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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Londres ~¤~ :: Ministère de la Magie :: Niveau 2
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Salle d'interrogatoire N°3
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Hugh Dey
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Re: Salle d'interrogatoire N°3
Hugh Dey, le  Jeu 22 Sep - 16:24

[Rien que trois mois de retard, on ne peut pas vraiment dire que ce soit du retard. Vraiment désolé ces derniers mois ont été beaucoup trop compliqués…]

Rien que pour voir la tête que faisait le gamin en face de moi, c’était un vrai plaisir que de me faire convoquer chez les Aurors. Vraiment. On aurait dit que j’avais une acromentule qui me sortait de la bouche tellement il voulait pas me regarder. Comme quoi, faire au moins semblant de draguer quelqu’un pouvait être assez utile. Vraiment utile. Le plus drôle, je crois que c’était encore sa réaction après coup. Je veux dire ses paroles quoi.

Non mais dit donc ! Je peux vous envoyer au trou pour la nuit si vous voulez, aussi. Il marqua une pause. Que ce soit de l'affront ou du charme, rien n'y fait. Si vous voulez sortir d'ici bouclons rapidement cet interrogatoire.
Pendant un moment j’avais envisagé de lui couper la parole et de lui dire que je rêvais de voir un trou. Qu’il pouvait m’y envoyer quand il voulait. Seulement j’étais pas chez moi, j’étais dans le QG des Aurors, et j’aurais quand même pas été très malin de leur donner une raison de me coffrer. En plus de ça, j’aimais franchement pas le dernier mot qu’il avait employé pour parler de cet entretien. A tel point que je fronçais un peu les sourcils et que je penchais la tête sur le côté. Trop de questions dans ma tête, et comme j’avais un côté du cerveau qui réfléchissait mieux que l’autre, quand je penchais ça rééquilibrait, comprenez ? Je trouvais que c’était mieux pour mettre de l’ordre dans mes mots. Bon, c’était un peu penché, mais quand on les disait les mots ils avaient aucune raison d’être encore penchés. Nan, quand ils sortaient de la bouche généralement ils étaient à peu près normaux. Bref, tout ça pour dire que je répondais, sans même feindre la surprise :

« Un interrogatoire ? On m’a demandé d’apporter mon témoignage, j’savais pas qu’j’étais suspecté de que’que chose… Fin j’sais qu’mon dossier est pas bon, mais vous savez qu’j’ai purgé ma peine. J’ai même eu droit à une convoc d’Anthéa Dowell y a un ou deux ans pour être sûr que j’étais bien en règle, vous pouvez rien m’reprocher hein. »

Sur ce, je pinçais les lèvres et gardais les sourcils froncés. Fini la rigolade. J’enlevais même les bras qu’étaient posés sur mon cou. J’étais venu tout coopérant, mais j’aimais pas trop qu’on prenne un prétexte pour me convoquer ici. Si on enlevait le joli tatouage, évidemment invisible, de mon bras gauche, j’avais déjà eu suffisamment de démêlés avec la justice. Et pour tout ce que j’avais fait j’avais payé bien cher. Trop cher selon moi. J’avais déjà gâché trop d’années de ma vie pour ne pas prendre au sérieux ses dires.

Vous comprendrez donc que j’étais vachement plus attentif quand il parlait. J’faisais gaffe à chacune de ses mots, même si ses phrases étaient trop longues et que j’avais grave envie de décrocher. Arrivé à la fin de son monologue, j’avais presque oublié sa première question. En plus, mon attention était retenue par un mot. J’savais pas s’il l’avait fait exprès ou pas, mais il avait dit que j’étais gardien du château. Sauf que moi c’était mort, j’étais pas gardien, j’étais concierge. Et depuis que Proulx était parti, y avait plus de gardien. Donc soit on m’augmentait parce que j’étais gardien ET concierge, soit on employait les bons termes. Mer** alors hein !

« J’suis concierge moi, pas gardien. Mettez à jour vos infos, sinon on va pas s’en sortir hein ! »

Bien, mais sur cette petite remarque, fallait quand même que je me concentre. Alors je me balançais sur ma chaise, pour ne plus tenir que sur deux pieds, tout en me retenant un peu à la table. Ca, ça m’aidait à réfléchir, comme les gosses. Je balançais ma tête en arrière et je fermais les yeux. Bordel… C’était quand déjà ? S’était passé quoi ? C’était pas la fois où j’avais dû monter plein d’escaliers à poil ? Ah ! Mais si !

« Ca s’est passé en salle de Divination. La plus haute de tout Poudlard, évidemment. Ca m’a crevé de monter toutes ces marches. Moi j’étais sous la douche pénard en plus, normalement je devais pas encore aller dans les couloirs, mais on m’a envoyé un patronus. Un patronus sous la douche ouais ! Du coup j’étais à poil et il a tout vu le mec ! Bref, ça parlait d’un souci, qu’il fallait venir tout de suite en salle de divination. Vous m’connaissez hein, j’suis dévoué à mon taff. Pis c’est surtout qu’j’ai pas envie de me faire virer. Donc j’me suis pas habillé. J’ai pris une serviette pis j’ai couru. Une p’tite serviette, pis ça me couvrait à peine le machin m’voyez, parce qu’il est grand quand même. Du coup dans les marches j’vous assure qu’c’était pas facile !
Bref, tout ça pour dire que quand j’suis arrivé bah c’était un peu le chaos, mais j’ai rien pu faire. J’crois qu’y’avait d’la fumée partout. J’sais plus si j’avais ma baguette ou pas. Fin j’en avais au moins une hein, mais c’était pas la magique quoi. Du coup j’ai attendu et après ça, Kholov est arrivé. Par miracle il a pas vu que j’étais à poil et j’ai pu repartir un peu comme j’étais venu. S’il m’avait vu, j’crois qu’il m’aurait viré direct. Pourtant j’ai fait qu’répondre à l’urgence. »


