peu plus complexe après avoir passé tous ces mois sans lui. Je te crois. Même si la fierté aurait aimé ne pas l’admettre, il fallait pouvoir rassurer, montrer que ses révélations n’étaient pas dites pour rien. Je ne dirai rien à personne. Mais ça je pense qu’il l’avait déjà compris sinon le secret n’aurait pas été révélé.

Mes deux mains se posent sur mon visage, un instant où moi-même je me cachais derrière un masque créé en deux secondes. Les gestes parlaient parfois mieux que la parole et je devais avouer que j’attendais un geste, un rapprochement de la part du Masqué. Qu’il soit Arty ou 52 importait peu, qu’il garde le masque s’il le voulait. Je voulais simplement qu’il se rapproche, qu’il surmonte cette barrière, brise le mur d’une transparence hyaline, presque invisible, mais si fragile qu’une simple pression du doigt suffirait à le faire s’effondrer et, ainsi, il pourrait me rejoindre. Le regard de nouveau dirigé vers le toit d’en face, je ne tarde pas à l’appeler à ma façon. Ta marque te rend encore plus sexy, tu en es conscient ? Il ne serait pas bien compliqué de comprendre qu’il avait le champ libre, que son honnêteté portait ses fruits et que je me décidais à lui faire confiance. C’est un léger sourire, mais bien visible qui s’affiche en un étirement de lèvres, je tente de contrôler ma coloration capillaire qui vire au rouge, mais je parviens à faire en sorte que cela reste léger. Ne pas trop lui en montrer non-plus, chose très compliquée pour une Métamorphomage qui peinait à se contrôler.
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Re: Il n'est pas si long Masque que n'atteigne la turlupination [Terminé]
Mangemort 52, le  Dim 29 Déc - 9:56

Le menton oscille d’accord avec les propos prononcés par la Métamorphomage. Je sais que tu ne diras rien, la voix toujours enrouillée par la tension de la conversation, c’est pour ça que je suis directement allé près de Barjow et Beurk, pas de saut à la Cabane en amont, pour ça aussi qu’il n’avait pas inventé quelques carabistouilles sur son absence. Il aurait pu. Mais la révélation et l’avidité de dire la vérité, presque pas de détours, seulement guidé par la profonde confiance qu’il lui accordait. Quand bien même elle était installée à quelques mètres de lui, avec ses doutes et sa rancœur, il n’ignorait pas que le fil doré de leur relation était toujours aussi épais, tendu certes, mais solide.  
L’atmosphère se relâche alors soudainement lorsque le Rusé esquisse un sourire à la boutade de l’Amoureuse. Elle confirmait ce qu’il savait déjà, ce qu’elle avait révélé sous Veritaserum il y a peu, elle pouvait être affriolée par les mauvais garçons. A son côté bagarreur, le Renard ajoutait donc les Ténèbres, avec tout l’attrait et l’hypnose qu’ils représentaient.  


Oui, c’est d’ailleurs pour ça que j’ai rejoint l’Ordre, un excellent moyen de multiplier les conquêtes facilement, il plaisante évidemment, d’un ton taquin qu’il fait rebondir dans les mèches légèrement rouges de l’Amoureuse. D’ailleurs, son sourire s’agrandit devant cette agréable découverte - immédiatement il reconnaît ce rouge. Comme un signal l’autorisant brusquement à se remettre sur ses pieds et à s’avancer vers la jeune femme. Les baskets frôlent les cuisses assises dont l’une est rapidement prise d’assaut par les ongles vagabondeurs du Malicieux lorsqu’il s’accroupit à côté d’elle. Les moustaches observatrices, intéressées par cette coloration. Même derrière le Masque, il trouve la Gryffondor magnifique, même lorsqu’elle gardait de minces traces d’amertume sur le visage. C’est un geste délicat, lent, qui place les cheveux derrière une oreille séduisante. La main chatouillant toujours la jambe de la Désirée, sa comparse glisse alors sur une joue et un cou découverts desquels les pupilles ne parviennent pas à se décrocher. Il sait que Cinquante Deux n’avait pas le droit de s’abandonner à pareille imagination luxurieuse, une distraction qui lui ferait détourner le museau des objectifs de l’Ordre. Pourtant, le Renard ne peut s’empêcher de mordiller les babines dissimulées lorsque ses doigts flânent finalement dans le dos de Loredana. Doigts serpentins qui se laissent à imaginer la peau qu’ils n’ont, depuis trop longtemps, pas caressée. Tu m’en veux encore ?

Comptait-il sous le charme des caresses pour apaiser la situation – sans aucun doute. Pourtant, rien n’est précipité, ni intrusif. D’une douceur sous laquelle se cachait évidemment l’impatience. Mais les lèvres du Malicieux se complaisaient en réalité dans les picotements empressés dont elles étaient criblées – faire durer, toujours. Et il fallait préciser que le Masque retardait forcément le déchaînement de baisers. Le museau s’approche alors du tympan de l’Amoureuse, qu’est-ce que tu veux savoir d’autre ? C’était le moment, la nuit, les toits, parfait endroit pour étoffer la confession qui allait maintenant rythmer la vie du Wildsmith, prouver aussi que le Masque, pour elle, ne dissimulerait rien, il serait transparent, absolument.
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Re: Il n'est pas si long Masque que n'atteigne la turlupination [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Lun 30 Déc - 7:15

