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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: Grande-Bretagne
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Angleterre, coin perdu loin de Londres...
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Ailinn Kafka
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Re: Angleterre, coin perdu loin de Londres...
Ailinn Kafka, le  Mar 25 Juin - 23:08

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PV Khaos Blackart



« Je ne bois pas cela, et toi non plus tu n'en boira pas. On a chacun nos secrets qu'on veut garder. » déclara le Poufsouffle après un temps d’hésitation.

Pfff… Ce qu’il pouvait être rabat-joie, parfois ! La jeune femme avait juste voulu s’amuser un peu, et ressentait à présent ce refus comme une douche froide. Ailinn devenait peu à peu adulte, et pourtant, elle n’avait jamais eu autant envie de s’amuser. Pire qu’une gosse, se fustigea-t-elle.

« Hm, sinon. Je suis née ici, à Londres dans un orphelinat très peu recommandé, après, j'ai eu mes années à Poudlard, et une fois finit...Tu auras sûrement deviné… » lui murmura-t-il à l’oreille.

La jeune femme se retourna pour l’embrasser doucement, ne pouvant s’empêcher un grand sourire d’étirer ses lèvres roses, avant de répliquer d’une voix faussement vexée :

« T’es vraiment trop nul, on peut jamais jouer avec toi. »

« Hm, et toi sinon ? Tu es née où ? » finit par demander Khaos en la fixant d’un air étrange.

« Je ne te le dirai pas ! » répliqua Ailinn, en tirant la langue comme l’enfant boudeuse qu’elle avait longtemps été.

Sans prévenir, la jeune femme se précipita vers la corbeille de linge de laquelle elle avait tiré le Veritaserum quelques minutes plus tôt, et enfila une vieille paire de chaussettes anti-gravité. Ni une, ni deux, la Serdaigle à la crinière de feu se retrouvait à frôler le plafond, et lança joyeusement à Khaos :

« Je parie combien que tu ne m’attraperas pas ? »

La jeune femme exécuta plusieurs pirouettes, et prit un malin plaisir à toucher le bout du nez de celui qui semblait être son nouveau petit ami pour le narguer un peu plus.
Khaos Blackart
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Re: Angleterre, coin perdu loin de Londres...
Khaos Blackart, le  Mer 26 Juin - 9:59

Le Blackart attendait toujours sa réponse avec impatience, il voulait découvrir tant de chose sur sa petite rousse.
Mais, ses espoirs furent rapidement briser et sa réponse, un simple baiser.
La langue sortie, elle le narguait de ne pas assouvir son envie d'en savoir plus sur elle.


Range cette langue, je risquerai de te l'arracher

Il ouvrit la bouche et claqua des machoîres brutalement, un sourire espiègle aux lèvres.
Après ces râteaux, elle semblait fouiller dans sa corbeille à linge, avant d'en sortir deux chaussettes pas vraiment glamours.
Des chaussettesanti-gravité ? Il s'en rendit compte lorsque sa bien-aîmée se retrouva la tête à l'envers à narguer le Blackart en collant son nez au sien.
« Je parie combien que tu ne m’attraperas pas ? »
Hm, 2 gallions !

Tenant sa promesse de réussite, il posa ses mains sur ses joues et frôla ses lèvres douces avec les siennes avant de la prendre aux hanches et de l'étaler sur le canapé de force. Par maladresse, lui-même s'écroula sur le canapé, pour finir par être aplatit par sa Roussette.


HRP : Désolé pour ce RP merdique xD
Ailinn Kafka
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Re: Angleterre, coin perdu loin de Londres...
Ailinn Kafka, le  Mer 26 Juin - 22:42

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PV Khaos Blackart



« Hm, 2 gallions ! »

Cette fois, Blackart semblait oublier ses sombres pensées, et son humeur s’éclaircissait à vue d’œil. Si cela continuait sur cette voie, le Poufsouffle serait bientôt aussi joueur et enflammé qu’Ailinn !

« Pari tenu ! » s’exclama la jeune femme avec une nouvelle pirouette acrobatique.

Son appartement n’était pas très haut de plafond, mais les meubles, encore très peu nombreux, lui laissaient une grande liberté de mouvement. De plus, Ailinn, qui avait fait partie de l’équipe de Quidditch de Poudlard pendant toute sa scolarité, avait développé une sorte de radar, un sixième sens lui permettant d’éviter de se cogner à ce qui l’entourait. Etant restée petite et frêle, la jeune femme était presque plus rapide que son Patronus, et échapper à Blackart lui semblait être un jeu d’enfant.

Cependant, le jeune homme, moins rapide mais beaucoup plus fort et imposant, ne tarda pas à l’attraper par les hanches et à la faire atterrir de force, ce qui ne manqua pas de faire rire Ailinn aux éclats. La Serdaigle entraîna Khaos dans sa chute, et ils roulèrent tous deux sur le vieux canapé de toile qui appartenait à l’ancienne locataire. Ailinn ne lui avait jeté qu’un tout petit, minuscule sort pour l’agrandir un peu, et, bien sûr, le rendre aussi bleu que l’écusson de son ancienne Maison.

« J’ai gagné ! » s’écria-t-elle avant de faire taire les protestations de Khaos par un baiser.

La jeune femme à la crinière de feu surplombait Khaos de toute sa frêle carrure, maigre gagnante de ce jeu dont elle était la seule à connaître les règles. La vie de cette jeune femme était une interminable partie de cartes, aux multiples rebondissements, mais elle avait toujours cinq ou six as dans son jeu.
Ailinn gagnait toujours, simplement parce qu’elle décidait de ce qui faisait de chaque joueur un gagnant ou un perdant. Seulement, peut-être qu’aujourd’hui, elle pourrait se déclarer gagnante sans pour autant que Khaos ne soit déclaré vaincu ?

« Mais entre nous, je connais un jeu bien plus amusant… » murmura-t-elle, ses lèvres s’étirant en un demi-sourire que tous ses amants connaissaient bien.
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Re: Angleterre, coin perdu loin de Londres...
Invité, le  Sam 3 Aoû - 16:38




PV : Elenna Benson


C'était les vacances d'été, qu'est ce qu'il faisait chaud. Le peu de vent encore présent n'apportait aucune fraîcheur, il donnait encore plus chaud. Je ne transpirais pas facilement, mais avec cette température, je ne pouvais retenir quelques gouttes qui coulait le long de mon visage. L'être humain était très complexe. En hiver, il souhaitait différente chose : avoir de la chaleur, faire disparaître la neige, le verglas, .. Et lorsque l'été arrivait, il souhaitait exactement l'inverse : de la fraîcheur, un peu de neige, un peu de verglas pour y glisser joyeusement. Il était très difficile de cerner réellement ce que voulait un être humain et ce à cause de tout ses changements d'envie. Un jour il voulait blanc, l'autre il voulait noire. Hier je voulais partir loin de Londres et maintenant que je n'y étais plus, je ne voulais qu'y revenir.

Je me sentais loin de tout. Il n'y avait même pas internet ici. Oui, j'étais un sorcier moderne, j'utilisais bel et bien internet. Mes parents avaient décidé de se rendre dans les campagnes, pour y respirer de l'air frais.. De ce que j'avais pu voir jusqu'à maintenant, il n'y avait rien de très frais dans l'air. Les rues puaient la bouse de vache, les mouches et araignées envahissaient chaque partie de la maison. Je n'osais même pas me rendre dans le grenier du chalet qu'on louait, je risquerais de tomber face à face avec une famille de souris.. Je passais le trois quart de mon temps à l'extérieur, malgré l'odeur je le préférais à l'ambiance  dans le chalet. Ma soeur était en pleine crise, elle n'arrêtait pas de se disputer avec ma mère. Je détestais ça. Je n'aimais pas les altercations, crier ne servait jamais à grand chose.

Je marchais lentement, seul, dans le noir. Il devait se faire tard, peut être minuit. Peut être un peu plus. Je n'avais plus l'habitude de porter de montre, étant donné qu'à Poudlard elles étaient inutiles. Je ne savais pas trop où j'allais, d'ailleurs je n'avais pas réussi à retenir le chemin du retour. Pfouaaah, je trouverais bien de toute manière, ça devait pas être si compliqué que ça. Je contemplais le ciel, aucune étoile à l'horizon. Une grosse source de lumière se dressait en son centre, c'était la lune. Je remarquais qu'elle était pleine ce soir. Je n'avais jamais eu l'occasion de réellement observer une lune pleine, comme celle-ci. Je trouvais ça vraiment beau. En cet instant, je me trouvais au centre d'un champs de vache, celle-ci n'était, bien entendu, pas présente à l'intérieur. Je cherchais un endroit propre ou me poser. J'avais trouvé une grosse pierre, non loin de l'entrée du champs, j'allais me poser dessus pour regarder le ciel quelques instants. Je me sentais bien, j'avais l'impression de me perdre dans le ciel. Si bien que, très rapidement, je m'étais endormi.

