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Voyage dans l'immensité russe
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Re: Voyage dans l'immensité russe
Invité, le  Jeu 4 Juin - 18:10

Il y avait une sorte de petit plaisir malsain à pouvoir se permettre tout un tas de trucs sur ce pauvre petit Auror, cela pouvait être intéressant s'il offrait si peu de résistance si on le déshabillait... BREF ! Décidément, il fallait que Rurik fasse quelque chose contre ces pensées plutôt embêtantes ! Ils avaient mieux à faire !

- Nom d'un chien, tu es complètement fou ! Pourquoi as tu fais ça ?

Il n'avait pas répondu, beaucoup trop occupé à ricaner intérieurement (et à se retenir de faire plus que défaire un peu l'écharpe).

- Ne vous en faites pas, je ne serais pas un boulet pour vous pendant l'infiltration. Je me doute que vous avez plus d'expérience, mais je ne suis pas non plus un bleu. Mais très bonne idée pour les armes à feu, vous me le donnerez une fois la bas, j'ai pratiqué le tir dans ma jeunesse sur ma terre natale. Le brun laissa une courte pause avant de reprendre. Je n'aurais aucun remords pour les moldus, nous vous inquiétez pas. Ils ont commis des crimes, ils doivent payer, tout comme les masqués.


Le russe ne pouvait s'empêcher de donner des directives, surtout dans un lieu aussi familier que son pays natal, c'était gravé en lui depuis trop longtemps. Entre ses sbires et les agents de police à sa charge, il était habitué à imposer ses idées lorsqu'une situation était à résoudre. Le fait de parler en anglais avait bien heureusement pour effet de lui faire penser à ne pas trop en faire pour ne pas éveiller les soupçons.

L'Auror était assez amusant : lorsqu'il s'était fait "agresser", il s'était mis à le tutoyer. Et là il basculait à nouveau dans le discours formel... Était-il aussi expérimenté qu'il le prétendait ?

« J'ose espérer qu'un membre de l'élite magique d'Angleterre ne soit pas un bleu... Sinon on aurait vraiment de gros problèmes avec tous les fouteurs de m**de et les Mangemorts... »

Lorsqu'ils arrivèrent non loin de l'entrée présumée du repaire de Zelenyy (pas si présumé que ça, mais il fallait faire tout comme), les deux hommes redoublèrent de vigilance, et le jeune homme chuchota :

- Je suppose que la porte doit être gardée. Qui s'en charge ?

Ouvrant sa veste, il attrapa une des deux armes à feu et la donna à l'Auror. Pourquoi d'autre lui tendrait-il la main ? Ce modèle était sophistiqué, de très bonne facture et bien plus efficace que les armes du siècle précédent. De plus, avec le pays qui refusait de se laisser devancer par son "rival", l'on pouvait trouver très facilement des armes de ce calibre, même dans les mains des malfrats.

« Je n'aurais pas proposé tout ceci si je ne savais pas comment entrer, laissez moi m'en charger. Une fois à l'intérieur, faudra me couvrir au cas où, le temps que je m'occupe de celui qui m'ouvrira. »

Sans vraiment lui demander son avis, le russe s'approcha de la porte, retirant son gant droit. Tous les petits tatouages sur le dos de sa main droite attestaient de ses alliances, intégrations ou pactes avec différents groupes mafieux... Avec un brin de magie, il lui était aisé d'en camoufler un, plusieurs, ou tous à la fois... En fonction des besoins. Par chance, il avait déjà fait partie d'un des groupes alliés actuel de Zelenyy. Bien sûr, une fois qu'ils le verraient, sa réputation de policier le précéderait, mais il avait juste besoin qu'on lui ouvre la porte. Le faire par magie risquait de les surprendre et leur faire sonner l'alerte.

Frappant trois coups contre la porte, il redressa son poing pour présenter au judas (un simple trou, en fait) le seul tatouage qu'il avait laissé visible. Il y eut un déclic sourd, et la porte s'entrouvrit :

« Qu'est-ce que vous voulez ? On a rien prév... »

La porte déverrouillée, il n'y avait pas vraiment besoin de tenter l'infiltration en mode agent double : avec un parfait inconnu même pas russe et un policier assez bien connu (les bons mafieux connaissaient une bonne partie des agents de police), ils ne pouvaient pas espérer aller bien loin.

C'est pour cela que Rurik s'avança et fondit sur le mafieux, dégageant la porte et l'immobilisant contre le mur, lui plaçant une de ses grosses paluches sur la bouche tandis qu'il sentait l'inspecteur passer à côté de lui pour refermer la porte.

Les débattements de l'homme furent vains, la différence de taille et de carrure ne lui laissaient pas d'autre choix : d'un geste vif, il sortit une lame et tenta d'agresser les côtes de l'imposant sorcier. Voyant le mouvement arriver, le médicomage se décala juste à temps pour éviter un très mauvais coup. Le couteau parvint néanmoins à se planter dans sa veste, et lui entailla assez profondément le flanc.

Grognant de douleur, il vit rouge. Dans un mouvement brutal, il brisa la nuque de l'homme, le laissa ensuite tomber au sol, sans vie.

« Bordel... Finalement, on va pas se gêner pour les buter, je me suis trop ramolli en Angleterre... » grommela-t-il.

Portant une main à sa blessure, il jeta un œil à l'Auror et souffla d'un air amusé.

« Vous allez m'arrêter pour meurtre, là ? »

Le couloir d'entrée était bien heureusement vide, mais n'allait pas le rester indéfiniment.

« Passez devant... »

La douleur et le sang n'étaient pas bon signe, vraiment pas bon signe. Non il ne risquait absolument pas de s'écrouler, au contraire il craignait juste de devenir un peu trop violent ou psychopathe pour un simple commandant de police. Il fallait se modérer un minimum. À contre-cœur, il passa sa baguette le long de la plaie et se concentra pour la refermer : ce n'était pas bien compliqué pour un médicomage comme lui, il fallait juste qu'il pense à vérifier qu'il n'y ait aucune infection ou complication une fois la "mission" terminée.

Mais pour l'instant, il fallait voir comment ce Mr. Austin s'en sortait face à des moldus...

Gabin Šprajc
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Re: Voyage dans l'immensité russe
Gabin Šprajc, le  Dim 7 Juin - 16:47

« Je n'aurais pas proposé tout ceci si je ne savais pas comment entrer, laissez moi m'en charger. Une fois à l'intérieur, faudra me couvrir au cas où, le temps que je m'occupe de celui qui m'ouvrira. »

Tout en s'exclamant, le russe ouvrit sa veste pour en sortir deux armes à feu et en déposa l'une d'entre elle dans la main tendue de l'Auror. Sentant le contact froid du métal, le brun referma sa poigne sur le revolver et le détail du regard. Même sis il avait pratiqué le tir aux Etats-Unis, on ne pouvait pas dire que le jeune homme était un expert dans ce domaine. Malgré tout, il se doutait bien que l'arme à feu était de bonne qualité et d'une efficacité mortelle. Ca ne valait surement pas un Avracadavra, mais cela ferait empilement l'affaire.

Hochant la tête pour informer Rurik qu'il était prêt, Matt s'apprêta à avancer. Mais le colosse fut plus rapide que lui et sans lui faire par de son plan, s'avança jusqu'à la porte de métal située à quelques pas. Le brun soupira en voyant que le médicomage frappait à la porte, ni plus ni moins. Il s'attendait à quoi ? Qu'on lui ouvre gentiment le battant puis qu'on les fasse gentiment rentrer ? Par la barbe de Merlin, dire que Rurik était censé avoir de l'expérience. Matt ricana intérieurement et s'apprêta à se moquer de vive voix, quand un déclic de déverrouillage se fit entendre. Non ? Cela avait vraiment marché ?

Un homme apparut derrière la porte en commençant un début de phrase que la grosse paluche du russe empêcha de terminer. Le mafia qui leur avait ouvert se retourna coincé contre le mur à l'intérieur, plaqué par le Russe. Laissant son étonnement de côté, l'Auror avança rapidement et dépassa à son tour le battant métallique et le referma sans faire de bruit. Alors qu'il se retournait dans le couloir, pour voir où en était le coloss russe, de dernier essaya d'esquiver la lame d'un couteau qui lui entama le flanc. Tout se passa rapidement, le brun attrapant par réflexe sa baguette, prêt à agir. Mais de nouveau, Rurik fut plus rapide que lui et brisa la nuque de l'homme en une seconde. Le corps sans vie du mafieux s'affala sur le sol.

« Bordel... Finalement, on va pas se gêner pour les buter, je me suis trop ramolli en Angleterre... » Grommela le policier moldu avant d'ajouter amusé: « Vous allez m'arrêter pour meurtre, là ? »

Nouveau soupire de Matt, qui jeta un oeil au flanc du russe qui avait été touché. Le sang commençait déjà à couler, le brun fronça les sourcils. Il ne craignait pas pour la vie de Rurik, après tout il était médicomage, mais il avait intérêt à nettoyer ce sang par terre, si les deux sorciers ne voulaient pas que les autorités locales remontent à eux. Un simple sort ferait amplement l'affaire.

