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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Londres ~¤~ :: Rues de Londres
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La musique atténue les paroles criardes [Terminé]
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Artemis Wildsmith
Poufsouffle
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Re: La musique atténue les paroles criardes [Terminé]
Artemis Wildsmith, le  Mar 28 Avr - 16:58

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Ce RP mentionne du contenu sensible :

Substances licites, Violence (physique)





Il ne savait même pas pourquoi il se fatiguait. Pourquoi ses muscles étaient tendus de l’effort de sourire, d’être gentil, avenant en face de la Poufsouffle boudeuse. Elle commençait à sortir des mots qui auraient mieux fait d’être enfermés dans sa bouche d’enquiquinante, qui viennent serrer les poings d’Arty d’une funeste irritabilité. Pardon ? Il avait essayé de trouver le regard de Loredana, comme le besoin urgent urgent d’avoir l’autorisation d’en coller une à sa meilleure amie. L’Amoureuse tente une certaine défense tandis que le bras est sollicité par la main du blondinet. Ça ne le calme pas. Ça le met entre parenthèses. Une fureur ronchonne sous l’estomac noyé d’alcool, il le sait, il finirait par purifier les entrailles de toute cette rancœur.
Mais au moins le Cousin était d’une adorable perfection. Pas de boudineries, de remarques, simplement le sourire et la joie. C’est communicatif, ça fait rire brusquement un Arty soulevé en magnifique marié, splendide scène d’un bonheur rempli de confettis mais frappé par la mauvaise humeur des deux jeunes femmes. L’une s’en va devant les roulements d’yeux agacés du Poufsouffle, l’autre brise de la vaisselle et frappe le comptoir. Il veut s’approcher, s’approcher, il est violemment repoussé par son indifférence et sa fuite.

Cool.
Excellente soirée, à refaire.
Un pat pat compatissant sur les cheveux du cousin, le remercier de sa naïveté et de sa persévérance.
Un shot cassé, un shot avalé par Lïnwe, il en restait deux, des petits traînards que le Fripon fait bien vite d’avaler – tu ferais mieux d’aller calmer ta meuf Fouloulou, sinon c’est moi qui m’en charge, et ce sera pas le même résultat. Douce & tendre promesse. Il pousse, pousse et envoie les mèches blanches retrouver leurs renfrognées compères.
Le voici devant les yeux surpris du barman, attentif spectateur de drames. Arty tapote du shot sur le comptoir – un autre – qu’il enfile tout aussi rapidement que les précédents. Il sortirait de cette boîte à quatre pattes, il ne pouvait en être autrement. Pour le verre brisé… l’interrompre des doigts mimant un insolent bec de canard complètement désintéressé. Le voici tout aussi grognon que sa camarade Jaune, il n’aimait pas ça. Déboussolé par le départ de l’Amoureuse qu’il continue de chercher des yeux parmi les danseurs effrénés – introuvable. Tu sais, il n’y a que deux solutions face à la colère, celle qui ressentait pour Theya, incapable de se réjouir pour eux, et celle désespérée d’avoir été abandonné par Loredana. Le serveur s’accoude, presque happé par le soliloque philosophico-égoïste du Wildsmith, le sexe, il hausse les épaules devant le gloussement du jeune homme, mais l’endroit ne s’y prêtait pas et sa partenaire s’était évaporée et… rapides secondes nerveuses avant la fameuse révélation, il se hisse sur les baskets pour aller articuler à l’oreille du moldu : le sang. Oui, la communication et la gestion saine des sentiments ce n’était pas trop son dada.

Ébahissement du jeune homme, et c’est au tour d’Arty de quitter la scène du bar, malgré les remontrances angoissées du serveur. Il n’a pas le temps de faire cinquante-deux pas que la situation parfaite se dresse devant lui, jeune riche grand moldu condescendant le repousse sur son passage, le sourire hébété.
Un instant pour tituber sous les verres avalés, mais pas d’échauffement, le poing fermé-contracté s’en va s’enfoncer dans la mâchoire du gaillard qui chancèle sous la violence du coup. C’est une série de cris, d’encouragements et de mouvements qui s’enchaînent alors. Entre prise au col, et coups de poing virulents. La belle frimousse du Fripon s’en prend aussi, trop occupé à exorciser toute l’animosité à l’intérieur du ventre. La mâchoire, le nez, ensanglantés, mais rien qu’une prochaine pleine lune ne pourrait réparer. L’alcool n’avait pas encore neutralisé les lycanthropiques réflexes, un des copains justiciers de l’Agressé tente de venir à la rescousse, c’est un des piliers que le Loup lui fait brutalement rencontrer– oups.
La lutte se poursuit au sol, pirouettes et roulés-boulés entre les jambes horrifiées des jeunes danseurs. Même pas le temps de déplorer son costume rosé tout taché par les éclaboussures du sang du moldu, simplement prendre le dessus, et continuer continuer de frapper jusqu’à ne plus sentir les phalanges écorchées.
Lïnwe Felagünd
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Re: La musique atténue les paroles criardes [Terminé]
Lïnwe Felagünd, le  Jeu 30 Avr - 15:51

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Insultes/Vulgarité, Substances illicites, Substances licites, Violence (physique)




L'air amère sur leur visage - sauf celui de ton cousin qui t'accompagne, toujours fidèle - te donne un spasme aigu. Décidément, tu ne faisais pas rire les foules ce soir. Le kiwicot te donne un peu la nausée, ça et le regard de ta petite amie. C'est que leurs têtes sont fades. Les couleurs s'échappent petit à petit et les éclaboussures d'ébriété se diffusent dans l'air comme des petits gouttelettes invisibles. Tu redescends. Tu redescends progressivement.

Loredana envoie un de tes merveilleux shots se briser de l'autre côté du comptoir avant de disparaître dans la foule. Theya quitte rageusement la salle et Arty te pousse à aller la rejoindre. À cet instant : tous les couples sont brisée, ou plutôt disloqués - comme anéantis.