P*t*in, c'quoi ce bruit ? Je me relevais en sursaut, regardant à droite puis à gauche. J'avais entendu un bruit d'animal, très rapidement j'avais réussi à me rassurer. Ça devait être un chien, il y en avait beaucoup par ici. Je me réveillais tout doucement, je ne savais pas combien de temps j'étais resté allongé ici, sur cette pierre. Je devais peut être rentrer maintenant. Je me relevais difficilement, les jambes tremblotantes. C'était toujours comme ça quant je me réveillais, je manquais de force. Une nouvelle fois, j'entendais un bruit, cette fois-ci beaucoup plus proche que le dernier. J'en étais sûr, ce n'était pas le bruit que faisait un chien. Je chipotais dans mes poches, pas de trace de ma baguette.. Fuck. Je l'ai oublié sur le lit. Pffff. Je me rendais compte de ma connerie, elle m'aurait été très utile maintenant. Je soufflais puis retournait sur ce qui ressemblait à une route, bosselée de partout.



Dernière édition par Dwayne Maddison le Jeu 19 Sep - 10:25, édité 2 fois
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Re: Angleterre, coin perdu loin de Londres...
Elenna Benson, le  Dim 4 Aoû - 19:55

[Pv: Dwayne Maddison]
[HRP: Le rp se déroule il y a quelques années]



Le destin se moque des hommes.


Ce soir était un soir différent des autres. Non seulement parce que la pleine lune était de sortie, mais aussi parce qu’Elenna voulait essayer de nouvelles choses. En effet, depuis quelques temps, elle avait remarqué que lorsqu’elle prenait sa forme lupine, il lui arrivait d’avoir des moments où elle était consciente de ce qu’elle faisait. Au début, quand elle venait de se faire mordre, le loup-garou qu’elle était n’était qu’une bête sauvage qu’elle ne pouvait contrôler. Le soir, sous les rayons de la pleine lune, la souffrance prenait tout son corps durant la transformation puis le trou noir. Elle se réveillait le lendemain, nue au pied d’un arbre ou allongée dans un fourré, mais elle ne se souvenait de rien. De temps en temps, quelques souvenirs venaient la hanter durant son sommeil mais ce n’était pas les heureux. La plupart du temps, elle revoyait Maria, jeune imprudente qu’elle avait attaquée sans s’en rendre compte…

Bref. Ces moments de conscience étaient un bon signe à ses yeux. La jeune femme, depuis qu’elle avait changé de nature, s’était renseignée maintes et maintes fois sur la lycanthropie. Il valait mieux qu’elle sache ce qu’elle était devenue avant de faire des morts. En apprenant de plus en plus tous les jours, ce fut une seule information qui attira son attention et l’émerveilla. Il paraîtrait, qu’après plusieurs années de transformation, un loup-garou puisse garder le contrôle les nuits de pleine lune. Non pas qu’il puisse empêcher sa transformation mais il garde sa personnalité intacte, sa conscience restant pour lui et lui seul, l’animal ne prenant plus le dessus. Ce fut avec des étoiles dans les yeux que la brune avait lu ceci. Elle s’imaginait déjà, dans le corps d’une bête puissante sans pour autant vouloir tuer tout ce qui pouvait passer non loin d’elle. Malheureusement, il ne fallait pas quelques mois pour se faire à la transformation, il lui fallait de l’entraînement et même si les prémisses de la liberté s’offraient à la belle, il lui faudrait encore attendre plusieurs années…

La nuit venait donc de poser son manteau d’ébène sur le monde et la voûte céleste était éclairée par une lune ronde et une multitude d’étoiles. Un vent léger faisait bouger les feuillages mais ne rafraîchissait en rien l’atmosphère. L’été était toujours une saison éprouvante pour Elenna qui était souvent prise de maux de tête lorsque la chaleur était trop présente. Il faisait lourd et même la brise était impuissante. La jeune femme voulait donc se tester, voir si elle percevrait quelques moments de sa nuit mouvementée. Ne voulant pas faire de blessés, elle prit son balai et s’envola du balcon de son appartement, volant le plus loin possible de la ville et rejoignant une campagne près de Londres. Abandonnant habits et mode de transport, Elen alla se camoufler dans des bois en attendant que sa meilleure amie fasse d’elle ce qu’elle était réellement.

Quelques minutes passèrent et la lune posa enfin son regard sur la jeune femme, la baignant dans un rayon blanc de sa lumière. Un léger sourire se dessina sur les lèvres de la belle qui n’avait pas pris sa forme lupine depuis maintenant plusieurs mois. Maintenant qu’elle était fiancée, elle ne sortait plus de chez elle lors de la pleine lune mais monsieur étant en voyage, madame pouvait en profiter. Ce fut court mais intense, douloureux mais plaisant, comme à chaque fois. En l’espace de quelques instants, le corps frêle et féminin avait laissé place à celui de ce que les gens appelaient un monstre. Le loup-garou était recroquevillé sur lui-même, relevant doucement la tête et humant doucement les airs. Son épaisse fourrure blanche n’était pas trop de rigueur avec la chaleur qu’il faisait mais il ne semblait pas s’en soucier. La bête émettait quelques raclements de gorge d’impatience, cherchant dans la brise l’odeur de sa prochaine victime.

D’un coup, le loup-garou se dressa, ses yeux emplis d’une soudaine folie, d’une soif de désir, d’un désir de tuer. Les gens étaient donc encore assez fous pour sortir à cette heure-ci les soirs de pleine lune. Un moldu certainement qui ne croyait plus aux histoires d’enfants. Mais si seulement il avait su. S’il avait connu l’existence de la magie et de tous ces mythes. Malheureusement, ce soir serait certainement son dernier soir. Hurlant à la lune sa faim, le monstre finit par s’élancer vers sa proie. Mais elle n’était pas bête, plus le repas approchait, plus sa cadence diminuait. C’est ainsi que l’animal se retrouva tapit dans des fourrés, scrutant un petit qui se trouvait dans un champ, se tenant debout devant un rocher. Un grondement sourd monta dans la gorge de la bête, ravie d’avoir trouvé de quoi se nourrir. Oubliant la discrétion, son hurlement lupin retentit lentement dans la vallée…


Dernière édition par Elenna Benson le Mer 6 Nov - 11:50, édité 3 fois
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Re: Angleterre, coin perdu loin de Londres...
Invité, le  Lun 5 Aoû - 12:41




L'animal criait une nouvelle fois, le sons m'avait semblé beaucoup plus nette que ce que j'avais pu entendre jusqu'à maintenant. Ce bruit. Il était reconnaissable parmi tant d'autres, quel autre chose que ça avait un tel cri ? Je relevais la tête et fixait la lune, je sentais des gouttes coulé le long de mon visage. Ce n'était plus la chaleur qui en était la cause, mais le stresse, la peur. Jamais je n'aurais pensé en croiser un ici. Jamais je n'aurais pensé en croiser un tout court. Si je n'avais pas été un sorcier, j'aurais certainement cru la thèse du chien la plus plausible. Pourtant, je l'étais. Et je savais qu'ils existaient, que ce n'était pas une légende, une chose que l'on racontait aux enfants pour faire peur. Les sorciers savaient que c'était possible, que cette créature sévissait depuis des siècles sur terre, tuant tout ce qu'elle croisait les nuits de pleine lune. Un homme transformé en assassin sans pitié, un homme sans sentiments, un homme devenu une bête.

J'étais en danger, je n'étais pas sûr qu'un loup garou rôdait réellement par ici, mais cette hurlement ne pouvait être que le siens. J'étais loin de tout, loin de Poudlard, de la magie.. et pourtant ce monde m'avait poursuivit jusque ici. Je jetais des regard un peu partout autour de moi, j'étais pétrifié, je n'arrivais plus à bouger. Je ne voyais rien à plus de 20 mètres, quant bien même le monstre serait présent je ne pourrais le voir arriver. J'essayais de rester le plus silencieux possible, ralentissant ma respiration, pour entendre n'importe quelle chose essayant de m'approcher. Je fouillais lentement dans ma poche, toujours immobile, je n'avais pas de baguette mais j'avais mon téléphone portable moldu. Je l'utilisais tout doucement, je souhaitais envoyer un message à ma mère pour qu'elle me rejoigne avec sa baguette, j'avais besoin d'elle, je le sentais. J'observais le téléphone.. pas de réseau. Le sort s'acharnait, que pouvais-je bien faire à cet instant ? Espérer que ce bruit n'ait été que le fruit de mon imagination ? J'avais essayé de m'en convaincre, en vain. Il ne me restait plus qu'à courir, espérant allant plus vite que le monstre.. Blague.

