[PV Framboiise][Avec l'autorisation de Chris Bennet]

~~ Quelques jours auparavant ~~

Clélia traînaillait dans son bureau, les vacances venaient tout juste de commencer et elle n'avait pas grand chose à faire. La plupart des élèves étaient rentrés chez eux pour Noël, contrairement à la jeune femme dont les parents étaient partis en voyage et qui n'avait plus réellement de "chez elle". Voilà deux mois qu'elle avait "emménagé" dans son bureau après avoir quitté Mateo... Deux mois qu'elle vivait, en somme, à Poudlard et la phénix avait grand besoin de vacances. Mais où aller et avec qui, telle était la question. Elle s'installa à son bureau et commença à faire des recherches de lieu possible de vacances à partir de son ordinateur moldu quand un hibou frappa à un carreau avec son bec. La directrice l'ouvrit d'un coup de baguette sans prêter attention à l'oiseau qui s'engouffrait dans la pièce chauffée puis referma le carreau. L'animal laissa tomber la lettre sur le bureau puis alla se réchauffer les plumes près du feu, rentrant le cou dans les épaules. Clélia jeta un coup d'oeil à l'enveloppe et fut intriguée par l'écriture qu'elle ne reconnaissait pas. De plus la lettre était adressée à "Miss Twil" autrement dit le nom de ses parents adoptifs. La jeune femme se décida donc sans plus attendre à découvrir le contenu de cette lettre, se demandant qui pouvait bien lui avoir écrit.

"Ma petite puce,

Je ne sais pas si tu me reconnaîtras, tu étais encore bien jeune la dernière fois que tu nous as vu, mon mari et moi. Quel âge avais-tu encore ? Sept ans ? Huit ans ? Je ne sais plus. C'est loin tout cela. Enfin, ce n'est pas l'objet de ma lettre. J'ai discuté avec tes parents il y a peu, enfin, avec ta mère surtout. Ils m'ont dit que tu restais à Poudlard pendant les vacances (d'ailleurs félicitation pour ton nouveau poste ! Nous sommes extrêmement fiers de toi !), aussi nous demandions-nous si tu n'aimerais pas passer au Texas. Si je me souviens bien tu adores les chevaux et il faudrait que quelqu'un vienne s'occuper du ranch, nous sommes trop vieux et nos palefreniers ont pris leurs vacances. Tu peux venir accompagnée si tu le souhaites. Et quelque chose nous dit que des vacances te feront le plus grand bien entre ton travail à Poudlard et cette rupture (oui ta mère nous a tout raconté, quelle tristesse...) Réponds-nous vite ma chérie ! Au fait, nous n'habitons pas loin de Crawford, débrouille toi pour aller jusque là bas et nous viendrons te chercher en 4x4.

Gros bisous,

Tatie Jane & Oncle Tom"

La directrice resta bouche-bée durant de longues secondes, elle ne se rappelait pas avoir jamais eu un oncle ou une tante... Ou alors elle était victime d'une grave amnésie. Pourtant, le Texas lui disait quelque chose, ainsi qu'une Jane et un Tom... La jeune femme ferma les yeux en se massant les tempes, cherchant désespérément dans sa mémoire qui pouvaient être ces deux personnes étrangères et pourtant si familières à son esprit.
Soudain, la petite ampoule s'éclaira au-dessus de sa tête. Jane était la meilleure amie d'enfance de sa mère et elles se considéraient comme des soeurs ! Voilà d'où venait le "tatie", enfant elle l'appelait ainsi. Ah Tatie Jane et ses délicieux cookies ! Et oncle Tom avec ses balades à cheval ! Tous les souvenirs des moments passés avec eux lui revenaient à présents et une grande nostalgie s'empara d'elle. Bien sûr qu'elle avait envie d'y aller ! Mais avec qui ?... Ses amis étaient pour la plupart déjà occupés et elle ne connaissait pas grand monde qui montait à cheval... A part... Framboise ! Clélia éclata de rire, elle allait partir au Texas retrouver deux personnes qu'elle n'avait pas vu depuis très longtemps et peut-être accompagnée d'une fille qu'elle connaissait à peine ! Ses vacances allaient être mouvementée, aucun doute la-dessus ! Et puis si elle se souvenait bien, il ne faisait pas trop froid au Texas, même en hivers...
Clélia attrapa un parchemin et une plume et se mit à écrire à Framboise, ne sachant pas où elle pouvait être.

