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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: Les villages
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[Habitation] Pippins Manor
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Artemis Wildsmith
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Re: [Habitation] Pippins Manor
Artemis Wildsmith, le  Jeu 21 Mai - 16:46

Un récit davantage dramatique, qui lui crispe les traits silencieux. Ce n’est pas tant qu’il est surpris de certains événements, mais un mauvais frisson, tout simplement. C’est le complexe du héros qui se manifeste et lui égratigne l’échine de ne pas avoir été là pour elle à ce moment terrifiant - comment aurait-il pu ? Alors oui, le visage se tord légèrement d’inquiétude, si une telle crise venait à faire vrombir les murs de leur nouvelle maison ; serait-il seulement capable de la ramener jusqu’à lui. C’est un tracas qui s’était installé depuis quelques temps déjà, à chaque fois qu’il avait senti son Amoureuse lui échapper pour rejoindre les bras funestes du danger – ce souvenir d’elle sautant du haut d’un toit achève de faire trembler le cœur.
Mais il avait dit oui, à tout ça, à cette bipolarité qui grignotait le cerveau et les émotions de la Gryffondor, qui surgissait pour la rendre parfois beaucoup trop heureuse, parfois beaucoup trop triste. Il avait dit oui. Il faudrait aussi qu’il pense à remercier Theya d’avoir été présente pour Loredana, quand il trouverait le temps entre deux méchancetés. Et dans toute cette tourmente, Arty finit par sourire légèrement, il retrouve dans les paroles de l’Aimée le pourquoi elle avait besoin de lui – il s’en satisfait largement. Il hoche la tête, ravale momentanément les mots rassurants qu’il aurait voulu prononcer, il lui faisait confiance, entièrement, lorsque cette confiance n’était pas malmenée par l’envahissante jalousie.

Mais comment parler alors que la jeune femme s’était faufilée jusque devant son nez, totalement charmé par les lèvres rapprochées. Les retrouver fait basculer l’ensemble de la conversation dans un nuage beaucoup plus douillet. Il l’écoute encore, bien sûr, mais les dernières paroles de la jeune femme sont noyées dans les baisers qu’il vient à glisser sur ses joues, dans son cou. Il murmure des oui d’approbation, comme soudainement étourdi par le parfum de l’Épouse qu’il discerne de nouveau. Des résolutions abreuvent ses méninges, avec toujours et toujours cette envie de faire mieux, d’arrêter de lui mettre des bâtons dans les roues, en profiter pour l’encourager absolument. Il rebondit seulement, s’il n’y avait pas ces autres agaçants, s’ils étaient seuls au monde. On parviendrait quand même à se déchirer, tu sais, mais aussi à se réconcilier, surtout se réconcilier. Pourtant, il pourrait largement se contenter d’elle, tous les jours, se nourrir de sa présence, continuellement.
Il se redresse alors vivement, cessant sa chevauchée baisotée, les genoux s’affaissent et il mène l’Amoureuse jusque sur lui. Est-ce que tu as sous-entendu que j’étais le traitement à ta bipolarité ? Dans un sourire taquin, ça lui allait bien, d’être le médicament qui permettait à la Métamorphomage de marcher presque droit. Pour illuminer délicatement cette découverte, les bras dinosaure du Fripon viennent enserrer Loredana, dans cette douce union, simplement savourer la proximité des mèches rougies lui chatouillant le visage. Il aimerait une autre couleur, mais ne dit rien.

Juste un dernier baiser plutôt sérieux accroché sur la bouche de Loredana avant de s’éclaircir la gorge, moi j’sais faire. A propos des jolies paroles romantiques, j’te fais confiance, la Métamorphomagie, c’est ton truc, tu gères, et j’adore ça. Oui, rappeler que cette ribambelle de couleurs, tout de même, était absolument séduisante. J’suis désolé si j’t’ai fait sentir l’inverse, c’était presque pas voulu. Et puis, si jamais t’as besoin d’une nouvelle leçon de contrôle, ou de cobaye, ou j’sais pas quoi, j’suis là, j’t’assure, j’suis là. Ses mains entourent les joues de l’Amoureuse, comme pour souligner à quel point il était déterminé, avant qu’elles ne roulent, évidemment, sous le teeshirt de la jeune femme pour y frôler le ventre. C’était ainsi, il ne pouvait s’en empêcher, sa peau constamment en manque de celle de l’Autre. On rentre ? Un chuchotement versé dans l’oreille de Loredana, si on pouvait y voir une polissonne proposition, la raison en était toute autre : j’ai faim.
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Re: [Habitation] Pippins Manor
Loredana Wildsmith, le  Ven 22 Mai - 0:37

En quelques minutes seulement, ou peut-être quelques secondes, l’ambiance générale s’était adoucie. Le ciel s’assombrissait de plus en plus sans que l’on ne s’en rende réellement compte. Je parvenais à peine à distinguer les traits d’Arty, ses expressions faciales tandis que je lui racontais mes mésaventures passées que j’avais longtemps laissées sous silence par peur de l’éloigner ou de l’effrayer. Malgré tout, ses gestes parlaient plus que ses mots, des gestes tendres, des baisers avant même que je ne termine. Dans tous les cas, j’avais compris qu’il n’avait pas peur de ce que je lui disais. On avait tous les deux notre passé et je ne l’avais jamais jugé pour ça, parce que ça n’avait pas une grande importance finalement. Comme quoi, il n’y avait pas vraiment de doutes à avoir : nous étions tous les deux impulsifs, dotés d’un sens de réflexion proche de zéro, peu effrayés au départ à l’idée de faire mal, mais regrettant rapidement lorsque l"on se rendait compte que les mots écorchaient le cœur. Mais malgré tout, nous étions capables de communiquer, d'avoir des discussions à cœur ouvert comme actuellement. C’était ce qui donnait un réel sens à cette relation, à ce mariage. Et il avait raison, dans tous les cas les déchirements se terminaient toujours ainsi. Était-ce parce qu’il était tout simplement impossible que l’on se sépare une nouvelle fois ? Comme si notre tête et le peu de réflexion que l’on avait, savaient pertinemment à quel moment il était temps de s’arrêter : toujours après que l'un ou l'autre ait explosé.

Le petit sourire s’affiche sur mes lèvres. Comme un poids qui s’enlève, éclate, part en de milliers de petites étincelles invisibles tant le soulagement était grand. Je n’avais pas à partir, lui non-plus, parce que nous étions à notre place ici, d’autant plus que oui, contre toute attente, tu contribues à cette stabilité qui, soi-disant, n’est possible qu’à la prise de traitement. Pourtant, on me l’avait dit, me l’avait affirmé, l’espérance de vie d’une personne Bipolaire non-traitée était d’environ vingt ans inférieure à la moyenne chez une personne dite « normale ». C’était les paroles de ce Médicomage moldu – je mangeais encore le nom exact – mais il n’était peut-être pas utile de révéler cela à l’Amoureux qui s'inquiéterait davantage s’il savait. Alors je m’étais contentée de simplement acquiescer à ses paroles, bien que contradictoires par rapport à ses précédents propos. J’ai besoin de ton soutien. Tout simplement, ne plus avoir à me cacher pour m’entraîner ou de demander à quelqu’un d’autre – je n’avais plus beaucoup de choix désormais, quand bien même je pensais toujours à lui en premier lieu, avant de me souvenir du calvaire passé. Depuis, je n'osais plus.

