AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-45%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go /1 To
1099.99 € 1999.99 €
Voir le deal

Harry Potter 2005 :: ~¤~ Londres ~¤~ :: Rues de Londres :: Hôpital Ste-Mangouste
Page 1 sur 2
Le Bruit des Exclus [En cours]
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Lilith A. Strix
Lilith A. Strix
Poufsouffle
Poufsouffle
Année à Poudlard : Troisième année

Matière optionnelle : Divination

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


 Le Bruit des Exclus [En cours] Empty
Le Bruit des Exclus [En cours]
Lilith A. Strix, le  Jeu 9 Juil - 19:53



Le Bruit des Exclus
Saison XXX - été


Personne à gauche, personne à droite. Tu longeas le long couloir blanc de l'Hôpital. Il y avait beaucoup de personnes mais tu avais réussi à t'extirper de ta chambre. En te voyant, couverte de bandages, certains avaient essayé de t'arrêter mais tu avais protesté d'un large sourire. Tu te dirigeais vers la salle de rééducation, comme tous les jours. Alors on te laissait passer. Et toi tu longeais encore les murs. Depuis l'accident, tu avais eu du mal à marcher. Non pas parce que tes blessures te faisaient mal. C'était le cas, mais pas assez pour t’empêcher de marcher, non. Tu ne savais pas trop pourquoi tu avais du mal à réutiliser des membres. Tes jambes ou le bout de tes doigts trop recroquevillés sur eux-mêmes. Comme s'ils étaient resté dans une position que tu avais prise pendant l'accident... comme si tu étais encore cramponnée à la ceinture. Ton regard s'attarda sur cette main bandée qui s'appuyait sur le mur blanc. Tu allais à la salle tous les matins... pour être tranquille l'après-midi. Pour t'enfuir... pour essayer de retrouver l'odeur de la pollution Londonienne. La dernière odeur avant celle du propre, de la javel qui restait dans les couloirs. Ce n'était peut-être pas le cas, peut-être que cette odeur était psychologique, mais tu n'aimais pas rester ici. Tu n'aimais pas du tout ça. D'autant plus que tu avais été dans le coma pendant un bout de temps... et pendant tout ce temps, aucune personne ici présente n'avait su où dire où pouvaient bien se trouver tes parents. Il fallait que tu passes à l'action. Peut-être la cherchaient-elles tous les jours dans les rues, près de l'accident, ou au Chemin de Traverse, comme la dernière fois.

Une nouvelle personne s'approcha. Cette fois, tu ne pouvais pas vraiment sourire et dire que tu allais à la salle. Parce que c'était tout simplement le mage qui s'occupait de toi. - Heeeeeey m*rde ! - . Tu fis rapidement demi-tour, relâcha le mur et tenta de marcher par toi-même. Elle ne t'avait jamais vu marcher sans t'adosser au mur. Avec un peu de chance, elle allait passer à côté et ne pas faire attention à toi. Mais c'était dur de marcher. Tes pas étaient comme rouillés... Tu essayas d'aller au centre de la pièce, là où il y avait plus d'espace pour te mouvoir, mais... tu n'y arrivas pas, alors tu trébuchas, et retombas lourdement sur une porte qui s'ouvrit à la volée dans une chambre d'hôpital. Tu rampas rapidement à l'intérieur, espérant que le boucan n'ait pas alerté le mage... avant de te rendre compte que quelqu'un était peut-être déjà dans cette chambre. Tu soupiras. Ce ne sera pas pour cette fois. Maudites jambes. Tu te relevas, t'aidant du mur. Et observa l'un ou l'un des exclus de la société pour un temps. Tu voyais les hôpitaux comme ça. La maison des blessés, des malades, des condamnés. La maison des exclus de la société. Dehors, il y avait les râles, les cris, les rires, les voix, les bruits des exclus. À l'intérieur de la pièce, il y avait deux exclus. Toi et... "DAISY ?". Tes yeux reconnurent immédiatement la jeune fille.

La gentille élève de Poudlard qui était dans ta maison, et dans ton dortoir. Non, ce visage malicieux, cette taille, ces beaux cheveux blonds... Oui. C'était bien elle. Tes sourcils se levèrent, tes yeux se firent soucoupes. L'expression étonnée, tu restât comme ça un temps. "Mais... qu'est ce que tu fais là ?". Question bête. Elle avait le visage et les bras recouverts de boutons noirs. En attendant, dans le couloir on s'agite. Une des exclues n'était plus dans sa chambre, et n'était pas non plus dans la salle de rééducation. Où pouvait-elle bien être? Où pouvait bien se cacher une fille qui peinait à marcher et qui était légèrement amnésique dû à son traumatisme psychologique et crânien? En entendant les pas se rapprocher, tu paniquas -légèrement-. Droite, Gauche... non.. - SOUS LE LIT -. Tu plongas à temps avant que la porte de la chambrée s'ouvre de nouveau à la volée. "Pardonnez-nous Miss... Vous n'avez vu entrer personne?"


Daisy Wellington
Daisy Wellington
Poufsouffle
Poufsouffle
Année à Poudlard : Troisième année

Matière optionnelle : Étude des moldus

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


 Le Bruit des Exclus [En cours] Empty
Re: Le Bruit des Exclus [En cours]
Daisy Wellington, le  Ven 10 Juil - 1:05

Saison 30 - été
La échangé avec Lilith


Evènement sur la même trame temporelle que : Comme c'est pratique jeune fille



Quelle galère d'être malade. Je passe mes journées clouée au lit. Je suis physiquement là, dans cet hôpital. Mais ma conscience est ailleurs quand la fièvre me frappe. Où exactement ? Je ne sais pas. Mon esprit s'entortille dans une toile invisible qui m'enserre et m'étire en même temps.

Je fais des rêves éveillés. Malsains. Dérangeants. Le fièvre me brûle le front et pourtant, malgré l'épuisement, je n'arrive pas à dormir. Mon état physique s'est empiré. Ma peau devenue entièrement verte est couverte de pustules noires et semble peiner à couvrir ma carcasse amaigrie.

Je suis épuisée par la Dragoncelle. Je parviens parfois à garder fermés pendant quelques heures mes yeux rouges, gonflés de fatigue et cernés. Avant de me réveiller en sursaut comme prise de panique. Heureusement mes épisodes de fièvre sont régulièrement entrecoupés de moments de lucidité où je me sens juste patraque. Des moments où je m'ennuie à mourir entre les quatre murs de cette petite chambre. En attendant que le mal passe et que ma quarantaine soit levée.

Je ne reçois pas de visite parce que je suis contagieuse. Hormis les infirmières. Dont Harmony, qui passe me rendre visite. Elle me distrait de son mieux. Et elle y réussit bien. Je guette chaque jour sa venue avec un peu d'impatience. Même si ça ne dure pas longtemps, c'est une des rares distractions pour moi. Ça me fait mes journées.

Voilà quel est mon quotidien depuis quelques jours  ... Pas reluisant donc.

J'ai l'impression que aujourd'hui la fièvre a un peu diminué. L'infirmière est passée et m'a fait boire quelque chose. Quand .. ? Je ne sais plus exactement. Hier .. ? Ce matin ... ? Il y a cinq minutes ... ? Mais en tout cas je me sens un peu mieux.

Alors ... je sens que je dors mieux. J'ai les yeux fermés, je suis paisible, accablée par une saine et honnête fatigue. Pourtant, quelque chose à l'orée de ma conscience me sort de mon sommeil.

DAISY ?

C'est moi. Oui .. ? J’émerge lentement, je papillonne des yeux.

Mais... qu'est ce que tu fais là ?

Comment ça qu'est-ce que je fais là ... ? La question n'a pas de sens. Je délire encore ? La fièvre serait revenue sans que je m'en rende compte ? Je tourne lentement la tête. Je n'ai que le temps d'apercevoir une fille habillée d'une blouse comme la mienne et couverte de bandages.  Avant qu'un battement de cil plus tard elle ne disparaisse de mon champs de vision.

La porte s'ouvre sur la silhouette d'une des infirmières que je connais de vue.

Pardonnez-nous Miss... Vous n'avez vu entrer personne?

