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Voyage dans l'immensité russe
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Sariel Fawkes
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Re: Voyage dans l'immensité russe
Sariel Fawkes, le  Ven 24 Fév - 12:16

jamais en retard, toujours à l'heure prévue. /me siffle

Jackpot,
y a là une vieille bouteille de cognac sûrement bonifiée par le temps,
qui traîne dans l'armoire rongée par les mites, ou le froid, ou les années.
Aya passe les doigts sur l'étiquette décolorée, ouvre le goulot pour s'assurer que oui, c'est bien du cognac ou au moins un truc s'y apparentant. Seule remarque à faire, les russes ont vraiment un goût de chiotte en ce qui concerne les eaux-de-vie importées. L'odeur est là, mais durant ses jeunes années, cette bouteille devait surtout servir de substitut d'essence pour égayer les feux de bois. Soit, ça passera, ça restera pas terrible mais ça passera.
Moi c'est Aya.
Elle pose sur la table d'appoint entre les deux fauteuils la bouteille de cognac ainsi que deux verres rapidement dépoussiérés. Décidément, les chasseurs à qui appartiennent la cabane ont tout prévu pour leurs pauses entre deux tueries, et elle ajoute à leur spectacle de beuverie la promesse d'une récompense simplement contenue dans une fiole. Ce sera pour plus tard, mais aussi pour tout de suite. Ça devrait relever le cognac et alléger les esprits.
En savoir plus sur une jolie femme comme moi.
Elle ne relève qu'à moitié, un fin sourire sur les lèvres alors qu'elle dépose un fond du liquide épais de la fiole dans le verre, puis ajoute une dose de cognac, concentrée sur sa préparation.
Dis-moi, Jean. T'es plutôt hasard ou destin ?
Les longs doigts d'Aya s'emparent d'un verre, l'amènent à la hauteur du jeune homme dans un sourire entendu. Il le prend, le verre. Regard rendu. J'ai tendance à préférer le hasard. Même si croiser un sorcier anglais au beau milieu des neiges russes, c'est peu commun. Du coup, ajoute-t-elle après un silence, je propose de dédier ces verres à ce que le hasard peut apporter de bon et d'intéressant.
Ne serait-ce que pour une nuit.

Elle laisse son verre frôler celui de son compagnon de cahute dans un bruit significatif et le vide peu après d'une traite, sans se donner la peine de se délecter du goût difficile de l'éthanol vieilli. A vrai dire, c'est pas forcément dégueulasse, plutôt surprenant.
Devant eux, le feu crépite, et elle se détache de sa lourde veste d'hiver, prunelles rivées sur les flammes. Puis se ressert encore un verre de cognac, pur qu'elle avale, en guise de baume au cœur.
Baguette rivée sur le feu, elle finit par lancer un #Calda qui réchauffe immédiatement la pièce. Et si on s'amusait un peu ? Au-dehors, le vent souffle sans ménagement et on ne devine le paysage enneigé que par la teinte du ciel qui vire peu à peu au bleu foncé, jurant avec le sol immaculé qui brille à peine dans la nuit. A vrai dire, ils s'amuseront assez vite, le contenu de la fiole est là pour ça. Mais l'idéal serait de forcer la cervelle à laisser tomber les barrières dressées face à l'inconnu. Et c'est ainsi que le jeu ferait son affaire.
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Re: Voyage dans l'immensité russe
Jean Parker, le  Dim 26 Fév - 16:07



Avec un peu d'alcool, la langue se délie, et quand on arrive à ne pas trop déformer ses pensée et ses paroles, le reste suit seul. L'endroit était gelé mais l'ambiance quand à elle semblait plus chaleureuse.

La réponse de Jean sembla faire sourire la jeune femme, c'était le but après tout.
Elle semblait avoir trouvé une bouteille, c'est bien joué ça. Elle servit le contenu de celle-ci une première fois dans deux verres, histoire de profiter un peu plus de cette rencontre.

Moi c'est Aya.

Hé bien je suis ravi de t'avoir rencontré Aya.

En savoir plus sur une jolie femme comme moi.
Dis-moi, Jean. T'es plutôt hasard ou destin ?


Bonne question... Le hasard est la chose permettant aux choses sympathiques de se réaliser, apportant des moments ou quelque chose nous fait plaisir alors que le destin... Provoque les rencontres les plus belles, les liaisons les plus folles. Ce genre de moments que crée le destin, ou l'on fait quelque chose qui nous semble indifférent, ou l'on pense que rien ne sera vraiment changé dans sa vie, puis on fait la rencontre, celle qui chamboule nos vies, nos cœurs et nos esprits. Et après cela on se dit que rien de puis puissant que le destin ne pourrait avoir provoqué cela, et on bénit chaque jour ou le destin nous a fait croiser le chemin de cette personne

Hé bien... C'est une bonne question, mais je pense que le destin est la chose la plus puissante qui soit, la chance elle n'est à mes yeux qu'une chose inventée par les gens qui n'arrivent pas à se bouger et qui, lorsque les choses vont à peut près bien mettent ça sur le coup de la chance. Notre rencontre est plus due au destin qu'à la chance selon moi.

J'ai tendance à préférer le hasard. Même si croiser un sorcier anglais au beau milieu des neiges russes, c'est peu commun. Du coup, je propose de dédier ces verres à ce que le hasard peut apporter de bon et d'intéressant.
Ne serait-ce que pour une nuit.


Après c'est vrai que la probabilité que cela arrive est infime, mais bon dans tous les cas je suis très heureux d'avoir fait ta connaissance Aya.

Ils trinquèrent à cette rencontre, à cette soirée, à ce moment décalé. Et le sorcier but son verre, dont le contenu ancien vint réchauffer son ventre, et apaiser son esprit déjà calmé par la Vodka.

Et si on s'amusait un peu ?