Un sourire qui s’élargit malgré moi, malgré l'envie de lui montrer un peu plus de rancœur. Mais il voit, il comprend, puisqu’il se rapproche. J’avais eu l’envie de détendre l’atmosphère, de dédramatiser, parce qu'il était là, il était de retour et me faisait assez confiance pour me dévoiler ce qu’il était devenu. Je lui étais reconnaissante de ne pas me demander la preuve que je ne dirai rien, pas de serment inviolable ou un truc dans le genre. Non, une simple confiance qu’il avait décidé de m’accorder. Si nous avions du mal à trouver un équilibre dans notre relation, on savait tout de même que l’on pouvait compter l’un sur l’autre. Ça, c’était une preuve que, malgré tout, on évoluait à notre rythme, à notre manière. Je ne cherche donc pas à le repousser. Au contraire, j’accueille ses caresses avec un certain soulagement. Pendant des jours, je pensais que plus jamais sa peau n’aurait de contact avec la mienne. Ces sensations m’avaient manquée. Je résiste à l’envie de lui ôter son masque et de l'embrasser fougueusement, parce que je me souvenais de notre soirée aux Trois Balais où il avait refusé de faire le premier pas parce que j’avais été celle qui avait été méchante. Ce soir, c’était à son tour. Alors, c’est un oui qui sort de ma bouche. Oui je lui en voulais encore, parce que je demandais plus. Mais tu sais que tu peux te rattraper. Je le regarde à travers son masque, pose ma main sur ce dernier. Un contact qui pouvait enchanter le Renard, mais qui n’avait aucun effet sur le sorcier derrière qui ne ressentait rien. Il entendait le frottement de mes doigts, pouvait en deviner la sensation. Rien de plus.


Quant à sa deuxième question, il était compliqué de mettre dans l’ordre toutes les interrogations qui fusaient dans mon cerveau. En réalité, je voulais absolument tout savoir, mais ignorais les choses qu’il pouvait, ne pouvait pas me dire. Et cette proximité ne m’aidait pas à réfléchir pleinement. Alors je me décide à commencer par le commencent. Tu m’as dit que tu n’avais rien prévu, que c’était arrivé comme ça. Comment ? Est-ce toi qui es allé les voir ou est-ce l’un d’entre eux qui est venu à toi ? J’avais encore envie de continuer. Comment se passe… l’initiation ? J’ignorais si l’on appelait ça ainsi. J’avais envie de lui retirer son masque. Comme une envie de m’adresser pleinement à Arty et non pas à 52. Le besoin de voir son visage plutôt que de me contenter de deviner ses expressions. D’ailleurs, pourquoi un Renard ? C’est vrai après tout, il y avait-il une raison toute particulière ? Était-ce le côté rusé de l’animal ? Ou son côté malicieux qui correspondait plutôt bien à la personnalité de la personne dissimulée derrière lui. La main auparavant posée sur le masque se met à se promener délicatement sur la nuque non-cachée. Si je me refusais d’être la première à l’embrasser, rien ne m’empêchait de créer le contact avec de douces caresses qui l’appelaient.
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Mangemort 52, le  Lun 30 Déc - 13:56

Le clivage entre Arty et le Renard avait l’air pourtant si simple, quand le Masque était porté, les pensées embrumées par le matricule, seulement le matricule. Pourtant, durant ces minutes conversationnelles d’explications nécessaires, il ne savait pas trop si la discussion concernait davantage 52 ou le Wildsmith. D’un balancement qui lui fait tanguer la tête de droite à gauche. Parce qu’il a cruellement envie de se rattraper, d’ôter le Masque – pourquoi pas le reste – et faire mieux. Retrouver enfin son Amoureuse. Il veut les doigts de Loredana, non pas sur le Renard, mais sur lui, indéniablement. Le manque de ce chaleureux contact fait contracter la mâchoire, et il en faut peu pour qu’il expulse le déguisement de l’autre côté du toit.

Mais les moustaches sont brutalement accaparées par les questions qui les font frétiller. Devait-il tout raconter ? Dans une moue cachée de réflexion, il hésite hésite hésite jusqu’à soupirer légèrement. Parce qu’il ne pouvait pas s’enorgueillir de la confiance qui tissait leur relation, pour ensuite cacher certains détails.
L’un d’eux est venu. Excellent début, véridique, et en réalité, c’est toujours eux qui viennent, j’ai jamais cherché, il s’arrête, ce n'était pas entièrement faux, les rencontres ténébreuses avaient toujours été provoquées par les Mangemorts, 67 lui-même lui avait rendu visite sans qu’il n’ait rien demandé. Est-ce que cette réjouissante rétrospective le fait sourire ? Absolument.  En fait, j’m’entends très bien, très bien, la tête se penche, tout à fait sérieuse, avec l’un d’entre eux. C’était un soir, j’étais tranquillement en train de préparer une bêtise, j’sais pas, j’avais envie d’foutre le feu tu sais, c’est trop paisible ces derniers temps. Cette mégalomane et irrésistible envie qu’il avait de tout exploser-chambouler. Et il a débarqué, on a discuté, 67 a débarqué. 67 c’est le chef des chefs, celui avec qui personne ne fait le malin – même pas moi. C’est pour dire. Et voilà. Les grandes et larges lignes de cette nuit qui l’avait fait basculer totalement du côté obscur de la Force.
Il s’empare alors de la main de Loredana qui lui faisait frissonner la nuque, rendant la concentration plus difficile. S’amuser avec ses doigts tandis qu’il poursuivait son récit.
On reçoit la Marque, rester vague pour ne pas divulguer tous les secrets mangemoresques. A partir de là, tu sens l’appartenance à la Cause jusqu’au fond de tes entrailles. Pas assez de mots précis pour parler de cette croyance inébranlable, cette dévotion qui remuait les boucles d’un fervent enthousiasme.

