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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Londres ~¤~ :: Chemin de Traverse :: L'Occamy Doré
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Occamy Doré - Salle de réception
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Everard Lloyd
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Re: Occamy Doré - Salle de réception
Everard Lloyd, le  Ven 21 Fév - 16:17

J'aime pas trop, les 14 février

Aussitôt leur entrevue avait débuté qu'elle s'était terminé. Il en avait cependant assez, un coup de piano l'attendrait quand on l'appellerait, un peu plus tard. Everard laissait donc son temps au nouvel arrivant qui demandait son reste. Les deux hommes posaient un certains malaise, et s'en allèrent plus loin. Plutôt satisfait de ce qui venait de se passer, verre dans sa main, il fit quelques pas, saluant des inconnues. Les boîtes noires venaient d'être dévoilée. Se frayant un chemin vers son ancienne table, il prenait soin de ne pas renverser son verre, passant d'abord devant la scène. Et au moment où il retrouvait du regard une Cara seule, il reconnu la voix du Commandeur, juste derrière lui. Il vit alors le corps exposé nu du propriétaire des lieux, dont les deux mains furent liées quelques secondes après un discours équivoque. Ça allait un peu trop loin.

Le jeune homme de tout à l'heure, sujet rival à première vue, s'interposa pour rhabiller Askin, lançant des reproches sur les méthodes utilisées par Antonius. Et il n'avait pas tort. C'était beaucoup. Il ne connaissait pas vraiment Elius, mais il suffisait de le regarder quelques minutes auparavant pour reconnaître qu'il était bien entouré, et qu'une intervention pareille n'allait pas seulement faire des ennemis à l'homme qui se tenait debout. Se serait-il alors débattu. Il y avait peu de chance, aucun remue-ménage n'avait eu vent à ses oreilles. Everard n'alla pas sur scène, mais il était juste devant, alors il en toucha deux mots à son supérieur hiérarchique.

- J'ai promis de toujours être franc avec vous, Antonius. Ce jeune homme a raison. Vous vous donnez une sale image, là. Monsieur Askin peut être coupable, cela ne fait pas de lui un ennemi public. Et qu'est-ce que les gens vont penser en vous voyant sortir de cette boîte noire avec un coupable complètement nu ? A quel genre de jeu vous vous adonnez ?

C'était peut-être sa place qu'il mettait en jeu, mais cette scène mettait Everard dans une situation compliquée. Et il ne préférait en fin de compte pas savoir ce qu'il s'était passé dans cette boîte. Il recula, rejoignant son ancienne table. Antonius s'était mis à son sens dans une position délicate. Cara était toujours là, seule à contempler le spectacle. Maintenant, il faudrait recoller les morceaux, car pour un ignorant, il serait facile de faire des interprétations rapides sur la cause de sa nudité. Il ouvra le sujet avec la sénéchal.

- On est pas dans la m*rde.


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Re: Occamy Doré - Salle de réception
Tresor Burton, le  Ven 21 Fév - 16:51

Penser bien faire n’a rien d'excusable alors je me tais. Où se réfugier dans pareille situation ? Ordre après ordre j’obéis en bon subalterne. Pantin temporaire, c’est vrai. Pas moins coupable pour autant. Bien trop tard pour jouer la carte du “Si j’avais su”. Que faire alors ? La question ne se pose pas. Un magma de voix que je voudrais faire taire inonde mon esprit. Mon alliée m’échappe de peu tant je suinte ; Reprendre possession à tout prix. Pour finalement souffler un Lumos entre des lèvres pincées, carcasse traînante criblée de regards accusateurs, une fois de plus, j'obtempère. Ma silhouette se glisse à nouveau derrière le rideau rouge d’Andrinople, empoigne les boutons de porte successivement, qui toutes s’ouvrent durant mon passage miséreux. Piètre figure que voilà. Mauvais présage aussi. Le cou tendu et le port de tête aussi droit que possible, l’extrémité du bois piquée au niveau des glandes salivaires. Fortement. S’échappe à présent un sobre Sonorus.

— Je demande à toutes les personnes présentes dans les cabines de se rendre immédiatement dans la salle principale. Je ne me répéterai pas. L’heure est grave.

Déglutir maintenant histoire de reprendre contenance. Ma voix était limpide, si puissante qu’il est impossible pour les convives de ne pas l’entendre ; douce malgré tout. Le message est passé et je n’attendrai pas qu’ils daignent pointer le bout de leurs nezs pour retourner auprès d’Antonius. Un passage éclair dans la cabine qui m'était attribuée pour réceptionner la baguette d'Élius. Dissimulée contre ma ceinture. Je passe le rideau. D’autres marionnettes se tiennent près du Directeur. Je garde mes distances, préserver le peu d’amour-propre du temps qu’il me reste. L’oiseau sauvage gît sur la scène, le chasseur triomphant au-dessus de lui. Mes yeux refusent de se poser sur lui. Pas après ce que j’ai fait. Le silence est de mise… L’opacité des lieux me permet de me fondre davantage. Un félin. À pas comptés, je me cloue dans un coin de la pièce, à l’abri des regards que je ne supporte pas. L’on ne me voit pas. Ma gorge se noue pourtant rien ne transparaît sur mon visage frappé d’indifférence. Ciller rapidement pour balayer toute sorte de larmes que je ne peux m'offrir pour le moment. Si Antonius me voyait ainsi affecté c’est sûr qu’il me radierait. Un tout autre spectacle s'articule... bien plus terne que le précédent. Au grand dam des invités je le crains.
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Re: Occamy Doré - Salle de réception
Sariel Fawkes, le  Ven 21 Fév - 18:35

> Valentin, Valentine & Cie.
Présenté par l'Occamy Doré

LA d'Elius —
mais pas pour le foutre à poil cette fois hehe ;
et d'Everard.

J'ai loupé un tas d'épisodes je crois. Je ne suis pas très sûre. Est-ce parce qu'Azaël monopolise mon attention ? Est-ce parce qu'il commence à vraiment prendre les choses en main ? Je n'en sais absolument rien, mais bizarrement, ça prend. Moi qui, par habitude, apprécie de jouer avec mes proies avant de me laisser atteindre, me voilà bien avancée. Sans vraiment faire, il sait y faire. Étonnant.

Une autre nouveauté étonnante dans mes paysages : nous avons certes lancé l'animation mêlant isolation et plaisirs sensoriels, mais voilà qu'un autre groupe de personnes s'en donne à cœur joie en prenant part à l'organisation de notre petite soirée. Je ne vous le cache pas, avec des méthodes plus que douteuses. Pas que je n'apprécie pas franchement de voir Elius à moitié à poil, mais là, à l'instant, la combine me paraît peu évidente. Enfin, je dis surtout niveau cohérence pour notre petite soirée. On a dit d'oser, par d'exhiber.
— Excusez-moi ???!
Je suis sans attendre Azaël, qui s'approche de la scène et de ce minable spectacle, montant à la suite. Je n'ai pas encore toutes les cartes en main pour tout comprendre, surtout vu le peu d'informations que le vieux semblant diriger les informations donne à l'assemblée. Ils se fichent de nous ou quoi ? Hiérarchie ou pas, Ministère ou pas, la moutarde me monte au nez, si bien que mon self-control s'échappe l'espace d'un instant, répudiant les quelques autres personnes ayant réagi. Pour être honnête, je me fous totalement de leur avis. Alors je me fraie un chemin vers la barbe blanche à l'origine de tout ça, témoignant, d'yeux exorbités et de narines retroussées, de tout mon mépris.
—  Exhiber le propriétaire des lieux en pareille posture, et en ne témoignant d'aucun respect pour l'ensemble des convives et du personnel de l'établissement, Monsieur, sont loin d'être des façons de faire. Votre domaine d'expertise compte-t-il plus sur le spectacle qu'il peut provoquer que sur la discrétion liée à son efficacité pour se faire respecter ?

