Pièce H

Rien de bon ne se passe jamais au sous-sol… Ms Wood guide Eden et Matt vers un endroit à l'odeur nauséabonde. Par chance, il ne s’agit d’une fosse sceptique, mais plutôt d’une preuve de l'engagement écologique de Maya. Vous vous trouvez devant une grande benne dans laquelle une dizaine de personnes tiendrait facilement debout les unes à côté des autres. La peinture verte est un peu émaillée et vous voyez les jointures qui commencent à rouiller.

En vous penchant dessus, vous remarquerez que celle-ci est pleine. Il est cependant difficile de trouver de quoi elle est remplie. Si certaines plantes sont identifiables, vous n'arrivez pas à déterminer si une flaque est composée de potion ou de sang. Le mystère est tout aussi opaque du côté des masses de cheveux pouvant tout aussi bien être des serpents. C'est sûrement ici que finissent tous les déchets de la maison, y compris les déchets expérimentaux.

Entre les ordures, vous apercevez au fond une trappe sans poignée. Celle-ci s'actionnait seulement magiquement afin de vider la benne dans le système à ordures du chemin de Traverse. Elle a reçu, quelques heures plus tôt, une succession de Collaporta Condicionalis, Repello Moldum et Salveo Maléficia visant à éviter les intrusions. Les sorts de défense ont pourtant leurs limites, puisque seul un sorcier les a lancés.

Ne reculez pas trop loin de l’espace de compost : si les bordures ne contiennent pas de vers de terre, leur sol semble tout aussi peu fiable que le contenu de la benne. Se pourrait-il qu’il s’agisse de sables mouvants ?

Pièce H.

Ft les participants.

Pas après pas, l’odeur insoutenable me monte progressivement jusqu’au plus loin de mes narines. L’odorat plus poussé que mon binôme, il ne me faut guerre longtemps pour que je me bouche le nez de ma main, que je m’arrache un morceau de mon tee-shirt pour me le flanquer devant le nez afin de couvrir ma bouche et mes narines. J’savais bien que ce plan « pourri » n’envisageait rien de bon. Plus le temps passait, plus j’me disais que ça « puait ». Miss Wood était définitivement bien fêlée. Un soupire s’échappe de mes lèvres pendant que j’me dis qu’elle ferait mieux de se faire soigner à St Mangouste ou dans un hôpital bien spécialisé. Face à la grande benne, j’me demande même ce qu’elle attend de nous. On doit la vider avec des pelles ? J’sais pas trop. Une main se glisse dans mes cheveux blonds, à la recherche de mes réflexions qui se perdent entre rancœurs et énervement. Encore plus furieux contre la bonne femme, j’finissais par frapper la benne du poing jusqu’à me retrouver vers l’espèce d’entrée vers laquelle on venait d’arriver avec elle, me demandant encore clairement ce que j’foutais là.

- Raaah…

Rien de plus qu’un grognement s’échappait de mes lèvres, pendant que je fixe les alentours avec cet air suspicieux sur le regard. J’m’attendais à tout avec elle. Un mauvais coup, un coup encore plus tordu que les précédents. Avais-je fait, finalement, le bon choix en me décidant de venir ici avec ma jumelle. J’commence réellement à me poser diverses questions quant à ce que nous réservait Maya. Tout était encore trop flou et à part le peu d’informations que j’possèdais, plus j’en apprenais, moins l’envie perdurait. Comme si cet endroit et ses effluves m’aidaient à davantage la détester, finalement, tout compte fait.

by Epilucial - Saison 30 - Hiver.

Saison XXX, Hiver
Pièce H - Eden, Ms Wood, les Autres

Un point rageur vint s'écraser contre la benne. Celui d'Eden. Le binôme fulminait. De réels gros efforts pour ne pas emplâtrer Ms Wood. Compréhensible. Totalement partagé même. Si le Serpent passait de l'envie plus qu'alléchante à l'acte plus que déraisonné, le Deliers ne l'en empêcherait pas. Elle méritait.

Aucun sourire. Visage fermé. Crispations. Tensions. Le Gryffondor ne rigolait pas. Irrité. Énerve. Écœuré. Ses baskets étaient désormais flinguées. Ms Wood lui repaierait. Rien à fxutre des 150 galions, le petit Lion tenait vraiment à ses shoes. Il constata dépité la substance visqueuse incrustée sous, voire dans, ses semelles. Déguxulasse.