" J'apprécierais que les pertes soient minimes, histoire que cela n'éveille pas trop les soupçons de votre très chers collègues... Oubliez pas de nettoyer le sang au moins. Matt laissa une courte pause avant de reprendre: Quant à vous impliquez pour meurtre, on verra ça plus tard. "

Rien dans la voix de l'américain ne laissait penser à une farce, à un amusement. Peut être que le colosse russe était content d'avoir tué devant les yeux d'un agent du Ministère de la Justice Magique, mais Matt ne trouvait en rien cela drôle. Pour lui, Rurik aurait du faire plus attention en rentrant et ne pas tout miser sur son physique. De temps en temps, poser calmement les choses évitaient toute effusion de sang.

« Passez devant... »

L'Auror hocha de nouveau la tête pour montrer son accord. Bien sur qu'il allait passer devant, le russe n'allait pas vider le lieu à lui tout seul. Puis Matt voulait aussi prouver à Rurik qu'il savait se débrouiller. Avançant doucement jusqu'au premier embranchement où un seul couloir partait sur leur droite. Le brun essaya d'entendre le moindre bruit qui pouvait avoir. Des pas résonnèrent venant de la droite et semblaient se diriger vers leur position. Jetant un rapide regard dans le corridor, l'américain aperçu deux mafieux qui semblaient foncer vers eux.

Sans plus attendre, il transplana derrière eux, baguette en main et informula un Petrificus Totalus. L'un des deux s'écroula au sol, sans savoir d'où venait le sort qui l'avait touché. Surpris, son collègue se retourna, mais l'Auror n'était déjà plus au même présent. Il venait de réapparaitre aux côtés du colosse Russe. Rapidement, il se plaça dans le dos du deuxième homme et informula de nouveau un Petrificus Totalus. Rigide, le corps du mafieux tomba dans un bruit sourd.

Matt se doutait bien qu'il ne pourrait pas se débarrasser de tous les mafieux de la sorte, le transplanage additionné avec les sorts lui couterait rapidement beaucoup de magie, et il se devait d'en garder pour l'interrogatoire de leur cible. Faisant signe au Russe de le suivre, l'américain avança dans le couloir jusqu'à arriver à un nouveau croisement où deux routes partaient dans des sens opposés.

" Une idée du chemin à prendre ? Ou on joue cela à pile ou face ? " Demanda-t-il à Rurik
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Re: Voyage dans l'immensité russe
Invité, le  Mer 10 Juin - 13:42

Ahhh, un petit meurtre, comme ça, tout justifié face à un Auror et sans problèmes... Franchement, il devait faire ça plus souvent... Pourquoi ne pas s'engager dans l'élite de police magique ? Il avait déjà une formation militaire, il était médicomage, savait un bon paquet de choses sur la magie noire et... Ah bah non en fait, la plupart de ses "atouts" étaient trop fortement liés à une activité plutôt mal vue. Bon, et puis déjà qu'il s'en sortait à peine entre Poudlard, les Phénix et la Russie, autant éviter de se rajouter du travail, c'était bien beau d'apprécier être aussi actif, mais il y avait une limite, quand même. Il en était déjà au stade de la racler à en faire des copeaux, alors non... Aucune autre activité !

... Puis en plus, ils ne voudraient probablement pas de lui.

- J'apprécierais que les pertes soient minimes, histoire que cela n'éveille pas trop les soupçons de votre très chers collègues... Oubliez pas de nettoyer le sang au moins. Quant à vous impliquez pour meurtre, on verra ça plus tard.

Il ne devait pas être très fun aux soirées, lui... Ou alors pensait-il que tuer était une mauvaise chose ? Hmm, ça devait être ça. Par contre, Rurik ne croyait pas une seconde au fait que ce Mr. Austin tente de l'arrêter après tout ça. N'ayant nul besoin de conseils sur ce sujet là, il fit disparaître les traces de sang d'un coup de baguette : l'habitude lui aurait fait faire la même chose, sans même y faire attention.

Suivant tout de même l'homme en silence, le russe l'observait avec intérêt. Il ne détaillait pas ses atouts physiques, non, ce n'était pas le moment, mais plutôt ses manières, sa façon de se mouvoir avec le plus de prudence possible, ses priorités lorsqu'un bruit se faisait entendre. Lorsqu'il eurent affaire à deux mafieux, le sorcier transplana à deux reprises, utilisant un Petrificus Totalus sur chacun des deux "ennemis". Baguette en main, le médicomage était prêt à désarmer les hommes en cas de pépin, afin que son allié ne soit pas blessé, mais SURTOUT parce qu'un coup de feu risquait probablement d'ameuter tout le gang sur eux... Plus pratique à éradiquer, mais moins ancré dans l'idée des "pertes minimales" des valeurs de l'Auror.

« Pas mal, ça se voit que vous avez de l'expérience, la plupart des gens qui prétendent savoir se battre se contentent de se faire face et de s'envoyer le plus de sortilèges possible au visage... »

Il y avait une pointe d'amusement dans sa voix, mais le compliment demeurait sincère. Le mouvement, c'était la clé, le transplanage était un outil au même titre que tout autre sortilège. Lui s'en servait la plupart du temps pour se rapprocher de sa cible et se servir de sa force physique sans handicap (non parce que courir vers un sorcier en hurlant comme un barbare, c'était toujours stupide...).

Lorsqu'ils arrivèrent à une intersection, l'étranger lui demanda son avis sur le chemin à prendre, proposant également de régler ça à pile ou face. C'était tentant, mais autant se servir de sa connaissance du terrain... Sans pour autant le dévoiler.

« Laissez moi réfléchir un instant... On est entrés sur le côté du bâtiment, puis on est passés par là... Hmmm, je crois que si on continue trop à droite, on ne sera plus sous le bâtiment, il doit pas y avoir grand chose là bas, je dirais gauche alors... »

Se montrant suffisamment hésitant pour que son choix ne paraisse pas évident, il haussa les épaules et rajouta :

« Au pire on fait demi-tour, mais au plus on reste ici, plus les choses risquent de se compliquer. Je vais être franc avec vous : si ça ne tenait qu'à moi j'irais achever les deux raclures que vous avez pétrifié. Les laisser en vie signifie tout d'abord qu'ils vont sonner l'alerte dès qu'ils seront libérés de votre sortilège. Mais il y a aussi le fait qu'en les butant, je sauve peut être un de mes gars pour les conflits à venir. »

Ici, il n'avait pas précisé que "ses gars" pouvaient aussi bien être des mafieux que des policiers, mais au moins, il n'avait pas eu à mentir, et en général, c'était toujours en disant la vérité (même si incomplète) que l'on était capable de faire transparaître un sentiment d'honnêteté et de franchise.

« Mais je peux comprendre votre choix, on va pas s'attarder... Promettez-moi juste de ne pas faire ça si un jour vous infiltrez la base des mangemorts, hein... »

Le chemin qu'il avait choisi menait en effet au "salon privé" de Zelenyy, dans lequel il semblait passer son temps, soit à s'amuser et se droguer en compagnie de femmes un peu trop dénudées pour être respectables, soit à préparer des plans d'une efficacité redoutable... Apparemment la drogue avait un effet bénéfique sur lui... Mais un jour où l'autre, de toute manière, il aurait fini par crever d'une overdose. Sauf que son cas allait être réglé dans peu de temps.

Des bruits de pas se firent entendre sur leur droite, quelle chance : pas le choix, ils devaient prendre l'autre chemin pour ne pas se faire repérer.

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Re: Voyage dans l'immensité russe
Gabin Šprajc, le  Lun 22 Juin - 21:09

« Pas mal, ça se voit que vous avez de l'expérience, la plupart des gens qui prétendent savoir se battre se contentent de se faire face et de s'envoyer le plus de sortilèges possible au visage... » S'exclama le colosse Russe, amusé.

Matt ne répondit pas, souriant poliment à Rurik pour le remercier du compliment. Ce n'était pas le genre du brun de foncer tête en avant, sans prendre la peine de réfléchir à ses actions. Il se devait de planifier de a à z tous ses mouvement tout en gardant une petite dose d'improvisation. Si l'Auror agissait de cette manière, c'était bel et bien parce qu'il savait pertinemment que ses réserves magiques étaient faibles, ne pouvant donc pas lui permettre de perdre inutilement de la puissance dans des gestes et sortilèges superflus.