Je serais bien restée ici encore quelques instants, les bras dragons autour de moi et la proximité retrouvée. Mais il ne fallait trop prendre l’habitude de refaire le monde, couchés dans un jardin à contempler les étoiles. D’autant plus que le petit Loup commençait à avoir les crocs et c’est après un long soupire que je me relève, avant de lui tendre la main pour qu’il fasse de même. Le retour à la maison se fait dans un silence léger, loin de l’agitation précédente. Sans plus attendre, je m’allonge sur le canapé confortable et réconfortant. Je tends un doigt vers Arty, tu es cuisinier, tu cuisines. Et il valait mieux pour lui parce que je n’étais pas du genre cordon-bleu. L’air ailleurs, je réfléchis quelques instants, à tout et à rien, essayant de chasser de ma mémoire les mots qui avaient déclenché ma colère. Alors, rapidement, je me relève, la tête me tourne et me fait me rasseoir. Puis je me relève plus doucement pour aller rejoindre le Poufsouffle dans l’immense cuisine. Dis-moi, Arty, prononcer son prénom bien qu’incomplet, annonçait souvent une question sérieuse, tu pensais vraiment ce que tu as dit ? Comment tourner ça ? Enfin…tu as vraiment peur que je te fasse honte si tu grimpes les échelons au Ministère et que je ne fasse pas assez…enfin que je sois la femme Métamorphomage qui n’a rien d’une Dame ? Aimant les baskets et les tenues colorées, plutôt que les escarpins et les tailleurs sexy. Et c’est quoi tes vœux de mariage ? La curiosité ou bien la simple envie, le besoin de recevoir encore un peu de romantisme sortir de sa bouche. Comme un enfant qui attend son histoire du soir avant de fermer les yeux.
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Re: [Habitation] Pippins Manor
Artemis Wildsmith, le  Ven 22 Mai - 11:19

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Autre : Trivialité





Lui, vecteur de stabilité, il n’aurait jamais cru entendre ça un jour. C’est étrange, mais inconsciemment cela lui avait fait bomber le torse de majestuosité. Il pourrait donc, avec une intrépide volonté devenir réellement le soutien dont Loredana avait cruellement besoin, sans aucune faille, sans aucune craquelure.
L’idée lui avait éclairé la frimousse d’un sourire béat-gêné avant de rentrer dans le manoir. Il s’était même retenu de rire à gorge déployée devant l’injonction de l’Amoureuse – c’est qu’il n’avait nullement prévu qu’elle touche à quoi que ce soit dans la cuisine de toute manière. Toujours aussi rigoureux (fêlé) en ce qui concernait son/leur alimentation. Alors immédiatement, le Poufsouffle eut le bonheur d’accélérer les bras et les jambes dans leur nouvelle cuisine, moment de bonheur où le cerveau n’a pas besoin de se retenir de tourbillonner – guider par les exquises saveurs ainsi que les gestes rapides et méticuleux. Il s’empresse de concocter des tagliatelles à la carbonara, ça rappellerait à la Gryffondor ses origines italiennes tout en étant absolument délicieux (puis la narratrice en a sacrément envie).
En train de tester l’onctuosité de la sauce préparée, il lève le museau devant le débarquement soudain de l’Amoureuse ; un moment de doute, court, qui lui claque dans le cerveau. Avant de soupirer doucement de soulagement, une dame ? le sourcil s’élève haut haut sur le front tant il est surpris. Qu’est-ce que je foutrais avec une dame ? ce serait d’un ennui ! Oui, beaucoup trop serré, pincé, carré, non, il se retrouvait dans les couleurs de la Métamorphomage, dans son audace. Et sûr qu'une dame n'apprécierait pas son pull dinosaure.

Pourtant, il se recule des fourneaux, la sauce devait de toute manière patienter que l’eau bouillonne, comme s’il s’en allait réfléchir, là, appuyé nonchalamment sur un meuble de la cuisine. Une réflexion qui débute ainsi, dans un haussement d’épaules : non, je n’ai pas peur que tu me fasses honte, j’ai pas honte de toi. Loin, loin de là. Finalement, son air préoccupé remue les pas dans la cuisine, imagine, mon Amour, on est à une soirée organisée par le Ministère, t’as pas envie d’y être, moi non plus, mais bon, c’est tout. C’est une gigantesque tirade qui se prépare dans les coulisses des entrailles enflammées, les mains dansent, se représenter tout à fait la scène qu’il décrit. Les gens se sont faits beaux, plus jolie tenue de l’année blahblahblah. A partir du moment où on entrerait, j’vais pas penser une seule seconde que tu puisses me faire honte, ça m’viendrait pas à l’idée, ta métamorphomagie, tout ça, tu gères. Il marque une pause, déposer les pâtes dans l’immense casserole bouillonnante. Non, tu sais très bien ce qui va me contrarier touuute la soirée ; parce qu’elle commençait à le connaître, tout de même. J’passerais mon temps à surveiller les autres, que les gars ne s’approchent pas trop de toi, ne te regardent pas trop, n’essaient pas de flirter avec toi, parce qu’évidemment, dans cette soirée fictive, aucun doute : t’es sublime. Ils ne prendraient même pas le temps de remarquer à quel point t’es intelligente et intéressante, non, ils verraient que ta beauté. Les neurones s’échauffent de ces éventualités racontées, j’serais comme un pu*ain de chien de berger autour d’une brebis pour éviter qu’elle se fasse croquer – ça me rend dingue. Littéralement, ça lui remue les tripes, cette convoitise dévastatrice. C’était peut-être là qu'était bloqué la liberté de Loredana, lorsque la jalousie jaillissait.

Il finit par s’arrêter, le regard perdu dans les bulles d’eau ramollissant les pâtes. Pas très fier, il conclut, c’est pour ça qu’j'suis détestable quand on est en société, j’ai pas honte de toi, j’suis juste terrifié qu’on puisse te détourner de moi. Ce qui n’arrangeait pas les choses, on est bien d’accord.
Enfin, tout de même, il avait progressé le petit, il essayait d’avaler son amertume avant de prononcer quoi que ce soit devant une Loredana au cœur d’une foule de prétendants. Vérification de la cuisson faite, il se rapproche de l’Amoureuse, plus fripon que les secondes précédentes. Et évidemment, j’terminerais la soirée par relever ta robe pour te faire l’amour dans un bureau inoccupé ou un placard à balais. Le museau s’en va se perdre dans la nuque de la jeune femme, parce que j’adore ça, on l’avait bien compris, mais aussi parce que ce sont les seuls moments où. Elle lui appartenait vraiment – totalement – où il n’y avait qu’eux. Mais il ne terminera pas sa phrase, par peur qu’elle assimile ça à l’anéantissement de sa liberté.

Il se détourne, le regard quelque peu penaud. Grand temps de faire chauffer la sauce. Il parvient tout de même à faire preuve d’espièglerie, les vœux de mariage, ce sera pour le dessert. C’est que c’était des mots plus sucrés que salés, après tout.
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Re: [Habitation] Pippins Manor
Loredana Wildsmith, le  Ven 22 Mai - 18:59

Ce n’était pas réellement la réponse à laquelle j’avais pensée, mais dans un sens, j’étais plutôt rassurée. Il n’y avait pas là le problème de ce que j’étais, mais plutôt de ce que je dégageais pour les autres, les hommes à la recherche d’une belle femme avec qui ils pourraient passer la nuit. C’était là le problème de nos sorties : il avait toujours cette crainte d’en voir d’autres s’intéresser à mon physique, se retourner. La Métamorphomagie passait peut-être en second plan finalement. Parce que je savais que sans émotions fortes, j’étais capable de contrôler mes changements physiques, les mettre en pause durant ce laps de temps. Sans effet de surprise, sans grosse colère ou grande peur, ils pouvaient simplement rester bruns. Il fallait simplement éviter un Arty qui tenterait de tester mes limites avec des gestes inappropriés. Pour ce qui est des autres hommes, je savais que ça ne poserait pas vraiment de problèmes de mon côté. Les employés du Ministère n’était pas vraiment ce qui me faisait tourner la tête, beaucoup trop d’ennuis et de condescendance et puis j’avais avec moi celui qui me ressemblait, il savait au fond, que moi, je ne me laisserais pas approcher par ces sorciers inintéressants.