Je soufflais et prenait mon inspiration. Rapidement, je commençais à courir accélérant petit à petit pour finalement arriver à ma vitesse maximum. Je ne cessais de jeté des regards derrière moi, essayant de voir si quelque chose me suivait. Pour le moment, rien. J'avais peut être rêvé. Plus aucun bruit, si ce n'était celui du vent qui sifflait à mes oreilles. Je commençais à fatiguer, je ralentissais tout doucement, pour reprendre mon souffle. Mon esprit essayait de me rassurer, il était en train de me convaincre que tout ceci n'était que le fruit de mon imagination. C'était peut être vrai, après tout je venais de me réveiller dans la campagne. J'avais peut être eu l'impression d'entendre un bruit bizarre alors, qu'en réalité, c'était un bruit tout à fait normale. Je m'arrêtais net, j'en pouvais plus de courir. Je reprenais mon souffle, courbé et les mains posé sur mes rotules. Je respirais fort, puis, lentement, je reprenais une respiration normale. Un dernier coup d'oeil aux alentours et je me retournait pour reprendre la marche.

Un bruit de glissement. Une forme sombre, d'au moins 20 centimètres en plus que moi, venait d'apparaître juste devant moi. Je ne voyais pas grand chose, je n'osais pas m'en approcher. La forme n'était pas humaine, légèrement courbé, un visage long et fin.. La chose avançait lentement vers moi, pour finalement être éclairé par la lumière de la lune. J'eus un haut le coeur. Une bête, immonde, se dressait juste devant moi. J'étais comme figé par la peur, j'avais envie de courir mais je savais que ça ne servait à rien. Il serait beaucoup plus rapide que moi. Je retenais ma respiration. Dans un geste de désespoir, je sortais mon téléphone et pointait sa lumière vers la bête. Je ne savais même pas pourquoi je faisais ça, essayer de l'effrayer ? Veine tentative, il continuait de s'approcher de moi. Je pouvais bouger, je reculais lentement et me trébuchait sur une des nombreuses pierres jonchant la route. J'étais à terre, en position de faiblesse. La mort pointait le bout de son nez, je n'avais plus qu'à l'attendre.

Si soucis, MP Wink 
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Re: Angleterre, coin perdu loin de Londres...
Elenna Benson, le  Mar 13 Aoû - 13:18


Quelques oiseaux piaillèrent, quittant les lieux plus vite que la musique sans laisser derrière eux ne serait-ce qu’une infime forme de vie. Ils n’étaient pas fous. Les animaux savaient ce que signifiait le hurlement qui venait de retentir. Si les moldus ne connaissaient pas l’existence bien réelle de la magie, les bêtes de ce monde, eux, semblaient n’en avoir aucun doute. Après tout, ils étaient partout, ils voyaient tout. Heureusement d’ailleurs qu’ils ne pouvaient communiquer avec ceux qui ne connaissent pas la sorcellerie. Conscients de la bête qui rôdait maintenant dans leur bois, les petits animaux nocturnes avaient fui le lieu alors que ceux qui dormaient déjà s’étaient tapis toujours plus loin au fond de leur terrier. Ils n’étaient pas fous, l’homme qui était sorti, lui, il l’était certainement.

D’ailleurs, il ne tarderait pas à se maudire d’avoir eu le culot de sortir un soir de pleine lune. S’il était un moldu, il regarderait sa vie défiler devant ses yeux en réalisant que les monstres des légendes existaient bel et bien. S’il était un sorcier, peut-être se défendrait-il avec sa baguette ou alors il jurait de ne pas avoir bien suivi les cours de défense contre les forces du mal. Après tout, s’il avait écouté, s’il avait été attentif, il aurait su que sortir un soir de pleine lune était un geste totalement inconscient. Le jeune homme avait dû espérer que loin de Poudlard, toute cette magie disparaitrait l’espace d’une soirée mais Elenna était là pour lui rappeler qu’elle faisait partie de leur existence à part entière. Le loup-garou était là pour lui démontrer qu’une fois plongé dans le monde de la magie, on n’en ressortait plus. Peut-être que lui n’en ressortirait pas vivant d’ailleurs.

Le loup était tapi dans sa cachette même s’il venait de dévoiler sa présence sans aucune gêne. C’était un prédateur redoutable et sûr de lui, il ne louperait pas son repas du soir. Le jeune homme qui était planté là parut comprendre rapidement. Sorcier donc. Ou moldu un peu trop fan de ces séries qu’il pouvait voir au cinéma. Il releva la tête vers le ciel, scrutant la lune comme si elle venait de lui annoncer un terrible secret. Ce qu’elle venait de faire d’ailleurs. De cette rondeur blanche, la promesse de mort venait de s’échapper. La meilleure amie des loups-garous venait de leur ouvrir la chasse dans un ordre muet. De son regard perçant, l’ancienne Elenna remarqua les quelques gouttes de sueur qui perlait sur le front de sa future victime. Il savait que c’en était fini. L’odeur de la peur vint peu à peu imprégner l’atmosphère. Une atmosphère lourde et une peur étouffante dont la bête se délectait déjà. La tension était palpable et le garçon laissa son regard se poser à sa droite, puis à sa gauche. Que cherchait-il ? Qu’espérait-il ? Il était loin de tout et n’avait aucune chance de s’en sortir vivant. Cette nuit-là, Elenna ne contrôlerait peut-être pas autant sa nature qu’elle le pensait…

Le jeune homme devait tout-de-même tenter de sauver sa vie. Ou alors il restait là à se faire dévorer mais était-ce une vie de mourir ainsi ? A cet âge-là ? Comme tout le monde, il aurait le seul réflexe qu’une personne pouvait avoir pour sauver sa vie : courir. Mais le loup-garou le savait. Après tout, si Elenna était inconsciente, elle était bien là et la bête profitait de son savoir humain. Prêt à bondir, bandant ses muscles, le loup s’apprêtait à bondir à sa suite. Le sorcier se lança, d’abord au pas puis au trot pour finir par courir pour sauver sa peau. Le monstre s’élança à ses côtés, courant légèrement devant lui à quelques mètres pour ne pas qu’il le remarque. La bête semblait s’amuser de cette position de force. Le jeune homme jetait des regards derrière lui sans arrêt, cherchant certainement à apercevoir la bête qui serait sur ses talons, mais rien. Puis il finit par ralentir. L’endurance humaine n’était pas des meilleures et la fatigue devait avoir pris le dessus. Se penchant en avant, le garçon appuya ses mains sur ses rotules, reprenant son souffle comme le faisait les acteurs de cinéma moldus. La respiration rauque et saccadée de la future proie se calma peu à peu alors qu’il se redressait pour reprendre sa route en marchant. Jetant un dernier regard derrière lui, il ne vit pas le loup-garou qui s’était faufilé parmi les fourrés pour se tenir maintenant face à lui. Avançant à pas de velours vers sa proie, le loup-garou se montra enfin à sa vue, la lune éclairait son pelage blanc et si rare.

Le monstre n’était pas des plus beaux mais pourrait paraître frêle et les plus naïfs se laisseraient avoir pas le regard perdu qu’il arborait. S’approchant toujours plus du jeune homme, le loup-garou émit un couinement. Peut-être qu’Elenna parviendrait à ne pas le tuer, elle ne semblait pas d’accord pour le faire en tout cas. Mais le sorcier tomba au sol, trébuchant sur une racine qui avait semblé vouloir lui barrer la route. Percutant le sol, il dut se cogner sans s’en rendre vraiment compte. Cependant, le loup, lui, l’avait senti. Son visage apeuré venait de laisser place, en l’espace d’un millième de seconde, à des crocs dévoilés et une gueule prête à déchiqueter tout ce qui pourrait l’être. L’odeur du sang vint titiller les narines de l’animal, son museau froncé et ses oreilles à l’affut du moindre bruit suspect. Un grondement sourd se mit à résonner dans la cage thoracique du monstre alors que ses muscles s’étiraient, annonçant bientôt la fin du jeune homme. Dans un bond inattendu, le loup-garou sauta au-dessus du corps de celui-ci, écrasant sa cheville au passage qui craqua dans un bruit de fracture. La victime hurla peut-être, mais la bête ne s’en souciait pas, elle n’avait rien senti elle. Joueuse sous forme lupine aussi, Elenna donna de puissants coups de pattes dans la hanche de son repas, lui cassant certainement quelques côtes au passage. De toute façon, il allait mourir alors autant s’amuser un peu…

Le loup-garou meurtrit encore de quelques coups de griffes le frêle corps qui se trouvait sous lui. Mais la faim vint lui tirailler le ventre. Levant sa tête une dernière fois à la lune, laissant couler un doux hurlement à son amie, la bête scellait le sort du garçon. Puis, plongeant son museau vers le visage de sa proie, le monstre ferma sa mâchoire puissante sur son épaule. Les os de la clavicule craquèrent à leur tour mais la bête ne s’en souciait pas, relevant la tête, le haut du corps pendant dans le vide alors qu’elle n’avait pas relâché la pression de ses crocs sur le corps humain. Secouant la tête pour jouer encore, la douleur que devait ressentir le jeune homme devait être insupportable. Elenna connaissait cette douleur, elle l’avait vécu. Elle avait voulu mourir plutôt que de devoir supporter encore longtemps ces tortures animales. Ces pensées vinrent percuter l’esprit du loup-garou et un des cris de douleurs de l’homme parvint enfin à se faire entendre de la jeune femme qui était enfouie sous ce corps inhumain. La gueule du loup s’ouvrit rapidement, le corps meurtri tombant au sol comme un vulgaire sac de farine. Couinant et se forçant à reculer, la bête fit le dos rond, les oreilles couchées en arrière sur son crâne, pleurant comme si elle était désolée...
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Re: Angleterre, coin perdu loin de Londres...
Invité, le  Mar 13 Aoû - 18:06