Premier réflexe, sans que je n'y réfléchisse je repond.

-Heu ... si ...

Ma voix est un peu pâteuse, je me rend compte que j'ai soif. Mais soudain un éclair de conscience m'atteint. Lillith. Cette fille brune et blessée c'est Lilith !

... heu ... je veux dire ... vous. Vous vous êtes rentrée madame. Je vous ai vue. Réponse la plus bête ever. L'infirmière fronce les sourcils. Impossible de deviner son expression mais elle reste figée quelques secondes avant de lentement hocher la tête.

-Reposez vous Miss, La fièvre devrait bientôt diminuer.

Elle referme doucement la porte. Je soupire de soulagement.

Bon qu'est-ce que ... Qu'est ce qui s'est passé ? J'ai vu ma camarade Lilith. Ici. Ca n'a pas de sens. Je l'ai rêvée ... ? Pourquoi elle et pas n'importe quelle autre élève de ma maison et de mon année ? Elle ne peut pas être réelle.

Je me redresse sur les coudes. Mon drap glisse quelque peu, dévoilant mes membres grêlés de tâches noires. Je cherche autour de moi. Le décor est dépouillé il n'y a presque rien. Une porte menant à un sanitaire, un bureau et une chaise sur lesquels traînent des crayons et du papier. Et un chevet encombré de livres et de revues. Aucun endroit où se cacher. Alors d'un ton hésitant je demande.

-Lilith ... Tu es là ... ? Tu étais réelle ... ?

Oui .. la fièvre peut pousser à dire ou imaginer des âneries. Je fais le tour de la pièce du regard. Puis jette un coup d'oeil hésitant vers Nestor, qui veille sur moi.

-T'as vu quelque chose toi ... ? Mais mon copain dentu reste imperturbable, toutes ses petites bouches aiguisées de crocs se balancant au rythme du leger courant d'air qui filtre depuis la fenêtre ouverte. Cette chambre est étrangement silencieuse.
Lilith A. Strix
Lilith A. Strix
Poufsouffle
Poufsouffle
Année à Poudlard : Troisième année

Matière optionnelle : Divination

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


 Le Bruit des Exclus [En cours] Empty
Re: Le Bruit des Exclus [En cours]
Lilith A. Strix, le  Ven 10 Juil - 9:53

- Aïe Aïe Aïe -. Alors, après expérience, sauter à plat ventre pour tenter un glissé sous le lit c'est assez cool sur le papier, mais en vérité c'est une très mauvaise idée. En te propulsant en avant, tu n'avais réussi qu'à te cogner contre le bord du lit. C'est à demi assommée que tu réussis à glisser entre le sol et le matelas maintenu par un quadrillage de fer. Deuxième problème: évaluer l'espace entre les deux avant de passer... parce que oui, tu avais beau être frêle, petite et souple, tu étais quand même écrasé par le matelas qui formait une bosse au centre du lit... C'est donc à demi-assommée et à demi-étouffée que tu écoutas la conversation entre l'infirmière, qui était rentrée comme un Occamy dans un hangar à dirigeable dans la chambre, et la petite malade qui semblait être Daisy Wellington. L'une de tes camarades qui arrivait à voir quelques points positifs dans ce maudit château, ta prison pendant une bonne partie de l'année. Pardonnez-nous Miss... Vous n'avez vu entrer personne? - Oh Galette aux pommes et poires de l'année, j'suis mal... - Heu... si... Tu fermas les paupières, le front retombant sur le sol froid, hochant la tête de droite à gauche. Ouaip, tu étais vraiment mal. Si après ça on te confiait pas deux gardes du corps, qu'on t'enfermait pas dans la chambre et qu'on ne te mettait pas des barreaux à ta fenêtre... Eh bien tu avais plusieurs bonnes étoiles qui veillaient sur toi.

Tu te préparas à sortir de ta cachette quand la voix de la jeune poufsouffle retenti de nouveau dans l'espace. ... heu ... je veux dire ... vous. Vous vous êtes rentrée madame. Je vous ai vue. Alors sur le moment... oui, tu étais soulagée, mais tu avais envie de rire aussi. La réponse était tellement inattendue que tu avais presque failli briser ta couverture. Et le pire, c'est que ça avait l'air de fonctionner. L'infirmière s'assura du bien-être de la malade et partit sans demander son dû. Tu sentais ton cœur palpiter comme jamais. Tu te rendis compte à ce moment précis que tu avais retenu ta respiration depuis ton plongeon. Ton front se reposa à nouveau contre le sol froid de la chambre, dans un petit choc. C'était fini... pour l'instant. La bosse au dessus se fit moins oppressante sur la longueur. Daisy avait bougé. Lilith ... Tu es là ... ? Tu étais réelle ... ?. - Bah oui, tu t'attendais à quoi en hurlant son nom espèce de goule... Elle t'a forcément vue !- T'as vu quelque chose toi ... ? Aussi penaude que pouvais l'être un monstre sous un lit découvert par une lampe de torche, tu sortis de ta cachette péniblement. Enfin, tu essayas, mais avec tes doigts recroquevillés sur eux-mêmes et tes jambes qui répondaient à moitié, tu avais un peu de mal.

Après de longues secondes à t'extirper du sol - Par Merlin qu'il était plus facile d'y rentrer que de ressortir -, tu t'appuyas doucement sur le bord du lit pour t'aider à te relever. Quelques taches sombres étaient de nouveau apparu sur la tête mais rien de bien grave. Les mages avaient dit que les dégâts magiques avaient plus de mal à se soigner que les blessures normales. D'ailleurs, tes bras et tes jambes aussi étaient entièrement bandés. Brûlure 2e et 3e degré apparemment. Mais ce qui était bien, c'est que l'on t'avait dit que tu aurais peu de cicatrices. L'essence de dictame aidait à ça. " Hey...". Tu te retrouvas au chevet de ta camarade, l'une de tes mains vint gratter ta nuque. Prise sur le fait. Daisy avait l'air vraiment mal en point... Toutes ses taches sur elles... ça te faisait un peu peur pour elle parce que les seules images où tu avais vu des tâches semblables, c'était dans des photographies de guerre. La peste bubonique. Tu as un pincement au cœur. "C'est grave ce que tu as .... On peut te soigner ?". Et voilà deux filles, une momie et un zombie parlaient dans la même chambre. Deux exclues.

Daisy Wellington
Daisy Wellington
Poufsouffle
Poufsouffle
Année à Poudlard : Troisième année

Matière optionnelle : Étude des moldus

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


 Le Bruit des Exclus [En cours] Empty
Re: Le Bruit des Exclus [En cours]
Daisy Wellington, le  Ven 10 Juil - 10:26

Je reste quelques instants frappée de stupeur en voyant ma camarade de classe sortir de sous mon lit. Elle a l'air blessée, affaiblie elle aussi. J'en oublie même de me couvrir et le regrette quand je finis par sentir son regard peser sur moi.

- C'est grave ce que tu as .... On peut te soigner ?

J'ai le réflexe de remonter sur moi le drap blanc même si ... le mal est doute fait. J'ai une conscience aiguë de mon apparence et ce n'est pas pour rien que je porte mes cheveux détachés, les laissant former un rideau devant mon visage ...  D'ailleurs les médicomages m'ont conseillée de pas chercher à me regarder dans un miroir. Mais même dans une salle vidée de tout miroir, je ne peux m'empêcher de voir mon reflet dans la vitre de la fenêtre. Et ce que j'y vois me fend le coeur ...

-Je ... heu ... oui c'est grave. J'ai attrapé la dragoncelle ... Il ne faut surtout pas que tu me touches.

Mais ... ce que je dis sonne dramatique. Alors je me hâte de rajouter, affichant un sourire de façade.

- Mais hey oui, je serai bientôt soignée et dehors ! Avec pas trop de séquelles j'espère .. je fais tout pour ne pas me gratter et surtout pas au visage. Encore une fois, les potions qu'ils me donnent font des miracles.

- Mais toi qu'est-ce qui t'es arrivé ... ? Tu as mal ? C'est grave ?? Même question qui fait écho à la sienne. Forcément, je m'inquiète.