L'endroit puait tellement que la Mort elle-même ferait l'impasse sur cette benne et tout ce qui se trouvait dedans. Une chance pour le Deliers. Odeur atroce. Puanteur morbide. Putréfaction de tout un tas de choses ignobles. La Roll's Royce des bennes à ordures qu'il lui eut été donné de voir. Des plantes douteuses. Des flaques dont il venait de faire les frais. Une trappe sans poignée dans le sol.

- « Vieux, j'ai trouvé la trappe. »
La tête du Rouge oscillait entre son binôme et la trouvaille. On leur en avait parlé dans le salon. Une pxtain de trappe pour éjecter les déchets et donc attirer les gros benetts. Un billet d'entrée pour quiconque voudrait s'infiltrer dans la baraque de la vieille. Fallait être sacrément déter' pour vouloir passer par là. Ou sacrément con. Ou les deux.

- « Je m'occupe de la protection anti-moldus et du bloque-maléfices. L'autre machin de verrouillage conditionnel, j'sais pas faire. »
Le Gryffondor n'attendait pas spécialement de réponse. Il dégaina Léotia pour en pointer l'extrêmité sur la potentielle source d'intrusion. Sobriété naturelle. Une formule sortit du chêne rouge. Repello Moldum. Les Moldus n'avaient qu'à bien se tenir. La seconde formule ne tarda point à venir. Salveo Maléficia. Protections temporaires, certes, mais efficaces. Un coup d’œil vers Eden.

Biggleswade. Le jeune il a cru c'était des pigeons. Comme si qu'ils allaient croire que c'était ça son nom. En plus il faisait des mystères sur ses talents. Pour sûr que c'est qu'il en avait pas. A moins qu'être beau soit un talent. C'est vrai qu'il était beau. Jeune et beau. Avec ses cheveux blancs. Ça c'était chelou un peu, les cheveux blancs. Mais Elias il avait apprit que dans le monde magique, y en avait un paquet des trucs chelous. Fallait plus s'étonner de rien. D'ailleurs peut-être que c'était son vrai nom, Biggleswade, juste c'était pas typique. Ça semblait quand même assez improbable. La fille d'après, elle donna un nom plus probable. Aysha. Ça lui rappelait une chanson, mais il savait plus d'où, ni de qui, ni de quoi. Quant au talent qu'elle mit en avant, il était de l'ordre de l'intellect, du fin stratège. C'était folichon, mais ça aiderait sans doute.

Momo elle s'en fichait pas mal. Clairement. C'est à peine si elle les écoutait. Elle finit par leur distribuer des goodies, histoire de les mettre dans l'ambiance. Se saisissant de sa cagoule et de la boite en métal, Elias écouta religieusement les conseils de leur commanditaire. C'est que tout mot de Momo les guidait vers le trésor. C'était des mots qui valaient littéralement de l'or. Entendant que lui et son groupe était destiné aux égouts, Elias grimaça. C'était pas ouf comme nouvelle. La cheminée l'aurait tellement plus tenté. M'enfin ils seraient cagoulés. Peut-être ça couvrirait l'odeur, d'avoir le nez dans le bout de tissu. A moins que ce soit pire. Ils venaient d'où d'abord les fringues ? Portant un regard suspect sur le morceau de vêtement, Elias manqua quelque information probablement fort inintéressante. Mais lorsqu'il entend la Momo leur demander s'ils étaient parés, il répondit avec enthousiasme en enfilant la cagoule sans rechigner.C'est parti !

Dans la seconde, il se dirige d'un pas assuré vers l'entrée indiquée plus tôt. Au sous-sol. Y a une odeur infect qui les accueille, et dans le fond, une trappe. J'imagine que ça va pas s'ouvrir avec un Sésame ouvre toi hein ? Il hésite à sortir sa baguette, mais y a pas un sort qui lui vient à l'esprit pour ouvrir un truc qu'a pas de poignée. #Olentia Evanesca, il lance pour leur confort personnel. J'ai un canif magique, ça peut ouvrir ça vous pensez ? il demande en mettant la main à sa poche.

Saison XXX, Hiver
Pièce H - Eden, Ms Wood, les Autres

Les pieds enlisés dans cette substance visqueuse déguxulasse. L'Esprit embrûmé par les effluves pestilentielles de cette benne à ordures remplie d'immondices. Fallait vraiment avoir envie de s'infiltrer dans la baraque en passant par cet endroit...