Bordel. J’en avais raconté des trucs moi. Ca donnait presque soif. Je claquais la langue sur mon palais, comme pour montrer que j’aurais adoré me désaltérer. J’étais parti loin dans mes pensées quand même, suffisamment pour pas que je vois qu’il était près. Vraiment tout près. A une distance qu’était gênante parce que c’était pas moi qui l’avait choisie.

Excusez, moi. Ne nous serions nous pas déjà vu ?
Gloups. Je vous assure que j’avalais ma salive. Par chance, comme j’avais soif, je pouvais dire que je voulais à boire. Ou qu’il me faisait de l’effet. Mais j’aimais pas trop qu’il me pose cette question quand on savait qu’on s’était effectivement rencontré. Qu’il m’avait quasiment foutu la main dessus. Et que j’avais pas cette tête là. J’avais un masque, une cape et une marque. Bref, c’était pas le genre de rencontre dont il aurait dû se souvenir. Alors je me décontractais et je haussais les épaules.

« Sans doute. J’ai pas une bonne mémoire des visages mais j’ai bien dû être ton concierge à toi aussi. Ca fait longtemps que j’ai le poste et t’es un gosse quand même. »

Ouf. Allez. Passe à une autre question. J’ai pas envie de détailler davantage là.
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Re: Salle d'interrogatoire N°3
Invité, le  Ven 23 Sep - 19:49

Ne t'en fais pas, c'est déjà très noble de ta part d'avoir repris ce RP
En un instant, en un instant seulement, tout semblait avoir changé. Car la petite erreur de Amnesius n'avait clairement pas échappé à l'esprit plus attentif qu'il n'y paraissait de Hugh Dey. Caché sous son masque de niaiserie apparente auquel se buttait l'Auror si butté, on y peut distinguer, si l'on est averti, les méandres de damné et un peu de folie. Ses charmantes idées pour faire tourner le monde dans un sens opposé à bon déroulement. Bien entendu, Amnesius était à mille lieu de penser un instant qu'il ai pu en être ainsi et c'est la raison pour laquelle il continuait l'interrogatoire comme si de rien était mais prenant garde, toutefois ne pas offusquer son interlocuteur qui avait, il fallait lui accorder cela, fait preuve de bonté en répondant à son invitation.
Un interrogatoire ? On m’a demandé d’apporter mon témoignage, j’savais pas qu’j’étais suspecté de que’que chose… Fin j’sais qu’mon dossier est pas bon, mais vous savez qu’j’ai purgé ma peine. J’ai même eu droit à une convoc d’Anthéa Dowell y a un ou deux ans pour être sûr que j’étais bien en règle, vous pouvez rien m’reprocher hein.
Amnesius répondit hâtivement pour calmer immédiatement toute tension dans le discours du personnage et pour que chacun se sente le plus à l'aise possible dans cette salle d'interrogatoire bien que l'Auror ne parvienne pas le moins du monde à se sentir à l'aise en compagnie de ce gentilhomme.
Ne vous en faites pas, lui dit il, « interrogatoire » est un terme générique pour tout les témoignages en présence d'un employé du bureau des Aurors. A moins que vous n'ayez des confessions à faire, je ne crois pas que nous puissions trouver quoi que ce soit qui puisse vous incriminez, rassurez vous.
Considérant l'homme qui lui faisait face, Amnesius avait achevé sa dernière phrase d'un petit rire nerveux qu'il ne parvenait pas à contenir mais qui aurait peut-être l'avantage de redonner le sourire à Monsieur Dey. Puis il repris les questions comme si de rien n'était. Et c'est à cet instant qu'il commis sa seconde erreur que le sorcier qui se trouvait face de lui ne manqua par de remarquer.
Je suis concierge, moi, pas gardien. Mettez à jours vos infos sinon, on va pas s'en sortir, hein ?
Amnesius leva brièvement un sourcil pour feindre l'intérêt qu'il portait au poste réel de celui dont le dossier indiquait « profession secondaire à Poudlard ». Mais ce genre de petit fonctionnaires devait trouver important de signaler qu'il était à tel poste ou à tel autre, il n'avait, après tout, que ce titre. Et l'intéressé, un simple d'esprit a fortiori, risquait une fois de plus de se fermer si on ne lui attribuait pas le titre qu'il méritait. Et pourtant ce n'était pas comme s'il jouait un rôle important dans le monde magique.
Heu... Oui, bien sûr, je vais rectifier ça. Dit Amnesius en faisant semblant d'écrire sur le parchemin qui se trouvait à l'envers devant lui. Puis Hugh se recula dans sa chaise et commença à se balancer d'avant en arrière comme un autiste le temps de réfléchir. Croupton ne pouvait rien lui reprocher de ce côté là, lui-même ne parvenait pas à se défaire de cette fâcheuse habitude qu'il avait de toujours se tortiller sur sa chaise, de ne jamais la poser sur ses quatre pieds. Parfois il écrasait ses souliers avec le poids de son corps en les plaçant sous les deux pieds avant de son assise. D'autres fois encore, il se cambrait sur le dossier en faisant craquer l'entièreté de sa colonne vertébrale, vertèbres après vertèbre. Ainsi, tandis que Dey commençait son récit fantasmatique, le fonctionnaire l'imita dans ses gestes tout en écrivant son rapport sur son parchemin qu'il avait tourné. Parfois il écrivait de loin puis se retrouvait à quelques centimètres de la feuille l'instant d'après. Il creusait son coude pour y placer sa tête et prendre une position confortable pour écrire d'une belle italique.
Enfin, lorsque le récit fut achevé, Hugh répondit à la dernière question de Amnesius qui ne disait plus rien.
Sans doute. J'ai pas une bonne mémoire des visages mais j'ai bien dû être ton concierge à toi aussi. Ca fait longtemps que j'ai le poste et t'est un gosse quand même.
Amnesius, pour toute réponse, renifla un peu. La dernière réplique de Hugh semblait parfaitement lui convenir. En revanche, son récit été particulier. Il allait même pouvoir jouer un petit peu une fois que le témoignage serait achevé.
Bon très bien. Je crois que je commence à comprendre votre implication dans cette histoire. Donc si je résume, vous étiez sous la douche, vous avez tout simplement été prévenu, vous, que quelque chose de mal se passait sans que vous ne sachiez quoi, et vous avez accouru le plus rapidement possible pour porter secours. Il n'y a qu'une chose qui me chiffonne. Vous êtes arrivé dans une salle de cours pour porter secours et vous ne vous souvenez plus si vous aviez pris votre baguette ? C'est étrange, pourquoi ne pas prendre votre baguette alors que vous saviez que vous en auriez besoin ?
ll continuait
Par ailleurs, je ne comprends pas pourquoi vous n'avez rien fait lorsque vous êtes arrivé dans la salle ? Qui s'y trouvait ? Y avait il une personne que vous avez vu qui n'aurait pas trouvé sa place dans un cours de divination ?
Et de conclure...
Et vous étiez vraiment nu et en serviette devant des élèves ?
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Re: Salle d'interrogatoire N°3
Hugh Dey, le  Dim 9 Oct - 14:36

