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La musique atténue les paroles criardes [Terminé]
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Loredana Wildsmith
Loredana Wildsmith
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La musique atténue les paroles criardes [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Mer 15 Avr - 22:07

Saison XXXI - Début de l'été
LA signa + Lïnwe

C’est un énième verre que je termine, un liquide fort et sucré qui me chatouille la langue et me chauffe les joues. Si cela faisait longtemps que je n’étais pas sortie pour profiter de la vie, profiter de Theya et Arty en même temps, chose qui ne s’était jamais réellement produite. Nous avions eu l’idée avec le Poufsouffle de commencer la soirée plus tôt que prévu, l’humeur festive nous rendait impatients et cela nous permettait d’éviter de faire les cent pas à la Cabane. Nous avions donc décidé de nous rendre dans ce bar moldu en attendant l’arrivée des deux autres. Un endroit tout à fait banal, des serveurs souriants sans plus et une déco à l’ancienne : tables en bois, flipper et juke-box. Mais nous, ce qui nous intéressait le plus, c’était bien les tabourets, le comptoir et nos deux verres vides devant nous. On va prendre la même chose s’il vous plait. La tête légère et les pensées colorées, l’alcool avait tendance à me faire voir le monde d’une autre façon qu’elle soit positive ou négative. Je m’empare ardemment de la tête d’Arty pour l’embrasser, l’embrasser, laisser jaillir cette sensation de bien-être qui m’envahissait ce soir. Ne surtout pas être dans la retenue. Pour l'instant.

Le raclement de gorge du serveur me ramène sur la terre ferme. Les papillons s’envolent, laissent sa place à la frustration, le regret de devoir se coltiner ces gens. C’est le dernier, on est attendu. Il s’en fichait sans aucun doute, était sûrement ravi de se débarrasser de deux jeunes mariés sans aucune gêne. Mariés…voilà une chose qui efface mon sourire, me fait pâlir, tandis que j’avale deux grosses gorgées du verre à nouveau plein. Il fallait le dire à Theya, je n’en pouvais plus d’attendre. L’annoncer comme ça me donnait la nausée. Elle n’avait pas été mise au courant, encore moins des fiançailles, tout avait été si vite. Elle allait m’en vouloir, j’en étais certaine. Mais ce soir n’était pas le bon soir, non il fallait s’amuser, profiter de ces rares soirées où l’on était réunis. Pourtant, hors de question d’enlever l’alliance avec Arty dans les parages. Le froisser était la dernière chose à faire ce soir. Secouer légèrement la tête pour chasser ces pensées qui s'échappent comme un tas de poussière sur lequel on aurait soufflé. Bon, j’ai envoyé Joy à Theya en début de soirée, ils nous rejoignent directement là-bas. Là-bas tout est neuf et tout est sauvage étant une boîte de nuit consciencieusement proposée par la jeune femme au cheveux argentés, enthousiaste.

Les derniers verres terminés, c’est d’un pas rapide, sautillant, que l’on se dirige vers notre lieu de rendez-vous. On chahute, on rit, si les effets de l’alcool sont encore plutôt faibles, ils restent tout de même bien présents. Lïnwe et Theya sont déjà sur place, nous attendent. Hellooooo ! C’est avec enthousiasme que je prends ma meilleure amie dans mes bras, non sans un petit coucou poli à Lïnwe au passage – je ne le connaissais presque pas. C’était un double-date quelque peu étrange. Mais le cerveau noyé n’avait plus la capacité de s’inquiéter de ça pour le moment. La musique s’entend de l’extérieur et accélère mon rythme cardiaque, j’avais envie de danser, l’état euphorique apparaît petit à petit.
Theya Alomora
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Re: La musique atténue les paroles criardes [Terminé]
Theya Alomora, le  Mer 15 Avr - 23:59

Des pirouettes et tornades argentées, c'était une journée mouvementée. La soirée allait être encore plus endiablée. Une soirée que tu redoutais, car un double-date... Ce n'était pas vraiment ce dont tu avais l'habitude. Surtout avec... Arty.

Tu décidais de faire l'impasse, pour un soir, sur cet historique, sur cette petite poussée animale qui t'avait un peu effrayée ce jour-là au manoir. Que tu allais également rejoindre aujourd'hui après ta journée chargée pour dîner tranquillement avec l'amour. La robe sur ton bras tu sortais de la boutique en saluant Lara rapidement et transplanais jusqu'à proximité de la demeure des Witchy Blinders.

Quelques coups à la porte et peu de temps se passaient avant qu'il t'ouvre et que tes lèvres viennent heurter les siennes doucement. Amoureuse de la folie et de l'envie, le sourire aux lèvres tu lui glisses un petit compliment qui lui fera plus que plaisir Tu es beau, comme toujours. tu poses ta robe sur la rampe des escaliers On mange ? J'ai faim ! La Poufsouffle ne perd décidément pas le Nord.

[...]

Un dîner agréable comme toujours préparé par Biggleswade que tu leur avais vendu il y a quelques temps. Le soleil avait déjà couché ses derniers rayons quand tu lui demandais qu'il t'aide pour enfiler ta robe alors que lui avait déjà mis sa tenue. Tenue qui te profitait, glissant tes doigts doucement contre la peau de son cou et là, sur sa clavicule. Parfait, on y va ? une main tendue qu'il saisissait cette fois, enlaçant vos doigts et abandonnant les multiples animaux pour la soirée afin de vous consacrer à une ambiance parsemée de paillettes dorées.

Tu le sers contre toi un regard pour lui demander s'il est prêt, et c'est dans un tourbillon de cheveux blanc et gris que vous vous transplanez dans une ruelle à proximité de la boîte de nuit, bien connue de la jeunesse londonienne.

Elle cumulait les soirées les plus atypiques et colorées de Londres, cette boite de nuit était décrite comme la plus hype pour la jeunesse dorée londonienne. Vous attendiez devant, toi légèrement inquiète mais apaisée par la présence de Lïnwe, un double rendez-vous ca ressemblait pas vraiment à Loredana... Peut-être que tu te faisais des idées et que c'était simplement un moyen de mettre les choses de côté avec Arty, et d'enfin pouvoir profiter de vos relations sans que l'une ne puisse pas se voir le loup-garou et que l'autre puisse apprendre à connaître l'amoureux de sa meilleure amie.
C'est les zygomatiques étirés que tu les accueilles, un sourire mi-perplexe mi-ravie de revoir ton amie. Les bras de l'une saisissent le corps de l'autre Tu m'as manqué murmuré doucement pendant votre étreinte.

Tu portes enfin ton attention sur le louveteau au costume rosé Salut Arty toujours ce même sourire gêné devant l'ancien Poufsouffle, et c'est avec une voix légère que tu les complimente tous les deux Vous êtes superbes ! On rentre ? Faut suivre les paillettes ! Vous allez voir, dedans c'est magnifique !

Des petits souvenirs se faufilent dans tes pensées, au fur et à mesure que tes talons suivent le chemin de paillette sur le sol jusqu'à la porte noire aux ornements dorés. Un videur à l'extérieur comme toujours, et l'intérieur vous attend. Le comptoir noir, le marbre scintillant, les lustres de cristal et les verres aux couleurs d'or. Voilà de quoi calmer ton appréhension, et te préparer à passer une bonne soirée. Le carrelage se fait brillant mais sombre à la fois, les murs sont parsemés de paillettes dorées par endroit, des piliers miroirs reflètent les âmes dansantes et perdues de la nuit. L'antre d'un interdit luxueux.
Artemis Wildsmith
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Re: La musique atténue les paroles criardes [Terminé]
Artemis Wildsmith, le  Jeu 16 Avr - 11:11

LA accordés, échangés, tralala.


Il lui aurait fallu peut-être davantage de préliminaires pour survivre à cette soirée. Effectivement, Arty aurait voulu embrasser davantage son Amoureuse – peu importait la présence de ce serveur rabat-joie -  éventuellement batifoler quelque peu avant, histoire de correctement préluder ce qui l’attendait. Car si la perspective d’une soirée endiablée avec Loredana l’enchantait gaiement, avec Theya, c’était une toute autre histoire. Le genre d’inquiétude qui déposait au creux de l’estomac comme une tension irritable. Il savait que la Blairelle ne l’appréciait pas, il savait qu’il l’avait maintes fois agacée, voire menacée, mais elle restait la meilleure amie de la Métamorphomage. Ainsi, il n’avait qu’à serrer les dents, mais pas tant qu’il ne pouvait pas avaler les verres préparatifs de la soirée. Une promesse faite entre les mèches bouclées : ce soir, il serait adorablement sage. Pas de débordement, pas d’entourloupettes. Il se tiendrait à carreaux, et comme ça, il regrette que son sublime costume n’ait pas le motif concordant avec cette fameuse résolution. Enfin, l’habit demeurait toujours incroyablement somptueux.