Devant l'intersection qui faisait face aux deux sorciers, Rurik prit son temps enfin de se souvenir de la route à prendre. Après tout, Matt se doutait que le russe devait avoir potasser sur les plans des lieux pendant de nombreuses heures. Une seule chose devenait alors indispensable: la mémoire de l'homme. Mémoire qui se devait d'être impeccable, chose dont l'ancien serdaigle espérait être juste. Et le médicomage ne le rassura pas en s'exclamant, hésitant:

« Laissez moi réfléchir un instant... On est entrés sur le côté du bâtiment, puis on est passés par là... Hmmm, je crois que si on continue trop à droite, on ne sera plus sous le bâtiment, il doit pas y avoir grand chose là bas, je dirais gauche alors... » Puis il ajouta en haussant les épaules: [color=#008080]« Au pire on fait demi-tour, mais au plus on reste ici, plus les choses risquent de se compliquer. Je vais être franc avec vous : si ça ne tenait qu'à moi j'irais achever les deux raclures que vous avez pétrifié. Les laisser en vie signifie tout d'abord qu'ils vont sonner l'alerte dès qu'ils seront libérés de votre sortilège. Mais il y a aussi le fait qu'en les butant, je sauve peut être un de mes gars pour les conflits à venir. Courte pause. Mais je peux comprendre votre choix, on va pas s'attarder... Promettez-moi juste de ne pas faire ça si un jour vous infiltrez la base des mangemorts, hein... »

Matt fronça tout de même les sourcils. Il n'était pas vraiment pour le fait de faire demi tour. Moins de temps ils passeraient dans ces lieux, plus le brun apprécierait cette mission. Après tout, les deux sorciers n'étaient pas censés se trouver ici, sans aucune autorisation. L'américain appréciait par contre, la franchise dont lui fit preuve le colosse russe. Même si il ne partageait pas cet opinion, il était toujours important de pouvoir se parler.

" Vous vous en doutez, je ne peux vous permettre de tuer ces deux gardes, malgré vos motivations... Louables disons. Tant que nous pouvons tuer personne et continuer à avancer, on garde cette façon de faire. Mais si la situation nous y oblige, le meurtre dans le cas de légitime défense pourra être envisagé. Le brun rajouta alors, amusé: Ne vous en faites pas, les mangemorts ont un traitement spéciale...

Des bruits de pas se firent de nouveau attendre, ce qui ne laissa pas le temps de bavarder encore quelques minutes aux deux sorciers. Sans plus attendre, ils se précipitèrent sur la gauche, tout en essayant d'être un minimum silencieux. Plusieurs secondes, minutes passèrent avant qu'ils arrivent dans un étrange salon. Endroit où Zelenyy semblait prendre le temps de s'amuser, vu les innombrables traces blanches qui se trouvaient sur la table basse et le bar de ce salon privé.

Au moment où les deux sorciers avancèrent, une porte s'ouvrit sur leur droite, tout proche de Rurik. Un homme avoisinant les deux mètres aux bras énormes, sortit de ce qui semblait être des WC, remontant sa braguette. Le temps sembla s'arrêter, tandis que les trois hommes se regardaient dans les yeux. Qui allait agir en premier ?
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Re: Voyage dans l'immensité russe
Invité, le  Sam 27 Juin - 23:30


- Vous vous en doutez, je ne peux vous permettre de tuer ces deux gardes, malgré vos motivations... Louables disons. Tant que nous pouvons tuer personne et continuer à avancer, on garde cette façon de faire. Mais si la situation nous y oblige, le meurtre dans le cas de légitime défense pourra être envisagé. Ne vous en faites pas, les mangemorts ont un traitement spécial...

Eh ! Bien sûr qu'elles étaient louables, ses intentions, même si pour ce cas là, ce n'était qu'une excuse pour satisfaire son envie de tuer. La légitime défense seule devait être appliquée. Mais est-ce que la prévention ne pouvait pas fonctionner de la même manière ? Si les deux gars se réveillaient, l'Auror et le policier risquaient fortement d'avoir de très gros ennuis.

Malheureusement, il devait adhérer aux choix de Mr. Austin. Passer pour un psychopathe meurtrier aux yeux de l'élite magique n'était pas vraiment ce qu'il avait en tête. Entre sa vie très délicate dans ce pays et le groupe qu'il avait rejoint en Angleterre... Non, il fallait rester tout innocent, tout mignon... Enfin, autant que possible pour ce dernier détail.

L'arrivée de plusieurs hommes les firent prendre un chemin par défaut, et par chance, c'était exactement par là qu'il fallait aller. Un bon point de plus pour l'aspect "je ne connais pas cet endroit, monsieur l'agent !" qu'il était censé adopter. Le chemin fut silencieux, ils évitèrent de faire le moindre brut, et l'Auror se dirigea tout seul vers le salon privé de Zelenyy. Soit il pouvait flairer ce genre de choses, soit il avait de la chance...

« Cet endroit a l'air moins merdique que le reste... »

Un bruit de porte attira son attention : non, ce n'était pas celle qu'ils venaient d'emprunter pour entrer, il s'agissait d'une autre tout près de lui, qu'il n'avait pas eu l'occasion de remarquer lors de sa précédente infiltration dans le repaire. Il n'eut pas le loisir de méditer sur cet oubli car un sbire de Zelenyy venait justement de sortir de cette pièce annexe, remontant tout juste sa braguette et s'était figé en voyant les deux indésirables. Rurik aussi eut un petit temps mort : le gaillard avait la même taille que lui, peut être quelques centimètres de plus, ses bras étaient du même moule que les siens, son torse n'avait rien à envier de celui du loup-garou, et globalement, il semblait tout aussi prompt à briser des crânes à mains nues... Et sachant de quoi lui-même était capable, le sorcier décida aussitôt d'adopter une attitude défensive, car au moins faux-pas, c'était terminé.

D'un violent coup d'épaule, il repoussa l'Auror, le sortant de la ligne de visée du colosse ennemi, qui avait dégainé une arme avec une dextérité hallucinante. La première chose que fit le médicomage fut de lancer un Silencio Maxima sur l'arme du moldu : alerter tout le repaire ? Non merci. Hébété par l'absence de bruit de son arme, le malfrat tira plusieurs autres coups dans le vide, dont certains frôlèrent quasiment Rurik. Ne comprenant pas ce qui se passait, il fit la chose la plus logique et censée au vu de ses atouts physiques : il chargea comme un taureau, chose que le professeur approuvait totalement... sauf quand il était lui même cible de quelque chose aussi massif.

Un Assurdiato correctement lancé en direction de la porte, puis le choc le fit lâcher sa baguette, lui coupa le souffle tout en lui arrachant un grognement étouffé... bref, la totale. Il fut plaqué avec une extrême violence contre le mur et s'écroula au sol, recevant déjà une première droite qui lui fit voir des étoiles. Ça n'allait vraiment pas ! D'habitude c'était lui qui donnait les coups, pas l'inverse ! Alors oui il était parfois du genre à se laisser cogner, encaissant les innombrables coups pour enrager son adversaire et le forcer à baisser sa garde, mais là... il n'était pas sûr de pouvoir jouer le mur impassible face à une force qui égalait, voire dépassait, la sienne. De son bras, il bloqua le coup suivant : Leonid lui avait appris des trucs, c'était pas pour des prunes. À son tour de faire des trucs, non ? Il rassembla ses forces, encaissa un second coup avec son autre bras et, dans un grognement bestial, repoussa son assaillant.

« Oh bordel, toi... Dans d'autres circonstances... » fit-il en russe, tout en se relevant.

Ça l'excitait, un adversaire comme ça, qui lui rappelait bien qu'il ne devait pas se reposer sur son avantage physique, c'était le pied... L'Auror allait probablement gâcher la fête et stupéfixer ce massif adversaire... Il l'avait probablement envoyé bouler sur le canapé de Zelenyy, ou au sol, mais aucun bruit spécifique du verre qui se brise n'était parvenu aux oreilles du loup-garou : il serait bête de se retrouver avec un Auror au crâne empalé par un débris de table basse.

Le mastodonte était focalisé sur Rurik, ce qui était une bonne chose, il ne voulait pas vraiment le voir en train d’enlacer tendrement l'inspecteur dans un concert de craquements d'os et de cris de douleur. Autant le distraire le temps que son allié fasse quelque chose... Non parce que si Zelenyy avait choisi cet instant pour venir "s'isoler" avec toute une ribambelle de filles de joie... Ils étaient mal partis.

Tout s'était passé très vite, alors autant gagner quelques secondes de plus... Le médicomage s'élança et porta un premier coup à son adversaire de taille. Rien de bien sensationnel pour lui, alors que l'imposant sorcier avait déjà brisé quelques personnes de cette manière. Il fallait revoir entièrement les choses. Ne pas utiliser la force brute ? Cela lui faisait mal au cœur, mais quand on le forçait à se servir de son autre style de combat, c'était en général par manque de choix. Un uppercut le frôla de près, il était quasiment sûr que sa barbe venait d'être rasée à cet endroit tellement il s'en était fallu de peu. Le second coup lui permit d'engranger quelque chose de plus intéressant : alors que son adversaire allait lui abattre son poing en plein ventre, il pivota, attrapa le bras du sbire, lui assénant un coup de coude dans le dos, et utilisant à la fois sa propre force et celle de son adversaire, l'envoya rouler au sol.

« L'Auror, c'est quand tu veux... » grogna-t-il.

Puis, le temps se figea, une vague sombre s'empara de lui, tandis qu'il sentit l'immonde souffrance intérieure se matérialisant dans son âme, un esprit d'une puissance incommensurable, terrible fléau des civilisations depuis la nuit des temps : la stupidité. Soufflant d'un air blasé et passablement remonté, il fit ce qu'il aurait dû faire depuis le début : il attrapa l'arme à feu qui était toujours accrochée à sa ceinture et la pointa sur son adversaire, qui cette fois-ci ne se jeta pas sur lui après s'être relevé. Eh oui, sa baguette se tordait de rire dans un coin de la pièce, mais il avait toujours ça !