J'aimerais aussi lui demander pourquoi elle est venue mais en vrai ... ca sonnerait comme un reproche. Et je n'ai aucune envie qu'elle le prenne comme une invitation à sortir. Son état n'a pas l'air fameux et je devine qu'elle a mal rien qu'à sa posture. Ça me serre le coeur. J'imagine qu'avec une tête couverte de boutons je m'en sors mieux qu'elle dans le fond ...

Mais pourquoi est-ce qu'elle se cachait des infirmières ? Pour échapper à la piqûre ou a un médicament désagréable ?
Lilith A. Strix
Lilith A. Strix
Poufsouffle
Poufsouffle
Année à Poudlard : Troisième année

Matière optionnelle : Divination

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


 Le Bruit des Exclus [En cours] Empty
Re: Le Bruit des Exclus [En cours]
Lilith A. Strix, le  Ven 10 Juil - 12:36

-  L'âme n'a point de secret que la conduite ne révèle... - A l'évocation de la maladie de Wellington, celle-ci c'était empressée de recouvrir toute trace de son état. Tu ne dis rien, ne releva pas. Feindre de croire un mensonge est un mensonge exquis apparemment. Tout ce que tu voyais, c'est qu'elle avait l'air de souffrir moralement de son état. Qu'importe si elle avait la peau blanche, jaune, verte ou bien recouverte de ce virus qui venait la mordre de l'intérieur. Si tu devais juger, ce n'était pas sur son apparence, ni sur sa superbe façon d'essayer de le camoufler, de peur pour l'une ou pour l'autre. Non. Si tu devais juger, tu te ferais tribunal, accusant la molécule, la cellule, le virus responsable de ce crime, la condamnant à l'exil pour ne plus toucher un corps appartenant à une âme aussi bienveillante que l'était la Poufsouffle. Parce que oui. Cette âme véritable qui se cachait sous les draps, tu l'avais déjà vu éclairer le plus sombre des cachots. Alors tu lui souris. Simplement. Sans une once de pitié. Juste un sourire amical et chaleureux. Combien de sourire de ce genre un exclu avait-il eu le droit depuis son arrivée dans cet autre monde, une autre strate des enfers? Eh bien, en tout cas, pour ta part tu en avais eu aucun. Ou alors des froids. Tu donnes ce que tu n'avais pas. Et qu'importe si ça lui permettait d'aller mieux.

La Dragoncelle. Tu en avais eu juste une vague idée. Avant, tu prenais ça comme la varicelle des non magique. Mais en voyant l'état de fatigue de Daisy, tu savais pertinemment que tu t'étais trompée. Sans la toucher, même si tu aurais apprécié, tu t'assoies sur le bord du lit, à proximité d'elle. Tu sais que tu avais juste à tendre le bras pour effleurer sa peau. Mais ça ne te faisait pas peur. Tu étais contente. Elle allait sortir rapidement. Peut-être plus rapidement que toi. Elle allait reprendre sa vie normale après ça... et rattraper le retard peut-être avant la rentrée. Tu serres les dents. Mais toi qu'est-ce qui t'es arrivé ... ? Tu as mal ? C'est grave ?? Tu serres les quenottes un peu plus fort, et un morceau de ta joue aussi. Tu ne savais pas trop par où commencer. Il y avait des zones d'ombres, floues que tu peinais à exploiter... "surement pour le mieux" d'après un des mages médical. "Il... Il y a eu un accident. J'étais avec mes parents, on rentrait de France. Je me suis réveillée ici. Enfin, apparemment je suis arrivée jusqu'au Ministère... seule. Je me suis évanouie là-bas... et je suis restée pas mal de temps dans le coma". Tu ne savais pas trop quoi dire d'autre. Que tu n'avais jamais eu de visite depuis? Que tes parents te cherchaient surement ailleurs? Que tu ne savais pas où ils étaient? Tu laissas tout ça sous silence, pour le moment. "J'ai des brûlures et pas mal de contusions. Je fais de la rééducation. Mais ça ira, je serais en forme pour la rentrée !". En forme. Oui. Physiquement parlant.

"Hey... je peux peut-être faire quelque chose pour toi ? Je sais pas si tu as le droit de sortir d'ici, mais je peux te prendre quelque chose en bas.À mon réveil, j'aurais tué pour un peu de jus de citrouille frais et des chaudrons fondants... qu'est ce que t'en dis?". La douleur? P'feuh. Tu comptais faire quelque chose de bien pire que d'aller à la cafétéria. Et puis, si les infirmières te voyaient là-bas, elles seraient si soulagées qu'elles te laisseraient tranquille. Non, tu pouvais te balader un peu avant de repartir pour le grand air pollué de Londres. C'était dingue comment l'adrénaline et la lueur de détermination que tu n'avais jamais autant eue dans les yeux pouvaient te faire faire des choses aussi...... inattendues. Des choses que tu n'avais jamais vraiment eu le cran de faire à une époque. Mais là, tu n'avais pas le choix. Il fallait retrouver tes parents et leurs dires que tout allait bien. Que tu étais vivante. En sécurité. Dans cette espèce de Clos aux Exclus. Sainte Mangouste. En attendant, si tu pouvais rendre le séjour plus agréable à une amie, tu le ferais. Nouveau sourire encourageant. Oui. Tu ferais le maximum pour retrouver tes parents et aider Daisy, comme elle l'avait fait pour toi. Peut-importe les obstacles.

Daisy Wellington
Daisy Wellington
Poufsouffle
Poufsouffle
Année à Poudlard : Troisième année

Matière optionnelle : Étude des moldus

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


 Le Bruit des Exclus [En cours] Empty
Re: Le Bruit des Exclus [En cours]
Daisy Wellington, le  Ven 10 Juil - 16:56

LA de Lilith


Son sourire, simple et gentil fait naître une expression similaire sur mes lèvres. Un témoignage de plaisir, timide et discret, camouflé par le rideau fin de mes cheveux devant mon visage.

Mais mon expression change a mesure qu'elle décrit ce qui lui est arrivé. Par la barbe de Merlin, un accident ... ? Un coma, des brûlures, des contusions ... ? Mon cœur se serre à la voir ainsi et mes yeux brillent d'une compassion sincère. Je ne peux que m'imaginer à sa place et rien qu'à cette idée, je sens le bord de mes yeux piquer. Je ... cherche quelque chose à répondre. Quelque chose à faire, dire ou penser. Ma première réaction aurait été d'ouvrir les bras et de la serrer fort. Mais c'est impossible et je me sens démunie.

Et pendant que j'hésite vient l'impensable proposition.

Hey... je peux peut-être faire quelque chose pour toi ?

Non ! Mais .. juste non ? Non non non ! C'est toi qui a besoin de quelque chose Lillith ! Comment peux-tu penser à aider une simple copine de classe alors que tu es dans un état pareil ?  Consciente de ma brusque réponse, une moue coupable s'affiche au coin de mes lèvres. Puis je reprend, sur un ton adouci. Je veux dire .. non .. non  merci ... C'est adorable. Toi. Tu dois prendre soin de toi ...

Toujours quand je pense être dans une situation difficile, il y a quelqu'un a côté de moi qui semble vivre pire. Et ca me désole que ce soit elle.  Je bouge pour me mettre en position assise, entourant mes bras de mes jambes. Ça lui laisse plus de place et je m'éloigne d'elle ... je ne voudrais pas la mettre en danger. Ce n'est plus une porte de bois qui nous sépare cette fois ... mais cette maladie. Au moins on peut se voir, se parler ... ?

-Tu es ... ici à cet étage ... alors ... ? Depuis longtemps ... ?


Mais hélas ... les bonnes choses ne semblent pas faites pour durer. A peine Lilith répond elle que la porte de ma chambre s'ouvre sur un médicomage qui s'exclame

-Ah vous voilà !

Par magie ou par chance ils l'ont retrouvée. L'homme ne parait pas en colère mais soulagé. Il traverse la pièce en deux enjambées, avant qu'aucune de nous ne puisse réagir. Il pose une main délicate mais ferme sur son épaule.

Vous ne devez pas venir ici mademoiselle. Miss Wellington est très contagieuse.