"Framboise,

Tu te souviens de notre conversation sur l'équitation dans la salle commune il y a quelques années ? Et de notre désir commun d'aller au Texas ? Eh bien si tu ne fais rien pendant les vacances nous pourrons réaliser ce désir et en plus faire de la monte western. Comment ? Des amis de mes parents habitent à quelques kilomètres de Crawford et leurs palefreniers partent en vacances, aussi m'ont-ils proposé d'aller chez eux avec quelqu'un. J'ai donc pensé à toi. Qu'en penses-tu ?
Réponds-moi vite, qu'on se mette d'accord sur la date et notre moyen de déplacement... Ils viendraient nous chercher à Crawford.

Gros bisous,

Clélia."

~~ Et finalement... ~~

Préparer sa valise ne fût pas difficile pour la jeune femme, elle envoyait ses vêtements en boule et laissa la magie faire le reste. Le problème le plus important qui se posait à elle étant qu'elle ne savait pas si elle devait et pouvait emmener Ignis au Texas ou si elle devait le laisser ici, à Londres... Et chez qui ? Clélia regardait son oiseau qui préférait trier les graines posées dans son assiette, les grignotant une à une. L'animal posa ses yeux sur sa maîtresse et poussa un long cri perçant, il savait se débrouiller seul... mais rien à faire la phénix ne voulait pas le laisser. Elle caressa tendrement la tête de son compagnon et chercha un moyen pour l'emmener avec, ce qui n'était guère facile. Ce fût Ignis qui répondit aux interrogations de sa maîtresse en disparaissant dans une giclée d'étincelles avant de revenir quelques minutes plus tard, un chapeau de cow-boy dans le bec. Clélia éclata de rire, son animal pouvait donc transplaner où il le souhaitait, bonne nouvelle.

La jeune femme avait écrit un mot à tous ses collègues pour les prévenir de son absence, sachant qu'ils devaient se débrouiller sans elle et demander de l'aide à Arya ou Chris et ne lui envoyer un hibou que si la situation était extrêmement urgente et importante. Elle avait accroché le parchemin à la porte de son bureau et l'avait ensorcelé pour que nul ne puisse l'enlever ou le déchirer en dehors d'elle même, ce qu'elle ferait à son retour.

La phénix attrapa sa valise et sortit sans un mot, elle avait prévu de retrouver Framboiise à l'aéroport, l'avion les emmènerait jusqu'à Waco et de là elles iraient en voiture jusque Crowford où elles retrouveraient les amis des parents de la jeune directrice. Les deux jeunes femmes allaient passer de belles vacances au soleil et cela allait leur faire le plus grand bien !

Clélia avait pris un taxi qui l'avait emmenée directement de l'Auberge des Deux Mondes à l'aéroport, elle avait voulu souhaiter de bonnes vacances à Rebekka, sa meilleure amie, avant de partir. Elle devait être l'une de seules personnes qui lui manqueraient vraiment durant son voyage de l'autre côté de l'Océan, avec Ismaël qu'elle avait mis au courant la veille quand elle était passée chez lui afin de lui souhaiter de bonnes fêtes. Elle comptait ramener des cadeaux à ses amis du Texas, ainsi que d'innombrables photos pour décorer son bureau et ses albums.
La jeune femme chercha des yeux son amie, sa valise dans la main. Une fois qu'elle l'eut repérée, elle leva le bras en lui faisant signe, un grand sourire éclairant son visage tout en la rejoignant.

"Hey ! Alors, prête pour de super vacances ?"

La jeune directrice indiqua à Framboiise que leur avion partait dans peu de temps, pour une fois que le trafic aérien n'avait pas trop de retard ! Elles se dirigèrent vers l'enregistrement des bagages et se rendirent en discutant vers les douaniers. Une fois ces deux actions accomplies, elles attendirent qu'on leur dise d'embarquer, un café à la main.

Yun était assis à une table, dans un bar, avec son ami Thomas. Cela ne faisait que quelque instant qu’il venait d’arriver ici. Ils avaient fait le trajet en avion, l’appareil moldu très pratique pour ceux, qui comme eux, qui n’avait pas encore leur permis de transplanage. Ils avaient commandés une boisson chacun, car le voyage avait été long. Le bar était bien rempli.
C’était le début de matinée. Les gens présent étaient en train de prendre leur petit déjeuner avant d’aller travailler. Les deux compères étaient venus jusqu’ici pour visiter la région. Cependant, le gryffondor ne pouvait s’empêcher de penser que, comme dans la forêt interdite, le voyage n’allait pas être comme un long fleuve tranquille.