La voix s’était faite songeuse et brumeuse avant qu’il ne décide finalement de retirer le Masque. Il le dépose sur les genoux de Loredana qu’elle ait tout le loisir de l’observer aux lumières de la ville, et qu'elle ne puisse plus le lâcher des mains, tandis que le Rusé prenait d’assaut un cou, une nuque, armé de baisers impatients.
Un Renard parce que c’est symbole de fourberie, de malice – comme moi. Comme pour prouver ses dires, ses lèvres se font taquines aussi, suivent doucettement la racine des cheveux qu’il avait habilement déplacés pour y déposer des pointillés. Ne surtout pas aller s’aventurer près de la mâchoire, la nuque avait ce quelque chose de pétillant et de mystérieux. Avec un peu de chance, le rouge métamorphomagique se ferait plus intense. Et puis, mon copain 32 est un Corbeau, alors je trouvais ça rigolo. Il pourrait se délecter de longues minutes de sa bouche qui chatouille allégrement la peau désirée. Là, il sentirait presque la respiration de la Gryffondor s’accélérer – lui, évidemment, sourit.  
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Re: Il n'est pas si long Masque que n'atteigne la turlupination [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Lun 30 Déc - 23:43

Je l’écoute d’une manière sincèrement attentionnée. Je bois presque ses paroles tant cela avait toujours été un mystère pour moi. J’avais déjà eu l’occasion de rencontrer certains d’entre-eux. Jamais cependant ils n’avaient été proches. Il était le seul et serait sans doute l’unique. Je sens évidemment qu’il n’entre pas dans les détails, ne cherche pas à le pousser à aller trop loin dans les explications. L'Ordre avait sa part de mystère et je ne pouvais que respecter cela. Qu’il me fasse assez confiance pour ôter ce masque devant moi suffisait amplement pour le moment. Je ne cherchais pas davantage. Quoiqu’il y avait cette question qui me brûlait la langue. Il évoquait une personne, un sorcier, un Mangemort qu’il connaissait plutôt bien. Un « copain » disait-il. L’envie de connaître l’identité veut prendre le dessus. Ce désir de tout savoir. La question sort presque, la bouche s’entrouve, mais il n’en sort que des respirations saccadées - réaction aux baisers qu’il m’offrait. Je devais accepter le fait qu’il ait également ses secrets. Et la loyauté du sorcier persistait même en présence du masque : il ne trahirait pas ses amis. Déçue, un peu, mais je ne pouvais réellement le lui reprocher. Bien. Difficile de sortir des phrases complète lorsque la tête pense à toute autre chose.

Ravie d’avoir pu savoir en savoir plus. Sans m’en rendre compte, mes deux mains avaient saisi le masque tandis que je me délectais de ses baisers. Comme si inconsciemment, ces mains s’appropriaient ce nouveau personnage, faisaient sa connaissance. Une sorte d’union qui se créait sans que je ne m’en rende réellement compte. Pourtant, rapidement, ce n’est pas 52 que je veux contre moi, mais bien la personne sous le masque, celle que je connais et avec qui j’ai envie de me réconcilier enfin – encore une fois, sûrement pas la dernière. Je repose le renard juste sur mes genoux, passe une main gourmande dans les cheveux du Lycanthrope, derrière la tête, un désir qu’il ne s’arrête pas, qu’il continue encore. Évidemment, il n’y avait plus vraiment cette volonté de contrôle. Mes cheveux avaient viré au rouge vif, celui de la passion, celui qui lui donnerait le feu vert. Il le connaissait, le savait et je tarderai peut-être pas à écouter ce que mon corps lui demandait. Pourtant, c’est ma voix qui chuchote, aussi douce qu’un souffle de vent qui viendrait remuer mes cheveux, embrasse-moi, qu’il comprenne que je ne le ferai pas. Que ce premier pas était pour lui cette fois. Qu’il se fasse pardonner de ces journées à l’attendre, ces nuits à me demander si ça valait le coup, à penser qu’il n’avait peut-être été qu’un coup de vent dans ma vie, parti comme il était arrivé. Si lui avait longtemps hésité à revenir, cette attente n’avait fait qu’accroître le vide qu’il avait créé en s’en allant. Je me sentais faible de ne pas lui en vouloir davantage et pourtant forte à la fois. Une sensation étrange. Comme une impression que même si nous venions à nous séparer un jour, nos routes finiraient par se recroiser encore et encore. C’était un fait. Je ne voulais pas lutter. J’étais bien trop fatiguée pour ça et mon corps réclamait sa présence. Des gestes, des caresses que je dépose dans ses boucles, son visage, son dos. Les yeux fermés, surtout bien retenir chaque détail.
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Mangemort 52, le  Mar 31 Déc - 17:20

Loredana avait perdu sa loquacité sous les baisers, et c’est avec un sourire non dissimulé qu’il accueillait le rouge bouillonnant dans les mèches. La rancœur se faisait bien vacillante sous les lèvres pressantes, tandis qu’il laisse encore couler son souffle chaud contre la peau de la jeune femme, il ne peut être plus heureux. Ravi d’avoir pu satisfaire ta curiosité. Se demander comme ça brièvement s’il y aurait d’autres questions, s’ils ne devaient pas bifurquer dans la conversation et discuter sérieusement de l’engagement dans l’Ordre Noir qui planait désormais au-dessus de leurs tête. Il y aurait forcément des répercussions, maintenant que la magie noire sifflotait sous l’épiderme du Renard, quant à Elle, il ne tarderait pas à découvrir qu’elle avait mis dans la Cause, le bout des pieds.
Mais tout entier tourné vers l’étreinte plutôt que vers la discussion, bien que ce toit était plus propice aux échanges de voix cachés qu’à la proximité – s’en ficher. Le Rusé aurait savouré davantage d’instants à flâner plaisamment dans le cou de la Demoiselle, profitant agréablement de la main qu’elle avait alors glissé dans ses boucles découvertes. Cependant, il est suspendu par l’impératif qu’elle prononce.


