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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: A l'étranger
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Europe de l'Est
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Europe de l'Est
Invité, le  Mer 9 Nov - 21:19

( H.RPG: Création de sujet autorisée par Cliodhna Quinn )

( PV Anna Ride/Peter Brodinsky. Bulgarie )

Quartier des Aurors/Pré-au-Lard


La décision prise par le jeune homme avait de quoi être très instinctive mais il fallait dire que l'enjeu en valait la peine. Ce qui intriguait le plus Peter, était de savoir si Anna avait acceptée par pure compassion et pour ne pas laisser ce dernier en peine, ou bien si elle en avait réellement le désir. Tout ce qu'il savait c'est qu'elle était quelqu'un de très bien, et qu'elle devait probablement être la seule personne à pouvoir accompagner l'anglo-bulgare pour ce périple. Les deux aurors s'étaient, aussi étrange que cela puisse paraître, rapprochés à une vitesse que l'on pourrait qualifier de très rapide. Cela n'allait pas à l'encontre des envies de Peter qui voyait en Anna une personne de grande confiance et avec qui il voulait tisser des liens de proximité affective. Non pas qu'il voulait créer une relation autre qu'amicale, mais plutôt quelque chose d'assez .. « Amicalement proche ». Même si il faut dire que le charme d'Anna avait de quoi faire penser le jeune homme. Bref, le moment n'était pas au débat sur l'affection que portaient les deux amis l'un sur l'autre, mais à celle qui tenait Peter à sa famille.

Cette nouvelle avait eu de quoi bouleverser la vision que l'anglo-bulgare avait de son entourage proche. Tout ce que sa mère lui aurait racontée, ne serait donc qu'un tissu de mensonges ? Elle lui aurait donc créer un idylle familiale, le détournant royalement de son père. En soit c'est une chose affreuse et il y avait de quoi en vouloir à sa mère. Mais il fallait acquérir des preuves. Cela pouvait être dangereux contenu de ce que lui avait dit sa mère sur Pavel. Les deux Aurors allaient probablement se retrouver face à une horde de mages noirs. Mais bon après tout, ils étaient justement Aurors et étrangement, Peter avait une confiance aveugle concernant les propos de son père.

D'étranges frissons parcouraient toujours le corps du jeune homme mais les deux bras de la jeune femme, positionnés délicatement sur le coup de ce dernier, avaient de quoi le rassurer et l'amener au mieux à cette expérience. La réponse que Anna avait donnée, avait de quoi rendre heureux et satisfait le jeune homme. Cependant, il ne lui apporta aucune aide concernant la température. C'est donc un agréable sourire que l'anglo-bulgare esquissa en guise de réponse. Agréable mais marqué par l'émotion.

Instinctivement, Peter se releva du lit, accompagnant la descente des bras de Anna. Il jeta un dernier coup d'oeil à la jeune femme puis, tournant ses talons, se dirigea vers son semblant d'armoire. Saisissant un sac trainant sur son passage, il commença à remplir ce dernier avec le nécessaire pour vivre proprement. La durée de leur séjour, il ne la connaissait pas. Il se chargea donc du nécessaire pour un séjour de trois ou quatre jours.


«  On part maintenant. » dit simplement le jeune homme à destination de la blondinette.

«  Quoi ?! Maintenant ?! Mais euh .. mes affaires .. et euh .. » s'exclama Anna en se relevant elle aussitôt du matelas.

«  Ne t'en fais pas, on va rapidement passer chez toi pour que tu puisses t'équiper. » ajouta t-il. «  Ah oui.. il fait froid en Bulgarie. » 

Une fois son sac remplit, c'est assez sèchement qu'il referma l'ouverture de ce dernier. Avant de refermer son armoire, il plongea le bras au fond de cette dernière. De là, il sortit une grande veste chaude qu'il enfila immédiatement, fermant le zip et positionnant la capuche aux légère fourrures sur le haut de son crane. Puis, à l'aide de sa main droite il vint placer la première sangle sur son épaule droite, puis, grâce au même mouvement de la main gauche, la deuxième sangle sur son autre épaule.

Prêt, il se retourna vers son amie qui tenait toujours ce léger écart entre ses lèvres, marqueur de l'ampleur de la chose et d'un étonnement certain. Elle était probablement prise de court également. Peter était très pressé et en oubliait presque de prendre en compte son amie. Il s'approcha alors d'elle, lui tendit sa main et la regardant dans le blanc des yeux, lui glissa:


«  Allons chez toi !  »


Cette dernière, assez bousculée acquiesça vaguement. Ou du moins c'est ce que le jeune auror crut sortir de la bouche de la jeune femme. Elle répliqua donc en attrapant la main qui lui était tendue. Glissant ses doigts dans la paume de Peter, c'est dans un *pof* relativement sourd que les deux amies s'éclipsèrent au Pré-Au-Lard. Plus précisément dans le lieu d'habitation de la la jeune blonde.

Cet endroit il le connaissait assez bien. Pour cause, ils avaient passés une nuit entière à y discuter.. Si on oublie la prise en otage qu'avait subit Peter. Mais cela avait encore le don de l'amuser.

A peine arrivée, et avec une aisance certaine, l'anglo-bulgare ne quitta pas la main de Anna et monta directement à l'étage pour se rendre dans sa chambre. Montant les escaliers à toute hâte, il ne décrochait pas un mot. L'appréhension, l'émotion, et l'excitation se faisaient sentir dans l'attitude de ce dernier.

Une fois arrivée devant sa porte, le jeune homme marqua un temps d'arrêt, laissant la jeune blonde passer devant lui. Après tout, les deux amies étaient chez elles..

Ce qui était assez remarquable chez Anna, c'est que malgré sa déroute, elle mettait du coeur à la tache. C'est avec avec une certaine rapidité que cette dernière fit sa valise, jetant aléatoirement des regards empathiques à Peter. C'était presque à en croire qu'elle en faisait trop. On pouvait clairement voir qu'un afflux constant de choses à ne pas oublier circulait dans son cerveau. C'était .. assez amusant à voir. L'émotion n'avait pas comme effet de gâcher les charmes d'Anna. Au contraire, la douceur de son visage ressortait encore pl.. Bref, ce n'était pas le moment. Le jeune homme secoua lentement la tête et rigola en réponse à ses propres pensées.


«  Qu'est ce qu'il y a ?  » demanda la jeune femme, se retournant et esquissant un léger sourire en coin.

«  Oh rien .. rien du tout.. » rétorqua Peter tout en se mordant la lèvre inférieur pour ne pas sourire.

«  En fait si, tu as le don de me rendre heureux et rassuré et ça me fait sourire .. Logique en même temps .. » ajouta t-il.

Ne signifiant rien d'autre qu'un nouveau sourire, Anna continua sa démarche.


_______________________________

Gare/Trajet en train


Une fois que son sac semblait être prêt, sa veste enfilée et sa marche inverse entamée, les deux compères se mirent en marche, en direction de la gare. Et oui, la Bulgarie est loin d'être proche et cela nécessitait de réaliser un exploit pour transplaner jusqu'aux terres d'Europe de l'est. Le chemin allait être long, et s'engageant dans un voyage en train, les deux le savaient.

C'est relativement silencieux, que les deux amis transplanèrent à nouveau avec comme direction la gare la plus proche. Le moment était assez fort, et chacune des expressions non-verbales de Peter reflétaient cela.

Devant Peter et Anna se tenait alors l'immense panneau d'affichage de la gare. Les destinations étaient nombreuses mais ils n'avaient pas spécialement envie de se rendre à Paris, ou encore à Berlin. Non, le seul nom qu'ils espéraient apercevoir était « Sofia », capitale de la Bulgarie. Lieu de vacation de Pavel Brodinsky.

Etrangement, et alors qu'il était censé afficher les trains des deux prochaines heures, le tableau n'indiquait aucun train pour la Bulgarie. Capitale ou non. Assez paniqué, l'anglo-bulgare tourna machinalement la tête dans tous les sens pour essayer d'apercevoir un employé de la gare. Cette dernière était bondée, il faut dire qu'il était maintenant dix-huit heures. Autant dire, l'heure d'affluence et la nuit commençait doucement à tomber.

A peine avait-il entraperçu un petit morceau de casquette parmi la masse imposante de voyageurs, que le jeune auror se saisit de la main de son amie pour se ruer vers le responsable.

Pourquoi attrapait-il machinalement et constamment la main de Anna ? L'impulsion inexplicable. Bref.

Une fois face à cet homme, c'est essoufflé et assez paniqué que Peter s'adressa à lui.


«  Hm, excusez moi, nous avons l'intention de partir pour Sofia. Quand part le prochain train à destination de la Bulgarie ? »

L'employé de la gare esquissa un sourire, leva les sourcils et se mit à ouvrir grand la bouche.


«  Hé , mais j'vous reconnais vous deux. Vous travaillez au ministère, je .. »

«  Oh s'il vous plait pas maintenant ! Je vous ai posé une question.. Quand, est, le prochain train pour Sofia ? »
.
répliqua t-il assez agacé.

Le responsable baissa alors la tête, partageant ainsi un sentiment de gène, puis signifia que le train en question était sur le point de partir. Mais à peine avait-il finit de parler que les deux aurors s'élancèrent en direction du quai indiqué par cet employé.

C'est donc à toute allure, que débuta la course des deux amies. Mais Anna semblait être en difficulté avec son sac. Tournant la tête et apercevant cela, l'anglo-bulgare se saisit assez rapidement du bagage et continua sa course signifiant à son amie qu'ils devaient se dépêcher. Se faufiler parmi la foule fut quelque chose de relativement agaçant vu la situation dans laquelle ils se trouvaient. Certains passant s'agaçaient, d'autres ne comprenaient pas la raison de leur empressement. Mais à vrai dire, le jeune homme n'en avait que peu à faire. Il ne voulait qu'une seule chose : Attraper son train.

Un escalier monté et quelques mètres plus loin, Anna et Peter se trouvait sur le quai du train. Le sifflet des responsables de quai venait tout juste de résonner dans l'enceinte. Ceci alarma la jeune blondinette et le jeune anglo-bulgare qui grimpèrent à toute hâte à bord du train. Et à peine avaient-ils passés les portes, que ces dernières se refermèrent dans un *Poc* assez ferme.

Se trouvant alors dans le sas qui séparait les portes du compartiment, Peter vint jeter un oeil à son amie, expira un grand coup puis se mit à rire nerveusement. Il avait alors cru qu'ils ne pourraient pas se rendre en Bulgarie aujourd'hui. Et cela aurait été impensable aux yeux du jeune homme. La nuit aurait été une atroce torture mentale.
Être dans ce train était déjà une bonne chose. On sentait alors que le processus était en marche et que Peter allait réellement faire face à la vérité. Les deux amies se mirent donc simultanément à glisser leurs sacs respectifs dans les casiers adéquats, de la première cabine qu'ils avaient trouvés, puis vinrent s'assoir l'un en face de l'autre.