Je me sentais pas trop à l’aise depuis qu’il avait utilisé le mot « interrogatoire » mais, heureusement pour lui – parce que moi quand je m’énerve ça fait super peur à voir alors je le protège m’voyez – il tenta de calmer le jeu. Il s’excusa quasiment et me rassura sur mon rôle ici, ce qui eut pour effet de me faire m’enfoncer, un peu plus confortablement, dans la chaise dure de cette salle. Il était pas bien dégourdi le mec, et voulait sans doute faire de l’humour en me disant que, si j’avais des confessions à faire, il ne fallait pas que j’hésite, pas ça me décrochait pas un sourire.

Au contraire, je me contentais de le regarder dans les yeux, comme pour lui dire « Tu penses vraiment que j’ai un truc à te dire moi ? ». Non, évidemment que j’avais rien à lui dire. Fin, réfléchissez un peu, j’allais pas arriver en lui disant « Hey coucou toi, on s’est déjà vu et t’as failli me chopper quand t’as appelé un collègue, mais à ce moment là j’avais un masque et un tatouage sur le bras ». Non, non, non, déjà que j’avais eu du mal à m’enfuir, alors là au sein du ministère bonjour les dégâts. Pour moi, j’entends. J’avais beau être super fort de badass à tomber, j’avais pas la prétention de démonter le ministère en entier.

Mais bref. Il passait à la suite. Et c’était franchement marrant de voir sa tête à mesure qu’il essayait de remettre les choses en contexte. Fin, c'est-à-dire que ça faisait longtemps que ça s’était passé, que je m’étais vachement précipité, et que j’avais pas pris le temps de noter les détails dans un carnet entre chaque marche que je montais jusqu’à la tour de Divination. Fin, ça aurait pas été super productif, déjà que j’avais un chemin fou à faire, alors si en plus je devais m’arrêter en route…

Alors moi je fronçais juste les sourcils quand il parlait, histoire de réussir à replacer des images sur ce qu’il disait. Ouais, c’est vrai, sur mon premier récit, je disais que je savais plus si j’avais ma baguette ou pas. Mais bon, me connaissant, ça aurait quand même été bizarre que je la prenne pas. Cela dit, je trouvais ça plus rigolo de lui répondre en rigolant.

« En vrai m’sieur, cette histoire ça fait longtemps qu’elle s’est passée. Moi j’sortais d’la douche, j’ai pas trop réfléchi. J’ai bien dû prendre ma baguette hein, mais j’suis pas connu pour être l’plus grand sorcier qu’existe en situation d’urgence. Moi, la magie, j’y arrive de mieux en mieux maintenant, mais ça a pris du temps, pis la réputation de cracmol que j’me tape reste durablement. Alors bon si y avait vraiment eu un truc à faire là-haut, j’aurais eu plus de chance en collant mon poing dans les parties de quelqu’un qu’en j’tant un sort… Fin j’veux dire, regardez, j’suis tellement balaize ! »

Voilà, là, ça prêtait à sourire. Parce que j’avais eu beau essayer de me muscler tant que je pouvais, ça avait jamais marché. Fin ça, c’était sans doute parce que mon corps demandait qu’à révéler la Métamorphomagie qui sommeillait en lui. Maintenant, je pouvais avoir autant de muscles que je voulais, mais fallait pas trop que je le montre ou ça allait attirer des jaloux. Mais bref, plutôt que de penser à ça, fallait que je réponde à la suite.