Tu prends ton shot cul-sec avant de retrouver la Poufsouffle dehors. L'air frais te libère l'esprit, confus et terriblement oppressé en fait - par l'effet alcool - kiwicot - boîte de nuit. Les projecteurs ne t'illuminent plus la face. Il n'y a que les fumeurs ici. T'as rarement terminé une cigarette, c'est que la nicotine te retourne l'estomac plus qu'autre chose. C'est que, toi, tu as le palais affiné et le caprice royal. — Tu dépasses les vigiles, pures statues de marbre depuis tout à l'heure, et tu tournes ta tête. Ton corps n'est que girouette. Ça te laisse le temps de souffler et de repenser tes mots pour la réconforter. Tu fais presque un trois cent soixante quand t'aperçois enfin ta petite amie
assise
- là -
avec ce pu*ain de barman

leur proximité te dérange vraiment
tu sens l'alcool te retourner
le cerveau le sang les entrailles
à peu près tout ton corps et
ta marmaille de psychologie.

T'es infecté / affecté mentalement
la plaie - ça et ton sang de vélane
qu'implose en toi
la beauté qui te caractérise s'enfume un instant
ton visage se ride de colère aveuglée, aveuglante
comme on n'en avait jamais vu !

T'attends pas une seconde pour sauter sur le gars. Tu l'empoignes de toutes tes forces, balances un regard noir à la sorcière et envoies boulet ce sale con de l'autre côté - le plus loin possible de Theya idéalement. J'vais t'exploser la gueule. C'est sorti tout seul, comme un simple commentaire - une remarque banale. Il était bien plus musclé que toi, mais pris par surprise il ne se défend même pas. Tu sais pas combien de coups de poing tu lui as mis dans la gueule
mais il n'aura plus de quoi se regarder se branler dans le miroir
tu vois une arcade explosée, le sang qui coule finement
et tu lui hurles au visage
un hurlement de rage et de désespoir aussi
je crois qu'il est chié dessus

tout se passe excessivement vite
comme au cinéma
les autres n'ont même pas le temps de réagir
certains - des plus réactifs toutefois - filment la scène
le sourire béat
et les vigiles te soulèvent (plutôt facilement j'dois dire)
t'assènent un coup violent dans l'estomac
ça te calme direct
et t'envoient valser sur le trottoir d'en face
une ou deux menaces en l'air
comme quoi t'es banni de ce lieu
et tout le tralala, tu les écoutes même pas
écœuré par la scène que tu crois avoir vue.

J'm'en- le souffle coupé t'empêche de terminer (et puis si ça peut t'éviter de te refaire frapper par deux colosses, c'est pas plus mal). Tu préfères vomir dans le caniveau, à la lumière des lampadaires mal éclairés. JE TE HAIS !!!!! Tu sais pas vraiment à qui tu t'adresses. Si c'est à toi, au barman, au gorille ou à Theya. Pourvu que tout le monde t'entende. T'es un peu perdu là...

Loredana Wildsmith
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Re: La musique atténue les paroles criardes [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Sam 2 Mai - 16:51

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Substances licites




Je n’avais pas cherché à me retourner, la colère me faisait agir sans réfléchir, ni penser aux personnes que je laissais derrière moi. Je pensais notamment à Arty qui, au final, n’avait pas à subir cette crise de colère. D’autant plus que j’étais parfaitement consciente qu’il ne devait pas du tout apprécier ce départ soudain sans même lui avoir adressé un regard. Theya était sans doute partie, Lïnwe l’avait peut-être rejointe, mais je n’avais pas les idées assez claires pour penser au fait que le Poufsouffe était désormais seul au bar, probablement dépassé, déçu par la scène dont il avait été simple spectateur - un rôle qui ne lui allait pas, lui qui convoitait toujours les premiers rôles. Malheureusement, je n’en étais pas encore à culpabiliser, l’éloignement étant la seule méthode pour m’éviter que les choses ne dérapent, s’enveniment. D’autant plus si j’avais suivi Theya à l’extérieur pour continuer une dispute qui n’avait ni queue ni tête. J’étais consciente que cela pouvait blesser de ne pas avoir été invitée à un mariage, mais je m’étais attendue à ce que, derrière cette déception, il y aurait la joie de voir sa meilleure amie heureuse avec l’homme qu’elle avait choisi. Mais non, parce qu’une chose me restait en tête depuis la scène du bar, une chose qui s’était collé et semblait tenace, comme un chewing-gum sous une chaussure ou pire, comme un chewing-gum dans les cheveux : Theya n’aimait pas Arty, pas du tout, j’en étais sûre, je le sentais.