Le monstre m'impressionnait. Sa taille, ses muscles, ses dents.. Mon côté admiratif n'était, bien entendu, pas visible. La quasi totalité de mon visage exprimait la peur, j'avais beau être impressionné, je n'en restais pas moins peureux. Il allait me croquer, il allait me déchiqueter. Je n'avais encore rien accomplie, je n'avais couché qu'avec très peu de fille. Loin du chiffre que je souhaitais atteindre une fois mes 30 ans atteint. Il donnait l'impression de se délecter de la situation, ma peur le nourrissait. Si l'on comparait la situation actuelle avec un repas 3 services. On pourrait dire que la phase qu'on traversait en ce moment était l'entrée. D'ici quelques secondes, le loup-garou allait passer au plat, c'est à dire moi. Enfin, il terminera avec le dessert qui n'était autre que l'observation de ma lente mort. Tout d'abord la phase où je me raccrocherais un maximum à la vie, essayant par tout les moyens de survivre. Ensuite, la phase où je me ferai une raison, où je supplierai la bête d'abréger mes souffrances. Je savais que ça allait se passer comme ça. Quelle autre alternative existait ? Je n'en voyais aucune.

J'étais à terre, je me préparais à souffrir, à crier. Aucune possibilité de fuite, même pas la peine de penser que mes cris rameuteraient les gens des alentours.. il n'y en avait pas. Je sentais un liquide chaud coulé le long de ma nuque, je m'étais ouvert le crâne en tombant. J'essayais de presser un maximum sur la blessure, afin d'éviter la perte inutile de sang. J'en avais besoin du plus possible, le monstre n'allait pas tarder à m'en prélever lui aussi. En parlant du loup-garou, ce dernier semblait sentir le sang qui coulait. Sa gueule venait de s'ouvrir, elle était géante. Il aurait peut être pu y mettre l'entierté de mon bras.. ou juste un petit peu moins. Ses dents.. Mon dieu, les canines du monstres étaient si pointues qu'elles pourraient me traverser en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire. Je le voyais fléchir ses jambes, il allait sauter sur moi. J'étais fini. Il sautait et retombait sur ses deux pattes arrières, l'une d'elle en plein sur ma cheville. Un cri vint briser le silence de la nuit, ce n'était plus celui du monstre mais le miens. Je n'hurlais plus de peur, c'était la douleur. L'homme, bien que fière, ne supportait que très peu la douleur contrairement à la femme. J'en faisais la constatation.

Ma cheville s'était brisé, ne supportant pas le poids du monstre. Il devait faire, au moins, le même poids que moi. Si pas le double. Je sentais ma tête tournée, la douleur me propulsait vers une perte de conscience. Ce n'était pas si mal après tout, si je tombais dans les vap' je ne sentirai plus rien. Plus aucune douleur, ça serait ma façon d'emme**** le monstre qui m'aura pris la vie. Il n'aurait pas droit à son dessert, il partirait avec un goût amer. Comme un enfant que l'on envoie dans sa chambre après le repas, en le privant de dessert. Oui, c'était là la meilleure des solutions. Je me laissais aller, ne cherchant pas à m'en sortir. Je fermais les yeux, j'allais part.. Pfouaaaaaaaah. Je crachais du sang. Que se passait-il ? J'étais censé m'en aller vers le pays des rêves, finir de manière paisible sans ressentir la douleur qu'allait me faire subir le monstre. Je l'entre-voyais, il me donnait des goûts de pâtes dans le bassin, remontant doucement vers mes côtes. Il prenait du plaisir, moi beaucoup moins. Je n'arrivais plus à respirer correctement, je devais avoir perdu quelques unes de mes côtes. Je suffoquais, avec des côtes cassées je devais réguler ma respiration. Malheureusement, c'était tout simplement impossible. Il m'assénait de coup, me coupant le souffle à chaque fois, cassant de nouvelle côte à chaque coup. Il s'était arrêté, la douleur m'empêchait de penser convenablement.

Je toussais, je voulais crier mais ce n'était plus possible. Chaque bouffée d'air que j'inspirais me donnait la sensation de couper un de mes membres. Lorsque j'expirais cette même bouffée d'air, la douleur revenait. Je ne pouvais plus me relever, c'était tout simplement impossible. Ma cheville cassée ne me permettrait pas de tenir debout. Je ne voyais plus rien, mes yeux ne m'obéissait plus. Les coups de pattes s'arrêtaient, quelques secondes durant je me sentais sorti d'affaire.. Quelques secondes seulement.. On me coupait le ventre, les épaules, les jambes. Je sentais le sang coulé tout au long de mon corps. Mes habits étaient déchirés de partout. Je respirais du mieux que je le pouvais, le plus lentement possible. Les coups du monstres ne me permettaient pas de le faire convenablement. Je le sentais, l'entrée était terminée. Le plat allait commencé. Je me retenais au sol en dessous de moi, comme pour me rassurer. Cet appuie me donnait l'impression d'être encore et toujours attaché à ce monde, celui des vivants. J'avais quelques secondes de répits, le temps d'un hurlement.

Mon épaule venait d'être transpercé. Depuis les coups de pattes, aucun son n'était sorti de ma bouche. Pourtant, je ne pouvais plus le retenir. Au risque d'accentuer mes blessures aux côtes, je perçais encore une fois le silence, maître de la nuit. Je le sentais essayer un maximum de déchiqueter ma peau. Je voyais noir, rien de plus. Je ne touchais plus le sol, la symbolique que je m'étais imaginé venait d'être rompue. Je n'avais plus aucun contact avec ce monde, j'étais plus proche de celui des morts que des vivants. Je devais me laisser partir. Je criai une dernière fois, une dernière empreinte de mon passage sur cette terre.. Je retombais sur le sol, je ne le voyais pas mais je l'avais senti. Un autre cri, j'étais retombé sur ma cheville blessé pour ensuite me retrouver couché, inerte, sur le sol froid de la campagne. J'entendais pleurer, quelqu'un pleurait. Était-ce moi ? Non, je ne pouvais pas quitter ce monde comme un petit enfant pleurant parce qu'il venait de se faire engueuler. Je ne pouvais pas laisser le monstre profité de son dessert. Non, il ne compterai pas sur moi pour ça. Je ne pouvais plus combattre la mort, seule la magie pouvait me sauver.. Malheureusement, la seule chose magique ici présente était ce loup-garou, responsable de mes maux. Je sentais mon corps convulser, marque que c'était bientôt la fin. Je n'étais plus conscient de ce qui se passait autour de moi. Beaucoup disent que lorsque l'on meure, notre vie défile sous nos yeux.. C'était faux. Je ne voyais rien. Je ne verrai plus jamais rien.

Elenna Benson
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Re: Angleterre, coin perdu loin de Londres...
Elenna Benson, le  Mer 28 Aoû - 4:03


Le corps humain était si fragile. Le destin était si cruel parfois. Pourtant, certains disaient qu’il était déjà tout tracé, que nos choix n’étaient qu’illusions et que nos existences avaient une bonne raison d’être mais pour ces raisons que l’on ne connaitrait certainement jamais. La vie c’était donc cela ? Un enchainement de bons et mauvais moments qui avaient déjà été écrits par on ne sait qui ? Pourquoi il y avait ceux qui menaient une existence heureuse et ceux qui passaient leurs journées à être malheureux ? La vie était injuste, la vie était inégale. Mais à quoi bon lutter si tout est déjà dessiné ?

Si Elenna avait déjà vécu tout cela, ce n’était plus elle la victime. Pourtant, c’était aussi la seconde fois que sous sa forme lupine, elle devenait prédateur et attaquait un sorcier. La première de ses proies avaient été Maria. Une jeune femme blonde qui avait d’abord pris très mal la chose. C’était légitime. En l’espace de quelques minutes, une vie pouvait basculer en une seule morsure. En effet, Maria avait réussi à survivre à l’attaque. Mais si la vendeuse de baguettes lui avait par la suite sauvé la vie en la ramenant chez elle, la blonde avait refusé toute forme de discussion. D’ailleurs, Elen n’avait pas eu de nouvelles d’elle depuis qu’elle avait refermé la porte de son appartement. Ce qu’elle trouvait dommage d’ailleurs. Après tout, en la mordant, un lien étroit s’était tissé entre les deux femmes mais la plus jeune l’avait refusé, préférant tout oublier et essayer de reprendre sa vie normale. Mais qu’en serait-il ce soir ?