« Quand j’suis arrivé c’était le bordel dans la salle, mais c’était surtout parce que y avait de la fumée, ou du brouillard, ou… Fin un truc qui faisait qu’on voyait rien. Apparemment, quand j’suis arrivé, l’était trop tard. Faut dire, z’avez d’jà essayé de partir du deuxième étage pour filer dans la salle de Divination ? Bah y en a des marches à monter ! Et j’ai croisé personne en plus, fin personne de suspect… J’crois qu’j’ai croisé personne tout court mais ça j’saurais pas vous dire. Fin bref, en arrivant, y avait le bordel ouais, mais c’était surtout des élèves apeurés. Alors bah y avait personne à stopper, personne à combattre, juste des gens à rassurer. La présence de super Hughie en serviette a dû vachement les aider moi j’pense. »

Nouveau sourire, et même un clin d’œil, un peu l’air de dire « toi aussi, ça t’aurait rassuré hein ? ». Ouais, ça j’suis sûr. Au naturel, y a rien de mieux.

« Ouais j’suis bien arrivé en serviette devant les élèves. Pas à poil du coup, puisque j’étais en serviette. C’est comme si vous j’vous disais que vous étiez à poil sous vos vêtements. C’est pas faux d’le dire mais c’est incorrect parce que vous êtes pas à poil d’vant moi, puisque vous avez des vêtements. Bref, j’ai fait au plus vite. Alors non j’étais pas richement vêtu. Mais z’auriez préféré que je vienne quinze minutes après, le temps de finir ma douche, de me sécher et de m’habiller, ou d’venir comme j’étais histoire de pouvoir aider un peu ? »

Héhé, la question à 1000 Gallions ! Bizarrement, j’étais persuadé qu’il préférait qu’on aide les gens. Vu comme il aimait aider les moldus déjà, même ceux qu’il connaissait pas, l’idée de faire attendre les élèves était sans doute impossible dans son petit esprit étriqué.
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Re: Salle d'interrogatoire N°3
Invité, le  Jeu 10 Nov - 21:45

Un mois, un bon mois, même, que tu m'attends. Je suis impardonnable.



C'était fou. C'était une histoire de fou, non sans rendre compte de la folie de la personne qui se trouvait en face d'Amnesius Croupton. Ha il pouvait regretter les enquêtes sur le terrain au début de sa formation. Il repensait à cette soirée où il avait failli attraper son premier mage noir. Ce type au bord de la Tamise qui avait finalement réussi à prendre par deux fois la fuite. Et pourtant il avait fallu attendre encore un mois avant de capturer qui que ce soit. Quel plaisir singulier de passer les bras de l'alter respectueusement manipulé dans les bracelets. D'accrocher les menottes à un poignet et une barre en métal pour contraindre les mouvement des criminels. L'Auror se souvenait de cette nuit où il avait capturé son premier vendeur à la sauvette. Et de tous les tours de gardes qui avaient suivit. Et des montagnes de papier qu'il avait du remplir à la suite de ces événements. Le flic venait tout juste de finir de terminer ses démarches administratives. Enfin il avait terminé son travail ! Mais bientôt, des dizaines de documents allaient prendre place sur le bois d'ébène et masqueraient une fois de plus sa sombre intensité. Le café allait couler à flot dans les jours à suivre car si rien ne s'était passé du côté du ministère, tout était différent pour les activités officieuses de cet homme aux multiples visages. Et ce qui arrivait dans l'ombre finissait toujours par ressurgir au grand jour avec un léger retard. Oui, l'ennuie qui pesait sur les fonctionnaires allait enfin toucher à sa fin dans les mois qui suivraient. Mais en attendant, Amnesius qui voyait encore un homme passer dans un salle d'interrogatoire, ne semblait guère plus apprécier sa position que celui qui le regardait d'un œil pervers. Il allait finir par l'arrêter s'il continuait ses incessantes remarques à propos de choses toutes plus vulgaires les unes que les autres. Et il ne faisait de doute que rien n'aurait été moins agréable que de savoir ce vil personnage prisonnier tout près du quartier des Aurors. Amnesius se disait en son fort intérieur que plus il était loin et mieux cela valait. La pièce semblait rétrécir à vu d’œil. Des gouttes de sueur perlaient à foison sur le front du sorcier. Il n'en pouvait plus de la chaleur insoutenable qu'il faisait dan cette salle et des remarques inacceptables de celui qui lui donnait la réplique.


Hugh Da/ey expliquait d'une manière peut intéressante la raison pour laquelle il se trouvait sans doute sans baguette ce jour là et Amnesius comprenait simplement qu'il voulait gagner du temps. Il était clair que cet interrogatoire ne menait à rien. Pour faire bonne mesure, il prendrait toutefois le soin de l'arrêter pour outrage à agent de la force publique à l'issue de l'entretient. Toujours était il que, à cet instant, il l'écoutait sans mot dire. Mais lorsque la voix se tait, c'est le corps qui s'exprime et le fonctionnaire n'avait de cesse de sursauter, de tressaillir ou de montrer des yeux horrifiés lorsque le discours de son alter flirtait un peu trop avec les limites du politiquement correct. Il prit tout de même le soin de noter sur une feuille l'absence d'individu dans les couloirs du château plutôt anormale à cette heure de cours et la présence de brumes dense qui semblait faire penser au maléfice de la fumée étrangleuse. Sur le bout de parchemin, en dehors de la ligne réservée aux témoignages dans un procès verbal, Amnesius écrivit rapidement : « à confronter avec les autres témoignages » Peut-être l'enquête allait elle avancer finalement. Peut-être allait on pouvoir se concentrer sur des élément importants liés à cette affaire plutôt que sur la taille de la baguette du concierge de l'Académie de Magie la plus connue du monde. Il s'avérait que le dénommé Hugh Dey était effectivement arrivé en serviette devant des élèves ce qui, en soit, constituait un crime assez grave.


z’auriez préféré que je vienne quinze minutes après, le temps de finir ma douche, de me sécher et de m’habiller, ou d’venir comme j’étais histoire de pouvoir aider un peu ?