« Laisse moi deviner, on le tue pas, lui non plus ? »

Il était sur le point de presser la détente, et pas qu'une fois, son bras tremblait, mais il savait dompter ce phénomène pour viser avec perfection : c'était un tremblement d'excitation. Il sentait le sang couleur sur son visage, le coup qu'il s'était pris devait lui avoir ouvert l'arcade, mais à vrai dire, il n'en avait rien à faire pour l'instant... Au plus c'était sanglant, au mieux c'était ! Et pour ça s'il devait participer un peu avec son propre sang, pourquoi pas ?

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Re: Voyage dans l'immensité russe
Gabin Šprajc, le  Dim 5 Juil - 18:16

Deux colosses russes qui se toisaient du regard, était une chose peu habituelle. Rurik avait beau être très imposant, l'homme qui lui faisait face n'avait rien à lui envier. Un ours aurait surement pris la poudre d'escampette. Quand son collègue Russe l'écarta du chemin de la brute épaisse, Matt lui en fut reconnaissant. Aucun doute qu'il se serait fait broyer par les deux énormes bras du mafieux, et cela aurait été très déplaisant pour lui.

Chutant au sol, l'Auror réussit à garder les yeux ouverts et bien fixer sur le combat des deux hommes. Intelligemment, le médicomage fit disparaitre le bruit de l'arme à feu du malfrat, qui mit plusieurs minutes à se rendre compte de l'absence de la détonation. Quand l'imposant colosse chargea Rurik, le soulevant et le poussant voilement contre une porte, le brun grimaça de douleur pour son collègue. Prendre un taureau de pleine face devait briser quelques côtes... Mais comme l'agent d'élite s'en doutait, Rurik savait très bien se défendre, même oppressé contre un mur. Repoussant à son tour le colosse mafieux, le médicomage passa à l'action.

Malheureusement, Matt ne s'attarda pas à regarder la suite du combat entre les deux brutes épaisses. Ce dernier avait trop duré, il était temps d'intervenir. Portant sa main dans le dos, le brun attrapa sa baguette... Sauf qu'elle ne se trouvait plus la ! Surpris, il se tourna sur lui même pour voir où cette dernière avait pu tomber, car cela ne faisait aucun doute, il l'avait perdue lors de sa chute au sol. Me*de ! Me*de ! Et me*de ! Comme par hasard, ça arrivait à ce moment là.

« L'Auror, c'est quand tu veux... » grogna soudainement Rurik à son intention.
- Ouais ouais, deux petites secondes, grommela rageusement le brun.

Matt regarda autour de lui mais aucunes traces de sa baguette. Où ce satané objet magique avait bien pu tomber ?! En plus, 'était pas très gros donc pour la retrouver, il risquait de prendre un peu plus de temps que prévu. L'Auror espérait que le professeur de Poudlard allait réussir à tenir le coup, sinon, ils étaient dans un bordel monstre. Déjà que le bruit du combat entre eux avaient du alerter les personnes les plus proches... Soudainement, il aperçut un petit bout de bois sus la table basse du salon privée. Ni une ni deux, le brun s'élança et en un rebond, il roula sur le dos, attrapa sa baguette et se releva, prêt à l'utiliser.

Mais quand l'agent du Ministère de la Magie se retourna, il se rendit compte que le combat entre les deux forces de la natures russes était terminé. Agenouillé au sol, le mafieux n'osait bougeait, une arme à feu pointée sur sa tête. Pourquoi Rurik n'avait il pas sorti son arme avant ? Aucune idée. Mais maintenant, il venait de reprendre le contrôle des choses. Matt s'avança lentement vers lui, après tout, une balle pouvait très bien se perdre entre ses deux yeux.

« Laisse moi deviner, on le tue pas, lui non plus ? »
- T'es plutôt doué pour les devinettes. Effectivement, cette brave bête mafieuse va recevoir le même traitement que les autres, rétorqua le brun.

Sans attendre, l'Auror s'occupa du mafieux. Passant derrière lui pour qu'il n'aperçoive pas la baguette que Matt tenait dans ses mains, ce dernier lui jeta Petrificus Totalus. Rangeant son arme magique, Matt fixa ensuite Rurik. Maintenant qu'ils étaient dans le salon privé de Zelenyy, ce dernier ne devait pas se trouver bien loin.

" La route à suivre maintenant ? En espérant que le petit combat n'ai alerté personne... "

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Re: Voyage dans l'immensité russe
Invité, le  Mer 8 Juil - 2:04

L'Auror était un élément très gênant, très pénible ... Pourquoi ne le laissait-il pas tuer cet homme ? Au vu du gaillard, Rurik était même tenté de jeter son arme à feu par dessus son épaule et lui bondir dessus pour reprendre ce corps à corps si violent, si bestial... La surprise n'était plus du côté du sbire de Zelenyy, le médicomage se sentait capable de l'étaler au sol, de le rouer de coup, de prendre plaisir à le tuer à petit feu...

Grognant légèrement, il essuya d'un revers de manche le mince filet de sang qui s'était faufilé jusqu'à sa bouche : l'explication de cette envie soudaine était logique... Le goût du sang avait tendance à le rendre fou. Le Mr. Austin se contenta de pétrifier le mafieux.

- La route à suivre maintenant ? En espérant que le petit combat n'ai alerté personne...

Le russe grogna légèrement, n'appréciant pas trop la descente un peu trop rapide de l'adrénaline : on l'interrompait dans quelque chose de jouissif, bordel ! C'était clair, maintenant, jamais il ne postulerait chez les Aurors. Allant chercher sa baguette, qui était tombée au sol au moment où l'autre colosse l'avait chargé comme un taureau, il décida ensuite de s'installer sur le canapé de Zelenyy, bras et jambes bien écartés pour prendre ses aises (et occuper les deux tiers de la place), il répondit ensuite tout simplement :

« Au vu des traces sur cette table basse... Il vient souvent ici, je pense qu'on peut l'attendre. Pour le bruit, j'ai lancé un sort sur la porte, personne n'a put entendre tout ça. C'est justement parce que j'ai pris toutes ces précautions qu'il a eu le temps de me charger... Sinon je me serais contenté d'un Stupéfix. Je me serais privé d'une rencontre très intéressante... »

Sa dernière phrase agrémentée d'un ton ironique, le médicomage palpa des doigts le sang qui continuait de couler sur le côté de son front : rien de très grave, mais il stoppa le saignement d'un coup de baguette, il ne manquait plus qu'il tourne de l'œil en pleine rencontre avec Zelenyy.

« Qu'est-ce que vous en dites ? On peut l'attendre ici et... dès qu'il entre... On l'invitera tranquillement à s'asseoir. »

Il pointa l'arme à feu en direction de la porte et de son autre main, mima une invitation à le rejoindre sur le canapé.

« Il ne fera pas son malin avec une arme pointée sur lui, en plus il me reconnaîtra bien vite, il s'est déjà amusé à me tirer dessus... beaucoup trop de raclures aiment le tir au poulet dans ce pays. »

Pointant sa propre arme sur son propre crâne, il ajouta :

« Beaucoup trop de gens aimeraient me voir mort... Enfin j'imagine que c'est pareil pour vous... Ça fait partie du métier. »

Il pointa vaguement son arme sur l'Auror, sans vraiment faire attention : il savait se servir d'un flingue, les coups qui partaient tout seul, ça n'existait pas... Encore moins au vu de l'évolution de la technologie. Ne s'attardant pas, tout de même, n'ayant pas l'intention de le menacer, il termina :

« J'imagine que vous n'êtes pas d'accord si je l'embarque une fois qu'on l'aura interrogé ? Ça sauverait tellement de vies... »

L'excuse à la noix de sauver des vies... Même si pour ce coup-ci, c'était vrai, cela épargnerait aux forces de police russes de mener l'assaut sur le QG du mafieux, avec le nombre de pertes inévitables que cela engendrait. Néanmoins, ils n'eurent pas le temps de débattre sur la question, quelques bruits se firent entendre à l'extérieur du salon privé... Instinctivement, Rurik pointa son arme à feu sur la porte.

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Re: Voyage dans l'immensité russe
Gabin Šprajc, le  Jeu 16 Juil - 22:24

« Au vu des traces sur cette table basse... Il vient souvent ici, je pense qu'on peut l'attendre. Pour le bruit, j'ai lancé un sort sur la porte, personne n'a put entendre tout ça. C'est justement parce que j'ai pris toutes ces précautions qu'il a eu le temps de me charger... Sinon je me serais contenté d'un Stupéfix. Je me serais privé d'une rencontre très intéressante... »

Le ton ironique n'échappa à l'Auror, qui jeta un regard amusé Rurik Mkrovsk. L'américain aurait juré que le russe était prêt à retourner se battre contre l'homme pétrifier au sol. Après tout, les gros bras comme ça, sa aimait souvent se battre à mains nues, à montrer sa puissance naturelle. C'était bien le genre des flics moldus, pensa l'américain. Enfin bon, Matt ne pouvait pas nier que Rurik était un très bon partenaire dans ce genre de mission d'infiltration. Lui même, ne savait pas s'il aurait pensé à utiliser un sort de silence autour d'eux. L'expérience qui parlait, car cela ne faisait aucun doute, le russe était de la vielle école.