Les gaies baskets, accompagnées de la ravissante Épouse, avaient toutefois presque sautillé jusqu’au point de rendez-vous, où le jeune couple les attendait. Se laisser aller à l’effervescence des retrouvailles en enlaçant aussi Theya ainsi que son Cousin qu’il honore d’un merveilleux bruyant bisou sur le nez.
A peine le Fripon avait levé les yeux au ciel devant la remarque évidente de l’Argentée, oui, ils étaient superbes, même plus que ça, et cela méritait un éloge largement plus étoffé que celui-ci. Mais bon, passons.
L’idée de la piste lumineuse de paillettes lui remet les boucles en place, il s’empare de la taille de l’Amoureuse afin de pénétrer dans l’antre de la boîte de nuit. Les yeux immédiatement, scintillent de la décoration magnifique prédite par Theya, pour une fois, elle avait visé juste. Une simple exclamation admiratrice telle que oooooh et voici le cœur déjà dansant à l’intérieur, avide d’aller se dégourdir les pieds sur les rythmes effrénés et le sol aux reflets dorés. Mais avant de danser, allez-vous installer ! Pointant une table basse et des fauteuils par miracle inoccupés, lui, se chargeait d’amener les réjouissances.

Les jambes enjaillées slaloment entre les jeunes éméchés qu’il n’hésite pas à bousculer doucement pour se frayer un chemin jusqu’au bar, lui aussi orné d’or. Pas question d’attendre, acrobate légèrement ivre qu’il était, il bondit sur un des luxueux tabourets pour s’y mettre accroupi et héler le premier serveur qui passait. Ce séduisant jeune timide regarde sceptiquement la posture étrangesque d’Arty mais tend l’oreille, du CHAMPAGNE s’il vous plaît ! Quatre coupes ! Un hochement de tête plus tard voici l’employé affairé préparant la pétillante commande, et lorsqu’il revient, le Poufsouffle se prépare au grand jeu. Une seconde envolée, il en profite pour se pencher au-dessus du comptoir afin de saisir fermement le col du serveur. Opération charmante activée, le Wildsmith murmure ribambelle de syllabes au tympan du jeune homme surpris. Lui expliquer qu’il voulait lui aussi des paillettes, beaucoup de paillettes, parce qu’il adorait ça, les paillettes – s’il avait su le thème du lieu dansant, nul doute que le costume aurait été assorti. Évidemment, il était parvenu à convaincre, puisque le serveur gêné mais ingénieux prélève du comptoir une sorte de bouteille à piston qu’il tend à Arty, en précisant, c’est le sucre avec des paillettes qu’on utilise pour décorer les verres et les gâteaux. Bouille éclatante d’extase, s’exclamer fortement : parfait, merci ! Il pourrait le bisouter rapidement de remerciement, mais se souvenir : il était marié.

S’en aller absolument radieux, les bras débordant, pour rejoindre les compères de la soirée, tadaaaa ! Exposer le seau de champagne sur la table et les coupes qu’il remplit prestement. La frénésie coulerait abondamment ce soir. Le Fripon se tourne alors vivement vers l’Amoureuse, regarde, exposer la fameuse bouteille chapardée. Il verse un peu du liquide sucré-pailleté sur le doigt avant de le goûter, évidemment : délicieux ! Il ne suffisait que de ça pour réveiller la malice logée dans les traits du Wildsmith, car aussitôt, il se met à répandre sur les lèvres de la Gryffondor les exquises paillettes. Un joli prétexte pour l’embrasser ensuite lentement, se délecter langoureusement à la fois de la bouche savoureuse de Loredana et des pointillés brillants. Assurément, son œuvre ne pouvait s’arrêter là, et bientôt ses doigts inondés du sucre coloré dessinent d’affriolantes arabesques dans le cou, sur la clavicule de la Métamorphomage, l’espièglerie dans le regard – un encas pour plus tard.

Les boucles tournoient vers le jeune couple, se détacher du chemin pailleté qui l’appelait, alors Lïnwe, sur une échelle de 1 à 10, à quel point t’es surpris de me voir ici avec Loredana ? Héhé, fierté du clin d’œil envoyé en réponse à leur dernier rendez-vous aux Trois Balais – tristounet. Vous savez qu’avec votre couleur de cheveux on pourrait croire que vous êtes frangins ? Du coup, c’est bizarre. Sage Arty, on a dit.
Lïnwe Felagünd
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Gryffondor
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Re: La musique atténue les paroles criardes [Terminé]
Lïnwe Felagünd, le  Jeu 16 Avr - 16:37

Avertissement

Ce RP mentionne du contenu sensible :

Substances licites




Là, face au miroir, tu t'admires une nouvelle fois. Le Narcisse aux lilas. Le liquide pulvérisé sur ton cou, tes joues et ta poitrine nue. T'aimes passer du temps dans cette salle de bain, voir les dorures accompagner ton visage. Les cheveux encore mouillés, tu les renvois vers l'arrière de ton crâne - le temps de t'apprêtais pour cette vie nocturne qui s'ouvre à toi.

[...]

L'humeur.
L'eau s'écoule goutte par goutte du robinet de la cuisine.
Le clapotis est calme et apaisant : enivre
le parfum de ta solitude.
Le souvenir d'un long fleuve sans fin
qui se taillade en chemin transparent
l'écume blanche qui s'effrite sur la roche moisie par sa belle végétation.

L'humeur chante sur la table du salon. L'esprit s'échauffe de quelques fonds de verre. Tes bras jouent à colin-maillard. T'affiches un sourire franc, frappé par la joie idéaliste du samedi soir. La fièvre qui te prend. T'ordonnes soigneusement une pile de livres sterling (c'était le résultat de quelques kiwicots revendus au taux le plus haut) que t'es prêt à dépenser toute la nuit - chacun son projet - quand on frappe à la porte.

Votre fameux Biggleswade quitte ses fourneaux mais je gère, t'inquiète. Vous tombez nez à nez, lèvres contre lèvres et bras dans les bras, toi et Theya. C'est poisseux, l'amour. Le vôtre vous colle sous la peau, le long des tissus musculaires chauds. Vous passez le début de soirée ensemble, en tête à tête (ou presque : l'elfe est aussi un gros voyeur). C'en est presque devenu un fantasme : le parfum du romantisme puant comme les égouts.

Vous vous habillez (non pas chacun de votre côté) et ta petite amie met un temps fou pour se préparer. Elle a même besoin de ton aide pour mettre la robe, ce qui te déplaît clairement pas. Pour être honnête, t'avais passé une heure et demie dans ta chambre à te préparer et choisir une tenue convenable, riche et décontractée.

[...]

Vous transplanez tous les deux (y'avait rien de pire pour appréhender une soirée avec alcool) dans les terres de la capitale si luxurieuses qu'elles en sont immondes. Là, après quelques minutes de marche intime et devant son entrée béante, la jet set de Londres se livre dans toute sa jeunesse des plus pornographiques. Provocante et splendide, la musique bat son plein à l'intérieur. T'entends le beat étouffé des discussions instantanées, le temps pour Arty et Loredana de vous rejoindre.

Ils avaient l'air plus heureux que jamais, enfin surtout ton cousin. Vous étiez presque assortis, à quelques nuances près et sa fidèle gaminerie (il n'avait finalement aucun goût pour les chaussures). Ton cœur est excité. Il tambourine en rythme devant les vigiles à la musculature vertigineuse qui s'inquiètent plus sur les tenues que la limite d'âge. Tout le monde fait des clins d’œil, joue du regard et attise les bêtes qui sombrent en vous. Ton sourire est délicieux ce soir. Tu leur offres ta plus belle tête, accompagné par les deux nanas les plus exquises de la soirée (le temps pour Arty de prendre un seau de pétillant).

Vous prenez place, moitié dansant moitié ahurissant, dans un coin de l'immense boîte de nuit. Les lumières explosent vos regards insouciants. La langue saturée, tu peux pas t'empêcher de baiser l'oreille de ta chérie. Le temps d'après, vous avez vos verres à la main. Trinquant à ce double-date des plus bad-ass. T'entends à peine le cousin te poser une question. Tu rigoles comme un tortionnaire : la nuque qui part à l'arrière, entrechoquant le rebord duveteux du canapé en cuir. Là-bas, trois jeunes dansent lascivement. Ça te donne envie de goûter le sucre palpitant de la piste de danse.

Qui a dit que l'inceste, c'était dégueulasse ? tu hausses les épaules. Et pis ouais, j'suis pas moins choqué de vous voir ici tous les deux ! C'est cool que vous vous soyez remis ensemble. Pour une fois c'était franc, parce que le cousin il avait eu une rude période et même si il te soûlait la plupart du temps, il en restait pas moins des plus fidèles et affectueux cousins que tu connaisses. C'était un chouette petit fripon. Tu lèves le bras : T'as pris du français, j'espère ? En tout cas, ravi que vous soyez tous ici. À votre retrouvailles - pour quand les fiançailles ? - à nous ! À la vie qui ouvre sa bouche géante aujourd'hui. Vous profitez de cet instant pour prendre une première gorgée pétillante, oubliant ta propre lucidité dans les glaçons qui fondent sous la chaleur de votre amitié.