Eden. Présence physique. Absence mentale. Le complice semblait en avoir plus rien à foxtre. Le Deliers pourrait-il compter sur son binôme en cas de problèmes ? D'ailleurs ces derniers n'allaient pas tarder à se pointer : le Gryffondor entendit une voix sous lui. Il ne comprit pas distinctement ce qui avait été dit.
Mais le fait était là. Du mouvement. Du bruit. De l'action. Des gens étaient là. Combien ? Un signe de tête muet vers le binôme. Passage de l'index sur la bouche pour lui intimer le silence absolu ; personne ne devait savoir qu'ils étaient là.

Ainsi il y avait vraiment des gens déter' ou sacrément con pour tenter de passer par là. Le Deliers sortit de la benne en essayant de faire le moins de bruit possible. Compliqué. Les semelles couinantes collaient à toute cette merdasse agglutinée sur le sol. Obligation de slalomer entre les sacs, pour la plupart éventrés répandant leurs boyaux avec une grâce douteuse. Rejoignant Eden il sortit instinctivement Léotia.

Un Mobiliarbus sortit de l’extrémité du chêne rouge pour shooter le filet du diable fourni par la dénommée Jana un peu plus tôt. Il déplaça magiquement la plante pour aller la poser au-dessus de la trappe. Planquée dans les ordures, au-dessus de l'ouverture sans poignée - à la manière d'un astronaute, séparé du grand Espace par une simple porte, susceptible de se faire dépressuriser à tout instant en cas d'ouverture in.volontaire.

Quelle fourberie. Il y avait déjà les protections magiques mises en place. Mais nul doute que si cette trappe venait à s'ouvrir, les types en-dessous seraient les premiers à en profiter ! « Qui que tu sois, mange toi ça. » Patientant sereinement, le petit Lion eut une pensée pour Elhiya, son directeur Ulysse et surtout la douce, emprisonnée dans ses pensées, Jennifer. Allaient-ils tous bien ? Les reverrait-il ?

Pièce H.

Ft les participants.

Du temps, j’en possédais à n’en plus savoir quoi faire. La pleine Lune ne pointera pas encore son nez dans les prochains jours. En revanche, j’étais véritablement irrité. J’en voulais à Maya de m’avoir assigné à cette tâche ingrate et visiblement extrêmement nauséabonde. Pourquoi me foutre dans les ordures ? Ai-je été si nul que ça, lors de mes anciens tests ? … La réponse semblait plus qu’évidente. J’étais enragé, déboussolé, exténué… Et j’ressortais d’une crise d’angoisse à en faire pâlir plus d’un, en plus. Là, tout de suite, j’aurais pu frapper ces murs, jeter les poubelles sur la personne qui tente aussi de nous la mettre à l’envers. Mon ouïe ne se trompe pas, de ce que j’entends grâce à ma nouvelle condition suite à cette morsure, me donne un tout petit avantage sur les autres. Et entre ces cœurs qui bat, c’est tout aussi perturbant que d’entendre des sorts qui fusent à vive allure. Mon sang ne fait qu’un tour, mes dents se resserrent et je ne pense qu’à une seule chose. Me calmer pour éviter toute situation désastreuse et dramatique. En attendant, je m’occupe aussi de placer un #collaporta conditionnalis au niveau de la trappe, ainsi que quelques poubelles supplémentaires grâce à un #wingardium leviosa. Comme ça, si une personne tente de rentrer, j’l’accueillerais avec un magnifique comité d’accueil.

- « Voilà, mec. J’les mets au défi d’essayer de passer… Et si ils en veulent encore plus, on va bien se marrer. »

Ensuite, je regarde mon binôme, ce cher bon vieux Matt, il n’avait pas trop changé depuis la dernière fois, mais depuis qu’il flirte avec ma meilleure amie, je le trouve bien plus mature et surtout, plus sage que moi, même si j’étais toujours partant pour faire du grabuge en publique avec lui. Je ne peux nier que je me suis mis à sourire derrière mon masque de fortune. Je me suis même dit qu’il fallait que je prenne de la hauteur. En regardant autour de nous, j’trouve rapidement un point d’accroche et je grimpe sur les bords de ce ramassis de détritus. Une fois en haut de celle-ci, je m’essuis les mains sur mon pantalon, même si ça me parait stupide de faire ça. Et pour finir, je regarde les alentours, non pas pour chercher à m’enfuir, mais plutôt pour vérifier qu’on viendra pas nous emm*rder davantage.

by Epilucial - Saison 30 - Hiver.