Avec plaisir ma belle, une idée te vient en tête ? Demanda Jean avec un sourire aux lèvres teintées par la boisson.

Évidemment que Jean avait des idées, mais la plaisance du moment avec les degrés dansant dans les veines ne confirmaient pas le fait que les idées seraient bonnes.
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Re: Voyage dans l'immensité russe
Sariel Fawkes, le  Sam 25 Mar - 14:44


vous avez dit
rite fallacieux
prédateur qui s'enorgueillit de sa nouvelle proie
c'est si bon de sentir que le courant passe
parce que je l'ai décidé
soit disant j'ai des idées

il y a la peau qui frôle l'autre peau, et l’œil vissé sur l'adversaire.
cette f.utue envie d'avoir tout pour moi.
Elle ne dégaine pas, Elle décide que la partie ne commencera que lorsqu'elle aura posé ses règles.
ça gèle et puis ça brûle, sans cesse ça lui brûle les doigts de s'approcher des autres, de toucher, et elle se dégoûte d'elle-même, d'avoir touché un autre corps que pourtant elle refuse, refuse tout au fond d'elle.

parce que sans cesse elle se projette sur les autres.
humanité morte mais humanité tout au fond d'elle.
résistance qui se forme dans le creux des reins et qui échappe à tout son contrôle lorsqu'un autre cœur qui bat semble la désirer.
elle le sent tout au fond d'elle, un piège qui se referme, à chaque fois qu'elle ressent les battements confus d'un autre mécanisme qui s'éveille.
et elle le sent encore plus lorsque, pupilles dilatées sous chimie,
elle s'approche de nouvelles lèvres, intactes de son passage.

sourire carnassier
malsain
prête à dé-chiqueter
vorer

j'ai toujours une idée en tête...
et puis l'idée prend le pli de lèvres qui se rencontrent

s'affrontent volontiers
donner tout, à quelque chose d'inconnu que pourtant on dédaigne sans mal
en temps normal.
la transparence béate d'un baiser qu'il prolonge sans se faire prier.

s’emmêle, s'entremêle.
qu'est-ce déjà
que cette sensation
de vouloir
absolument
tomber
dans
l'oubli

tropismes.
je crois que je dois le faire ;
cet instant fugace où j'ai eu envie de rencontrer ses lèvres.

je ne me ressemble plus.

mais c'est foutrement bon. cette chair délicieuse qu'elle rencontre et découvre à chaque jeu de lèvres. comme un goût de sang nouveau, censé la dégoûter. ne me touchez pas.
et pourtant, les mains de Parker qui remontent sur elle l'enivrent. cœur qui bat la chamade dans ses oreilles, échouer sa bouche le long de sa mâchoire, représailles de ce que tu me fais.

- ...

une p.tain de voix tonitruante, rendue incompréhensible par la tempête au-dehors les sépare automatiquement. un coup de feu, sûrement balancé au hasard, retentit quelques secondes après, accompagné d'un rire gras triomphant.
les mirettes d'Aya, écarquillées sur la face au même masque d'étonnement de sa compagnie, retournent couver la porte de bois avec l'espoir fou que cette cabane ne deviendra pas le refuge de deux chasseurs bourrés.

mais
s'insuffle le goût victorieux et savoureux des représailles. les réjouissances sont arrivées.
loin de la peur de se prendre un coup de leurs f.utues armes juste bonnes à strier.
des bruits de pas sous le porche les alertent d'une entrée imminente et sans attendre plus longtemps, la blonde se lève, se baisse pour récupérer sa baguette dans son manteau abandonné au sol, yeux rivés sur l'entrée.
inutile de tenter de communiquer avec eux.
son regard s'arrête sur Jean, et elle se demande, un instant hésitante, si elle peut lui faire confiance. dans tous les cas, ils sont tombés dans la même galère. à moins qu'il soit complices des chasseurs, mais cette probabilité avoisine plutôt le néant.
inutile de leur accorder du temps.
d'autres coups de feu suivent, visées hasardeuses dans les fourrés proches. sans doute sont-ils en train de parier sur qui réussira à toucher quelque chose. approchée de la fenêtre, bout de rideau entre deux doigts, elle tente de percevoir un mouvement, attente interminable de leur prochaine erreur.
celle d'entrer ici.

je crois qu'on a trouvé un amuse-gueule, finalement, s'amuse-t-elle à articuler entre ses canines, stimulée par son prochain jeu de marionnettes, le bruit des balles, des pas se rapprochant.
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Re: Voyage dans l'immensité russe
Jean Parker, le  Dim 26 Mar - 18:17

L'ambiance change dans ce cabanon.

Les arômes et sensation fourmillent dans le corps du sorcier qui s'enfonce dans ce fauteil délabré, l'impression de peser dix tonnes. Les pensées vagabondes tournent, à toute allure, emportant le sorcier vers des confins de légèreté et d'allégresse encore inconnus jusqu'à présent, des nuances puissantes et virevoltantes, faisant aller ses pensées dans des sens contraires. Dans ce tourbillon de néant, un esprit perdu au milieu de nulle part avec cette femme, au regard qui tue tchikita...
Si elle me quitte pas je la quitte pas...

j'ai toujours une idée en tête...

Le temps de ré ouvrir les yeux, de découvrir cette beauté non lion de lui, ce duel de regard de braise, le temps et l'espace semblaient s’être arrêtés, le temps d'un fracas de ressentis. A la fois saoul et un peu dépaysés, les deux sorciers se rapprochèrent, et allèrent cueillir ensemble ce baiser. Les lèvres de la jeune femme étaient douces, cet instant était agréable, intemporel. Le sang-pur alla passer ses mains dans le dos de la jeune femme, pour finalement les poser dans son cou. Le temps de finir ce baiser, le sorcier vint la prendre dans ses bras. Un besoin d'amour, de contact humain ? Sans doute un peu au fond, mais surtout l'envie de profiter de cet instant, qui pourrait transformer les dizaines de secondes en millions d'années.