Dans l'ensemble le train était vide. Il faut dire que peu de gens se rendent en semaine, à 18h en Bulgarie. Ceci renforçait l'aspect intriguant de la situation.

Après quelques minutes à respirer et à observer le départ progressif du train, le jeune homme se tourna vers son amie. Elle avait cette mine toujours aussi agréable. Regardant au travers de la vitre, elle semblait assez affolée par ce voyage mais en même temps très excitée. Ce qui fit sourire le jeune homme. Il déposa alors ses mains sur les genoux de son amie.


«  Je ne te l'ai pas encore dis Anna mais .. Merci !  »
signifia t-il en souriant à la jeune femme.

Reculant de nouveau, Peter vint confortablement s'installer dans son siège. Le trajet allait être long, très long. Mais étrangement le jeune homme ne s'attendait pas à quelque chose d'usant.

«  Tu sais, je m'suis pas compris avec cet employé de la gare. Je me dis maintenant que je l'ai littéralement agressé.. Je me sens bête » dit-il

«  Mais non Peter, tu sais bien que si tu as réagis comme ça c'est car tu es sous le coup de l'émotion. Ne t'en fais pas. Il ne t'en voudra surement pas.. » rétorqua la jeune femme.

Et c'est ainsi que plusieurs heures passèrent. Plusieurs heures durant lesquelles les discussions fusaient. Passant d'un sujet à un autre, cette discussion avait un réel pouvoir de catharsys. Tout deux pouvait se vider de toutes émotions et c'est pour cela que Peter appréciait Anna. Elle était une oreille géniale et il savait qu'il pouvait se confier à elle. C'est donc notamment avec ses histoires familiales qui le jeune anglo-bulgare nourrissait la discussion.

La nuit était maintenant pleinement là. Et comme à leur habitude, les deux amies discutaient sans se soucier du temps. Il faut dire .. qu'ils avaient le temps.
Anna Ride
Anna Ride
Poufsouffle
Poufsouffle
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Animagus : Biche
Légilimens




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Re: Europe de l'Est
Anna Ride, le  Ven 9 Déc - 23:52

HRP : Pardonne-moi pour ce temps d'attente pathétiquement long.


En quittant le quartier des Aurors au Ministère en cette fin de journée peu chargée, Anna ne se serait jamais attendue à se retrouver dans un train pour la Bulgarie quelques heures après. La lettre qu'elle avait trouvée puis apportée à Peter avait eu le don de provoquer un véritable électrochoc dans l'esprit de l'anglo-bulgare. Après avoir traduit et comprit la contenance de la missive, le jeune homme avait pris une décision des plus déconcertantes.

Partir pour la Bulgarie, là maintenant, avec Anna. De prime abord un peu choquée, la jeune femme s'était plus ou moins rapidement ressaisit face à l'engouement et la détermination sans faille de son ami. Faisant d'abord un détour par Pré-Au-Lard où la blondinette avait récupéré quelques affaires pour les mettre dans son sac à rallonge, cette dernière avait été perturbée par la façon que le jeune homme avait de la regarder. Elle qui d'habitude cernait facilement les gens, avait eu du mal à saisir ce qu'il pouvait penser en souriant. Se moquait-il d'elle ? Était-il heureux de faire ce voyage en sa présence ? Finalement, la réponse qu'avait donné Peter avait largement satisfait la Poufsouffle. Elle le rassurait, c'était déjà ça.

Les deux Aurors avaient ensuite pris la direction de la gare de sorciers la plus proche afin de prendre le prochain train pour Sofia. Courir dans tous les sens à la recherche d'un quelconque renseignement avait d'abord eu tendance à faire sourire la jeune femme. Peter ne voulait pas perdre une seconde et il avait l'air prêt à lancer un sortilège au premier membre du personnel qui lui aurait fait perdre son temps. Une fois qu'un contrôleur leur avait indiqué la direction du prochain train pour Sofia, les deux amis s'étaient vite rendus compte que le train était sur le départ. Un petit sprint pour la fin ? Non, c'était trop en demander à la jeune femme qui avait une journée de boulot dans les jambes.

Dans la hâte, Peter s'était emparé du sac à rallonge de la jeune blondinette et lui avait expliqué une énième fois qu'il fallait accélérer la cadence. Anna s'était faite à l'idée que s'ils loupaient le train, l'anglo-bulgare en serait dévasté. Courant ensuite aussi vite que possible, ignorant totalement les regards interloqués des passants, les deux jeunes gens finirent par se jeter littéralement à bord du train, pile au moment du coup de sifflet et quelques secondes avant la fermeture des portes.

Adossée contre le mur, ses jambes légèrement pliées et sa tête posée contre la petite barre qui lui avait servit d'accroche afin de grimper plus vite dans le train, Anna avait le souffle court mais un sourire immense sur les lèvres. Après un rapide coup d'oeil à Peter, elle avait juste eu envie de lui sauter au cou mais avait plutôt opté pour l'accompagner dans un rire nerveux mais soulagé.

Une fois leur compartiment choisi, les deux amis s'étaient installés l'un en face de l'autre -Peter ayant préalablement déposé leurs affaires en hauteur- afin de passer le voyage à discuter. D'ailleurs, c'est ce qu'ils firent à peine le train sorti de la gare. L'anglo-bulgare s'inquiétant de la brutalité des mots qu'il avait utilisés face à un contrôleur curieux et Anna le rassurant que ce dernier avait dû comprendre qu'ils étaient pressés. La jeune femme curieuse de connaître le temps qu'ils allaient bien pouvoir mettre à aller jusqu'à Sofia et Peter lui indiquant une fourchette horaire des plus effrayantes. Les deux amis se racontant tour à tour anecdotes et aventures, histoire de famille et de boulot...

La nuit était à présent bien entamée et les deux jeunes gens commençaient à sentir le poids de la journée et des évènements qui pesaient sur leurs épaules. Un silence bien mérité s'était installé dans la cabine que partageaient les deux Aurors et Anna en profita pour fermer les yeux. Se massant l'arrête du nez, la jeune femme repensait au journal de sa mère qui n'avait pas quitté son sac depuis le matin-même. Zut, elle aurait dû penser à le ranger quelque part chez elle... Chez elle... Klarh.

« Nom d'un... J'ai oublié de laisser un mot à Klarh. Se redressant légèrement sur son siège, la jeune femme s'adressa à son compagnon de voyage. Fait moi penser à trouver un hibou quand on s'arrêtera... Sinon, quand je rentre, je suis morte. poursuivit la Poufsouffle, avec un brin d'humour. Il ne faudra pas non plus oublier de prévenir Céleste, sinon on est mort tous les deux cette fois » finit-elle, un sourire amusé sur les lèvres

Son métier d'Auror impliquait de nombreuses responsabilités, il était vrai. Ne pas prévenir leur supérieur de leur départ précipité était vraiment déconvenue. Mais Anna se préoccupait plus de Klarh que de Céleste, là maintenant. Son colocataire, collègue et meilleur ami était du genre à s'inquiéter rapidement, lorsque la demoiselle ne donnait pas de ses nouvelles. Et elle savait parfaitement que lorsqu'il recevrait le hibou, lui indiquant qu'elle était partie en Bulgarie avec Peter sur un coup de tête sans en expliquer la raison exacte, le Poufsouffle commencerait à se faire des films tout seul dans son coin, s'imaginant les pires scénarios. Se réinstallant confortablement dans son siège avant de refermer les yeux, Anna eut un sourire au coin des lèvres. Elle s'imaginait parfaitement les pensées de l'Animagus, allant de la crainte qu'elle se perde, qu'elle ne survive pas à cause du froid où qu'elle tue quelqu'un en essayant de cuisiner... En fait, la grosse armoire qu'il était, n'avait que trop peu confiance dans les capacités d'adaptation de la blondinette. Même si elle était persuadée, au fond, qu'il la savait capable de se débrouiller seule sans causer de tort à qui que ce soit.

Sur ces quelques pensées, Anna commençait à réfléchir à un moyen plus rapide de contacter son meilleur ami. Les hiboux étaient bien mignons et pratiques, mais il lui fallait quelque chose de vraiment plus efficace. Si ses souvenirs étaient bons il existait, dans les boutiques scabreuses du Chemin de Traverse, un genre de miroir magique dit « à double sens ». Si Anna en avait un bout et Klarh un autre, ils pourraient enfin communiquer de manière plus simple. Oui... Il fallait qu'elle songe à ça... Un jour. Un autre jour et à un autre moment. Là, Morphée était en train de lui demander de se pointer. Et il ne faut pas faire attendre Morphée.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

*Criiiiiiiiiiiiiiiiiiii*

Le bruit strident d'un train qui freine, la sensation de tomber en avant sans pouvoir contrôler quoi que ce soit et... Pouf ! Le réveil. Se redressant péniblement sur son siège Anna observa, les yeux mi-clos et par la fenêtre de sa cabine, les raisons de cette agitation. Apparemment, elle n'avait pas dormi très longtemps car, au vue de l'absence de luminosité au sein de la gare dans laquelle ils se trouvaient, la nuit était encore bien présente. Le conducteur du train annonça qu'ils venaient d'arriver à la Gare de Paris et que le train serait à l'arrêt pendant quinze minutes.

La blondinette jeta ensuite un coup d'oeil vers son compagnon de route qui avait l'air de dormir encore. Un petit sourire aux lèvres, elle ne pu s'empêcher de regarder Peter pendant quelques longues secondes. Il dégageait vraiment un charme déroutant, même en dormant. Anna l'appréciait énormément, il était très attentionné, très sincère et elle savait apprécier son côté un peu froid qui cachait en fait quelqu'un de très vrai. Ne souhaitant pas le réveiller, la jeune femme préféra opter pour un petit tour en solo à l'extérieur du train. Faisant apparaître d'un coup de baguette la cape qu'elle avait dans son sac, la jeune femme se fit discrète en sortant de la cabine.

Sa cape sur le dos, Anna fit quelques pas sur le quai, ayant un peu de mal à imaginer qu'elle se trouvait en France. La France. Le pays où sa mère était née, là où elle avait vécu son enfance et là où Anna avait faillit aller à l'école de Sorcellerie. Ce pays où sa mère retournait parfois dans le cadre de son métier au Ministère, avant de... Bref. Ce pays que la blondinette ne connaissait pas. Peut-être que dans ce fameux journal, écrit dans une étrange langue, Anna finirait par apprendre des choses sur la France, sur les périples de sa mère, sur sa vie. C'est tout ce que la jeune femme souhaitait. Apprendre à mieux connaître la vie de sa mère, même si c'était à travers un vieux journal décrépi et illisible.