Le corps du jeune homme était au sol, baignant dans une flaque de sang. Le loup-garou devenait fou, se déhanchant frénétiquement de droite à gauche comme si un combat se déroulait dans ses pensées. Son regard se posait sur sa proie, qu’elle voyait ensuite comme une victime. L’odeur du sang ne l’excitait que plus, la faim tordant son estomac affamé. Des grondements sourds résonnaient dans la cage thoracique de la bête qui semblait perdue, se battre contre ses propres démons. En effet, sous son museau lupin et ce corps puissant, la frêle demoiselle était bien là. Si la bête voulait la mort du jeune homme, Elenna se refusait de mettre fin à l’existence de cet élève en sorcellerie. Les deux personnalités de la jeune femme étaient donc en pleine confrontation, le loup reprenant le dessus par moment. Pourtant, de légers couinements se mêlèrent aux sons rauques du monstre, ses pattes reculant d’elle-même sur le sol. Peu à peu, le prédateur reculait, la queue entre les jambes et les oreilles plaquées sur son crâne. Hurlant son incompréhension à la lune une dernière fois, le loup-garou fit volte-face et s’enfonça dans les bois sombres. Derrière elle, la belle maudite laissait le jeune homme inconscient.


-------------------------------

La nuit fut longue. La bête avait fini par jeter son dévolu sur un cerf et une vache qui se trouvait dans un champ non loin. Déçue de n’avoir pu déguster la chair humaine, elle s’était vengée en maltraitant les animaux avant de les engloutir sans chercher à en connaitre le goût. Heureusement, Elenna se réveilla non loin de l’orée de la forêt et de l’endroit où elle avait déposé ses affaires. Le soleil se levait à peine, embrasant les quelques nuages qui parsemaient le ciel et les feuillages qui se profilaient à l’horizon. Une légère brise permettait à la météo d’être encore supportable. En ce moment, les chaleurs instables n’étaient pas peu rares alors il fallait profiter de la fraicheur du matin. Roulée en boule nue sur un tapis de mousse, la jeune femme ouvrit enfin ses yeux, se redressant rapidement. Cette fois-ci, elle se souvenait de tout…

Bondissant sur ses pieds malgré la tête qui lui tournait, la belle s’élança rapidement vers ses habits et sa baguette. Etait-il mort ? Le jeune homme qu’elle avait attaqué avait-il péri sous ses blessures importantes voire infectées ? Il n’y avait pas trente-six solutions et la Poufsouffle le savait. Soit l’organisme de ce bout d’homme avait été assez fort pour supporter la transformation, soit il ne restait de lui plus qu’un cadavre froid et rigide. Il avait dû souffrir toute la nuit, ayant l’impression que son corps s’embrasait sous un feu du diable ou que tous ses os se cassaient pour se reformer plus solides. D’ailleurs, peut-être qu’il n’avait été très peu de temps éveillé. La douleur était souvent tellement puissante, tellement intense que le corps ne supportait pas de rester aux aguets. Elenna ne referait pas les mêmes erreurs avec lui qu’avec Maria, elle ne le laisserait pas partir sans rien savoir, même s’il le souhaitait.

Une fois habillée, son sac sur le dos et ses affaires en main, la brune suivit le chemin emprunté cette nuit comme si elle le connaissait par cœur depuis des années. Bien vite, à l’ombre des grands arbres de la forêt et non loin d’un petit étang, elle vit la silhouette humaine allongée sur le sol. Laissant ses biens tomber au sol, Elen se précipita vers le jeune homme, le saisissant sous les bras pour le tirer sur l’herbe vers le point d’eau. Elle s’assit sur ses fesses, posant la tête brune sur ses genoux et se penchant pour écouter sa respiration. Il était vivant. Certainement exténué et apeuré mais bien vivant. Un sourire se dessina sur les lèvres de la vendeuse qui plongea une de ses mains dans l’eau fraîche avant de la poser sur le front brûlant de l’inconnu. Quelques secondes voire minutes passèrent avant que les paupières du garçon tressaillent. Il commençait à retrouver ses esprits certainement. D’une voix douce et se voulant rassurante, Elenna prit la parole, espérant le réveiller en douceur.

" Bonjour… Je m’appelle Elenna et je suis là pour t’aider. Prends ton temps pour ouvrir les yeux, nous avons tout le temps qu’il nous faudra… "
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Re: Angleterre, coin perdu loin de Londres...
Invité, le  Ven 13 Sep - 19:52



Je pensais m'en aller, je pensais mourir pour ne plus jamais revenir. Plus les secondes passaient, plus j'attendais la mort. Elle ne venait pas, peut être ne voulait-elle pas de moi ? Peut être avait-elle ressentit que j'étais quelqu'un de bien qui méritait de vivre. Elle devait savoir que je ne ressortirai pas pareil de cette aventure. La vie prendrai un autre tournant, je ne vivrai plus de la même façon. Plus question de prendre des risques, je savais à présent quelle valeur avait la vie. Étalé de tout mon long dans la boue, je ne pouvais plus rien faire pour me sauver. Je devais attendre que mon âme choisisse son camps ; la mort ou la vie. Je n'étais pas conscient de se qui se tramait autour de moi. Je ne savais pas que le loup était en réalité une louve et qu'elle semblait s'en vouloir. Je ne savais pas non plus que la chose qui était responsable de mon état allait revenir.

Étrangement, je m'étais remis à ressentir. Petit à petit, je semblais reprendre mes esprits. Était-ce  un rêve, le fruit de mon imagination ? Sans doute, je n'avais aucune chance. Survivre ne pouvait pas être une option envisageable, peut importe qui verra mon corps aucun d'entre eux n'aurait pu supposer que je reprenne mes esprits. Je m'étais fait une raison.. Et pourtant, je ressentais de nouveau. Je respirais de nouveau. De l'eau coulait le long de mon visage et je ne sentais plus la surface dur du sol. J'étais posé sur quelque chose de plus mou, sans pour autant manqué de dureté. J'étais plutôt bien mis. Au fur et à mesure que mes yeux s'ouvraient, je me souvenais. Cette chose.. L'attaque..

Bonjour… Je m’appelle Elenna et je suis là pour t’aider. Prends ton temps pour ouvrir les yeux, nous avons tout le temps qu’il nous faudra… "

Hmmm ? Quelqu'un me parlait, il n'était censé y avoir personne ici. Je me relevais rapidement tout en poussant l'inconnue. Dans un premier temps, ce geste de survie ne me coûta rien. Par la suite, une fois l'adrénaline dissipé, la douleur revint. Je ne pouvais plus tenir sur mes jambes, une douleur vive au niveau de ma jambe.. Une autre à l'omoplate. Et mes côtes, hoooo mes côtes, elles me faisaient souffrir à chaque fois que j'inspirais de l'air. Une nouvelle fois, je me retrouvais face contre terre, ma vue était trouble et je ne pouvais pas voir correctement l'inconnue.. cette Elenna. C'était qui elle ? Elle était là pour m'aider à faire quoi ? Je fermais les yeux, pour mieux réfléchir et essayer de faire disparaître la douleur. Je criais. Très fort. Je devais me résoudre à accepter son aide, peu importe qui elle était, j'avais besoin d'elle.

 AIDEZ-MOI.. S'il vous plaît.. Je pleurai, comme une petite fille à qui on avait enlevé son jouet préféré. Je me suis fais attaqué par.. par cette chose.. La douleur est insupportable.. S'il vous plaît..

Les larmes coulaient le long de mes joues, chacun de mes mots avaient été une torture. Il me faisait aussi mal qu'un coup de poignard dans la jambe. Je gardais les yeux fermés. Qu'allait-il m'arriver ? Je n'avais pas les idées claires, pourtant j'arrivais à déduire une chose : j'avais survécu à l'attaque d'un loup garou. Cette conclusion en amenait une autre, j'allais devenir un loup. Je ne me rendais pas compte qu'il faisait à présent jour, dans mon esprit la pleine lune était encore active. De plus, je n'y connaissais rien au processus de transformation : j'allais peut être me transformer moi aussi, d'une minute à l'autre. J'ouvrais grand les yeux, ces derniers étaient vides. J'avais peur, pour moi mais aussi pour cette Elenna.

PARTEEEEZ. LAISSEZ-MOI ! Je suis un monstre, je ne mérite pas de survivre. LAISSEZ-MOI.

La douleur, les larmes, cette chose en moi : tant de chose qui me faisait ressentir des émotions différentes. C'était la meilleure chose à faire, je ne méritais plus de respirer de nouveau. Si je survivais, j'allais prendre de nombreuses vies. Je ne voulais pas, je ne pourrai pas vivre comme ça. Elenna ne devait pas comprendre ce revirement de situation, un coup je voulais qu'elle me sauve et l'autre je voulais qu'elle me laisse mourir. En tant qu'être humain, elle n'allait certainement pas me laisser crever de mes blessures dans cette immonde campagne. Au fond de moi, je voulais qu'elle me sauve. Je voulais vivre, mais je ne pouvais plus, je n'avais pas le droit de m'en sortir. Couché sur le sol, je fixais maintenant le lac non loin de moi. Mon corps était parcouru de spasmes dû à mes innombrables sanglots. Je n'étais qu'une mauviette, je pleurai face à la mort, face à mon destin.
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Re: Angleterre, coin perdu loin de Londres...
Invité, le  Jeu 17 Oct - 17:52

PV Jake G. Kenway. Je me permet de poster sachant que votre rp n'a reçu aucun message depuis un mois.