D'un coup, un bruit se fit entendre de l'autre côté de la porte. Hé zut. Le sorcier fit un effort surhumain pour essayer de se lever à son tour, sortit sa baguette, prêt à faire quelque chose. Après tout ils venaient de gratter une maison au milieu de nulle part, donc les propriétaires ne kifferaient pas trop l'idée.

inutile de tenter de communiquer avec eux.

C'est pas bien faux, de toute façon, le sorcier n'était pas vraiment en état de faire quelque chose, d'amorcer le dialogue avec quelqu'un. nutile de leur accorder du temps.  Je vois.

je crois qu'on a trouvé un amuse-gueule, finalement,

Un amuse gueule ? De quoi pouvait elle bien parler ? On verrait bien après tout.



Édit : Aya arrive dès qu'elle peut, envoyez moi un MP si vous voulez rp ici on négocie !
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Re: Voyage dans l'immensité russe
Sariel Fawkes, le  Jeu 29 Juin - 17:13

L.A. de Jean

On pouvait s'amuser d'un tas de choses dans la vie.
Encore plus du malheur des autres.

Deux visages particulièrement rouges firent face aux deux sorciers et des insultes, proférées dans des accents à couper au couteau s'extirpèrent des capuches relevées.

- Tout doux, tout doux, lança Aya alors que son acolyte se chargea d'immobiliser les énergumènes.
Ils s'étaient préparés à sortir leurs armes, ce qu'ils s'étaient tous entendus - les Moldus -, à appeler fusil de chasse. Un machin capable de strier le corps de balles minuscules mais aux dommages impitoyables, surtout pour la chair humaine, et par là même, animale. Oups.
Tout bien réfléchi, leur colère devait être plus que légitime. A tous les coups, la cabane leur appartenait et en sortant par ce temps, les deux hommes avaient du décider de s'octroyer un bon moment dans leur sombre recoin de paradis.

.Quel dommage, puisqu'elle n'était pas forcément douée pour accueillir et mettre à l'aise. A l'Occamy, oui, en pleine forêt enneigée, pas sûr.

Un rire presque comblé d'excitation s'extirpa des lèvres d'Aya, qui lança sans vraiment un penser Everte Statum. Puisque c'était toujours plus drôle de coucher un nouveau compagnon de jeu à terre.
Ça se passait pas comme ça quand t'étais gamin ? Tu sais, le jeu du croche-pattes ?
Puisque c'est tellement plus drôle
de voir l'autre s'écrouler.

Moi, au moins,
je tiens sur mes deux pieds.

Face à face orgueilleux, jeu immonde et le reste du monde qui se débat.
Face contre terre.

Lentement, elle s'approcha, sa démarche gracieuse mortifère, des deux corps presque empilés.

- C'était plus facile que je ne le pensais, lança-t-elle en s'agenouillant près d'eux. A ton avis, on en fait quoi ?

Fallait-il ou fallait pas ? Aucun doute sur leurs desseins, ils n'auraient pas hésité à les descendre. C'est le cas du genre humain.
Perdus, seuls, dans la forêt, et c'est souvent la cruauté qu'on laisse s'exprimer.
Parce qu'on entend juste, au loin,
souffler le vent.

- Cordisistero, et susurrer comme une berceuse.
Parce qu'il faut se calmer maintenant.
Et que c'est bien trop amusant
de jouer avec le corps humain.
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Re: Voyage dans l'immensité russe
Jean Parker, le  Lun 17 Juil - 17:07

C'était plutôt étonnant comme situation.
Se trouver en plein milieu d'une forêt dans l'immensité russe, rencontrer une très belle femme, avec qui il allait sans doute se passer quelque chose pendant quelques minutes heures, et la..

Y'a des mecs qui débarquent, prêts à en découdre on ne sait pourquoi, sans doute étaient ils sur leurs territoire. En étions nous rendus à un spectacle aussi primitif ? Sans doute. u'oi qu'il en fût, il fallait s'occuper de ce problème avant de revenir sur le problème précédent.
Le truc c'est qu'il fallait pas montrer qu'il était sorcier, ce serait un coup à s'attirer des ennuis de plus.

Devant lui : un grand mec baraqué, cheveux rasés de près.
Paf.
Deux trois coups plus tard, du sang coule sur le sol, pas celui de jean ni de son amie de fortune, mais celui du mec qui a prit un pin qui se plaint d'avoir un mal de chien. Un dernier coup pour essayer de le coucher, au prix d'un poignet et de quelques doigts pas vraiment préparés à cela.

Ils avaient la peau dure ces bougres.
L'autra n'avait pas vraiment regardé son pote se faire éclater, et le temps de relever la tête, le sorcier sentit des phalanges s'écraser sur sa tempe, le faisant chuter au sol. Aïe. cette fois c'était le sien de sang qui était par terre. Foutu pays quoi. Déjà que leurs joues sont dures mais alors leurs poings... Deux blocs d'acier taillés.

D'un coup la montagne devant lui s'écrase lourdement au sol, faisant soupirer de soulagement le jeune homme. Le temps de souffler, le sorcier se releva, et entendit son "amie" parler.

C'était plus facile que je ne le pensais,

Ouais ouais, c'était facile à dire ça. Faisant mine d'ignorer la douleur cuisante à son visage, le sorcier sortir sa baguette, car bon foutu pour foutu, il ne la reverrait jamais cette fille de toute façon. Enfin..

A ton avis, on en fait quoi ?

C'était plutôt évident au fond. Le sorcier se refusait de l'admettre mais hélas il allait falloir encore une fois se débarrasser de deux personnes avant de faire disparaître les cadavres. Je pense que nous n'avons pas tellement le choix.
Cependant, il y avait un je ne sais quoi de malsain ici. Quoi que ce fut, cela sembla influer Jean, qui pointant sa baguette sur le mec qui venait de sévèrement le corriger d'un coup d'un seul, laissa s'envoler un #Endoloris. Les cris de douleur avaient un côté réconfortant et presque thérapeutique des fois. Cela avait duré quoi ? Maximum une poignée de seconde, mais qui devait paraître une éternité quand on le subit.