J’étais retournée vers la table que nous avions occupée en début de soirée. Évidemment, un groupe de jeunes moldus y était désormais installé, mais avait eu le bon réflexe de pousser la bouteille de champagne plutôt que de la terminer. Sans réfléchir, ni demander la permission, je m’assois sur l’un des sièges à côté d’un couple entouré de leurs amis. Merci c’est cool, que je dis en m’emparant de la bouteille et en buvant directement au goulot. L’une des personnes marmonne des paroles inaudibles, mais dont le ton me laissait comprendre que je n’étais pas la bienvenue ici. Une personne de plus ou de moins, qui plus est complètement ivre, ça ne devrait pas leur poser problème. Je préfère l’ignorer pour me tourner vers le jeune couple. Si un jour vous vous mariez, prévenez vos potes, je bois deux ou trois gorgées de plus, c’est la m*rde sinon. Personne ne me répond, pas très sympa ces gens-là. Je hausse les épaules et continue de remplir mes veines d'alcool jusqu’à ce qu’il ne reste plus aucune goutte dans la bouteille. Mais bon… vous êtes des moldus, c’est peut-être pas pareil. Leurs regards interrogateurs commençaient à me courir sur le haricot. BON, cadeau. Je pause la bouteille vide sur la table avant de me lever.
C’est alors que des voix s’élèvent dans la boîte, des soupirs de surprise, des petits cris, des oh mon dieu, des allez vas-y ! Éclate-le ! mais aussi des bruits de coups. Contente de voir un peu d’action, je m’approche pour être sûre d’être au premier rang, ne surtout rien louper de ce spectacle qui semblait passionnant. Je pousse quelques personnes avant d’apercevoir les deux hommes en train de se battre violemment au sol. Immédiatement, je reconnais celui qui a clairement le dessus. Un Loup contre un Moldus, pas très équitable quand même. Si d’ordinaire, la situation m’aurait fait sourire, quelque chose me disait que je n’y étais pas pour rien. Arty ! Je n’hésite pas une seconde pour m’approcher et tenter de le faire lâcher l’homme déjà bien amoché. Arrête, viens ! Il ne fallait pas trop qu’il se donne en spectacle ou pire qu’il se transforme, incapable de retenir sa colère. Ce besoin qu’il avait de parfois céder et laisser la Bête prendre le dessus. Fort heureusement, sans même avoir eu à jeter un regard derrière lui, il semblait m’avoir reconnue, puisqu’il n’avait pas opposé une grande résistance. Je n’ai pas le temps de lui demander ce qu’il s’était passé qu’un des vigiles de la boîte nous pousse tout droit vers la sortie, non sans quelques mots désagréables.

La sortie vers laquelle il nous mène n’est pas vraiment celle que nous avions empruntée au départ. C’était une sortie de secours qui nous évitait de devoir traverser la foule. Le froid de l’extérieur contraste avec la chaleur étouffante et la porte claque derrière nous. Là un petit groupe qui discute, mais le brouhaha se trouvait de l’autre côté et il nous faudrait contourner pour retrouver l’entrée principale et peut-être rechercher Lïnwe et Theya, vérifier s’ils étaient encore là. Mais avant, profiter du calme retrouvé pour s'éloigner du groupe, trouver un coin calme pour ensuite me tourner vers celui que j’avais laissé. Je regarde l’état de son costume couvert de sang, son visage allait être marqué pendant quelques jours. Je prends sa main bien endommagée après avoir donné autant de coup. Il t’a fait quoi ce Moldu ? Derrière la tête, il y avait cette étincelle qui ne pouvait s’empêcher de penser à quel point il était sexy quand il devenait violent. Un pétillement qui devait forcément se voir dans mes yeux. Je l’attrape doucement par le col, excuse-moi, il n’avait pas à subir ma mauvaise humeur, je ne tenais pas à casser tous les verres du bar. Une gentille façon de dire qu’il valait mieux partir pour éviter la crise. J'ai fait une erreur, je sais, mais je pensais pas que ça irait si loin. Parce que j'étais surtout habituée à une Theya douce et compréhensive. J'voulais pas qu'elle pense que tout venait de toi. L'idée du mariage rapide était la mienne. C'était là la complexité de la situation, me retrouver entre les deux, passer ma vie à défendre l'un et l'autre. C'était trop pour un cerveau qui ne fonctionnait pas comme les autres. Au bout d'un moment, j'allais finir par exploser.

Theya Alomora
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Re: La musique atténue les paroles criardes [Terminé]
Theya Alomora, le  Dim 3 Mai - 1:29

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Autre : Explicite






C'est des pas, et un homme qui disparaît. Flouté sous tes yeux - mouvement trop rapide pour tes yeux alcoolisés. Son prénom, s'échappe de tes lèvres Lïnwe que tu vois soulever par son poing le barman qui te faisait des avances, mais tu n'avais pas la force de le repousser. Les muscles engourdies par l'alcool, et l'estomac retourné.

C'est le moment désiré pour tes tripes de sortir, régurgiter encore et encore jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien que la bile de ton estomac. T'entends des cris, des encouragements, et des coups.
T'es complètement paumée quand tu as fini de sortir ton repas, tu te lèves brutalement - la tête qui tourne. Et la foule agglutinée vers un endroit, là où l'action se déroulait.

La terreur de la trahison de ta meilleure amie avait fait place à l'inquiétude pour ton petit-ami.
Tu trébuches plusieurs fois sur tes pieds, pousses les gens à bout de bras pour toi aussi, voir le spectacle qui se termine.
Plusieurs videurs sont là et attrapent ton petit-ami pour l'envoyer valser de l'autre côté. Il souffre - sa haine qu'il clame haut et fort.
Les larmes montent à tes yeux, Est-ce que c'est à toi qu'il s'adresse ?

Tu laisses la foule s'éparpiller, tu le regardes de loin et t'approches doucement vers lui, les mains devant comme pour te, et le protéger. Tu sais pas si tu as peur, de sa violence soudaine. Si tu dois le remercier de t'avoir protéger. Ou si tu dois péter un câble parce que sa réaction était disproportionnée, et qu'il aurait pu se faire tuer si c'était un sorcier qu'il avait face à lui, ou un psychopathe armé. Mais que tu ne pouvais pas te défendre seule. C'était sur. Que serait-il arrivé s'il ne t'avait pas suivi ?

Comment aurais-tu réagi à sa place ? Si une fille lui faisait du rentre-dedans ? Tu serais devenue folle. Tu l'aimais, irrationnellement. C'était de la folie, t'étais accro. Bien plus que tu ne pouvais l'imaginer.
Tu continues tes pas lents et articules enfin quelques mots Lïnwe, laisse-moi au moins t'aider... tu lâches ces mots, la voix vibrante, les bras qui tremblent et le cœur perdu. Tu approches assez pour pouvoir presque le toucher, après cette marche lente et exaspérée pour ne pas effrayer le lion qui rugissait en lui. Qu'est-ce qu'il t'a pris… Je ne t'ai jamais vu comme ça… Tu souffles et ferme les yeux Il n'a rien fait, à part me toucher. J'essayais de le pousser quand tu es arrivé…

C'est des scènes violentes qui te reviennent, celles de ton enfance. De la maltraitance infantile, conjugale. Tu fermes les yeux et louches sur la main ensanglantée qui avait donné les coups. Il fallait le soigner, le protéger, pas régler ce problème qui ne s'était jamais présenté. Tu veux poser ta main sur la sienne et t'en viens à le regarder pour lui demander l'autorisation. T'es paumée face au lion qui ne s'était jamais révélé à toi.