Moira avait semblé en avoir que faire de leurs petites présentations. Elle n'avait même pas laissé l'occasion aux quelques personnes, dont les noms restaient de fait inconnus, de se présenter. Elle semblait pressée. Stressée, peut-être. Après tout, c'était une mission qui semblait lui tenir à coeur. Aysha le voyait et n'avait pas envie de la décevoir. Elle avait été rappelée, elle avait réussi son épreuve la première fois. Tous l'avaient réussie, d'ailleurs, puisque tous étaient là. Sous leurs airs de bras cassés, chacun des membres de son groupe avait manifestement offert une prestation convenable, suffisante au moins. Leur hôte leur avait distribué des cagoules et des radios, ce qui n'était pas rassurant. Aysha avait glissé sa radio dans son sac à dos et avait enfilé sa cagoule avec l'impression de se préparer pour un cambriolage. Ce n'était pas vraiment cela. Ils agissaient pour le bien. Elle n'était pas sûre d'être la meilleure personne pour remplir une mission lancée par quelqu'un du Ministère, elle qui les haïssait. Mais c'était trop tard.

Moira leur avait indiqué la direction qu'ils devaient prendre et, tandis que le second groupe se dirigeait vers la cheminée en compagnie de leur hôte, eux partaient seuls vers les égouts. Ils étaient donc livrés et à eux-mêmes et empruntaient le chemin le moins agréable qui fût. La préfète lança un regard à ses coéquipiers. Peut-être finalement qu'ils ne s'étaient pas montrés aussi bons que l'autre groupe. L'un d'eux - Elias - fut le premier à se lancer. Visiblement enthousiaste, il prit la direction indiquée, et Aysha lui emboîta le pas. Elle n'avait pas envie d'être la dernière du cortège, et préférée voir ses arrières assurés. Et ses avants aussi, d'ailleurs. Ils marchèrent un moment dans les égouts sombres et poisseux. Ses chaussures collaient au sol et faisaient un bruit de rat crevé à chaque pas dans le liquide noirâtre qui maculait le sol. L'odeur était pestilentielle et s’infiltrait au travers de leur cagoule, qui avait au moins le mérite de filtrer légèrement les effluves des conduits. Puis ils arrivèrent au bout, et s'arrêtèrent. Une trappe. Une trappe sans poignée, juste au-dessus de leur tête. Elle devait donc mener dans la maison. C'était leur moyen d'entrer, et pourtant, elle ne semblait pas prompte à s'ouvrir. Elias sortit un canif magique de sa poche.

- Heu... Y a pas de serrure.

Aysha n'avait pas voulu être impolie, mais pour ce qu'elle savait, les canifs magiques étaient capables d'ouvrir les serrures et de défaire les noeuds. Elle ne voyait pas bien en quoi ils pouvaient être utile face à une trappe telle que celle-ci, lisse, sans poignée ni emplacement pour la moindre clé. Elle lança un petit sourire gêné à Elias comme pour s'excuser. Elle n'avait pas la prétention de s'y connaître mieux que lui, mais ils ne pouvaient pas non plus se permettre de perdre du temps. La trappe ne bougeait pas d'un millimètre, et devait être scellée au moyen de sorts. Aysha ne savait pas quoi faire. Elle ne connaissait pas un sort capable de briser des sortilèges de protection. D'ailleurs, elle n'avait aucune idée de ce qui pouvait les attendre derrière.

- Vous connaissez des sorts pour briser des sortilèges de protection et tout le bazar ? A part un bombarda, je vois pas, mais il risquerait de ricocher sur nous. Enfin, je crois.

Elle n'était pas si sûre d'elle, finalement. Pourquoi prenait-elle la parole, au juste ? Elle espérait que les autres membres de son groupe, qui avaient trois fois plus d'années de magie derrière eux, auraient une idée. Elle n'avait pas envie de mourir avant même d'avoir réussi à entrer dans la maison.

Saison XXX, Hiver
Pièce H - Eden, Ms Wood, les Autres

D'abord aux côtés du Deliers pour finalement se poster en sentinelle sur un monticule de déchets. Regard perçant analysant chaque coin et recoin du sous-sol. Placé observateur - telle une caméra infrarouge à laquelle on ne pouvait échapper. Énervé contre la Terre entière. Furieux contre cette vipère Ms Wood. Parfait ! La hargne était une arme redoutable au combat. Elle leur profiterait. Très cher. Eden.

Planté sur ses deux guibolles finement musclées. Pas de doute. Pas de tremblement. Ce n'était point le moment. Matt. Le bras droit tombant le long du corps, Léotia en prolongation de sa main. Prête à être activée et renvoyer - vite fait bien fait - chez eux quiconque oserait se pointer.
Pointer ? Des propos inaudibles, lointains ; trahison d'une présence non désirée sous leurs pieds. Le chêne rouge désormais en visée sur la trappe prête à sauter à tout instant. Une question de secondes.