La vie. À quoi servait-elle tout compte fait ? Est-ce vraiment utile de vivre sous peine de recevoir toutes sortes de choses ? Non. Je n'avais pas envie de mourir, ni de me blesser, je ne voulais en aucun cas faire du mal à ma famille en mourant, du moins ce qu'il me restais. Luia Luminos et quelques autres, mais j'étais plus attaché à Luia, ma soeur, qui était tout pour moi. Je voulais juste disparaître quelques temps, pour voir ce que ça ferait, si il y aurait des pleurs ou encore des rires niait à ceux qui sont lâchement hypocrites. Est-ce que j'allais être abandonné ou alors on allait me regretter? La réponse restait dans le suspense, mais je ne voulais pas abandonné. Je suivit les rues à la recherche d'aliment, il fallait que je mange ou alors que je boive. Trouver quelqu'un de sympathique qui saurait m'accueillir en me donnant quelques choses à me mettre sous la dent. Mais ce serait nécessaire? Probablement, je ne voulais en aucun cas avoir mal au ventre, même si ça montait et ça devenait de plus en plus fréquent. À tous les coins de rues, une envie surprenante de tout relâcher dans moi, ou du moins ce qu'il en restait, me prit et j'étais obligé de rendre. Rendre quoi? Je n'en sais rien, c'était une preuve que mon ventre avait faim.

Mais à ce moment même, ce n'était pas ça qui me préoccupais, mais plutôt un inconnu qui me suivait depuis tout à l'heure, alors qu'il faisait nuit, toutes sortes de délits pouvaient être commis, et en oubliant ma baguette, je n'avais aucune défense possible pour l'attaquer, donc je continua même si un doute resta en moi, fallait-il fuir en courant ou faire comme-ci je n'avais rien vu? C'était tellement troublant, qu'une idée en moi vint de suite. Courir, fuir, surtout que ça n'avait pas l'air d'être une personne sympathique. En voyant son ombre, je voyais que cette personne était bizarre, elle ressemblait étrangement à un loup. Je n'espérais pas que j'avais juste, mais j'étais pratiquement sûr que c'était bien ça. Alors que j'avança encore et encore, je me perdu directement dans une rue. Elle était sombre et une peur monta en moi, surtout depuis qu'un animal me suit. J'étais pratiquement sûr maintenant qu'il voulait m'attaquer, je me retourna, et le vit courir vers moi. Sans aucun moyen de défense, je me laissa faire et il me mordit une parte de mon bras, sans choque apparemment, vu qu'il resta bien accroché tout de même. Je tomba violemment lorsque l'animal me sauta dessus et me mordant proche de l'oeil, sur le front. Je tomba et sentit mon corps pendant un instant, puis en voulant me relever, je retomba à terre. Je n'avais plus aucun moyen de possession de mon corps.


AU SECOURS criai-je dans l'espoir que quelqu'un m'entende. À L'AIDE !
Elenna Benson
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Re: Angleterre, coin perdu loin de Londres...
Elenna Benson, le  Jeu 17 Oct - 21:01



[HRP: Autorisation d'Akize pour continuer notre rp en parallèle du sien]

Elenna avait la voix légèrement chevrotante, effrayée par avance de la réaction que pourrait avoir le jeune homme. Comment allait-il réagir au réveil de cette nuit qui était certainement la plus épouvantable de sa vie ? Comment pouvait-on réussir à se relever après tout cela ? Parfois, la jeune femme se posait la question. Et elle, comment avait-elle fait pour vivre après cette nuit effroyable ? Pourtant, elle le savait. Tout simplement car elle n’était pas comme les autres, tout simplement parce qu’elle était persuadée que là était son destin, celui de devenir un monstre aux yeux des gens, une merveille aux yeux des plus ouverts d’esprit. Après tout, elle avait un fiancé qui avait accepté sa véritable nature. C’était une perle rare. Peu nombreux auraient été les prétendants qui accepteraient d’avoir pour petite amie, voire femme, une demoiselle aux crocs pointus et aux griffes acérées lorsque la pleine lune venait lui rendre visite…

Son regard ne lâchait plus le jeune homme qui se trouvait dans ses bras. Elle ne le connaissait pas, elle ne savait rien de lui, même pas son prénom et pourtant, Elen se sentait déjà proche de lui. Ce fut un sourire amical bien que légèrement timide qui se dessina sur son visage. Sa main fraîche posée sur son front, elle attendait, faisant preuve d’une patiente qui ne lui ressemblait pas. Mais après tout, ce n’était pas à la brune de bouger ou de s’exprimer aujourd’hui, elle devait le laisser faire, ou du moins attendre de voir sa réaction quant à cette nuit. Se souviendrait-il de tout, tout de suite ? Oublierait-il et la Poufsouffle devrait-elle lui expliquer qui il était devenu ? La vendeuse de baguette priait pour qu’elle n’ait pas à faire cela. Alors elle se contentait d’attendre, comprenant plus que n’importe qui le mal que devait avoir cet inconnu à ouvrir les yeux…

Sa respiration semblait prendre de nouveau le rythme d’un homme en vie, bien qu’affaibli. Plongeant de nouveau sa main dans l’eau, Elenna fit couler encore un peu de ce précieux liquide sur le visage pâle du garçon. La belle commençait à apercevoir les yeux du brun qui n’avait toujours pas parlé. Pourtant, les émotions commençaient à se dessiner sur son visage. Comme un éclair pour le souvenir, comme une surprise pour de nouveau entendre le son d’une douce voix, comme un songe effrayant pour réaliser tout ce qui c’était passé. Le jeune homme, sur cette dernière pensée certainement, se redressa, repoussant sa sauveuse mais aussi sa meurtrière  qui manqua de tomber en arrière, se rattrapant de justesse grâce aux quelques abdominaux qu’elle avait. Elen fit la moue, il allait avoir mal, très mal. L’espace de quoi, une/deux secondes ? Il resta debout mais la douleur revint en traitre, martelant certainement son corps de toute part. Le brun s’écroula de nouveau au sol, face contre terre, la souffrance pouvait se lire sur son visage. Il jetait des regards affolés autour de lui sans vraiment regarder, comme s’il ne voyait rien, comme si le mal lui troublait la vue. Fermant les yeux pour réfléchir, cette fameuse réflexion ne fut pas éternelle car il se mit à crier.

" AIDEZ-MOI.. S'il vous plaît... Je me suis fais attaqué par.. par cette chose.. La douleur est insupportable.. S'il vous plaît… "

N’importe quelle personne moldue digne de ce nom l’aurait certainement pris pour un fou, un échappé d’un asile à proximité. Une bête ? Par ici ? Il y avait anguille sous roche. Pourtant, Elenna n’était pas une simple moldue et savait très bien ce qui avait attaqué le pauvre garçon, c’était tout simplement elle. Elle savait très bien ce qu’il ressentait, autant mentalement que physiquement. D’ailleurs, elle-même avait fini salement amochée, bien plus que ne l’était le petit brun. La belle s’était de nouveau précipitée jusqu’à son nouveau protégé sur les genoux. L’odeur de sa peur imprégnait maintenant l’atmosphère, elle empestait même. Son corps meurtri ne bougeait plus, à peine secoué par les sanglots qu’ils laissaient sortir sans se soucier de son image. L’inconnu était en pleurs, les larmes roulant sur ses joues quelque peu salies par la nuit de folie qu’il avait eue. Si l’empathie était une des qualités principales de la vendeuse de baguette, elle aurait préféré qu’il en soit autrement car son cœur se brisait en mille morceaux devant la vision de sa victime. Tendant les mains vers lui pour le ramener vers elle et le calmer, elle n’eut guère le temps qu’il ouvrait les yeux rapidement, la peur brillant dans ces derniers.

" PARTEEEEZ. LAISSEZ-MOI ! Je suis un monstre, je ne mérite pas de survivre. LAISSEZ-MOI. "

C’en était trop. Les yeux de la belle se remplirent de larme à son tour. Mais bon dieu, qu’avait-elle fait ? Ses poings se serrèrent et ses dents broyèrent ses joues. La rage qu’elle ressentait envers elle était si immense à ce moment-là qu’elle aurait pu s’insulter de tous les noms si le destin de ce garçon n’était pas entre ses mains à présent. Elenna resta là, quelques minutes, le temps que le brun se calme. Pourtant, ce n’était pas la paix qui allait retrouver de suite. Il serait certainement dans une phase de dépression durant quelques jours mais la jeune femme venait de se promettre qu’elle serait là pour lui, à tout jamais. Les sanglots secouaient toujours son corps mais il ne parlait plus, un état secondaire semblant avoir pris le contrôle de son corps. Elen se pencha vers le jeune homme, caressant sa joue du bout des doigts en lui murmurant.