Ridicule. Ma langue faiblirait presque, face à l'absence de motif sur le comment du pourquoi, mais je ne me démonte pas et m'approche du petit saucisson sec toujours aussi théâtral, même immobile, et maintenant rhabillé. J'ai bien vu le rôle d'Azaël dans tout cela, son intervention envers celui qui semble être son Directeur. Le remercier plus tard serait une option plus qu'envisageable.
—  Je pense ne pas avoir tort en affirmant devoir m'occuper du reste, étouffer la catastrophe, le scandale, en attente d'un hochement de tête, d'une consigne. Qu'importe. J'ai comme l'impression qu'il ne pige pas du tout ce qu'il se passe, alors qu'il acquiesce et hausse simplement les épaules. Il me ferait presque rire, dans cette position de lâcher-prise totale face à des événements qui dépassent tout le monde ; mais je suis bien loin de ce stade je crois. La situation est bien plus grave qu'il ne le croit. Avant que vous ne l'emmeniez, j'aimerais beaucoup voir le mandat d'arrêt du concerné. C'est que, vous comprenez, vous avez vos procédures, le mot est presque craché, même si le ton reste plat, monocorde, parfaitement contempteur, et nous avons les nôtres pour que le spectacle ne s'arrête jamais. J'ai du boulot et des invités à contenter.
Visiblement un point commun inespéré entre eux et nous : un goût certain pour l'animation. Étonnant pour des gratte-papiers et leurs toutous visiblement bien entraînés à ce niveau. N'était-ce pas justement avec l'un d'entre eux qu'Elius s'était isolé ? Jolies combines de séduction et de BDSM pas si déguisé que ça.
— Sauf votre respect, je pense que nos invités n'ont rien à voir là-dedans et qu'après votre petit numéro, il serait de bon ton de les laisser profiter de leur soirée, tout ça lancé, à la volée, à l'agent qui semble vouloir s'isoler après avoir joué d'ordres. Et ça vaut aussi pour vous, puisque je sais qu'en politique, les scandales ne sont guère appréciés, ajouté à son supérieur. Non, mon ton n'est pas vindicatif. A peine. Mais mes prunelles témoignent maintenant de l'impatience face à l'absence de motifs énumérés. Mesdames et messieurs, notre petite soirée ne s'arrête pas là. La pointe de ma baguette posée sur ma gorge témoigne d'un #Sonorus loin d'être hésitant, Je tiens à vous présenter, au nom de l'Occamy Doré, toutes nos excuses pour la gêne occasionnée par le travail sérieux de ces honnêtes messieurs.
Peut-être Askin a-t-il merdé, mais le procédé plus que discutable et son arrestation étrange ne me disent rien qui vaillent. Mon sortilège s'arrête, ma colère loin de à.
En attendant, Monsieur le Directeur, merci de bien vouloir libérer la scène en me procurant, par exemple, un p*tain de mandat d'arrêt. Après quoi, je ne répondrai plus de rien. Gorge serrée, je lance un dernier regard à barbe blanche avant de capter, en contrebas, la silhouette du pianiste d'un soir. Et d'autres espérés, de ce que j'ai bien cru comprendre. Mes pattes m'amènent jusqu'au devant de la scène ; et je me penche vers un futur plus que prometteur.
Pouvez-vous m'aider à changer le ton de ce semblant de cataclysme ? Jouez, jouez pour redresser la barre. Si vous réussissez, vous serez embauché.
Je ne sais pas trop ce que je trafique, mais j'y crois. Mon sourire en témoigne. Et lui aussi, visiblement, puisqu'il accepte et me rejoins sur scène. Dieu soit loué, les opportunités ne manquent jamais. Pour lui de briller, pour moi également en sauvant cette Saint-Valentin des feux d'une calamité bien trop précoce. C'est d'une toute autre ardeur qu'il faut enflammer les cœurs, ce soir.
Que serait une Saint-Valentin parfaite sans quelques notes de piano ? Mes petits cœurs, ce soir, et encore et encore, laissez-vous caresser par les doigts les plus habiles que vous n'ayez jamais rencontré. C'est le moment des amoureux.
Voilà, en attendant que les autres daignent enfin dégager le passage et laisser l'élite profiter des désarrois de l'Amour et de quelques desiderata. Loin d'être rageuse, je quitte la scène après les premières notes, avant de rejoindre Trevor, chargé de la sécurité ce soir, en lui demandant de veiller au grain. C'est allé beaucoup trop loin. Beaucoup trop loin à mon goût, et après avoir baissé les lumières et laissé les éclairages d'ambiance reprendre le dessus sur la vue biaisée d'un bien triste spectacle, mes glaciers se figent à nouveau sur les caniches du Ministère chargés d'un cygne humilié. J'attends toujours ce que j'ai demandé. Et on ne me connaît pas magnanime.



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Carte des Cocktails & Bouchées pour la soirée :


Dernière édition par Velina Adams le Sam 22 Fév - 14:26, édité 1 fois
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Re: Occamy Doré - Salle de réception
Everard Lloyd, le  Ven 21 Fév - 19:48

Sauvetage de meubles

La prochaine sur la liste du staff rejoignais son client galant sur la scène, à la rescousse fine du propriétaire qui se taisait, probablement abasourdi par la situation, ou complètement ahuri par ces méthodes. Everard avait un grand respect pour Antonius, mais il ne se considérait pas comme un larbin et encore moins comme le genre de personne qui préfère se taire plutôt que de mettre devant le fait accompli, donnant une chance de ne pas réitérer des erreurs. Il en avait commis une grande. Et il aurait surtout apprécié être informé avant que le drame n'arrive. Le maître des traditions aurait alors été d'un meilleur conseil. Il aimait les spectacles, mais celui-ci n'amusait probablement que lui. Mettre le membre d'un ordre qui dépasse le concept professionnel au courant aurait été la moindre des choses. Mais le mal était fait. Il ne jugerait pas de l'implication d'Askin, mais il l'avait en travers de la gorge. Elius était son laissez-passer pour une nouvelle occupation, un nouveau job, et ses plans tombaient complètement à l'eau avec cette scène d'humiliation. Ou peut-être pas.

Après ses quelques mots peu sujets à la moindre équivoque, Everard aperçu la serveuse lui faire signe de revenir vers la scène. Il termina tout de même sa dernière gorgée, posant son verre vide sur la table, laissant quelques mots à la solitude de Cara:

- Je crois que c'est un appel que je ne peux me permettre d'ignorer !

Il n'était pas certain de la raison, mais à peine y'avait-il assez peu de distance entre eux que les mots de Velina le traversèrent. Dans cette crise s'offrait finalement à lui la meilleure opportunité possible de se mettre dans la lumière. Il acceptait sans hésitation, se soulevant sur la scène, tout juste quittée par la brigade d'arrestation. Avant qu'elle ne quitte l'estrade, il posa une main sur son dos, demande toute faite de rituel. Il lui fallait un autre verre.

- Vous pourriez m'apporter un autre Pink Occamy pour l'occasion ? Et un verre d'eau s'il vous plaît. Merci. Après un court hochement de tête, elle partie plus loin, probablement dans une autre pièce. Il n'y pensait pas vraiment.