Elle le réclamait, ne refoulait pas son envie de les voir s’unir de nouveau. Il rit doucement. C’était une règle sous-jacente de leur relation, lui qui avait fait la bêtise, lui qui devait se rattraper, sans argumenter. Ne surtout pas lutter s’il voulait retrouver entièrement celle qu’il aimait. Il sait pourtant, trop conscient, que son rôle n’était pas celui d’accepter l’autorité amoureuse, pas lorsqu’il était habillé de la sorte, que le Masque le regardait. Toutefois, devant l’ordre de la Gryffondor, il ne peut que s’y soustraire docilement, gaiement, une soumission qu’il épouse absolument. Mangemort ou homme finalement, cela avait peu d’importance alors que son nez continuait de frôler l’épiderme de l’Amoureuse, remonter doucement la mandibule, il se savait entièrement soumis à Elle, seulement Elle. Sans aucun doute, il lui appartenait, Renard ou pas, Elle était et resterait sa seule fragilité. Ses lèvres à une portée de quelques millimètres seulement, il ne ferait pas désirer davantage. Finalement, il donne le baiser de départ de nouvelles retrouvailles. D’une pression qu’il fait durer pour y laisser passer doucement une langue qui serpente sur la lèvre inférieure de la jeune femme. Comprendre qu'elle était une Cause tout aussi importante que celle qu'il venait de rejoindre. Puis-je te satisfaire autrement ? Dans un murmure, sans vraiment se décoller, continuer de ceindre les bouches brûlantes, mordiller légèrement. Aguicher aussi peut-être davantage avec une main qui se faufile malicieusement sur l’intérieur des cuisses, timide caresse – attention à ce que le Masque ne chute pas – impatient de donner aux retrouvailles un rythme plus exalté. Donner satisfaction au ventre qui commençait vivement à crépiter.
Oui peut-être discuteraient-ils plus tard, lorsque la flopée de baisers aura pleinement effacé la distance qui les avait séparés ces quelques longs jours.
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Loredana Wildsmith, le  Ven 3 Jan - 21:08

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Ses lèvres sur les miennes provoquaient toujours ce petit quelque chose que je ne savais décrire. C’était fabuleux, toujours et je ne pouvais me lasser de ce contact. Que je lui en veuille ou non, c’était la même chose. Je profite pleinement de ce baiser, passant mes mains autour de lui, ne voulant pas y mettre fin. Il se détache pourtant, très légèrement, le temps d’une question. Je souris en me mordant les lèvres, les yeux clos, la respiration bruyante. Était-ce son souffle chaud sur ma peau ? Ou sa main qui se baladait timidement le long de ma cuisse ? Je ne saurais le dire. Une chose était sûre, les jours qui s’étaient écoulés se faisaient ressentir par ce manque qui se voyait clairement sur mon visage. Mon corps tout entier lui montrait qu’il m’avait manquée. Je murmure un encore presque inaudible. Complètement déboussolée en réalité. Une sensation que j’avais toujours adoré ressentir en sa présence. Me rappelant sans cesse que mon corps appelait le sien en permanence, ne s’en lassait jamais. Je l’attire alors à moi pour resserrer mon étreinte, le rapprocher, le garder contre moi d'une manière possessive. Comme si, inconsciemment, je voulais lui rappeler qu’il ne fallait plus qu’il parte, qu’il me quitte. Je goûte, je mordille, je souris aussi, tente des baisers sensuels qui le rendraient fou.

Mes mains désormais chaudes se baladent lentement, savent pertinemment quel chemin emprunter. Doucement, elles se faufilent sous les vêtements sombres du Renard. Découvrent une peau qu’elles n’avaient pas touchée depuis bien trop longtemps. Tout m’avait manquée, chaque parcelle de son épiderme, son parfum que je respire inlassablement. Les papillons des premiers jours se promenaient, virevoltaient au creux de mon ventre. Je m’emballe, rends ce baiser de plus en plus intense, ce besoin de lui montrer à quel point je le désirais. Qu’il comprenne ce besoin irrépressible que je ressentais de l’avoir contre moi ce soir, demain et tous les autres jours. Sans réfléchir, sans penser à l’endroit où nous nous trouvions, je laisse mon corps me guider et grimpe sur lui. Nous étions assis, mais complètement collés, le masque dans l’une de mes mains pour ne pas l’abîmer. Il faudrait bien que je me résigne à le lâcher un jour ou l’autre.

