AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où acheter le coffret dresseur ...
Voir le deal

Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: A l'étranger
Page 14 sur 14
Vieille histoire irlandaise
Aller à la page : Précédent  1 ... 8 ... 12, 13, 14
Gaëlle Panyella
Serdaigle
Serdaigle

Vieille histoire irlandaise - Page 14 Empty
Re: Vieille histoire irlandaise
Gaëlle Panyella, le  Ven 9 Mar - 23:06



J'écris frénétiquement en l'attendant. Une vie sur un bout de papier chiffonné. J'griffonne. Peut-être pas les mots que je voulais. Ils tournent. Forment un éléphant. Mes yeux le voient bouger mais je sais que c'est faux - soupire - j'inspire une bouffée d'air en essayant de ne pas paniquer non ce n'est pas un plan foireux on va pas te renverser du sang de porc sur la tête. Il était une fois un éléphant, et non il ne s'appelait pas Dumbo. Noreilles de son prénom, il ne volait pas dans le ciel. Mes mots volent - pas lui ; voilà qu'il marche à l'envers de la tête. Pieds dans les nuages et tête dans la terre. Noreilles il en a des petites. C'est une ironie de la vie de lui donner un tel prénom.  Il n'y a plus beaucoup de place. C'est étrange ce sentiment. Je sais plus, je trouve pas d'autres nuages à moter, d'autres brins d'herbes qui peuvent venir titiller le front de mon pachyderme. Un éléphantôme, voilà qui il est ; ainsi dans cela réside sa spécialité.

Ensuite, je le plie. En deux, pour marquer. Puis les coins repliés. Sur la largeur, une pointe d'épée vient se mettre au centre d'une autre sans en toucher le bout ; puis - renversement. Attaque des deux côtés. Un partout. Retournés cette fois-ci. Alliés et ennemis. De nouveau en attaque, puis égalité. Un partout, pour continuer. La prochaine étape aussi. Les mots, eux, deviennent des brouillons. Le pauvre éléphante, il n'est plus rien. J'esquisse un sourire en continuant. Se crée de plus en plus un quelque chose de mieux. Nouveau demi-moitié ; voilà que le papier me tire la langue. Je réponds d'une pichenette, allonge les bras. Une grenouille est née. Tadaaa. L'ongle sur une bord - impulsion - lâche - et saut ! L'amphibien se soulève, va à la rencontre du ciel puis retombe sur la table. Et sur son dos. Il lui faut des coupains, sinon ça va devenir embêtant sa petite vie. Un de plus, encore un. Une petite famille, ils sont cinq. Tous de mots et de papier qu'on ne sait plus lire. Puis à part, j'en fais une pour la personne qu'je suis venue voir aujourd'hui.

Un présent, un cadeau
un poème qui souffle l'espoir
sur les différentes chutes
eau
vide
pont
avec une enfant qui donne la main
une maman en regard en coin
des mots qui crient qu'on est pas mort

et puis je - plie
en deux en trois en quatre en six
je sais plus mais à la fin
c'est la plus jolie des grenouilles

que je garde - précieusement
au creux de ma main.

Puis arrive la flamme - du paradis. Un sourire et un bisou, pas de mouvement de recul. Des questions et des paroles, des mots qui sont engloutis par un cerveau un peu lent. Je comprends pas et je disparais, du monde de partout - m'a-t-elle tuée - non impossible ça fait un drôle de son, j'entends toujours, je goûte toujours. Ma main qui ne quitte plus la sienne je sens encore une odeur de sel sur le bout du nez - ici aussi c'est ok.

Mes paupières se soulèvent un peu, de légères voilettes qui montent l'ascenseur. C'était bizarre, petite réalité non négligeable. Heureusement je n'ai pas cassé mon cadeau, la peur à ses limites ; j'ouvre la main de Mered pour y glisser la grenouille puis regarde un peu autour de moi ce qu'il se passe, à la recherche d'un éventuel éléphant mais non il n'y a rien, un peu dommage quand même. Autour sinon, de l'eau.

Et je - souris
parce que c'est beau.
Au paradis ?
Invité
Anonymous
Invité

Vieille histoire irlandaise - Page 14 Empty
Re: Vieille histoire irlandaise
Invité, le  Lun 12 Mar - 19:03

Je ferme les yeux et revois tout, comme si cette action avait le pouvoir de rembobiner ma vie, de me faire revenir en arrière lorsque j’étais ici même avec ma mère. Cette plage est isolée, personne ne met les pieds ici, c’est un petit bout de terre que l’humain n’est pas encore venu polluer. Alors oui c’était un peu le paradis, mon paradis, celui de te partager ce souvenir Mary, ou de te voir, tout simplement. Rouvrir mes émeraudes, s’apercevoir que c’était bien réel. Profiter.