C'est comme si tu avais retrouvé ce qui semblait t'avoir toujours traumatisé, ce de quoi tu avais toujours voulu t'éloigner. La violence.
Etait-ce pour te protéger ? Par jalousie ? Tu ne savais pas quoi penser. C'était ton instinct primitif de protection qui l'emportait, de le voir là, blessé. Tu ne pouvais pas discuter et lui dire que son comportement n'était pas rationnel. Tu le regardes sans un mot, les yeux brouillés, effacés. Tu ne te concentres que sur cette pensée, le protéger. Le soigner. Et pas la violence de ces souvenirs passés.
Artemis Wildsmith
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Re: La musique atténue les paroles criardes [Terminé]
Artemis Wildsmith, le  Lun 4 Mai - 16:16

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Substances licites





Toute la colère et l’amertume d’Arty se répandaient par violentes gouttelettes sur le visage de bonhomme. Exorcicer l’horrible tournure de la soirée par les coups rudement bien placés, il entend le gars suffoquer, s’en moque s’en moque, jusqu’à ce que son air hagard entrevoit l’Amoureuse lui retenant les bras. Vouloir terminer la bagarre en crachant sur l’Agressé, lui hurler aux oreilles qu’il l’avait dominé malgré sa condescendance et ses centimètres supplémentaires. Il en fallait peu pour satisfaire la ridicule virilité du Loup-garou ; l'alcool comme incitateur du mâle alpha.
C’est titubant d’ivresse, offrande des shots non savourés, qu’il se laisse conduire par une Armoire à glace en train de vociférer, ça n’empêche pas le Poufsouffle de s’attarder à retrouver quelconque dignité, replacer les boucles belliqueuses, s’essuyer le nez sanguinolent du revers du costume. Il en profite pour souffler, soulagé d’avoir allégé ses épaules. Peu importait les à-coups du Videur agacé.

Grande bouffée d’air fraîs en retrouvant la nuit londonienne, ainsi que la main de Loredana. Rien. Il n’avait pas besoin de raisons pour exprimer son agressivité. L’était là au mauvais endroit, au mauvais moment, c’est difficile d’articuler, il ouvre grand referme la mâchoire dont le côté ne tarderait pas à bleuir. Et une tête de con. Oui, c’était surtout ça. Mais il savait qu’il n’avait pas besoin de se perdre dans les fils d’une justification inexistante. Il le savait au regard que l’Amoureuse déposait sur lui, la bagarre était d’une séduction pétillante. Aussi charmante que l’approche alors qu’elle se saisit de son col, lui ne pense qu’à l’embrasser. Envoyer valser la réaction malplaisante de la l’Argentée, la serrer contre le mur et ne plus la laisser filer entre ses doigts parsemés de sang. Theya n’m’aime pas, elle peut tout me foutre sur le dos, j’m’en moque. Il serait le Grand Méchant Loup dans la représentation de la Poufsouffle, qu’est-ce que ça pouvait lui faire, tant que Loredana était là, contre lui.
Il est saoule, ne pense plus vraiment très droit, même les bouclettes ont adopté une posture de travers – rigolote – tandis qu’il s’en va explorer la nuque de la jeune femme. Faire partir quelques souffleries : par contre, c’qui m’plaît moins c’est que ce soit toi qui paies sa mauvaise humeur, son caprice. Pour lui ce n’était que ça, une mauvaise réaction de la part d’une petite fille qui digérait difficilement le fait de ne pas avoir invitée. Un enfantillage, le Wildsmith ne considère absolument pas le secret gardé pendant des mois, les cachotteries, il s’en fiche. Le résultat était là, au coin de cette ruelle : la mine boudeuse de la Blairelle, et puis c’est tout.

La griserie lui fait somnoler les paupières, respirer la chaleur de l’Amoureuse pour ne plus s’en séparer, le museau vagabonde, écoute attentivement l’emballement de la respiration. Se bécoter à la sortie d’une boîte de nuit après s’en être fait virer – parfait, pour lui. J’veux t’embrasser. Mains maladroites et enivrées coulent sur la soie de la jeune femme, dans les longs cheveux qu’il décoiffe ; retrouver ses lèvres sans attendre. Passionnément, les emmêler avec le sang, l’alcool et le désir  - le plus exquis des cocktails. Le reste est incroyable flou, excepté Elle.
L’égocentrisme mégalo se révèle finalement : me laisse pas d’côté, ça me rend fou. Littéralement, le costume taché l’illustrait parfaitement. Le cerveau d’Arty était ce délicat funambule, il suffisait d’une miette de rien pour qu’il bascule et atterrisse brusquement sur un tapis hostile, le faisant vriller, complètement. La jalousie, l’humiliation, l’abandon n’étaient que des exemples faisant vibrer le fil de la rationalité. Une main soudainement réveillée quitte les reins de la Métamorphomage pour fouiller sa propre poche, nouveau soulagement de découvrir qu’il avait toujours avec lui la bouteille de paillettes. Comme quoi, tout n’était pas à jeter dans cette soirée.
Lïnwe Felagünd
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Re: La musique atténue les paroles criardes [Terminé]
Lïnwe Felagünd, le  Jeu 7 Mai - 11:38

Tu te sens trahi. La respiration forte et saccadée aère un moment le caniveau. Tes bras tremblent de fureur - encore trop présente dans ton sang, tes vaines, tes nerfs mis à rude épreuve ce soir. Tes mains rouges râpent le sol sali par la pollution de la capitale. Quelques larmes coulent aléatoirement le long de tes joues. Une horrible sensation - non pas le poing que tu as reçu - t'estomaque. Là.