La question n'était pas bête du tout. Elle n'était pas sans fondement. Elle n'était pas même illégitime. Il fallait bien avouer que la juridiction était assez complexe dans ce cas là mais elle était très claire.


Monsieur, dit Amnesius, nous opposons là, la question de la non-assistance à personne en danger à celle de l’exhibitionnisme. Étant donné que vous avez été appelés et je voudrais bien savoir par qui, il y avait une personne qui pouvait maîtriser la situation le temps que vous enfiliez une tenue convenable. Je sais que vous vouliez sans doute bien faire et je ne dis pas que vous avez eu tort de vous rendre le plus rapidement possible sur les lieux. Toutefois, il ne vous aurait pas été difficile de faire preuve d'un peu d'ingéniosité en prenant votre baguette et en prenant le temps d'enfiler une paire de jeans. Je vais vous dire une chose, monsieur Dey. Vous travaillez avec des enfants, qui ont entre onze et dix-sept ans. Vous devez bien vous rendre compte que vous devez faire preuve d'une certaine retenue tant compte tenu de vos actes que de votre discours. Le fait que vous ayez fait preuve de peu de retenue devant moi additionné au fait que vous fassiez si peu de cas de votre tenue plus que décontractée devant des élèves de l'école m'obligent à vous mettre en garde à vue à compter de cet instant et ce, pour une durée maximale de vingt-quatre heures pour les motifs d'outrage à agent des forces de l'ordre en service et pour attentat à la pudeur. Je vous prie de croire que les peines encoures pour ces deux faits peuvent aller bien plus loin.


Il s'essuya le front et en profita pour respirer un coup. A présent, je vous prierai de bien vouloir me dire qui vous a envoyé ce patronus. Mais il ne savait même plus si l'autre le comprenait.


C'est parti
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Re: Salle d'interrogatoire N°3
Hugh Dey, le  Ven 2 Déc - 2:53

[Pas un mois… mais presque…]

Visiblement ça lui plaisait pas trop à l’autre coincé tout ce que je disais. Je savais pas pourquoi, mais j’avais bien l’impression qu’il en avait marre. Pourtant j’étais efficace hein ! Je répondais à ses questions moi, je faisais pas cas du fait qu’il était armé et moi pas, vu qu’il m’avait piqué ma baguette. On était tous les deux dans une pièce fermée, il aurait pu se passer tellement de choses… Je lui demandais juste un peu d’ouverture… D’esprit évidemment, de fesses aussi pourquoi pas. Bref, vous comprenez quoi.

Mais visiblement chez lui, la question ne se posait pas du tout. J’essayais de capter tout ce qu’il disait mais il était parti dans un discours tellement long que je m’endormais limite entre ses phrases. Le seul truc c’est que dès qu’il disait garde-à-vue, je me réveillais, et j’ouvrais de grands yeux. Plus efficace qu’un seau d’eau dans la tronche quand on dort, moi suffisait de me dire « garde-à-vue » et j’étais tout de suite opé.

« Vous rigolez là ? »

Nan. Nan, nan, il rigolait pas. Moi par contre, je rigolais. Genre, vraiment, j’avais un vrai rire qui me montait aux lèvres mais le rire il était nerveux. Parce que j’étais venu là tout innocemment, et qu’on était en train de m’arrêter pour avoir voulu faire mon job. J’avais toujours pensé qu’on m’arrêterait un jour, parce que j’étais pas tout blanc hein. J’en avais des trucs à me reprocher. Mais c’était le motif le plus débile qui existait au monde.

Seulement je me prenais au jeu. Je tendais les deux mains devant moi, pour bien lui montrer que j’étais prêt à recevoir les menottes. J’allais pas en plus en prendre davantage dans la tronche parce que je coopérais pas. Nan, nan, j’allais faire tous les gestes qu’il fallait. Aucune violence. Par contre, j’allais pas me laisser attaquer sans rétorquer. Je me râclais la gorge et tout de suite, mon ton changea. Les choses devenaient sérieuses, ma liberté était en jeu. Peut-être devais-je parler correctement cette fois.

« Passez-moi les menottes j’vous en prie. Mais j’pense pas qu’vous puissiez faire valoir ma garde à vue, m’sieur. Parce que pour le motif d’outrage à agent, j’suis désolé mais vous avez aucune preuve de ça. Même pas un collègue avec vous pour appuyer vos dires. Quant à l’atteinte à la pudeur, vous ne la connaissez que parce que je vous l’ai rapportée. Elle s’est déroulée dans l’enceinte de Poudlard et vous savez quoi ? Même M’sieur Kholov m’a vu. En tant que mon directeur, il était en mesure d’me virer. Il l’a pas fait. Il m’a même pas dit d’aller m’rabiller. Vous pouvez pas m’coffrer pour ça m’sieur. »

Ouais, je lui donnais du m’sieur et pas du gamin, même s’il avait ni brusquement grandi, ni s’était vu pousser une barbe d’un coup pour lui donner l’air plus vieux. Seulement comme il était déjà outragé le petit, fallait pas trop que j’exagère.