« En quelque sorte sauf qu’on est encore vivante. Nous sommes en Irlande. »

La brise s’engouffre dans mes cheveux qui me cachent mon visage. Je ne lui en veux pas, rien ne gâchera mon bonheur d’être ici en si bonne compagnie. La présence de la brune est un cadeau, une offrande, une étoile brillante, bien plus intéressante que ce qu’elle me glisse dans la main. Je regarde la grenouille en voulant me dégager la vue, c’est mignon, étant donné l’allure, c’est fait main j’en suis certaine. Ma sauveuse a fabriqué ça pour moi avec l’aide de ses dix doigts. Pour beaucoup ça ne seraient que broutilles, pour moi c’était une attention charmante, ça venait de son cœur. J’ouvre la poche avant de mon sac à dos et la range soigneusement, il faut qu’elle survive au voyage retour.

« Merci. J’l’enferme pour la protéger, tu crois que je devrais la libérer dans l’eau ? »

Petit rire taquin, je me sens si bien. J’enlève les chaussures, mes pieds nus foulent le sable. Ce dernier s’insère entre mes orteils, c’est pas très agréable mais je m’en fiche. J’avance un peu en direction de la mer, je veux pas me baigner, je veux juste faire trempette. La mer nous chante une mélodie, c’est doux, accueillant, je pourrai l’écouter pendant des heures. Ah je suis arrivée assez près, les vagues viennent m’arroser les pieds avant de retourner dans l’étendue. L’eau est fraiche en ce printemps, à croire que les éléments essayent de me pourrir ma journée. Aucune chance.

Dans cette histoire, j’ai laissé Mary voguer à ses occupations. J’ignore si elle est avec moi ou encore en train de récupérer du transplanage d’escorte. J’ai pris un temps pour moi, maintenant, je consacrerai chaque minute pour elle aujourd’hui. Faut qu’elle garde en mémoire ce jour pour de bonnes raisons, et je sais où l’emmener pour ça. Je la rejoins, notre aventure ne faisait que débuter.

« Par-là, il y a une cabane en bois, à environ deux heures de marches. Sur place, on pourra déjeuner, j’ai prévu pour deux. Il nous suffit de longer la plage, on y va ? »

Je t’ai prévenu de t’équiper pour, j’espère que t’as pas oublié. Mary n’a pas été difficile à convaincre, nous entamons notre promenade. L’occasion rêvée pour tenter de se raccorder sur nos vies. Cependant pas sur les cours, à moins qu’elle n’aborde le sujet. Les vacances c’est sacré !

« Alors ma sauveuse, comment vas-tu ? Pas trop déçue de ne pas être restée à Pré-au-Lard ? Tu sais que t’es la première à qui je montre ce coin de paradis. »

Gaëlle Panyella
Gaëlle Panyella
Serdaigle
Serdaigle
Année à Poudlard : Cinquième année

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


Vieille histoire irlandaise - Page 14 Empty
Re: Vieille histoire irlandaise
Gaëlle Panyella, le  Dim 1 Avr - 17:26

En quelque sorte, oui. En quelque sorte vivante, mais tu ne pouvais pas savoir à cet instant Mered que pour moi je n'existais plus. Que je n'avais pas la force d'exister, que c'était trop difficile trop compliqué. Que l'échafaud s'acharnait à vouloir me rattraper alors que je courrais plus vite que jamais. Je préférais me dire que nous étions bel et bien au Paradis. Que ce dernier s'appelle Irlande ou Valhalla c'était pareil pour moi. Tant qu'un sentiment d'apaisement me traversait, j'étais heureuse avec ce que j'avais. Et tandis que la brise faisait voler nos cheveux - me coupant par ailleurs ta vue - je laissai ces bonnes ondes continuer ce chemin. C'était assez merveilleux. J'étais nostalgique de ces moments un peu trop rares et étrangement précieux.

T'avais accepté mon cadeau. Un sourire furtif que je ne pensais pas définitif est venu éclairer mon visage un peu perturbé ; tu sais j'ai du mal, de plus en plus. Les gens et les rires ça ne va plus. Et là, là je commençais à me rendre compte que tout ça, les câlins et les rencontres ce n'était pas fait pour moi. Je n'étais pas sûre. J'avais envie de me dire que ce n'étais pas moi le soucis, que les gens étaient tous c*ns, enfin plus que l'oiseau que j'étais du coup, et que de fait c'était en quelque sorte logique qu'entre eux et moi ça ne le fasse pas. Non ne la met pas dans l'eau. Elle n'est pas imperméable et ce serait dommage qu'elle fonde. Ou peut-être que ça la transformerait en véritable grenouille, peut-être que le paradis avait une eau magique qui transformait les rêves en réalité, peut-être qu'ici tout était possible et que nous allions nous amuser comme deux folles au passé suicidaire. J'avais envie de devenir cet amphibien. L'instant précis, l'instant sans soucis ; celui où pour une fois nous avions plus de chance que d'habitude.

Je me suis lassée d'être debout. Assise dans le sable je creusais une tombe. Je crois que je trouvais ça en quelque sorte marrant de s'enterrer ici. C'était une situation ironique, absurde à la limite. Nous nous sommes oubliées l'espace d'un instant pour vaquer à nos occupations propres. Je m'enterrais sous cette couche de sable, ces grains si petits qui avaient un goût de renouveau alors qu'ils pouvaient mettre fin à quelque chose si ils le souhaitaient. Je me souviens de ces histoires sur le désert où des gens étaient enterrés vifs et mourraient sous la chaleur de l'Egypte ; seules leurs têtes dépassaient et le soleil leur arrachait leur vie avec un plaisir peu dissimulé. Pendant quelques instants j'y ai pensé. J'veux dire, penser à partir ici. Il y a des nuages pour le moment, mais si les rayons ne prennent pas ma vie, la faim le fera bien pour eux.