" Ne bouge pas mon grand. Je reviens. "

Le brun n’avait pas réagi alors elle s’était levée et avait rejoint ses affaires, sortant sa baguette basique de son sac. Sa nouvelle nature de loup-garou l’aiderait à soigner rapidement les blessures que l’attaque avait causées mais un peu d’aide ne serait certainement pas de refus. Faisant tourner rapidement son petit bout de bois entre ses doigts, Elenna prit ses affaires, les ramenant près de l’inconnu. Pointant sa baguette vers le flan du brun et murmura un « Brackium Emendo », les côtes cassées se ressoudant dans un craquement qui dut faire souffrir le blessé. Attrapant les épaules du jeune homme, la belle le retourna doucement, grimaçant pour lui avant de lui mettre sa veste sur le torse pour ne pas qu’il attrape froid avec la brise qui se levait. Son visage était sans expression. S’asseyant à ses côtés, la jeune femme lui fit un mince sourire avant de reprendre la parole.

" Ne t’inquiètes pas, je n’ai pas peur de toi et le jour s’est levé, il ne t’arrivera rien. Connais-tu un peu les caractéristiques de la bête qui t’a attaqué ? Si je dis cela c’est parce qu’il faut que tu saches que la personne qui se cache derrière cet animal n’était pas consciente de ce qu’elle a fait. Je sais ce que tu te dis, ce que tu veux, ce que tu penses être. Mais non, tu ne mérites pas de mourir et tu n’es pas devenu un monstre. La douleur va rester quelques jours mais elle cessera d’être insupportable d’ici quelques minutes, ton corps va être légèrement plus résistant qu’auparavant. Je ne veux pas t’effrayer, je ne veux pas m’attirer ta colère mais je suis la personne responsable de ce qui t’est arrivé. Tu n’aurais pas dû être là, seul… Je te promets de ne pas te laisser seul face à cette épreuve, je vais rester prêt de toi. Prends ton temps pour parler, cries moi dessus si tu le souhaites mais je ne bougerai pas… "

Les yeux de la brune étaient légèrement embrumés par des larmes qui se voulaient discrètes. Rajustant sa veste sur le corps meurtri du jeune homme, Elenna attendit patiemment, sa voix douce étant le seul bruit qui accompagnait celui du vent dans les feuillages des arbres.

" Comment t’appelles-tu ? "
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Re: Angleterre, coin perdu loin de Londres...
Jacob G. Kenway, le  Ven 18 Oct - 11:58




    C'était partit pour être un soir aussi chiant que les autres. Jake avait passé sa longue journée aux Halles, avait tapé la discuss' avec sa patronne Solange et comme d'habitude ils s'étaient engueulés. Jake était persuadé qu'au fond elle l'appréciait. Bref ça c'est pas important. Le sorcier avait passé son début de soirée chez ses parents, avec qui il vivait encore depuis sa sortie à Poudlard – pas très pratique lorsqu'il voulait faire des parties de jambes en l'air . Bon bah discussion comme les autres avec ceux-ci qui s'inquiétaient pour son avenir. Quel avenir... le Serdaigle avait des projets bien précis en tête, faudrait déjà qu'il arrive à s'approcher de ses objectifs. La magie est si vaste, si belle.

    Bref, ce soir là, Jake voulait sortir dans un bar moldu histoire de draguer quelques minettes, qui en fait était beaucoup plus facile d'accès étant donné que beaucoup d'entre elles raffolent de ses tours de passe-passe. Il avait quitté sa maison dans l'un des quartiers riches de Londres et marchaient , les mains dans la poche de la veste en cuir qu'il avait revêtu, sous les lampadaires qui éclairaient tant bien que mal les rues de la ville. Le sorcier n'était plus très loin déjà du bar où il comptait se rendre lorsqu'il entendit des cris, pas très loin de lui. En fait, ça venait d'un coin sombre... sérieusement, personne n'a jamais regardé de films d'horreur moldu ? Ne JAMAIS aller dans des coins de rues sombres, sauf si tu es un beau mec qui pratique de la muscu. Jake esquissa un sourire suite à cette réflexion. Il accouru vers d'où venait les hurlements.


      AU SECOURS  A L'AIDE ! Criait-il.


    Le sorcier sprinta, ce moldu devait vraiment être dans de beaux draps. Mais en fait ça n'avait rien d'une situation drôle : le mec était au sol, vulnérable et attaqué par ce qui semblait être un loup noir de grosse taille. Non les loups géants ça n'existe pas, ça devait être un animagus, un sinistros bien agressif ou un truc du genre... mais ça devait probablement être issu du monde magique. Le sorcier accourut plus vite encore et avec force, il shoota dans le ventre de la bête qui sauta d'un ou deux centimètres tout juste mais fut plus agressif.


      Et puis Mer** ! #EVERTESTATUM !


    Le gros chien gémit et voltigea contre le mur situé à sa gauche. Il tomba et resta au sol, inconscient. Le serdaigle détourna son attention vers le moldu... devant qui il venait de faire de la magie. Il allait avoir de gros ennuis avec le ministère, donc autant alléger ses soucis. Jake leva sa baguette vers l'homme qui était encore allongé, s'apprêtant à jeter un sortilège d'amnésie.  Mais, même dans l'obscurité, ce visage était familier.
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Re: Angleterre, coin perdu loin de Londres...
Invité, le  Sam 26 Oct - 11:59

Pourquoi cet animal m'a attaqué ? Je n'aimais pas ce genre de sensation, il planta ses dents dans ma jambe. La douleur était insupportable. Je voulut le toucher mais.. Je ne pouvais plus. Je ne pouvais même pas bouger mon doigt. C'était juste impossible. Je ne sentit plus rien, même si du sang coula de ma jambe pour se rendre à mes pieds me laissant couché par terre dans un bain de sang. Mais, un homme arriva. Il avait, heureusement d'ailleurs, sa baguette dans les mains mais hésita à lancer un sort, ce qui me préoccupait. Pourquoi ne voulait-il pas lui lancer un sort pour en finir avec ce loup? Puis, quelques secondes passa quand cet homme se mit enfin à ouvrir sa bouche.

Et puis Mer** ! #EVERTESTATUM !

Lorsque je vit le chien qui voltigea violemment contre le mur, un sourire se déclencha. J'étais content que cette bête ait autant mal que moi. C'était un soulagement énorme. Mais lorsque je vit cet inconnu qui m'a sauvé la vie qui pointa sa baguette vers moi, je me demanda ce qu'il se passa. Ah mais oui, cet inconnu croyait que j'étais un moldu, ce qui va avec le doute lorsqu'il a lancé le sort. Je l'arrêta de suite.

- NON ! Fais pas ça. Je ne suis pas un moldu.

L'affaire était close, et j'espérais énormément qu'il abaisse sa baguette. Je sauta de joie lorsque je me rendit compte que je pouvais me relever, m'agrippant à un mur, je souffla un petit peu après l'épreuve qu'il venait de s'arriver. Je regarda mon sauveur, et je me rendit compte qu'il avait un air familier.

- Jake ? Tu te souviens de moi ?

Jake était un ami d'enfance, j'étais content de le retrouver, du moins j'espérais que ce sois lui. On avait était de grands amis nous deux, voir même inséparables. Jusqu'au CM2 ou j'ai déménagé dans une autre ville. Je lança un regard au chien qui avait l'air encore souffrant, jusqu'au moment où il se remit debout et couru. Je partit à sa poursuite en courant même si ma jambe me faisait affreusement mal, mais j'y arriva tout de même. D'ailleurs, en courant, je me rappela d'une chose, ma baguette n'était pas perdue, je l'avais laissé sur une voiture. Je la récupéra et m'apprêta à lancer un sort qui allait regretter, mais une voix me coupa.
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Re: Angleterre, coin perdu loin de Londres...
Invité, le  Lun 28 Oct - 14:34



Suite du RP avec Elenna. C'est caca désolé :$ 

J'essayais de reprendre mon calme, de reprendre une respiration normale, de faire disparaître ces larmes qui coulaient le long de mes joues. Je n'y arrivais pas, comment pourrais-je me calmer ? Je n'étais qu'un être humain, je n'étais pas au dessus des autres. La plupart des personnes se trouvant à ma place réagirait de la même façon. Qui ne pleurerait pas de douleur face à tant de douleur ? Qui ne pleurerait pas face à la vision d'une vie qui s'arrête ? Face à la vision d'une toute nouvelle vie, celle d'être considéré comme un monstre par les autres ? Ou encore pire, de vivre caché, de ne jamais pouvoir se dévoiler aux gens que l'on aime.

Ne bouge pas mon grand. Je reviens.