« Qu'est-ce que vous en dites ? On peut l'attendre ici et... dès qu'il entre... On l'invitera tranquillement à s'asseoir. »

L'Auror fixa le médicomage, assit tranquillement sur le canapé, qui lui faisait signe de venir le rejoindre tout en attrapant son arme à feu. Attendre Zelenyy ? Matt était partagé. Ce n'était pas son genre d'attendre tranquillement qu'une proie lui tombe entre les mains. Mais ici, il devait prendre en compte qu'il ne connaissait pas les lieux, ce qui était un désavantage certain.

« Il ne fera pas son malin avec une arme pointée sur lui, en plus il me reconnaîtra bien vite, il s'est déjà amusé à me tirer dessus... beaucoup trop de raclures aiment le tir au poulet dans ce pays, enchaîna Rurik. Beaucoup trop de gens aimeraient me voir mort... Enfin j'imagine que c'est pareil pour vous... Ça fait partie du métier. »

Un sourire amusé aux lèvres, le brun s'avança vers le canapé et s'étala dans le canapé, prenant place dans le petit espace que lui laissait son partenaire. Après tout, physiquement, le jeune homme était plutôt l'inverse de Rurik. Il n'était pas l'un de ces Aurors grand et fort... Plutôt le style brindille.

" J'imagine bien que vous aussi, vous avez frôlé la mort plus d'une fois... Mais contrairement aux balles qui vous frôlent, nous c'est des sortilèges, bien souvent impardonnables. Mais soyons d'accord... Il n'y a rien de mieux que de frôler la mort, de jouer continuellement avec elle. "

Le flic russe ne partageait peut être pas le même avis que Matt sur la question, mais la montée d'adrénaline que Rurik avait eu lors de son combat semblait prouver le contraire.

« J'imagine que vous n'êtes pas d'accord si je l'embarque une fois qu'on l'aura interrogé ? Ça sauverait tellement de vies... " Lui demanda soudainement le médicomage.

Fermant les yeux, Matt savait pertinemment qu'il n'avait pas le doit de répondre par l'affirmatif à la question du russe. Si il se trouvait ici, c'était bien pour ramener le malfrat russe en Angleterre, à sa hiérarchie. Après tout, on lui faisait confiance pour ça, il ne pouvait laisser aucune place à des sentiments ou à la pitié.

" Vous savez bien que je ne peux pas... C'est le but même de ma mission. Zelenyy doit être jugé par ma hiérarchie, c'est pour ça qu'on ma envoyé ici. Mais ne vous en faites pas, un gars comme lui, une fois derrière les barreaux, ne pourra plus faire de mal. Puis... "

La poignée de la porte du bureau de Zelenyy s'abaissa soudainement et le battant s'ouvrit. Tout se passa au ralenti pour Matt, qui laissa ses réflexes d'Auror agir. D'un bond, il se retourna derrière le canapé, baguette en main, prêt à agir. Selon Rurik, le malfrat Russe devrait se tenir calme devant l'arme du flic. Malheureusement, comme d'habitude, rien ne se passa comme prévu. Le bémol était qu'entre l'arme à feu de Rurik et Zelenyy, se trouvait sans conteste, une prostituée dénudée. Le russe allait il abattre la femme pour ensuite braquer le malfrat ? Ce dernier, les yeux écarquillés par la surprise de voir le colosse russe sur son canapé, commençait déjà à reculer vers l'intérieur de son bureau.

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Re: Voyage dans l'immensité russe
Invité, le  Sam 18 Juil - 16:29


- J'imagine bien que vous aussi, vous avez frôlé la mort plus d'une fois... Mais contrairement aux balles qui vous frôlent, nous c'est des sortilèges, bien souvent impardonnables. Mais soyons d'accord... Il n'y a rien de mieux que de frôler la mort, de jouer continuellement avec elle.

Rurik songea quelques instant aux paroles de l'Auror. Lui aussi frôlait la mort... Les balles, ça rigolait pas, et selon les armes en face, les sortilèges impardonnables pouvaient aller se coucher. Une lueur verte, c'était quand même plus facile à éviter qu'une rafale de balles d'une mitrailleuse ou un tir étendu de fusil à pompe. Sans parler des grenades, ces petites saloperies qui pouvaient se glisser tout près de vous dans le chaos de la bataille pour vous exploser la face. Les moldus ne rigolaient pas niveau destruction, ça c'était sûr... Le médicomage en avait fait les frais et avait été forgé par cela.

Bon, cela n'enlevait pas du mérite à l'élite magique, qui avait affaire à de véritables dangers et devait résoudre des affaires assez complexes. Celle dans laquelle ils étaient en était une : le Mr. Austin refusa bien évidemment de céder Zelenyy aux autorités russes, mais tant qu'il était jugé et arrêté, c'était parfait. Avec le souvenir injecté dans son esprit et parfaitement adapté à son cas, le policier savait que le moldu était condamné... Mettait-on des moldus à Azkaban ?

Il n'eut pas le temps de poser sa question que déjà la porte commençait à s'ouvrir, l'arme à feu du sorcier s'était instinctivement pointée dans cette direction. Aussi vite qu'une femme ayant repéré une araignée, l'Auror alla se réfugier derrière le canapé. Réaction plutôt correcte en cas de fusillade, mais Rurik ne l'imita pas en le voyant leur cible arriver seule... Ou du moins, accompagnée de manière à être seule... Avec une charmante demoiselle dévêtue. Ça, c'était problématique, surtout quand le malfrat s'en servit aussitôt comme bouclier humain.

Zelenyy n'était pas un homme à l'apparence très détonante : il était de taille plutôt moyenne et sa carrure n'était absolument pas exceptionnelle. Néanmoins, l'on pouvait immédiatement comprendre à qui on avait affaire, il dégageait une aura d'assurance, de malveillance, d'efficacité.

« Ça sert à rien d'essayer de repousser l'échéance, Zelenyy, lâche la... »

Sans l'Auror, le mastodonte russe se serait contenté de tirer une balle entre les deux yeux de la prostituée pour ensuite faire de même avec la cible de la "mission", mais ici, il fallait garder les deux en vie... Surtout Zelenyy, afin qu'il puisse être passé à coup de légilimancie afin que l'on trouve le souvenir parfaitement modifié que lui avait injecté Rurik.

« Je ne sais pas comment tu es entré ici, le flic, mais c'était une très mauvaise idée... Tu t'es piégé tout seul. Lâche ton arme ou je la bute... »

Hmm, en fait le plan n'avait pas été trop pensé avec la présence de cette jeune femme aux courbes généreuses et aux attributs... Visibles. Il fallait rester dans la peau d'un flic... Il fallait laisser Zelenyy en vie... Peut-être qu'un coup de baguette suffirait à résoudre le problème, néanmoins, il n'aurait peut être pas le temps de changer d'arme sans que la cible ne puisse abattre la fille de joie... Ou même qu'il se mette à tirer directement sur le sorcier, ce n'était pas à exclure, ça aussi.

Bon, bah... Autant se servir de l'Auror caché derrière le canapé. Peut-être qu'en forçant le moldu à se déplacer, son allié pourrait carrément le prendre par surprise. Se redressant lentement, sans baisser son arme, Rurik s'éloigna légèrement du canapé.

« Fais pas le con, j'ai des hommes tout autour du bâtiment, tu peux pas t'enfuir... Rends toi, ça t'évitera de te prendre un mauvais coup...
- La dernière fois c'est toi qui t'es pris une balle, ça m'a étonné d'entendre que t'ai survécu.
- On va dire que je suis solide... »

L'autre russe tira bien plus violemment la jeune femme contre lui, le canon de l'arme en évidence sur sa gorge. Le policier était parvenu à se décaler, le criminel l'imitant dans le même sens, mais pas suffisamment pour qu'il soit bien dos au canapé. De plus, leur conversation en russe devait probablement passer bien au dessus de la tête du sorcier embusqué, qui ne devait absolument rien comprendre.

Relevant lentement son arme, il fit donc mine qu'il allait la poser.

« T'iras pas bien loin, Zelenyy... »

Encore quelques pas... Pourvu que le Mr. Austin fasse quelque chose, car le médicomage fut contraint de faire quelque chose qu'il n'aimait vraiment pas : il jeta son arme au sol, son don de légilimancie lui faisant ressentir que le moldu était sur le point d'abattre la femme. C'était sa faute, tout ça, à ne pas le laisser faire les choses à sa manière... Bien sûr, il ne pouvait pas faire grand chose, leur cible n'était pas bien positionnée, et s'il s'élançait de derrière le canapé, ses chances de toucher la bonne personne (que ce soit avec un sort ou avec l'arme à feu qu'il lui avait prêté) étaient infimes, sans compter la réaction du criminel qui était connu pour avoir la gâchette rapide et le bras vif.

L'idéal serait qu'il aille s'asseoir sur le canapé avec sa donzelle, pour raconter son plan maléfique comme tout bon méchant de film... Évidemment, ce ne fut pas le cas.