« Amène toi, qui que tu sois. »

Y a pas de serrure. Bon elle a raison la petite. En même temps, qui n'tente rien ne fait pas de camping ! Ou un truc du genre. Elias délaisse son canif pour analyser la situation du regard. Un regard qui se veut emprunt de complexitude mais dont le vide interstellaire alimente un cerveau quasi-éteint. Ouvrir une trappe probablement piégée alors qu'elle a pas de serrure ? 404, page not found. A moins d'y aller à la force de ses muscles. Ou de sa magie, en l'occurrence. Mais bourriner, ça revient à rameuter les potentiels habitants, et donc à cramer leur couverture de super espions. A moins qu'ils bourrinent en toute discrétion. Mais là, faut se lever tôt. Et ça tombe bien Elias il s'était levé tôt. Attend j'pense t'es bien avec ton bombarda. Suffit d'y ajouter un minuteur ! Il retrousse les manches de son splendide costume un bombarda retardum et l'tour est joué. Par contre il pointe un doigt sur la trappe on est tous d'accord qu'on va sans doute se faire cueillir dès qu'on aura passé la trappe si on la dégomme avec un sort aussi bruyant. Donc !

Il se déplace de quelques mètres et inspecte la pièce. Faut qu'on se planque ! Enfin, surtout vous il fait un signe de tête aux deux seuls membres du groupe qu'avait suivi son mouvement au sous-sol, les autres étant probablement resté boire un thé à l'étage. Moi j'peux toujours me faire tout petit et me faire pousser de la moustache ça loupait jamais pour pas se faire repérer. N'empêche que cacher deux humains de cette taille ici, ça allait être compliqué. Là tout de suite, il voyait pas. Il lança un regard interrogateur aux comparses en fouillant ses poches, qui ne contenaient que sa baguette et son canif. Les couper en petits morceaux n'était clairement pas à l'ordre du jour. Même si le vieux semblait faire la gueule et aurait mérité un sourire d'une joue sur l'autre.

LA de Elias et Robert accordés

De toute évidence, son idée en l'air de lancer un Bombarda n'était pas une si mauvaise idée. Ils étaient au moins sûrs que ce sortilège ferait fi de toutes les protections éventuelles dont leurs adversaires auraient paré la trappe, puisque cela ferait tout bonnement tout sauter. Et pour éviter qu'ils ne sautent avec, ils ajouteraient un Retardum, ce qui était une bonne idée. Aysha hocha la tête en se tournant vers leur troisième - et dernier - camarade. Il ne semblait pas prompt à utiliser cette technique et exprima son désaccord plusieurs fois d'affilée. Mais, ne trouvant pas d'autres solutions et le temps pressant, il finit par lâcher l'affaire et donner son accord. S'ils avaient le temps de se mettre suffisamment en retrait, ils ne souffriraient pas des conséquences de l'explosion. Restait à savoir ce qu'il en serait pour ceux d'au-dessus de la trappe. D'ailleurs, s'ils étaient à peu près sûrs de parvenir à ouvrir la trappe de cette manière, ils n'avaient aucune indication quand à ce qui les attendait au-dessus. Ils ne savaient même pas combien ils seraient, alors qu'eux-mêmes n'étaient que trois. Aysha n'était pas sûre d'être prête à courir un tel risque, mais elle n'avait pas le choix.

Elias suggéra de se cacher aux yeux de leurs adversaires d'une manière ou d'une autre. C'était chose facile pour lui, qui pouvait prendre forme féline à volonté, mais plus compliqué pour Aysha et Robert. Ils restèrent muets un instant. Aysha n'était pas animagus, Robert non plus, et ce dernier n'avait de toute évidence pas pris grand chose dans son sac. La préfète finit par lancer :

- Moi j'ai une cape d'invisibilité. Elle est assez grande pour nous deux mais ça va être compliqué de passer par la trappe sans nous dévoiler.

Mais tant pis, après tout, ils n'avaient pas mieux. Aysha songea soudain que leurs adversaires pouvaient probablement les entendre à travers la trappe, et que cela pourrait ruiner tout effet de surprise. Sans doute ne comprenaient-ils pas ce qu'ils disaient, mais il pourraient au moins avoir une indication sur le moment où ils agiraient. La bleue sortit sa baguette et lança un Eius Sonorus en direction de la trappe.