Loredana Wildsmith
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Re: La musique atténue les paroles criardes [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Ven 17 Avr - 14:40

Arty n’avait pas été très long et c’est avec tout le nécessaire qu’il nous avait rejoint. Champagne et paillettes sucrées, c’était tout lui et c’était parfait. La tête légèrement manipulée par les nombreux verres précédemment avalés, je ne peux m’empêcher de savourer le langoureux baiser sucré qu’il m’offre, oubliant un instant la présence des deux autres. Il avait le don de construire une bulle invisible autour de nous, brouiller l’extérieur, faire en sorte que je ne vois que lui. Alors, tandis que lui pose une question à son cousin, je prends quelques secondes, ailleurs, à goûter le reste de sucre qui me restait sur les lèvres, les joues peut-être légèrement rosies, les cheveux légèrement rougis. Heureusement que les moldus étaient bien trop occupés pour se rendre compte de quoique ce soit. C’est alors que la réponse de Lïnwe me fait tourner la tête vers lui, les yeux interrogateurs. Les pupilles passent de lui à Arty, d’Arty à lui, de lui à Theya que je questionne mentalement – elle comprendrait. Je souris bêtement, lève mon verre pour trinquer à cette soirée qui s’annonçait plutôt bien.

Le verre tenu de la main droite, évidemment, soudainement légèrement tremblante suite à la question de Lïnwe. Je me contente de secouer la tête en fixant la table, un sourire aux lèvres et un verre déjà presque vide. BON, je les regarde tous les uns après les autres. C’est l’heure d’aller danseeeer ! Ni une ni deux, je ne perds pas plus de temps. Attrapant la main du Lycanthrope, parce qu’il était évident que la première danse lui était réservée. En réalité, je voulais surtout contourner cette question qui, dans d’autres circonstances, aurait sans doute créé un réel blanc, un malaise qui m’aurait fait hésiter, bafouiller. La musique me sauvait la vie, la danser écarterait ce genre d’idée. Passer à autre chose, ce soir n’était pas le bon soir pour les grandes annonces.

Probablement suivi du couple, nous nous faufilons entre les fêtards moldus déjà présent sur la piste. Une boîte qui semblait absolument au goût de chacun. La musique m’entraîne, m’échauffe, je me colle à mon Amoureux, niche mon nez dans son cou sans cesser de remuer. Si les apparences montraient simplement une jeune femme folle amoureuse, je cherchais également le réconfort, la suppression de cette boule qui s’était formée au creux de mon estomac. Si je n’étais pas capable de répondre à la perche lancée involontairement par le petit-ami de Theya, comment annoncer moi-même que Sparks n’était plus mon nom de famille désormais ? Ne penser à rien, pas maintenant, peut-être pas demain, ni après-demain. Quand ? Ignorer la question et se contenter de sourire, rigoler, profiter de ce rare instant.
Theya Alomora
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Re: La musique atténue les paroles criardes [Terminé]
Theya Alomora, le  Ven 17 Avr - 21:37

Les reflets bleutés sur la dorure des tables. Le noir qui vient assombrir le ton, les paillettes qui donnent vie à cet environnement enchanté.
T'avais presque oublié cette étreinte tolérée de la part du louveteau, un contact qui aurait du te rebuter mais la force, l'emprise de l'amitié te poussait à avoir un comportement décent.

C'était l'antre des péchés, des danses collées serrées, qui vous accueillait comme des célébrités du monde moldu. Rapidement vous rejoignez un coin tranquille, pour que l'amour flotte et que vous puissiez partager quelques verres avant de passer au mélange de sueur sur la piste scintillante.
C'est du champagne étincellant que le Poufsouffle vous apporte, un sourire en guise de remerciement sur tes lèvres et qui s'étire, par leur baiser échangé. Cette fois ils étaient liés l'un à l'autre, éperdument amoureux. Tu ne pouvais qu'en être plus heureuse pour elle, fini les pleurs de ta meilleure amie, devoir la consoler, la voir dans des états comme tu avais pu la voir t'était insupportable. Tu préférais mille fois la voir ainsi, même si c'était avec lui. Lui qui l'aimait, tu le savais. Tu l'avais compris.

Les piquets de blanc du tableau s'effacent pour laisser place à des sourcils froncés envers Lïnwe, qui parle d'inceste avec son cousin. Les doigts viennent se glisser gentiment sur sa cuisse pour finalement le pincer, un peu fort. Pas trop. Le regarder histoire de lui faire comprendre que t'aimais pas trop que l'inceste soit à la conversation, le passé peut vite te rattraper. Un mot suffit pour réveiller des souvenirs désormais enfouis. Face à sa réaction tu secoues alors les mèches argentées pour faire disparaître ces souvenirs, loin très loin, et laisser place aux paillettes merveilleuses de cette soirée. Et par dessus le petit pincement c'est une main qui se pose - tel un baume pour apaiser.

Il a l'air heureux pour le couple, et tu l'es aussi, vous trinquez même à leur retrouvaille, à vous quatre, et sa question de fiançailles qui te donne un rictus. Ni ravie par cette question ni forcément mécontente, tu bois le liquide pétillant et le laisse se déverser sur ta langue. Souvenir de la première soirée partagée avec Lïnwe, te rappelles-tu, champagne-pêche que tu m'avais fais goûter, au bar de la créature dorée ? Tu le regardes comme envoûtée par son profil, t'y approches même ton visage pour accéder à ses lèvres charnues et délicieuses, une drogue qui égale les substances les plus exquises de ce monde.

Avant même d'assouvir ta dépendance c'est ta meilleure amie qui se lève et déclare l'heure de danser, tes yeux papillonnent légèrement pour reprendre conscience. Tu les regardes se faufiler parmi la foule et t'adresses à ton amour à toi, Il est temps pour nous aussi de faire la fête T'es pas encore assouvie - tu l'embrasses pour savourer une énième fois le goût de l'alcool sur ses lèvres, un instant qui semble s'éterniser pendant que le sang te monte aux joues - tu prends sa main et te délecte enfin de lui Pour me faire pardonner de mon petit pincement, on y va maintenant ! T'attrapes ses deux mains, et le mène à reculons sur la piste. Tu essaies de repérer le couple pour n'être pas trop loin d'eux non plus, c'était une soirée à quatre après tout.

Les bras autour de son cou, les hanches qui se balancent sur un rythme lent, lascif, une musique qui te donne envie de déclarer ta flamme, encore une fois. Les corps se rapprochent et la foule autour de vous aussi, vous êtes comme isolés de tout. Les lèvres qui cherchent encore les siennes, sans jamais les trouver. Vos corps qui se mouvent en rythme, comme s'ils avaient toujours été fait pour être unis l'un contre l'autre.

Après une danse ensemble la foule vous a rapproché du couple avec qui vous étiez venu, et tu lances un sourire à Loredana. Tes inquiétudes avaient disparus, il avait suffit d'un peu de champagne et de la présence de Lïnwe pour tout effacer. Couvrant un peu le son de la musique tu dis J'ai envie de rhum pour danser ! C'est une tradition n'est-ce pas Nana ? Tu lui souris gentiment en lui lançant un clin d'œil en souvenir de vos folles soirées Je vais commander un mojito je reviens ! Vous en voulez ? T'attends leurs réponses avant de t'élancer dans la foule dansante - sans oublier un baiser sur le coin des lèvres de l'être aimé. Une commande auprès du barman ténébreux qui aurait pu attirer ton œil dans d'autres circonstances, en attendant tu te contentes d'observer la scène de loin, histoire que personne ne s'approche trop près de l'amour.




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Re: La musique atténue les paroles criardes [Terminé]
Artemis Wildsmith, le  Sam 18 Avr - 11:01

Saperlotte de sapristi, vite vite vite, noyer le gosier dans le pétillant pour éviter une maladroite bêtise de s’échapper. Arty n’arrivait pas à contenir les secrets, ils s’amusaient constamment sur le bout de sa langue, attendant impatiemment de pouvoir jaillir sur le visage des gens et ainsi se révéler. Mais le mariage était un secret que Loredana avait choisi et qu’il devait respecter. Attendre qu’elle l’annonce calmement posément solennellement à Mademoiselle Theya, c’était comme ça. Alors le Fripon ne réagit pas aux goûts luxueux, tendancieux de son cousin. L’inceste pour le Poufsouffle, manquait cruellement d’exotisme. Quitte à caramboler quelqu’un, autant que ce soit en dehors du cercle familial.
La coupe bien trop petite claque sur la table, tristounette d’être si rapidement vidée et surtout délaissée par la tentative de distraction de l’Amoureuse. Mais Arty n’allait pas ronchonner, le voici happé par les vagues rougies des ondulations de la jeune femme, les doigts portant à bout d’ongle la petite bouteille de sucre pailleté – c’était son activité de la soirée.