Alors je souris, rougis un peu aussi, les cheveux prennent une autre nuance de rouge lorsqu’il vient me frôler la nuque, sa respiration me chatouillant de façon agréable. Le placard à balais, je murmure. Je valide le placard à balais, peu importait si la phrase n’avait pas été terminée. Ce n’était pas vraiment difficile à deviner et au fond, j’appréciais toujours ces petits moments ou nous nous éclipsions, l’irrésistible envie de se retrouver tous les deux. Parfois à cause d’un regard, d’autre fois à cause d’une simple parole ou d’une expression faciale qui faisait chavirer un cœur amoureux et observateur. Même après deux ans de relation, nous en étions encore là, à prendre quelques minutes loin des autres, juste lui & moi. Oui la prochaine fois, on va dans un placard à balais. Je ne sais pas si on était réellement conscients du nombre de lieux où l’on avait eu des relations. Vraiment si l’on avait une liste de tous les lieux possibles, beaucoup d’entre eux seraient cochés. Je regrettais cependant de ne pas avoir pris le temps de baptiser le train qui nous avait mener jusqu’en Ecosse. Qui sait s’il accepterait d’y monter à nouveau, lui qui favorisait la rapidité du voyage.
Tout cela m’avait donné un appétit probablement différent du sien, quand il s’approchait ainsi, sous l’odeur d’une sauce appétissante, cela réveillait en moi quelque chose de bien plus fort que le besoin vital de se nourrir. Nous étions seuls désormais, sans possibilité d’être dérangés et mes pensées divaguent vite vers une scène érotique ici, dans cette cuisine. Durant ce laps de temps, lui s’était éloigné, probablement trop affamé pour le moment, pas vraiment décidé à me faire part de ses vœux de mariage.

Doucement, je me rapproche, tente une nouvelle approche en me plaçant derrière lui, en passant mes mains sous son pull dinosaure. On pourrait commencer par le dessert, non ? L’odeur était alléchante, mais le voir cuisiner l’était davantage. En bref, il pouvait faire n’importe quoi, toutes les excuses étaient bonnes pour quelques minutes d’égarement loin de la réalité.
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Re: [Habitation] Pippins Manor
Artemis Wildsmith, le  Sam 23 Mai - 14:28

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Les zygomatiques s’amusent de constater l’intérêt soudain de Loredana pour le placard à balais. Cela promettait un décor bien galopin pour une prochaine entrevue, à lui coller sur les iris de charmantes charnelles images. Un sourire qu’il n’adresse qu’aux casseroles en train de fumer – toujours très attentif malgré tout. Avant qu’il ne frissonne soudainement lorsque les mains attentionnées de l’Amoureuse accostent son ventre. Silencieusement, il soupire, contracte un intérieur doucement attisé. N’essaie pas de me déconcentrer avec tes mains enchanteresses ! Difficile, même les boucles ont déjà pivoté vers elle, mais il tient bon, encore un peu.
Non, en réalité le voici déjà vivement retourné à quelques millimètres du visage de la Métamorphomage. Les lèvres réclament un baiser, ça brûle agréablement. Et non, tu attendras le dessert, d’une fermeté taquine ; car il demeurait le chef de cette cuisine, il ne manquait plus qu’une jolie toque pour assortir à ses mèches crapules. Écraser encore un ou deux milimètres pour frôler la bouche, les cils papillonnent, saluent leurs acolytes, sauf si tu veux le préparer toi-même, évidemment. Pas sûr qu’il parle toujours de nourriture – le Wildsmith se met à rire - toujours aussi joueur.

Mais les bulles émergeant à la surface de la crème finissent par le rappeler brutalement à elles, rapides vérifications et touillements, pour autant, cela n’empêche pas le bas-ventre de crépiter autant que la sauce arrivant à point. D’une large louche de bois, en saisir un peu pour goûter, mais surtout, surtout en profiter pour s'amuser. Le Plaisantin se retourne alors doucement, prudemment, pas question d’en perdre une goutte. Devant le visage de Loredana, c’est un index chenapan qui se glisse de la cuillère jusqu’à ses lèvres, l’espièglerie rivée dans le regard, il goûte sa propre sauce, les papilles savourent et susurrent lascivement : succulente – évidemment. Cela dit, il prend son temps, qu’il n’en reste plus du tout sur son doigt. Tu veux ? Rhétorique question car l’index replonge immédiatement dans la sauce crémeuse contenue par la louche, pour cette fois aller se faufiler entre les dents de l’Amoureuse. Des secondes étirées – autant que son sourire de garnement - qui donnent soudainement chaud aux boucles versatiles. De sentir le bout de sa langue sur son doigt le ferait presque capituler face à l'étincelante tension, et ce n’est que de justesse qu’il raccroche sa concentration aux fourneaux. Puis, dans un enthousiasme élan : c’est prêt !

Les pâtes n’étaient pas forcément le dîner le plus sensuel, mais il déposerait dans l’estomac vorace d’Arty une énergie qui se révèlerait peut-être primordiale. Servir élégamment deux assiettes - plus proches que leurs possesseurs – sur la table de cuisine. Rien d’un repas romantique, et pourtant, le Poufsouffle s’installe tranquillement avant de lever le menton vers l’Épouse, tu viens ? T’as pas faim ? Le timbre aspergé de malice, il s’en mord légèrement la lèvre.
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Re: [Habitation] Pippins Manor
Loredana Wildsmith, le  Jeu 28 Mai - 20:46

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Je n’étais pas certaine qu’il ait réellement compris mes intentions ni de quel dessert je voulais parler. Si j’appréciais toujours ce petit plaisir sucré, ce n’était pas au point de brûler les étapes et puis…il y avait-il réellement un dessert ici ? Non, je parlais d’un dessert réellement plus appétissant, une envie qui se faisait plus pressante à mesure qu’il s’approchait et ce doigt sur ma langue qui provoque un éveil total de mon ventre qui a envie d’un corps-à-corps immédiat, voulant envoyer balader le plat que je n’avais absolument plus envie de goûter. Peut-être devrais-je tout de même me forcer, loin de moi l’idée de le vexer. Fini les disputes pour ce soir. C’était drôle tout de même, cette façon que l’on avait de passer d’une extrême à l’autre. Se disputer, crier, pleurer mais terminer tout de même la soirée assis à une table prêt à manger en tête à tête, les yeux roses de désir à le regarder. C’était ça en fait, la raison pour laquelle je lui pardonnais absolument tout. Il y avait cette envie qu’il soit fier de moi autant que je l’étais de lui, l’entendre dire le contraire avait été tel un pieux planté en plein cœur, parce que j’avais toujours pensé que mon côté désordonné, téméraire était ce qui lui plaisait. Même s’il venait de se contredire, le doute persistait malgré tout. La peur qu’un jour il trouve mieux, moins « dangereux ».