« Si ce que tu racontes est vrai, alors je sais exactement comment m'en sortir. Tu seras un bien meilleur otage qu'une p*te un peu trop chère... Et puisque tu te dis solide, j'imagine que tu ne rendras pas l'âme trop rapidement après quelques balles... »

Le tir résonna dans toute la salle, la jeune femme tomba aussitôt au sol, une mare de sang se formant au niveau de sa gorge.

« Ne bouge pas ou t'es le prochain, tu vas m'aider à sortir d'ici, même si je dois te transformer en passoire pour te faire avancer. Aller, les mains en l'air, tu peux pas savoir comme c'est le pied de mener à la baguette quelqu'un de ta trempe. »

Cette fois ci, c'était l'imposant sorcier qui était la cible de l'arme à feu, sans la sienne pour répliquer. Il grogna légèrement et recula d'un pas. Le mur cogna contre son dos... Parfait, même l'espace se liguait contre lui... Il ne lui restait plus qu'à tenter de tirer sa baguette accrochée à sa ceinture et prier qu'il soit plus rapide, chose probablement impossible... À moins que l'Auror ne lui vienne en aide...

« D'accord... d'accord... eh bien... »

Non, ce Mr. Austin était bien gentil et doué, mais Rurik pouvait se sortir lui-même de cette situation : d'habitude, il n'aimait guère utiliser la magie contre les moldus, préférant les tuer avec leurs propres méthodes, à savoir les armes à feu ou les coups de poings... Mais là, tout ce qui se passait, c'était la faute de cet inspecteur, qui était venu fouiller dans SES affaires, dans SA vie en Russie.

CRAC ! Il transplana derrière le moldu, et BIM derrière la tête, Zelenyy s'écroula.

« Vous en faites pas, il est pas mort... Je sais quand j'y vais trop fort, là il est juste sonné. »

L'Auror pouvait désormais aller fouiller dans le crâne du moldu, voir le souvenir falsifié sans se douter de quoi que ce soit, accuser le criminel, et disculper le médicomage. C'était tellement simple...

... Et tant qu'ils y étaient, pendant que le représentant du Ministère s'occupa de fouiller dans le crâne de Zelenyy, Rurik s'occupa d'injecter un souvenir dans l'esprit du mafieux à la carrure aussi impressionnante que la sienne : programmer un petit rendez-vous dans un coin à l'abri des regards, c'était tout à fait possible. Une nouvelle recrue potentielle, c'était pas mal, surtout en sachant que son patron allait être placé derrière les barreaux. Et puis, un partenaire de "lutte" comme ça... On en croisait pas tous les jours...

Feignant d'avoir effacé les souvenirs du moldu, le médicomage rejoignit l'Auror, il avait ses preuves, ils pouvaient partir, désormais.

[ Post édité pour clore le RP ]

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Re: Voyage dans l'immensité russe
Sariel Fawkes, le  Mer 18 Jan - 20:06

PV Jean.
L.A. accordés


ça gèle, et puis ça brûle...

J'entends.
Pourtant ce sont les prunelles qui s'animent.

Au travers des paupières qui découvrent les encres, elle entend tous les bruits du monde, puis enfin le silence de la Taïga.

Perte au beau milieu de la forêt russe enneigée. Transplaner ici. Pourquoi ?
Elle suit désormais les envies du corps, machinalement attisé par le désir d'être ici.

C'est bon, voilà, arriver à marcher dans la neige et au détour des arbres découvrir. Elle s'enfuit toujours au plus loin pour trouver la réponse à ses questions. Comme si là, le maintenant, n'était pas destiné à la garder entre ses doigts habiles.

Du cuir, du noir, les cheveux blonds emmêlés qui s'agitent. Le regard se détourne pour filer un animal polaire solitaire qui s'éloigne. Pas de trace d'humanité à des kilomètres à la ronde, elle est seule ici.

Là, elle le voit enfin. Il est là, allongé sur une souche et il l'observe. Il l'a vue arriver au travers des troncs, se balader entre les arbres esseulés.
Le pas discret dans les hautes bottes rejoignant le dessin filiforme de ses jambes.
Le tapis de neige dévoile les traces d'animaux, de pattounes épaisses et d'autres marques plus légères.

Le plus étrange, c'est qu'ici il ne fait pas sombre. La lumière est filtrée par les branches fines des sapins contrariés par les aléas pourtant si prévisibles du temps.

Elle décrit un arc de cercle, démarche se voulant rassurante, les onyx vrillés dans la clarté du regard au loin qui la transperce. Tu es là. Est-ce que c'est bien toi ? Je te, tu me suis depuis longtemps, n'est-ce pas ?

De gros flocons se mettent à tomber, annonciateurs d'une situation qui se gâte un peu. Le ciel n'est plus translucide mais vire au bleu foncé, la dégradation est lente et pourtant perceptible car au plus loin, là-bas, entre les arbres, on n'aperçoit plus que le net contraste du flocon sur fond brut.

Le temps de détourner le regard et la bête n'est plus là, a-t-elle jamais été là, bordel, elle ne la voit plus et là, avant de pouvoir faire un geste de plus, partir à sa rencontre, une voix la gèle sur place. Là, au beau milieu du silence.

- Salut.

Sa... Lut. Salut. Là, dans l'immensité russe, une voix masculine vient de lui dire Salut.

Hérissée de toute sa stature, la blonde brasse le devant du regard, et finit par se retourner lentement.
Un type, là-bas, l'observe.
Depuis combien de temps, elle sait pas.
Encore moins s'il a vu sa mascarade avec la bestiole. Peut-être qu'il se baladait lui aussi dans les environs, bref, plein de peut-être, plein de réponses envisageables.

Dans tous les cas, il reste planté là, à quelques mètres, décontracté, prêt à dégainer la parade du beau mâle.
Beau, oui, c'est vrai qu'il l'est. Il marque une distance, mais ça se remarque à des mètres à la ronde. Aimant à minettes arpentant les villes ? Et même les forêts, apparemment... ?

Tenant fermement Ira auprès d'elle, avec discrétion toutefois, la jeune femme observe l'éphèbe derrière ses longs cils ravageurs, répondant aux salutations. Salut. Il l'a dérangée, elle sait pas trop ce qu'il veut mais bon, elle s'approprie la situation et s'approche même un peu, toutefois lentement, avec l'air intéressé et surtout l'impression d'être une parfaite gourde.
- Ça va ?

Après tout, qui en est le spectateur ?


Dernière édition par Aya Lennox le Lun 13 Nov - 9:34, édité 1 fois
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Re: Voyage dans l'immensité russe
Jean Parker, le  Jeu 19 Jan - 21:09


Neige.
Neige.
Neige.

Trop bien. C'est relaxant la neige, tout être humain redevient un enfant à son contact, et ça c'est trop bien. Bon après de la à venir en Russie, c'était un peu excessif quand même... après la Bulgarie, La Finlande, il fallait arrêter de se rendre dans des pays sur un coup de tête. C'est d'une connerie sans nom, pis après il faut rentrer. En plus il y a les décalages horaires et... bref une horreur.

Marcher dans la neige c'est... Atypique quand même. On s'enfonce, on tombe, on jure, on a froid, et on finit avoir des crampes dans les jambes. Le tout pour quoi ? Pour se ressourcer ? Pour fumer en paix dans une forêt ? Pourquoi pas ? Y'a rien à faire le week-end à Londres ces temps-ci de toute façon.

A part toujours traîner dans les mêmes endroits, de toujours voir les mêmes choses partout, à force on a envie de changer d'air. Cet air la était... pur. Enfin il n'allait pas le rester très longtemps. Prendre le risque de s'allumer une cigarette, de sortir la main au risque de la geler, tout ça pour un instant de plaisir nauséabond.

L'étendue enneigée apaisait le jeune homme, comme si le temps d'un instant ou pouvait tout oublier. Ne penser qu'au présent, qu'à la clope qui se consume, qu'à la dernière cendre. En plus le sac à dos pèse lourd au bout d'un moment. Mais bon passer en Russie sans acheter de vodka digne de ce nom, ce n'est pas très intelligent.

En se baladant, Jean contemplait les arbres enneigés, comme si cet endroit était figé, sans traces nuisibles. Quoi que... Il semblait y avoir certaines traces de pas dans la neige, alors bon n'ayant pas grand chose de plus intelligent à faire que de se balader, le sang-pur se décida à suivre les traces...

Il allait geler si il ne faisait rien la... Donc un seul moyen intelligent pour se réchauffer dans une situation comme celle-ci, boire un peu de vodka ! Le fait que le liquide ne gèle jamais était une bénédiction. Sortant de son sac une bouteille, qui se mit à lui coller aux doigts, le jeune homme commença à boire au goulot. Le liquide glacé créait un paradoxe énorme en réchauffant le jeune homme au fur et à mesure de la descente dans son corps. Cependant quand on a tendance à aimer la boisson, on a tendance à un peu abuser. Ce fut une gorgée de plus. Puis une autre. Et encore et encore bref.

Il continua de les suivre tranquillement dans la forêt, la curiosité l'emportant sur la raison. Enfin c'est pas un agissement trop dangereux non plus quoi. C'est juste qu'il y a peut être un moyen plus intelligent de passer un court périple dans l'immensité nordique. Quoi qu'il en soit, au bout de quelques temps passés à marcher, enveloppé dans 30 couches de vêtements, capuche remontée, quelques bruits se firent entendre, indiquant au jeune homme qu'il était sans doute sur la bonne voie. Enfin sur quelle voie ? La quête de la lutte contre l'ennui et la recherche d'activité C'est pas trop mal ça. Enfin ça résume bien quoi.