Prenant un dernier bol d'air frais, la jeune femme finit par remonter dans le train. Avant de retourner dans sa cabine, elle prit la direction indiquée afin d'aller s'acheter quelques gourmandises. Entre deux bâillements, Anna fit apparaître sa petite bourse de gallions et se dirigea d'un pas nonchalant vers le wagon réservé aux achats. Le train était reparti et le parcours était assez aventureux. Enjambant sac, balais et cage à hibou, il n'était pas rare que la jeune femme se cogne contre les murs avant de parvenir à faire plusieurs mètres.

Une fois arrivée dans le wagon qu'elle souhaitait, l'Auror s'appuya contre le comptoir et demanda quelques encas, ainsi que quelques boissons, pour plus tard. Adepte des bonbons et autres plaisirs sucrés en tout genre, la jeune femme opta aussi pour quelques caramels, patacitrouilles et chocogrenouilles. Tout en payant, Anna s'adressa ensuite au vendeur.

« Vous savez si ce train est direct jusqu'à Sofia ? lui demanda-t-elle tout en pointant sa baguette sur ses achats afin de les mettre magiquement dans son sac resté en cabine.
- Oh non. Là il s'est arrêté à Paris parce que nous devions prendre d'autres passagers, mais il ira ensuite jusqu'à Munich où vous allez devoir changer de train. lui expliqua-t-il.
- Munich ? Mais ça va prendre combien de temps exactement ? s'inquiéta la jeune femme.
- Un certain temps, mais pas autant qu'avec les trains moldus. Vous serez à Sofia en un jour au lieu de deux, ça c'est sûr ! »

Ravie de cette réponse, la jeune femme gratifia le vendeur d'un sourire aimable tout en le remerciant, puis finit par rejoindre Peter dans leur cabine. Savourant une patacitrouille, qu'elle avait gardé sur elle, Anna fit en sorte de se souvenir de dire à son ami qu'il fallait qu'ils changent de train à Munich. Elle se voyait mal lui dire « Oups, en fait il fallait qu'on descende là ! » ... Ouais, c'était moyen vu l'état dans lequel il avait été lorsqu'ils avaient faillit louper celui-ci...

Une fois arrivée dans la cabine, la jeune femme remarqua que son compagnon de voyage dormait encore. *Une vraie marmotte ce type* pensa-t-elle avant de récupérer dans son sac une boisson qu'elle venait d'acheter. La déposant sur l'applique collée en dessous de la fenêtre, Anna s'installa à côté de Peter et s'allongea de profil sur la banquette afin de poser sa tête sur les jambes du jeune homme. Elles faisaient, en effet, un bien meilleur coussin que le dossier rugueux de son siège.

La jeune femme se sentait bien, ainsi installée contre son ami. Elle était vraiment ravie qu'il ait voulu qu'elle l'accompagne dans ce voyage qui risquait de bien vite se transformer en périple. Anna tenait beaucoup à l'anglo-bulgare. Il s'étaient rapprochés plutôt rapidement mais ce n'était pas pour lui déplaire, car elle aimait passer du temps avec lui. Et là, du temps ensemble, ils allaient en passer beaucoup.

Fermant les yeux, bercer -si on veut- par les mouvements de la cabine, Anna s'endormie une seconde fois en espérant que Peter ne la jette pas lorsqu'il se réveillerait, s’apercevant que la jaune et noire squattait ses jambes. Après tout, peut-être qu'elle était la seule à ressentir ce besoin d'être proche de lui. Enfin bref, il ne restait plus qu'à prier pour que la Poufsouffle ne dorme pas jusqu'à Munich...
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Re: Europe de l'Est
Invité, le  Mer 21 Déc - 18:46

La distance qui séparait Londres de Paris, Peter n'en avait pas vu une miette. Et pour cause, il s'était tout simplement endormit dès la première heure passée dans ce wagon. La sonorité régulière que pouvait émettre la marche d'un train ainsi que l'heure relativement tardive, n'avaient fait qu'endormir le jeune anglo-bulgare. C'est d'une chute relativement lente de ses paupières, que le jeune homme perdit progressivement la perception du temps.

Ce qui est assez original lors d'un voyage en train, c'est que l'on dort sans réellement dormir. Du moins c'est la sensation que ressentait le jeune auror. C'est comme si une infime partie de notre cerveau restait éveillé, captant ainsi quelques sonorités environnantes. C'est donc comme cela, que Peter réalisa que son amie avait quittée la cabine. Sans doute pour prendre l'air se disait-il. Qu'à cela ne tienne, il n'avait pas la force d'ouvrir les yeux pour observer ce qu'elle faisait.

Même si les deux amis se connaissaient depuis peu, un lien très fort s'était crée entre les deux aurors. Du moins c'est ce que Peter ressentait. C'est pourquoi, réaliser ce voyage avec Anna, était relativement important. Il s'agissait, aux yeux de l'anglo-bulgare, de la seule personne apte à l'accompagner. Ce qui lui montrait alors qu'il accordait une grande estime et surtout une grande importance à cette jeune femme.

Malheureusement, la jeune blondinette n'était pas le sujet central de ses pensées nocturnes. Cette lettre, et ce retournement de situation, avaient eu le don de tracasser le jeune auror. Pour cause, sa mère aurait visiblement créer un cadre familial factice. Tout ce que Peter avait pu imaginer sur sa famille, sur son père, ne serait alors qu'un très lourd tissu de mensonges. Une étrange sensation mêlant infamie, compassion et désespoir, semblait prendre forme chez l'anglo-bulgare. Cependant une infime barrière semblait brider cette explosion de ressentit. Peter attendait tout simplement d'entendre la juste version des choses de la bouche de son père.

L'accumulation de pensées prenaient peu à peu le dessus sur la perception sonore de l'anglo-bulgare. Définitivement, Peter s'était endormit. Et certainement depuis maintenant plusieurs heures. Il y a une autre chose tout à fait amusante lorsque l'on dort dans un train. Et plus particulièrement dans une position assise. La tête étant une partie du corps très lourde à porter par ce dernier, lorsqu'il s'endort, il n'a plus la tête à s'en soucier. C'est pourquoi, nous réalisons pour beaucoup un mouvement très particulier et surement très drôle à observer: nous laissons notre tête chuter à l'avant. Pour ensuite généralement la remonter subitement. On se dira alors que cela n'a pas le don de déranger notre esprit qui est alors plongé dans une étrange nébuleuse. Mais pourtant cette fois, cette brusque perte de contrôle réveilla le jeune homme.

C'est lors de la, si brusque soit-elle, remontée de sa caboche, que les yeux du jeune auror s'ouvrirent progressivement. Laissant ainsi à ce dernier, la découverte de l'évolution de son milieu. Les lampes, positionnées au dessus de chacune des fenêtres, s'étaient éclairées pour illuminer d'une faible lumière jaunatre, l'intégralité du wagon. Le reflet de ces dernières sur le vernis marron des parois de ce train, donnait un coté relativement apaisant à la cabine. Voir même agréable et rassurant. C'est lorsqu'il baissa les yeux, que Peter mit une image sur cette sensation de pression qu'il ressentit lors de son sommeil. Et pour cause, la belle blonde avait finement déposée son visage sur les jambes du jeune homme, se laissant ainsi tomber dans les bras de Morphée elle aussi. Expression moldue.

Il jeta alors un long coup d'oeil à la jeune femme. Elle était ainsi allongée de tout son long sur la banquette, et semblait totalement apaisée. C'est surement cette extrême assurance de la jeune auror qui plaisait à Peter. Parmi tant d'autres choses. Il ne put donc s'empêcher d'esquisser un infime sourire lorsqu'il entendit son amie parler toute seule. Ou plutôt tenter de s'exprimer, de donner du sens à ce qui semblait être une série incompréhensible d'onomatopées.

Laissant quelques secondes à son corps pour se réveiller, il observa ainsi le décor qui fuyait sur leur passage. La végétation, les habitations n'avaient alors rien d'anglaises. Ce qui surprit premièrement le jeune homme. Après quelques instants, il comprit alors..
** Roh non, on est déjà en France, on a peut être déjà passé Paris .. Quel boulet .. **. La sensation d'avoir perdu une partie de son trajet, donna l'envie au jeune homme de se déplacer. C'est pourquoi, de ses deux mains, il se saisit de l'arrière du crâne de sa jeune amie. Déposant ces dernières cote à cote, il souleva avec une extrême douceur la tête de la jeune femme. Profitant de cela pour se lever, il dut effectuer une contorsion assez intrigante pour se retirer de la banquette sans perdre des mains le visage de son amie. Une fois cet objectif atteint, il glissa sa veste, précédemment enlevée et roulée en boule, là où il se trouvait. Pour ensuite y déposer calmement la boite à penser d'Anna. Apparemment, cela ne la réveilla pas une seule seconde.

Satisfait, il se dirigea alors vers les toilettes du bar. Longeant ainsi la succession de cabines, il s'aperçut alors que la majorité des passagers dormaient eux aussi. Sa marche était rendu difficile par la turbulence du train. Essayant tant bien que mal de tenir une marche droite, il ne pouvait s'empêcher de fréquemment se rattraper aux parois du train.

Puis soudainement et brutalement, le train s'arrêta. Projetant ainsi Peter par terre, tant le choc fut conséquent. Il ne put contrôler sa chute, percutant donc le sol avec l'intégralité de son corps dans un bruit assez sourd. Reprenant ses esprits, accompagnant cela d'un léger rire, il se releva tant bien que mal en prenant appui à l'aide de son bras droit.

C'est une fois sur ses deux jambes qu'il prit la direction inverse de celle qu'il avait précédemment entreprit d'arpenter. Retournant ainsi à sa cabine. C'est alors qu'il retrouva Anna, affalée au sol grognant et se tenant la tête avec l'une de ses mains. Ce pourquoi Peter ne put s'empêcher de rigoler. Amusé, il lui tendit sa main pour l'aider à se relever. Ce qu'elle fit en tapant l'épaule de son amie.


«  Mais arrête c'est pas drôle ! » dit-elle expirant fortement, sans pouvoir s'empêcher de rire.

Se mordant alors la lèvre inférieur pour ne pas rigoler, Peter reprit place aux cotés de son amie. Quand soudain une voix métallique résonna dans le train.

« Suite à un soucis technique, le train est arrêté sur la voie. Nous essayons au plus vite de dégager l'hypogri... Le soucis encombrant les rails. »

De situations cocasses en situations cocasses, Peter ne put s'empêcher de rigoler à pleine bouche. Son amie le tapant alors sur le genoux, sur son épaule, et même sur la tête.

«  Mais arrêtes c'est encore une fois pas drôle, le pauvre animal ! » dit-elle, rouant de plusieurs coups le jeune homme.

Entre le désir incontrôlable de rire et la défense qu'il devait créer pour parer les coups, même amicaux, de son amie, tout cela avait le don de redonner le sourire au jeune homme. Et cela il en avait bien besoin.

Lorsqu'elle eut finit, l'anglo-bulgare se tourna vers son amie. Tentant ainsi de calmer sa respiration.