Pourtant, je finis par quitter ses lèvres, sans trop m’éloigner pourtant. Mon front collé au sien, je passe une langue gourmande sur mes lèvres pour ne pas oublier le goût des siennes. Les mains jusqu’ici toujours en train de se balader sur sa peau cachée par la couche de vêtement, sortent de leur cachette pour retrouver le visage du Masqué. M’imprégner de lui totalement, tout connaître de lui, ne jamais oublier. Beaucoup trop d’amour, je ne savais même plus comment l’extérioriser, comment lui faire comprendre ce que je ressentais. Lui faire comprendre qu’il ne fallait plus qu’il me laisse, pas sans me le dire, pas sans raison valable. Mes yeux plongent dans les siens tandis que je tente doucement de lui défaire le gilet de son costume, comme un refus d’attendre, presque un caprice. Mes yeux lui disent que je le veux maintenant. J’ai chaud. Immédiatement, je fais tomber ma veste, ignorant le léger vent d’hiver qui me chatouillait la nuque. L’aguicher, le séduire, le faire craquer. Cette envie qu’il me demande d’être à lui.
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Mangemort 52, le  Dim 5 Jan - 8:45

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Il comprend l’impatience de Loredana aux fins touchers qu’elle dépose sur sa peau fourmillante, dessous le costume. Des caresses, des baisers qui s’insinuent dans les neurones électrisés alors qu’il l’a accueillie sur lui, les mains rivées sur ses hanches. Essayer de la rapprocher rapprocher davantage pour faire percuter délicatement les deux bassins, lui faire sentir l’enthousiasme qui gonflait sa masculinité. Un sourire rieur qui étire légèrement le coin des lèvres tandis que la veste de la jeune femme quitte son corps visiblement endiablé, pourtant, le Renard se prend à poser tout de même la question : ici ? Dans la fraîcheur du toit, sous le regard des réverbères lumineux, le Masqué serait-il moins téméraire que l’homme ?
Certainement pas. S’accaparer fougueusement de nouveau des lèvres, les empêcher de perdre du temps dans une réponse qu’il ne connaissait que trop bien. Mais aussi surprenant que cela puisse paraître, s’il serre encore le buste de la Gryffondor c’est juste pour la relever et d’un bondissement se remettre aussi sur ses pieds.

Assez de discernement pour savoir que la posture assise n’allait pas de pair avec un déshabillage confortable - et rapide. Immédiatement, il retire la veste sombre, petit à petit le Mangemort disparaîtrait totalement au profit du Loup, bien que le gilet continue de balloter, dépouillé des quelques boutons que Loredana avait déjà retirés.
A son tour, des doigts se faufilent sous les vêtements de la Désirée, après lui avoir fait lâcher le Masque - sa présence n’était plus requise - tandis que les pas désireux du Wildsmith la guident contre un mur là, celui-ci même qui devait abriter une porte menant vers l’intérieur de l’immeuble. Y accoler les deux corps arrimés. Le Rusé seulement aiguillé par l’urgence de la sentir contre lui - à lui. Le besoin d’entendre l’Amoureuse gémir autre chose que la rancune qu’elle pouvait avoir à son encontre ; de sentir également son souffle s’emporter en sentant les griffes du Poufsouffle faire sauter le bouton de son jean. Ce qu’il fait, sans perdre de temps, en l’écrasant presque contre ce mur de son torse bouillonnant. Une mécanique pressée qui aurait pu actionner les doigts du Fripon afin qu’ils glissent dans le sous-vêtement de la jeune femme. Il n’en est rien, attiser restant un de ces moments favoris, se contenter un court instant des baisers qu’il presse pince dans le cou de Loredana - de futures ecchymoses ?
Jusqu’à se détacher brusquement.

Se reculer d’un pas avant de se faire tout à fait submerger, les mains emmêlent les boucles, pratiquement à la verticale sur sa tête enivrée.
Lore, j’suis pas sûr d’avoir envie de me contrôler ce soir. Qu’est-ce que ça ferait s’il se laissait aller aux désirs de La Bête ? S’il n’essayait pas de l’étouffer mais plutôt de communier avec elle ? Savoir d’instinct que ça n’irait pas jusqu’à une transformation mais la limite demeurait floue. Les sourcils entre fougue et interrogation, l’index vient se plier sous les canines, le mordre pour y laisser la trace des dents friandes. Oui, ce soir il n’avait pas envie de lutter intérieurement avec la sauvagerie - se lâcher. Tandis qu’il continue de  dévisager la jeune femme, l’observer de la tête aux pieds et se perdre dans les images dénudées. La fureur de cette envie de faire durer ces retrouvailles bat dans la poitrine du Renard, mêlée à l’indomptable tentation de marquer l’Amoureuse comme jamais. Une empreinte invisible et pourtant tenace qu’il laisserait là, sur ce corps convoité, et qui ne partirait pas. Même au gré des absences, des éloignements, des longueurs, de l’abstinence, s’inscrire, se graver dans la sensorielle mémoire du corps de la Métamorphomage.
Mais l’enflammé regard s’arrête sur celui de la Partenaire, elle qui déciderait. Après tout, Elle le contrôlait sûrement davantage qu’il ne se contrôlait lui-même.
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Loredana Wildsmith, le  Dim 5 Jan - 8:58

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Le vent soufflait encore au-dessus de nos têtes et pourtant, mes vêtements étaient de trop et je n’avais pas envie de perdre mon temps à aller ailleurs. Oui, je voulais rester ici, cela ne nous avait jamais arrêtés auparavant, cela ne m'arrêterait pas ce soir non-plus. Nous étions restés loin l’un de l’autre bien trop longtemps. Je ne pouvais me résigner à être raisonnable et à lui demander de rejoindre immédiatement la Cabane. Non, je voulais tout, tout de suite. Je me laisse faire, n'oppose absolument aucune résistance. Me contente de le laisser me conduire contre ce mur un sourire aux lèvres de le voir si impatient. Le Masque reste sur place puisque le Renard ne pouvait pas  nous accompagner jusque-là. Je voulais la personne que je connaissais, celle dont j’étais tombée amoureuse il y a quelques mois de cela. Le dos collé au mur froid, je laisse les vêtements se défaire, tomber aussi peut-être, me concentre tout à fait sur les baisers qu’il m’offrait, les morsures qui me picotaient légèrement la gorge. Les yeux clos, c’est un véritable amas de frissons qui s'empare de moi de la tête jusqu’au bout de mes orteils. Je me mords la lèvre pour m’empêcher de lui en demander davantage. Ne pas le brusquer, le laisser avancer à son rythme.