Le jeune homme s’avança aussi discrètement qu'il ne le put, c'est à dire avec une difficulté folle à cause de la neige de du fait qu'il s'était enfilé au moins un tiers de la bouteille tout seul, et fit plusieurs chutes dans la neige. Mais bon à par s’enfoncer dedans c'est pas bien grave. Néanmoins au bout d'un moment une silhouette se distingua au milieu de la végétation, et après plus amples observations, il s’agissait sans doute d'une femme. Bon après c'était pas non plus très difficile à comprendre quoi. En temps normal le jeune homme ne se serait pas forcément intéressé aux agissements d'une femme seule en pleine forêt non par égoïsme, mais par flemme en fait, ce qui revient un peu au même au final.

Mais au lieu de ça il n'eut pas vraiment d'idée de quoi faire à par de lâcher un Salut en anglais, comme si de rien était, comme si ça allait coller, comme si il était au bar. Mais bon les vieilles habitudes sont difficiles à perdre dit-on.

Elle sembla choquée et se retourna vers lui, ce qui vu le lieu et la situation, était tout sauf incompréhensible. Cependant elle répondit tout naturellement Salut. Ça va ?

La bouteille gelée sous le bras, le jeune homme répondit l'air très naturel
Un peu froid et un peu bourré mais sinon ça va.

Ce n'était pas bien difficile à deviner mais bon. Niveau probabilités, tomber sur quelqu'un en plein milieu d'une forêt russe de la sorte, c'était quelque chose d'assez inédit pour le coup.

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Re: Voyage dans l'immensité russe
Sariel Fawkes, le  Dim 22 Jan - 18:32

Lentement, ranger la baguette dans la poche arrière de son jean noir et s’avancer vers le garçonnet, drôle d’expression étirant ses lèvres bien dessinées.

Oui, croiser quelqu’un dans l’immensité russe qui parle anglais, c’est peu commun. Dans l’immensité russe tout court, d’ailleurs. Avec ce temps encore moins. Enfin, finalement, à situation peu commune s’impose une discussion des plus banales. Dans l’genre improbable, on fait pas mieux.

Un peu froid et un peu bourré ? Premier, probable vu l’environnement. Deuxième, agréable.

La platine fait lentement glisser ses doigts le long de ses manches de cuir, bras croisés, perdant suspicion au profit d’intérêt clairement affiché.

- Et, d’humeur à partager, peut-être ?

Dans un tour de main, une fiole miniature vient faire écho à ses paroles : Auquel cas j’ai de quoi envoler vers l'exotisme. La dernière fois qu’elle l’a sortie, celle-là, c’était à l’Occamy Doré. La réserve, la discrétion. L’autre flasque est partie en fumée sous un accès de colère, mais a vite été remplacée par une autre. Elle a toujours de quoi parer à toute éventualité. Sans vouloir finir junkie non plus, franchement. Pour elle, les paradis artificiels, c’est un passe-temps, pas une nécessité. Excuse typique de ceux qui se voilent la face. Mais elle est plutôt du genre à vouloir garder le contrôle. Comme beaucoup d’autres avant elle.

C’est pas son genre de le perdre, ce foutu contrôle, et la situation dans laquelle elle se fourre non plus, honnêtement. Mais elle a perdu la trace du fauve et à la place, en a trouvé un autre, aux traits beaux mais cette fois humains. Qu’est-ce que j’ai à faire, après, de nouveau ? Ah oui, rien. Ajouter un probable regret à un tas d’autres, on sait jamais rien et quitte à passer la nuit dans le coin…

- J’ai croisé une cabane de chasseur, un peu plus loin. D’après mon flair, elle est vide.

Pleine de peaux de pauvres bêbêtes certainement, mais dans tous les cas, orpheline de présence humaine. C’est pas la saison de la chasse, quoique… Chasse polaire et réchauffement chimique.

Un sourire accompagne ses paroles, léger hochement du menton en guise d’invitation. La tempête se lève, s'amuse-t-elle à réciter pour elle, sous l’approbation des flocons de neige qui se déchaînent autour d’eux. Déchaînement, ouais, sauf ses pupilles profondes fixées sur lui.
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Re: Voyage dans l'immensité russe
Jean Parker, le  Mer 25 Jan - 12:29


Cet alcool... Sûrement le meilleur allié de l'homme.
Si enivrant, si agréable...
Permet de délier les langues et les esprit.
Comme si la vraie nature le la paix intérieure
Apparait alors lorsque l'on se détruit.


Et, d’humeur à partager, peut-être ?

Partager ? Évidemment. Comment faire autrement ? Pourquoi surtout. Pourquoi échapper à un moment de débauche, de potentiels fous rires sous un prétexte idiot de non connaissance de la personne en face ? Certes d'habitude il boit seul en bon misanthrope. Mais le fait de tomber sur quelqu'un dans un tel endroit, d'être déjà complètement allumé sans avoir encore rien prit de trop violent, histoire de monter tranquillement, de dépasser le soi, d'être en osmose avec ce qui entoure, pour que le décuplement des sens arrive en apothéose.

Auquel cas j’ai de quoi envoler vers l'exotisme.

Ah ? De quoi jouer ? Qu'est-ce que cela pouvait bien être ? Nous verrons bien. Sans doute un truc qui mettrait bien, c'est un réflexe de toujours avoir des trucs du genre sur soi. Car rien n'est mieux que de boire et de se droguer dans un endroit inédit, reculé, comme si la présence humaine n'était même plus nécessaire au fond.

Juste besoin de ces quelques démons.


Oh ? S'envoler vers l'exotisme ? Un truc assez puissant pour passer outre le froid immense de cet endroit ? Intéressant... Ajouta t'il en lui filant la liqueur sacrée. Tiens.

Que pouvait elle bien faire seule dans cette forêt isolée du reste du monde à cet instant précis ? C'est une bonne question en soit. Mais bon après tout lui aussi était ici sans vraiment savoir pourquoi non plus. Mais bon il n'y a pas d'endroit pour boire, boire encore boire. Tout devient bien lorsqu'on a de quoi met de l'alcool dans sa vie.

J’ai croisé une cabane de chasseur, un peu plus loin. D’après mon flair, elle est vide.

Un refuge ? Cabane de chasseur ? Intéressant. Si une tempête de neige devait se lever, il vaudrait mieux en effet être à l'abri à ce moment là. En un croisement de regard, le jeune homme trouva en le sien un éclat particulier. Pas possible de deviner ses pensées, encore moins d'interpréter ce regard, mais il semblait être de bonne augure.

Une cabane de chasseurs ? Ouais c'est une bonne idée. Je te laisse me guider jusque là bas.

Guide.
Guide cet homme perdu,
en quête de paix et de bonheur
sachant pertinemment
que c'est une quête vaine.


Oui, suivre dans un état comme le sien c'est mieux. Cet état ou on est au portes de tout claquer, de ne plus rien cautionner, de faire n'importe quoi  à presque remettre en cause ce qui le différencie de l'animal, à savoir la conscience. Effacer la conscience des actes, comme si tous ce que l'on fait devenait justifiable par une légitime défense, par un instinct de survie primaire.

Après tout es flocons tombent
Sur cette forêt isolée
On ne distingue même plus leurs ombres
Dans cette immensité gelée.
Il est temps d'y aller
Dans cet abri soudain
C'est mieux de se laisser aller
A boire, à fumer, après tout

Ce n'est pas comme si sa propre vie en dépendait.

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Re: Voyage dans l'immensité russe
Sariel Fawkes, le  Mer 1 Fév - 10:59

forêt luxuriante, nan, les tropiques c'est fini, elle est ensevelie sous la neige, qu'est-ce qu'on fout ici déjà, je, je suis un je, un jeu, vacances j'oublie tout, vous déconnez c'est pas des vacances, c'est de la fuite, du rien, de l'absence de jugement au beau milieu des neiges, j'ai besoin de rien à part d'y voir plus clair, et en croisant les yeux orphelins de tout, orphelins de vie au loin de tout, j'avance, ça sert plus à rien de reculer vers ces démons qui s'enroulent autour de mes bras, au contraire, venez, je leur tends la main, grand sourire aux lèvres, appelez tout cela malsain, moi je m'en moque, je m'en fous, je les accueille, j'ouvre tout sur mes reins, ils viennent de là, au creux du ventre, grossesse extra-utérine, s'en rendre compte trop tard, appelez ça comme vous voulez, ils naissent ici et sortent d'ici, par le nombril, dévorent tout sur leur passage, de qui, d'où qu'ils viennent, je sais pas, il est passé un jour et reparti, ou peut-être n'est qu'un ça, une idée, une sombre idée malsaine, je montre les crocs, je le vois comme une proie, quoique non, il me suit de lui-même,

je sais plus.
c'est pas la saison de la chasse pourtant.