D'ailleurs il ne pensait à rien d'autre à ce moment. Rien d'autre que ce piano qui se soulevait d'une trappe scénique. Il était magnifique. Un grand piano à queue noir sur-brillant, sur lesquels, par magie tombaient de nombreux pétales de rose. La pluie rose bonbon avait quelque chose de captivant. Il ne suffirait que d'un ou deux morceaux pour que le noir ne devienne intégralement sucrerie. Pour l'instant il reflétait toute lumière, mais la lumière n'était pas encore à son apogée dans ce contexte. C'est alors que les lumières revinrent. Un projecteur éblouissait quiconque se retrouvait dans le mauvais angle de l'instrument, tant immaculé il pouvait être. La cadre était bon, et Everard s'assis derrière le clavier. Même le petit banc resplendissait. Il porta sa baguette à sa gorge, prononçant un Sonorus.

- Mesdames et Messieurs, je vous invite à vous trouver un cavalier, ou une cavalière. Clin d’œil et sourire charmeur à la foule.

Puis, toute expression disparut, sa baguette revint sur sa gorge et effectua son contre-sort. Son verre arriverait surement dans les temps. Avant de ranger son précieux atout de bois, il invoqua un peu de magie pour faire tournoyer les pétales tombant un peu partout dans la pièce. Rangée. Il réajusta son gilet par simple confort. Tel un rituel déjà vu par certains, ses doigts déjà effleuraient les premières notes sans que le moindre son ne s'échappe. Un dernier regard aux invités, sans réellement s'assurer que certains avaient déjà trouver partenaire de slow, de valse ou quelconque danse relative à ce moment. On oublie tout drame, et on continue ce moment mémorable. A ses yeux, c'était plus qu'un devoir ou une passion à cet instant. C'était peut-être son futur patron, et la compassion le gagnait. Il jouerait pour que toute cette organisation ne soit pas vaine. Pour que cette soirée reste dans les mémoires comme une bon et non un mauvais souvenir. Il donnerait le maximum. Ses yeux se fermèrent enfin.






Les premières nuances suffirent. Il était déjà ailleurs, surplombant une entière plage de fleurs. Chaque vague de sonorité laissant valser la rose et le gui. Comme une immense danse commune, il posait pied sans écraser, continuant de jongler sur ces touches blanches et ces touches noires. Il dansait avec le vent qui volait quelques pétales dans un parfum de douceur et d'extase. Avec tendresse il continuait une route toute tracée par des tiges qui laisse le passage, apercevant au loin une silhouette. Donnez-lui un La mineur, on lui offrait la joie d'un rêve qui se transformait en souvenir. Un visage qui se dévoile dans des nuances mélodieusement délicates. Une explosion d'émotion. Il ne chantait pas, mais il l'entendait. Une harmonie, un bonheur perdu dans l'oubli, des pensées d'une autre vie, volés par un coup de folie. Sarah. Sa main se posait aussi doucement dans sa nuque que sur l'accord qui suivait le morceau. Sa tête secouée en réelle, alors qu'il ne faisait que danser avec une chimère. Mais son sourire était sincère, et dépassait tout parallèle possible. Un sourire apaisé, omettant l'irréel, même s'il ne serait pas déçu du voyage une fois terminé. Et le ciel se retournait. Il se retrouverait bientôt submergé, tout son corps muselé contre le sien dans une étreinte d'adieux que l'on ne peux exprimer par des mots. Can you feel. Dans un bras qui la serrait contre lui. The love. Elle l'embrassait, toujours avec cette passion. Tonight. Il coulerait avec elle dans cet abyme si elle était encore là pour de vrai. Une larme glissait dans cette eau déjà salé, et l'obscurité reprenait peu à peu ses droits, à mesure que la mesure ralentissait. Il en avait bientôt terminé, ses yeux disait un dernier au revoir. C'était ça, pour lui. Un amour véritable, arraché par les barrages et l'injustice. Maudite guerre.

La dernière note sonnerait bientôt. Ses doigts ne cessaient leur galipettes sur ce morceau relativement facile à jouer, mais profondément sensé. Peu à peu c'était un rouge qui prenait place dans son regard. Un rouge atténué, le rouge de la passion amoureuse, et des cœurs à prendre. Il l'était, et ses yeux se rouvrirent au silence. Il voyait encore, et le visage de Sarah disparut. Le piano était recouvert d'une montagne de pétales de roses. Il souriait alors de nouveau, voyant le grandiose de cet endroit. Il serait heureux de continuer cela pour encore très longtemps. Il regarda un moment l'assemblée, sans vraiment observer si sa satisfaction était partagée. Il avait fait tout son possible, et n'aurait pas le moindre regret. Il ne lui fallait plus que son verre d'eau, et pourquoi pas la possibilité de rejouer un morceau, si le planning le voulait bien.



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Re: Occamy Doré - Salle de réception
Élius Askin, le  Sam 22 Fév - 1:21

> Valentin, Valentine & Cie.
(L.A. des personnes concernées) Autant embrasser un morceau de carton. Sérieusement, même les décors de théâtre sont plus doués qu'ça ! Si le baiser n'avait pas la saveur si excitante de l'effroi, il n'aurait aucun intérêt. Mais c'que j'y décèle là, entre immobilisme & sueur, c'est du désarroi. Alors quoi ? Première fois ? Tout le monde n'a pas eu la chance d'être élevé dans les coulisses d'un cabaret véreux, par des filles de joie, Tresor. Les bisous partout en guise de goûter - juste pour le plaisir de m'entendre rire, les traces de rouge à lèvres bien trop invasives, les babines désireuses de m'apprendre, encore & encore, à le faire comme elles auraient voulu que les hommes soient. Seulement ils n'étaient pas. Jamais. Des pensées balayées sous votre brave bouche partie en quête de réconciliation. Moi, je ris, à n'en pas douter. Les premiers éclats de nombreux verres brisés ne sont que léger fragments, dans ma gorge, pour le moment. J'ai toujours espoir d'une excellente chute, d'un savoureux trébuchement - les mains suivant vos épaules qui descendent, descendent, jusqu'à atteindre la parfaite position. Aussi déterminé soit-il, mon soldat maintient le garde-à-vous, peu importe la détonation ; celle d'une arme à terre, ébène contre parquet. Gorgé d'envie, rien ne m'empêche de croire que je vais l'avoir, ce museau, d'une manière ou l'autre, même quand vous remontez. Hésitation peut-être ? C'est compréhensible, entre cette belle gueule et ma deuxième fierté. Incarce - quoi ?

Ah d'accord, ça part en ligotage, déjà ? Au sol, j'expire d'aise, agréablement surpris. Qui aurait pu parier que vous aimiez les cordes Monsieur Burton ? Pas moi. Deuxième sortilège, deuxième entrave, facile. Évidemment, maintenant, je ne peux que vous attendre - entièrement disposé. Un rayon de lumière m'indique votre départ. Mon crâne roule sur le bois. Il manquait un accessoire ou quoi ? Vrai qu'on en cache beaucoup dans la décoration ici... Un véritable marché pour quiconque sait chercher. Ébloui encore une fois par l'ouverture de la porte, ça n'est pas la silhouette, ni les doigts flattant mes mèches correctement coiffées, mais la voix - les mots, qui retiennent mon attention. C'est pas si dangereux comme pratique quand on - Hé, je vole ! Plutôt agréable, cette sensation. D'infimes sursauts secouent ma poitrine ; tout ça m'amuse, voyez. Devenir le clou d'un spectacle improvisé n'est nullement un problème ; burlesque, de surcroit. À croire qu'enfin les invités comprennent le thème de la soirée. Silencieusement, j'me marre - ne sens pas les rouages rouillés doucement déraper derrière mon front d'Enfou. La scène, dure, soudain, et l’atterrissage forcé ni font rien. Faire de tout un jeu, tout le temps, désespérément. Triste ivresse, pourtant, que celle tordant ma nuque d'hilarité à l'irruption des bracelets sur mes poignets. M'offre-t-il des bijoux ? Les paroles n'arrivent plus à mon cerveau. Le masque et les plumes ont disparu, effacés par ma déconcentration. Je vous vois, mais impossible d'entendre.