« M’sieur. J’voudrais pouvoir vous aider. Mais vous m’interrogez sur un patronus que j’ai r’çu y a plusieurs mois d’ça. Et au cas où vous l’saviez pas, l’patronus il signe pas à la fin. J’ai pas r’connu la voix, j’crois qu’c’est une élève qui l’a envoyé. Votre enquête, elle devrait davantage porter sur l’fait que j’sois l’premier et l’seul à avoir répondu à un appel à l’aide, alors que, d’après ce que j’ai compris, tous les profs de Poudlard ont reçu un truc. Tout c’que je peux vous dire, c’est qu’vous interrogez pas la bonne personne. »

Pendant tout ce temps, j’avais gardé les mains jointes, bien devant moi, et ça commençait à tirer. Je grimaçais du coup, parce que j’étais un peu une petite nature quand même, et en le désignant lui de la tête, puis mes mains, je disais.

« Bon vous m’les mettez ces menottes ? J’ai mal aux bras là. »
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Re: Salle d'interrogatoire N°3
Invité, le  Sam 3 Déc - 13:43

Le ton de l'interlocuteur changea du tout eu tout. Son visage aussi puisqu'il son air décontracté et légèrement dérangé se transfigura en un rictus nerveux. Monsieur Hugh Dey riait. Il riait à gorge déployé devant un Amnesius dubitatif. Mais pour la première fois, le trac qui recouvrait toujours le chasseur de mage noir s'était changé en un crainte sans commune mesure. Pour la première fois, il voyait devant lui le regard vicieux, pervers et déconcertant d'un homme qui n'étais pas un ennemi. Combattre, il en avait l'habitude. Mais il n'avais aucune idée de ce dont était capable le type qui se trouvait assis devant lui à cet instant. Tendant les mains devant lui, le suspect arrêté semblait se rendre. Sans faire un geste, Amneisus considéra l'homme qui lui faisais face avec un mépris incommensurable. Ce dernier se raclant la gorge, commença, l'air de rien à aplatir les angles tout en jouant toutefois de sa position peu enviable :

Passez-moi les menottes j’vous en prie. Mais j’pense pas qu’vous puissiez faire valoir ma garde à vue, m’sieur. Parce que pour le motif d’outrage à agent, j’suis désolé mais vous avez aucune preuve de ça. Même pas un collègue avec vous pour appuyer vos dires. Quant à l’atteinte à la pudeur, vous ne la connaissez que parce que je vous l’ai rapportée. Elle s’est déroulée dans l’enceinte de Poudlard et vous savez quoi ? Même M’sieur Kholov m’a vu. En tant que mon directeur, il était en mesure d’me virer. Il l’a pas fait. Il m’a même pas dit d’aller m’rabiller. Vous pouvez pas m’coffrer pour ça m’sieur.

Il fallait reconnaître une chose : sa collègue n'était jamais venu et il ne maquerait sans doute pas de le faire remarquer dans son rapport. Toutefois, Hugh De ne pouvait pas être sans ignorer que son interlocuteur serait cru sur parole concernant l'outrage qu'il lui était fait. Et puis il était en garde à vue, il n'avait pas à discuter. Les supérieurs d'Amnesius jugerait très bien et par eux-même s'il avait eu raison de recourir à cette procédure.

Vous êtes particulièrement amusant, Monsieur Dey, dit l'interrogateur. Pensez vous réellement que sous le prétexte que je n'ai aucun témoins pour appuyer mes affirmations, vous pouvez faire et dire ce que vous voulez dans cette salle d'interrogatoire ?

Le jeune homme se redressa, fit le tour de la table et pointant sa baguette sur la tempe du concierge, il la fit tourner lentement en prenant soin d'appuyer sur ses sinus en ajoutant :

Non, Monsieur Dey. Ça c'est mon privilège.

Puis il retira son arme et continua.

Concernant monsieur Kholov, je retiens tout simplement qu'il était sur les lieux et je retiens aussi le fait qu'il ne vous ai rien dit concernant votre accoutrement. Vous m'avez donc menti puisque vous m'avez affirmé qu'il ne vous avait pas vu et maintenant, vous affirmer qu'il aurait pu vous virer mais qu'il ne l'a pas fait. Si nous l'interrogeons, croyez vous qu'il nous dira qu'il vous a vu ou bien qu'il ne vous à pas vu ? Il faut choisir. A présent, pouvez vous me dire si oui ou non, vous savez qui a envoyé ce patronus ?

M’sieur. J’voudrais pouvoir vous aider. Mais vous m’interrogez sur un patronus que j’ai r’çu y a plusieurs mois d’ça. Et au cas où vous l’saviez pas, l’patronus il signe pas à la fin. J’ai pas r’connu la voix, j’crois qu’c’est une élève qui l’a envoyé. Votre enquête, elle devrait davantage porter sur l’fait que j’sois l’premier et l’seul à avoir répondu à un appel à l’aide, alors que, d’après ce que j’ai compris, tous les profs de Poudlard ont reçu un truc. Tout c’que je peux vous dire, c’est qu’vous interrogez pas la bonne personne.