Malgré tout, c’est avec une moue légèrement boudeuse que je m’installe à mon tour. Plus trop non. Mais ce n’était pas grave, je ferai l’effort parce que c’est vrai que ça avait l’air drôlement bon. Je fais ça pour toi parce que tu as préparé ça avec amour et professionnalisme. Il ne s’était pas laissé déstabiliser par une Loredana peut-être un peu trop gourmande. Pourtant, quand l’envie se fait vraiment trop pressante à force de voir ses lèvres remuer, ses dents mastiquer, c’est une toute autre expression que prend mon visage tandis que je mange d’une façon que je veux séductrice. Mais comment manger d’une telle manière ? En mordant la fourchette, en lui lançant des regards rosés que j’espère il apprécierait malgré sa soi-disant aversion envers la métamorphomagie. Était-ce réellement le cas lorsque l’on était là ? Seuls ? Juste lui et moi ? D’un geste volontaire, la sauce s’envole légèrement du couvert pour se poser sur mon t-shirt jusque-là resté propre. Raaah mince. Et c’est le visage faussement embêté que j’enlève mon t-shirt sans rien dire de plus avant de reprendre mon repas en short et avec un simple  soutien-gorge. Je ne lève même pas les yeux vers lui, mais un léger rictus trahit légèrement mes intentions. La friponnerie du Poufsouffle devenait contagieuse.
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Re: [Habitation] Pippins Manor
Artemis Wildsmith, le  Dim 31 Mai - 14:35

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La frustration, lorsqu’elle était maniée avec précaution et facétie, était largement exaltante. Pour cette exacte raison le sourire d’Arty refusait de quitter son minois enchanté. Quelque part, un minuteur s’était engagé sous les boucles du Poufsouffle dès qu’il avait accroché les yeux rosés de l’Amoureuse. Tirer le plus possible sur la ficelle tendue de l’inassouvissement jusqu’à ce que l’un d’entre eux craque. Ce qu’il y avait de plus satisfaisant était que, forcément, il n’y aurait aucun perdant. De quoi aisément prendre tout son temps à savourer ce plat de pâtes sous les battements de cœur déjà impatients. Prétendre la distance et l’indifférence, c’est ce qu’il faisait de mieux.
Un court instant, le Fripon aurait pu croire que l’équivoque scène s’arrêterait juste là, mais ce fut avant qu’un jet de sauce viennent tacheter le teeshirt de la Gryffondor. Un roulement d’yeux amusé vient illuminer le regard d’Arty et il avait bien compris l’intention de Loredana avant même qu’elle se défasse de son vêtement. Vraiment ? Évidemment, il rit, alors que sous la table une vague de chaleur vient concrétiser un tout autre appétit que celui qui remuait sa fourchette. D’ailleurs, les doigts gourmands se serrent autour de cette dernière, de ne pas pouvoir aller galoper sur la silhouette dénudée de l’Épousée. Une terrible tentation qui en vient à faire trembler les mèches endiablées.

Les omoplates heurtent le dossier de la chaise, comme s’il était si inaccessible. Comme si les idées et les désirs ne défilaient déjà pas devant ses iris enflammés. La pratiquement indomptable envie de se lever pour aller dévorer la friponnerie installée sur les lèvres de la Métamorphomage, déranger passionnément cette cuisine bien trop chaste. Oui, rester assis était plus prudent, le bas de son corps le trahirait. Après s’être mordu l’intérieur de la joue afin d’apprivoiser l’avidité, il siffle entre ses dents espiègles, c’est dangereux de dîner comme ça. Certes, elle devenait cette alléchante douceur, mais surtout, elle n’était plus protégée d’éventuelles taches. Imagine, tu renverses davantage de sauce – on a vu comme tu étais maladroite – tu risques de te brûler. Alors que c’était un brasier différent qui s’emparait présentement des ventres.
De nouveau, le coin des yeux d’Arty se plisse – la préparation d’un mauvais coup. Les rétines joyeuses ne peuvent s’empêcher de lorgner quelque peu le sous-vêtement mis en évidence, et pourtant, il continue de jouer. La fourchette se transforme alors en une efficace catapulte qui envoie de l’autre côté de la table une bouchée – pâtes et sauce mélangées - même pas de oups. Lui qui sacralisait la nourriture, le cœur devait être sous une forte contrainte – ne pas craquer le premier – pour sacrifier la délicieuse boustifaille. Toucher le ventre dévêtu de Loredana : Là ! Voilà ! Je t’avais prévenue ! Quel boute-en-train. Et même pas il pense à se protéger d’une éventuelle représailles.
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Re: [Habitation] Pippins Manor
Loredana Wildsmith, le  Mar 2 Juin - 10:21

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Ça lui plaisait. Je le connaissais assez bien pour savoir que la situation lui plaisait. Tout simplement parce que nous venions d’entamer un véritable jeu de celui qui craquerait le premier. La séduction, la malice, titiller l’autre, rendre fou aussi peut-être et garder pour nous le désir qui nous brûlait de l’intérieur. C’était la raison pour laquelle je ne cachais absolument pas les changements physiques qui trahissaient mes ressentis. Au contraire, je les laissais librement s’exprimer, car si je savais que ça ne ferait que compliquer sa capacité de résistance à lui, ça me permettait à moi aussi de conclure la dispute qui avait précédé ce moment : j’étais libre d’exercer ma Métamorphomagie à souhait. Il ne pouvait rien faire contre ça et le Ministère non plus. Sans ça, je n’étais plus moi, tout simplement et je ne voulais pas accepter que l’on me demande de cacher ce que j’étais. Puis je savais, je savais qu’au fond de lui, il aimait ça. Le Ministère lui avait simplement retourné le cerveau et maintenant que je m’en étais rendue compte, il me fallait remédier à tout cela, lui rappeler les choses qui importaient réellement en ce qui nous concernait. Et c’était exactement ce genre de moment-là auquel je pensais.

J’acquiesce exagérément à tout ce qu’il me dit, à quel point ce serait horrible si par malheur, ma maladresse me faisait une nouvelle fois manger n’importe comment. Je ne réagis même pas en le voyant se servir de la fourchette comme catapulte, je n’y avais pas vraiment prêté attention en réalité, bien trop concentrée à essayer de le séduire davantage, le faire craquer en utilisant une manière pas du tout naturelle de manger. C’est donc un vrai regard surpris qui se détache de l’assiette pour se poser sur le ventre et enfin sur Arty. Gaspillage de nourriture Wildsmith ! Un doigt accusateur est tendu vers lui. Je prends soin de retirer les pâtes avant de me lever et me rapprocher de lui. Les cheveux rougissent, une couleur qu’il aimait habituellement – j’espérais que ce soit encore le cas – j’aimais ce genre de jeux qui pimentaient la relation, permettaient de ne pas perdre cette habitude de continuellement se séduire comme si rien n’était jamais acquis même après le mariage. J’utilise ma main libre pour lui ouvrir la bouche délicatement, la mienne très proche, comme une volonté de lui faire comprendre que j’avais une folle envie de l’embrasser. Mes yeux ne lâchent pas les siens tandis que le côté séducteur se change en malice et c’est l’autre main qui se dirige entre ses lèvres pour lui faire avaler la nourriture qu’il avait failli gâcher. On ne gaspille jamais la nourriture ! Je ne peux retenir un léger rictus tout en montrant mon ventre cicatrisé, il en reste là. Une main derrière sa tête le pousse légèrement à se rapprocher tandis que l’autre main toujours aussi joueuse s’empare en toute discrétion d’un peu de contenu de son assiette à lui pour le lâcher sur le magnifique pull dinosaure qu’il s’était donné du mal à trouver. Tu n’es pas mieux que moi ! Regarde l’état de ton si beau pull !