S'approchant de la jolie jeune femme, le sorcier vint chuchoter à son oreille

A toi de jouer.

Autant voir de quoi elle était capable, si elle prendrait goût au jeu.
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Re: Voyage dans l'immensité russe
Lizzie Cojocaru, le  Mar 28 Nov - 11:40

Pv Kath

Des mots tournent en boucle dans ma tête, sans que je sache d’où ils viennent. De mon inconscient, d’une discussion de bar, d’un livre oublié ? Les mots sont juste là. Qui flottent. Mangeant l’espace cérébral. Ils finissent par former un refrain, quelque chose comme « Je ne veux plus être le producteur de mon environnement - han han - Je veux que mon environnement soit mon producteur - yeah yeah ». Plus ou moins. Vous avez l’idée. Les méandres du cerveau humain. Que voulez vous en comprendre. Que voulez vous y faire.

Certains s’étonnent parfois de mon évolution. Oh, j’ai passé des années à observer, en retrait, dans l’ombre de Jane. Et puis un jour, basculement, je suis devenue l’actrice de ma vie. Tu me diras, c’est pas plus mal, être spectatrice quand on est aveugle, c’est pas super fun. Il faut vraiment qu’on t’explicite tout ce qu’il se passe, ou que tu aies de sens surhumains. Et je suis tout sauf surhumaine. Plus proche d’une demi-humaine, quand on y pense, en vérité.

Bref. Cela tourne toujours autour de la même chose. Voir et être vue. Je crois qu’aujourd’hui, Ida aurait préféré ne pas me voir, d’ailleurs. Dans quel merdier je nous avais encore fourrée… Oh c'était sa faute, c'était elle qui voulait partir en Finlande pour courser les dodurs. Nah. Toujours aussi mature la Bennet. D'ailleurs, en parlant de maturité, j’ai fait le mur, arpentant les mystères de la lisière russe. Des pins, des pins, beaucoup trop de pins. Au moins, ça sentait bon.
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Re: Voyage dans l'immensité russe
Kathleen Gold, le  Lun 4 Déc - 21:33

RP avec Lizzie Bennet




Retourner sur les lieux du crime, où la neige a tourné rouge et les pas se sont égaré dans une masse trop lourde pour s'en extirper. Un voyage aux origines du mal, la racine de la fleur - ou plutôt de l'épine. Pointe plantée dans l'abdomen, une blessure béante qui ne s'est jamais refermée. Elle était fendue de pourpre, dont la royauté n'existe que dans la descendance. Elle a construit cette plaie au fil des années, se préparant à bercer en son sein l'anomalie.

Elle l'a laissée pousser en plante grimpante qui s'agrippe aux tripes, une mauvaise herbe impossible à arrêter. Le lierre montait contre les fondations, les alourdissant jusqu'à ce qu'elles tombent. Lichen dont on ne sait que faire, mais qu'on n'arrache pas, il donne du cachet à l'extérieur. Il s'accroche aux pierres, aux parois, aux organes. Il est parasite, il est informe et sera déformé.

Sur les terreaux infertiles de la glace a poussé une fleur détraquée.

Elle a pourrit la glace et le lac en-dessous, même si ses pétales sont restés fermés, sachant que l'éclosion-papillon allait dérégler cet équilibre si bien installé, de froid qui gelait son cœur qu'elle éternuait en pollen-pissenlit. Elle s'est fait discrète, jusqu'à briser le gel et fissurer la surface lisse.

Ce que l'on construit prend toujours la place de ce qui était avant. Il paraît. C'est ce que t'a toujours dit la Glace. Brisée à deux reprises, plaies à l'exact même emplacement, libération à deux reprises. Tu regrettes chacune d'elle.
Tu as l'impression que tes mitaines sont entachées dans ces tableaux blancs ou parfois juste froids, sans couleurs ni vie, tu hais ce pays.
Revenir sur tes pas, errer après quelques jours dans la capitale et tour de funambule sur les terres entre-deux comme sur le fil qui ne s'est toujours pas cassé.
Recueillir les fondations en béton cette fois, d'un habitat que tu ne connais pas, dot pour ta conception
Dû de l'ironie.  
Récompense pour le méfait, se remplir la panse après le décès
Comme une fête d'enterrement.

Tu savais que cela arriverait
Les remords qui remontent à la surface du lac alors que l'eau continue de couler
Sur les ponts où tu t'es balancée pour oublier, une fuite vers l'avant qui a rencontré un mur alors que se retourner devenait une nécessité
Obligation de s'aventurer sur des terres originelles dont tu n'as jamais voulu.

Tu n'as aucun souvenir de cet endroit. Des allers retours entre la Maison et le Sein, une alternance floue que tu rejettes aujourd'hui après que la Mère soit partie. Tu l'as effacée
Déchiquetée
Enterrée
Elle repose six pieds sous terre dans ton imaginaire mais elle continue de faire sa résurrection quand les démons s'éveillent
Les peurs enfantines sorties de sous le lit qui se répercutent dans des souvenirs trop lointains pour les distinguer
Qui reviennent à la face à la fin.
Tu as craqué,
C'est arrivé,
Et maintenant il est temps de récolter ce qui a été semé avant même que l'on t'implante
Lourd héritage que tu ne sais pas comment supporter
Un Atlas en deux destinations.

La lisière te semble floue, alors que les arbres à moitié dénudés paraissent amicaux
Tu as l'impression d'être comme eux.
Le silence est fait de rares oiseaux.