«  Bon bah je crois qu'on a maintenant un certains temps devant nous pour discuter .. » dit-il, accompagnant cela d'un sourire des plus appréciable à son intention. «  D'ailleurs, tu parlais tout à l'heure de Klarh. Vous semblez être assez proche vous deux. Tu ne m'en as jamais parlé. » ajouta t-il.

C'est alors qu'un léger malaise se fit sentir chez la jeune femme. Cette dernière ne semblait plus tant à l'aise sur le cuir de la banquette et avait même perdue son précédent sourire. Plongeant alors faussement ses yeux dans ceux du jeune homme, elle sembla vouloir appuyer ses futurs arguments. Qui seraient donc probablement peu véridiques. Du moins c'est ce qu'en avait déduit Peter.

« Bah .. on est colocataires quoi .. On se connait depuis un certain temps .. Mais oui, on est colocataires. Enfin c'est du pass.. ça se passe très bien. Je l'apprécie bien quoi .. » répondit-elle.

Ses derniers mots lui firent baisser de manière incontrôlée ses yeux. Comme si elle cherchait à fuir ces derniers mots. Comme si quelque chose pesait lourd. Et cela Peter le sentait. Ce dernier fronça assez inconsciemment les sourcils. Se sentant à son tour assez mal à l'aise. Voir même agacé.

Cela son amie le ressentit, c'est pourquoi elle jeta un regard relativement intrigué à l'attention de Peter. Reculant même doucement son visage. Marquant encore plus l'incompréhension.


«  Bon tu, tu sembles pas vouloir en parler plus que ça. Je vais.. Je vais faire un tour! » dit-il

Se levant alors brusquement, il passa devant son amie pour rejoindre le couloir qu'il avait précédemment foulé. C'est alors que le train reprit sa marche. Ce qui fit Peter sans avoir vraiment de but.

Après quelques minutes, il se trouva face à un homme d'une quarantaine d'année qui fumait alors une cigarette par la fenêtre de l'entre-wagon. Il profita de ce lieu assez neutre pour s'accouder vers cette fenêtre. Observant ce qu'il pouvait encore observer dehors. Tant la nuit était noire. En ce lieu, le mécanisme du train s'entendait bien plus fortement.

Jetant de furtifs coup d'oeil à l'homme qui se trouvait en face de lui, il vit alors ce dernier fouiller dans son manteau. Tout en regardant lui aussi l'anglo-bulgare. Puis après quelques secondes, il tendit une cigarette au jeune homme.

Après un certain temps d'hésitation, il s'en saisit. Remerciant cet inconnu, il plaça le concentré de nicotine au bout de ses lèvres. Cela faisait un certain temps que Peter n'avait pas fumé. Mais sans savoir pourquoi, il en ressentait instantanément le besoin.

Les premières bouffées furent assez jouissives. Comme si on redonnait à un musicien, l'instrument qu'il n'avait pas joué depuis plusieurs années. Le flux de fumée pénétrait dans sa gorge, pour aller se loger au creux de ses poumons. Assez masochiste comme plaisir. Mais tellement passe-nerfs.

Une fois entrée, il fallait faire ressortir le superflu. Pour cela, à chacun sa méthode et sa grâce. Entrouvrant doucement ses lèvres, il propulsa lentement, un fin filet de fumée hors de sa bouche.

Répétant plusieurs fois ce mouvement, la solitude et la nicotine le firent réfléchir. Il venait de quitter brusquement et assez bêtement son amie. En fin de compte, pas si bêtement. Et cela avait eu le don de faire réaliser une petite chose à l'anglo-bulgare. Il n'appréciait pas qu'un peu la jeune Anna. Soudain tout devenait clair. Il leva alors son bras, observa un instant sa cigarette, puis subitement la jeta par la fenêtre.
**Je suis con ! .. **.

C'est assez précipitamment et sans même saluer son compagnon de plaisir goudronneux, qu'il retourna voir son amie.

Face à elle, il se sentit assez mal à l'aise. C'est pourquoi, naturellement il se positionna en face d'elle. Essayant de ne pas marquer sa gêne. Mais cela était malheureusement chose difficile.

Laissant la suite du voyage se prolonger, Peter tentait tant bien que mal de discuter d'autre chose que de Klarh. Comme pour faire oublier à son amie l'épisode précédent. Mais il savait très bien que sa précédente réaction n'était pas passée à la trappe. Il était peut-être entrain de se monter une de ses utopies relationnelles. Il était nécessairement le seul à vouloir plus. Même si il se contraignait à oublier cette idée. Ce pourquoi il discuta rigoureusement d'autre chose pendant les 2 heures qui suivirent.


«  Munich, Munich, Terminus du train, tous les passages sont priés de descendre des wagons. »
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Re: Europe de l'Est
Alexie Scott, le  Lun 3 Déc - 17:33

PV John Dawson & Maria Vladescu


14 Janvier. Ce jour-ci, c'était l'anniversaire d'Alexie. Elle allait souffler ses vingt-quatre bougies. La jeune fille avait passé à la fois une bonne année, mais cette dernière fut également difficile. L'ex Serdaigle perdit Aziliz et Cassie, mais elle eut la chance de tomber amoureuse et son idylle avec le beau John, ne pouvait que la rendre heureuse. D'ailleurs, pour son anniversaire, ce dernier avait décidé d'emmener Alexie en voyage, en dehors de l'Angleterre, dans un pays dans lequel elle n'avait jamais mis les pieds : la Roumanie. Un pays situé dans l'est de l'Europe, un secteur où la jolie blonde ne s'était jamais rendue par crainte de l'inconnu, mais en compagnie de John, elle se sentait en sécurité et rassurée.

C'est de bonne heure et de bonne humeur qu'Alexie se réveilla ce jour-là. Après s'être préparée et avoir déjeuné, elle quitta le Manoir et retrouva John un peu plus loin dans le village. Dès qu'elle le vit, son coeur se mit à battre. En plus de fêter son anniversaire, cela faisait bientôt un an qu'Alexie partageait la vie du jeune homme. Ils n'habitaient pas ensemble, mais se voyaient régulièrement, malgré le fait que l'ex Serdaigle ne travaillait plus à Poudlard. Cela ne l'empêchait absolument pas de voir son chéri, quand elle avait le temps, bien au contraire, c'était le seul moment où la blondinette retrouvait le sourire, le moment qu'elle préférait le plus dans la journée.

Le garçon la vit arrivée et lui fit un sourire. La jeune fille sauta dans ses bras avant de l'embrasser. Cette dernière était très heureuse de partir avec John en voyage. Leur tout premier en tant que couple, il n'y avait aucune raison pour que cela ne se passe pas convenablement pensa-t-elle. Toute excitée à l'idée de partir dans un endroit encore inconnu, Alexie imaginait déjà cette terre dont elle ne savait rien, ce pays dont elle ne connaissait pas la langue officielle et ses habitants dont elle ignorait leurs caractères et leurs tenus vestimentaires. C'était vraiment une découverte pour la jeune fille, un rendez-vous en terre inconnue.

La jeune fille était certaine que ce voyage allait se dérouler parfaitement bien. Après tout son dernier fut fabuleux. Elle était partie en Italie, à Milan. Là-bas, elle retrouva le meilleur ami de son petit frère qu'elle n'avait pas vu depuis sept ans. Ces retrouvailles fortes en émotion furent le principal souvenir que Lexie avait gardé de cette escapade. Mais en Roumanie, la blondinette était persuadée, qu'elle ne rencontrerait personne qu'elle connaissait ou qu'elle avait perdu de vu, c'était une certitude. C'est donc, main dans la main, qu'Alexie et John transplanèrent, quittant ainsi leur pays, pour en découvrir un nouveau.

L'ex Serdaigle atterrit dans une petite rue de la capitale. À peine arrivé, il faisait déjà très froid, la jeune fille grelottait. Elle enfila son pull et suivit John qui apparemment savait où il allait. Alexie ne lui posa pas de question, peut-être une surprise pour elle ? Pourquoi tant de mystère ? La jeune fille trouvait l'attitude de son copain, assez bizarre, mais le suivit quand même. Quelques minutes de marche plus tard, ils arrivèrent alors hors de la ville, sur une route déserte, au loin on pouvait apercevoir un lac. John se retourna enfin, qu'allait-il se passer ?


Dernière édition par Alexie Scott le Jeu 13 Déc - 12:57, édité 1 fois
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Re: Europe de l'Est
Invité, le  Mar 4 Déc - 22:51

Le mois de Janvier ne pouvait venir qu'avec une augmentation considérable de travail, ses tâches quotidiennes n'étaient pas de tout repos, c'est alors que s'ajouta la neige qui les rendaient encore plus pénibles au garde-chasse. Malgré le surmenage, John trouvait toujours le temps pour sa chérie, Alexie, cette dernière ne travaillait plus à Poudlard, ça non plus ne l'empêchait d'aller la voir. Cela faisait à peu près un an qu'il sortait avec Alexie, mais ça n'était pas la seule raison de sa bonne humeur, c'était bientôt l'anniversaire de sa bien-aimée, en effet Alexie allait souffler ses vingt-quatre bougies, en cette occasion lui avait promis un voyage en Roumanie, non seulement c'était un beau pays, mais il lui réservait une petite surprise.

L'aube du quatorze Janvier arriva, c'était l'heure de se lever s'il ne voulait pas être en retard pour son rendez-vous avec Alexie. Le fait de devoir être à Godric's Hollow dans une heure ne lui laissait qu'une vingtaine de minutes pour prendre rapidement un petit déjeuner, une douche, de se brosser les dents et de laisser à Thor de quoi se nourrir pendant son absence. Une fois qu'il eût fini avec ces tâches il prit son fidèle sac-à-dos et sortit à moitié courant vers le portail du château. Il prit le Magicobus dont le chauffeur lui promit qu'il sera arrivé à destination dans une demi-heure, ce qui le mettait en avance. Il se laissa tomber sur un siège.

Arrivé sur place, John attendit quelques minutes avant de voir Alexie venir, elle lui sauta dans les bras et l'embrassa, son baiser lui procurait toujours la même sensation qui lui parcourrait le dos, il ne s'en plaignait le moindre du monde. Il était temps de transplaner, c'est à ce moment que John se rappela les quelques pays qu'il avait parcouru, il n'était jamais allé dans un pays tel que la Roumanie, ses précédents voyages n'étaient pas aussi attirants à ses yeux que l'était la Roumanie, pourtant il y allait en hiver ce qui n'était pas très diffèrent du Grand-Nord, mais cette fois il ne serait pas seul, Alexie serait avec lui, de la compagnie était toujours la bienvenue. Ce qui serait diffèrent de ses voyages précédents serait le moyen de déplacement, contrairement aux fois précédentes où il s'était déplacé par la voie terrestre, c'était l'un de ses moyens favoris, les paysages et tout ce qui accompagnait le trajet, cependant, cette fois il transplanait en compagnie d'Alexie, ce qu'ils firent.