Qui nous interrogeons ou non, je ne pense pas que ce soit votre affaire. Je vous remercie d'avoir enfin répondu à ma question. J'aimerais savoir quels élèves étaient sur les lieux quand vous êtes arrivé. Repris Amnesius qui avait déjà pris connaissance de la réponse à cette interrogation de manière parfaitement illégale. De plus, vous me dites que vous êtes le seul à avoir répondu à l'appel mais je sais que monsieur Evan, professeur de métamorphose à Poudlard se trouvait sur les lieux. La seule chose que je ne sais pas, menti l'Auror, c'est ce qu'il a fait. Alors dites moi simplement ce qu'il faisait là et, le cas échéant, dans quelle mesure il a contribué à protéger les élèves.

Il restait à éclaircir une chose : Kholov. Qu'avait il à dire sur le sujet et comment se faisait il qu'il n'avait pas vu, fait minime s'il en est, la toute toute petite exhibition de Dey.

Bon vous m'les mettez ces menottes ? J'ai mal aux bras, là.

Pour toute réponse, Amnesius le regarda avec mépris et se rassit.
Hugh Dey
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Re: Salle d'interrogatoire N°3
Hugh Dey, le  Dim 4 Déc - 4:56


Un soupir sortit de ma bouche. Encore un. Il reconnaissait la perte de cette bataille. J’étais en sacrée mauvaise position. Et surtout, toutes les paroles de ce maudit Auror me pénétraient la tête et embrouillaient tout ce que je savais. Déjà que cette journée était hyper floue dans ma tête. Je me souvenais à peine de mon intervention. Juste de ce qu’il fallait pour amuser la galerie en fait. J’étais à poil, y avait eu un truc, j’y étais allé au plus vite pour aider mais j’avais rien pu faire. Ma seule présence, aimais-je à croire, permettait d’apaiser les foules, mais j’étais sûr de rien.

En vérité j’avais juste fait la marche le plus rapidement possible jusqu’à la tour de divination. Et je n’étais plus sûr de rien. Et dès que je disais que je n’étais pas sûr, lui, en face, il prenait le mauvais parti. Je savais pas si Kholov m’avait vu. Je savais pas si j’avais ma baguette. Je savais pas qui était là et non, je savais pas vraiment si les autres avaient répondu. Je vous avais déjà dit que j’avais une mémoire des visages absolument horribles ? Quant à la présence d’Evan… Evan… A l’époque c’était rien de plus qu’une tête parmi les autres. Maintenant, évidemment, s’il était quelque part je serais capable de le reconnaître. Mais à l’époque… A l’époque j’en savais rien.

Tandis qu’il m’assommait de questions, et d’un regard absolument dédaigneux, oubliant ouvertement de répondre aux miennes, je reposais mes mains sur la table. Et puis j’enfonçais ma tête dans mes bras. Je prenais peu à peu conscience du caractère désespéré de ma situation. Et mon cœur commençait à s’affoler. J’aimais pas comment il causait. Je savais pas quoi répondre. Et j’allais encore m’en tirer avec un truc bien plus grave que ce que j’avais déjà fait. Alors je me contentais de murmurer dans mes bras un « Je sais pas… » répété constamment.

Et cette prise de conscience… Mon dieu, cette prise de conscience de ce dont ma tête était incapable de se souvenir, me faisait monter les larmes aux yeux. Cette prise de conscience que tout ce que je disais servait finalement à aller contre moi, pour quelque chose que j’avais essayé de faire en bien. C’était simplement horrible. Attrapé au plus haut de ma gloire, oui. Attrapé en ayant fait comprendre que le secret magique était un scandale et qu’il méritait de tomber, oui. Attrapé en essayant de sauver le corps de 67, ou de 70, oui. Attrapé en ayant défilé à poils dans un cours de divination, non. Certainement pas.

Alors doucement je me relevais, reniflant. La menace qu’il avait fait peser sur moi, la baguette contre ma tempe, tout ça avait été trop pour moi. Je me contentais de lui lancer un regard assassin, rouge, brouillé de larmes. Et de répondre.

« J’peux rien vous dire de plus. J’en sais rien. Je sais pas qui était là, je sais pas ce que j’ai fait, je sais pas c’qu’ils ont fait. J’ai juste essayé d’aider p*tain, j’ai juste essayé… j’ai juste essayé… »

Le désespoir m’envahit et une larme roula finalement sur ma joue. Aucun sanglot ne sortit de ma gorge. Je voulais essayer de garder le peu de dignité que j’avais encore.
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Re: Salle d'interrogatoire N°3
Invité, le  Dim 4 Déc - 16:53