Tu te sens trahi. Cette soirée avait été remarquablement merdique. Vraiment. T'avais été déçu de Loredana, de Theya peut-être même d'Arty ! T'as du mal à réfléchir. Une pensée unique trotte inexorablement dans ta tête. Ton comportement était devenu instantané tout à l'heure. Quelque chose avait pris possession de ton esprit. De ton corps. Non pas que t'étais quelqu'un de pur ou d'innocent, même si t'aimais le faire croire. C'était devenu plus fort que toi, comme si une autorité supérieure t'avais poussé à agir.

Tu te sens trahi.

Tu te sens trahi
orphelin déstructuré - là - qui
gît sur le trottoir.


Cette situation allait tout simplement à l'encontre de ton comportement tes convictions et tes attentes / toi, petit prince capricieux. C'est que tu t'es fait à l'idée que tu pouvais tout contrôler, tout maîtriser et tout avoir. T'avais fait comprendre à Theya qu'elle ne t'appartenait qu'à toi - au fil des jours des mois des années (et parce que mine de rien, ça doit faire au moins un an que vous êtes ensemble). Tu la possédais comme un objet tout comme tu lui appartenais. Le délire d'une femme-objet t'obsède. T'obsède. T'obsède !! T’OBSÈDE !!! T'aurais voulu crier encore une fois mais ta gorge était nouée, bien trop occupée à ressasser cette vision pas vraiment thérapeutique : celle de ta petite amie qui se laissait faire. C'est ce que t'avais vu. C'est ce que t'as vu. Oui -

Comment pouvait-elle dire le contraire ? Tu sais pas vraiment si tu dois la croire. Tu sais plus vraiment. Tu sais plus. T'as d'abord un mouvement de recul quand elle veut t'approcher, te toucher. Et puis tu laisses faire sans trop de résistance. Tu parviens à cracher quelques mots. Ça ne doit plus jamais arriver. Plus jamais. Oh non, jamais. C'était pas concevable. Pas compatible avec toi. Ta jalousie ou plutôt ta possessivité t'avais poussé à bout aujourd'hui. La peau mise à nu, elle t'avait déchiqueté, montré au grand jour, révélé ta vraie face. T'aurais jamais pu penser que l'amour était aussi destructeur. Qu'il venait peut-être de décomposer ton couple. Et l'avouer n'est pas envisageable ce soir.

Il t'embêtera plus.
Il n'embêtera plus jamais personne. Ou c'est ce que tu espères du haut de ta tour illusoire.
Mais demain, demain il viendra sûrement draguer une autre nana bourrée
profitant de ses quelques grammes d'alcool dans le sang pour raconter des histoires
des histoires sur son visage ensanglanté qui deviendront légendes

/ mais non.
Non toi tu veilleras à ce qu'il ne parle plus jamais à une fille de sa vie.
Tu veilleras sur lui comme devrait veiller une mère. Ta mère.

Loredana Wildsmith
Loredana Wildsmith
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Re: La musique atténue les paroles criardes [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Sam 9 Mai - 14:02

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Ce RP mentionne du contenu sensible :

Erotisme




Il n’y avait évidemment aucune justification à avoir. La violence d’Arty lors de crises de colère n’était plus une surprise, ça avait même quelque chose de relativement séduisant. Pas pour tout le monde bien sûr, mais moi ça avait le don de réveiller le corps engourdi par les effets de l’alcool. Les yeux brillaient, se perdaient, ignoraient totalement l’état dans lequel il se trouvait. Tant qu’il était debout, capable de marcher, de sourire, l’inquiétude n’avait pas sa place. Il marchait, parlait, c’était le plus important. Le sujet Theya était délicat, provoquait en moi une multitude de sensations désagréables. Je me sentais nauséeuse, coupable, mauvaise, anxieuse, terrifiée même, mais d’un autre côté, les paroles de l’Amoureux, son soutien, avait tendance à me réchauffer, me soulager, me faire prendre conscience que non, ce n’était pas si grave que ça. J’ignore s’ils finiraient par s’entendre un jour. J’ignorais même si elle finirait par pardonner ce secret. Et moi ? Est-ce que je pardonnerai ce caprice ? N’était-ce pas là une preuve qu’il y avait certainement des choses dont je ne pouvais pas lui parler ? Une preuve que j’avais bien fait de garder les raisons de ma rupture avec Arty secrète, que j’avais raison, parce que si elle ne comprenait pas le fait que mon mariage ait eu lieu dans la précipitation absolue, elle ne pourrait pas comprendre le fait que je pardonne les actes monstrueux du Lycanthrope à mon égard. Mais qui pourrait le comprendre ?

Si j’ouvre la bouche pour répondre, je n’en ai pas vraiment le temps. Ma semi-fuite pardonnée, ce sont ses lèvres qui bouclent les miennes. Un baiser comme je les aime, un goût de fer et d’alcool, un arrière-goût sucré et pailleté. Ses lèvres étaient vivantes avec de multiples saveurs qui provoquaient de fortes sensations accentuées par les effets des bulles du champagne bu dernièrement. Ça m’anesthésiait le corps, le cœur, me réchauffait les mains, les bras, les joues. Alors je murmure un simple pardon, refusant catégoriquement de gâcher cette soirée par ma mauvaise humeur, pas avec lui, c’était pas contre toi. Par ailleurs, tandis que je le prends dans mes bras, l’attitude du Poufsouffle durant la soirée apparaît derrière le front. Si mes pensées étaient ailleurs au niveau du bar, je n’en avais pas moins remarqué sa retenue. Ça a dû te demander un gros gros efforts pour ne pas réagir à des insultes. Je souris en me redressant pour le regarder. Ma main s’en va fouiner dans la poche qu’il venait lui-même de trifouiller. Évidemment, que serait une soirée sans une dose de paillettes ? Je sors la bouteille de sa poche pour l’agiter légèrement devant ses yeux, un sourire malicieux collé sur les lèvres. J’ouvre la bouteille tout en penchant légèrement la tête d’Arty vers l’arrière. Je verse sur ses lèvres une petite quantité de cette substance hypoglycémique avant de les embrasser à nous, l’excuse pour dévorer à nouveau ses lèvres, laisser le reste de côté. Retourner dans notre boîte, là où aucune ombre ne pouvait nous suivre.