Ils atterrirent dans une rue déserte de Bucharest, Alexie ne s'attendait apparemment pas un tel froid, elle enfila un pull supplémentaire. John sortit de la rue suivi d'Alexie qui ne posait aucune question, probablement parce qu'elle pensait que le garde-chasse savait où aller, au fait il ne le savait pas précisément, il cherchait seulement un endroit désert pour lui révéler un petit secret, c'est pour cela qu'il essaya de sortir de la ville. Arrivé dans un endroit plus au moins convenable, c'était une route secondaire, où nul signe de vie n'était apparent, il se tourna vers Alexie dont l'expression sceptique était visible.

- J'ai quelque chose à te montrer. Lui dit-il, un demi sourire au coin des lèvres.

Il usa alors de son pouvoir spécial, il avait la faculté de se transformer en gorille de deux mètres, il était Animagus, il ne l'avait jamais dit à Alexie, qu'il espéra impressionnée par cette révélation. Il n'avait pas usé de ses pouvoirs que rarement, par conséquent il n'était plus familier avec les différentes sensations que provoquait la transformation, mais ce n'était surement pas ce qui lui causa une double vue et un affreux mal de tête, il essaya de redevenir humain mais sa tête lui faisait tellement mal qu'il n'arrivait plus à ce concentrer assez pour accomplir la procédure, il commençait à sombrer dans le noir et puis rien...
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Re: Europe de l'Est
Alexie Scott, le  Mer 5 Déc - 18:33

Alexie n'avait pas pu profiter du paysage roumain, car John l'entraîna en dehors de la capitale, sur une route déserte. Il se retourna lui disant qu'il avait quelque chose à lui monter. Alexie s'imaginait plusieurs scénarios. Allait-il lui déclarer sa flamme ? La demander en mariage ? Lui offrir un présent ? La jeune fille ignorait complètement ce dont John avait en tête. Elle le fixa d'un drôle d'air. À la fois inquiet et impatient. Le garçon lui demanda de s'écarter un petit peu et ce dernier recula également. Décidément, Lexie ne comprenait pas l'attitude de son copain et commençait même à se méfier de John pourtant elle ne voyait aucune raison qui justifie qui lui fasse du mal. Alors, la jolie brune attendit. Enfin, elle put découvrir ce que le jeune homme mijotait depuis tout à l'heure.

La jeune fille resta pétrifiée à la fois de peur et de stupéfaction. Son petit ami venait de prendre l'apparence d'une créature, laissant l'humanité de John s'évaporer. Chaque seconde, la transformation s'amplifiait. Il grandissait de plus en plus, dépassant la taille moyenne d'Alexie. La jeune fille levait la tête en même temps que la bête s'élevait. La peur et la panique s'envahissaient d'elle. Cette dernière semblait terrorisée, mais décida d'attendre jusqu'à ce que la créature cesse de grandir. La croissance s'arrêta à un peu plus de deux mètres de hauteur. Alexie ne savait pas quoi faire ni quoi dire, elle était tellement surprise et ne s'attendait pas à ce que John lui montre ses capacités de métamorphose en singe. Il se transforma en un gorille noir et féroce.

La jeune fille n'arrivait pas y croire. Le garçon qu'elle aime depuis bientôt un an gardé un secret inavoué dont Alexie ignorait tout. Celui qui faisait battre son coeur était un animagus, une capacité qu'il n'avait jamais mentionnée à la vendeuse de baguettes encore sous le choc de cette terrible révélation. Elle ne savait pas comment réagir. Elle attendit alors que John reprenne son corps d'homme pour avoir une explication. Mais ce dernier resta tel quel, un Gorille qui fait peur à voir. Il semblait docile, mais très vite il changea d'attitude et il avait l'air de ne pas savoir ce qu'il faisait, comme si John ne maîtrisait pas correctement son animagus. Alexie prit alors peur, car les secondes et les minutes passaient et le garçon ne changea pas d'aspect, il resta une bête terrifiante. Qu'est-ce qu'il attend ? se disait l'ex Serdaigle.

Celle-ci recula légèrement, comme par réflexe, mais la créature s'avança. Lexie avait du mal à s’imaginer qu'il s'agissait de John, celui dont elle était amoureuse. Pour elle, cette bête était une étrangère qui lui donnait froid dans le dos. La plaisanterie avait assez duré, la jeune fille demanda clairement à John, sous forme de Gorille, de redevenir un humain, mais ce dernier continua d'avancer vers elle, comme s'il cherchait à l'attaquer. Par peur, la jeune fille sortir sa baguette et la brandit, mais ne fit rien. Dans la foulée, l'ex Bleue et Or trébucha sur une pierre, bascula en arrière, et se cogna la tête sur le béton de la route. Elle saignait, sa baguette était cassée. Désarmée, la jeune fille tenta de se défendre par la parole, essayer de faire revenir John à la raison.

« John, c'est moi. C'est Lexie, je suis là avec toi. Redeviens-toi ! Redeviens un humain ! »

Elle avait beau parler et même hurler, John avait disparu. Menacée par cet animagus, elle semblait perdue. Plus loin, elle remarqua une silhouette qui avançait vers eux. Allait-elle l'aider ou bien s'enfuir en voyant la bête ?


Dernière édition par Alexie Scott le Sam 8 Déc - 16:41, édité 1 fois
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Re: Europe de l'Est
Sloan Wentz, le  Mer 5 Déc - 19:20

Maria était tranquillement installée sur la terrasse de l'hôtel où elle séjournait, en Roumanie. Tout en sirotant sa bièraubeurre, elle feuilletait un épais volume traitant des créatures magiques. Si elle connaissait tout de la défense contre les forces du Mal, les créatures magiques constituaient pour elle un grand mystère, ce qui lui avait souvent fait défaut dans ses nombreuses aventures. Lorsqu'elle n'était qu'une enfant, la jeune femme avait par exemple voulu tuer l'animal de compagnie d'un professeur, le croyant maléfique alors qu'il était en réalité entièrement inoffensif. Grave erreur, il s'en était fallu de peu pour que le professeur, hystérique, la fasse renvoyer de Poudlard. D'autant plus que le sortilège maladroit de l'Ex-Serpentard avait ricoché sur le professeur, ayant quelques effets...Dévastateurs, notamment la perte du pantalon de celui-ci devant une cinquantaine d'élèves hilares.

Sa rêverie fût interrompue par un cri perçant qui jaillit non loin du lac qui se trouvait à quelques rues de l’hôtel. Que devait-elle faire ? S'agissait-il d'un vol, d'un carnage ? Dans tous les cas, s'était apparemment une scène qui finirait mal à en juger par les cris affolés émanant de là-bas. Sans hésiter, la sorcière enfila sa cape de sorcier. A défaut d'être joli, c'était adéquat à la situation, notamment grâce à la baguette qui se trouvait dans sa poche avant. Il y avait aussi quelques accessoires de défense comme des potions qu'elle utilisait à Poudlard. Cela ne lui serait probablement d'aucune utilité, mais on ne savait jamais...

Elle courut donc jusqu'au alentours du lac, sa robe ralentissant sa course endiablée. La prof de DCFM se perdit. Elle ne connaissait que peu les environs, et elle pût heureusement retrouver sa route rapidement grâce à son sens de l'orientation assez développé. Lorsqu'elle arriva, une jeune femme blonde criait « John, c'est moi. C'est Lexie, je suis là avec toi. Redeviens-toi ! Redeviens un humain ! » . Visiblement, elle était blessée, à en juger par le sang qui était épart un peu partout autour d'elle. Sa tête présentait une large égratignure. Face à elle se trouvait un gorille immense, c'était probablement la cause de cette blessure. Mais que se passait-il, à la fin ?!

Après quelques secondes de réflexion, la blondinette comprit qu'il s'agissait d'un Animagus ayant perdu le contrôle de son don. Il lui fallait agir, aider la jeune femme à se libérer de son emprise. Elle tenta d'entraver magiquement le faux animal, mais son sortilège ricocha. Il était trop faible pour une masse de cette ampleur. L'Animagus devenu incontrôlable la fixa d'un air furieux. Accourant vers la jeune fille blessée, elle lui tendit la main pour l'aider à se relever. Intérieurement, elle cherchait un sortilège pour l'aider. Mais le Gorille, menaçant, urgeait plus. La Serpent se souvint alors d'un sortilège qui avait la capacité de rendre à un Animagus sa forme humaine. Avec espoir, elle l'essaya, en vain. Il fallait qu'elles le fassent toutes les deux, et encore peut être que leur puissance magique ne serait pas suffisante. Le plus discrètement possible, Maria murmura le nom du sortilège à la blonde, et lui fît signe de le lancer à son signal. Peut-être ne serait-elle pas en état de le lancer, il lui faudrait donc distraire le dénommé John tandis qu'elle se soignerait un maximum.

La jeune femme ne savait pas dans quoi elle s'était lancée, mais elle devinait par contre qu'elle et sa coéquipière d'un jour étaient dans le pétrin bien profondément...




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Re: Europe de l'Est
Alexie Scott, le  Dim 9 Déc - 1:50

[hrpg : droit au libre arbitre]

Alexie saignait, mais pour elle cette blessure n'était rien d'important comparée à la situation. John, transformé en Gorille devenait menaçant et incontrôlable. La jeune fille, désarmée, était en position de faiblesse. À quelques mètres, sa baguette, cassée en deux fut, en plus de ça, écrasée par l'une des pattes du gros singe. Alexie était perdue, elle ne pouvait plus rien faire en dépit de crier. Et si en hurlant, la jeune brune attirait l'attention de moldus ? Ils ne comprendront jamais comment un singe de deux mètres était arrivé au milieu de cette route encore déserte. Encore consciente, après sa chute, la jeune fille pouvait apercevoir une silhouette au loin, courant vers elle. Alexie reprit alors espoir. La silhouette arriva au niveau de l'ex Serdaigle. Il s'agissait d'une femme, à peu près du même âge que la brunette d'après son visage.

En la voyant, Lexie reconnut une cape et une robe magique. Sans aucun doute, c'était une sorcière. Heureusement, elle pourra certainement aider l'ex Bleue et Or. Elle tenta un sort, mais en vain. Il n'était probablement pas assez fort pour neutraliser l'animagus. Alors, la femme blonde accourut vers Alexie et l'aida et la relever. Sa blessure au niveau du crâne se dissimulait dans ses cheveux, elle avait encore mal, mais la douleur passa rapidement, par chance la brunette n'eut pas de traumatisme crânien et était prête à combattre. Malheureusement, sa baguette était cassée en deux et réduite en miettes par le gorille, elle ne pouvait être de grande aide.

Soudain, elle se souvint, que dans son sac, se trouvait celle de John. En cerisier chinois, le bâton magique fera parfaitement l'affaire. La femme s'était mise devant elle, comme pour faire bouclier humain. Alexie se baissa rapidement pour attraper son sac. Cette baguette ne lui appartenait pas, elle ne l'avait pas choisie, mais c'était sa dernière chance pour sauver John, la jeune fille devait donc tenter l'impossible. Elle fouilla dans son sac et en sortie l'âme soeur du garde-chasse qui lui avait confié, étant soigneuse. Au signal de la femme, elle lança le sort, puisant toute la force mentale et physique qui pouvait lui rester.