Puis, le monde revient à l'endroit. Aza , ils - ont appuyé sur tous les boutons en même temps Aza. Pourquoi tu me rhabilles, tu veux pas jouer avec nous ? À mes commissures tremblantes, les mots accrochés. M'esclaffant mollement, la folie ravage mon esprit. Dame consanguinité, vous savez désormais. Moi nan, toujours pas. Les regards croisés ne sont qu'étincelles déclenchant une brisure supplémentaire, un débris dans mon gosier. Hé. Vous allez faire tomber l'ambiance à force de trop papoter. Garçon de représentation, je m'évertue, sur la musique, à balancer ma tête changeant de couleur sans que je ne puisse la contrôler, à onduler lentement. J'ai bien envie d'en montrer plus, seulement on m'a attaché pour un show qui tarde à arriver. Ne reste qu'à chantonner, babiller maladroitement, sourire maladivement, en vous regardant. Depuis une dimension parallèle - Enfolie, pays qui m'a élu Roi, je perçois un appel. Prenez les rênes, Miss Adams, mais ne me décevez pas. Menton hoché, ricanement dément. Inlassablement, mes os se tortillent, ont le réflexe compulsif d'essayer de sortir du carcan. Allez - Ahah ! La fête - j'en peux plus d'être bloqué - continue ! Laissez-moi bouger ! Le truc cool avec ces ficelles, c'est qu'elles se resserrent à chaque mouvement. Bientôt le sang manque un peu partout, la lumière baisse, un agent me rattrape alors que j'ai failli vaciller. Ce qui me calme, immédiatement, c'est le son du piano. Hypnotisant.

La pulpe du musicien caresse sans le savoir mon front comme la main fraîche de Maman. Une mélodie ranimant certains engrenages ; huile sur ma mécanique oxydée. Je suis là. J'entends et vois l'amour déposé, d'une touche blanche à une noire, d'un pas de danse à un baiser. Les couples se retrouvent, se forment, valsent contre la partition. Encore ! Me voici spectateur. À m'exclamer, à chercher vos applaudissements. Une autre Monsieur Lloyd ! Car ça fait un bien fou, vous savez ! Cheveux fuchsia d'excitation, les clavicules tiraillées en arrière, le biceps comprimé sous les phalanges d'une sentinelle en état de zèle, je quémande, fixe les convives. Le visage radieux, on pourrait croire à un ange sorti de sa fièvre si on ne me connaissait pas. Et vous là ! N'arrêtez pas ! Écoutez ce rire si fluet. Dansez, vivez ! Un tour sur moi-même, je trompe un instant la surveillance de l'homme d'état, l'embarque presque dans ma culbute. Et ça me fait rire encore, rire, rire, rire, toujours plus fort. Soyez liiiib - Brusquement, les employés du ministère deviennent deux tourbillons dont l'un m'emporte, l'autre Monsieur Ravental, laissant un vide à nos places.





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Re: Occamy Doré - Salle de réception
Azaël Peverell, le  Lun 24 Fév - 18:33

Le Morveux n'a pas l'air de très bien comprendre ce qui lui arrive. Ravental, lui, se fait reprendre par l'abruti qui draguait Velina. Comme quoi, même lui a suffisamment de jugeote pour constater que ton Directeur est un imbécile fini s'il pense s'en sortir avec de telles méthodes. Et puis Velina entre en scène elle aussi, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle n'est vraiment pas contente de la tournure des choses. Mais faut la comprendre, elle travaille ici, ils viennent de rouvrir l'endroit, et voilà que leur soirée d'ouverture se fait interrompre par une arrestation des plus discutables.

Elle demande un mandat d'arrêt, puis essaie de faire en sorte que la fête continue, demande au pianiste de jouer un air. Le Morveux a l'air pour également, mais il n'a clairement pas la lumière à tous les étages, et ce depuis ses onze ans. D'ailleurs, il a vraiment beaucoup grandi en si peu de temps. Mais t'as pas franchement le temps de t'extasier là-dessus, parce que la musique jouée par le musicien invite au slow, et il est hors de question que Ravental te gâche ta soirée au point de rater un slow avec Velina.

Tandis que le Morveux disparaît avec ton Directeur qui n'a visiblement pas le courage de répondre à tous ses détracteurs et préfère la fuite, tu te diriges vers la jeune femme, en essayant de retrouver ton sourire de début de soirée tout en lui tendant la main.

- M'accorderais-tu cette danse ? Je crois que tout le monde a besoin d'un exemple pour que la fête reprenne.

Sourire en coin, tu profites même de cette arrestation pour qu'elle ne puisse te refuser ta proposition. Il faut dire que personne n'ose se lancer pour le moment, et ça se comprend. Malheureusement, il n'y a plus grand chose à faire pour Askin, si ce n'est répondre à ses dernières volonté d'homme en liberté et faire en sorte que la fête continue.
Ezequiel Espinosa
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Re: Occamy Doré - Salle de réception
Ezequiel Espinosa, le  Mar 25 Fév - 21:04

Le show auquel Jude devait faire face me répugnait au plus haut point. Je trouve ça complètement vulgaire et je me demande s'il apprécie ou si cela le répugne aussi. Je ne vois pas sa tête et ne peux donc pas me faire un avis là-dessus. La seule chose que je souhaites à l'instant, c'est une réponse. J'aimerai clarifier la situation avec le beau brun de manière à savoir si j'ai mes chances avec lui ou non. Et de toute manière je respecterai son choix. Il a juste à faire le bon, c'est-à-dire sortir avec moi. Après tout, ce n'est pas comme si j'étais moche et comme si je n'avais rien à apporter en terme d'amour, de soutien, d'empathie... Mes chevilles n'étant pas enflées, je suis rassuré. Un léger sourire commence à se dessiner sur mes lèvres, mais il est aussitôt effacé à cause du spectacle. Ce que je retiens aussi, c'est le fait qu'il me regardait d'une manière... particulière. Je ne saurai dire si c'était avec amour, mais cela y ressemblait fortement. J'essaie en tout cas de m'en convaincre, c'est quelque chose qui me tient particulièrement à cœur. Ha, le spectacle est terminé, enfin. Je le vois s'installer à nouveau avec moi, mais pas remis de ses émotions. Tu m'étonnes... Je le regarde avec attention lorsqu'il me dit :

- Je ne sais pas trop les sentiments que je ressens pour toi. Et je ne veux pas te mentir. J'veux pas te blesser encore plus. J'peux pas te répondre, j'en sais rien. Vraiment.