Il y avait là-dedans quelque chose de drôlement sensuel, d’interdit peut-être et était-ce important ? Depuis quand avions-nous peur de ce qui était interdit ? Est-ce que la soirée est forcément obligée de mal se terminer ? Je passe une langue aguicheuse sur mes lèvres sans le lâcher des yeux. Pour pousser même un peu plus loin, voilà que je passe un doigt sur ses lèvres à lui pour en retirer les restes de sucres avant de le pousser à ouvrir la bouche pour qu’il ne loupe rien de cette saveur. Puis je l’embrasse encore, doucement en approchant son bassin du mien. Le monde réel s’efface, devient flou, inexistant. Entre deux baisers, je murmure on peut terminer cette nuit à la maison. Parce que la respiration commençait à devenir saccadée, le cœur s’emballait et les gestes sont bien trop sensuels pour que ce soit un simple baiser innocent.
Theya Alomora
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Re: La musique atténue les paroles criardes [Terminé]
Theya Alomora, le  Jeu 14 Mai - 23:09

Classique.

L'esprit embrouillé, enfumé. Des gouttes d'alcool gisant ca et là entre les ridules de ton cerveau. Se mêlant aux souvenirs traumatiques - ceux que tu essayais en vain de repousser.
Un symptôme bien trop puissant pour toi, pour que tu l'ecartes et passes au dessus. Tu es flagellé, lacérée par les cordes du passé qui se présentent à nouveau à toi. La violence de Lïnwe mais sa protection était nécessaire, dans cet instant elle l'avait été.

Lui faisais-tu assez confiance pour être sure que jamais, il ne s'en prendrait à toi ? Il porte un regard que tu n'avais jamais vu sur ses yeux. Il est perdu,
comme toi.

Il te demande une promesse qui rationnellement tu ne peux lui faire, comment empêcher quelqu'un de t'aborder ? C'était déjà arrivé plusieurs fois, jamais en sa présence et jamais - jamais tu ne lui serais infidèle. Car c'est lui, c'est de la folie. Lïnwe est ton tout. Il est, ce qui illumine le ciel. Tel un être divin, personne ne peut le toucher, le voir. Personne à part toi. Il t'appartient, corps et âme. Tu ne peux supporter l'idée que lui aussi ne puisse pas t'accorder une telle promesse. Je suis à toi

Tu te rapproches doucement, assez pour faire face à son visage et prendre doucement une de ses mains Entièrement à toi. Tu caresses doucement cette main protectrice Ça n'arrivera plus. Tu termines cette phrase, presque en suspens laissant ton esprit travailler et le sien également alors que tu effaces le sang de sa main avec ta paume. Je n'aurais pas supporter ça non plus... Tu es à moi. Tu inspires, prête à libérer les vannes d'émotion. Parce que meme si la possessivité était maitresse de ce dialogue, la violence n'avait pas totalement disparu de ton esprit, et tu as aussi besoin d'être rassurée malgré tout. Tu as besoin de son sucre réparateur.

J'ai eu peur. Pour toi et... tu parais toujours si calme. Et là... c'est des petits ronds que tu fais sur sa main avec ton index Cette haine... Je ne l'ai jamais vu en toi.
Tu découvrais cette face, cachée de ton amoureux que tu ne connaissais pas et cela pouvait être dangereux. Pour toi, pour lui, pour vous. Je t'aime, vraiment Lïnwe. Je suis dingue de toi, c'est de la folie. Tu secoues tes mèches argentés en laissant quelques larmes couler. Mais j'ai peur de cette violence... Elle m'est si inconnue et à la fois connue de mon passé. Tu essuis tes joues humides. Tout ce que tu voulais c'était qu'il ne se blesse pas, qu'il ne risque pas sa vie, tu ne voulais pas le perdre. Au fond de toi, tu savais qu'il ne serait jamais violent avec toi. Jamais.

Tu le regardes les yeux plein de larmes du passé mêlés à l'alcool. Et tu serres sa main à défaut de pouvoir te blottir contre lui parce que tu as peur d'un refus. Plus que tout tu voulais le prendre dans tes bras, l'embrasser, et une fois de plus, tout oublier dans ses bras angéliques.

Stay.
Artemis Wildsmith
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Re: La musique atténue les paroles criardes [Terminé]
Artemis Wildsmith, le  Dim 17 Mai - 23:01

Avertissement

Ce RP mentionne du contenu sensible :

Erotisme, Substances licites





Effectivement, une belle dose d’efforts pour essayer de rester sage le plus longtemps possible. Alors évidemment, cela s’était effondré au bout de quelques minutes – les gouttes de sang sur le costume rosé en étaient la preuve – mais au moins, la rage n’avait pas déferlé sur les partenaires de la soirée ; là résidait l’essence de la victoire. Le Wildsmith méritait donc amplement une récompense pailletée, c’est ce qu’il se dit lorsque ses lèvres reçoivent délicatement le sucre, en même temps que celles de Loredana.
Prévisible déclenchement d’une agréable chaleur, c’est l’ensemble des entrailles immédiatement dorloté par le réveil du désir, merci aux délicieux fougueux baisers. Il en mordille même le doigt qui s’était faufilé doucement entre ses dents, vraiment, s’ils n’étaient pas en pleine rue, il la dévorerait entièrement. Lubrique tentation à laquelle il ne peut résister, peu importe les regards des passants tout aussi éméchés qu’eux qui s’attardaient sur leur sulfureuse étreinte. L’électricité parcourt les corps qui s’échauffent, échaffaudent une barrière entre eux et les autres – le meilleur endroit du monde. J’ai pas envie de terminer la soirée, non, il fallait absolument que cela se poursuive s’embrase, pour cette raison, il scelle leurs bassins laissant libre cours aux doigts polissons sur le tissu rayonnant de la robe. Irrépressible envie de délivrer la jeune femme de cette bretelle par exemple, ou de soulever la robe afin de dévoiler le haut de la cuisse.