« Humanum Iterum ! » crièrent-elles à l'unisson.

Le sort semblait fonctionner, le Gorille rétrécissait chaque seconde un peu plus. Par réflexe, les deux sorcières reculèrent. Alexie sentait que John revenait à lui. La créature noire et féroce se changea en humain. Le corps du garçon s'écroula sur le béton de la route. La jeune fille accourut vers lui, ce dernier était inconscient. Lexie tenta de le réveiller en le secouant, il restait de marbre aux efforts fournis par sa copine. John devait être anéanti, vidé de ses forces, il ne pouvait réagir davantage. Alexie posa sa tête sur ses genoux, retirant ses cheveux de son front. Elle y déposa un baiser et colla son front au sien en fermant les yeux. Toujours aucune réaction de sa part. La jeune fille était désespérée, il lui fallait une nouvelle fois l'aide de la mystérieuse femme à la cape noire.

« S'il vous plaît, aidez-moi encore une fois. Comment le faire revenir à lui ? »
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Re: Europe de l'Est
Invité, le  Lun 10 Déc - 22:40

Le fait de vouloir faire une démonstration de ses pouvoirs devant Alexie, avait pour vue de lui montrer son talent secret et de s'en vanter un peu après, mais ça n'avait pas marché complètement, car après s'être transformé, John perdit le contrôle de sa métamorphose, il ne pût alors maîtriser le gorille dont il a prit l'apparence. Il ne pouvait désormais rien voir ou faire, à part ce sentiment d'être manipulé, comme s'il n'était qu'une simple conscience dans un corps dont il n'avait le moindre contrôle, il essaya d'empêcher son corps d'agir, mais il ne réussi pas.

Cette situation pendant ce qui parut des heures pour John, il essaya de ne pas imaginer ce qu'endurait Alexie pendant ce temps, d'après les mouvements qu'exécutait son corps, il essayait toujours de les stopper mais rien de ce qu'il essaya ne pût l'arrêter, d'arrêter le gorille. La seule chose qu'il espérait était qu'Alexie ne soit pas blessée, ou pire... Le garde-chasse essaya de changer d'idée et reprit ses efforts de reprendre le contrôle de son corps, mais en vain, tous ses efforts d'arrêter la bête n'apportaient aucun résultat, il ne pouvait résister plus longtemps et renonça à tout effort supplémentaire, il regretta de s'être transformé, la seule chose à laquelle il n'avait pas pensé était de perdre le contrôle de son corps, que l'animal prenne contrôle de lui et de ses sens... Pourtant, il lui semblait avoir entendu la voix d'Alexie, il n'arrivait pas à assimiler ce que la voix disait mais ce qui comptait pour lui c'était qu'Alexie soit restée en vie, pour le moment du moins.

Le fait d'entendre Alexie lui redonna l'espoir de la revoir, il fallait reprendre le combat, c'est alors qu'il entendu une voix étrangère, ça voulait probablement dire que quelqu'un d'autre était avec elle, pourvu que cette personne puisse l'aider. John essaya plus que jamais de reprendre le contrôle de son corps, ou plutôt d'arrêter les mouvements incontrôlés de l'animal, ses efforts ne furent d'utilité qu'au bout de quelques minutes, il sentit la rigueur des muscles diminuer, même la taille des muscles diminua, ce n'était pas lui qui avait reprit le contrôle de son corps, mais c'était sûrement de l'extérieur que venait la cause de ce changement.

Il se sentait rétrécir, il pouvait désormais voir; ses sens lui revenaient un peu à chaque instant, il resta un instant à quatre mais perdit l'équilibre et tomba à terre, il chercha alors Alexie des yeux, il ne sentait plus de force étrangère contrôler son corps mais lui non plus n'avait la force de faire quoique ce soit, il ne pouvait même pas se relever, mais heureusement qu'il put voir sa bien aimée qui courait vers lui, il ne pouvait pas la reconnaître distinctement mais c'était sûrement elle, c'est alors que la même sensation de sombrer dans le noir qui le submergea à nouveau et il perdit conscience pour de bon.

RP terminé


Dernière édition par John Dawson le Dim 3 Fév - 2:52, édité 1 fois
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Une longue recherche.
Alexander Scott, le  Sam 2 Fév - 18:43

[Rp Unique/Alexander Scott]
Bulgarie/Orphelinat

Plop ! Alexander Scott apparut devant un grand bâtiment avec le bruit caractéristique qui accompagne ordinairement un transplanage. Quelle ne fut pas la surprise du jeune sorcier lorsqu'il s'enfonça jusqu'au genoux dans la neige, quelques secondes plus tôt il se trouvait dans la cuisine du chaudron baveur et désormais il était face à un immense bâtiment cerclé de hauts murs. Le Serdaigle jura intérieurement contre sa négligence, lui qui venait de Russie il aurait du s'attendre à tomber en plein milieux d'une tempête de neige mais de part sa négligence il se retrouvait juste en jean avec son blouson de cuir à affronter la fureur de la nature. Il n'était pas question d'utiliser la magie, les silhouettes qui semblaient se mouvoir dans la cours à travers la tempête auraient pu apercevoir la lumière provoquée par ses sorts et le jeune homme doutait que cet orphelinat soit un orphelinat entièrement consacré aux enfants de sorcier, d'ailleurs y avait-il un seul sorcier à l'intérieur ? Rien n'était moins sûr ! Non cela ne servait à rien de courir le risque, il n'aurait qu'à serrer les dents le temps d'arriver à l'intérieur où il aurait certainement plus chaud et puis de part ses origines le garçon était relativement habitué au froid extrême de l'Europe de l'est. Alexander ferma la fermeture de son blouson et fourra les mains dans ses poches avant de s'engager à l'intérieur de la cours de l'orphelinat dont le portail était grand ouvert. Malgré les efforts qu'il faisait le jeune homme était incapable de dire ce qu'était les silhouettes sombres qu'il apercevait non loin de lui, peut être était-ce des enfants mais cela aurait aussi bien pu être des sinistros qu'il ne s'en serait pas rendu compte alors finalement cela ne faisait pas beaucoup de différences pour lui. Le Serdaigle ne pouvait s'empêcher de se faire la réflexion que l'endroit était particulièrement sinistre, peut être était-ce la tempête qui produisait cet effet, peut être était-ce l'immense bâtiment grisâtre qui se profilait devant lui ou peut être encore était-ce la triste réalité. Le jeune homme renifla, si ses informations étaient exact alors sa soeur, du moins sa demi-soeur avait habité ici l'espace de quelques mois, était-elle trop jeune à l'époque pour se rendre compte de l'endroit dans lequel on l'avait laissé ? Alexander l'aurait-il seulement supporté lui ?

Finalement après un temps qui lui apparut comme une éternité l'homme termina sa traversée et se retrouva devant l'immense porte de bois du bâtiment. Sa mère s'était-elle tenue là des années auparavant ? Avait-elle seulement laissé sa soeur à l'entrée de cet endroit où s'était-elle présentée à l'intérieur de lieu ? Lui n'avait que peu de choix de toute façon, si il désirait retrouver sa parente il allait devoir pénétrer dans cet endroit. Le jeune Scott renifla un bon coup avant de frapper à la porte de lourd coup pour se faire entendre. Quelle heure était-il ? Il avait terminé son service aux alentours de vingt heures, n'était-ce pas trop tard pour pénétrer dans un endroit censé garder des enfants ? En tout cas son premier essais ne reçut aucune réponses. Ce n'était guère étonnant, le vent soufflait fort, les portes étaient épaisses, il ne pouvait frapper fort étant donné ses mains gelées et qui plus est il était tard. Alexander jura à haute voix mais ses paroles se perdirent dans le vent. Tant pis pour les conséquences, il allait devoir utiliser la magie de toute façon qu'est ce que cela faisait ? Tout les enfants devaient êtres couchés à cette heure là et les ombres qu'il apercevait à travers les flocons ne devaient être que son imagination. Et puis si il devait faire ça pour retrouver sa parente alors il le ferait, il ne courrait pas beaucoup de risques à essayer. Le Serdaigle fit dépasser le bout de sa baguette de sa manche de manière à ce qu'elle soit invisible à quiconque et plaqua cette dernière contre la porte pour caché l'éventuel éclair de lumière qui allait en sortir.


-Alohomora...

La formule avait été chuchotée mais la porte s'ouvrit à la volée dans un claquement digne d'un bruit de tonnerre un jour de grande tempête, pour une rentrée discrète c'était plutôt...Raté ! Un petit garçon blond observait Alexander Scott avec de grands yeux éberlués, heureusement il n'avait pas vu la magie les précautions que le Russe avait prises avaient été suffisantes. Bon évidemment une telle entrée restait impressionnante mais moins traumatisante que de voir un grand éclair de magie ouvrir littéralement une porte en deux. Lentement le garçon lui tourna le dos avant de courir vers une porte ouverte sans un mot. Le Serdaigle renifla encore une fois, la tempête l'avait probablement rendu malade, quelle poisse ! Haussant les épaules il se décida finalement à refermer la porte derrière lui et à observer où il se trouvait. Le couloir était long et bordé de nombreuses portes cependant il semblait désert... Totalement désert. Prudemment le jeune homme s'avança en direction de la porte empruntée par l'enfant ce dernier se faisait discuter par une jeune femme blonde non loin tandis qu'une femme mûre se dirigeait vers lui. Alexander sourit se faisant la réflexion qu'elle était le stéréotype même d'une directrice d'orphelinat. Petite, vieille, avec des lunettes qui lui donnait un air sévère et avec... Une voix particulièrement aiguë !

-Mais vous êtes complètement fou ! Quittez cet endroit immédiatement ! On ne vous a pas appris à frapper ! Vous mériteriez que j'appelle la police !

Alexander serra sa baguette à l'intérieur de sa poche... La réaction de cette femme était on ne peut plus normale, il ne devait pas perdre son sang froid et la faire voler partout dans l'orphelinat sinon il risquait de passer un très mauvais moment par la suite et il ne retrouverait jamais sa demi-soeur. Il devait se montrer, poli, courtois voir servile et ne devait absolument pas faire de remous. Cette vieille femme semblait on ne peut plus suceptible et il n'était pas question de la fâcher plus qu'elle ne l'était déjà. Il fallait trouver une excuse... Un mensonge ! Ce n'était pas trop son truc d'habitude c'était plutôt l'affaire des serpentards et autres mangemorts mais aujourd'hui il allait faire une exception en espérant se montrer convainquant se dont il doutait fort. Le Serdaigle pointa l'enfant qu'il avait croisé quelques secondes plus tôt.