Je me recule pour m’emparer de mon assiette, ma fourchette, avant d’aller m’installer sur le plan de travail, toujours vêtue d’un simple soutien-gorge et d’un short, les cheveux cachant le sous-vêtement. Je n’avais plus faim du tout, je voulais simplement le faire craquer en prenant le rôle de la femme qui pouvait se montrer sexy en toute circonstance. Même en mangeant des pâtes, même avec un corps abîmé, même avec des cheveux et des yeux colorés.

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Re: [Habitation] Pippins Manor
Artemis Wildsmith, le  Mar 2 Juin - 18:50

Une marionnette subjuguée, voilà ce qu’il était devenu. A ouvrir la bouche avec obéissance, incapable de gesticuler davantage tant la proximité lui fait chavirer les entrailles. Tenter de rester de marbre avec ce sourire dont il ne se défait pas, les yeux enfouis dans les couleurs de Loredana. Sa propre stupidité le frappe autant que la beauté de son Amoureuse : comment avait-il pu lui demander de cacher une telle merveillosité ? Il sait, que si elle se place si près c’est pour le recouvrir de son souffle chaud ; il parvient à résister, pouffant légèrement aux fausses remontrances de la jeune femme.
Sagement, il avale, triviale mastication qui lui permet de saisir la réalité, au lieu de s’aventurer dans de tumultueux baisers imaginés. D’une difficulté incroyable, alors qu’il sentirait presque leurs lèvres se frôler, avant que les secondes ne dégringolent en même temps que la nourriture sur son pull dinosaure. Héé ! Vive contestation alors que les doigts s’emparent précipitamment d’une serviette pour ne pas défigurer le tissu bien-aimé. Panique effrénée à frotter frotter le pull tandis que Loredana s’enfuit, s’échappe.

Le temps de respirer quelques instants, c’était lui qui avait débuté cette détestable bataille de nourriture, il fallait bien qu’il paie -  les boucles cependant sont rassurées, elles n’en sont pas encore victimes.
La représaille de la Gryffondor digérée, il se lève à son tour pour se rapprocher d’elle. S’accouder nonchalamment sur le plan de travail, à ses côtés, tout près. Le Fripon s’empare de la fourchette de la Demoiselle et s’en va sournoisement picorer son assiette. Oui, lui aussi pouvait faire papillonner les pâtes autour de sa bouche afin d’émoustiller l’Aimée. Pourtant, c’est un rôle qui s’effiloche bien rapidement, ne pouvant retenir l’attention de déambuler sur les traits de l’Amoureuse. A vrai dire, sa provocation l’enflamme lui-même, à quelques centimètres d’écrabouiller la retenue et la frustration pour aller embrasser le visage de la Rougie. Pire encore, les galopins iris caressent l’ensemble de la silhouette jusqu’à la pointe des longs cheveux flamboyants, dansant sur son buste, il remarque les restes de sauce ornant encore sa peau – vouloir la croquer juste là. C’est aussi parce que j’te veux rien qu’à moi, curieusement et doucement, le Loup-garou revient sur la conversation agitée de la soirée. Certes, il était terrifié à l’idée que la métamorphomagie puisse mettre l’Épouse derrière les barreaux, mais il y avait aussi ça, si tout le monde entrevoyait à quel point son don la rendait éblouissante, ils voudraient s’accaparer d’elle – une certitude. Et mon égoïsme me rend c*n. Incontrôlable tête à claques oui.

A trop vouloir refermer ses griffes sur l’Amoureuse, il finirait inévitablement par l’abîmer tant qu’elle partirait en poussières entre ses doigts – elle disparaîtrait. Ça n’arrivera pas, qu’il se promet. Après tout, le propre de la confiance était de la laisser voltiger où elle le désirait, lui que les élans fougueux de la jeune femme avaient charmé. Il dépose finalement la fourchette délicatement sur le côté de l’assiette, entrepose sa tête au creux de sa main accoudée. Il continue de l’observer, déverser tendrement sur son corps, la passion et l’affection qu’il lui portait. Le regard-brasier, il craquerait le premier.
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Re: [Habitation] Pippins Manor
Loredana Wildsmith, le  Mar 2 Juin - 21:13

Je m’étais attendue à une continuité du jeu, qu’il aille encore plus loin. Qu’il abuse, me balance l’assiette, me décrédibilise en me rendant hideuse au possible en m’ébouriffant les cheveux, en tachant mon sous-vêtement – que j’aurais sans doute enlever par la suite d’ailleurs – ou tout simplement en me faisant descendre du plan de travail. C’était ce qui me plaisait maintenant que nous n’étions que tous les deux, le fait qu’il n’y avait plus de limites, que tout était désormais possible. Chahuter, crier à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, se jeter des pâtes carbo après une grosse dispute…qui d’autre était capable de passer d’un sentiment à un autre en l’espace de quelques minutes ? Il n’y avait que moi, lui, nous. Et à deux, nous formions une équipe incroyable, explosive, parfois même destructrice, mais jamais je ne voudrais vivre cela avec un autre. C’était comme si nous étions deux pièces uniques d’un puzzle qui s’emboîteraient à la perfection. Pouvoir être violemment blessée et profondément aimée par une seule et même personne, une relation chaotique et pourtant si solide et vraie. Parce que si la vérité nous blessait, nous écorchait vifs, elle nous permettait de déballer nos inquiétudes les plus profondes, parfois de façon maladroite, ce qui entraînait les doutes et l’envie d’abandonner. Et pourtant, nous étions toujours là, tous les deux, mariés et – évidemment – heureux de l’être.

Telles étaient les pensées qui me traversaient en entendant ses paroles presque mélancoliques, bien loin de la petite bataille de nourriture. Comme si quelque chose lui trottait dans la tête, le gênait. Avait-il réellement peur que je m’éloigne ? Que je puisse un jour être séduite par une personne dont ma Métamorphomagie aurait ensorcelée comme ça avait été le cas avec lui ? C’est pas déjà le cas ? Je hausse les épaules poussant légèrement l’assiette sur le côté. Parler sans t-shirt n’était peut-être pas parfait, mais il faudra faire abstraction, déjà parce qu’il était beaucoup trop loin, mais aussi parce que je comptais bien me débarrasser de toutes les autres couches ce soir. Je suis égoïste moi aussi. Je t’empêche de bien faire ton travail de Mangemort par pure jalousie, parce que moi aussi j’ai peur que tu m’échappes. Qu’il trouve mieux, une fille jolie et simple qui lui correspondrait puisqu’elle apprécierait son côté Renard, une personne plus simple à vivre. Pourtant, je souris en voyant son regard observer mon corps imparfait mais qui semblait parfaitement lui convenir. Tu devrais penser à cligner des yeux que je chuchote en me rapprochant, me mettant presque à plat ventre, le nez à quelques centimètres du sien. Un petit doigt farceur trempé dans la sauce qui se pose ensuite sur le nez du Poufsouffle. T’es tellement beau quand t’es pas sûr de toi. Lui qui semblait si confiance en dehors, lorsqu’il voulait jouer au plus fort, lorsqu’il prenait le rôle du justicier, il avait cette faiblesse, cette peur qu’un jour je m’éloigne et ça avait été le cas à plusieurs reprises durant notre relation. Ne laisse juste pas le Ministère te faire changer d’avis sur moi.
Ça c’était ma peur à moi depuis que la soirée avait débuté.