Sa voix se veut douce ... mais ne souffre d'aucune contestation. Il l'incite d'ailleurs à se relever pour qu'elle le suive.
Non ! Ils m’enlèvent ma copine ! Devant mon expression incrédule et blessée et celle de Lillith que je n'arrive pas à percevoir, il se sent obligé de rajouter, comme s'il imaginait que cela allait nous apaiser.

Vous vous verrez quand vous irez mieux toutes les deux, d'accord ... ? Une demande d'accord de pure forme car déjà il l'entraîne dehors malgré sa réticence et la porte se referme derrière eux deux, me laissant seule, exclue, alors qu'un drame s'est joué dans la vie d'une de mes amies et que je veux l'aider, l'apaiser ... Les larmes me montent aux yeux dans cette petite chambre vide. Il ne reste de sa présence qu'un vide béant, là où elle s'est assise au bord de mon lit. Bientôt le sel de mon chagrin pique, là où les sillons qu'il creuse touche les stigmates de ma maladie.  Je me sens impuissante.

...

...

Triste histoire vraiment. Deux enfants tourmentées que tout semble vouloir séparer malgré elles. Il ne leur est même pas permis de se réconforter l'une l'autre, alors qu'au moins l'une d'elle en aurait plus que jamais besoin.

...

...

Heureusement ... l'histoire ne s'arrête pas là. Ce serait bien trop triste sinon. Tout cela aurait manqué de magie, non ?  Il ne faut pas longtemps pour qu'on aperçoive un papillon voler devant la fenêtre de la jeune orpheline. Un insecte volant factice, fait d'un bout de papier enchanté. Un bout de parchemin enchanté qui vient profiter de l'ouverture de la fenêtre pour se glisser à l'intérieur et délivrer son message tout bête, écrit au crayon d'un main mal assurée.

Papillon a écrit:
Hey... ? Tu va bien ... ? Ils t'on laisser ta baguette ...? :(

Quelques mots, presque rien, qui ont réussi à déjouer les barrières dressées. Un message d'une exclue à une autre.

Là-bas, penchée à sa fenêtre, baguette en main, Daisy guette. Son amie l'avait t'elle reçu ... ? Ferait elle un signe par la fenêtre ... ? Il ne restait qu'à attendre. Et espérer.


Dernière édition par Daisy Wellington le Dim 12 Juil - 0:46, édité 1 fois
Lilith A. Strix
Lilith A. Strix
Poufsouffle
Poufsouffle
Année à Poudlard : Troisième année

Matière optionnelle : Divination

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


 Le Bruit des Exclus [En cours] Empty
Re: Le Bruit des Exclus [En cours]
Lilith A. Strix, le  Sam 11 Juil - 9:35

Il est vrai que tu étais déçue. Tu n'avais pas réussi à te cacher suffisamment, et on t'avait rapidement ramené dans ta chambre malgré tes protestations. Tu avais beau essayer de te débattre ce qui n'avait pas arrangé la douleur... mais la force te manquait. Alors tu avais essayé de te faufiler, mais une gamine de douze balais ne faisait pas le poids face aux silhouettes blanches entraînées. C'est donc les sourcils froncés et la mine boudeuse que tu rentras dans ta chambre. On essayait d'être gentil avec toi, de te proposer de sortir à partir de la semaine suivante. Parce que c'était dangereux maintenant. Parce que tu étais encore déboussolé. Et pendant qu'ils faisaient une liste de toutes les mauvaises choses qui pouvaient t'arriver, toi tu ne voyais que le ciel bleu derrière des fenêtres. Le soleil qui caressait le verre sans vouloir t'atteindre. Lorsqu'ils avaient enfin décidé de te laisser tranquille pour s'occuper d'autres malades, tu t'allongeas sur ton lit, expirant un long soupir. Il fallait à tout prix que tu trouves un moyen de sortir. De faire pression. La lueur déterminée s'alluma dans des pupilles autrefois tendre et bienveillante. L'eau se faisait torrent, la calme tempête. On ne s'amusait pas avec une Strix. Et quand tu avais décidé quelque chose, et que tu la pensais juste. Alors rien ne pouvait plus t'arrêter.

Quelques minutes, trop de minutes, passèrent. Tu avais passé en revue les différentes façons de sortir de cet enfer... et aucun ne menait à un résultat concluant. Tu étais trop faible pour le moment. Il te fallait muscler ce corps trop faible, trop recroquevillé, ce corps qui avait tant subi que même ta mémoire avait arrêté de le suivre. Tu essayas. Les étirements que tu faisais en danse. La peau brûlée craquelait, la tête tournait, tu serras les dents... et fit sortir quelques larmes salées. Larmes amères. Non, tu n'y arrivais pas. pas encore. De frustration et de douleur, tu maudis le monde, et maudis ta condition.  Et c'est lorsque tu n'avais plus rien à dire, plus aucun venin à exposer, que tu entendis des tout petits coups à la fenêtre. Tes yeux bleus cherchèrent la source de ce tintamarre pour les oreilles fines, pour finalement découvrir un papillon. Tu souris d'un coup, séchas tes larmes. Tu savais exactement qui avait envoyé ce message. C'était... entre vous deux. Daisy s'inquiétait. Comme d'habitude. Elle était si bienveillante. La seule du château qui avait bien voulu prendre soin de toi. Tu ouvris ta fenêtre, chercha la chambre amie du regard et trouva Daisy. Tu lui souris.

Pipaillon réponds:

Tiens... la fenêtre. - hin hin hin.. -. Ce n'était pas des malins. Si tu ne pouvais pas escalader encore, tu avais quand même un petit plan B qui se dessinait dans ton esprit. Demain, oui, demain tu retenteras la sortie. C'était hors de question d'attendre une semaine pour retrouver tes parents. Et puis, elle pourrait passer prendre quelques friandises pour son amie en même temps. Une pierre deux coups.


***

La sueur perla sur ton front. C'était le matin. Tu étais en salle de rééducation. Tu avais fait des progrès en quelques heures. Et tu étais contente. Maintenant, tes doigts étaient presque remis en place, et tu arrivais à tenir debout, à marcher sans te tenir. Après oui bon, tu avançais à pas de tortue, tremblante. Mais tu avançais quand même. Et ça, c'était bon signe. Une fois la rééducation faite, tu demandas gentiment à passer à la cafétéria. L’œil suspicieux, on ne te lâchait pas d'une semelle. Malgré tes protestations. Tu pris quelques chaudrons fondants et divers jus. Tu avais le droit, tant que tu mangeais correctement les plateaux-repas. Ce n'est qu'une fois passé le seuil de la porte que tu te retrouvas de nouveau seule. Tes bandages allaient être changés dans les deux heures qui viendraient. Donc, pas de sortie pour ce matin. Mais l'après-midi, tu aurais tout le temps pour ça... quitte à rentrer à nouveau dans la chambre de Day, lui faire un petit coucou, et repartir. En attendant, un nouveau papillon en origami accompagné de quelques friandises voltigea d'une fenêtre à l'autre.

Pipaillon informe:

En attendant... tu observais avec grande attention le plan d'évacuation de l'étage, dans le couloir. Juste en face de la porte de ta chambre grande ouverte. Ce qui était fascinant, c'était d'observer comment un enfant pouvait être ingénieux et déterminé dans les bêtises quand ceux-ci s'ennuyaient, ou cherchaient à obtenir quelque chose. Et là, tu n'avais ni visite, ni activité pour t'aider à t'évader dans d'autres mondes. Il y avait bien la lecture, mais... tu avais déjà épluché tous les manuels scolaires pour la deuxième année. Attendant la réponse de ton amie, tu essaies de nouveaux étirements... douloureux.

Daisy Wellington
Daisy Wellington
Poufsouffle
Poufsouffle
Année à Poudlard : Troisième année

Matière optionnelle : Étude des moldus

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


 Le Bruit des Exclus [En cours] Empty
Re: Le Bruit des Exclus [En cours]
Daisy Wellington, le  Dim 12 Juil - 1:20

A chaque fois qu'un nouveau papillon vient taper à ma fenêtre, un sourire apparaît sur mon visage. J'ouvre alors ma fenêtre avec fébrilité, laissant entrer l'insecte messager. Et  je m'empresse alors de déplier le papier pour le lire ! Même s'il ne s'agit que de quelques lignes, j'y réponds à chaque fois.