J'étais presque sous terre quand tu m'as rappelée à l'ordre. J'pense que tu as bien fait. Quelques pelletées de sable en plus et je n'existais vraiment plus. On ne s'appartient pas, notre corps n'est qu'image et le voir disparaître me procurait une sensation de puissance. Je comprenais pourquoi certains tentaient tant à le cacher et d'autre à l'exhiber. C'est difficile parce que toutes les raisons sont bonnes et les solutions aussi. Hé Mered, tu crois qu'on peut simplement vivre sa vie ? Sans trop se casser la tête, en existant plus qu'en paraissant ? J'avais du mal tu vois, à choisir des camps d'idéologies. Certains avaient besoin de ressembler, moi j'avais envie de ne pas choisir. Mais je me sentais obligée. Et ça n'a peut-être pas de sens dans l'instant mais je sais qu'à ce moment précis c'est ce que je me demandais. Je m'en souviens, la note est restée isolée sur la partition. Aucun artiste ne la joue, aucune guitare n'ose la prononcer mais elle quand même là - cachée. J'ai creusé je l'ai trouvé mais le rendu n'étais pas aussi merveilleux que nous l'avions pensé alors je l'ai abandonnée. J'suis sortie de ma tombe et je l'ai laissée cénotaphe en espérant qu'elle servirait à quelqu'un qui en aurait besoin un jour.

Je ne pensais pas que le sable reprendrait complètement ses droits une fois que le corps étranger s'en allait. Je me trompais. Il était vicieux. Je ne peux pas aller. Réponse à sa question simplette. Nous longions la plage, j'avais mis mes chaussures dans mon sac. Une cabane ? Parfait. Mais si'il fallait marcher aux côtés de l'eau je préférais avoir un contact - aussi infime soit - il - avec elle. Je ne suis pas déçue ne t'en fais pas. et puis c'est un honneur alors. Et c'était le cas. D'autant plus que je m'amusais à sauter sur le sable trempé pour le voir perdre de sa couleur sous l'impact de mes pas.

Et puis, si le chemin était long, nous avions le temps de jouer non ? Les mains en coupe je me suis permise ce qui n'était pas une folie mais un essai ; j'ai attrapé quelques gouttes d'eau au passage, je les ai envoyée vers Mered. Secrètement j'espérais que ça la transformerait en sirène.
Invité
Anonymous
Invité

Vieille histoire irlandaise - Page 14 Empty
Re: Vieille histoire irlandaise
Invité, le  Jeu 5 Avr - 16:58

Le papier et l’eau ne font pas bon ménage, je le sais, c’est de la physique. J’ai demandé par principe, des fois que ma grenouille soit enchantée magiquement mais non, tant pis, elle terminera sa vie sur ma commode dans ce cas. Le sable et la vie ne forme pas un joli couple non plus. Ne dit-on pas que nous avons des grains de sables dans nos existences pour expliquer que nous n’allons pas bien ? Pourquoi avoir tenté de t’ensevelir Mary ? As-tu tant de soucis ? T’amusais-tu seulement ? Je me pose des questions, je ne veux pas d’éléments parasitant notre sortie. Je veux te voir heureuse, vivante.

Il y a un engrenage manquant, je le sens, sa réplique est trop cinglante. Quelque chose l’empêche d’aller, quoi je l’ignore mais je compte le trouver puis l’éliminer. D’abord je la frotte de mes mains pour la débarrasser de chaque particule de sable présent sur ses vêtements. Plus propre, je lui souris. Je me doute que c’est plus profond, je la cuisinerai sur le chemin voire une fois arrivée, à moins qu’elle ne se dévoile d’elle-même. Je m’inquiète pas plus que ça, je lis sur son visage qu’elle n’est pas mécontente d’être ici, j’ai même droit à des mots de confirmation. Pas besoin de la brusquer, entre elle et moi c’est souvent des histoires sans paroles. La brune n’est pas du genre bavarde, je m’y suis fait, je l’aime comme elle est.

Elle aussi préfère l’eau, nous marchons toutes les deux pieds nus, le rythme des vagues nous arrosent en alternance jusqu’à nos chevilles. Mary me suis, je fais le guide touristique même si le chemin est facile à suivre, il suffit de longer la plage. Je l’entends sauter, elle s’éclate et je souris à m’imaginer sa bouille. C’est tout l’intérêt de la revoir, sentir son âme d’enfant. Au final elle va mieux que ce que je pense, du moins en apparence, peut-être qu’elle se cache derrière cette façade. Je ne regrette pas de lui offrir ce coin de paradis, après lui avoir montré mon enfer à Lyon. Ici nous sommes bien, baignées de ces quelques rayons de soleil. Quoique je ressens des gouttes tomber dans mon cou…

Je m’arrête net et observe le ciel. Il est dégagé et clair, aucun nuage dans l’air. En ai-je un juste au-dessus de ma tête ? Un belliqueux désirant gâcher ma journée avec mon amie ? Je lève mes yeux en direction des étoiles et ne vois rien, ceci est bien étrange. Je me retourne vers Mary, elle peut probablement m’aider à résoudre ce mystère. Je comprends de suite que c’est elle mon nuage. Elle veut jouer avec moi, elle sera pas déçue. La vie est un jeu où chacun perd à la fin. Enfin dans longtemps, nous avons de belles années devant nous. Grâce à elle pour ma part, déjà une poignée d’instants que je profitais de mon extra life. Depuis le pont et ma rencontre avec elle.