Il sait que si la Métamorphomage se love ainsi contre lui, c’est pour tenter d’étouffer les doutes quant à l’annonce qu’elle n’avait pas encore divulguée. La lascive musique emporte les baskets et les membres dans une gesticulation flâneuse, il serre davantage la jeune femme, occasion parfaite pour déjouer les regards des vauriens – il y en avait forcément – qui se faufilaient sur les formes éméchées de Loredana. Alors, il laisse courir ses doigts sur le tissu de la rouge robe, expulse en même temps toutes les œillades étrangères ayant pu s’incruster sur la soie. En profiter durant quelques notes pour mettre à la bouche le biberon de sucre brillant, risquant au cœur une overdose hyperglycémo-éthylique. Il s’en fiche, savoure pleinement le corps réfugié contre son torse, en oublierait presque le jeune couple les accompagnant ce soir.
Enfin, c’était sans compter l’enquiquinante voix nasillarde de la Jaune faisant brutalement grésiller les tympans du Loup. C’est une tradition n’est-ce pas Nana ? Gngngngn c’était toujours ce qu’il avait de répondre à la Blairelle, avec ses surnoms personnalisés qui faisaient trôner son amitié avec Loredana. Oui, la jalousie atteignait de tels sommets.

L’Argentée se défile vers le bar de la boîte de nuit, suivie du regard soudainement contrarié d’Arty. Doucement, il se glisse derrière l’Amoureuse, fait chavirer ses cheveux sur une épaule pour dénuder l’autre, celle parsemée des paillettes précédemment déposées. Il se penche, embrasse le chemin étincelant tout en essayant de surplomber la musique, c’est pas mes affaires, mais faudra qu’tu lui dises. La langue discrète qu’il faufile sur la peau de la jeune femme comme garantie qu’elle ne s’emporterait pas contre lui, j’vais finir par croire que t’as honte d’être mariée avec moi, la musique continue de s’écouler, tout comme les doigts du Malicieux de nouveau recouverts de sucre qu’il fait serpenter sur la gorge de Loredana jusqu’aux commissures du décolleté. Là, entre la foule vrombissante, lui mordiller l’oreille, alors que je sais qu’tu adores ça. Exceptionnel instant où la confiance du Loup-garou était à son apogée – les effets de la soirée constellée. Mais il y avait aussi d’autres interrogations plus importantes : tu penses que ta peau peut devenir aussi pailletée que la robe de Theya ? Évidemment, c’était les flots de boisson qui parlaient, accompagnés de l’énergie que le sucre prodiguait à son pétulant cervelet. A quel point l’épiderme de Loredana tenait de la génétique du caméléon ? Aucune idée, mais si elle parvenait à tant scintiller, il la dévorerait.

J’vais l’aider, en se reculant finalement de la chair affriolante de la Gryffondor, calmer, étirer les secondes sensuelles pour qu’elles ne se bousculent pas. Un coup d’œil vers le Cousin dansant, après tout, c’est lui qui garderait quelques instants l’Épouse. Avant de s’enfoncer dans l’agitée cohue, il dépose sur la joue de Lïnwe les restes des paillettes-sucrées collantes, et joyeusement, le lèche.
Hâtives baskets qui s’échappent en direction du comptoir, à côté de Theya, Arty s'accoude, la bouille resplendissant de facétie.
Lïnwe Felagünd
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Re: La musique atténue les paroles criardes [Terminé]
Lïnwe Felagünd, le  Sam 18 Avr - 23:02

J'avoue que là, t'es un peu penaud. Ça se voit pas. Ça fait un moment que tu travailles sur la maîtrise de toi, de tes émotions. Comme un comédien, tu défends un nouveau masque qui n'est tien. Ta charmante petite amie - en bombe ce soir - te pince la jambe pour te faire comprendre que c'était pas si drôle que ça le truc de l'inceste. Eeeh ! Mais j'plaisantais heiin !? Tu voulais pas penser à mal, genre vraiment. Vous étiez là pour passer une pu*ain de soirée et c'est tout.

Du coup, t'as ni réponse ni éclat de rires. C'est cool l'amitié. Tu t'attendais pas trop à ça. Fallait qu'ils se détendent un peu, les copains. Loredana entraîne ton cousin sur la piste de danse, juste le temps de balancer un : nan mais j'veux bien faire le témoin ! ou le curé ! quelque chose ! Tu t'embourbes dans ton verre déjà vide. C'est que t'as pris l'habitude de prendre du champagne depuis que t'en as bu pour la première fois à l'Occamy Doré. Ça remonte déjà. C'est là que t'avais rencontré Theya, vraiment, en dehors de l'école. Vos regards s'étaient croisés et la passion dans vos iris ne s'était jamais consumée depuis. / T'aimes ça, le champagne. Ça fait huppé. Sobre. Et élégant.

T'es vite entraîné, toi aussi, sur la grande scène : là où tout votre corps est enchaîné. Enchaîné dans la bouillie des couleurs. Ça chahute dans tous les sens - ça s'embrasse - ça tangue et ça chante. On se croirait dans les couloirs de Poudlard, mais version midnight désenchantée. Y'a une chanson beaucoup moins énergique, mais la passion reste la même - là - au creux des yeux, des entrailles aussi. C'est presque un slow. L'émotion est là, parmi tous les couples et tous les futurs duos de la boîte. Tu dis rien. Vous dites rien. Tu sais que c'est un moment intime entre vous deux. Y'a pas besoin de susurrer des mots pour savoir ce que vous pensez l'un de l'autre. Tu sens juste son parfum. Celui qui t'a fait chavirer à l'Occamy jadis ou encore en Inde. Tu l'aimes vraiment bien cette fille.

L'étreinte se desserre lentement. On change de disque. - Est-ce vraiment une question ? Ta mielleuse s'empresse de chercher d'autres cocktails, le cousin la suit de près, juste après t'avoir léché bien adroitement la joue. T'sais pas si tu dois rire ou être dégoûté. Tes sentiments commencent à diverger par ici. Ils quittent un par un ton palais cérébral. Tu t'essuies grossièrement le visage avec ta manche droite, puis ta manche gauche, puis ta manche droite. Comme un cartoon. Mais ça y est. Ils sont partis. Et toi ? tu te perds dans la foule.

[...]

T'es à même pas deux mètres de la Gryffondor et pourtant, t'as l'impression qu'une nouvelle Muraille de Chine vous sépare. Un nouveau mix est balancé dans la sono. Tu commences à t'oublier. Les pieds s'agitent au beat dynamique. L'adrénaline et la sueur perlent ton corps truandé par le parfum fruité de trois gonzesses. On te pousse gaiement vers un gars plutôt baraqué, le regard charmant, le visage hébété par la non-sobriété du lieu. C'est une énorme chambre, pleine de luxures. L'impression d'être dans un bordel romain. Les démons de ta passion te dépassent encore une fois. Tu joues avec eux. Avec le petit groupe. C'est toujours sympa de découvrir l'inconnu.

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Re: La musique atténue les paroles criardes [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Mar 21 Avr - 13:24

Il y avait eu cet instant, ce court instant, le temps d’une musique, peut-être deux où il n’y avait que lui et moi. Les yeux fermés, je me laisse entraîner dans cette chorégraphie aguicheuse, les mains qui réchauffent, le sucre qui attire. J’en viens à avoir des pensées à faire rougir, à en oublier ce qui me chagrinait jusqu’à maintenant. Malheureusement, la voix d’Arty bien que douce et sans reproche agit comme un vrai coup de poignard planté en plein cœur. C’était douloureux et les yeux s’ouvrent de nouveau sur la réalité, la vision de la Poufsouffle en train de s’en aller vers le bar, toute guillerette, toute en paillette. Moi je lui prends ses bras à lui pour qu’il me sert encore plus fort. Un léger petit sourire tout de même en entendant ces douces paroles. Évidemment que j’adore ça. Puis c’est un rire qui s’échappe, un peu tremblant, mais sincère, le ventre chatouilleux, l’esprit embrumé par cette dernière phrase. Je n’étais pas capable de devenir pailletée, tout comme je n’étais pas capable d’avoir des cheveux en barbe-à-papa. Si tu gardes un peu de réserve, tu pourras toi-même pailleter ma peau. Dissimuler, là, les épines qui m’arrachaient le cœur. Ne pas l’inquiéter.