Pour effacer les sombres pensées qui s’étaient emparées de mon esprit, je me rapproche doucement, le bout de la langue sortie pour enlever la sauce précédemment déposée sur son nez. Une occasion de réduire encore la distance, tandis que le cœur s’emballe, que la respiration se fait irrégulière, sans que les yeux ne se détachent des siens. Personne n’a jamais vu cette couleur de cheveux à part toi, personne tu imagines ? En près de trois ans de Métamorphomagie, un an passé loin de tout et deux en compagnie du Petit Loup, je n’avais jamais eu l’occasion de m’épanouir au point que mes émotions passionnées, amoureuses se voient sur mon visage, sur mes cheveux. Lui seul déclenchait cela.
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Re: [Habitation] Pippins Manor
Artemis Wildsmith, le  Mer 3 Juin - 15:40

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C’est qu’il ne cherchait pas tellement à être discret, la moitié des méninges accaparées par ce corps surélevé, il se croirait presque devant une de ces statues de marbre dans un musée doré – à ne surtout pas toucher. Entre le sublime et l’inaccessible, se contenter de caresser la peau des yeux. Et ne pas oublier de respirer. Alors peut-être que oui, peut-être qu’il était le seul et l’unique à pouvoir outrepasser la distance de sécurité pour atteindre, profiter de cette silhouette à portée de caresses – il l’espérait. Ne pouvant tout de même pas s’empêcher de surveiller que d’autres respectent absolument la distance nécessaire, obligée. Une torpeur admirative qui le fait suivre les gestes de Loredana comme s’ils étaient au ralenti, il savoure le visage rapproché de l’Autre autant que son doigt et sa langue badins – c’est là qu’il aurait aimé grignoter doucement à la fois la phalange et les lèvres. Mais l’envie est interrompue par l’évocation du Ministère, j’m’en fous du Ministère. Il n’avait décidément pas la dévotion des autres fonctionnaires. Surtout lorsque ses pensées s’étaient mises inconsciemment au service des lois abjectes, un véritable retournement de cerveau indécelable.

Délicatement, il glisse une main derrière la nuque de la Métamophomage, prévenir une éventuelle fuite, qu’elle ne s’éloigne plus d’un centimètre, ah bon ? la prise avait fait onduler les mèches rouges, même pas un client, ou une cliente d’ailleurs, l’un ou l’autre à vrai dire, il s’en fichait, qui t’aurait fait perdre tes moyens ? Quotidiennement, c’était une série de sorciers, sorcières qui devait défiler dans la boutique des beaux des moches, des séduisants des repoussants. Mais la question n’avait été qu’une interrogative et provocatrice plaisanterie, il la croit, il était donc tel un garant d’une couleur secrète – et il aimait ça.
Plus d’attente ni de frustration, il l’embrasse. La douceur laisse brièvement sa place à une fureur amoureuse, ce n’est que comme ça qu’il pouvait remercier Loredana. D’être là, de l’aimer lui, de le rassurer au détour de mots parfaitement bien placés. Faire durer le baiser, les lèvres brûlantes, jointes devaient oublier à la fois le conflictuel début de soirée et la retenue du dîner.
Mais la cuisine et ce maudit plan de travail empêchaient l’ébullition des sensations, les mains contrariées de ne pouvoir flâner sur le corps de la Gryffondor, Arty finit par souffler ; contrôler vainement l’exaltation des entrailles.

Si leur nouvelle maison multipliait les possibilités de telles scènes, toutes les pièces ne brillaient pas par leur praticité. Il veut se plonger dans le parfum de l’Aimée, s’enivrer d’Elle. Les doigts nerveux s’agitent alors dans les boucles avides tandis qu’il fait marche arrière. Quelques pas vers le salon qui les attendait. Il ne dit rien, mais le cœur palpitant, le regard narquois et la lèvre mordillée appellent jusqu’à lui l’Amoureuse. Au fait ! Je peux très bien faire mon travail de Mangemort sans avoir les mains baladeuses, j’ai d’autres charmes – tu sais. Une moue espiègle pailletée d’un clin d’œil évocateur vers la jeune femme, cette fois, il est absolument sûr de lui alors qu’il se défait de son pull taché et de son teeshirt. Même pas tristounet à l’idée de faire atterrir les collerettes dinosauresques sur le sol froid de la cuisine, de toute façon, il emporte avec lui vers le canapé la chaleur d’un ventre désireux.
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Re: [Habitation] Pippins Manor
Loredana Wildsmith, le  Mer 3 Juin - 19:24

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S’il se fichait du Ministère, alors il était évident que moi aussi. Malgré tout, j’avais du mal à mettre des mots sur les doutes qui subsistaient malgré moi. Qu’est-ce que tout cela signifiait finalement ? Pourquoi blesser avec des mots auxquels il ne croyait pas ? Pourquoi s’entêter à me demander des efforts qu’il ne voulait pas que je fasse ? Cette impression ne faisait que confirmer mes doutes au sujet du Ministère. Ils essayaient de lui faire un lavage de cerveau ou quelque chose qui y ressemblait fortement. Lui faire penser que la Métamorphomagie était quelque chose de mal, de punie par la loi. Il en était même venu à être dérangé par ce qui l’avait séduit à la base. Non, ce travail ne lui allait pas et je n’aimais pas ça. Il n’était pas heureux, sous pression peut-être et surtout il me demandait d’abandonner une partie de moi pour qu’il ait une bonne réputation. Depuis quand cela importait-il ? Mais après tout, n’était-il pas devenu Magenmage sans même m’en toucher un mot ? Était-il en train de devenir quelqu'un d'autre ? Ces pensées semblent longues à l’écriture, mais je vous assure qu’elles ne durent que quelques petites secondes dans ma tête. Et en réalité, j’étais occupée à écouter les questions du Loup, un sourire qui ne me lâchait pas, fixé sur mes lèvres sans doute encore salées par la sauce.

Les yeux levés au ciel face à l’absurdité de ses propos. Les clients étaient rarement séduisants à Barjow & Beurk et en réalité, je ne m’étais jamais posée la question, bien trop occupée à essayer de vendre, de faire des rentrées d’argent ou d’embêter les étudiants peureux qui n’avaient rien à faire là. Je garde ma réponse derrière l’oreille le temps d’un long baiser qu’il m’offre – il avait craqué le premier finalement, le reste suivrait. Il se recule sous mon regard triste de le voir s’éloigner. Un regard qui se transforme rapidement, devient rieur, séducteur, comprenant que non, il ne fuyait pas, voulait simplement trouver un endroit confortable pour savourer amour & réconciliation. Alors sans réfléchir et après avoir légèrement grimacé à ses derniers mots, je descends du plan de travail tout en enlevant le short afin de me retrouver tout à fait en sous-vêtements puis de rejoindre le Poufsouffle dans le salon, le pousser à s’asseoir sur le canapé, avant de m’installer sur lui à califourchon. J’embrasse ses joues avant de diriger mon souffle chaud vers son oreille où je murmure, tu n’as pas le droit d’user de tes charmes, c’est pas du jeu ça, les lèvres se frôlent un chemin vers le cou y déposent des baisers en pointillés. Et pour ton information Monsieur Wildsmith, aucun client, ni cliente n’a réussi à me faire perdre mes moyens.