« Hey ! Attention, tu risques de mouiller la grenouille ! »

Fausse réprimande pour feinter l’être légèrement fâché. Je lâche mon sac et mes chaussures, me voilà armée pour la bataille : deux mains parfaitement libres. Adulte ne veut pas dire sérieuse. Loin du bar et de la bibliothèque, je ne suis pas la même. Ça fait un moment que je ne me suis pas amusée, j’informule un merci à ma sauveuse puis contre-attaque. Je lui saute dessus, bien déterminée à l’attraper de mes deux paluches pour la projeter dans la mer. Oui, je suis disproportionnée comme fille, d’un petit mouillage, je désire la voir trempée en retour. Puis rien de mieux que l’eau pour noyer les grains de sable. Si je réussis, je finirai dans l'étendue aussi. Pas grave, je suis prête à me mouiller pour elle, nous ne sommes pas en sucre.


Gaëlle Panyella
Gaëlle Panyella
Serdaigle
Serdaigle
Année à Poudlard : Cinquième année

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


Vieille histoire irlandaise - Page 14 Empty
Re: Vieille histoire irlandaise
Gaëlle Panyella, le  Jeu 3 Mai - 21:08

Des milliers d'excuses pour ce retard ♥
Pis j'ai son LA aussi Ange

Nous ne jouions pas la comédie. Entre les dunes et les vagues il y avait une certaine alchimie. J'avais presque le goût des vagues sur mes lèvres. Le sel. Encore un peu et je devenais une salière. J'étais presque habile à être servie avec un cornet de frittes. Une fournée bien piquante comme on l'aime. C'est vrai que j'ai été un peu déçue que l'eau de mer ne te transforme pas en sirène Mered mais je me sentais si bien que je ne t'en ai pas tenue rigueur. Tu ne pouvais pas être parfaite - personne ne l'est et puis j'imagine que tes cheveux couleur feu de bois ne doivent sans doutes pas aider à cela. Quoique Ariel est bien une sirène, elle.

C'est un peu un rêve
cette sensation
d'être véritablement le poisson dans l'eau
Sans efforts
nager
divaguer
être avec les dauphins
-- et
s'émerveiller
de tout et de rien, des abysses sans soucis de respiration
sans sentir le poids de la pression
J'en rêvais
comme on rêve de biscuit aux chocolat
Ou de fontaine de glace

Chute

Sans comprendre au début j'ai eu la tête dans le sable. Mes cheveux se sont retrouvés contre cette matière génialissime alors que quelques grains s'étaient perdus sur mon visage. J'ai cru pendant quelques secondes à une attaque, ma main libre a cherché la petite baguette sous mon t-shirt mais tout allait presque bien. C'était juste toi Mered. J'crois que tu voulais te venger. Aussi étrange que soit la revanche elle a ce quelque chose de nécessaire. C'est bon pour l'ego. Je ne le savais pas réellement moi. Tu sais j'voguais on me bouffait et puis j'essayais mais les défaites s'enchaînaient alors au final j'abandonnais. Tu sais Mered c'était vraiment pas facile. J'ai senti les larmes monter vers mes yeux. Un effort considérable plus tard j'ai réussi à les envoyer bouler.

Il y avait toi
et moi
et la mer
et le sable
et puis ce silence
inquiétant.
Il y avait toi
et moi
et cette idée
qui germe
Il y avait toi
et moi
et les vagues
si proches
qu'on allait sûrement pas les ignorer.

J'me suis prise pour un lamantin et en attrapant tes paumes j'ai laissé une impulsion ainsi que le vent nous faire rouler vers les vagues. C'était beau comme moment. Les yeux clos j'attendais l'impact avec impatience sans réellement savoir quand il arriverait. Les multiples possibilités s'étendaient. J'ai lâché mes chaussures avant qu'il ne soit trop tard, serrés les dents lorsque nous sommes toutes les deux passées sur les coquillages. Lorsque l'eau est arrivée, j'ai laissé un rire m'échappé. Nous étions toutes les deux dans l'eau.