Papier volant a écrit:
-Hey, géniale, sa fonque fondksio  marche !  Oui ses toi qui me la apris o/
Je sui désoler pour toute a leure. Tu n'a pas eu tro mal  ... ? Tu me voit à ma feunetre ?

Suivi quelques temps plus tard par un autre

Papillon de papier a écrit:
- Pourquoi et-ce que tu les fuillai ?  Ils voulait te faire une picure ?

Ou encore un autre :

Encore un papillon ! a écrit:
-Je crois que j'ai peut-aitre louper des maissages. Si tu veus, je lésserai mon foulare rouge attacher au montans de ma feunetre quand je serait ocuper ou endormie ! Je dort baucoup je suis désaulé :'-(

Et d'autres suivent encore. Des dessins. Des pensées.  Des messages sans conséquences que deux filles hospitalisées peuvent s'échanger pour tromper l'ennui et la solitude.  Mes papillons sont clairement basiques comparés à ses origamis élaborés. Je pourrais lui montrer que je sais faire des grenouilles en papier mais j'ai le sentiment qu'elles risquent de voler moins bien. Il faudra que je travaille la technique quand on sera toutes les deux sorties de là.


Une nuit passe donc ... Et le matin arrive.  Je ne me suis pas réveillée tôt et tarde donc à placer mon foulard rouge. Il ne faut pas longtemps pour que le message de Lillith me parvienne, accompagné de chocolats. Encore une fois il arrache un sourire sur mon visage. Des chocolats et des friandises .. je n'en manque pas. Mes parents (mon père surtout) me gâtent tant qu'ils le peuvent, surtout que je dois absolument manger ... même si l’appétit me manque. Mais ces chocolats envoyés par mon amie ont un goût tout particulier. Alors je les ouvre et les mange sans tarder. C'est peu de choses mais ... c'est un cadeau qui compte. Je prend la plume et je lui répond, faisant un petit dessin au recto et écrivant un mot au verso.

Un avion en papier cette fois, pour changer a écrit:

Recto :
 Le Bruit des Exclus [En cours] Coloriagemerci
Verso :
Merciiii ils son trot bons .  Ma mere va venir me depauser des devoire et des livres se soire. Tu veut que je lui demmande de t'aporté quelque chause ... ? J'ai une bale dans ma chanbre si tu veut , on poura y jouer sens se touché, avec les baguetes !  Praumis je prend des faurce et tattendrai !


Un jeu de balle avouons-le .. c'est un peu ch*ant en temps normal. Mais rien que ce jeu simple aujourd'hui fera mon bonheur, surtout s'il estpartagé avec quelqu'un.

Je suis excitée à l'idée de recevoir de nouveau de la visite. Alors je fais mon possible pour tenir ma promesse. Je dors (laissant la fenêtre entrouverte et le foulard rouge, dès fois que je recevrai une réponse) et surtout, lorsque le déjeuner arrive, je mange. Même si l’appétit m'a déserté, je fais un gros effort, au point de recevoir un compliment de la part de la personne qui débarrasse le plateau repas. Des paroles encourageantes, bienveillantes.

Le repas et mon repos semblent porter leurs fruits. L'après-midi, je suis aussi en forme que je peux l'être. Comment mon amie s'annoncera t'elle ... ? Un papillon avant de passer ... ? Une nouvelle entrée furtive ... ? Dans le doute, je suis allée changer de place le porte manteau de ma chambre, le décalant un peu et suspendant dessus plusieurs affaires pour offrir une cachette supplémentaire au cas où ce serait nécessaire. Et enfin je m’assois en tailleur sur mon lit, ma baguette à portée de main et la balle non loin. Je suis fin prête à la recevoir !
Lilith A. Strix
Lilith A. Strix
Poufsouffle
Poufsouffle
Année à Poudlard : Troisième année

Matière optionnelle : Divination

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


 Le Bruit des Exclus [En cours] Empty
Re: Le Bruit des Exclus [En cours]
Lilith A. Strix, le  Jeu 16 Juil - 23:25



Tu souris lorsque tu reçois le petit message de remerciements de ton amie. Tu étais contente pour elle, elle avait le droit à de la visite malgré son état, assez grave apparemment. Tu avais toutefois comme un petit pincement au cœur. Tu étais là depuis bientôt trois mois... dont la majorité dans le coma, mais... tu n'avais reçu aucune visite. Non, toi tu cherchais seulement à sortir. Mais tu ne voulais pas la préoccuper avec ça pour le moment. Tu ne savais pas si votre relation était suffisamment intime pour lui faire part de ta nouvelle perte. Alors tu lui répondis juste que tu avais tout ce qu'il fallait, et qu'il n'y avait nul besoin de déranger ses parents. Tu osas même écrire que tu avais hâte de retourner la voir. Tu avais hésité longtemps... mais finalement, tu préférais l'honnêteté. Une fois la réponse envoyée, tu t'étiras encore de longues minutes, attendant l'heure du repas, pour enfin, tenter une nouvelle escapade.

Cette fois, tu avais réussi à sortir furtivement. Tu n'es pas allée bien loin. Tu étais restée devant l'hôpital pour prendre un bon bol d'air avant de rentrer. Le bol d'air avait duré un peu plus longtemps que prévu. Tu avais rencontrée une jeune femme qui se prénommait Elenna. Elle semblait être un peu perdue elle aussi. Elle aussi avait mal. Elle aussi avait un trou sanglant au côté gauche de la poitrine. Une amie qu'elle disait avoir perdue. Toi, tu ne connaissais pas encore réellement l'amitié. Si ça devait se résumer en une personne, tu aurais dit Daisy. Tu espérais du moins. Mais tu avais peur de la perdre aussi. Peur de perdre quelqu'un que tu appréciais. Alors pour le moment, tu n'osais pas penser à elle comme à une amie. Non, c'était encore qu'une camarade de classe qui t'avait aidé plus d'une fois. Comme une amie de vacance que l'on allait perdre de vue. Pourtant, au fond de toi tu espérais un peu plus qu'une simple connaissance qui allait partir, sans réel lien de plus que simple gentillesse entre deux camarades de même maison. Quoi qu'il en était, la jeune femme avait dit que tu ressemblais beaucoup à cette amie décédée. Au début, ça n'avait pas vraiment fait "tilt" dans ta tête... mais maintenant que tu étais de nouveau seule et en train de vaquer à tes pensées... - Et si... c'était quelqu'un de la famille de mes géniteurs ? Pfeu... mais non, quelle idée Autumn... -.

Tu secouas la tête de gauche à droite, plusieurs fois, faisant voler ta crinière ébène dans l'air tiède de la ville de Londres. À peine tu venais de perdre les Strix que tu pensais déjà à ta première famille. Enfin, si on pouvait appeler ça famille. Après tout, si tu étais adopté, c'est soit parce qu'ils ne voulaient pas de toi, soit parce qu'ils ne pouvaient pas prendre soin de toi... ou quelque chose de plus sombre. Dans tous les cas, tu n'avais pas vraiment envie de les connaitre pour le moment. Ta seule famille c'était Hal et Helen. Et ils étaient quelque part. Ils t'avaient abandonné. Peut-être. Tu secouas à nouveau la tête, et repris la direction de la chambre de Daisy. Furtivement. Tu n'avais pas encore le droit de la retrouver, comme elle était toujours malade, alors tu restais prudente. Lorsque tu atteignis la porte dans la chambre, à la fin de l'après-midi, tu l'ouvris doucement avant de te réfugier à l'intérieur, sans un bruit. "Je suis là, désolée de l'attente !". Le soleil t'avait donné des couleurs que tu peinais à cacher. Tu n'avais pas le droit de voir Daisy et encore moins de sortir. Mais qu'importe, la semaine prochaine, tu entamerais les recherches directement dans les boyaux de Londres. "Tu as pu voir ta famille comme prévu aujourd'hui?" Tandis que tu lui parlais en murmurant, tu t'approchais doucement de son lit pour t'asseoir sur le bord de celui-ci, comme la première fois.