elle n'a montré que la fiole et désormais, il la suit. la tempête se lève, et bientôt, elle se demande si elle sait vraiment où ils vont comme ça.
que ce soit une bonne idée ou non, le blonde s'en fout un peu à cet instant. tout ce qu'elle remarque, c'est qu'il galère plus qu'elle à braver l'épais tapis de neige.
passage sinueux entre les arbres, le même paysage défile sous leurs yeux, elle sait que c'est par là-bas sans trop savoir combien de temps il reste. en fait, ça ne fait que quelques instants qui marchent, instants qui semblent durer une éternité tant le froid glace les os.

oui, mais le froid, c'est ce qui te dérange le moins n'est-ce pas ?
elle pourrait rester des heures au cœur de ces neiges avec l'étrange impression de s’acclimater à tout. chaque flocon est un monde différent, chaque coin d'arbre est différent et pourtant l'ensemble reste terne, inintéressant. n'importe qui aurait juste l'envie de traverser ces forêts pour se retrouver à l'autre bout, sans vraiment s'attarder. pas elle.
et si tu te posais ici, un temps ?

voilà,
chuchote-t-elle après s'être retournée vers lui.
la cabane semble ici depuis des lustres. des décennies d'hommes, de bêtes, de peaux de bêtes. pour saisir l'essentiel de la chose, notez que son aspect abandonné et dévasté, c'est surtout un leurre.
mais ça reste un abri.
elle s'avance, gants contre manches de sa veste, glacée par la froid, et ouvre la porte d'un #Alohomora.

berk. la porte s'ouvre,
et au plafond, des peaux de bêtes sont accrochées. quelques lapins, ce qui semble être un renard, encore un autre là-bas, quelques autres créatures touffues qui peuplent la taïga.
et au fond, comme un trophée, une magnifique fourrure de ce qui semble être - ou avoir été plutôt - un... lynx boréal.
haut-le-cœur. pas ça. pas ça.
pitié, je peux pas voir ça.
toutes, toutes les bêtes sont. oui, toutes ont subi un sort terrible mais... mais pas ça. baguette pointée sur le bijou de la collection, elle lance un #Evanesco murmuré, évitant soigneusement l'objet du regard et préférant observer la réaction d'incompréhension de son nouvel ami, réfugié des neiges. ça sert à rien d'expliquer, moi-même je pige pas tout.

tu veux bien faire du feu ? je vais voir ce qu'ils cachent dans leurs armoires. sait-on jamais.
elle frotte ses mains l'une contre l'autre et fouine un peu partout. l'endroit reste cosy bien qu'un peu rustre - à l'image des proprios certainement. un gros tas de bois patiente depuis quelques semaines qu'un chasseur s'amène par ici, dommage, la chaleur sera pour eux. deux fauteuils assez vétustes mais recouverts de couvertures et de fourrure sont installés près du poêle datant au moins d'un millénaire, fauteuils prêts à accueillir deux compagnons d'ivresse.
au fait, pose-t-elle en se retournant vers lui, c'est quoi ton prénom ?
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Re: Voyage dans l'immensité russe
Jean Parker, le  Sam 4 Fév - 21:41

Marcher dans la neige dans cet état tu parles d'un truc difficile à faire... Le contact froid et humide de celle-ci à chaque pas lourd et fatiguant que l'on fait dedans, donnait envie à Jean d'arriver le plus vite possible à ce refuge, histoire de se détendre un peu, et surtout de se réchauffer, car la neige et le paysage à son contact c'est beau mais au bout moment la température fait vite remettre les pieds sur terre, et il fallait se dépécher, pour éviter que les doigts ne deviennent bleus.

Après quelques temps à marcher difficilement à travers la nature de cet immense pays, la jeune femme s'arrêta, ils étaient sûrement arrivés à destination. Les supposition du jeune homme se confirmèrent lorsqu'une petite maisonnette se dessina, sortant de la couleur blanche de la neige.

Les deux jeunes gens rentrèrent dans cette maison, dont la décoration était presque intégralement composée de peaux de bêtes, dans un style rustique. Il y avait deux fauteuils sur lesquels s'affaler pour sombrer dans l'ivresse abusive, et une petite cheminée pour y faire un feu, se réchauffer un tant soit peu. La fourrure ne dérangea pas trop le médicomage, mais la jeune femme ne semblait pas terriblement aimer l'endroit, puisqu'elle fit disparaitre une de ces fourrures magiquement. Étrange tiens. Bon après tout elle faisait un peu ce qu'elle voulait, le sorcier n'avait pas la foi d'en savoir plus pour l'instant, il fallait d'abord se réchauffer, il aurait ensuite tout plein d'heure pour lui demander de raconter ça vie, d'en savoir plus sur elle.

tu veux bien faire du feu ? je vais voir ce qu'ils cachent dans leurs armoires. sait-on jamais.

Bonne idée. Jean était septique quand à l'idée et à la chance qu'il faudrait pour trouver un truc potable dans cette baraque sans doute abandonnée, mais ne sait on jamais. Heu.. Ouais je vais faire ça. répondit il en allumant magiquement le feu. Il y avait un peu de vieux bois, il avait suffit de mettre un peu de combustible pour que le feu prenne d'emblée et le tour était joué. Quelques instants après avoir fini sa tâche, il se laissa tomber dans l'un des fauteuils, qui sembla grincer mais tenir le coup. C'était trop bon de se poser dans un endroit comme celui-ci, après avoir marché dans la neige, avec cette température gelée, avec une jolie femme en prime. Fermant les yeux le temps le temps que celle-ci ait fini de regarder ce qu'il pouvait se trouver ici, le jeune homme les rouvrit lorsque il entendit Au fait, c'est quoi ton prénom ?

Hé bien je m’appelle Jean, Jean Parker et toi qui est tu ? J'ai envie d'en connaître plus sur une jolie femme comme toi.
Était-ce de la drague ? Peut être. Quand on est un peu bourré, cela justifie nos actes sois disant. Après tout il avait 21 ans, ne connaissait personne faisant battre son cœur, donc bon il pouvait à peut près tout se permettre. Mais rien n'allait sans doute se passer, il était et allait être trop bourré pour faire des avances décentes.


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Re: Voyage dans l'immensité russe
Sariel Fawkes, le  Ven 24 Fév - 12:16

jamais en retard, toujours à l'heure prévue. /me siffle

Jackpot,
y a là une vieille bouteille de cognac sûrement bonifiée par le temps,
qui traîne dans l'armoire rongée par les mites, ou le froid, ou les années.
Aya passe les doigts sur l'étiquette décolorée, ouvre le goulot pour s'assurer que oui, c'est bien du cognac ou au moins un truc s'y apparentant. Seule remarque à faire, les russes ont vraiment un goût de chiotte en ce qui concerne les eaux-de-vie importées. L'odeur est là, mais durant ses jeunes années, cette bouteille devait surtout servir de substitut d'essence pour égayer les feux de bois. Soit, ça passera, ça restera pas terrible mais ça passera.
Moi c'est Aya.
Elle pose sur la table d'appoint entre les deux fauteuils la bouteille de cognac ainsi que deux verres rapidement dépoussiérés. Décidément, les chasseurs à qui appartiennent la cabane ont tout prévu pour leurs pauses entre deux tueries, et elle ajoute à leur spectacle de beuverie la promesse d'une récompense simplement contenue dans une fiole. Ce sera pour plus tard, mais aussi pour tout de suite. Ça devrait relever le cognac et alléger les esprits.
En savoir plus sur une jolie femme comme moi.
Elle ne relève qu'à moitié, un fin sourire sur les lèvres alors qu'elle dépose un fond du liquide épais de la fiole dans le verre, puis ajoute une dose de cognac, concentrée sur sa préparation.
Dis-moi, Jean. T'es plutôt hasard ou destin ?
Les longs doigts d'Aya s'emparent d'un verre, l'amènent à la hauteur du jeune homme dans un sourire entendu. Il le prend, le verre. Regard rendu. J'ai tendance à préférer le hasard. Même si croiser un sorcier anglais au beau milieu des neiges russes, c'est peu commun. Du coup, ajoute-t-elle après un silence, je propose de dédier ces verres à ce que le hasard peut apporter de bon et d'intéressant.
Ne serait-ce que pour une nuit.

Elle laisse son verre frôler celui de son compagnon de cahute dans un bruit significatif et le vide peu après d'une traite, sans se donner la peine de se délecter du goût difficile de l'éthanol vieilli. A vrai dire, c'est pas forcément dégueulasse, plutôt surprenant.
Devant eux, le feu crépite, et elle se détache de sa lourde veste d'hiver, prunelles rivées sur les flammes. Puis se ressert encore un verre de cognac, pur qu'elle avale, en guise de baume au cœur.
Baguette rivée sur le feu, elle finit par lancer un #Calda qui réchauffe immédiatement la pièce. Et si on s'amusait un peu ? Au-dehors, le vent souffle sans ménagement et on ne devine le paysage enneigé que par la teinte du ciel qui vire peu à peu au bleu foncé, jurant avec le sol immaculé qui brille à peine dans la nuit. A vrai dire, ils s'amuseront assez vite, le contenu de la fiole est là pour ça. Mais l'idéal serait de forcer la cervelle à laisser tomber les barrières dressées face à l'inconnu. Et c'est ainsi que le jeu ferait son affaire.
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