Et j'adore toujours autant
Invité
Anonymous
Invité

Vieille histoire irlandaise - Page 14 Empty
Re: Vieille histoire irlandaise
Invité, le  Ven 11 Mai - 19:03

LA mutuel à présent

Il y a des mystères inexplicables. Pourquoi je manque de précision avec ma baguette alors que j’excelle dans les attaques physiques ? Je ne suis pourtant qu’une minuscule femme, une petite crevette. Je suis certes agile mais n’en reste pas moins un crustacé fragile malgré ma carapace. Pourtant je n’ai pas eu peur de l’affrontement, j’ai sauté sur Mary sans réfléchir pour la prendre par surprise. Je lui ai promis de ne jamais lui faire de mal, je ne suis pas perfide, je tiens ma parole, je ne fais que répliquer. Nous jouons comme deux enfants, l’eau c’est rigolo, ça mouille, ça fait de mal à personne. Quoique ça peut, faut s’en méfier un peu, pas si fier à son aspect fallacieux sinon vous pouvez finir noyé. Le sable c’est tout aussi drôle et moins dangereux, ça maquille le visage, n’est-ce pas Mary ?

Je l’ai eu, elle a chuté mais ne sait rien cassé je vous rassure. Prête à crier victoire, je me retiens, ma sauveuse n’abdique pas, elle lutte, m’agrippe et m’emmène dans le berceau de la vie : la mer. J’ai tenté de résister, j’ai crié « Hey ! » puis je me suis laissée aller. Je n’avais pas peur, Mary ne me tuerait pas, elle ne l’avait pas fait à Lyon, elle avait fait le choix d’attraper mes mains, de me garder dans ce monde. Je la tiens fermement, nous ne formons qu’un, nous roulons comme un rocher, nous nous échouons dans l’eau, je suis trempée, je la lâche, je l’observe et je lui souris. Je me rends compte que cette fille est un appendice à ma personne, une troisième aile qui me permet de voler très haut. Son rire en est la quatrième et me porte, je regrette de ne l’avoir connu plus tôt.

Je barbote tel un bambin, j’ai envie de lui mettre la tête sous l’eau mais je me souviens de Nice et de sa panique. Je ne souhaite pas briser cet instant par un nouveau geste inadéquat, je m’adapte en fonction et me contente de lui arroser le nez. Je suis à la merci des vagues, elles me portent, elles me promènent, elles m’éloignent du rivage, elles usent d’une technique de manipulation pour m’arracher à Mary les vicieuses en me chantonnant une berceuse. Je vois clair dans leur jeu dangereux, je déploie les bras et je nage me mettre en sécurité. Je fuis les risques et non Mary, elle je la surveille du coin de l’œil, au besoin je plongerai la chercher. Enfin tout va bien, l’azur est dans son élément, on dirait une sirène.

Je m’extrais de l’eau à quatre pattes, ma démarche me fait passer pour une altarfade ou un nom du genre, moi et les créatures magiques vous savez. Ce dont je suis sûre, c’est que c'est bien moins gracieux qu’une sirène. Je me redresse puis m’allonge sur la plage, cette séance de natation improvisée m’a pris de l’énergie. Je ferme les yeux, j’écarte les bras, les jambes, je ressens le sable entre mes doigts, je me sens plus vivante que jamais. Me voilà étoile de mer, je bronze ou je brûle, je ne sais pas trop, je suis loin de mes soucis, à des années de la civilisation, quoique pas tant que ça à en apercevoir cet avion dans le ciel. Enfin je m’en fiche, je profite, je me détends, j’ai trouvé la solution : s’amuser. Il m'aura fallu rencontrer ma bouée pour le comprendre. Je m’assois, mes prunelles balayent la surface à sa recherche, à la pêche à celle à quoi à qui je dois tout. Que cette journée dure longtemps, à défaut de ne jamais s'arrêter.
Gaëlle Panyella
Gaëlle Panyella
Serdaigle
Serdaigle
Année à Poudlard : Cinquième année

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


Vieille histoire irlandaise - Page 14 Empty
Re: Vieille histoire irlandaise
Gaëlle Panyella, le  Lun 11 Juin - 21:26

Comme une mélodie qui s’amène lorsque je percute l'eau. Un murmure des vagues qui chahute la peau, le changement enfantin de la douleur à la douceur. On remonterait bien le temps hein, on ferait bien le trajet inverse de toutes ces chutes. Ne pas manquer de percuter, retrouver le sol, oublier le vide. Ne pas avoir chercher à récupérer des ailes dans une armoire-monde qui contiendrait toutes les merveilles possibles. Nous sortirions bien de notre âme ; trouver un début. Comprendre le moment où de rien nous passons à quelque chose. Prendre le risque de jouer avec les fils de la vie c'est une chose. Mais ceux du temps ? N'est-ce pas d'autant plus grisant ?

Alors la tête entre les vagues, respiration retenue ; imagine. Qu'en fait jouer avec la vie et le temps ce serait presque pareil. Un raccourcis et puis, on a chacun notre propre temps de toute manière ; paradoxe des jumeaux. Une fin prématurée, ou peut-être qu'il y a un futur là-bas très loin et que nous remontons tous à chaque mort dans le passé. Un recul dont nous n'avons pas la moindre idée. Ce serait rigolo de se dire qu'en fait notre vie en tant qu'infirme partie d'un être plus grand était peut-être tout aussi gigantesque à notre échelle qu'une autre. Ou alors que ce qui est notre passé est le futur aménagé d'un autre. Il y a des théories partout dans lesquelles nous pourrions nous plonger. Mais parce qu'il y a Mered de l'autre côté, j'décide d'immerger.