- Il faut qu'on profite des effets du Bombarda pour passer par la trappe. On n'a pas de temps à perdre. Je propose que tu passes le premier Elias, nous on essaiera de passer ensuite discrètement, en espérant qu'ils ne lanceront pas des sorts à l'aveuglette. Une fois là-haut, bah... On verra.

C'était le mieux qu'ils puissent faire. Ils avaient une chance de pénétrer dans la pièce sans se faire repérer. S'ils entraient à découvert, leurs adversaires auraient vite fait de les neutraliser avant même qu'ils ne puissent sortir de ce fichu égout. Rentrer incognito et se dévoiler une fois là-haut était le meilleur moyen d'avoir une chance de les combattre à forces égales. En espérant bien sûr qu'ils ne fussent pas une dizaine à les attendre de pied ferme. La bleue était surprise de sa nouvelle propension à s'affirmer alors qu'elle ne se sentait pas à sa place. L'adrénaline et la volonté de rester en vie avaient des effets auxquels elle ne se serait pas attendue.

- Bon, c'est parti...

En quelques secondes, Elias se transforma en chat avec une facilité déconcertante et s'éloigna de la trappe. La bleue sortit sa cape d'invisibilité de son sac et l'ouvrit en large pour permettre à Robert de s'y glisser. Ce serait donc à elle de jeter le sort. Elle s'en sentait capable, bien sûr, c'étaient des sorts de niveau quatrième année, et elle serait bientôt diplômée. Cependant, elle savait que leur entrée dans la pièce était conditionnée à la réussite de ce sortilège. Elle ne devait surtout pas se rater. Elle s'approcha de la trappe au plus près et pointa sa baguette vers celle-ci. Puis elle lança un Bombarda Retardum. Aussitôt fait, elle se précipita aux côtés de Robert qui laissa retomber la cape sur leurs deux silhouettes désormais invisibles. Les quelques secondes d'attente étaient interminables. Tous trois restèrent silencieux quelques instants. Même si cela fut bref, Aysha eut largement le temps d'imaginer tout un tas de scénarios dans lesquels elle avait raté son sortilège.

Mais au bout de quelques secondes... Boum. Une déflagration retentit et un nuage de poussière apparut devant leurs yeux. La trappe avait cédé sous la force de l'explosion. Ils n'avaient pas une seconde à perdre, c'était le moment ou jamais de se glisser dans la pièce, profitant à la fois du nuage gris et poudreux, de l'effet de surprise et de leur avantage d'invisibilité. La bleue fit un signe à Robert et il se mirent à courir en direction de la trappe, qui ne formait plus qu'un amoncellement de bois tombé au sol, mélangé à une espèce de plante carbonisée que la préfète ne parvint pas à reconnaître. Elle ne voyait pas Elias, sans doute avait-il profité de son aisance féline pour se glisser dans la pièce. Elle espérait qu'il assurerait leurs arrières - avants ? - si ils ne parvenaient pas à entrer comme prévu.

Se déplacer avec la cape sur le dos n'était pas choses facile, d'autant plus à deux. Robert et Aysha ne faisaient pas la même taille, la cape glissait à chaque pas et leurs pieds roulaient sur l'amoncellement de bois et de pierre qui se trouvaient juste avant l'entrée. Ils ne mirent pas plus de dix secondes à entrer, mais lorsqu'ils furent enfin debout près d'une grande benne à ordure, la fumée s'était largement dissipée. La bleue prit son camarade d'infortune par le bras et se précipita dans le recoin formé entre le mur de pierre et la benne, non loin de là. Enfin, elle s'autorisa à observa la scène. Ils n'étaient que deux. Restait à savoir si l'un d'entre eux avait repéré leur présence lorsque, à maintes reprise, la cape avait dévoilé leurs pieds et une partie de leurs mollets en glissant sur leurs épaules. Si c'était le cas, ils ne tarderaient pas à être les cibles d'une pluie de sorts.

Saison XXX, Hiver
Pièce H

Par une suite d'événements qui s'étaient transformés en masse cotonneuse ayant rejoint le Brouillard, vous vous étiez retrouvé en compagnie de la jeune fille de la dernière fois, ainsi que de...
A dire vrai, vous aviez du mal à le nommer autrement que le "celui qui avait parlé de trésor lors de la réunion".
Qu'à cela ne tienne, leurs noms n'avaient pas d'importance à dire vrai.
Ce qui l'était, c'était la situation totalement surréaliste dans laquelle vous vous trouviez à présent.