Tes pensées noires s'étaient envolés. Il n'y avait plus que Daisy et toi. Tu étais soulagée de voir qu'elle avait un peu meilleure mine, même si elle était encore très malade. la visite de ses parents avait dû lui faire beaucoup de bien. "Tu as des frères et soeurs?". Bien entendu, tu savais qu'en posant des questions, elle allait elle aussi en poser quelques-unes. Mais tu étais préparée à rester plus ou moins évasive sur ce qui se passait. Ou à ne rien dire, comme tu n'avais rien dit à propos de sa question sur son comportement étrange de l'autre fois. Pourquoi fuyais-tu? Non, tu n'avais pas répondu. Et ne répondrais pas. Du moins, pas pour l'instant. Ce qui comptait pour le moment, c'était le bien-être de la Wellington, et sa possible bonne journée passée en compagnie de sa famille. Parler des bons moments. D'ailleurs, en la questionnant, ta mine renfrognée et gênée d'exclue face aux infirmiers était remplacée par un léger étirement de tes lèvres. Oui. Tu arborais un sourire franc aux lèvres. C'était peut-être ça finalement, une amie?

Daisy Wellington
Daisy Wellington
Poufsouffle
Poufsouffle
Année à Poudlard : Troisième année

Matière optionnelle : Étude des moldus

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


 Le Bruit des Exclus [En cours] Empty
Re: Le Bruit des Exclus [En cours]
Daisy Wellington, le  Dim 19 Juil - 11:47

L'attente a été longue. Quand la poignée de ma porte s'est tournée et que j'ai vu mon père entrer, j'étais un peu déçue je dois l'avouer. Un peu seulement. J'aime mon papa. Le pauvre ne sait pas quoi faire pour me gâter. Il me rapporte chaque jour trop de friandises (que je n'ai pas l’appétit pour manger) et des piles de livres, bandes dessinées et autres.  J'avais espéré que ce soit ma copine mais ...  j'ai quand même été contente de le voir. Pas tant pour tout ce qu'il me rapportait d'ailleurs. Mon papa c'est un rigolo. Il trouve toujours moyen de me distraire, de voir le positif en toute chose. Il fait déjà mille plans de promenades et de visites pour quand je sortirai de là, m'apportant des dépliants et entretenant mon envie de guérir vite. Il raconte ce qui se passe à la maison, trouvant l'angle le plus drôle sous lequel raconter. Même des choses en apparence banales.

Je ne vais pas mentir, sa visite m'a fait du bien. Mais sitôt qu'il repart, je me remet à guetter. J'alterne entre fixer ma porte en tendant l'oreille, à l'affut du moindre bruit qui indiquerait l'arrivée de Lillith , et la fenêtre, que je regarde souvent dans l'espoir de voir un papillon messager venir se dandiner devant ma fenêtre.

L'attente est longue quand on a le coeur impatient. Et je pense que je finis par somnoler à moitié quand soudain je capte le mouvement furtif de ma porte. C'est elle enfin ! Qui se faufile. Je l’accueille avec un grand sourire.

-Je suis là, désolée de l'attente !

-Salut ! C'est pas grave ! Je suis trop contente que tu sois venue ! En vrai, je n'en avais pas douté. J'aurais sans doutes du à la réflexion. Beaucoup d'obstacles auraient pu l'empêcher de venir jusqu'ici.

-Tu as pu voir ta famille comme prévu aujourd'hui ?

-Ouais ! Mon papa. Il m'a laissé plein de trucs. Je montre le gros tas de livres qu'il avait laissé après sa visite. Des BD moldues pour la plupart. Contrairement à ma mère, il n'essayait pas à tout prix de profiter de  ce repos forcé pour me faire travailler. Il y avait aussi un nombre très exagéré de sucreries magiques, dont des paquets de gnomes au poivre. Tu peux prendre ce qui te fait plaisir si tu veux. Je lirais pas tout et ... je pense que j'aurais de gros problèmes si je mangeais tout.

Je grimace un sourire.

.. parce que non j'ai pas de frère et soeur avec qui partager. Pas faute de demander hein, mais ils disent qu'ils ont "fermé boutique" ... Une façon étrange de dire qu'ils en veulent plus.

Je change un peu de position sur mon lit. Assise en tailleur le plus loin possible d'elle.

-Je suis contente que tu ais pu venir ! C'est trop bien. Je lui sourit chaleureusement. Tu m'as dit que tu avais eu un accident ... que tu étais dans le coma ... Ça a du être super grave. Tu es là depuis longtemps ... ?
Lilith A. Strix
Lilith A. Strix
Poufsouffle
Poufsouffle
Année à Poudlard : Troisième année

Matière optionnelle : Divination

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


 Le Bruit des Exclus [En cours] Empty
Re: Le Bruit des Exclus [En cours]
Lilith A. Strix, le  Mar 21 Juil - 17:30



Elle n'avait pas menti. La commode et le bureau de la chambre d'hôpital étaient entièrement recouverts de livres et autres friandises de toutes sortes. Tu ne les reconnaissais même pas toutes. Il y avait des bonbons noirs qui sentaient la menthe d'un côté, des sortes de cupcakes en forme de chaudrons - ça je connais, des fondants au chaudron ! -, des dragées en forme d'haricots de toutes les couleurs, des grosses bulles de sorbets... les seuls que tu reconnaissais étaient les chocogrenouilles tant appréciés par les étudiants de Poudlard et les plumes en sucre. Tu étais étonnée par tant de friandises.  Tes parents t'en achetaient presque jamais, ou simplement pour faire plaisir de temps en temps. "Je... n'en connais presque aucun...". Tu n'étais pas très aventureuse... et tu ne savais pas ce qui pouvait se rapprocher le plus des friandises du monde non-magique. "C'est gentil de proposer en tout cas, merci " Tu demanderais conseil par la suite. En attendant... tu te reconcentras sur ton... ta... nouvelle amie ? Tu ne savais pas trop comment elle te voyait, donc tu restais un peu sur tes gardes, très tenté toutefois par les nombreux bonbons en forme d'haricots.  J'ai pas de frère et soeur avec qui partager. Pas faute de demander hein, mais ils disent qu'ils ont "fermé boutique" ... Une façon étrange de dire qu'ils en veulent plus. Tu levas un sourcil, posant ton regard sur ta camarade puis sourit. C'était étrange comme expression. Et étrange comme façon de penser. Les Strix t'avaient adopté parce qu'ils ne pouvaient pas faire d'enfants. D'ailleurs, des démarches pour une seconde adoption avaient été envisagés. Mais...

-Je suis contente que tu aies pu venir ! C'est trop bien. Un sourire éclairait son visage. Tu cherchas une once de mensonge, mais tu n'y trouvais que de la sincérité, alors tu répondis également à son sourire. Beaucoup plus détendue qu'à ton arrivée. Toi aussi tu étais contente d'être là. C'était un peu reposant, de se retrouver là, entre filles d'une même promo.  Bon, les circonstances n'étaient pas vraiment tip-top mais... après tout ce n'est pas dans le malheur que l'on découvre qui sont nos véritables amis ? Il fallait juste espérer que ton instinct ne se soit pas trompée sur les motivations de Daisy. C'est-à-dire, purement amicaux. Tu m'as dit que tu avais eu un accident ... que tu étais dans le coma ... Ça a du être super grave. Tu es là depuis longtemps ... ? - Raaaah... - Tu te relevas doucement et avanças vers le bureau, dos à ta camarade. Tes doigts caressèrent la tranche des livres déposés par les parents de ton amie. Il y avait de tout, mais surtout des BD's. Certains auteurs t'étaient inconnus. - Surement des sorciers aussi -. Cela va faire bientôt deux bons mois, plus ou moins... J'ai un peu perdu la notion du temps. Tu te retournas, souriant à ton amie. De l'autodérision qui ne faisait pas trop de mal. Ta voix était douce, mais, malgré ton sourire, l'expression de ton visage avait quelque chose de différent... de presque.. neutre ? - Tu t'en sors bien Autumn -. Ta main s'avança vers l'une des étranges dragées. "ça non plus je ne connais pas".