Toujours dans le jeu, c’était l’essence-même de notre couple. J’aurais aimé le faire durer encore et encore, mais c’est presque soudainement qu’il s’éloigne pour donner un coup de main à Theya, me laissant sur la piste de danse. Lïnwe danse seul puis s’éloigne vers je-ne-sais-qui. J’étire légèrement le cou, ne voulant pas me faire fâcher par une Theya qui m’aurait prise pour une boyfriend-sitter. D’ordinaire, je lui aurais sûrement répondu avec agitation, mais la culpabilité faisait que je ne voulais juste pas faire un pas de travers. Malgré tout, je n’avais pas envie de bouger au risque de perdre les deux Autres qui n’allaient pas tarder à revenir. Je me lance à mon tour dans une chorégraphie en solitaire, rejetant du coude toute personne qui osent poser leurs mains sales sur ma robe. Prête à faire voyager mon poing désireux de se poser brutalement sur la joue de l’un d’eux s’ils s’entêtaient à faire de moi leur propre biberon de paillettes. C’est donc en voyant Theya et Arty revenir que je pousse un soupire de soulagement avant de prendre la main de ce dernier afin de bien faire passer le message. Un bisou sur la joue plus tard, je m’adresse à la Poufsouffle en prenant mon verre. Lïnwe est…là-bas. Je montre le groupe du doigt en regardant Arty pour lui faire comprendre que c’était à lui d’y aller s’il voulait qu'un jour le monde entier soit au courant que nous étions mariés. Je bois trois bonnes gorgés de ma boisson avant de m’adresser à l’Argentée. Il faut que j’te parle tout de suite.

Je l’entraîne dans un coin moins fréquenté où elle pourrait m’écouter et m’entendre tout en restant assez prés pour ne pas perdre les deux hommes. Compliqué, mais cela fonctionnait plutôt bien jusqu’à maintenant. Écoute Theya, je ne vais pas y aller par quatre chemins parce que…ça ne servirait à rien. Je change alors mon verre de main afin de mettre en évidence le bijou qui brillait parfaitement à mon doigt. Arty et moi on s’est mariés. La voix tremble, je guette sa réaction, incapable de lire dans ses pensées. L’annonce était brutale, peut-être mal choisie, mais je ne m’étais pas rendue compte à quel point il serait compliqué de faire une soirée avec un adolescent qui visait juste sans le savoir et un Époux qui se languissait intérieurement de pouvoir crier à qui veut l’entendre qu’il avait épousé la femme qu'il aimait. Il fallait qu’elle l’apprenne par moi et personne d’autre. Je ferme pourtant les yeux, prête à recevoir la claque de ma vie.
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Re: La musique atténue les paroles criardes [Terminé]
Theya Alomora, le  Mar 21 Avr - 20:00

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Les doigts qui s'agitent contre le marbre scintillant, les paroles doucereuses du barman qui te font légèrement hausser le sourcil. Tu ne réagis pas, continues d'observer la scène devant toi, celle qui te fait paniquer en un quart de seconde. Un Jaune et Noir qui s'avance délaissant sa petite-amie dansante, pour venir t'aider.

T'as les yeux qui sortent des orbites, tu sais vraiment pas quoi lui dire ni comment te comporter en sa présence. Dans cette circonstance. Un simple Heu… sort de ta bouche alors que tes mains sont crispées jointes l'une à l'autre alors que tu te retrouves face à lui. Étrangement seule, entourée d'une foule de personne mais seule. Comme cette fois au manoir, mais c'était different. Y avait Loredana aujourd'hui, y avait ton petit-ami également qui semblait se perdre dans la foule, inquiète qu'il ne soit pas sage, cette idée te traverse rapidement l'esprit. Ca va Arty ? Autant faire un peu la conversation en attendant les boissons, même si tu n'étais clairement pas à l'aise. Les doigts se tripotent, impossible de trouver une autre occupation à ton esprit que réfléchir à ce que tu pourrais lui dire. Trouver quelque chose et vite. La boîte te plaît ?

Une genance qui s'installe au creux de ton ventre, pourquoi es-tu si mal à l'aise face à lui, alors que les deux autres compagnons ne semblent pas ressentir la même chose. Il y a là quelque chose de plus profond, qui relève du danger, du même mécanisme que celui de l'instinct de survie, de la peur qu'il fasse ou dise quelque chose qui te dérange et que tu ne puisses réagir. Parce que tu étais comme enchaînée par le devoir de bien te comporter, avec lui. Même si tu étais heureuse qu'ils soient ensemble, mais ce n'était pas pour autant que toi… Tu arrivais à supporter ses manières. Comme sous-entendre que vous ressemblez, toi et Lïnwe à des frères et sœurs.
Les synapses s'embrouillent se mêlent, t'es comme paralysée et pourquoi ? La peur du vide dans la conversation ?

Tu souffles un coup, peut-être que lui dire quelque chose de gentil apaisera la gêne que tu ressens, et aidera aussi à la conversation. Je suis contente que vous soyez là tous les deux Arty, ensemble. Je préfère vous voir ainsi Le ténébreux t'appelle Eh ma jolie, voilà les quatre mojitos il te lance un clin d'oeil et un sourire aguicheur, devant Arty les sourcils un peu confuse face au comportement du serveur Tiens tu peux en prendre deux s'il te plaît ? En posant l'argent sur le bar tu agites la tête et tournes le dos au barman, pour t'élancer retrouver la belle, Lïnwe abandonné dans les confins de la piste où l'ambiance passe doucement vers une musique passée de mode mais originale. Le sourire gêné sur tes lèvres, t'as même pas le temps de dire à la rouge et or que tu vas rejoindre Lïnwe qu'elle te dit qu'il faut qu'elle te parle.

Tes pupilles se dilatent, t'aimes pas le tournant que ça prend. Généralement quand elle dit ce genre de chose c'est que c'est grave. Tu regardes immédiatement Arty, l'interrogeant du regard. Les sourcils froncés, tu suis la jeune femme dans un coin de la boîte, tu te poses contre le mur qui se trouvait là, t'appelant à défaut d'une chaise sur laquelle faire reposer tes fesses.
Tu fais glisser la paille entre tes lèvres, la regardant au travers de tes cils pendant qu'elle te dit ne pas prendre quatre chemins. Tu lâches la paille car qu'est-ce qui peut bien la pousser à parler ainsi ? Enfin aussi directement.

La raison ne se fait pas attendre.

Tu la regardes, pendant un moment, elle et la bague qu'elle te montre. Tes yeux passent du bijou puis à ses yeux. Et t'es confuse. T'arrives même pas à penser, y a juste tes sourcils et ton front qui se plissent, ne comprenant pas tout tout de suite. Mariée ?

Tu te met de profil, et attrape la paille une fois de plus pour boire l'intégralité de ton mojito. Sans prononcer une parole, sans échanger un regard car à vrai dire tu ne savais pas quoi lui répondre. Elle était mariée, elle te l'annonçait, mais le jour où elle se mariait t'imaginais au moins être invitée. Avoir été mise au courant des fiançailles. Pas complètement laissé mise de côté. J'ai besoin de boire. Tu montres ton verre aussi rapidement payé que vidé. T'oses même pas la regarder dans les yeux, tu lui dis simplement Viens. Et te rends une nouvelle fois au bar Dégagez, je veux m'asseoir. Poussant les deux nanas qui se trouvaient là, assises comme deux potiches, en leur lançant un regard cinglant. Elles se lèvent en râlant, mais tu t'en contre-fou. Ton cerveau bug, Eh t'es de retour ! Tu veux quoi ma belle ? Tu le regardes, lui aussi pendant un instant. Ses traits sont séduisants mais insuffisants pour te distraire. La bouteille de tequila. Deux verres, du citron et du sel. Tu glisses les billets moldus, cette soirée te reviendra cher si ça continu. Une fois servie tu attrapes ton verre et verses la tequila dedans, les citrons déjà coupés, suffisait de lécher le sel saupoudré sur ta main, boire cul-sec la tequila et arracher la pulpe du citron.

La respiration haletante tu poses d'un coup sec le verre sur la table, jetant la peau du citron sur le bar. La tête baissée. Tu retrouves la parole pour t'adresser à, ta soi-disante meilleure amie nouvellement mariée. Depuis quand ? Tu prépares un nouveau shot, encore du sel sur ta main Depuis quand êtes-vous mariés ? Tu lèches le sel encore, savoures la tequila sur ta langue, et croques le citron. Tu plisses les yeux et agites la tête, perturbée par l'amertume de la situation, l'acidité du citron Pourquoi tu ne m'as rien dis. Pou… tu perds tes mots, pour toi c'est comme si elle t'avait mise de côté, que tu n'étais pas une réalité. Simplement une chose là, avec qui passer son temps. Pourquoi Loredana ? Pourquoi ? Tu lui fais enfin face, les yeux la regardant, le citron que tu jettes par dessus le bar. T'es énervée, contrariée, triste, tu te sens trahie. Tu te sens laissée tombée. Cette amitié est-elle aussi peu importante pour elle ?