Il ne sait pas ce qu'il ressent pour moi. Donc cela veut dire qu'il ressent quelque chose au moins. Même si ce n'est pas de l'amour, ce n'est pas juste de l'amitié. Sinon, il me l'aurait clairement dit. J'ai presque envie de sauter au plafond, mais je dois me contenir. Après tout, je ne suis certain de rien du tout. Je sais qu'il ne cherche pas à me mentir. Ni à me blesser, même s'il l'a déjà fait en ignorant ma lettre d'invitation pour cette soirée. D'ailleurs, je ne comprends pas qu'il n'ai pas daigné répondre s'il savait qu'il venait. Même la veille quoi. Mais c'est du passé et je ne peux pas rester là-dessus. Le but est d'avancer dans la vie, pas de reculer. Au moment où j'ouvre la bouche, une animation pour la soirée est lancée. J'espère qu'il finira par me dire ce qu'il en est de nous deux par la suite. Je ne peux que le comprendre et je suis certain que dans le fond, il me comprend aussi. C'est une personne bien. Je me souviens de la manière dont je pensais à lui au dernier cours d'Astronomie entre le moment où l'on s'est embrassé et cette soirée. Les lumières semblèrent être au minimum et je ne voyais désormais plus grand chose. J'observe le jeune homme qui me lance un regard voulant dire : "j'veux participer à l'animation". Qui suis-je pour l'en empêcher ? Il s'éloigna sans dire un mot. Je le regarde et suis ses traces sans qu'il ne me voit. Autant que je participe aussi après tout. En m'approchant du Directeur de la Maison Serpentard. Puis, je suis rapidement emmener dans une pièce noire avec une sucette à la main. Je décidait de ne pas bouger de la boîte et je ne savais même plus si quelqu'un se trouvait dans la même pièce que moi. Je ne prêtais pas du tout attention à ce genre de détails, puisque la seule chose qui m'importe, c'est Jude. Je suis amoureux. Vraiment. Et s'il l'est aussi, il me retrouvera. Les minutes passèrent et au bout de quelques instants, une voix me parvient aux oreilles :

- Ezequiel ? T'es là ?

Il vient de trouver la bonne porte. Oui, je suis là. Mais cette fois, c'est à lui d'agir. J'espère être surpris.

- Hey, détends-toi beau brun, je suis là. J'attendais que tu me retrouves. J'ai décidé de participer à l'animation dans un seul but. J'imagine que tu sauras deviner pourquoi.
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Re: Occamy Doré - Salle de réception
Invité, le  Mer 26 Fév - 8:59

Valentin, Valentine & Cie.
Ft. Animation à l'Occamy Doré.
Les minutes où j’pensais qu’il allait se passer quelque chose semblait tellement longue que j’ai cru m’endormir dans cette pièce si sombre. Puis, contre toute attente, un mec rentre dans ma cabine, il parle pas alors que j’mange ma sucette sans un mot. J’ai bien vite remarqué que c’en était un, puisque son mec est arrivé quelques secondes plus tard, comme si ils ne pouvaient pas vivre séparer plus de deux secondes tout les deux. La mine renfrognée et désespérée, je soupirais pour pouvoir ensuite me relever tout en essayant de les éviter au maximum. De plus, à entendre la voix de mon compagnon de cellule, j’pouvais aisément faire le lien avec l’un des mecs que j’avais tatoué, il y a bien longtemps. Ce qui m’étonnait un peu, c’est qu’il avait trouvé un autre gars, cette fois. Ensuite je soupirais discrètement, poussant l’espèce de porte pour pouvoir me barrer de là sans un mot. Puis, le retour à la réalité fût un peu difficile. Passer d’une pièce sombre et riquiqui, à quelque chose de coloré et tellement éclairé. C’était dur. J’avais cligné plusieurs fois des paupières. Je fixais mon entourage avec une mine potentiellement déçue jusqu’à remarquer qu’il manquait plusieurs personnes dans les alentours. Surpris comme un peu inquiet quant à l’issu de l’animation et j’en passe. J’finissais par me dire qu’il aurait mieux fallu que je reste chez moi. Alors, sans un mot de plus, j’me dirigeais vers la porte de sortie. Après quelques instants d’une hésitation et d’une réflexion intense, je finissais par actionner la poignée et des secondes plus tard, me voilà dehors. Maintenant, il ne me reste plus qu’à rentrer à la maison.
by Epilucial - Saison 30 - Printemps. - Départ d'Eden.

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Re: Occamy Doré - Salle de réception
Sariel Fawkes, le  Jeu 27 Fév - 15:04

> Valentin, Valentine & Cie.
Présenté par l'Occamy Doré

LA d'Aza emprunté.

Je ne culpabilise pas un seul instant d'avoir sermonné Trevor pour son manque évident de vigilance. Pas par rapport aux gens du Ministère, mais bien par rapport à Mr. Askin lui-même. A force de côtoyer  tel personnage, même depuis si peu de temps, j'ai vite compris qu'il fallait surtout avoir un œil sur lui. Son absence de réaction compréhensible face à son arrestation laisse de plus en plus entendre que son sens du spectacle surpasse quelques-unes de ses obligations. Je ne sais même pas ce qu'il a bien pu entreprendre d'incalculable pour en arriver là, mais je ne doute pas que son extravagance y a amplement contribué. Il s'agit même d'un euphémisme, à ce niveau.
Bref. Me voilà dépourvue de. Je n'en sais rien. De marge de manœuvre, même si je tiens maintenant les rênes de la soirée. Il paraît que c'est le moment de montrer ce qu'on a dans le ventre. Apparemment, c'est surtout le moment de danser puisque Azaël m'y invite. Et mon sourire, en réponse directe au sien, indique que je suis bien loin d'être capable de refuser.

C'est donc tout naturellement que j'attrape sa main, premier contact tangible entre nous depuis notre rencontre. Et si j'en crois son sourire, lorsqu'il m'attire entre les tables jusqu'à la façade de la scène, la sensation est effectivement partagée. Aussi bien lorsque mes bras s'enroulent naturellement autour de sa nuque. Pour partager un peu plus qu'une simple danse finalement. J'en sais rien. Quelque chose de différent s'ajoute à la sensation d'énervement qui tendait encore mes muscles, il y a à peine quelques minutes. Mais ne me demandez pas de l'expliquer. Observez juste, finalement. On s'exprime parfois mieux par le geste que par le verbe.
Je le sens me tenir contre lui. Renforcer l'étreinte. Et mes mains glissent lentement de sa nuque jusqu'à ses épaules, non pas pour nous séparer, mais pour amorcer peut-être un contact différent. Celui de nos yeux aussi, de nos nez à quelques centimètres l'un de l'autre.
— Merci d'avoir défendu Elius, Azaël, je murmure, sans chercher à rivaliser avec la musique et sans en vouloir aux notes de couvrir peut-être un peu trop ma voix, Même si ça n'a peut-être pas eu grande valeur pour ton supérieur, l'avoir mis face à son comportement déplorable, c'était courageux. Et d'avoir voulu préserver l'intimité d'Elius également, ça, je l'ajoute un riant un peu.

La partition se poursuit, et je dois admettre que j'aime bien ce moment avec lui. Même si j'ai un peu peur d'un détail en particulier. Vous savez bien de quoi je parle, ne faites pas cette tête. Je ne suis pas habituée au romantisme pur, quoique bien édulcoré. Ni à passer un bon moment dans les bras d'un homme, de cette manière-là. Puis bon, il s'agit d'Azaël. C'est déjà un peu spécial, non ? Je veux dire, entre lui et moi. Râh, j'en sais rien. J'en sais rien, et nos regards qui se croisent me font retomber en adolescence. Ou me laissent imaginer des moments que je n'ai pas spécialement connu.
Les dernières notes me sortent de mes rêveries, et je réalise en jetant un oeil à la scène que j'ai zappé la commande du musicien, toujours sur le comptoir du bar.
— Excuse-moi un instant.
Mes doigts, qui s'étaient liés à ceux de mon partenaire à mesure que nos deux bras guidaient notre étreinte, s'échappent de leur emprise pour attraper ma baguette et forcer au plateau une petite lévitation guidée, jusqu'à la scène. Un geste de ma part lui intime en plus de continuer. Peut-être égoïstement, finalement, un simple échantillon ne me rassasiant jamais vraiment. Surtout lorsque, baguette rangée, mon attention se focalise à nouveau totalement sur mon intérêt particulier.
— Une dernière danse ?
Je chuchote à son oreille, et l'éclat de mes yeux lui intime que ça ne sera certainement pas la dernière. Même si je ne suis pas du genre à promettre, évidemment.