Reprendre l'air dans les poumons ; sentir cette vie irradier dans le coeur-battant, épuisé. Je nage vers elle en la cherchant des yeux. Elle est comme une baleine échouée sur la plage, une sirène rousse (Arielle coucou). Il lui faut une fourchette. Un tour de baguette et ça y est, un outil de métal repose entre deux doigts ; la peau plaquée aux vêtements - à moins que ça soit l'inverse - j'apporte à cette déesse du monde un présent honorable. Pour te brosser les cheveux je ne sais pas si elle connait toutes ces histoires qui ont bercé mon enfance. Tantôt décriée tantôt adorée, il faut peut-être cesser de regarder avec les yeux d'adultes qui cherchent tout élément qui pourrait traumatiser les yeux merveilleux des bambins. Juste profiter de la magie. Des voix qui chantent dans l'eau et de la poudre de fée.

Bienveillance omniprésente mais l'envie manque d'avoir du sable collé à la peau impossible à enlever et puis j'ai pas envie de devenir une énorme pierre de Grès ou même du schiste (sorry exam de géo demain). Mes pieds sont déjà assez embrayés comme cela. Aucune envie d'être encore plus ensevelie. Ptet que j'ai peur de ne plus pouvoir m'en sortir après. Je ne sais pas. Sourire contraint par des pensées heureuses. Forcé mais différent. Étrangement j'aime bien. Pour le moment le renouveau il a un goût beaucoup plus agréable. L’appréhension prend moins de place que la douce chaleur qui transforme l'inconnu en habitude et j'aime bien.

Oh, un crabe
Invité
Anonymous
Invité

Vieille histoire irlandaise - Page 14 Empty
Re: Vieille histoire irlandaise
Invité, le  Mer 20 Juin - 2:17

Le soleil me brûle les yeux, rendant compliqué mon observation. Je me sers de ma main comme visière et cherche ma bouée, sans succès. Étrange de ne pas la voir, dans ma mémoire, Mary n’est pas adepte des expéditions sous-marines. Je sens ma sérénité me quitter, mon cœur s’emballe, et si, aujourd’hui, c’était moi la sauveuse ? Peut-être qu’elle a heurté quelque chose et qu’elle est en train de couler ! Mon repos attendra, il est temps de partir à la rescousse de celle à qui je dois la vie. Prête à bondir dans l’eau, je suis stoppée dans mon élan. La brune daigne se montrer, elle va bien et s’affaire pour rejoindre la plage.

J’admire sa nage, l’eau lui va si bien, à croire qu’elle est une sirène. Aucune remarque sur ma frayeur, je veux pas briser ce moment de joie. Encore moins lorsqu’elle m’offre une brosse à cheveux improvisée. Je lui souris, sans le savoir, la Serdaigle vient de me faire penser ma maman, de l’époque où j’ignorais que j’étais une sorcière. Je prends pas son objet, je deviens poupée, je désire me faire coiffer par ses soins. Dorlote-moi Mary, soigne-moi une énième fois. Un léger « Tu veux bien me coiffer ? » lancé timidement. C’est ma façon de la remercier, je sens qu’elle le souhaite.

Ma bouée file derrière moi et s’attaque à ma tignasse. Trempé et parsemé de grains de sable, mon gyrophare capillaire est tout emmêlé. Mary s’applique, sa douceur est exemplaire, on dirait qu’elle y prend du plaisir. Les nœuds fondent devant sa délicatesse, ils fuient face à la belle, ils ne peuvent lutter contre sa bonté. Ses mouvements sont parfaits, je me revois avec Anna, assise sur la chaise de ma chambre, contemplant nos reflets dans le miroir. Je tente de me servir de la mer comme miroir de fortune, je distingue quelques formes gigotantes via les vagues mais aucunement les prunelles de la bleue et bronze. Dommage.

Le temps s’est arrêté, Mary aussi, pourtant, je suis pas tout à fait devenue une poupée. Une bestiole vient perturber l’aiglonne, un crabe. Il déambule, se balade, il est chez lui en somme. Sauf que, nous sommes là et que moi, je respecte pas son habitat naturel. J’ai comme l’impression que ce crustacé plait à Mary, je me rue dessus, je plonge les mains en avant et l’enferme. Il est mécontent, il cherche la bagarre, il me pince, il aime pas sa prison de doigts. Je me laisse pas démonter, c’est mon cadeau pour ma sauveuse, hors de question de jouer la douillette. Je le libère un peu et je lui attrape une patte. Je suis fière de ma prise quand je le présente sous le nez de l’azur.

« Regarde. Il est mignon, hein ? Voici Mary, sois gentil avec. »

Je le dépose aux pieds de mon amie. L’animal la prend pour un rocher et entreprend son escalade. Drôle de façon de dire bonjour néanmoins je juge pas, je connais pas le langage des crabes. Je scrute son ascension en riant.