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Re: La musique atténue les paroles criardes [Terminé]
Artemis Wildsmith, le  Jeu 23 Avr - 22:25

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Ne rien trouver de mieux que se pourlécher, accueillir la gêne et l’embarras de Theya le sourire grand ouvert, décidément, elle ne l’aimait vraiment vraiment pas beaucoup. Savourer ses balbutiements et ses questions insipides, à sa déclaration de bonheur envers la relation avec la Métamorphomage, il répond : est-ce que t’es une huître Theya ? Drôle de question qu’il balance pour étouffer l’attitude déplacée du serveur au-dessus du comptoir. Tenter d’expliquer malgré les centilitres d’alcool dorlotant dans l’estomac, tu détiens à l’intérieur de toi – peut-être, j’sais pas – une perle hyyyyper intéressante. Sinon Loredana ne l’aimerait pas tant, n’est-ce pas. Juste t’es complètement fermée et grisâtre et du coup : fade. C’est qu’il avait beaucoup de mal à accepter qu’on ne puisse pas l’apprécier, qu’on puisse être si rebuté à l’idée de partager quelques lignes de dialogue avec lui. Lui, qui n’était rien d’autre qu’adorablement mignon, attentionné, – il l’aidait après tout ! – et intensément rigolo. Bref, ribambelles de qualités. Un jour peut-être, tu m’laisseras voir ta perle. Oui, alors, c’est bien parce qu’il rigole en même temps que cette réplique ne résonne pas de bizarroïdité, et parce qu’il avait bu, aussi, beaucoup.  

Il s’empare des deux verres désignés pour les apporter aux deux autres, les épaules gigotant au rythme saccadé de cette musique bien trop vieille pour être vintage. Même pas le temps de ressortir le biberon de paillettes et de s’amuser avec la peau de l’Amoureuse qu’elle lui échappe pour un moment d’intimité avec Theya. Pourtant, il ne grogne pas, la lèvre ne frétille même pas de désappointement. Il comprend, alors que ses yeux suivent les Demoiselles s’éloigner, que c’était le fameux moment de révélation, celui qui ferait cogner les cœurs et chavirer les émotions.
Certes, il y a une petite moue déçue, après tout, c’était lui normalement – toujours – le protagoniste principal, et il ne peut empêcher le l’estomac de se serrer légèrement d’être ainsi mis de côté. Alors il se jette dans la foule endiablée à la recherche du Cousin qui n’avait toujours pas eu sa boisson menthée. Le retrouver avec d’autres jeunes inconnus. Tiens. Le Fripon quant à lui se débarrasse de son verre rapidement avalé en le déposant entre les mains d’une jeune femme déçue, évidemment, elle ne comprend pas qu’il se fiche de ses gestes surpris et de son souffle d’irritation. Il divertit ses membres par une chorégraphie sautillante, jouer des pans de la veste afin d’évincer l’inquiétude qui creusait son terrier dans la poitrine.

Il ne peut réfréner ses iris curieux de se faufiler de l’autre côté, là où se tenait Loredana et sa meilleure amie. Il veut savoir, il veut être là si l’Amoureuse se faisait assaillir d’un furieux déversement de la part de la Blairelle. Mais les têtes dansantes interrompent sans cesse son indiscrétion, tout comme les corps hasardeux se rapprochant de son costume acidulé-parfait. Ses larges loufoques mouvements ne purifient pas l’anxiété, il sait à quel point les mots prononcés par la Métamorphomage pouvaient renverser toute la soirée et la réaction de son amie, la fissurer.
Plus le temps de turlupiner, il saisit la main du Fouloulou, lui signifier qu’il fallait déguerpir alors que les secondes ne cessaient de défiler vers la catastrophe. Lui prendre les épaules et le pousser vers l’avant, parfait bouclier contre le troupeau mouvementé. On dirait qu’ils font la chenille, à deux, c’est à la fois terriblement amusant et ravissant. Il s’agite derrière le Cousin, en profite tout de même pour lui crier à l’oreille : Loredana a du dire à Theya qu’on était mariés, j’compte sur toi gars pour tempérer ta meuf ! Façon détachée de l’annoncer au Blondinet, mais pourquoi pas, tandis qu’ils terminent de traverser la cohue moldue afin de rejoindre leurs partenaires.  

Ça se passerait donc au bar. Pour le moment, pas de cris pas de larmes, aucun déluge de rage, Arty soulagé vient s’installer derrière la Gryffondor, essayer de la détendre par des caresses dans le dos. Évidemment, il avouerait facilement qu’il y avait là autre chose, cette incapacité à laisser l’Amoureuse seule assise au comptoir tandis la robe dévoilait le bas des cuisses séduisantes. Aloooooooors, insérer dans cette ambiance un peu de frivolité, en même temps que le biberon de paillettes vient se coincer entre ses dents taquines. Il avise finalement la bouteille de tequila, c’est la boisson que vous avez choisie pour fêter ça ? Lui n’aimait pas tellement, préfère largement sucer le bec de la petite bouteille pour répandre le sucre coloré sur ses papilles agitées. En vrai, oh non, il continue, j’étais un peu stressé ! se pencher au-delà de Loredana, le museau pointé vers Theya, que tu réagisses mal tout ça ! Parce qu’il aurait fallu ramasser les miettes de l’Épouse par terre, et que son équilibre à lui n’était pas si certain.
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Re: La musique atténue les paroles criardes [Terminé]
Lïnwe Felagünd, le  Ven 24 Avr - 21:45

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Les mains cajolent le vide et ses danseurs colorés. Mille explosions pétillantes viennent s'engouffrer dans tes propres iris claires. Le boum boum perce ta poitrine blanche, et tambourine - là - dans ton cœur écarlate. On te tend une bouteille de champagne - ouais - et pas des moindres ! Le genre de sacrée cuvée choisie par des p'tits bourges sexy et incultes (ils prennent alors, ce qu'il y a de plus cher, tout en bas de la carte).

Ton sourire d'insouciant te lâche pas, ce soir. Les soirées comme celle-ci te manquent, il est vrai, à Poudlard. T'essaies de passer à côté de certaines occasions maintenant. T'optes pour un sérieux plus responsable que ce que te dictent tes désirs à l'eau de vie. Tu passes les afters interminables et les events puérils de jeunesse. Aah. Le bon vieux temps, quoi. T'as l'impression d'avoir pris dix ans en une année. Mais les ASPICS, faut pas que tu les foires cette fois. C'est ton avenir qu'est en jeu et tu le sais que trop bien. Toi, le poinçonneur de lendemain. T'es trop consciencieux pour rater ta vie et quand tu regardes ton frère, t'as pas envie de finir comme lui dans un service administratif. La honte. Tout ça pour dire que ça t'a manqué. Ça t'a clairement manqué. pu*ain !

Arty te retrouve dans la cohue, verres en main. Cooool. Tu lui en chipes un. La menthe refroidit ta gorge - effet instantané. T'es de plus en plus bourré. Vous faites un peu les fous ; faites la chenille (à deux) et puis, y'a la redescente. Tu t'y attendais pas à celle-là ! Ton cousin ? Marié ! Y'a un truc qui colle pas. Genre... c'est pas compatible. Tu murmures un truc ni très catholique ni très compréhensible derrière lui, le temps qu'il te traîne jusqu'au comptoir.

T'es juste un peu déçu de pas pouvoir être témoin - ou curé (parce que t'y tiens, à ta bénédiction). Mais j'crois que le pire, c'est quand tu vois la tête de Theya. Tu ne saurais pas trop dire à quoi elle pense, en ce moment. L'alcool y est sûrement pour quelque chose. Tu sais que c'est pas vraiment de bonne augure. Va t'faire Arty. Damn. Tu tires sur la manche 1 2 3 4 5 6 7 fois de ton cousin (peut-être comprendra-t-il votre détresse ce soir). Ton cerveau chantonne comme une ritournelle un peu gênante :

NONONONONONONONONONON
NONONONON
NONNON


Et comme si ça allait apaiser ton mal de crâne progressif, tu finis ton cocktail, lances un regard compatissant à ta chérie (l'air de dire que vous ferez pareil quand vous vous marierez) et tu balances un : Euuuuh félicitations ? T'es pas certain que ça suffise, mais c'est p't'être un simple bon début. Simple - Bon - Début. J'sais pas, genre c'est une association de mots bizarre. Ils vont pas ensemble. Ça veut rien dire.