Tu savais bien que tu n'en aurais pas fini avec les questions. Day était loin d'être bête. Tu étais souvent en dehors de ta chambre, tu te faufilais partout depuis plusieurs semaines. Et tu n'avais encore reçu aucune visite à sa connaissance. Mais... qu'importe. Tu étais d'humeur à te laisser aller. Et puis, elle le saurait tôt ou tard dans tous les cas. Tu t'adossas au bureau, en face d'elle, les bras croisés. "En tout cas, je pense en avoir pour quelque temps encore..." un rire sorti de ta gorge. Un peu jaune. Tu lui montras les bandages qui recouvraient ton corps. "On m'a dit que je serais sur pied pour la rentrée". Ce qui te laissais tout le temps qu'il fallait pour retrouver tes parents.

Daisy Wellington
Daisy Wellington
Poufsouffle
Poufsouffle
Année à Poudlard : Troisième année

Matière optionnelle : Étude des moldus

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


 Le Bruit des Exclus [En cours] Empty
Re: Le Bruit des Exclus [En cours]
Daisy Wellington, le  Mar 21 Juil - 18:02

"Je... n'en connais presque aucun... c'est gentil de proposer en tout cas, merci"

Je la laisse se servir de tout ce qu'elle veut. J'ai un petit sourire, un peu gênée. Je sais ... mes parents abusent ... elle va peut être se dire que je suis une fille à papa et maman trop gâtée. Ce qui est peut être vrai d'ailleurs ...

Cela va faire bientôt deux bons mois, plus ou moins... J'ai un peu perdu la notion du temps

-Oh mince je ... je ne savais pas ... je suis désolée.

Ça veut dire qu'elle est partie "avant" la fin des cours à Poudlard. Et que ... je ne m'en suis qu'à moitié rendue compte. Et je m'en suis pas inquiétée.  Une once de culpabilité enserre mon coeur un instant. J'ai continué ma vie insouciante pendant qu'une camarade n'allait pas bien. Elle était enfermée ici dans un nouveau cachot. Et cette fois je l'avais pas vue ...

... si j'avais su ... je serai venue te rendre visite ... t'apporter tes devoirs. Je sais pas ce que j'aurais pu faire ... mais je l'aurais fait. Même une carte avec un petit mot. Un petit quelque chose vaut mieux que rien du tout.

Silence. -Est-ce que quelqu'un de l'école l'a fait ... ? Tu voudrais que je te prête mes cours ... ? Qu'on les révise à deux ... ? Ma mère serait ravie de voir que mes cahiers qu'elle a apportés ici ne prennent pas la poussière.

Je la regarde me tourner le dos. Déambuler. Son expression se fermer. Et un doute affreux commence à me tirailler. Elle se pose au sol bras entourant les genoux, sans une attitude ... distante.  Il y a quelque chose qui ne va pas. J'en suis maintenant sûre. En temps normal je me serai assise a côté d'elle, j'aurais passé un bras autour de son épaule pour la serrer contre moi. Je ne peux malheureusement pas le faire. Un silence s'installe, au cours duquel, je ne sais pas quoi faire pour lui venir en aide.

Alors ... je prend ma baguette ... j'articule un faible.  #Wingardium Leviosa

Tant pis pour la trace ... tant pis si je me fais punir. Si ça tombe, avec toute la magie dans cette hôpital, ils verront pas que j'ai lancé un sort de plus ici. Au pire ils vont faire quoi ... m'enfermer dans ma chambre ? ha ha ...

D'un geste de ma baguette, j'envoie ma petite balle rouler dans sa direction. Je ne la touche pas, je ne voudrais pas ajouter la dragoncelle à la liste de ses soucis. Ma magie suffit. J'adresse un sourire hésitant à ma copine la regardant longuement.

-Tu as envie de jouer ... ? On pense plus à nos malheurs, d'accord ... ? Tu m'en parleras le jour où tu voudras. Quand ça te fera plus mal. Ou pas ... comme tu veux.

Lilith A. Strix
Lilith A. Strix
Poufsouffle
Poufsouffle
Année à Poudlard : Troisième année

Matière optionnelle : Divination

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


 Le Bruit des Exclus [En cours] Empty
Re: Le Bruit des Exclus [En cours]
Lilith A. Strix, le  Mar 21 Juil - 19:36



Elle était... désolée ? Tu arquas un sourcil. Elle avait fait plus de choses que n'importe qui. Et, si tu le savais déjà, remémorer les moments où elle avait toujours été là te faisait chaud au cœur. Rien que ça bonne humeur dans les dortoirs, chaque matin au réveil. Sa façon de s'occuper des plantes dans la salle commune, sa manière de sourire à tout, de s'émerveiller de tout... Malgré la tristesse de devoir quitter tes parents, de ne pas aimer ce château trop grand, c'était ton énergie, ta pile qui te faisait tenir. Mais ça, elle n'en savait rien. Tu l'admirais. Tu étais comme elle autrefois... enfin, sans cette sociabilité dont elle faisait tant preuve. Mais tu arrivais à sonder le cœur des gens, à les réchauffer. Aujourd'hui, serais-tu capable de faire la même chose? Rien qu'aujourd'hui tu avais fait pleurer une petite dame juste par ta simple présence parce qu'elle voyait en toi une amie disparue. Et avec tout ce qu'elle avait fait... Daisy... Daisy s'excusait. Juste de ne pas avoir vu. Juste d'avoir vécu. Juste d'avoir été heureuse. ... si j'avais su ... je serai venue te rendre visite ... t'apporter tes devoirs. Est-ce que quelqu'un de l'école l'a fait ... ? Tu voudrais que je te prête mes cours ... ? Qu'on les révise à deux ... ? Tu étais bouche bée. Encore des excuses. Sur le coup, tu te sentis... bête. Vraiment bête.

"Euh... je... non, je n'ai pas reçu la moindre lettre". Tu haussas les épaules. Daisy avait appuyé sur quelque chose de plus important que les devoirs. Et avant même que tu puisses répondre ou réfléchir à la situation, ton amie, oui, maintenant c'était sûr, ton amie donc, utilisa sa baguette magique pour faire virevolter une balle vers ta direction. Tu as envie de jouer ... ? On pense plus à nos malheurs, d'accord ... ? Tu m'en parleras le jour où tu voudras. Quand ça te fera plus mal. Ou pas ... comme tu veux.. "Je...". Tes mots moururent sur le bord de tes lèvres tremblantes. Tes doigts se refermèrent sur la petite balle qui semblait être étrangement chaude, puisqu'une douce chaleur se répandit sur ta paume malgré tes bandages. Tu regardas la petite balle, assez longtemps. Et tu y vis comme une nouvelle image. Un pas, à nouveau vers toi. Encore, toujours. Tu déglutis. Comment faisait-elle ? - Comment tu faisais avant ? - . Non. C'était sec. Un peu trop sec, mais les émotions arrivaient, s'écoulaient dans tes veines. Sans un autre mot, tu sortis Furcifer, et pointas la baguette en hêtre en direction de Daisy... la colère dans le regard. Une colère, que tu avais envers toi.

Orchideus. Un grand bouquet sorti de la baguette. Des orchidées et des lys. Tu lanças ensuite le même sort qu'elle, faisant virevolter le bouquet jusqu'à ses doigts. Tes bras n'étaient plus croisés. Ils pendaient le long de ton corps. "Non. Je ne peux pas accepter tes excuses Daisy. Tu as... tellement fait pour moi". Tu regardas à nouveau la petite balle. Elle était quitte. Si l'une devait être punie, l'autre le serait aussi. Un pas, pour un autre. "En vérité... tu es la seule qui m'a aidé. Je ne peux pas te blâmer. C'est moi qui dois m'excuser de mon comportement. Tu as toujours été là et... je ne t'ai jamais remercié. Au lieu de ça, je me suis bloquée encore plus... Alors... Merci." Tu lui renvoyas doucement la balle. C'était un peu un médiateur de parole cette balle. Chacune son tour. C'était plus facile pour toi. Une manière de parler... parce que tu en avais vraiment besoin. Mais, tu ne pouvais pas y arriver autrement.