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Re: Occamy Doré - Salle de réception
Azaël Peverell, le  Mar 3 Mar - 17:56

Elle accepte ta proposition, avec plaisir même si tu te fies au sourire qu'elle affiche. Au fond de toi, t'as envie de sauter de joie. Et pourtant, tu ne laisses rien paraître si ce n'est une simple satisfaction lorsque tu l'entraînes sur la piste de danse. Ses bras autour de ton cou, tes mains qui descendent le long de ses hanches, vos corps qui se rapprochent... Tu as bien du mal à ne pas tout simplement la serrer contre toi. Dès qu'un rapprochement s'effectue entre vous, tu n'as qu'une envie : qu'il s'intensifie. Tu n'en as jamais assez, tu veux lui prendre tout ce qu'elle a à t'offrir.

Vos visages s'approchent, de plus en plus. Et pourtant, aucun de vous ne fait le premier pas. Comme pour faire durer cet instant d'intensité. Ce n'est pas faute d'avoir envie de goûter à ses lèvres pulpeuses... Tu les regardes avec envie, mais non, tu tiens. Tu as trop d'amour propre, trop d'honneur. T'as envie que ce soit elle qui craque en premier. Drôle de jeu, peut-être un peu dangereux. Mais c'est elle qui t'embrassera, et non l'inverse. Elle te remercie alors pour le Morveux, bien que tu te sois contenté d'agir sur un coup de tête comme tu l'as toujours fait.

- Je n'ai jamais aimé les abus de pouvoir, ni les humiliations publiques. Toute cette histoire n'en restera pas là.

Une promesse, ou un espoir ? Toi-même tu ne saurais le dire. Il n'empêche que Ravental est allé beaucoup trop loin cette fois-ci, et qu'il finira bien par payer. Le Morveux est certes complètement taré, mais il ne mérite pas un tel traitement. Légèrement agacé par cette histoire, tes doigts se serrent un peu plus sur sa taille avant que tu ne te détendes, te rappelant que cet instant ne peut être gâché, et surtout pas par ton directeur. La musique se finit alors, bien trop tôt à ton goût. Et la voilà qui s'échappe de ton étreinte pour s'occuper du pianiste, sans pour autant aller le voir.

Elle reste donc à tes côtés, demande une nouvelle musique. Et toi, tu souris, parce que t'as l'impression d'avoir gagné. Ce type ne sert qu'à vous donner l'ambiance propice. Elle n'a d'yeux que pour toi, te demande une dernière danse. Cette fois-ci, tu la colles contre toi d'un mouvement rapidement, les deux mains posées sur ses fesses sans la moindre gêne. L'une remonte lentement, passe par son bras, son épaule, et vient se déposer délicatement sur sa joue tandis que vos regards ne se quittent plus.

- Uniquement en échange d'un premier baiser.

Et cette fois-ci, elle n'a nulle excuse pour t'échapper. Ton sourire en coin en dit long. Tu veux que ça vienne d'elle.
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Re: Occamy Doré - Salle de réception
Jude Hopkins, le  Mer 4 Mar - 22:23

LA d'Ezequiel Espinosa accordé

Les portes s'enchaînèrent. Aucune nouvelle d'Ezequiel. L'inquiétude hanta Jude, qui commençait à s'inventer des scénarios. Peut-être qu'il était parti. Peut-être lui était-il arrivé quelque chose. Chaque réponse négative lorsqu'il criait son prénom venait le perforer d'un coup de couteau dans le dos, une véritable trahison de la part du Poufsouffle. Il fut vite surpris lorsqu'il commençait à perdre espoir. Interpellé par une voix familière, celle du garçon recherché depuis quelques instants, Hopkins se retourna, les cheveux bousculés par l'acte beaucoup trop imprévisible. Le serpent fut rassuré, puisqu'il comprit rapidement que son cavalier attendait d'être retrouvé et qu'il l'avait invité pour des raisons probablement pas si nobles que ça. Ce qui, en premier abord, effraya le Préfet pendant de courtes secondes. Le temps qu'il se remette enfin de ses émotions. S'il était parvenu jusqu'ici, ce n'était pas pour abandonner de sitôt.

Le Serpentard s'empara de la main droite de son compagnon puis s'élança rapidement pour rejoindre la piste de danse. La chanson semblait parfaite pour un slow. Il était désormais temps pour Jude de faire honneur à son invitation. Les corps se rapprochaient progressivement alors que le Préfet attrapa la taille du chevalier, déposant ses mains sur le bas du dos. C'était l'aube d'une nouvelle période pour Jude, celle d'arrêter de se mentir. À soi-même mais également aux autres. Le mensonge l'aidait à se protéger de la réalité mais seulement sur une courte période. Il était désormais temps d'arrêter de se cacher derrière ses dénis.

Il s'approcha délicatement du visage du Poufsouffle. La douceur était le maître de cette danse somptueuse. Les deux semblèrent dans une bulle, ne se souciant pas des alentours. Hopkins profita du moment, bénéficiant de toute l'attention possible de son cavalier. Il effleura à plusieurs reprises les lèvres d'Ezequiel puis se lança. Il l'embrassa par passion. Par espoir pour l'avenir. Par espoir pour eux deux. Et par espoir pour l'alcool aussi, peut-être un peu. Mais au fond, il en avait eu envie.
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Re: Occamy Doré - Salle de réception
Sariel Fawkes, le  Jeu 5 Mar - 21:15

> Valentin, Valentine & Cie.
Présenté par l'Occamy Doré

LA d'Aza peut-être emprunté.

Peut-être bien qu'il a gagné. Je ne saurais dire. Je ne saurais le confier à plus d'une oreille ce soir, si ce n'est la sienne. Je crois que je n'ose l'admettre parce qu'il s'agit de moi, oui, moi, moi et ces morceaux bousillés de moi que j'essaie de cacher tant bien que mal. Comme s'il était aisé de montrer ces fragments à qui que ce soit, comme s'il fallait absolument montrer cette partie endogène d'une identité à la face du monde. C'est d'une stupidité. Il faudrait d'abord savoir l'exprimer autrement que face à soi ; et déjà ça, c'est pas gagné. Je ne crois plus à l'introspection ; maintes fois, ses travers m'ont bien trop déçue. Me dessiner aux yeux d'un autre, oui, ça c'est un exercice particulier que je cherche à maîtriser. Pas pour exister, mais peut-être simplement pour continuer à vivre.

Pas la peine de trouver ça triste. Exister aux yeux d'un autre, c'est un beau cadeau. Ça délie les langues et rend les mouvements plus fluides. D'âme et de corps, ça surpasse tout. Et me voir danser dans ses yeux, à lui, je crois que ça me plaît assez. Je ne sais pas s'il s'agit plus d'un plaisir égoïste que d'un réel intérêt ou d'une véritable flamme à peine couvée, pour l'instant. J'ai surtout envie de laisser vivre cette sensation. Jusqu'à son point culminant, ou seulement jusqu'à la fin de cet instant que la nature volage de ce genre d'émois veut bien nous donner.

Il me demande un premier baiser, et je crois que pareil état de fait me trouble plus qu'autre chose. Sollicite-t-on un baiser ? Je l'ignore, à vrai dire. Jusqu'à présent, ma langue n'avait jamais servi à le demander ; celle des uns qui rejoignaient ma partition non plus. Les choses se passaient, et voilà tout. Alors, le mendier est-il plus proche du caprice que de l'envie vérace ? Je ne sais le lire dans ses yeux. Je ne sais le lire du tout, puisque je n'ai jamais fait face à pareille requête aussi franchement exprimée.
Enfin, en général, on le sent venir. On le voit au silence qui s'impose, loin d'être gênant, mais plutôt prompt à se saisir de l'instant sans prétention. On le sent au souffle qui se rapproche aussi lentement que soudainement, un rythme que j'exècre car je n'aime pas ne pas tout posséder tout de suite. Dans ces moments-là, il s'agit autant de précipitation que d'attente révélatrice. Une lutte et un abandon certain.