Confronté à la réalité de ce que vous aviez accepté d'entreprendre, il vous était difficile d'être utile à votre groupe. C'est totalement dépassé par les événements, et distrait, que vous entendez la conversation de vos alliés.
Parce que cette trappe n'allait pas s'ouvrir toute seule.
- Facile à dire quand on ne faisait absolument rien pour y parvenir.

C'est la compréhension de leur projet de lancer un Bombarda qui vous sort de votre comportement d'adolescent se croyant mystérieux alors qu'il n'était que silencieux
Et insupportable.

-C'est une mauvaise idée
Sur
Tellement
De niveaux -

Eh bien, proposez un autre plan.
...
...
...
Evidemment.

Bien que vous répétiez plusieurs fois votre désaccord pour la forme, vous finissez par suivre leur suicide programmé.
Une fois tout le monde en place, vous avez aperçu votre dernier instant de doute permis : là, juste avant de vous glisser sous la cape aux côtés de la jeune femme.
Trois grandes inspirations plus tard, vous l'avez rejointe.

Et les festivités ont commencé.

Vous ne vous étiez jamais senti aussi inutile que dans les minutes qui ont suivi,
Entre l'attente,
Assister à l'explosion assez formidable que le fameux sort entraînait systématiquement, et ce du fait de la personne la plus jeune du groupe, tandis que vous remplissiez parfaitement votre rôle de doyen-poids mort
Et en vous faisant traîner par le bras jusqu'à votre cible.

Enfin, le coin étroit où vous avez fini par vous retrouver.
Tout ce que vous aviez retenu de ces moments éclairs était que vos adversaires vous avez forcément remarqué
Entre vos deux paires de chaussure et votre passivité, il était très probable que toute idée de discrétion était à abandonner.

Sortant votre baguette, vous tâchez de recourber le dos au maximum pour rester à la même taille que votre compagne.
Il était temps de vous rendre utile, ne serait-ce que pour elle.

Ne restait plus qu'à supporter de nouveau l'attente.

Le senior est réticent, mais la jeune est pleine de ressource. Une cape d'invisibilité. Ça c'était grave la classe. Elle énonça ensuite la possibilité que leurs potentiels adversaires pouvaient les entendre par l'autre côté de la trappe, chose à laquelle Elias avait pas du tout pensé plus tôt. D'ailleurs, ils n'entendaient rien eux, alors si adversaires il y avait, ils étaient vachement discret. M'enfin valait mieux prévenir que guérir. Elle avait décidément de bonnes idées la benjamine. Il faut qu'on profite des effets du Bombarda pour passer par la trappe. On n'a pas de temps à perdre. Je propose que tu passes le premier Elias, nous on essaiera de passer ensuite discrètement, en espérant qu'ils ne lanceront pas des sorts à l'aveuglette. Une fois là-haut, bah... On verra.

Le sorcier lève un pouce et en quelques instants retrouve les sensations familières et prend la forme de son double félin alors que le monsieur grognon disparait sous le tissu magique déployée par Aysha. Les odeurs sont décuplées, les sons aussi. Il perçoit les adversaires. Il ne saurait pas dire combien ils sont, mais il sait qu'ils sont là. Ses moustaches frémissent. D'excitation, d'impatience. Sa position s'affaisse, il frôle le mur le plus proche, prêt à bondir au travers de la trappe. La sorcière place le sort et rejoint son partenaire sous cape. Elias a les yeux rivés sur le bois, qui d'une seconde à l'autre va exploser pour laisser passer leur joyeuse équipée. D'une seconde à l'autre. D'une. Seconde. À. SBAM Elias bondit instantanément vers le trou, le plus rapidement possible, avec l'agilité qui lui est propre.

L'odeur qui était jusque là camouflée par son sortilège lui revient en plein museau. Un enfer olfactif. Sans s'arrêter et sans un regard pour vérifier que ses compagnons aient réussi à passer sain et sauf, il file tout droit, comme n'importe quel chat apeuré le ferait en cas de boucan intempestif. C'est bien là sa seule couverture.

Saison XXX, Hiver
Pièce H - Eden, Ms Wood, les Autres
LA Eden emprunté

Les yeux rivés. Focalisés sur cette pxtain de trappe. De là sortirait l'Enfer. Et toutes ses damnations qu'il abritait. Les yeux rivés. Redoutant ce terrible instant où cette bascule... basculerait. Elle volerait en éclats emportant avec elle toutes les certitudes du Deliers. Ce qu'il faisait était-il juste ? La situation changerait. Rien ne serait jamais plus comme avant.
Du brouhaha. Lointain. Informel. Incompréhensible. Il y avait bien du Monde en-dessous d'eux. Combien était-ils ? Minimum deux sinon quel intérêt de se parler à soi-même ; à moins de brouiller les pistes. Alors l'explosion tant attendue se fit entendre.