Pourtant, le voilà qui se recule. Je le regarde avec des yeux ronds, le visage assez expressif, je n'avais pas besoin de parole pour qu'il comprenne. Comment osait-il jouer la frustration à ce stade ? Après des jours sans s’être vus, touchés, la frustration était déjà bien là. Inutile d’en rajouter. Pourtant, ce n’est pas réellement le jeu qui l’avait stoppé dans son élan. Plutôt une appréhension un avertissement. Il me laissait le loisir de choisir, me prévenait qu’il n’avait pas envie de ravaler la Bête. Qu’il la laisserait s’exprimer sans pour autant la laisser surgir et me blesser ou bien pire encore. Je souris et passe ma main dans ses boucles pour le rapprocher et l’embrasser. Alors ne te contrôle pas. Un baiser, deux baisers, trois baisers, c’est pas grave j’m'en fiche. Encore des baisers qui le réclamaient. Je savais ce que cela signifiait. Un acte sauvage, violent peut-être, plus animal qu’humain. Je ne voulais pas lui demander de s’éloigner. Si l’abstinence y était pour quelque chose, attendre encore serait une erreur. Et je n’avais aucune envie d’être épargnée, que la Bête m’empêche de profiter pleinement de nos retrouvailles. Pour confirmer mes dires, je défais son bas de costume, baissant les yeux quelques secondes pour regarder ce que je faisais. Te retiens pas. Le voilà prévenu, le voilà autorisé à faire ce qu'il voulait, comme il le voulait. Qu'il comprenne que je l'aimais absolument, entièrement. Et me voilà de retour sur ses lèvres, son cou, sa clavicule, lui prouver que la retenue n’était pas une chose que j’affectionnais particulièrement. Il le savait, au fond de lui il n’en doutait pas une seconde. Il connaissait ce côté dangereusement téméraire qui m’habitait. Aujourd’hui, c’était à son avantage. J’enlève mon pull, laissant place à un débardeur rouge, aussi rouge que mes cheveux.

Il y avait peut-être des regards indiscrets, même si c’était peu probable à cette hauteur. Nous étions tranquilles, libres de faire ce que l’on voulait. Sans plus attendre je m’agrippe à son cou et saute afin de placer mes deux jambes autour de lui sans grande complication. Joindre nos deux corps, être parfaitement unis. C’est tout ce que je demandais. Pour le reste, il était libre, je l’acceptais.

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Mangemort 52, le  Dim 5 Jan - 22:11

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C’est un coeur déflagrant qui réceptionne la réponse de la Gryffondor - heureux. Pas de contrôle, pas de lutte, pas de restriction. Un charnel désir féroce désormais aux commandes, et brièvement, cette pensée brille derrière le front flamboyant du Loup : Loredana était la femme parfaite pour lui, celle qui, sans aucun doute, ne cesserait de l’accompagner au cours des longues et tumultueuses années qui lui restaient. Elle qui acceptait tout, par amour ou par hardiesse, les deux, certainement.
Immédiatement, inaugurer la décision de la Métamorphomage en serrant des cuisses qu’elle avait choisi de lover autour de lui, impatient à la fois de la retrouver entièrement, et de voir, comment la Bête, sans être refoulée, réagirait. Une délicieuse expérience qui rendait les boucles davantage pétillantes. Alors sans tarder se défaire du fameux débardeur rouge en même temps que de la chemise et du gilet. Et l’ébat pouvait réellement débuter.

S’empresser d’emmêler les doigts dans les mèches rouges - tout est rouge, comme une flammèche dans la nuit, c’est joli - évidemment, les tirer afin que la tête se dégage en arrière, permettant que le cou prenne un angle parfait pour le flot de baisers qu’il y dépose. Là, ne pas seulement mordiller l’épiderme exhibé mais y aspirer le goût dans de satisfaits suçons - demain, elle devra porter un col roulé. Et incroyablement, s’il sent le sang battre - un tambourinement - au coeur de la carotide pulsante, juste sous sa langue ; il n’y plante pas les crocs, pas tout de suite.
L’envie brutale de chaparder l’Amoureuse de nuée de sensations guide la main inoccupée vers un territoire qu’un haut de sous-vêtement gâche - il l’arrache - et saisit entre ses doigts les seins et leurs bouts hardis d’euphorie. Retrouver les courbes d’un corps dont il se sait pourtant dépendant, des gestes qu’il a déjà faits et refaits pour ce soir les propulser d’un caractère plus abrupt.
Emballant prélude dénué de délicatesse et évidemment, rapidement, le Loup en veut encore plus, le coeur battant à rompre les côtes, encore plus, le souffle brûlant, encore encore plus.