-Je vous demande pardon mais c'est cet enfant, il jouait dehors et à pousser la porte pour rentrer, je n'ai fait que le suivre. Mais peut être l'ai-je quelque peu brusqué. Je viens juste pour une requête mais je peux revenir plus tard.

Ses paroles furent accompagné d'un petit sourire penaud. Alexander Scott se découvrait aujourd'hui des talents d'acteur jusqu'à présent cachés. Il n'avait jamais été doué pour mentir, à Durmstrang combien de punitions avait-il essuyé parce que ses mensonges n'étaient pas assez convaincants ? A Poudlard de combien d'heures de retenu avait-il écopé parce que le rouge lui était monté aux joues ? Non il n'était décidément pas un Serpentard, il n'avait pas le mensonge dans les veines mais aujourd'hui... Aujourd'hui il devait reconnaître que son mensonge semblait solide d'ailleurs la directrice regardait tour à tour l'enfant et le jeune homme avec un regard sévère semblable à celui du concierge de Poudlard, on aurait cru qu'elle transperçait l'ancien élève de Durmstrang de ses petits yeux perfides au dessus de ses lunettes en demi-lune.

-Allons-bon ! Maintenant que vous êtes ici, je vais voir ce que je peux faire pour vous ! L'avorton sera puni comme il se doit soyez en sûr mais je ne vais pas vous renvoyer dans la tempête ! Pourquoi êtes vous ici ?

Alexander sourit aimablement à la directrice, il avait tout prévu.

-Je souhaite consulter le dossier d'Alexia que vous avait emmené Katerina Scott il y a de cela vingt trois ans.

La directrice semblait soupçonneuse, elle n'avait peut être pas l'autorisation de divulguer des informations à propos de ses protégés au premier inconnu venu. Et puis on ne peut pas dire qu'Alexander partait gagnant puisque son mensonge avait déjà éveillé les doutes de la belle femme. Heureusement le jeune Scott n'était pas atterrit à Serdaigle par hasard et il s'était préparé longtemps avant de venir ici. Cela faisait plusieurs semaines qu'il se préparait à venir à l'orphelinat qui avait envoyé une lettre à sa mère il y a vingt trois ans. Le Russe avait prévu de faux papiers moldus avec son nom, son prénom prouvant bien qu'il était le fils de Katerina et qu'il avait un lien de parenté avec la fille qu'il recherchait, dans ces conditions comment lui refusé l'accès à ses informations ? Ce cela au moins il était sûr, on ne refuserait pas l'accès à de telles informations à un membre de la famille. Alex' tendis les papiers à la vieille femme qui les observa d'un oeil soupçonneux. De longues minutes passèrent et attente du verdict.

-Très bien suivez moi monsieur Scott.


***

Alexander Scott sortit de l'orphelinat le sourire aux lèvres. L'espoir renaissait dans sa poitrine, il allait retrouvé sa demi-soeur. Les informations que lui avait révélé la vieille dame semblaient suffisantes. Cela ne serait plus très long avant qu'ils soient réunis, peut être quelques jours, quelques semaines. Le Serdaigle était sûr d'une chose, le temps allait lui paraître terriblement long à servir des choppes de bière, des cocktails et à récurrer le sol à l'aide d'un balais.
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Re: Europe de l'Est
Alexie Scott, le  Lun 17 Juin - 19:21

Les mystères de la Bulgarie

Pv : Raphael Austin
Les portes de la confiserie se verrouillèrent plus tôt que d'habitude. Alexie venait à l'instant de prendre une grande décision. À l'instar de son frère, elle allait également fouiller du côté de ses parents biologiques pour découvrir ce qu'il était advenu d'eux. Cela faisait un peu plus d'un an maintenant, que la jeune femme connaissait la vérité à propos de son véritable arbre généalogique. Cette nouvelle l'avait bouleversé. En premier temps, Alexie avait pris la décision de ne pas en apprendre davantage, mais aujourd'hui, sa curiosité la pesait beaucoup trop, elle était obligée de savoir, elle en avait le droit. Malgré la désapprobation de son père, elle avait quand même pris la décision de retourner sur les traces de Katerina et Maxim, dans leur pays natal et par conséquent le sien, la Bulgarie.

Arrivée à Sofia grâce au transplanage, Alexie se sentit légèrement perdue. En effet, c'était un pays totalement inconnu pour elle. Elle n'y avait jamais mis les pieds, bien qu'il soit son pays d'origine. Revenir sur le lieu de sa naissance, ne lui faisait ni chaud ni froid. Ses souvenirs étaient troubles, elle n'était qu'un nourrisson lorsqu'elle fut abandonnée à l'orphelinat de Sofia. Les raisons de l'abandon étaient simples. Dans la lettre que Katherina lui avait rédigée, la femme disait n'avoir pas eu le choix de la délaisser. Son père n'avait pas accepté le fait qu'elle ait un enfant hors mariage. Malgré les efforts d'Erina, la grande-mère biologique d'Alexie, son père ne lui laissa pas le choix. Obligée par sa figure paternelle, Katherina abandonna son enfant avant de quitter Maxim et de disparaître dans la nature, pour commencer une nouvelle vie, fuyant ainsi sa vie de Petrova.

Alexie n'avait pas de temps à perdre. La capitale était assez grande, chaque minute comptait. La jeune femme n'était pas partie afin de faire du tourisme, mais plutôt pour essayer d'en apprendre un peu plus sur Kate et Max, car au final, cela l'intriguait. Elle voulait les rencontrer, peut-être même leur parler, savoir qui ils étaient. Mais pour l'heure, il lui fallait une piste solide à suivre. Elle commença donc doucement et se rendit dans plusieurs commerces. Elle alla interroger quelques commerçants et malgré la barrière de la langue, elle réussissait à se faire comprendre. Malheureusement pour Alexie, aucun d'entre eux ne s’avérait connaître les Petrova. Sa quête ne commençait pas très bien. Mais il était hors de question, de rester sur une défaite. Alexie continua donc sa petite enquête.

Après quelques minutes de marche, Alexie arriva devant le salon de thé où Katherina travaillait quand elle revenait en Bulgarie, cinq mois par an. En poussant la porte, la jeune femme savait déjà ce qu'elle allait voir, sa mère biologique, pour la première fois.  En revanche, l'Anglaise ne savait pas comment elle allait réagir en la voyant. Après tout, elle était venue pour la voir cependant, elle ne s'était pas préparée à ce qu'elle allait dire. Peut-être un truc comme, bonjour je suis la fille que vous avez abandonnée il y a vingt-cinq ans. C'était un peu cru comme parole, mais en même temps, c'était la pure vérité. Sans trop réfléchir, Alexie s'avança jusqu'au comptoir. Cependant, elle fut accueillie par l'une des serveuses. Par chance, c'était une anglaise. Cette dernière lui expliqua que sa patronne ne travaillait pas ce jour-ci et que par conséquent, elle ne pouvait la rencontrer, du moins ici. Gentille comme tout, la serveuse lui nota l'adresse de Katherina sur un morceau de papier. Alexie la remercia et s'en alla, légèrement déçue.

La sang pur continua sa quête et demanda à un passant dans la rue de lui indiquer l'orphelinat de Sofia. De par les gestes, Alexie comprit facilement et emprunta donc la route indiquée. Quelques minutes de marche plus tard, elle arriva devant un édifice assez sombre, semblable à une maison hantée dans les films d'horreurs moldus. Prenant son courage à deux mains, Alexie poussa la porte et découvrit un intérieur aussi déplorable que la façade. Des lits étaient disposés un peu partout. Parfois, il y avait plus de trois enfants dans le même. Des dizaines de nourrissons et de jeunes enfants qui furent tous abandonnés. Et dire qu'Alexie était dans leur même situation, vingt-cinq ans plus tôt. Cela lui brisait le coeur. Arrivée au bureau, un homme louche attendait déjà devant elle. Espérons pour la jeune femme qu'il en n'avait pas pour longtemps, Alexie ne comptait pas s'éterniser dans cet établissement, elle n'avait pas que ça à faire de sa journée.
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Re: Europe de l'Est
Invité, le  Lun 17 Juin - 20:19

Cela faisait maintenant de longs mois que le Serdaigle avait décidé de rendre les armes, il avait officiellement quitté le groupe des Mangemorts mais restait à leur service de manière plus officieuse. Comment pouvait-il quitter définitivement le cercle restreint de ces mages dont il avait été le cerveau durant de longues années. Régulièrement il recevait une mission via des messages codés lui donnant une destination à visiter : La bulgarie.

Le jeune homme n’avait jamais mis les pieds là-bas, en même temps il n’avait pas de véritable raison d’y aller, surtout dans un pays aussi mineur magiquement parlant. Certes l’équipe nationale de Quidditch était très réputée, mais l’homme n’en avait que faire, le sport ne l’intéressait pas, du moins pas celui-là. Il se trouvait déjà en Bulgarie depuis quelques jours maintenant et après avoir fait plus ou moins le tour des commerces, des travailleurs clandestins, il n’avait pu trouver de sorcier a qui s’allier. Personne, pas le moindre sorcier…

Après plusieurs minutes de flânerie sur les routes de Sofia, il se retrouva face à une demeure des plus lugubres, une de ces maisons qui abritent des sans domicile fixe ou encore des rejetons de la société, tant de personnes inaptes et inutile à la société. Dans le doute le Serdaigle franchit le seuil et pénétra à l’intérieur. Il était loin du compte, cette maison aussi insalubre soit-elle faisait office d’orphelinat. Une aubaine pour le mage, il devait certainement y avoir au moins un ou deux jeunes sorciers qu’il pourrait enrôler sans qu’ils posent trop de questions.

Après s’être placé dans la file d’attente, une jeune femme entra à son tour. Elle ne semblait pas d’ici, et Raph’ se trompait rarement sur ce point-là. Un simple Legilimens aurait suffi à lui donner la réponse, mais si la jeune femme pouvait se défendre ça n’arrangerait pas sa situation. Il tenta le tout pour le tout en espérant qu’elle serait bien sorcière :


Si je vous dis Aguamenti, à quoi pensez-vous ? dit-il en se tournant pour faire face à la jeune femme.
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Re: Europe de l'Est
Alexie Scott, le  Lun 17 Juin - 21:26

Alexie ne savait pas vraiment ce qu'elle faisait en entrant dans l'orphelinat qui l'avait accueillie vingt-cinq plus tôt. Elle ne se souvenait absolument pas de ce bâtiment que ce soit la façade, les longs couloirs ou même les dortoirs. Cet endroit restait encore très flou. La jeune femme avait beau se concentrer et fixer une pièce pendant plus de cinq minutes, aucun souvenir ne lui revenait. Attendant son tour afin d'avoir un peu plus d'informations sur son abandon, l'homme qui était dans la file d'attente juste avant elle se retourna et lui posa une question des plus étranges.

- Si je vous dis Aguamenti, à quoi pensez-vous ?