Matt ferma les yeux une fraction de seconde. Tel un Moldu ne souhaitant pas être ébloui par le flash de l'instant gravé à jamais dans la pellicule. En les rouvrant il constata la fatalité. De la fumée s'échappait du cratère, là où quelques secondes auparavant existait la trappe. Léotia pointée sur cet endroit précis. Que l'inconnu devienne connu. Que l'appréhension et l'incertitude deviennent logiquement une peur rationnelle et expliquée. Le Deliers était inquiet. Ce qu'il était en train de faire était-il vraiment juste ? Qui avait-il en face ? Étaient-ils forts ? Pourquoi étaient-ils là ? Vraiment.
Une ombre furtive traversa la fumée. Il sursauta devant la rapidité et l'agilité de déplacement. « Pxtain ! C'était quoi ça ?! » Le Gryffondor n'eut même pas le temps de discerner une quelconque forme. Mais il doutait que ce soit humain. Un frisson l'envahit tout à coup. Il n'était clairement pas de taille pour lutter.

Le visage de la bien-aimée - Jennifer, celui de son directeur Ulysse, celui d'Elhiya, tout un tas d'autres défilant à tour de rôle. Les reverrait-il à un moment ? Plissant les yeux il tenta de discerner une quelconque activité émanant du trou. Pas facile de voir quoi que ce soit avec ce panache blanchâtre à n'en plus finir. Il se prodigua alors un Occulo Cati.

- « Ed... » Surtout pas de noms. Garder l'identité secrète. Sait-on jamais. - « T'as vu ça vieux ? Qu'est-ce que c'était à ton avis ? Tu vois quelque chose ?! Ou quelqu'un ?! » La voix forte. Il avait crié jusqu'à Eden toujours perché sur sa position dominante. Absence de réponse. Soupir nerveux du Deliers. Léotia dans sa main, il n'en était pas le moins du monde rassuré. Quatre Immobulus sortirent de son chêne rouge pour shooter à l'aveugle les quatre points cardinaux gravitant autour du trou.

Y a l'adrénaline qui monte, des silhouettes qui se dessinent. Il perçoit un, non deux humains, et même trois. L'odeur nauséabonde se mêle à l'empreinte olfactive des adversaires. Momo elle avait pas prévenu que la ruche à Maya elle serait si pleine. Ou si ? Il avait pas tout écouté. Elle en avait sans doute parlé. Peut-être. Il lui laissait le bénéfice du doute, parce qu'elle était sexy. Ed... T'as vu ça vieux ? Qu'est-ce que c'était à ton avis ? Tu vois quelque chose ?! Ou quelqu'un ?! L'oreille tendue, le félin se fait tout petit. Ne surtout pas se faire rep- Immobilus Quatre éclairs quittent le groupement humain pour frapper en direction des espions ninjas du jour. Sous sa forme animale, Elias est bien plus vif que d'ordinaire, son agilité naturelle lui permet de bien meilleurs réflexes.

Quoique.

Réussite critique (1-10) : Elias fait une esquive magistrale, et dans un bond héroïque parvient à déstabiliser les troupes en slalomant entre leurs jambes - confusion des adversaires qui sont obligés de regarder au sol et perdent un temps d'action. Il file se placer de l'autre côté de la pièce, toujours sous sa forme féline, mais paré à reprendre forme humaine pour une attaque coordonnée de l'équipe.
Réussite (11-85) : Le sort ne l'atteint pas, et il continue de longer le mur jusqu'à atteindre l'autre bout de la pièce. La tenaille est fin prête, en espérant que les autres membres du groupe ne soit pas paralysés de leur côté.
Échec (86-95) : L'éclair le frappe, et le matou est immobilisé alors qu'il est sur le point de bondir. Son regard est planté dans celui des agresseurs. Là, ça craint un max. Sauf si les autres s'en sont sortis. Ou que le reste des troupes ne débarque.
Échec critique (96-100) : La surprise déconcentre Elias, qui reprend forme humaine avant de se prendre le sort de plein fouet. Immobilisé dans son costume rouge pétant, il constate que sa cagoule a disparu à cause de sa transformation. Autant pour l'anonymat ?

Le membre 'Elias Baxter' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé 100 faces' : 93