Mais cela signifiait permettre aux regards indiscrets des moldus de s’infiltrer sur l’épiderme de l’Amoureuse – il ne pouvait le permettre. Alors oui, entre la ribambelle de baisers déchaînés, la parole en pointillés, quelques je t’aime et autres faut qu’on rentre, le pantalon ne résisterait pas à une telle ferveur.
Avec fébrilité, Arty finit par réussir à se décoller – légèrement – de la suavité des lèvres de l’Épouse afin de mettre en route des jambes chancelantes d’ivresse et d’ardeur, non sans oublier de la tenir par les hanches, toujours cet impératif de crier silencieusement : elle est à moi.
Le transplanage rendu impossible par les méninges grisées, leurs pas les guident devant la boîte de nuit toujours aussi bourdonnante. Courte promenade où la bouteille de sucre pailletée chavire entre leurs mains amusées, il y en avait partout. Jusqu’à ce que le Poufsouffle avise le reste du clan assis – affligé. Bah alors les gars ? Arrêt intéressé alors qu’il essaie d’éclabousser Lïnwe et Theya de son timbre taquin : drôles de retrouvailles.

Se glisser derrière Loredana – ne pas oublier qu’il était devenu une cible trop facile pour la Blairelle boudeuse. Aussi, surtout, tenter de cacher le costume tâché du sang d’un pauvre moldu débile, ne pas donner une raison supplémentaire à l'Argentée de le détester encore et encore et encore plus. C’est pas un enterrement hein ! On s’est mariés, c’pas SI désespérant Theya ! T’façon, jamais Loredana t’aurait épousée tu sais. C’est vrai ça, qu’est-ce qu’il en savait lui, il y avait peut-être des sentiments passionnés et amoureux cachés quelque part là dessous. Les dents avaient beau sourire largement, il ne pouvait s’empêcher de titiller quelque part la sérénité de ses interlocuteurs, constamment essayer de picoter là où ça pouvait déranger. Davantage lorsque les pupilles étaient gonflées d’alcool. Bon ! En grignotant l’épaule de la Métamorphomage de ses lèvres brûlantes, on va vous laisser, faut qu’on aille absolument consumer notre mariage. Il y avait urgence, là, maintenant, tout de suite.
Lïnwe Felagünd
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Re: La musique atténue les paroles criardes [Terminé]
Lïnwe Felagünd, le  Jeu 28 Mai - 18:00

Ton souffle est encore rauque, irrégulier et puissant, voire profond. Son écho tambourine dans les cavités de ta poitrine. Ton cœur, engourdi par la colère, gonfle toujours dans sa petite grotte. Les mots de Theya se font plus délicats, plus mielleux - comme tu as su les apprécier quand tu l'as rencontrée pour la première fois. Je ne sais pas si ta fureur a disparu, mais tu te sens plus apaisé, c'est certain. Satisfait et terriblement fatigué. Voilà. T'es séché. Anéanti. Tel un soldat qui descend la colline, à bout de force, après avoir fait la Guerre. Comme un marin qui serait tombé de son voilier, condamné à l'errance maritime sans rien n'avoir plus que ses bras et ses jambes pour survivre. — T'as perdu toute ton énergie à force d'extérioriser ces émotions frustrées.

Ce jeu de domination animale et de dépendance t'es nécessaire. Elle est tienne et tu es sien. Vous êtes chacun devenu l'objet de l'autre. C'est beau et pathétique à la fois. Dangereux aussi. Particulièrement dangereux pour votre couple. Tu l'as mis en péril ce soir, t'en as pas encore conscience. Tout ce qui t'importe, en cet instant présent, c'est de réussir à te calmer. Tout ce qui compte, c'est d'avoir la Poufsouffle près de toi. T'écoutes à peine ses derniers mots baignés d'espoir.

Tu sais pas trop ce qui t'a pris. Ce qui t'arrive. Enfin, les vélanes ont tendance à pousser à l'extrême leur colère il est vrai - mais tu pensais pas ce que ça prendrait une telle ampleur ce soir. Vraiment pas. Tu commences à sentir la douleur de ton corps. D'abord les bleus encore frais portés par les vigiles. Puis celle de tes phalanges quand tu as assailli le pauvre c*nnard de barman. Et enfin celle de tes mains qui brûlent de l'intérieur. Tes paumes, écarlates à la lumière des lampadaires. Tu ne te rappelles pas les avoir mises dans un four. Et pourtant. Pourtant, t'en ressens une douleur aiguë. Comme si t'étais brûlé au deuxième degré profond. Tu veux les mettre dans l'eau congelée de la Tamise. Là. Tout de suite ! J'ai mal.

T'es encore agenouillé parterre quand ton cousin et sa femme viennent vous rejoindre. T'aurais espéré qu'ils vous snobent, vraiment. T'as plus les mots ni l'état de lui répondre. Ce n'est qu'une vague et lointaine image du couple que tu voyais devant toi. Quelques larmes de souffrance - véritablement - coulent le long de tes joues quand tu les vois partir.

Tu... sais pas quoi dire. T'es happé par l'urgence de la serrer dans tes bras. Et c'est le meilleur moyen que t'as trouvé pour te relever. Alors, t'es à moi ? C'est vrai ? Tu veux juste qu'on te rassure comme les paroles d'une maman. T'as besoin de ça. De ça et de l'eau.