Une silhouette émerge
Et un sentiment de déjà-vu revient à la charge.
Une envie de se détourner, de continuer d'errer
Tu ne vas pas t'amuser à converser
Avec chaque paumé-e rencontré-e dans une forêt.

Tu continues donc ta lancée, jusqu'à ce que la forme prenne vie
Un visage
Deux bras
Deux jambes
Des yeux
Pas deux
Hum.

Trop de curiosité, sûrement
S'approcher, en essayant d'éviter la collision,
Voir et se taire
Ou parler et percevoir.

-Perdue ?


Dernière édition par Kathleen Gold le Ven 9 Fév - 17:57, édité 2 fois
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Re: Voyage dans l'immensité russe
Lizzie Cojocaru, le  Dim 14 Jan - 16:50

tw pulsions suicidaires

Errant entre les pins, je m’égare quelque peu. De pilules en pilules, de fioles en rêves, j’espère oublier. La douleur, la haine, la jalousie. Cela m’est pourtant impossible. J’ai déjà perdu l’espoir, il ne me reste que la survie. Alors si on me retire ça, si on me retire ça, il ne reste plus rien. Je ne peux pas. Je ne dois pas.

Pourtant, dès le réveil, tout ce dont je rêve, c’est de retourner me coucher. Au début, je me disais que c’était la lassitude de vivre. La flemme d’être. Je crois que c’est plus profond encore : un truc enraciné en moi, depuis des années déjà. Un truc qui fait que rien dans mon existence n’est plus excitant que le sommeil, et avec lui, la mort.

Tu parles d’une vie, vraiment.

Pourquoi tu l’abrèges pas maintenant, Lizzie ? Ida n’en saurait bien. Ta famille t’a oubliée — soit qu’elle est morte, soit que tu as fait couler quelques fioles, soit que le temps a fait son travail. Personne n’en saurait rien. Personne. A part peut-être ta chouette. Combien de temps avant qu’une chouette s’essaie à la chair humaine faute de miamhibou ?

Oh, glauque, glauque, tu ne pouvais laisser la chouette bouffer tes gosses. Reprends-toi Lizzie. Tu as encore à faire. Tu as encore à faire.

Pourtant la tête me tourne, et j’ai tellement envie d’oublier mes responsabilités. D’oublier d’exister. Ce serait tellement plus simple. Mais égoïste. Mais simple.

Une voix qui s’étire, dans la forêt. Les deux syllabes qui ricochent, l’une contre l’autre.
— Depuis longtemps je crois. Et toi ?
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Re: Voyage dans l'immensité russe
Kathleen Gold, le  Ven 9 Fév - 18:25

Croiser des détraqués dans la neige, tu commences à t'y faire. Deux fois en trois ans, cela commence à faire beaucoup. Une succession d'accumulation que tu ne cesses d'exagérer, l'amplifiant chaque jours par de nouvelles folies. Tu te souviens des excès, des coïncidences qui n'en sont pas. Quand la philosophie a arrêté de donner un sens aux édifices qui ne cessaient de tomber, pierre après pierre, éboulement en carte et valets de cœur qui se cassent la gu*ule. Les mots de tête qui sont à l'original des maux qui s'échappent lorsque tes lèvre s'entrouvrent, entre buée gelant les parterres de fleurs et enfer de flamme.
Le désert est toujours ta dernière destination, de sable ou de givre.

C'est la destination de nombre d'égarés. Des vivants déjà au Purgatoire, zombie aux noms plus jolis attendant juste une révélation qui ne viendra pas avant un réveil - épiphanie ou douche froide.
A part les sauvages qui viennent chercher du bois pour échauffer leurs os où il n'y avait rien à bouffer, personne ne s'amusait par ici. Les pins et les pas qui s'enfoncent en traces dans l'immaculé est trop déprimant, trop silencieux. Trop d'absence. Les gens n'aiment pas le silence. Ils ne se laissent même plus bercer, ils n'écoutent plus leur souffle. Il a fallu qu'on t'enfonce la tête contre les strates de neige pour que tu ne reviennes à toi.

Le ton laconique - d'après ce que les autres disaient du tien quand tu leur parlais - et les démarches qui ne menaient à rien plus qu'à une nouvelle débandade dans les escaliers, chaque marche s'enfonçant dans les espaces à peine refermés qu'avaient laissé les autres.

On ne parle jamais d'instinct, parce que personne n'a de sixième sens pour cela. Il faut des indices insidieux laissés volontairement entre deux chutes - d'arbres, les feuilles sont toutes à terre - pour qu'on daigne comprendre. Juste une hypothèse.

Un tutoiement qui commence en ricochet de ta phrase, et un froncement sourcil qui ne vient pas des méandres de l'ancienne Kathleen qui préfère désormais en sourire. Perdue, dans l'immensité russe, voilà que cela est inattendu.
Mauvaise destination, en réalité. Tout est commun. Rien ne ressort dans cet endroit désolé, à part quelques toits en couleur rougeâtre pour te rappeler les méfaits qui se passent ici, Blanche-Neige avec plus que les lèvres rouge sang.

Mais les jeunes dames aux yeux étranges sont toujours les bienvenues dans ta vie. Même ici.

"Je crois bien. Depuis combien de temps pour toi ? Trop longtemps ? Pas assez ? J'ai l'impression que cela fait une éternité."