Je continue d’embrasser sa nuque avec une sensualité, tout en continuant de parler, comme une volonté de lui faire perdre la tête. Cette couleur n’apparaît que lors d’un fort, fort, fort désir de…enfin tu vois. Un souffle rieur, tandis qu’une main s’aventure vers le bas pour retirer le pantalon du Lycan. Un simple jogging n’était pas bien compliqué à retirer dans cette position. Tandis que je l’embrasse tout doucement, l’autre main s’en va aider l’autre et je me soulève légèrement pour laisser le pantalon glisser jusqu’aux genoux d’Arty. Il s’occuperait du reste. Pendant ce temps, les cheveux rougissent davantage, signalant que j’étais à deux doigts de prendre feu. Un sourire malicieux sur les lèvres, je prends son visage entre mes mains pour le regarder dans les yeux. Ça ne te manquerait pas ça si j’étais contrainte de faire taire mon don ? Ce serait drôlement triste et bien moins magique. Ce don était si rare dans ce monde, pourquoi vouloir le refouler ?
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Re: [Habitation] Pippins Manor
Artemis Wildsmith, le  Jeu 4 Juin - 15:58

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Il n’y avait pas d’Arty plus docile que celui comblé de baisers, à la merci de ses désirs et d’une respiration précipitée. Il entend les mots de Loredana s’enrouler chaleureusement au creux de son oreille, titillant davantage l’ardeur dans l’ornière du nombril. Avec légèreté, il rit, enivré par l’appétit de la Métamorphomage, la confiance en lui se révèle au détour d’une phrase murmurée : c’est parce que j’ai placé la barre trop haute. Il y avait sûrement un peu de ça, son charme qu’il se dit, créait une visière devant les yeux de l’Épouse, l’empêchant d’être sensible aux autres. Une amusante insolence, à se demander où elle se cachait, parfois, ensevelie sous la jalousie.
La peau trésaille à chaque fois que les lèvres de l’Amoureuse l’affleurent, évidemment, il se laisse faire, totalement envoûté par cette ferveur. Ses doigts haletants marquent de traces blanches les cuisses de la jeune femme qui l’entourent. Jusqu’à ce que, obéissante, son attention soit accaparée par les mains de l’Autre. Il ne répond pas de suite, le regard plongé dans les iris colorés, sur les flammes que représentaient les longues mèches entre leurs deux corps. Les dents se pourlèchent, mordillent la lèvre inférieure, arrête de penser à ça. Ne pas avouer que la métamorphomagie provoquait une tentation affamée – elle le savait déjà. Embrasse-moi. La main du Poufsouffle s’élève dans les couches de cheveux pour saisir la tête de l’Aimée, l’embrasser furieusement. La vider des doutes lui grignotant les pensées.

Sûrement que ce n’était pas le moment de parloter à ce sujet, mais il entrevoyait à quel point ses remarques de la soirée avaient chagriné la sérénité de sa femme. Un minime minime recule, les lèvres se touchent alors qu’il articule. Sans ce don, tu serais pas vraiment toi. Comme un arbre en hiver, grisâtre et tristounet. Pourtant, il continuerait de l’aimer, sans aucun doute, mais il n’y a pas que ça chez toi. La métamorphomagie n’était ni la raison ni la condition de son amour. Il sourit, malicieusement, un jeu vient lui effleurer les boucles. Évidemment, il y a ça, un nouveau baiser bouillonnant sur ces lèvres dont il ne se lassait jamais. La main toujours accrochée aux mèches rougies tire fermement la tête de la Demoiselle en arrière. La faire lâcher pied entre ses griffes et ses baisers. Puis ça, ce cou qu’il assiège désormais, le terrain préféré pour une déambulation baisotée. Discrètement, les doigts libres s’étaient faufilés pour défaire le sous vêtement de la jeune femme, et ça aussi, sans hésitation, la goinfre bouche du Fripon profite des seins découverts, les dents et la langue se succèdent, embrassent et pincent doucement. Il veut qu’elle s’embrase contre lui, lui prouver ainsi qu’il lui portait une adoration sans failles, sans conditions.

Ses mains viennent finalement serrer les reins de l’Amoureuse, la coller davantage à lui, avant de la faire basculer sur le côté, l’allonger et la surplomber. Rapidement, les jambes avaient battu pour aller faire voler le pantalon, le voici donc confortablement installé pour poursuivre sa démonstration – plus bas. Son souffle fiévreux caresse le ventre mutilé, ces cicatrices aussi, qui faisaient dorénavant intégralement partie d’elle, que ses lèvres aimaient tant cajoler, comme maintenant. De profondes marques tel un drapeau qu’il avait apposé afin de signaler son territoire.
Il fait mine de s’aventurer plus bas encore, avant de remonter brusquement pour un tendre nez-à-nez. Ce sont ses doigts qui poursuivent la vadrouille, s’amusant à la lisière du dernier sous-vêtement restant.
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Re: [Habitation] Pippins Manor
Loredana Wildsmith, le  Jeu 11 Juin - 18:02

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Il voulait se montrer rassurant, mettre de côté cette conversation mouvementée de ce début de soirée qui avait failli me faire quitter notre maison. Si le baiser qu’il m’offre me faire perdre tous les moyens de protester, répondre avec une multitude de questions, les inquiétudes restent, quant à elles, ancrées quelque part. Pensait-il vraiment ses mots ? Ou était-ce réellement le Ministère qui lui avait embrouillé le cerveau ? Je n’avais pas l’impression que je trouverai une réponse ce soir et puis de toute façon, mon esprit est tout à fait ailleurs, il chauffe, se détache de toutes les interrogations, se met en pause. Il veut profiter et je ne l'en empêche pas, laissant Arty me montrer tout ce qui lui plaisait chez moi en dehors de ma Métamorphomagie, que ce n’était pas la seule chose qui me qualifiait. Mais elle faisait partie de moi et s’il y avait une chose que j’appréciait chez elle, c’était cette impression qu’elle avait hérité de mon tempérament. Comme si elle s’était adaptée à moi, réagissait comme moi, c’était sans doute pour cela que j’avais autant de mal à la contrôler. Son indépendance était aussi forte que la mienne. Alors je souris, me laisse faire, les doigts vagabondant dans les boucles du Poufsouffle, heureuse de l’avoir près de moi, malgré tout. Une nécessité.

En deux respirations saccadées, je murmure ne dis plus que je dois arrêter avec ce don, parce que désormais, il se mêlait avec toutes les parties de ce corps. Puis je me décide à simplement effacer tout cela. L’embrasser tandis que sa main baladeuse me fait doucement lever le bassin pour plus de sensations. Mes lèvres se posent passionnément sur les siennes pour un baiser de réconciliation, celui qui nous rappelait pourquoi les disputes avaient leur petit côté positif – lorsque la dispute était minime, évidemment. Elles nous rappelaient que nous n’étions pas un couple comme les autres, que je l’ai détesté au plus haut point avant de l’aimer passionnément. Et ce, sans vraiment d’intermédiaire. Il est difficile d’expliquer tout ce que cela provoque à l’intérieur d’une personne. Je n’avais simplement plus l’envie de me séparer de lui et l’idée de penser que cela pourrait arriver un jour me donnait la nausée.
Mes mains se posent sur son dos avant de descendre tout doucement jusqu’au niveau de son sous-vêtement. Je le baisse, sans l’enlever tout à fait et plonge une main curieuse et affamée, voulant procurer une explosion chez l’Autre. Mon autre main remonte au niveau de son visage pour le pousser à me regarder. Les yeux passent du rose au violet sans que je ne le demande, et le dessert ? Une fausse demande. Je n’étais pas prête à renoncer à ce que nous étions en train de commencer : inaugurer un canapé qui n’avait, jusqu’ici, rien vu de plus brûlant.