Theya Alomora
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Re: La musique atténue les paroles criardes [Terminé]
Theya Alomora, le  Dim 28 Juin - 16:24





Sorry pour l'attente

Le réconfort des instants continu de flotter malgré l'arrivée des nouveaux mariés - de l'insupportable Arty et sa langue bien trop pendante pour te charrier à chaque instant.
Le poing se serre et se desserre, fermant les yeux sur ses paroles pour ne pas remettre le couvert. C'en était assez pour ce soir, pour toi, pour elle, pour Lïnwe. Et le loup, n'avait qu'à s'occuper de sa femme en partant sur le chemin pailleté.

Tu te retrouves seule avec l'amant d'amour qui semble, plus que jamais avoir besoin de toi, de tes bras et de ce cocon que tu peux lui offrir. De la stabilité d'un navire en mer, ne pas tanguer, ne pas tanguer, pour ne pas le faire tomber. Tu enlaces ses doigts avec les tiens, Toujours à toi tu embrasses sa joue à défaut de mêler vos salives au goût vomi des bonbons de Bertie Crochue.
Tu te laisses prendre dans ses bras, laissant les dernières larmes couler sur tes joues et sa chemise. T'es réconfortée, mais épuisée. T'as mal au ventre, les contractions de ton estomac ne t'ont apporté que souffrance. Cette soirée aura été un désastre. Tu sais pas quand tu te sentiras de renouer les liens avec Loredana mais pour l'heure la priorité était de s'occuper de Lïnwe.

Il était certain que passer la nuit dehors n'était pas une bonne idée, ni transplaner au risque de finir tout les deux désartibuler dans le temps et l'espace. Reprenant sa main tout en caressant de l'autre sa chemise sale Je ne vis pas très très loin à pied, on peut dormir chez moi si tu acceptes T'as le regard un peu intimidée, ça serait la deuxième fois que tu ramènes un garçon chez toi et Lïnwe n'avait jamais rencontré ta mère. Je pourrais m'occuper de toi Tu caresses une mèche de ses cheveux en plantant ton regard dans le sien Te laver, te soigner quand j'aurais décuvé tu déposes un baiser au creux de sa clavicule en l'enlaçant, Faudra juste que tu voies ma mère demain matin, tu pourras pas l'éviter malheureusement un petit sourire s'esquisse sur tes lèvres comme si tu avais prévu ça depuis des siècles.

L'idée que Lïnwe rencontre ta mère n'était pas dérangeante, c'était dans l'ordre des choses et puis cela faisait plus d'un an que vous étiez ensemble maintenant. Je te protégerai. Le ton se fait un peu plus léger, la peur ayant été mise un peu plus de côté après avoir vu le visage de ce Lïnwe. Celui qui avait besoin de réconfort, d'être bercé et chéri comme un enfant. Peut-être aura-t-il besoin d'être bordé ce soir qui sait. Tu te loves contre lui malgré la partie de ton cœur qui continuait de craindre ce que tu avais vu. Le danger était là, à chaque coin de rue, et parfois face à toi. Mais bon sang, qu'est-ce que c'est bon d'aimer. D'aimer comme tu l'aimes. Comme vous vous aimez, peu importe le danger.



Lïnwe Felagünd
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Re: La musique atténue les paroles criardes [Terminé]
Lïnwe Felagünd, le  Jeu 2 Juil - 18:05

Quelle drôle de soirée !
Quelle drôle de soirée.

Tes parents t'avaient prévenus (y'a peu, certes) que t'étais demi-vélane. Ils avaient eu peur de ta réaction, qu'ils disaient. Comme si t'avais pu en abuser plus petit — et pour le coup, tu vas pas mentir là-dessus, t'aurais été bien content si t'avais su plus tôt que t'étais demi-vélane. Parce que même si ça implique d'être beaucoup trop beau et d'avoir une aura particulièrement intense (d'ailleurs, c'est sûrement pour ça que depuis quelque temps, t'adores l'univers mondain et tout ce qui s'en rapproche, être au centre de l'attention et des intérêts, parler parler et encore parler) y'a aussi d'autres conséquences, beaucoup moins drôles et beaucoup plus douloureuses.

Tes mains en pâtissent le prix ce soir. T'devras avoir une discussion avec ta propre mère en rentrant. Pour voir comment elle, elle réagissait face à ça. Ils étaient (malheureusement ?) partisans du apprends en faisant. Mais tes expériences à toi, elles étaient toujours plus extrêmes les unes que les autres. Tu le sens. Tu sens que le sang vélane qui te possède remue de plus en plus en toi ces dernières semaines. Comme si t'arrivais à un stade élevé, que tu passes pas une mais trois ou quatre étapes d'un coup. Comme si ton adolescence à toi n'avait finalement duré qu'un an.

Quelle drôle de soirée.
Quelle drôle de soirée.

Vous vous retrouvez enfin. Un vrai moment de complicité intime. Toi et Theya. Lovés l'un contre l'autre. Tu resserres un peu son étreinte, une main cachée dans ses cheveux. C'était probablement la pire soirée de ta vie. Et la plus intense aussi, parce que t'es passé par toutes les émotions possibles en une heure. C'était peut-être un échec. Ou un succès, finalement que de se relever ensemble.

T'as pas envie de réfléchir
ni de t'excuser ni de parler.

T'as pas la force là, maintenant.
T'as pas le courage ni la volonté.

T'es juste épuisé de tes émotions.
Effondré de tes prédilections.

Demain tout ira bien.
Tu te réveilleras dans son lit, dans sa chambre.
Demain tout ira bien.
Tu rencontreras sa mère, charmante et charmée à la fois.
Demain tout ira bien.
Vous partagerez vos plans post-Poudlard et vos voyages.
Demain tout ira bien.
Lïnwe, je te le promets.
Demain tout ira bien.

FIN DU RP / Merci :kiss:
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