Et sans demander à ton cousin, tu le soulèves et le prends dans les bras, comme deux jeunes mariés.
Et tu fredonnes l'air qui leur est sied. TIN TIN TINTIN
TIN TIN TINTINNNNN
.
.
.
.
ça y est : vous avez ma bénédiction !
Tu le lâches sans un mot
sans un prétexte, tu te diriges vers les deux filles. Cette fois, c'est ma tournée ! Barman : quatre shots de vodka ! Un vrai radin. Alors ? Vous v'nez ? Y'a pas vraiment d'autres possibilités. À part leur offrir un kiwicot, mais t'as pris le dernier que t'avais sur toi tout à l'heure. T'espères ne pas leur laisser le choix. Ce soir. T'as pas envie de t'embrouiller avec qui que ce soit. Ce soir. Ce soit. Ce soir. Ooh non. T'es en train de dépasser les limites du réel et ça t'entraîne plus encore vers le fond. / Non. Ce soir. Il faut danser. Pourtant, tu te retournes, et t'y vois que ton cousin.

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Re: La musique atténue les paroles criardes [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Sam 25 Avr - 14:06

Évidemment, Theya ne semblait pas vraiment enchantée par cet aveu – euphémisme. Pourtant, je m’étais attendue à une réaction bien plus explosive, plus poussée, des cris, des reproches, des insultes, des claques…mais non. Je me rends rapidement compte qu’en réalité, ce genre de réactions auraient pu être les miennes. Excessives, violentes, sans filtres. Mais l’Argentée n’était pas comme ça et c’était sans doute pire pour mon cœur fendu en voyant tout de même que tout cela semblait l’avoir profondément blessée. Elle ne me répond pas tout de suite, se contente de me guider vers le bar. Je reste silencieuse, le regard interrogateur lorsqu’elle commande une bouteille de Tequila. Le temps d’une demi-seconde, et peut-être à cause de l’alcool qui me manipulait le cerveau, j’eus l’impression qu’on était parties pour fêter ça, trinquer, rattraper ce jour où elle n’avait pas été conviée. Stupid little girl. Au contraire, l’alcool n’avait pas pour but de rendre l’annonce plus festive, la Poufsouffle était décidée à se mettre la tête à l’envers, enchaînant les shots sans en oublier l’ordre : sel tequila citron, sel tequila citron. Je la regarde, ne touche pas à mon verre, bien trop mal à l’aise pour profiter de la situation, ignorant totalement le serveur qu’elle ne se gênerait pas d’envoyer balader s’il pointait à nouveau son énorme nez par ici. Les questions s’enchaînent et beaucoup de pourquoi. C’est vrai ça, pourquoi ?

Alors, sans vraiment réfléchir, je balance simple les choses telles qu’elles sont. Quitte à creuser ma tombe, autant ne pas faire le travail à moitié et m’enterrer carrément. Il m’a demandée en mariage le soir où l’on s’est remis ensemble. J’en ai pas parlé à ce moment-là parce que je voulais que l’invitation au mariage soit une surprise. Autant sauter les étapes et en venir au fait. Il y a environ deux-trois mois j’ai eu des…soucis avec Eden. Une dispute qui a failli me coûter la vie. Celle d’Arty aussi. Épargner les détails car les souvenirs de cette horrible nuit me retournaient encore l’estomac. De peur de ne pas vivre assez longtemps, on a simplement décidé de se marier le lendemain, au Ministère. Il n’y avait que lui et moi. Avant même avoir le temps de reprendre ma respiration, les garçons étaient déjà de retour. Le contact d’Arty derrière moi avait toujours cet effet de réconfort. Theya avait beau ne pas l’aimer, il était simplement impensable que je me sépare de lui, tout comme je ne voulais pas me séparer d’elle. Je ne regrettais en rien la manière dont ça s’était déroulé, même si j’aurais sincèrement aimé qu’elle soit présente à notre mariage. Malgré tout, revenir en arrière était impossible.

Évidemment, la vue de la bouteille eut le même effet sur le Poufsouffle que sur moi. Il voyait cela comme une célébration et ne peut s’empêcher de faire part de son soulagement. Immédiatement, mon poing se serre avant de poser ma tête dessus de façon presque exaspérée, n’osant pas vraiment tourner la tête vers lui pour lui faire comprendre que ce n’était pas le moment. Tout semblait empirer et les mots prononcés par Theya me font sortir de mon silence, ne sachant plus qui méritait d’être remis à sa place. Tant pis, elle serait celle qui trinquerait. Il y est pour rien lui. Si quelqu’un doit aller se faire foutre, c’est moi. Des yeux au ciel en guise de réponse, je comprends que ce soir ne serait pas le jour où tout s’arrangerait. Sans m’en rendre compte, le poing était pris en otage entre mes dents qui commençaient à l’endommager. Évidemment, l’intervention d’un Lïnwe complètement détaché, dans son monde n’arrangeait rien. Durant tout ce temps, je ne lui avais pas adressé un seul regard, ni à Arty d’ailleurs, mais l’exagération dont il faisait preuve – notamment en soulevant Arty – était en train de me faire perdre pied. C’est seulement lorsqu’il décide de passer à autre chose, continuer simplement sa soirée toute pailletée, que Theya se lève et s'en va. Je ne la suis même pas du regard. Mon poing rebondit nerveusement sur le comptoir, ce pauvre poing qui en voit de belles ce soir, tandis que mon rythme cardiaque s’accélère. Les cheveux rougissent rougissent rougissent cachés par l’obscurité, accordés aux différentes lumières qui changeaient. Personne ne remarque rien, pas même le serveur qui avait disparu. Le besoin d’extérioriser s’était fait ressentir. La main attrape le shot de vodka qui vole de l’autre côté pour aller s’écraser contre une vitre derrière laquelle se trouvaient de nombreuses bouteilles alcoolisées. C’est à ce moment-là que je me lève, tendue, crispée et que je disparais dans la foule.
Theya Alomora
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Poufsouffle
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Re: La musique atténue les paroles criardes [Terminé]
Theya Alomora, le  Mar 28 Avr - 13:36

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Substances licites




C'est la nuit que les angoisses s'éveillent. Mais qui t'aurait dit que cette nuit, la peur de l'abandon se révélerait. La colère, la solitude, l'incertitude.
Et qui aurait cru que tes inquiétudes au sujet de ce double date étaient justifiées ? Qui aurait cru que cette soirée serait gâchée.
Elle ne pouvait l'être autant.

Tes yeux se ferment, quand elle répond aux pourquoi incessants. Deux-trois mois. Cela fait deux-trois mois qu'elle te ment, qu'elle cache sa bague. Qu'ouvertement et délibérément, elle ne te dis rien, te met à l'écart. Te mens.

Le mariage c'était évidemment entre deux personnes, intime. - sauf dans certains pays - être marié à Arty, ne pas avoir été invité c'est une chose. Evidemment, ça te déplaisait. Mais pas autant que de savoir qu'elle t'avait menti pendant ces derniers mois.

Le mensonge avait toujours été difficile pour toi à accepter, ce comportement humain qui pousse à cacher aux autres en utilisant des prétextes, pourquoi mentir ?
Un mécanisme de défense humain sans doute, quelque chose qui conduit, sans le contrôler vers le mensonge, vers cette idée non-réelle que tu imposes aux autres.
Là, c'était une trahison. Peu importe la situation. Elle aurait pu te prévenir, beaucoup plus tôt. C'en est trop pour toi.

C'est tes poings qui se serrent et se desserrent - couplés à des lèvres figées scellées. Le moment idéal pour que l'amour et l'autre loup assoiffé débarquent comme des fleurs.
Le loup, que tu toises comme s'il n'était qu'une vulgaire vermine. Toujours à vouloir mettre son grain de sel. Toujours à vouloir aggraver la situation. Cette fois non - tu ne serais pas un tantinet rationnelle. Tu ne le défendrai pas. Tu ne te contiendrais pas. L'alcool a pour effet de te rendre plus franche, plus sensible aux stimuli, aux paroles des autres. A sa parole.

Le masque de la tolérance tombe, fini les manières, les politesses. Va t'faire Arty T'en as rien à foutre des répercussions, il peut te mordre même s'il a envie - en cet instant tu es déconnectée.
L'alcool, la nouvelle, la réprimande de ta meilleure amie qui a pour seul effet de te faire boire à nouveau, et de lever les yeux au ciel. Le fait que ton petit-ami n'est même pas foutu de comprendre que tu es prête à exploser alors que lui porte son cousin comme un trophée.

Lui veut juste fêter ça, positif positif, mais la positivité n'a plus sa place dans ton esprit. T'en peux plus, tu as juste envie de t'arracher les cheveux. De t'injecter une dose continue d'anesthésiant pour ne plus penser. Ne plus réfléchir.

L'invitation est de trop pour toi. C'est trop, beaucoup trop. T'attrapes la bouteille de tequila, et fuit ce monde. Tu vas exploser si tu restes au milieu de cette foule où l'environnement est constamment en mouvement. T'as besoin de prendre l'air et de tout oublier (TOUUUUT IL FAUDRAIT TOUT OUBLIER).