Alors observez plutôt. Pour une fois, je me tais. Je la ferme, et lui rends, je crois le sentir étirer mes lèvres sans m'aventurer plus loin, je lui rends son sourire et m'approche un peu plus de lui. Autant que possible, finalement, dans cette douce étreinte chancelante. Vulnérable, si vulnérable cet instant de maladresse pourtant si bien calculé. Attendre pour sentir quelque chose de plus, alors que pour l'instant, il n'y a encore rien. Pas plus d'un abandon de soi qu'on veut laisser se suggérer de lui-même.
Peut-être devrais-je m'arrêter là, mais je sais qu'il s'agirait d'une erreur. Que mon orgueil ne me le ferait peut-être pas payer, mais que mon appétence se plairait à me le rappeler dans les moments de vide. On ne répète jamais assez que lorsque pareil accident d'âme et de corps s'impose à nous, le vivre à fond n'est pas qu'une solution. C'est un devoir. Et, ça ne se voit pas, mais je suis plutôt responsable, comme fille.

Les centimètres nous séparant prennent la forme d'une mauvaise blague, désormais. D'un détail plutôt aisé à gérer. Ce ne sont que quelques centimètres, une affaire de degré, d'angle pour être moins extrême. Puisque mes bras s'amourachent encore une fois de ses épaules et que mon sourire, loin de se calquer totalement sur le sien, reproduit ses formes par l'aspect de plus en plus tangible de la rencontre de nos lèvres, l'affaire semble réglée. Et il le sent venir, autant que je me plais à ne pas totalement lui donner. Histoire de jouer le jeu jusqu'au bout.
Il ne s'agit que d'un baiser. Un détail dans toute une histoire qui reste encore à écrire. Mais le premier peut-être ; aussi important que le tout premier comptabilisé dans l'univers. Aussi important que le premier éclat de vivre recensé. On oublie bien trop l'importance d'une origine, l'aspect brut de ce qui n'a jamais été. Rien à revoir, juste à inventer.

Je vous laisse deviner ce qu'il advient de nos lèvres à l'instant précis où celles-ci franchissent la barrière sévèrement gardée par nos orgueils réceptifs. Je crois que je ne regretterai pas de l'avoir mis de côté pour lui, même s'il ne s'agit pour l'instant que d'une simple rencontre. Un tout petit rien dans l'histoire du baiser. Une mollesse irresponsable dégagée par mes lèvres en réponse à la recherche à peine humide des siennes. Je ne souhaite offrir plus. Vous chuchoterez que c'est de la peur, j'appellerais plutôt ça entretien d'un désir naissant.



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Re: Occamy Doré - Salle de réception
Ezequiel Espinosa, le  Jeu 5 Mar - 22:55

Avertissement

Ce RP mentionne du contenu sensible :

Erotisme





L'animation proposée avec ces boîtes noires m'a donné l'occasion de savoir s'il serait ou non capable de me retrouver. Mais ce que je voulais savoir avant tout, c'est s'il en avait l'envie et je crois qu'il me l'a largement prouvé. Il semble avoir parcouru des kilomètres en plus d'avoir crié mon prénom. Ce contexte m'amuse bien pour le coup. J'espère que le jeune homme ne m'en voudra pas de m'être fait désirer à ce point. Mais au moins, ça l'apprendra à ne pas répondre à mes lettres la prochaine fois. Évidemment, je plaisante, je ne suis pas aussi rancunier que ça. Sinon, je l'aurai déjà envoyé balader quand il m'a trouvé dans la salle de réception en début de soirée. Mon costume commence à me donner un peu trop chaud. Est-ce la chaleur dans la pièce noire ? Ou serait-ce autre chose ? Ce que j'espère aussi, c'est que l'alcool qu'il a ingéré ne lui fera pas faire n'importe quoi. Sinon, il prendra une paire de claque histoire de lui remettre les idées en place. Mais, je dis ça tout en sachant que je suis incapable de faire de mal à une mouche. En le voyant devant moi, une pensée me traverse l'esprit, mais je dois faire en sorte de me contenir. Il ne doit pas prendre la fuite à cause de moi une seconde fois. Je risque de m'en vouloir toute ma vie. Je n'ai pas le temps d'y penser plus que ça qu'il me prend par la main avant de m'entraîner sur la piste de danse. Mais, j'sais pas danser moi. Mon Dieu, il va se moquer de moi.

Je sens déjà que je vais lui marcher sur les pieds un nombre incalculable de fois. Je préfère encore chanter, mais ce n'est pas très romantique. La danse, ça l'est un peu plus déjà. Cependant, son initiative m'interpelle. Cela veut donc dire qu'il éprouve vraiment quelque chose pour moi. J'en suis sûr, mais je dois rester sur mes gardes. J'veux pas lui faire de mal et j'suis sûr que lui aussi ne veut pas m'en faire. Nos deux corps se rapprochent au fur et à mesure de la danse. Il se débrouille plutôt bien en plus le beau brun. Il m'attrape par la taille et dépose délicatement ses mains sur le bas de mon dos. Il y a une étincelle dans l'air, je le sens. On doit être le seul couple gay dans le coin en plus. Je dois dire que ça me fait bizarre, mais je n'ai pas honte d'être ainsi. Je l'assume pleinement et que cela plaise ou non. Il approche encore son visage du mien, ce qui me procure une sensation de plaisir et en même temps d'impatience. Ses lèvres semblent vouloir goûter les miennes et réciproquement. Et ce qui devait arriver arriva ENFIN. Il m'embrassa avec une certaine passion, une certaine fougue pourtant très douce. Je lui rend ce baiser si tendre et si merveilleux. Nos lèvres finissent par se séparer tout en restant proches l'une de l'autre. Je le regarde fixement :

- Je le savais que tu en avais envie. Et si tu as envie de recommencer, ne te prive pas très cher Jude. Tu me plais vraiment, sache-le. Je suis vraiment heureux d'être venu ce soir, parce que je n'étais pas certain de venir à la base. Mais quelque chose m'a fait changé d'avis et heureusement. Je n'allais tout de même pas louper ça.

Une question me traverse maintenant l'esprit : est-ce qu'il considère que nous sommes en couple ou pas ? Je ne sais pas si je devrais lui demander, mais au point où j'en suis :

- Et euh..., dis-je en me raclant la gorge, tu veux bien être mon petit ami ? J't'oblige pas à me répondre de suite, je préfère que tu prennes ton temps pour réfléchir si cela est encore trop brutal pour toi. J't'en voudrai pas du tout. Et je t'invite prendre un verre beau gosse. Tu veux ?
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Re: Occamy Doré - Salle de réception
Azaël Peverell, le  Sam 7 Mar - 20:36

Elle te rend ton sourire, et tu sais qu'elle ne pourra te le refuser cette fois. Pourtant, les secondes qui s'écoulent te semblent une éternité. Ses bras autour de ton cou, tu baisses légèrement le visage vers elle, pour lui donner la possibilité de répondre à ta demande. Les corps cessent de bouger, jusqu'à ce qu'enfin, ses lèvres viennent à la rencontre des tiennes. Ta main sur sa joue fait te permet de faire durer le baiser légèrement, juste le temps de goûter pleinement aux saveur qu'elle t'offre ainsi. Enivré par son parfum, ce baiser se termine bien trop rapidement à ton goût.