Lâcher la Demoiselle brusquement retombée sur ses pieds pour la retourner et la clouer furieusement face au mur, la poitrine apprécierait mélanger sa chaleur au froid du béton. De son torse, il appuie appuie sur le dos attentif avant de faufiler un
Quand tu veux, tu dis stop. Elle ne le dirait pas évidemment, il le savait, d’où le timbre espiègle qui avait accompagné le chuchotement à l’oreille.
D’une douceur dangereuse les mains s’évertuent alors à faire couler le pantalon de la jeune femme, l’accompagner tout à fait jusqu’en bas et tout aussi lentement, remonter. Flâner quelques instants sur la ligne courbée des fesses, dessinée par une culotte qu’il tarde à retirer, caresser, il s’embrase de jouer avec la patience de l’Amoureuse, la rendre dingue. Quelques longues secondes à lorgner ainsi sur l’arrière train avant qu’une main ne se décide à se faufiler au devant, décoller du mur le bassin pour y faciliter l’accès, et tandis qu’il s’approche de l’extrême féminité : soupirer d’un soulagement réjoui de sentir sous ses doigts l’humidité du tissu. Dans un premier temps, simplement y appuyer la pulpe des doigts au travers des fibres mouillées, pourtant, il ne se demande pas au bout de combien de temps elle craquerait, le réclamerait. Soudainement, le sous-vêtement est vivement décalé pour faire pénétrer à l’intérieur chaleureux un index curieux, rapidement suivi du majeur tout aussi enthousiaste. Explorer, palper et accentuer des va et viens soutenus. Rythmique de mouvements chaperonnée par le pouce concentré à stimuler l’extérieur.
Attendre patiemment le moment où elle perdrait pieds, ivre des multiples sensations, il en rajoute d’ailleurs, occupant la main libre qui se resserre alors autour de la gorge de la Gryffondor. Serrer légèrement - très légèrement - suffisamment pour pressentir les gémissements qu’elle ne saurait retenir.
Pendant ce temps, en bas, accélérer la cadence.
Loredana Wildsmith
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Loredana Wildsmith, le  Lun 6 Jan - 0:05

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Il ne se fait pas prier pour lâcher totalement prise. Se laisser aller dans un instant sauvage, laissant la Bête à l’intérieur de lui profiter de ce moment de retrouvailles bien différent des précédents – et ils étaient nombreux. C’est sans la moindre once de résistance que je le laisse me plaquer contre le mur froid, un contraste avec mon corps brûlant. Ma tête cachée de lui, c’est un grand sourire qui s’affiche sur mon visage. Je ne réponds même pas à sa remarque, me contente d’un léger soupir mêlé d’un rire silencieux qu’il pouvait tout à fait entendre, deviner. Comme une envie de découvrir tout autre chose. C’était un moment rien qu’à nous, qui resterait sur ce toit et dans nos esprits. Laisser jaillir notre instinct animal, ne plus avoir de pudeur. Cette brutalité pouvait me surprendre, mais ne me déplaisait pas, bien au contraire. Je ferme les yeux au contact de ses doigts, remue légèrement pour lui montrer qu’il fallait rapidement se débarrasser du sous-vêtement qui restait. Ce qu’il ne fait pas, évidemment, bien trop heureux de pouvoir faire ce qu’il voulait pour me rendre folle. Il y parvenait. Il y parvenait parfaitement. Il le déplace légèrement juste pour lui laisser la place d’y passer ses doigts. Immédiatement, mes soupirs se font plus forts, mêlés à de petits gémissements que je ne parvenais pas à retenir. La joue collée au mur se verrait tatouée par le froid, d’un rouge qui était clairement la couleur de cette soirée d’hiver. Une couleur chaude pour contraster avec la saison.

Taper le mur du poing, tenter de m’agripper à quelque chose d’invisible, qui n’existait pas. Me mordre l’avant-bras pour empêcher mes gémissements de réveiller toute la ville. Pourtant, m’époumoner était devenu vital. Tout relâcher, pencher la tête en arrière, la bouche poussant de bruyants soupirs prés de celle de l’Amoureux sauvage. Je crispe un instant mon visage, en même temps que mes jambes, profitant quelques secondes de ces doigts fabuleux qui savaient parfaitement ce qu’ils faisaient. Cette envie de lui en demander plus encore. Le plaisir ressenti gagnait toutes les parcelles de mon corps, ce qui me fait pousser un cri qui allait sans doute résonner dans les oreilles du Renard, celles de la Bête aussi, probablement. Je m’attendais même à ce que des gens lèvent la tête vers le toit. Non, le vent et la distance devaient camoufler, rien ne pouvait réellement éclater cette bulle qui s’était à nouveau formé tout autour de nous. J’ouvre les yeux, cherche les siens, ils se font suppliant. Je me mords les lèvres pour m’empêcher de parler. Lui faire comprendre par un simple regard ce que je voulais, ce que j’attendais. Que non, il n’y aurait pas de stop, pas d’arrêt. Jamais.