Yun but une gorgée, posa son verre, se tourna vers son ami Poufsouffle et lui dit :

- Alors par quoi on commence ?

Yun fut entraîné par son ami Thomas vers la sortie, à l’arrière de la boutique. L’homme qui s’en était pris au Poufsouffle les avait suivi une bouteille à la main. « Pourquoi faut-il qu’il nous arrive toujours quelque chose » pensa le jeune Gryffondor. Comme il s’en était inquiété peu de temps avant, les ennuis les avaient suivis jusqu’ici. Mais le temps n’était pas à la déprime mais à comment s’en sortir.

Le rouge et or prit sa baguette en main, en faisant attention de ne pas la sortir de sa poche intérieur, prononça l’incantation informulée. La bouteille explosa dans la main de l’homme en colère, le recouvrant de liquide, qui devait s’en doute être de l’alcool. Pour être sur que l’homme cesse de les suivre, Yun lança le sortilège incendio, de manière informulée toujours. Des flammes commencèrent à apparaître par terre autour de l’homme.

Cette fois ce fut le Gryffondor qui prit la manche de son camarade.

- Aller filons vite avant que quelqu’un vienne poser des questions

Yun suivit Thomas dans l’écurie. Elle était grande et plusieurs chevaux dormaient encore. L’homme avait un sacré accent qui lui fit apparaitre un sourire. Il faisait frais encore, mais le soleil monté de plus en plus vers le zénith. Le rouge et or prit une cigarette et se l’alluma. Il remarqua que l’homme le regardé de travers, mais le Gryffondor préféra l’ignoré, ne voulant pas se prendre un coup de fusil. Il rejoint la route avec son ami Thomas. Ils étaient en route pour San Antonio. Le chemin parut long et Yun regretta de ne pas avoir son permis de transplanage.

Au bout d’une bonne heure de marche et un soleil qui les frappaient de toutes ces forces, ils décidèrent de s’arrêter dans un petit village, qu’on aurait pu croire fantôme. Ils entrèrent dans un bar, pour se réhydrater un peu. Les deux compagnons s’installèrent au comptoir pour commander à boire. A ce moment là, un groupe de quatre personnes entra à leur suite. Yun regarda par-dessus son épaule. Les étrangers semblaient bizarres, mais après tous, ils n’étaient plus au Angleterre. Yun commanda un soda et attendit que son ami Poufsouffle commande à son tour.

La caisse l'barman et vite !
Bien sûr pas de soucis prenez ce que vous voulez. Dit le barman avec une petite voix.

Les quatre personnes étaient des voleurs donc. Tout comme son ami Thomas, Yun ne réagis pas, ne sachant pas de quoi été capable les individus, et de plus, les deux jeunes de Poudlard étaient en infériorités numérique. L’un d’eux prit la caisse, sans prêtait attention aux deux jeunes élèves. Il retourna vers ses compères. L’un d’eux lança avant de partir :
On reviendra barman.

Yun pensa qu’il sagissait du chef du groupe. Le rouge et or ne vit que sa barbe touffu et sombre. Le gryffondor bu d’une traite la fin de son vers, déposa un billet sur le comptoir pour payer la boisson. Yun se dirigea en directoin de la porte, l’ouvrit, se tourna vers son ami Poussoufle.

- Sa te dit de te les faire ? lui demanda t-il comme s’il lui demandait l’heure.

Le rouge et or remarqua que le barman le regardait de manière, comme si un fou se trouvait devant lui. Il ne lui dit rien, préféra se retourner vers son ami Thomas pour savoir s’il allait partir seul ou non. Le gryffondor avait horreur de cette vermine qui voler pour gagner leur vie et qui jouer les durs. Ils méritaient une leçon digne de leurs fautes. Un éclat rouge étincela dans les yeux du jeune élève rien qu’à l’idée de les voir souffrir.

Yun suivit son ami Thomas derrière le mur. Le sortilège de feu avait fait son effet aux près des quatre individus. Mais s’il n’avait pas encore lâché la caisse enregistreuse. Le Gryffondor allait devoir trouver une idée qui face surnaturel mais pas trop. Il regarda autour de lui à la recherche d’idée. Un tonneau leur tomber sur la tête paraisse un peu trop extrême, et une invasion de serpent un peu bizarre. Le vent commença à souffler dans la rue et de la poussière se déplaça partout, en tous sens.