« J’crois que tu t’es fait un copain. »


Gaëlle Panyella
Gaëlle Panyella
Serdaigle
Serdaigle
Année à Poudlard : Cinquième année

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


Vieille histoire irlandaise - Page 14 Empty
Re: Vieille histoire irlandaise
Gaëlle Panyella, le  Mar 3 Juil - 7:20

j'ai écrit avec ça (merci Alex Ange )

C'est à la fois étonnant et prévisible de voir à quel point les schémas peuvent se répéter ; tantôt lassants, tantôt enivrants, il y a toujours cette sensation glaçante qui prends aux tripes lorsque le déjà vu se pointe. En fait c'est simple, je l'ai déjà vécu. L'histoire de la chute se répète avec les circonstances différentes mais le vide sous ses pieds a toujours la même saveur que l'on sache ou non ce qui attend à l'impact. L'important c'est de ne pas oublier que sous l'eau il y a parfois des rochers. Soupirer sous la non-routine et puis pourquoi pas ? Je m'empare de la fourchette pour me placer derrières les jolies mèches de Mered. C'est étrange pour moi qu'elle m'appelle la sauveuse parfois. J'ai pas l'impression d'avoir eu un jour les épaules pour, je ne crois même pas que je les aurai. J'me sens un peu seule dans mon cocon d'irréalité. Au final c'est un peu comme si j'avais essayé de survivre par procuration.

Mais ça ne m'empêche pas de m'emparer d'une poignée de fils rouges comme un souvenir avec cette tignasse brune à laquelle ma mère tenait tant. Il faut refouler ses larmes pour se concentrer, ne pas ployer quand les souvenirs sont bien trop compliqués à digérer ; et puis sentir les nœuds renoncés face aux coups de métal. J'espère que ça ne fait pas trop mal. Arrive alors cette soudaine envie que tout soit lisse et parfait. Mais l'eau salée est partout ce qui n'aide pas vraiment. Le sel a des vertus bien étranges mais je le préfère sur des œufs que dans ces magnifiques cheveux. Je fais cependant de mon mieux puis je retourne m'asseoir devant la rouquine, tant pis pour le sable qui se collera à ma peau comme une terrible sangsue. C'est pas grave, au final quand je retrouverai un grain dans mes baskets des mois plus tard je repenserai à ce moment en souriant.

Puis je prends
juste le temps
de frotter ses yeux
émus
par la mélancolie
tu es jolie Mered

C'est une impulsion, un compliment pensé et le coeur qui se serre d'amour. Pas de celui qui me donnerait envie de l'embrasser, c'est juste que dans son regard il y a la beauté du vécu passé et cette étincelle forte-bienveillante qui irradie un peu partout comme une aura.

Ensuite elle pose dans mes mains comme un cadeau de la même couleur que sa tignasse. Le crabe que j'ai aperçus qui ne fuis pas lorsque je le retrouve sur moi. Il grimpe sur mes habits comme un grimperait sur un rocher, n'a pas peur alors que des congénères ne feraient rien de plus que le poser sur l'eau bouillante d'une casserole meurtrière - soupire d'indignation. Ses pattes sont comme des aiguilles et ses pinces claquent dans le vent. Il est magnifique, apprentissage d'aimer la beauté qui ne saute pas forcément aux yeux. Les dauphins sont plus majestueux mais lui il a des pinces et une carapace, il sait ce qu'est le monde extérieur et les dangers qu'il pourrait renfermer. Cela ne lui suffit pas pour toutes les complications qu'il pourra rencontrer mais c'est toujours mieux que de se frotter nus à l'air d'hier telle une limace sensible au sel que les plus cruels font fondre d'une pincée.

Il finit par redescendre, toujours à la verticale dans le même jeu de pas. On rentre ?
Invité
Anonymous
Invité

Vieille histoire irlandaise - Page 14 Empty
Re: Vieille histoire irlandaise
Invité, le  Ven 6 Juil - 19:36

Crabouille (oui il a gagné un surnom) explore les courbes de ma sauveuse. Il grimpe, s’arrête, redémarre et moi je souris. Surtout je surveille. Même s’il a l’air gentil, j’observe les mimiques de Mary. J’ai pas envie qu’il perce ma bouée avec ses pattes. Rien n’y personne n’a le droit de lui faire du mal. Encore moins depuis le compliment offert à mon égard. Aucune ambiguïté entre nous deux, aucun désir amoureux, juste un profond respect amical. Ce jour me montre à quel point cette fille compte à mes yeux. Je lui dois la vie et je crois ne jamais lui avoir dit merci. Pas besoin en même temps, notre lien existe sans avoir à tout se dire. On a dépassé le stade des mots.

La brune s’extasie de tout, de ma rousseur, de cette bestiole, elle semble apprécier la vie. Ça n’a pas toujours était le cas, j’y suis peut-être pour quelque chose ? L’important est ailleurs tant qu’elle respire la joie, c’est le principal. Un « Pas autant que toi » sort de ma bouche d’instinct. La plus belle créature de cette plage c’est elle. Je peux pas dire du monde à cause d’Anna mais elle à sa place à mes côtés. Je me moque de son physique, lors de la création de notre lien, elle était de dos. On est au-delà de ça, dans une autre dimension. Une où seules nous pouvons comprendre ce qu’il nous arrive. Grâce à ce passé commun, ces moments compliqués et de cet instant présent.