Et tandis que vos visages s'éloignent à peine, juste de quoi mettre fin à ce rapprochement, ton sourire s'élargit plus encore. Les yeux rivés dans les siens, tu ne tiens pas plus longtemps. Te voilà qui repart à l'assaut de sa bouche, de ta propre initiative cette fois-ci. Tu restes pourtant sage, te contentant de reprendre ce qu'elle t'a déjà donné précédemment. Tu fais simplement durer l'instant un peu plus longtemps. Vos souffles se séparent alors une nouvelle fois, et ta main redescend le long de son corps pour revenir aux côtés de l'autre tandis qu'un murmure passe tes lèvres.

- Je crois que je pourrais très vite y prendre goût...

Et pour cause, tes bras ne desserrent pas leur étreinte. Tu ne veux pas la laisser partir, s'échapper. Au lieu de cela, tu lui offres cette dernière danse promise en échange d'un baiser. Vos corps se balancent en même temps que le rythme lent imposé par le piano, et tu profites pleinement de son parfum, et de la chaleur que dégage son corps tout contre le tien. Tu voudrais que cette soirée ne se termine jamais. Qu'elle se tienne ainsi dans tes bras pour toujours. Elle est trop belle pour que tu acceptes qu'un autre puisse l'approcher. Tu la veux à toi, entièrement à toi.

Un de tes doigts vient s'enrouler autour d'une mèche de cheveux un peu trop audacieuse qui venait chatouiller son visage, pour la replacer doucement derrière son oreille.

- Tu ne m'as pas donné les règles du jeu. Ai-je gagné ?

La nuit serait alors à vous. Si les règles sont inconnues, le prix lui t'intéresse toujours autant. Comment pourrait-il en être autrement ? Tu ne te souviens pas d'avoir déjà désiré quiconque comme tu la désires elle.
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Re: Occamy Doré - Salle de réception
Tresor Burton, le  Mar 10 Mar - 10:03

Aux promesses dépouillées. Ne demeure là qu’une hyène repue des restes qu’on lui a laissés; couarde. Alors la question se pose. Que devient-elle lorsqu’il ne lui reste plus rien à se mettre sous la dent ? Elle fuit, tout bonnement, et le plus loin possible. Un arrière-goût écoeurant tapisse mes amygdales humides du breuvage incendiaire, une main noueuse portée à l’estomac qui se contracte de toute cette pleutrerie. Aux promesses insipides. Tous sont affairés à dodeliner au centre de la pièce, entrelacés les uns aux autres comme si rien d’autre n’existait. Ultime provocation. Parfois même un baiser désiré pour me clouer le bec. Le majeur jalonné de faibles mordillements entre deux lèvres pincées. Me dire que j’ai pu goûter les siennes. Oh, Élius. Tout ça pour ça.

L’échine se raidit. Il vaut mieux que je m’en aille maintenant avant de me faire prendre à partie. C’est bien là tout ce que je mériterai pourtant mais je n’ai pas le cran de faire face à l’ire d’une foule enivrée. Me voilà donc à raser les murs chamarrés de l'Occamy jusqu’aux portes du vestibule, serpentant à droite à gauche, une main dans ma poche pour m’assurer que la baguette de l’oiseau sauvage n’a pas bougé d’un iota. Un regard blâmeur que l’on m’assène sans autre forme de procès. M’engouffrer dans le hall d’entrée, épineux que de déglutir tant ma gorge est nouée. Une oeillade au niveau des manteaux suivi d’un soubresaut. J’ai oublié le mien dans la cabine. Peu importe. Si je retourne là-bas, je ne donne pas cher de ma peau.

Filer à grandes enjambées, c’est tout ce qu’il me reste, alors je me jette à corps perdu dans le dédale du Chemin de Traverse.
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Re: Occamy Doré - Salle de réception
Sariel Fawkes, le  Mer 11 Mar - 14:21

> Valentin, Valentine & Cie.
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LA d'Aza peut-être emprunté.

Peut-être ce baiser a-t-il été attendu plus que tout. Peut-être pas que par lui, mais par moi aussi. Peut-être que.
Que ce genre de pratiques se dessinent justement à coups de peut-être, de possibilités et de x et y capables de retarder ce petit jeu. Non pas pervers, pour une fois, non pas malsain. Ce simple petit jeu qui pousse à baisser sa garde. Plus qu'on ne le souhaite, bien plus loin que ces barrières que l'on érige autour de soi ; naturellement, ou par la force des choses, de ce que l'on n'a pas réussi à contrôler.

Je ne peux me prétendre malchanceuse en amour, puisque je ne l'ai jamais vraiment connu. J'ai même plutôt tendance à m'en méfier comme de la Peste, principalement parce que l'amour démantèle les êtres bien plus qu'il ne détruit de frontières.
Vous vous questionnez peut-être. Comment affirmer cela sans jamais avoir aimé ? Parlons peu, mais parlons bien. Et, en passant, jugez-en par vous-mêmes en regardant autour de vous. Vous saisirez bien seuls les nuances de ce que j'établis pour préceptes de vie : ne jamais tomber dans ce piège peut-être très oisif au final, sinon pur tortionnaire. L'amour, aux allures d'armada, c'est choisir de se laisser toucher. En plein cœur, pour figurer encore mieux le tout. Là, vous comprenez ? Le corps abattu, fleur aux lèvres, cœur loin d'être amovible : il n'est pas de ceux qui se remplacent. Le panser ne prendra que quelques situations gâchées, hésitations répétitives. Une question d'années, de quelques mois, au mieux.

Ne me prenez pas pour ce que je ne suis pas. Je nourris mon optimisme grâce au négatif. Je crois en l'homme, en ce qu'il conçoit et considère à lui, parce qu'il fait l'effort de vouloir. De désirer. Je crois aux possibilités futures pour ce qu'elles me permettent de rester libre à choisir les miennes. Je crois en ces conneries, telles que l'avenir appartient à ceux qui y croient. Je crois avec stupidité que les choses m'appartiennent, ou qu'elles finiront bien par me revenir si elles sont miennes. Je les imagine corps célestes non pas destinés au vide intersidéral, au toujours plus loin peut-être.

Il me trouve belle. Je le lis dans ses yeux, au même titre que les miens lui renvoient interrogations sur interrogations. Je crois le cerner, mais je n'y arrive pas. Je n'ai jamais réussi à comprendre les gens qui se laissaient aller à pareils sentiments, émotions lascives. Je fais semblant de m'y connaître, de saisir ce que les autres ne voient pas. Je fais semblant de savoir séduire alors que je suis toute petite. Toute petite face à tout ça.
Je fais semblant. Oui, je fais toujours semblant, et ça me tue.

— Tu n'as pas encore gagné. Mon sourire s'étend, alors que mes phalanges s'amusent toujours dans sa nuque, glissent sous le col de sa veste et de sa chemise en caresses irrégulières, bien trop légères. Il va falloir sortir le grand jeu.
Les règles étaient telles, à un certain moment de la soirée. Mais maintenant, en bonne opportuniste, je me destine surtout à les modifier pour m'accorder à ce que j'imagine du reste de la nuit. Mon petit doigt me dit que ces quelques pas de danse seront les derniers pour nos chers invités, et qu'il est temps de penser à la suite. Pour Azaël et moi, je précise.
— Ton but, c'est de me faire vivre une nuit que je n'oublierai pas. Et ton prix sera fixé en conséquence.
Après tout, il est surtout question de voir comment les choses évolueront. Tirer des plans sur la comète, surtout dans une partie comme celle-ci, c'est saturer le champ des possibles.



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