Daisy Wellington
Daisy Wellington
Poufsouffle
Poufsouffle
Année à Poudlard : Troisième année

Matière optionnelle : Étude des moldus

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


 Le Bruit des Exclus [En cours] Empty
Re: Le Bruit des Exclus [En cours]
Daisy Wellington, le  Mar 21 Juil - 20:40

Non.

Une réponse sèche. Aride peut-être ? Mais ... je la comprend. Je la respecte. Je ne veux pas lui faire de mal. Je suis tellement désolée pour elle.  Des bleus, des bosses, j'en reçois tellement ... je sais que ce n'est pas comparable mais ... le meilleur moyen que j'ai trouvé pour ne plus avoir mal, c'est d'arrêter d'y toucher. Ne plus appuyer dessus. Et penser à autre chose. Le temps finit par les effacer mes blessures à moi. J'espère que pour elle ça marchera aussi ... Même un peu ... ?

C'est alors qu'elle me lance quelque chose. Pas la balle, mais quoi ? J'attrape le "projectile" par réflexe. Et un sourire lumineux se dessine sur mon visage quand je comprend de quoi il s'agit. Je prend le bouquet et le porte à mon visage pour en humer les parfums. Orchidées et Lys. Deux fleurs précieuses. L'une, exotique et précieuse, bien difficile à faire pousser et entretenir. Et l'autre... la fleur des rois, rien de moins. La petite moitié de française en moi devrait crier "cocorico".

Je souffle entre mes lèvres souriantes un Merci, sincère. Ça me fait très plaisir. Ce sont les petites choses qui comptent des fois. Même s'il ne s'agit que d'un petit coup de baguette. Nestor risquera de piquer une crise de jalousie, il essayera de béqueter mon bouquet si je le pose à sa portée. Sacré Nestor.

Lilith me parle ensuite. Elle s'excuse. Ça me surprend et ... je suis bien forcée d'admettre que je ne comprend pas bien pourquoi. Quelque chose à l'air de la travailler, quelque chose que je ne comprend pas. Je n'ai pas le sentiment que ses excuses soient méritées mais ... que faire ... ? Protester ... ? Entrer dans un débat un peu idiot "non c'est moi qui m'excuse le plus !". On dirait qu'on est toutes les deux désolées de quelque chose. Au final, seul le dernier mot fait vraiment écho en moi. Le simple "Merci". Un tout petit mot mais qui veut dire beaucoup. Qui veut dire que dans le fond, malgré les bourdes ou les maladresses qu'il m'arrive de commettre, ce que j'ai pu faire aujourd'hui ou par le passé, l'a aidée ... ou  lui a fait plaisir. Et j'en suis contente ...  

La balle roule vers moi. Je souris. Je me garde bien de la toucher directement, de peur de la contaminer.

-T'en fais pas. Tout va bien. Je prononce là, pour la toute première fois, cette phrase toute simple. Sans me douter de l'importance que celle-ci prendra plus tard pour nous.  

La distraire ... c'est la meilleure chose à faire. Pour moi. Pour elle. Alors je parle. De sujet léger. Le premier qui me passe par la tête. -C'est quoi tes fleurs préférées, toi ... ? C'est elles ? Les Orchidées et les Lys .... ? Les belles choses, ne se concentrer que sur elles.

-J'ai voulu amener un pot de jonquilles klaxonantes ici ... mais ça aurait fait trop de boucan, c'était pas une bonne idée en fait.

De nouveau je récite l'incantation et envoie la balle dans sa direction. Avec un tantinet plus d'élan et d’énergie, dans une trajectoire maîtrisée pour qu'elle la réceptionne sans peine.
Lilith A. Strix
Lilith A. Strix
Poufsouffle
Poufsouffle
Année à Poudlard : Troisième année

Matière optionnelle : Divination

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


 Le Bruit des Exclus [En cours] Empty
Re: Le Bruit des Exclus [En cours]
Lilith A. Strix, le  Mar 21 Juil - 21:43



T'en fais pas. Tout va bien. Tout va bien. Tu fermas les yeux. Te concentrant sur cette simple phrase. Sur les lèvres de Daisy. Te remémorant encore et encore le son de la voix. Douce, tendre, rassurante. Tout va bien. Oui. Et tout ira bien. Tu ne sais pas pourquoi, mais tu le ressentais. Au plus profond de toi. Que tu ne serais plus seule. Qu'il y aurait, comme toute vie, des hauts et des bas, parce qu'il faut un équilibre. Et le temps que tu as passé à être triste, malheureuse, à être celle que tu n'étais pas, tu le rattraperas avec d'autant plus de bonheur, de joie, et d'amour. Tout va bien. Tu rouvris tes paupières. Souriant, apaisée. Pour la première fois depuis plusieurs mois, tu te sentais enfin sereine. Pour un temps, mais tu en profitais. Là, avec Daisy. Tu lui en étais tellement reconnaissante. Tu ne savais absolument pas comment lui rendre la pareille. Elle te procurait tellement de bon de bien que tu espérais au moins en faire autant pour elle. Tu voulais partager. Rire. Voyager. Découvrir avec elle. Tu voulais lui apporter autant qu'elle t'apportait. La balle revint vers toi, un peu plus énergique, mais suffisamment doucement pour ne pas te blesser lorsque tu tentas de l'attraper.

C'est quoi tes fleurs préférées, toi ... ? C'est elles ? Les Orchidées et les Lys .... ? Tu rattrapas la balle, croisa le bras droit contre ton corps. Ton coude gauche se posa contre la paume droite. La main gauche au niveau de ton visage. Le poing serré contre la balle. L'index tapotant ton nez. Les yeux dans le vide. Tu étais plongée en pleine réflexion. La question était complexe, mais tu étais ravie de faire ce petit jeu de portrait chinois. Connaître l'autre dans l'introversion. Un bon point. "Cette question est... difficile". Tu ris. C'était paradoxal combien la question était simple dans sa forme. " Je suppose que c'est les fleurs sauvages... le bleuet ou le coquelicot. Mais si tu parles de fleurs du jardin ou de bouquet, peut-être plus les hortensias ou les glaïeuls". Tu souris à nouveau. J'ai voulu amener un pot de jonquilles klaxonantes ici ... mais ça aurait fait trop de boucan, c'était pas une bonne idée en fait. C'était dommage. Les bruits des plantes pouvaient égayer un peu plus l'ambiance morne de l'hôpital. Et surtout, donner un peu de couleur à la blancheur macabre des murs. "Je suis sure que c'est une excellente idée. Peut-être que les gens ont besoin de retrouver un semblant de vivant ici. Pour que les gens se souviennent de dehors, qu'ils puissent guérir plus vite et donc repartir retrouver ce qui leur manque".

Tu renvoies doucement la balle. "Qu'est-ce qui te manque le plus ici ? La première chose que tu feras quand tu sortiras ?". Tu souris à nouveau. Te doutant un peu de la réponse qui viendra. Tu avais bien observé Daisy cette première année, et il y avait trois choses qui la rendaient heureuse. Enfin, de ce que tu avais pu observer en tout cas. "Tu vas peut-être rire. Mais ce qui me manque le plus, c'est des écouteurs, de la musique, et mon lit". Tu aimais bien ce petit jeu. Autrefois, tu dansais. Mais comme ça te faisais souffrir, ce n'était pas la première chose qui passait dans ta tête en premier. Non, juste la musique était suffisante. La danse viendrait après.

Contenu sponsorisé

 Le Bruit des Exclus [En cours] Empty
Re: Le Bruit des Exclus [En cours]
Contenu sponsorisé, le  

Page 1 sur 2

  Le Bruit des Exclus [En cours]

Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:Vous pouvez 
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Harry Potter 2005 :: ~¤~ Londres ~¤~ :: Rues de Londres :: Hôpital Ste-Mangouste-

L'univers d'Harry Potter est la propriété de la Warner Bros ainsi que de J.K Rowling.
Tous droits réservés sur ce site ©Copyright Bureau RPG.