Son nouvel ami décide de partir, rappelant le temps qui passe. La journée est passée vite, bien trop. La Serdaigle souhaite rentrer. Je le prends pas comme un ras-le-bol, je commence aussi à fatiguer. J’attrape mon sac. J’en extrais des sandwichs moldus préparés pour déjeuner. J’ignore l’heure exacte, mon estomac me dit que c’est l’heure de manger. Je tends un croque-monsieur à Mary, il faut des forces à ce corps. C’est qu’on s’est bien dépensé. Je prends une énorme bouchée, je suis réellement affamée. Je marmonne la bouche pleine, avant de reprendre après avoir avalé ce morceau de pain aromatisé au jambon.

« Me faut de l’énergie pour transplaner. On grignote et je te ramène à Pré-au-Lard. Y en a pour nous deux, si t’en veux, sers-toi. J’les ai fait moi-même, c’est une recette familiale. » Petite pause, le regard dans la mer, je me sens bien. Je lance un aveu sans chercher ses prunelles. Je crains de pleurer avec mes émotions. « Tu sais Mary, je sais pas si j’te l’ai déjà mais merci. Merci d’être là. On se voit pas souvent mais j’suis tellement contente de t’avoir rencontré. Sans toi… Enfin tu sais… » Puis au final plonger mes émeraudes dans ses prunelles. Résister puis laisser une larme couler. J’ai pas peur du jugement face à elle. Je souris sincèrement et termine mon repas. « J’suis prête, quand tu veux on rentre. La prochaine fois, ça sera à ton tour de choisir la destination. » Et oui, je me projete déjà. Il y aura une autre escapade puis une autre puis une autre. Une histoire sans fin débutée sur le sable irlandais. Simplement par désir de plus perdre le contact avec elle. Jamais.  

Fin du rp pour moi. Je te laisse la conclusion finale. A bientôt la poueteuse et merci ♥
Gaëlle Panyella
Gaëlle Panyella
Serdaigle
Serdaigle
Année à Poudlard : Cinquième année

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


Vieille histoire irlandaise - Page 14 Empty
Re: Vieille histoire irlandaise
Gaëlle Panyella, le  Dim 22 Juil - 11:45

Tout à toujours commencé par le vide et nous n'échappons pas à la règle. Il y a eu ce fameux abîme insipide qui nous a trouvé, cet attachement présent lorsque nous sommes réellement tombées. Atterrir dans des nuages de plumes et de coussin est peut-être le meilleur des rêves malgré tout l'eau raisonne en moi comme une véritable source de réconfort. Encore mieux que les bras d'une mère, sans doutes parce que je la considère un peu comme une maman de compensation, dans tous les cas ce que nous venons de faire ensemble a des résonances sublimes mais ça m'a en quelque sorte retourné l'estomac, les idées et quand tout se bouscule le mieux reste quand même de prendre un peu de recule. Je souris à ma sauveuse, elle dit que c'est moi mais je crois qu'on s'est aidée toutes les deux, à survivre, à développer une sorte de super-pouvoir pour qu'ensemble nous puissions vibrer, c'est étrangement compliqué et extrêmement beau ce que cela peut provoquer.

Tu me dis que je suis plus belle que toi. Ma tête se secoue sans que je ne puisse l'en empêcher ; la beauté c'est surtout une question d'aura et je sais pertinemment que la mienne à ce côté fade de la tristesse, je tire la tête et puis parfois je souris, tu vois le sourire mais je ne suis pas une étoile, rien qu'une boule de feu qu'on essaie de ne pas détruire, un faux-semblant qui respire. Et toi tu es cette flamme petite mais qui est destinée à prendre de l'ampleur il suffit de regarder un instant tes cheveux pour comprendre à quel point j'ai raison.

Croc-monsieur, ça fait longtemps. Puis il y a aussi les madame avec ces œufs dessus. Souvenir ici des après-midi passées à cuire et manger, le pain croquant lors de l'heure du dîner quand il est en même temps déjeuner. Le fromage c'est bon, puis il y a le jambon de la méditation, en soi tout ce qui est bien et même si ma main tremble je mange, je mange sans avoir le coeur douloureux et sans avoir l'impression de faire une erreur, je mange parce que manger c'est pas si mal alors pourquoi est-ce que je ne mangerai pas ? ce dégoût qui n'ose même pas se montrer et puis là j'avale en appréciant. Peut-être que c'est la compagnie qui fait ça ? Aucune idée. Moi aussi je t'aime fort Mered, d'autres mots qui n'en sont pas moins vrais, et puis une repue, elle aussi, sans doutes l'heure de se quitter mais j'espère pour peu de temps. Nous pouvons y aller.

Fin
du
rp !
Contenu sponsorisé

Vieille histoire irlandaise - Page 14 Empty
Re: Vieille histoire irlandaise
Contenu sponsorisé, le  

Page 14 sur 14

 Vieille histoire irlandaise

Aller à la page : Précédent  1 ... 8 ... 12, 13, 14

Permission de ce forum:Vous pouvez 
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: A l'étranger-

L'univers d'Harry Potter est la propriété de la Warner Bros ainsi que de J.K Rowling.
Tous droits réservés sur ce site ©Copyright Bureau RPG.