A errer, dans la neige, ou ailleurs, qu'importe. Rien ne change jamais, si ce n'est quelques heures où se perdre dans une masse d'errance, avec quelqu'un d'autre, reste toujours une petite accalmie dans la vague de froid.
Tu approches pour qu'elle sente ta présence sans la toucher, les limites ne sont pas encore imposées, et reste plantée là, toujours tournée vers l'autre côté.
Rester à geler comme des bonhommes de neige à discuter ou en silence jusqu'à se transformer
Ou marcher toujours à se les pelant mais avec une raison de continuer, et pas seulement avancer bêtement jusqu'à ce que tes jambes ne te portent plus.
Tout est un meilleur plan. Et puis, vous semblez dans une impasse commune, après avoir pris des petites rues pas clean différentes.
Tu as hâte d'en savoir plus.
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Re: Voyage dans l'immensité russe
Lizzie Cojocaru, le  Lun 26 Fév - 15:26

Parfois, quand on me parle, je ne sais pas trop ce qu’on me dit. Ou plus trop. Enfin j’oublie. Je crois que je m’enferme dans une boule insipide, une bulle de moi, et qu’ici, les dires de l’autre se heurtent à des vitres gelées. Ou peut-être qu’elle aussi, s’éloignait dans ses pensées. Qu’en sais-je. Ceux qui se sont perdus et peinent à se trouver eux-mêmes sont des oiseaux mal placés pour trouver autrui.

Elle se raconte un peu à moi — me dit être perdue depuis une éternité. Je comprends le sentiment. J’ai envie de répondre que cela a toujours été mon cas, mais ce n’est pas vrai. Ou du moins, jusqu’à un certain âge, je savais me retrouver. Même errant dans les forêts inquiétantes, je retrouvais le chemin de chez moi, alors que j’avais à peine atteint l’âge de raison. Sans doute parce que ce n’était pas moi qu’il fallait ramener à la maison.

Depuis… depuis celles que je devais protéger ont disparu, les unes après les autres. Un accident domestique ; un accident de la route ; un meurtre. Je n’avais pas voulu prendre de risque, et avais protégé la petite dernière en raturant mon nom, en effaçant mon existence de la vie de notre famille. Mais si j’avais réussi à modifier les souvenirs parentaux, je n’avais jamais pu me résoudre à me retirer des siens. Je n’en avais pas la force. Je crois qu’une part de moi espérait qu’elle saurait, un jour, me trouver.

Et puis, quel paradoxe. Alors que j’avais tout fait pour ne plus embarquer personne dans ma décadence, je m’étais retrouvée mère. Il me fallait à présent repartir comme avant, comme enfant, trouver dans leurs regards la capacité à y croire, la motivation à nous mener hors de la forêt interne. Pour l’instant, c’était un peu hasardeux. Je ne crois pas que ça puisse se régler en ajustant les bons ingrédients, comme en potions. Ce n’est pas non plus une réaction chimique.

Non, pour se retrouver, il faut chercher tous les jours, sans relâche, il faut arrêter de courir en vrac et prendre le temps de chercher une orientation, un sens à ce foutoir. Petit à petit, je m’y essayais ; j’espérais de tout coeur que la péniche puisse ainsi leur servir de cocon, qu’ils puissent s’y sentir suffisamment en sécurité pour se présenter un peu plus au monde. Et peut-être, qu’ils n’aient pas à éprouver de honte en disant à des étrangers qui était leur mère. Un jour.

Un jour… qui essayais-je de berner ? Tout ceci n’était qu’illusion. Je ne méritais pas de retrouver le chemin. J’étais une âme vagabonde, et l’errance était la seule voie qui pouvait m’attendre. Inutile de me raconter des sornettes : mon humanité s’en était allée, et ce qu’il restait à ce maigre corps, c’était tout au mieux des balbutiements. Il en serait toujours ainsi.

— C’est le principe, quand on se perd. On finit vite par oublier ce qu’il en était avant ; ce qu’il pourrait en être plus tard. Et puis ce qu’on cherchait, aussi.


Une vie paisible ? La chute du secret magique ? La guerre ? Une famille ? Quel était le visage de mon bonheur, et pouvais-je seulement y prétendre ? Et elle, l’esprit errant, qu’en était-il ? Valait-elle mieux que moi ? Etait-elle également un cas désespéré ? Ou juste quelqu’un qui allait globalement bien, mais aimait jouer avec ses démons à l’occasion ? Connaissait-elle comme je la connaissais la saveur de la perdition, de l’abandon, de la solitude, de l’échec ?

J’essaie de la humer. De glaner quelques informations olfactives. Certains disent qu’une femme sans parfum est nue ; je ne sais si c’est vrai, mais pour moi ces essences industrielles donnent surtout le goût d’un masque. Rendant plus difficile de déceler les particularités intrinsèques de l’autre.

— Tu te souviens d’où tu venais, avant cette éternité ? De ce qui te faisait vibrer ?

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Re: Voyage dans l'immensité russe
Kathleen Gold, le  Lun 26 Mar - 11:57

Se souvenir ? C'est un voyage dans le temps, une remontée sans montre à gousset, et sans carapace dorée pour servir de filet.

Couchée au bord du monde, prête à y plonger pour ne jamais y remonter, tu en as oublié quand cela a commencé.
Quand mais pas comment, des souvenirs que tu voudrais enterrer comme tes défunts.
Un visage,
Un sourire,
Une chevelure et des caresses qui ont
Brisé ta nuque.

Nager jusqu'à la surface jusqu'à renoncer et se perdre au bout du globe pour essayer de retrouver un frisson qui ne serait pas de froid. Tu n'as encore rien trouvé, juste de la neige et parfois du sable, sans étoiles au milieu. Quelques béquilles jetées sur le chemin ne t'ont pas relevée, juste permit d'avancer en écorchant ce qui restait des genoux coupés comme un souffle.

Les mois ont passés, les années et même tes larmes, jusqu'à en décolorer les paysages et tes yeux, tu essaies de remonter les aiguilles, de suivre le courant
Et les jours à risque
Prennent sens
Du premier jour du monde, le Premier sur les Trente à Un
Jusqu'au dernier dans le froid qui a laissé passé ses icônes dans l'espoir d'aller mieux,
Le 21 et 27 du deux, le 20 du 3, le 8 du 5, le 16 du 7 - le Premier du 12 pour toi
Trop de chiffres pour quelqu'un qui ne sait les lire
Seules dates qui restent gravées
Des nombres d'années qui s'ajoutent à ceux des jours
Alors que tu te demandes comment tu as survécu à ces deux derniers mois

Se demander si c'est réellement le cas.