N'avait-elle pas compris que mon précédent cri n'était dû qu'à mon état actuelle ? Je ne le pensais pas, je voulais vivre, même si ça impliquait de vivre avec un monstre dormant quelque part en moi. Je l'observais s'en aller, pensant qu'elle ne reviendrait jamais. Pensant que cette Elenna allait me laisser là, face à mon destin, face à la mort. Elle partait et le mince espoir qu'il me restait s'en allait avec elle. Et pourtant. Quelques secondes plus tard, j'entendais à nouveau des bruits de pas se rapprochant de mon corps, je tournais la tête. C'était Elenna qui revenait. Dieu merci. Je voyais sa baguette, c'était une sorcière ? Dans ma malchance, j'avais de la chance. Elle pourrait me soigner avec quelques sortilèges basiques, d'ailleurs c'était ce qu'elle faisait. Un sortilège pour replacer mes os et une atroce douleur plus tard, je pouvais recommencer à respirer normalement, sans sentir cette douleur qui me hantait depuis maintenant plusieurs heures. Ma sauveuse me retournait alors, j'étais maintenant la tête face au ciel. Elle me recouvrait de sa veste. J'appréciais le geste.

Ne t’inquiètes pas, je n’ai pas peur de toi et le jour s’est levé, il ne t’arrivera rien. Connais-tu un peu les caractéristiques de la bête qui t’a attaqué ? Si je dis cela c’est parce qu’il faut que tu saches que la personne qui se cache derrière cet animal n’était pas consciente de ce qu’elle a fait. Je sais ce que tu te dis, ce que tu veux, ce que tu penses être. Mais non, tu ne mérites pas de mourir et tu n’es pas devenu un monstre. La douleur va rester quelques jours mais elle cessera d’être insupportable d’ici quelques minutes, ton corps va être légèrement plus résistant qu’auparavant. Je ne veux pas t’effrayer, je ne veux pas m’attirer ta colère mais je suis la personne responsable de ce qui t’est arrivé. Tu n’aurais pas dû être là, seul… Je te promets de ne pas te laisser seul face à cette épreuve, je vais rester prêt de toi. Prends ton temps pour parler, cries moi dessus si tu le souhaites mais je ne bougerai pas…

J'avais du mal à tout saisir, j'avais sûrement l'air bête. Les sourcils froncés et la bouche entre-ouverte, j'essayais de digérer chacun des mots d'Elenna. Elle m'avait parlé de capacité de récupération plus forte qu'auparavant. Je ne m'en étais pas rendu compte jusqu'à maintenant, à cause de la douleur atroce, mais maintenant qu'elle me le disait, je me sentais plus fort. Ce n'était sûrement pas encore vraiment le cas, c'était psychologique, parce qu'on me l'avait dit je le "sentais".

Bien entendu, ce n'était pas cette partie qui m'avait le plus choqué. C'était la fin, la partie où la personne que je pensais être ma sauveuse m'apprenait qu'en réalité c'était elle qui m'avait mit dans cet état-là. Si j'avais été en mesure de le faire, je l'aurai repoussé et j'aurai essayer de m'en aller, le plus loin possible. Malheureusement, je n'étais pas capable de le faire, trop faible pour faire quoique ce soit mis à part parler peut être. Mon immobilité m'obligeait à observer Elenna, à écouter plus attentivement chacun de ses mots. Première chose que je remarquais, c'était sa douleur. Je pouvais lire dans sa voix qu'elle regrettait ce qu'elle avait fait. Après tout quand on y réfléchissait plus longuement, ce n'était pas elle qui avait choisit de m'attaquer, c'était la chose en elle. Comme elle me l'avait expliqué, ce n'était plus elle qui était maître de ses actes lorsque la pleine lune prenait sa place haut dans le ciel. Pourtant, je lui en voulais tout de même. J'étais bien trop choqué pour avoir avoir le recul nécessaire permettant d'effectuer cette analyse. A ce moment, la seule chose qui résonnait dans ma tête était "c'est de sa faute".

Comment t’appelles-tu ?

Déconcerté par la question, j'entre-ouvrais une nouvelle fois la bouche. Je ne voulais pas répondre, elle n'avait pas à savoir qui j'étais. Je gardais le silence, continuant de fixer le lac. Je ressentais encore la douleur, mais moins qu'avant. Grâce au sortilège d'Elenna, la douleur avait été divisé par deux ce qui donnait une douleur toujours très forte, mais actuellement supportable comme je venais d'en supporter le double. Forçant sur mes coudes et usant le peu d'énergie qui me restait encore, je m'étais assis. La louve responsable de mon état juste à côté de moi. A nouveau capable de raisonner un tant soit peu, je me tournais vers elle.

Je.. Je m'appelle Dwayne Maddison. J'ai 17 ans et je suis élève à Poudlard.

J'avais parlé lentement. J'avais fait exprès de préciser mon jeune âge, pour faire comprendre qu'elle venait de gâcher la vie d'un jeune garçon qui avait encore la vie devant lui. Et qui maintenant était un monstre. Je ne la regardais plus, laissant mon regard voguer un peu partout autour de moi. L'air bête, je lui posais des questions.

Je.. Qu'est ce que je suis ? Qu'est ce que je vais devenir ? Je ne suis plus rien à présent. Comment vais-je faire Elenna ?

J'étais calme ce qui, vu la situation, était plutôt inadéquat. J'étais en état de choc, je n'aurai jamais pu m'énerver, je n'en étais pas capable. Je préférais apprendre de mon bourreau plutôt que de tourner les talons et m'en aller loin d'elle, la tête pleines de questions. J'étais plutôt étonné de mon sang froid, de la réflexion que j'avais réussi à avoir jusqu'à maintenant. J'étais fatigué, je voulais aller à l'hôpital. Sainte Mangouste ou n'importe lequel, je m'en fichais.

Jacob G. Kenway
Jacob G. Kenway
Serdaigle
Serdaigle
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Médicomagie

Spécialité(s) : Loup-Garou


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Re: Angleterre, coin perdu loin de Londres...
Jacob G. Kenway, le  Sam 2 Nov - 14:44




    Jake tenait sa baguette sous le nez du moldu dont le visage était méconnaissable à cause de l'obscurité. Il s'apprétait à l'effacer la mémoire, afin d'avoir moins de soucis avec le ministère de la magie qui risquerait de l'envoyer aux détraqueurs, ou pire, de détruire sa fidèle et bien aimée baguette magique, pour avoir jeter un sortilège de défense contre une créature pas très rationelle qui attaquait d'un homme dépourvu de sang magique. Le jeune homme s'apprêtait à jeter le sortilège lorsque:


      - NON ! Fais pas ça. Je ne suis pas un moldu.


    Ah oui, ça changeait la donne. Mais que foutait un sorcier sans son fidèle instrument. D'autant plus dans des situations telles que celles-ci elle est indispensable. Le fait que Jake était encore dans les parages à une heure pareille n'était qu'une intervention divine, ça ne pouvait être que ça, sinon ce mec serait déjà dans de beaux draps. Le serdaigle tendit sa main vers l'inconnu encore au sol et l'aida à se remettre sur pied. Lorsqu'il fut debout, il s'appuya contre ce même mur que la bête avait percuté. LA BÊTE! Jake se retourna vers le fauve qui visiblement retrouvait sa conscience. Il fallait l'assommer... le stupéfixer.


      - Jake ? Tu te souviens de moi ?  


    Le Kenway se retourna, stupéfait de voir que ce mec connaissait son nom. Cette fois, son visage était bien distinct du fait qu'il était situé sous un réverbère. Ah, oui, en effet ils se connaisse, depuis très longtemps même. Tous deux étaient meilleurs amis lorsqu'ils allaient à l'école moldue du coin, étant plus petit. Il venait souvent le rendre visite chez le Serdaigle dans le temps.



      - Akize? Dans quel pétrain tu t'es fourré! Dit-il, surpris. Ca fait longtemps qu'on...


    Il n'avait pas fini sa phrase qu'Akize s'en allait courir derrière... LA BÊTE! Elle s'était remise sur pieds et s'était enfuie. Il était évident que ça n'était pas un animal moldu, donc il était évident qu'il fallait que eux, sorciers, le rattrapent pour le ramener dans son véritable habitat. Rapidement, grâce à ses entraînements quotidiens, Jake fit abstraction de lui-même et trouva son lui-animal. Il le rencontra, fusionna, l'imprégna. Il devint facilement un lynx boréal, avec son pendentif en saphir, incrusté dans son pelage. Le lynx, grâce à son agilité et sa rapidité, rattrapa rapidement le poufsouffle ainsi que l'animal surnaturel. Il  sauta sur celui-ci et mordit à son cou. La bête poussa un cri et glissa au sol... Jake eut un pincement au cœur pour avoir fait du mal à un être vivant... aussi agressif qu'il puisse être. L'animagus repris forme humaine et stupéfixa la créature, au sol, haletante. Elle perdit conscience. Jake en profita pour soigner l'ouverture qu'il avait causé.


      - Je disais que ça fait longtemps qu'on s'est pas vu ! Tu deviens quoi depuis? Reprit-il à l'égard d'Akize.


    Le Serdaigle s'accroupit près de l'animal, essayant tant bien que mal de l'identifier.
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