Cet événement fit tilt dans la tête du rouge et or. Il sortit sa baguette et d’un geste net, un vent fort et violent se mit à naitre. Elle se transforma en sorte de mini tempête. Les quatre voleurs commencèrent à courir, et dans la précipitation, le chef lâcha la caisse. Yun s’avança pour s’emparer de la caisse, accompagné de son ami Poufsouffle. Ils retournèrent dans le bar rendre la caisse au patron.

Les deux compères c’étaient fait rattraper par les quatre bandits. Thomas ressue un coup de poing à la figure, et tout deux risqués de se faire tuer. Le poufsouffle essaya de leur raconter un mensonge pour ne pas avoir de problème, mais ce subterfuge ne sembla pas fonctionner. Le temps était à la réflexion et à la magie. Bien qu’étant encore à l’école, ils avaient le droit de faire usage de la magie si leur vie en dépendait. Voyant que la manière douce ne marchée pas, ils aillaient devoir passer à la manière forte. Yun sortit sa baguette. Ce geste fit rire les bandits. L’un d’eux dit :

- Et z’est quoi que cela ? Un cure-dent ?

Ils se mirent à rire aux éclats, comme à une bonne blague. Un petit sourire apparu sur le visage du gryffondor. Il pointa sa baguette sur l’un des quatre et prononça :

- Bloclang.

D’un seul coup, le bandit n’émit plus un bruit, plus un son ne sortie de sa bouche. Les rires des trois s’interrompirent également. Ne voulant pas garder le meilleur pour lui tous seul, il laissa son ami Thomas agir pour se venger du coup qu’il avait reçu et les faire fuir une bonne fois pour toute. Cependant, le rouge et or ne put s’empêcher de lancer un « Everte Statim » sur la même personne, qui fut projeté quelques mètres en arrière.

[Hors RPG : Désolé pas trop d'inspiration]

Thomas comptait bien se venger de ce que lui avait fait cet idiot de bandit, il s'approcha de lui et lui envoya un coup de poing sur la joue, ce qui le fit reculer de quelques mètres, après que Yun est montré de quoi il était capable avec la magie les 4 bandits plus ou moins ammochés s'enfuirent à toutes jambes de la ville. Le jeune homme retourna une fois de plus dans le bar et demanda des glaçons au barman qui lui donna et il les mis sur sa joue.

Thomas et son ami allaient enfin pouvoir aller dans la ville de San Antonio en ésperant ne pas être derangé par des gens ou autres choses. Thomas se mit sur la route en terre qui allait dans la direction de la ville, seulement pour arriver à San Antonio il fallait traverser une petite partie du désert et Thomas n'avait pas penser à prendre de l'eau, il se tourna sur sa droite et remarqua une sorte de petite boutique. Il entra et acheta une gourde avec de l'eau, sa devrait être suffisant pour faire cette traversé.

Thomas était sur le chemin, il n'y avait rien autour à part des cactus immenses et des petites touffes d'herbe sèche.
Sa faisait 15 minutes qu'il marchait et la soif commençait à le gagner mais il ne voulait pas boire sinon il n'en aurait plus assez pour atteindre San Antonio.

[HRPG] Désoler mais je ne suis pas inspiré non plus [/HRPG]


Le chemin pour rejoindre San Antonio, qui traversé le désert, semblé interminable. C’était le milieu d’après-midi et le soleil était au plus haut. La chaleur était écrasante, pas une brise de vent pour se rafraichir, ni un point d’eau, ni ville, en gros, rien à l’horizon. Cela faisait un bon quart d’heure que les deux élèves de Poudlard marchaient dans ce désert brulant. Thomas avait bien acheté une gourde peu de temps avant, mais il ne fallait pas se jeter dessus à la première occasion. Plus le temps avancé, plus le trajet sembler interminable. Yun s’imagina en train de transplaner jusqu’à la ville de San Antonio. En transplanage, le trajet aurait été fait en un clin d’œil. Au bout d’une bonne heure de marche, des ampoules aux pieds, et de l’énergie dépenser, le rouge et or vit au loin une tache noir dans une sorte de rocher gigantesque. Etait-ce une illusion ? Pour le Gryffondor, a bout de souffle et ayant envie de faire une pause à l’ombre et au frais, il se dit que non et mérité d’être visiter.

Il regarda en direction de son ami. Il semblait lui aussi tout autant épuisé que lui. Il lui proposa quand même :

- Hé, Thomas. Ça ne serait pas une grotte là-bas ?

Il continua d’avancer, attendant la réponse de son ami Poufsouffle. LE soleil était dangereux, et ne semblait pas vouloir faiblir.