Les mains se promènent, les doigts caressent, les ongles griffent légèrement, les dents mordillent, la langue goûte chaque parcelle de la peau du cou du Lycanthrope. Je fais en sorte que l’on soit au plus proche, que l’on se touche, avant de surélever à nouveau un bassin aguicheur, qui va chercher le désir de l’Autre. Il se frotte, s’agite au rythme d’une respiration qui appelle l’Amoureux, le réclame. C’était aussi pour cette raison qu’il n’avait rien à craindre des autres. Mon corps tout entier ne le réclamait que lui.
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Re: [Habitation] Pippins Manor
Artemis Wildsmith, le  Ven 12 Juin - 21:08

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Les lèvres échauffées, scellées à celles de Loredana, il ne pouvait rien faire d’autre que se soumettre. Au désir ardent, bien sûr, qui lui consumait les entrailles, mais aussi à la sommation qu’elle venait de lui souffler et à laquelle il avait consenti d’un oui, oui, résolu. C’est qu’il préférait largement l'épiderme brûlant de l’Amoureuse aux disputes stupides, et il n’était pas prêt d’abandonner la luxure pour l’inquiétude face à la Métamorphomagie. Non, il y avait une réelle hiérarchie, les étreintes passionnées surpassaient absolument tout le reste. Surtout lorsqu’elle l’embrassait de la sorte, lorsque son bassin ondulait ainsi sous les doigts enjôleurs du Diablotin. Une réalité floutée, mettant en exergue les contours nets de leurs corps frictionnés, attachés – il n’était pas question de risquer de perdre de tels moments. La bouche du Poufsouffle se tord d’un sourire exulté lorsque l’Amoureuse s’engage dans le territoire de la masculinité – entre enthousiasme et satisfaction. L’incitant à poursuivre une intime musarderie caressant l’intimité de l’Amoureuse.
Il ne sait pas si c’était la fébrilité de la dispute, l’amusement du jeu, les palpitations excitées et trop rapides du cœur, ou encore les iris soudainement violets de la jeune femme. Mais il s’était laissé aller ; entièrement. Seulement trop tard il se rend compte à quel point la lycanthropie lui gonflait les sinus, commençait doucement à noyer les méninges. J’m’en fous du dessert. Chaque mordillement, chaque griffure éraflée de la Métamorphomage sur sa peau démangeait davantage la Bête, la précipitait sur le rebord des lèvres. Je te veux, toi. Ce n’est plus sa voix, mais un grondement dur, primitif, une bestiale apparition pour laquelle Arty tente de s’excuser : pardon.

C’est inutile, la monstruosité lui déforme déjà les traits avides, lui chatouille les crocs qu’il promène et agrafe sur la lèvre inférieure de l’Épouse, puis la bordure de la mâchoire. Bouge pas. Une exigence qui se répercute dans ses gestes empressés alors qu’il va se saisir de sa baguette, non loin. En profiter pour se défaire de son encombrant caleçon avant de s’ériger de nouveau sur la Gryffondor. Tenter un sourire réconfortant serait vain, il se mord la lèvre de la délicieuse perspective. #Incarcerem autour des mains de Loredana qu’il lie au-dessus de sa tête. S’amuser de la présence de la magie comme accessoire polisson – une première fois. Nulle explication, sa voracité le mène immédiatement plus bas, plus bas, où hâtivement, sans précaution, il se débarrasse du sous-vêtement de l’Aimée. Il enfonce le bassin de la jeune femme dans l’assise du canapé, utilise à outrance la force que la malédiction avait répandue dans ses membres pour l’empêcher de remuer tout à fait. Là seulement, il pouvait commencer à se régaler. Profitant de la forme suprême et savoureuse de la frustration qui empêchait Loredana de se mouvoir, il fait pleuvoir sur elle – en elle – de gourmands baisers. Les griffes qu’il plante dans la peau de l’Amoureuse préviennent chaque frisson de plaisir ; et il s’en délecte.
Résolution parfaite de la crainte qu’elle lui échappe un jour, c’est que la sauvagerie du Loup ne connaissait pas le manque de confiance. Simplement, se nourrir de cette chair qui lui appartenait.
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Re: [Habitation] Pippins Manor
Loredana Wildsmith, le  Sam 13 Juin - 13:28

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Ce RP mentionne du contenu sensible :

Erotisme, Sexe (violence)




Je pouvais sentir son rythme cardiaque s’accélérer sans même avoir besoin d’entendre son cœur s’emballer. Son timbre change, son attitude aussi, passant d’un besoin de rassurer à un besoin de se rassasier. Je comprends rapidement que l’homme a laissé sa place à l’animal. La voix d’Arty est absente, lointaine, comme si le côté romantique du Poufsouffle tentait de continuer de faire quelques apparitions, mais était largement dominé par la lycanthropie, assoiffée d’un corps qui commençait doucement à s’embraser au fil des secondes. L’inquiétude et les questions précédentes avaient été remplacées par des pensées torrides, enflammées, éloignant toute forme de négativité qui nous avait habités ce soir. Se délecter du désir de l’Autre, jouer avec et surtout, surtout ne jamais s’arrêter. Pourtant, Arty se lève me laissant moi et ma frustration sur le canapé, un mais s’échappe de ma bouche, mais les doutes s’envolent lorsque je le vois revenir, baguette en main. Un regard suspicieux, mélangé à un désir de nouveauté, ce qu’il semblait vouloir lui aussi. Et c’est sans explications, sans même une parole que mes mains se retrouvent liées, incapables de se libérer, laissant le Loup libre de ses mouvements, comme un animal avec sa proie. Il voulait avoir le dessus.

De mon côté, c’est un mélange de sensations qui apparaît, faisant accélérer mon cœur qui battait à un rythme effréné. Les yeux s’ouvrent tandis que je tente de me libérer des liens qui m’enserraient les poignées. Arty, je ne sais pas vraiment si je voulais lui demander d’arrêter ou de continuer. Parce que cet appel s’était rapidement transformé en un soupir en ressentant les sensations qu’il me procurait un peu plus bas. Le corps tout entier se met à trembler entre la légère panique de ne pas être libre de tous mes mouvements et la sensation absolument divine de me savoir totalement à lui, dévouée, prête à n’importe quel sacrifice pour lui. Je ne pouvais plus m’exprimer avec les mains, ni planter mes ongles dans sa peau, alors ce sont mes jambes qui prennent le relais. Le bassin s’élève encore et encore tandis qu’une jambe le pousse à continuer. Je cherche quelque chose autre que mes mains pour camoufler les gémissements bruyants qui commençaient à arriver. Mes dents se referment sur ma pauvre épaule, contractant les jambes. La tête tournait et le front brûlait, la sensation d’être prisonnière, sa prisonnière avait quelque chose de pétillant. J’appréciais le fait qu’il n’ait plus peur de s’exprimer, d’agir comme il le souhaitait. Il savait au fond de lui qu’il n’y avait plus vraiment de limites.

Je tente de le remonter avec mes jambes, de le stopper dans ses actions pour l’avoir près de moi. Remonte, embrasse-moi. Ce n’est qu’un murmure qui sort de mes lèvres, une demande qu’il semblait vouloir simplement ignorer puisqu’il ne relève pas la tête, il continue sans prêter attention à ces jambes qui voulaient le voir remonter vers moi. D’un simple geste, je fais passer mes bras au-dessus de ma tête. En me surélevant légèrement, je parviens à attraper ses boucles à l’aide de mes deux mains, mais avant de faire quoique ce soit, je laisse mes cheveux virer à un rouge plus intense encore, le mélange parfait entre la colère et la passion. Après quoi, je relève fermement la tête du Poufsouffle pour qu’il me regarde dans les yeux, Artemis, remonte et embrasse-moi. C’était ferme et autoritaire, je ne voulais pas être seulement la prisonnière, avoir également le dessus était important. C’était ce qui faisait que nous étions toujours synchronisés. Tout était linéaire, on se suivait à la perfection, la monotonie n’avait pas sa place dans cette maison. Ni nulle part ailleurs où nous étions ensemble d'ailleurs.
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