Trois ans as-tu envie de lui répondre,
Mais les fondations de la maison en ruine sont encore plus ancien,
Bien plus que tu ne peux même les imaginer,
Mais le début d'une éternité sans fin a commencé
Ces trois ans auparavant
Plutôt quatre,
Lorsque tout aller bien,
Tu avais tout avant de tout laisser s'échapper,
S'envoler peut-être
Et que les horizons du reste de ton monde écroulaient les tiens.

Quatre ans donc, avant
Où tout allait bien
Où exactement
Le point de départ où le temps courait encore
Une nuit puis deux,
Une brise sur le dos et fermer les yeux sans y voir de fantômes

Tu peines à les rappeler en voulant les garder près de toi
Où étais-tu avant tout cela
Question, encore
S'ajoutant à la pile qui ne cesse de grandir
Tu lègues une montagne de débris à reconstruire pour les prochains à passer
Tu cherches
Les rires et les murs bleus
Les escaliers trop hauts et le ciel dans le salon
Tu cherches tous ses souvenirs
Dans un livre de

''Un conte de fée, je me souviens maintenant.

Encore enfant qui n'a pas tourné la page et veut en lire aux siens,
Et tu baisses les yeux pour ne pas les laisser s'échapper comme ceux de l'autre exploratrice de l'invisible
Tu hésites à prendre sa main avant de te dire qu'une petite entrevue où tu as jeté ce qu'il y avait à lancer dans la glace ne créait rien.

Ce qui te faisait vibrer
C'était une plume
Qui glissait sur des histoires à rédiger
Plus d'histoires que tu ne pouvais en raconter seule
Et une autre pointe qui se glissait au milieu de tes lignes
Ce qui me faisait vibrer
C'était une vague de ce que l'océan m'avait arrachée en me créant écume
C'était un baume
Et le remède s'est transformé en nouvelle maladie
Vibrations qui ont déréglé ce qui guérissait.
Une idée
C'était ce qui animait, aidait à avancer
Tu te souviens et c'est parfois le problème

J'ai avancé dans un mirage, en réalité.


Mais tu te tournes vers le paysage sans t'éloigner
Cherchant un bout de terre quelque part
Au-delà de ce qu'il y avait à voir.

''Il n'y a pas de plus tard
Mais certains veulent que l'on continue à le chercher.
Tu as une idée d'où il se trouve ?
''
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Re: Voyage dans l'immensité russe
Lizzie Cojocaru, le  Mer 25 Avr - 22:25

Elle me dit un oasis où elle s’est égarée. Sans doute que dans le désert, ne sachant où aller, il était facile de se laisser berner par la première image d’eau ; le moindre reflet se faisait flamand rose, et dans les marais salés on se laissait bercer.

Je suppose que je l’ai fait, aussi, à ma manière. Un peu moins paisible, sans doute. Mon paradis était l’enfer des autres. Les pulsions sans tenir compte des conséquences. La violence pour ne plus ressentir l’absence. Il me manquait quelques fois, mais je ne pouvais plus, aujourd’hui, être cette sorcière-là.

— Et lorsque tu as quitté le mirage, étais-tu seule ? Ou est-ce que quelqu’un s’est amusé à te noyer le nez dans le sable ?

Je pose trop de questions. Cela n’a pas de sens. Je devrais retourner à l’auberge, retrouver Ida… C’était bien Ida qu’elle s’appelait ? Pourtant, je restais ici, hypnotisée. Parce que cette femme et moi, dans nos perditions, on était liées. Asymétriques mais semblables.

— Si tu cherches encore le plus tard, c’est que tu n’as pas désespéré de le trouver. Je ne sais pas trop, pour tout te dire. Mais on dit que la vérité sort de la bouche des enfants, et lorsqu’ils s’égarent, ils ont tendance à suivre le soleil. C’est pour ça qu’on les retrouve souvent en suivant ce dernier. On pourrait commencer par là, peut-être ? Suivre tout ce qui brille et réchauffe à l’intérieur ?



Ces mots n’ont pas de sens venant de ma bouche. Ils ne riment pas avec ma détresse. Je ne sais pas pourquoi je fais ça. Pourquoi quand il s’agit des autres, je vends des mots d’espoir, des mots qu’on ne m’avait jamais accordé et que je n’avais jamais cru. Pourquoi les répandre ? Pourquoi égrener les mirages ? C’est si égoïste, c’est si lâche ! Et pourtant…

— C’est pas trop mon genre de dire ça, mais je crois que je me suis lassée de l’hiver de ma vie.
Je ne peux plus avancer le coeur figé et l’esprit glacé ; il est temps d’avancer, où ne resteront que les regrets.
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Re: Voyage dans l'immensité russe
Kathleen Gold, le  Mar 29 Mai - 18:35

S'étouffer ou se noyer, telle est la question que l'on se pose aujourd'hui. Deux choix comme d'ordinaire, s'assécher ou se fondre, des destins peu enviables qui deviennent passages obligés ou à vide. Tu as connu la marée, les vagues - faibles remous - sous les arches et en apnée, paralysie sans sommeil qui s'accompagne d'hallucinations dans les rares instants de somnolence. Les poids des roches, les galets dans la gorge, et pourtant, le sable n'a jamais atteint des tours, peut-être que la transformation en pierre a déjà trop fortifié le château, univers trop coupé du monde pour être envahi par l'invisible. Les grains de papier sont suffisants pour briser les murs, trop de reflets dorés dans les tempêtes pour te faire d'effet.

- Je me débrouillais assez bien toute seule pour que quelqu'un soit tenté d'essayer.