Brusquement, je repousse sa main et me retourne. C’est que la sauvagerie était contagieuse. Nos réactions étaient liées, emmêlées. Nous étions toujours d’accord sur ce point de vue-là. Si cela pouvait être la même chose dans la vie de tous les jours, tout serait bien plus simple, mais probablement plus ennuyeux aussi. Une légère brise s’élève et quelques mèches de mes cheveux se plaquent en bâillon sur ma bouche légèrement entrouverte. D’un geste vif, j’attrape sa masculinité sans prendre la peine de passer une main sur mon visage. Non, il restait cacher sous la rougeur de mes cheveux, mais le Lycanthrope pouvait parfaitement deviner que mes yeux l’observaient avec intensité. Le cœur battant et la respiration saccadée. Le ventre rempli d’un désir que je ne saurais nommer à son égard. Comme au premier jour. Ma main entame des vas et viens d’abord lents, puis plus rapides, mon visage s’approchant du sien pour lui attraper la lèvre inférieure avec mes dents. Un sourire malicieux fixé sur le visage. De mon autre main, j'enlève parfaitement le bout de tissus qui me restait, puis je rapproche son visage du mien pour atteindre son oreille. Mon souffle m’empêchait de m’exprimer pleinement. Je suis toute à toi. Ainsi, je rapproche nos deux bassins, jusqu’à ce que l’on se touche parfaitement, les deux zones érogènes stimulées. Je le fixe d’un regard suppliant, tremblant des lèvres, de tout mon corps, en réalité. Incapable de lui résister.
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Mangemort 52, le  Lun 6 Jan - 14:38

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C’était à cet instant précis, lorsque le corps se tord se tend, que les lèvres sont obligées de s’entrouvrir pour laisser échapper un cri insoumis, qu’il pouvait sentir avec délectation à quel point Loredana s’était abandonnée à lui, complètement. Tout cela grâce aux doigts polissons qui n’attendaient que ça, provoquer marée jouissante. Il avait souri doucement, momentanément rassasié du plaisir qu’il avait procuré, davantage encore en lisant dans les gestes et l’expression de la jeune femme cette brusquerie qui semblait aussi l’habiter. Un court instant où il se trouve chamboulé par sa virilité étreinte et gâtée par une allure enchanteresse – brève perte de contrôle, qu’il savoure, les dents pinçant l’intérieur de la joue pour ne pas trop souffler de contentement. La lèvre inférieure soudainement saisie laisse cependant passer un gémissement satisfait. Jusqu’à ces mots, ces fameux mots qui s’enroulent autour du tympan, embrasant littéralement la poitrine d’une nouvelle fureur, le lancement d’un deuxième acte. Toutefois, il résiste, ne s’emballe pas de suite, il tempère, lui répondant avec confiance, je sais. Elle avait été à lui dès le moment où elle avait déposé de côté sa rancœur et qu’elle l’avait désiré. Se pressant davantage contre elle, le mur n’allait pas tarder à plier sous les deux corps serrés. Doucement, le Loup reprendrait le dessus, aurait de nouveau entre ses griffes le plaisir de l’Amoureuse et pourrait se divertir avec. La Bête est joueuse, elle aussi. J’aime ta témérité. Comme une déclaration tandis qu’il retire doucement les mèches rouges qui s’étaient agglutinées sur le visage de la jeune femme, chemin tout tracé pour pouvoir l’embrasser avec passion.

Il sent plus bas, les bas-ventres accolés qui battent ensemble d’une fougue impatiente. Pour autant, les mains se limitent à de tendres caresses, toucher et effleurer une clavicule, une épaule et un bras qu’il ne tardera pas à assaillir.
Au cours des frôlements, s’arrêter sur une empreinte qui pique sa curiosité, y accrocher les rétines,
tu t’es mordue. Un constat qui paraît bien simple dans l’intonation songeuse du Loup, et pourtant. La trace des dents sur la peau de l’Amoureuse allèche immédiatement la Bête curieuse. D’une langueur sensuelle il approche alors le bras de ses lèvres, embrasser tout d’abord la morsure, sentir sous ses papilles soudainement excitées les marques laissées. Incertaine, la Bête hésite, ignore si elle sera refoulée, se contente de savourer la légère blessure. Puis sans avertissement aucun, ce sont ses crocs qui pénètrent brusquement l’épiderme, à l’exact même endroit. Un mince filet de sang s’évade alors de la plaie, chatouille les canines assoiffées, et finalement, déclenche un éclatement intérieur qu’il retient à peine une seconde.
Une seconde, le temps de, le bras toujours entre ses dents, percuter le regard de la Gryffondor – la prévenir.

C’est beaucoup plus violemment qu’il tourne de nouveau la Métamorphomage contre le mur, d’un mouvement brusque, précipité, la forcer à se cambrer, les ongles plantés dans ses reins. Facilitant ainsi l’introduction hâtive de la masculinité gorgée d’un désir sans précédent. Évidemment, que ce premier balancement provoque chez le Loup un râle puissant d’assouvissement, déchaînant par la suite une allure à la fois intense et brutale. Mais parce que le goût du sang de la Demoiselle demeurait sur ses lèvres, il était dans l’incapacité de se contenter de cette chorégraphie animale – la dévorer. Se pencher et percer profondément la chair de ses canines voraces, dans la nuque, le cou, l’omoplate, à répétitions, sans se soucier de la douleur provoquée, du sang qui se répandait dans un écoulement contrastant avec la blancheur de la peau. Non, gémir du liquide chaud avalé, procurant prodigieux plaisir. Mêler appétit sanguinaire et charnel – exquis repas. Elle l’avait dit, elle était toute à lui, la frénésie de la possession et le goût du fer rendant la Bête haletante, euphorique. Escorter les nombreuses morsures de mains occupées chacune à leur manière, l’une consacrée aux griffures écorchant le corps de l’Amoureuse, l’autre concentrée sur l’entrejambe qu’elle ne délaisserait pas. Là encore, éclabousser le toit d’une abondance de jouissives sensations.
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