Tu bouscules, donnes des coups d'épaules, des tapes sur les corps qui se déhanchent. DEGAGEZ pu*ain - la tête tourne et les larmes coulent -

Et t'arrives enfin à la sortie. La porte dorée derrière toi, l'antre des péchés et de la trahison.
Tu t'appuies sur tes cuisses, tes nerfs lâchent. Tu pleures, tu ne sais même pas pourquoi. Enfin si tu sais. Celle qui tu pensais ne te trahirais pas, ne te mentirais pas droit dans les yeux, l'avais fait pendant plusieurs mois. Et te balançait ça comme ça. Avec son mec enfin, son mari qui vient et dit les paroles que tu ne veux absolument pas entendre. Tu ne veux même pas le voir en fait. Ni lui ni elle.

Tu bois de la tequila, encore, une gorgée. T'es ivre, complètement ivre. Tu tangues. Tiens à peine sur tes jambes. Tes émotions, tes sensations sont une sorte de bouillie sans faveur excitante, exaltante. Tu ne sais ni quoi faire ni quoi penser. Alors tu t'assois, sur ce trottoir, au bord du caniveau.
T'essuies tes joues noircies par le mascara, emmêles tes cheveux entre tes doigts.

Une cigarette ? Tu jettes un coup d'oeil en biais, pour voir un paquet de cigarettes tendus vers toi, et le barman
- ce même barman aux propos un peu trop affectueux.
T'hausses les épaules Tant qu'à faire. T'attrapes une cigarette Du feu ? Alors que tu glisses cette dernière entre tes lèvres, il s'assoit à côté de toi.

Tu t'écartes légèrement, histoire de te protéger, d'imposer ta distance. Et le voilà qu'il rompt cette distance. En allumant cette cigarette qui est entre tes lèvres, il se penche vers toi. Tu ne veux pas le toucher, pas reprendre ce briquet entre ses mains alors tu le laisses faire - à quoi bon. Et inspires la nicotine, qui s'immisce doucement dans tes poumons.

Le regard vers le ciel tu expulses la fumée, celle qui, tu aimerais représente les événements de cette soirée pour les oublier et disparaître à jamais. Tu passes une mauvaise soirée à ce que je vois ? Les yeux toujours humides tu le regardes du coin de l'oeil. Apparemment. Ma meilleure amie vient de m'annoncer qu'elle était mariée depuis deux mois et qu'elle me mentait à chaque fois qu'on se voyait donc.
Tu te confies à lui comme à un psy, alors que c'est un inconnu. Peut-être que c'était ça qui rendait la chose facile, le fait qu'il ne te connaisse pas, ou bien était-ce l'alcool qui te rendait de plus en plus inconsciente.

Une gorgée de plus, suivie de la cigarette que tu fumes. Alors que lui se rapproche. Discrètement. T'as besoin d'oublier alors… T'en tiens même pas compte. T'en es même pas consciente. Ses paroles sont comme la fumée, elles sont là un instant puis disparaissent, dans le gloubi-boulga de tes pensées.

C'est quand tu tournes la tête et te retrouves face à lui, à quelques centimètres de son visage que tu te rends compte de sa proximité. Pouvant sentir son haleine à l'odeur de tabac, et d'alcool. Peut-être est-ce la tienne ?
Tu sais pas quoi faire, si tu dois t'écarter, le pousser, le gifler. T'en aller.
Je…

T'as la tête qui tourne, tu es sur un bateau. Un bateau qui doit te conduire loin d'ici. Les vagues s'immiscent dans ton esprit mais tu t'en moques. Car ton regard est figé sur les lèvres de l'inconnu qui s'approche, alors que tu es prête à faire ressurgir le repas préparé par Biggleswade.  Non… Ta main se lève, molle. Tu le pousses avec l'autre main alors que l'autre protège ta bouche, ou plutôt ce qui risque d'en sortir alors que son bras passe sur tes hanches.
Ta tête tourne, le bateau est dans une tempête. Il t'emprisonne comme sa proie de la soirée. Laisse-moi… tu le pousses encore alors que ta force a été laissée au placard comme ta sobriété.


Dernière édition par Theya Alomora le Mar 28 Avr - 18:11, édité 1 fois
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Re: La musique atténue les paroles criardes [Terminé]
Artemis Wildsmith, le  Mar 28 Avr - 16:58

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Substances licites, Violence (physique)





Il ne savait même pas pourquoi il se fatiguait. Pourquoi ses muscles étaient tendus de l’effort de sourire, d’être gentil, avenant en face de la Poufsouffle boudeuse. Elle commençait à sortir des mots qui auraient mieux fait d’être enfermés dans sa bouche d’enquiquinante, qui viennent serrer les poings d’Arty d’une funeste irritabilité. Pardon ? Il avait essayé de trouver le regard de Loredana, comme le besoin urgent urgent d’avoir l’autorisation d’en coller une à sa meilleure amie. L’Amoureuse tente une certaine défense tandis que le bras est sollicité par la main du blondinet. Ça ne le calme pas. Ça le met entre parenthèses. Une fureur ronchonne sous l’estomac noyé d’alcool, il le sait, il finirait par purifier les entrailles de toute cette rancœur.
Mais au moins le Cousin était d’une adorable perfection. Pas de boudineries, de remarques, simplement le sourire et la joie. C’est communicatif, ça fait rire brusquement un Arty soulevé en magnifique marié, splendide scène d’un bonheur rempli de confettis mais frappé par la mauvaise humeur des deux jeunes femmes. L’une s’en va devant les roulements d’yeux agacés du Poufsouffle, l’autre brise de la vaisselle et frappe le comptoir. Il veut s’approcher, s’approcher, il est violemment repoussé par son indifférence et sa fuite.

Cool.
Excellente soirée, à refaire.
Un pat pat compatissant sur les cheveux du cousin, le remercier de sa naïveté et de sa persévérance.
Un shot cassé, un shot avalé par Lïnwe, il en restait deux, des petits traînards que le Fripon fait bien vite d’avaler – tu ferais mieux d’aller calmer ta meuf Fouloulou, sinon c’est moi qui m’en charge, et ce sera pas le même résultat. Douce & tendre promesse. Il pousse, pousse et envoie les mèches blanches retrouver leurs renfrognées compères.
Le voici devant les yeux surpris du barman, attentif spectateur de drames. Arty tapote du shot sur le comptoir – un autre – qu’il enfile tout aussi rapidement que les précédents. Il sortirait de cette boîte à quatre pattes, il ne pouvait en être autrement. Pour le verre brisé… l’interrompre des doigts mimant un insolent bec de canard complètement désintéressé. Le voici tout aussi grognon que sa camarade Jaune, il n’aimait pas ça. Déboussolé par le départ de l’Amoureuse qu’il continue de chercher des yeux parmi les danseurs effrénés – introuvable. Tu sais, il n’y a que deux solutions face à la colère, celle qui ressentait pour Theya, incapable de se réjouir pour eux, et celle désespérée d’avoir été abandonné par Loredana. Le serveur s’accoude, presque happé par le soliloque philosophico-égoïste du Wildsmith, le sexe, il hausse les épaules devant le gloussement du jeune homme, mais l’endroit ne s’y prêtait pas et sa partenaire s’était évaporée et… rapides secondes nerveuses avant la fameuse révélation, il se hisse sur les baskets pour aller articuler à l’oreille du moldu : le sang. Oui, la communication et la gestion saine des sentiments ce n’était pas trop son dada.

Ébahissement du jeune homme, et c’est au tour d’Arty de quitter la scène du bar, malgré les remontrances angoissées du serveur. Il n’a pas le temps de faire cinquante-deux pas que la situation parfaite se dresse devant lui, jeune riche grand moldu condescendant le repousse sur son passage, le sourire hébété.
Un instant pour tituber sous les verres avalés, mais pas d’échauffement, le poing fermé-contracté s’en va s’enfoncer dans la mâchoire du gaillard qui chancèle sous la violence du coup. C’est une série de cris, d’encouragements et de mouvements qui s’enchaînent alors. Entre prise au col, et coups de poing virulents. La belle frimousse du Fripon s’en prend aussi, trop occupé à exorciser toute l’animosité à l’intérieur du ventre. La mâchoire, le nez, ensanglantés, mais rien qu’une prochaine pleine lune ne pourrait réparer. L’alcool n’avait pas encore neutralisé les lycanthropiques réflexes, un des copains justiciers de l’Agressé tente de venir à la rescousse, c’est un des piliers que le Loup lui fait brutalement rencontrer– oups.
La lutte se poursuit au sol, pirouettes et roulés-boulés entre les jambes horrifiées des jeunes danseurs. Même pas le temps de déplorer son costume rosé tout taché par les éclaboussures du sang du moldu, simplement prendre le dessus, et continuer continuer de frapper jusqu’à ne plus sentir les phalanges écorchées.
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