Rester ancrée dans la neige ou du moins dans le verglas, parce que les connections se font au-delà des mots. Peut-être était-ce les particules de magie, extérieure, ou alors plus spirituel, ou les deux. Quelle importance quand les cicatrices se croisent sans un regard, ou un demi, une reconnaissance sans vue mais un sceau, membre d'une même maison qui part en ruines et qui pourtant continue de pondre des héritiers. Des hérédités et des biens à transmettre dans des lourdeurs - boulets de captif, chaînes à passer pour se délivrer, balle au prisonnier infernal où la libération est recherchée par les alliées qui ne sont pas fiables.

Quand elle évoque les enfants, tu te souviens de ceux que tu as laissé bien loin, et tu te rends compte que
Impensable -
Quelque part, ils te manquent un peu.
Tu te demandes d'où l'image lui est venue, si les signes et réunions sont encore tracées d'une certaine façon, au détour d'une branche, baguette ou juste canne, après tout, les signaux sont toujours revenus en boucle. Les personnes se rejoignent souvent ces temps-ci, pattern illustré par livres d'histoires et romans plus sombres.
Le moment des aveux, peut-être un peu téléphoné, comme répété, mais les fiertés se retrouvent systématiquement à un moment donnés, qu'elles soient colorées ou juste lumineuses.

- J'ai déjà deux guides. J'essaie de suivre le rythme, même si j'ai l'impression de ne pas pouvoir suivre leur musique.

Sourde et muette dans la torpeur, c'est ce qui semble être devenu le quotidien. Devant infirmes qui possèdent les facultés que toi tu crois avoir perdues. Ironie et impolitesse, l'envie de ce que l'on a pas et les adages sur la jalousie se trouvent mal placées dans les morsures de la température et du paysage.

Que ce soit par saisons, ou juste nuit/jour, les enfers et les escaliers vers ce qui est Très Haut restent pour le moment le quotidien, même si hiver et nuit demeurent les seuls vrais morceaux de pain quotidien. Les images inculquées enfant qui sont effacées face aux réalités trop longtemps laissées de côtés, les mythes qui fondent comme du sucre dans la mer ou cire au soleil,
Icare qui a subi les deux
Et pourtant il est de nouveau temps de s'aventurer près de l'astre,
Parce qu'il paraît qu'il faut subir les brûlures pour récolter les fruits
Ou du moins risquer l'un et peut-être obtenir l'autre
Quelque soit le sens que cela va prendre.
Enigme et femme
Plus monstre que héros
Il est temps d'essayer
Il reste un temps pour s'y préparer.

Toujours pas le bon moment,
Mais peut-être que l'Oracle saura t'y aider.

Oser effleurer, sans déposer
Mains à la mains, Orphée sans mélodie à offrir à une Eury qui ne veut peut-être pas suivre
Mais toutes les histoires commencent par une proposition
Une question
Sybille - ines
Et la recherche démarre par une traversée, vers la lumière en sortant de la grotte ou guidé par le soleil lui-même dans son chemin nocturne et quotidien.
Cela tombe bien, vous êtes déjà sur un terrain gelé,
Il est facile d'imaginer qu'il s'agit d'un lac sous vos pieds.

- Il est temps de se réchauffer alors. Avant de ressortir en été, un peu de repos, chez moi ou ailleurs, serait un bon début.
Lizzie Cojocaru
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Re: Voyage dans l'immensité russe
Lizzie Cojocaru, le  Dim 24 Juin - 0:37

— D'accord.
Elle était de ceux qui se détruisent eux-mêmes, à petit feu. Je ne savais pas trop ce que je ressentais face à ça. Une part de moi voulait la pousser hors d’ici ; ces murs, je ne les connaissais que trop, ils m’asphyxiais à chaque instant. J’voulais la pousser hors d’elle, quitte à ce qu’elle me haïsse dans l’instant. Mais j’savais qu’il fallait pas laisser une personne s’enliser là dedans.

Certains disent se complaire — je n’aime pas ce terme. Ils ne se rendent pas compte. Pour moi c’est vraiment une histoire de sables mouvants, et si on ne réfléchit pas sur soi, si on s’emballe et prend trop de décisions d’un coup d’un seul, c’est dangereux. J’essaie de ralentir le rythme, de courir moins, mais je hais les arrêts, je hais la sueur que l’on sent mieux encore quand on interrompt la course, je hais la lourdeur des pas, je hais l’essoufflement statique.

L’autre part de tiraillement est plus égoïste. Elle voudrait la garder avec elle. Parce qu’elle a un besoin irrépressible d’être comprise par quelqu’un, et que ces tendances auto-destructrices sont fatigantes à affronter seule. Je sais qu’il faut la faire taire au plus vite. Se concentrer sur l’écoute de l’apparition, et la guider hors de l’hiver, même si de mon côté, je n’y suis peut-être pas prête.

— Je comprends. Tu sais, tu peux suivre leur rythme tout en y apportant tes ajustements. Dans un orchestre, chacun joue sa partition ; elles ont toutes leurs nuances et leurs différences, mais c’est ce qui fait toute la richesse de la musique.


Wow, j’ai trop d’images plein la tête aujourd’hui, il faudrait me calmer. Est-ce que j’ai mangé quelque chose de spécial ? Ou c’est le froid qui me vivifie un peu trop ? Ou la senteur des bois, peut-être. Le vert, le vivant, a souvent cette capacité à ranimer les morts.

— Je ne vois pas suffisamment pour te trouver un endroit digne de ce nom d’ici, mais si tu veux bien que je t’accompagne vers cet instant de repos, ce serait un plaisir.
J'ai la senteur du miel qui me coule entre les dents. Qui se loge entre les molaires, où je glisse la langue, un peu maladroite. Ces sensations ne me sont pas familières.

Troisième option dans le tiraillement : je n’ai pas envie de la laisser seule. Je ne veux pas pour autant la faire sombrer avec moi : juste la tirer vers le haut, avec une douceur dont je m’ignorais capable.
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