Sur le moment, Alexie ne comprit pas trop. A quoi jouait-il ? Il n'y avait qu'un sorcier pour poser ce genre de question d'autant plus que l'aguamenti lui disait bel et bien quelque chose. Du plus loin qu'elle se souvenait, il s'agissait d'un enchantement qui avait la capacité de permettre à son lanceur d'obtenir de l'eau saine au bout de sa baguette. La jeune femme était quasiment sûre qu'il s'agissait d'un sorcier. C'était même obligé, à moins que ce soit un moldu croyant au monde magique et qui s'était introduit à l'intérieur dans le but de les espionner. Non, cette option n'était pas plausible.

- Je vous demande pardon ?

En posant cette question, l'homme avait pris de gros risques. Et si Alexie n'était pas une sorcière ? Il avait eu beaucoup de chance. Toujours étonnée, Alexie ne répondit même pas à sa requête. Tout ce qu'elle désirait c'était s'adresser à un responsable. Cela faisait à peine dix minutes qu'elle était entrée, mais la sang pur ne supportait déjà plus d'être claquemuré dans cet établissement lugubre. L'homme continuait à la fixer malgré la nonchalance d'Alexie à sa question. Finalement elle lui répondit avec un air assez hautain et blasé.

- Un sortilège bien sûr !


rp à l'abandon, sujet libre
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Re: Europe de l'Est
Sloan Wentz, le  Lun 19 Aoû - 16:28

Pv Alexie Scott ♥

Un paysage principalement parsemé d'habitations étranges s'étalait sous les yeux curieux de Maria qui avait levé la tête vers la fenêtre une fois la fameuse Ana partie leur chercher à boire. Se rendre en Bulgarie...Pour rencontrer la famille de sa meilleure amie...Elle l'avait fait, quand bien même son caractère ronchonneur lui avait-il crié de ne pas le faire. L'Angleterre, c'était bien aussi non ? Alexie y avait sa famille adoptive ! Et puis c'était moins loin. Cela restait dans la routine habituelle dans laquelle Maria aimait se plonger. Enfin. Aimer était un bien grand mot, tout compte fait...Peu de choses avaient d'importance pour elle. Elle se fichait de tout et de tout le monde. Elle avait ses objectifs, ses espérances, ses habitudes, ses rêves les plus fous. Pourvu qu'on la laisse tranquille y parvenir par tous les moyens que son cerveau tordu à souhait imaginait, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais si, par malheur, on la perturbait (et il lui en fallait peu), elle pétait littéralement un câble. La jeune femme s'avérait d'un naturel provoqueur. Elle appartenait à ce genre de personnes chez qui tout marchait dans un seul et même sens. Les bagarres se déclenchaient quand elle en éprouvait l'envie. Les moments de calme complet également. Aussi en allait-il de même pour les voyages improvisés de ce genre-ci. Elle appréciait tout particulièrement l'idée qu'elle était le Maître de Jeu des vies de tout un chacun. Du moins se plaisait-elle à s'imaginer ce genre de folies utopiques et plus que dérisoires. Oui, elle était folle. A lier. Mais au moins, elle possédait une ultime certitude, et ça, personne ne pourrait le nier. Elle était faite pour dominer.

Il aurait donc été plus que logique que la blonde refuse catégoriquement la proposition d'Alexie. Elle n'était pas un petit toutou suivant sagement les idées d'autrui. Sauf qu'avec la jolie brune, tout était différent. Elle possédait ce même pouvoir que Jendy avait détenu durant l'enfance de Maria. La gérante d'Honeydukes l'apaisait. Avec elle, tout était rose, tout allait mieux. En sa compagnie, la Verte et Argent se sentait revivre. C'est pour cela qu'elle n'avait pas hésité une seule seconde à la lecture du hibou de sa meilleure amie. Il lui était proposé de retrouver la jeune femme en Bulgarie. Comme quoi sa famille biologique y était. Maria avait donc du louper un sacré épisode, puisqu'aux dernières nouvelles, la famille d'Alexie demeurait à Londres. Ça sentait la moutarde à plein nez cette histoire. Mais de la moutarde bien forte, hein. C'était pire que si on avait balancé une cuillère emplie d'Amora sous le nez de Maria. Au vu du caractère parfois explosif d'Alexie, mais aussi à la lecture de sa lettre dont les propos laissaient penser qu'elle s'était trouvée littéralement dévastée, la blonde ne pouvait qu'appréhender pour la brune. Du coup, les deux anciennes ennemies devaient avoir pas mal de choses à se dire. Elles allaient non seulement parler encore et encore du bébé telles deux groupies impatientes face à un événement tout nouveau et encore complètement inconnu, mais également discuter de ce revirement de situation qui semblait avoir porté un coup conséquent sur le moral de la Serdaigle. La Vladescu voulait être la pour elle. Et elle le serait.

De ce fait, la louve avait transplané étape par étape pour rejoindre Sofia, la capitale de la Bulgarie. Ses yeux bleutés d'où luisait une lueur intriguée face à cet environnement inhabituel s'étaient posés sur diverses personnes, sans pour autant trouver le fruit de ses recherches. Où diable Alexie se trouvait-elle ? Après avoir détaillé l'ensemble de l'endroit, Maria avait finalement fini par la trouver. Enfin, plutôt  la silhouette pour le moins imposante qu'elle arborait. La petite vie en elle gâchait la beauté de son corps harmonieux. La Vladescu ne dit rien, se contentant de sourire de toutes ces dents, en un merveilleux sourire heureux, avant de s'avancer prestement, mais elle n'en pensait pas moins. A leur prochain rendez-vous, elle se pointerait avec des laxatifs s'il le fallait...Ahem.

Les meilleures amies s'étaient rendues joyeusement jusqu'à la jolie demeure d'Ana Petrova. Elle était...Vieille. Usée par l'âge. Sa peau extrêmement ridée en témoignait pour elle. Ses mains étaient tellement fripées qu'une ménagère spécialisée dans l'art de la Vaisselle aurait pu en posséder des identiques. Enfin, l'apparence ne faisait pas tout...Elle paraissait vive et vraiment aimable. Maria lui avait décoché un sourire poli et avait pénétré à l'intérieur à la suite de la grand-mère et la petite fille une fois les présentations faites. C'était ainsi qu'elle s'était retrouvée sagement assise sur le moelleux canapé de luxe de la famille Petrova. Une fois la vieille dame revenue avec les thés et tout l'attirail nécessaire, le silence s'installa. Maria n'osa pas le briser. Par respect principalement...C'était tout juste si elle ne se sentait pas de trop au beau milieu de ce portrait de famille. Qui plus est, n'étant pas à l'origine de se rendez-vous, elle ne jugea pas qu'il était de son devoir de débuter la conversation. L'Auror observait, lançait des sourires à la volée, ses méninges travaillaient à plein régime afin de tenter de déchiffrer l'attitude d'Alexie, et surtout, ce qu'elle éprouvait à l'idée d'avoir découvert ses origines depuis peu. Mais jamais, elle ne perdit le silence.
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Re: Europe de l'Est
Alexie Scott, le  Lun 19 Aoû - 19:31

Le passé. Il ne meurt jamais complètement pour l'homme. L'homme peut bien l'oublier, mais il le garde toujours en lui. Vivre dans le passé, c'est mourir. Et pourtant, je ne pouvais pas m'empêcher de tourner les yeux vers ce dernier. Je ne me repentais pas, bien au contraire ce n'est pas un sentiment de nostalgie qui m'emparait quand je me remémorais mon passé, mais plutôt un sentiment de dégoût. Une cuillerée d’amertume à l'égard de mon grand père, une touche de pitié pour mon père et une pincette de honte vis-vis de ma mère. Cependant, il y avait une personne que je ne dénigrais pas parmi ma famille - si on peut l'appeler ainsi - biologique. Il s'agissait de ma grand mère, Ana. Elle était la seule qui comptait réellement pour moi, autant que les parents de Lily et d'Ewan. Ana sut trouver les mots pour que je daigne lui donner de l'importance et de l'amour. La petite fille que je suis, et la grand mère se découvrirent une véritable complicité, comme une mère et son enfant.

J'étais heureuse. Et comme à mon habitude, j'étais obligée de témoigner cette joie à  toute la terre entière. A tous les êtres vivants, humains ou animaux, chacun devait savoir le bonheur que j'éprouvais. Des tortues jusqu'aux esquimaux, en passant par les indiens et les vaches. Mais surtout aux personnes qui comptaient pour moi, à savoir mes amis. Et bien sûr, en priorité, à la plus importante. Maria. Ma meilleure amie depuis quelques mois. J'avais tissé avec elle, de beaux liens d'amitié qui semblaient indestructibles. Mais je n'allais pas en rester là. Pour moi, il était hors de question de conter ma rencontre avec ma grand mère, non Maria devait la voir de ses propres yeux. Voir qui était Ana, voir à quel point elle pouvait être adorable. Je voulais partager ce voyage avec ma meilleure amie. Qui d'autre aurait été de meilleure compagnie ?

Sofia n'était pas la plus belle capitale ni même la plus belle ville du monde, mais elle n'en était pas laide pour autant. Certaines maisons possédaient de ravissantes façades, les commerces exhibaient d' intéressants bibelots derrière leurs vitrines quelque peu poussiéreuses. Même les établissements de la ville avait leur charme, comme la caserne des pompiers ou même l’hôpital privé. Hôpital qui avait vu naître une certaine Alexia il y a plus de vingt ans. En revanche, certains des habitants de la capitale pouvait être louches. Les sans abris ressemblaient à des australopithèques et les plus snobs, à des célébrités. Les statuts sociaux variaient beaucoup d'une rue à l'autre.

La jolie brune que je suis résidait dans la maison appartenant à sa arrière grand-mère, la mère d'Ana. Pour moi, il était hors de question de séjourner dans le manoir familial de mon grand-père et de ma mère. Deux personnages égoïstes et exécrables. Aussitôt arrivée, je présentai Maria à Ana et vice-versa. La vielle dame proposa du thé à ses invitées et ces dernières acceptèrent. L'absence de ma grand mère me permit de passer à la loupe cette petite chaumière. On pouvait voir un beau plan de travail dans la cuisine sur lequel se trouvait une corbeille remplie de fruits, certains malheureusement couverts de moisissure. Ana revint dans le salon et servit la boisson claquemurée dans une théière ancienne ébréchée. Je la regardais faire, regardais sa posture, ses mains couvertes de rides et ses ongles. Malgré son âge octogénaire, elle prenait soin de son apparence. Telle grand-mère, telle petite fille.

- Alors dites moi Maria, que faites vous dans la vie ? Et comment vous vous êtes connus avec Alexie ? Vous êtes mariez ? Une jolie fille comme vous devrait l'être. Vous êtes également une sorcière, comme mon autre enfant et ma Alexie ?

- Une question à la fois grand-mère ! répondis-je tout en touillant mon thé avec ma cuillère pour masquer ma gêne et mon sourire narquois.


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