Hugh Dey s'effondra alors la tête dans les bras sans plus regarder Amnesius comme s'il eût été effrayé que leur regard se soient croisés. Il avait la tête posé contre la table, murmurant tout en répétant inlassablement : « Je sais pas, je sais pas... » Le fonctionnaire, sans contact visuel ni physique était proprement incapable de définir ce qui se passait dans la tête de son suspect. Il aurait voulu y plonger, tel un legilimens de manière à voir de ses propres yeux le vide intersidéral qu'on y décelait en parlant avec lui. Il aurait alors eu la plus formidable arme qui soit pour mener à bien ses enquêtes. Au jeu du dominant et du dominé, il avait gagné, certes, mais qu'avait il gagné exactement ? Il ne se ressortirait rein de plus de la bouche de ce concierge qui semblait muré dans une névrose onirique. C'en était fini de l'interrogatoire : le suspect ne dirait rien, rien, rien, ou qu'il ne savait rien, rien, rien. La salle était toute petite à présent. C'était le sentiment qu'elle voulait transmettre aux différents suspects qui y défilaient pour leur donner l'impression que rien ne pouvait sortir par la porte trop petite. Dey se releva, les yeux irrités par des larmes de crocodile qui ne demandaient qu'à sortir.
J'peux rien vous dire de plus. J'en sais rein. Je sais pas qui était là, je sais pas ce que j'ai fais, je sais pas c'qu'ils ont fait. J'ai juste essayé d'aider, Purée, j'ai juste essayé... j'ai juste essayé...
Il se mit à pleurer, juste une perle, pas de soubresaut ou de chuintement. Alors Amnesius lui tendit sa baguette et le regarda droit dans les yeux tout en se relevant. Il ne lui adressa aucun sourire, ne doutant, bien évidemment pas de la sincérité des larmes de l'homme qui lui faisait face. Il lui tourna le dos et s'approcha de la porte tout en disant :
Je n'ai pas le droit de conserver votre baguette étant donné que vous n'êtes pas accusé de crime impliquant la magie. Mais vous rester en garde à vue et nous aurons sans doute besoin de revenir vous voir dans la journée, moi ou mes collègues pour avoir des informations plus précises. Vous serez libéré dans vingt-trois heures.
Amnesius tourna la poignée de la porte et en franchis le seuil. Puis il disparu dans son embrasure qui se scellait de l'intérieur avec la pierre qui constituait le mur. Bientôt, la porte ne fut plus qu'un souvenir et Dey se trouvait encore seul entre ces quatre parois, cloîtré et, tout comme le dossier : clos.
Si tu décides de m'attaquer, le dernier paragraphe ne compte pas.
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Re: Salle d'interrogatoire N°3
Hugh Dey, le  Ven 9 Déc - 1:54

Je me tenais bien droit cette fois, et je me contentais de le regarder. La bouche bien serrée, je ne voulais plus rien laisser échapper. Surtout pas un sanglot. Dans ma tête, ça me donnait l’air très sérieux. En réalité, j’avais surtout l’air d’un gamin boudeur. Mais bon, moi j’y pouvais rien si mon visage donnait pas le même rendu que ce que ma tête pensait.

Et puis, je voyais une main s’avancer, avec ma baguette. Mes yeux suivaient le mouvement, et j’essayais de rien montrer. Mais j’avais peur. J’avais peur ouais, mais en fait, seulement au début. Parce qu’au bout d’un moment, je me rendais compte que la pointe de la baguette était pas tournée vers moi. C’était le manche plutôt. Le manche ouais. Il me la redonnait.

Et après il expliquait pourquoi, tout en me tournant le dos. Je déglutissais. J’avais une baguette dans la main et un Auror en face de moi qui me tournait le dos. La porte ouverte. Suffisait d’un sort. Un simple Petrificus Totalus et je pourrais sortir.

Je pris une inspiration. J’allais le faire. Mais je me stoppais. Oui. Je me stoppais, comme pétrifié moi-même. J’avais aucune connaissance de l’endroit. Dès le début je m’étais planté de salle. Ok, je pouvais lui balancer un sort, mais après, moi je faisais comment pour me casser ? Et puis, si Hugh Dey était un nom recherché, j’étais pas dans la mouise…

Le temps que toutes ces réflexions fassent place en moi, il avait refermé la porte. Il me laissait seul, dans le silence, sur ma chaise, en face de ma table. Au moins j’avais ma baguette. Je me sentais mieux en l’ayant, mais je pouvais pas m’empêcher de me demander si c’était pas un piège. Il serait sans doute ravi que je fasse un faux pas. Ouais. Je laissais tomber ma baguette sur la table. Pas de magie pour moi dans les vingt-trois prochaines heures. Bordel, ça allait être long.

[Pas de souci, mais je suis pas fou je t’attaque quand même pas ahah ! ]

[Edit le 22/01/2017 : sans réponse, je fais partir Hugh en considérant que les 24h sont passées.]

Une poule sur un mur. Qui picorait du pain dur. Je me balançais d'avant en arrière, sur la chaise qu'on m'avait laissée. J'avais soif, mais ça allait. J'avais faim surtout. Une sensation oubliée, qui m'avait pourtant tenue de nombreuses années. Une vieille amie que j'étais pourtant heureux d'avoir laissé partir, jadis.
La porte s'ouvrit enfin et je compris. Mon temps était fait. La lumière du couloir m'éblouissait mais je me précipitais quand même. Manger. Je voulais manger. Et me venger aussi mais ça, ils le verraient plus tard. Une fois sorti du ministère je caressais rêveusement mon bras gauche. J'avais fait le bon choix.

[RP Terminé]
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Re: Salle d'interrogatoire N°3
Invité, le  Sam 13 Mai - 23:29

Interrogatoires successifs avec Albus Lupin
et les personnes convoquées

(au fur et à mesure, merci d'attendre notre feu vert)


Un lundi matin semblable à tout autre : il fallait aller travailler. Néanmoins ce n’était pas l’une des meilleures journées qui attendaient l’Auror. Aujourd’hui devait avoir lieu une vague d’interrogatoire concernant l’attaque qui avait eu lieu à Poudlard. Attaque qui avait au demeurant plongée Elly dans ses fonctions premières pour sa première mission.

Un soupir. Quels délicats instants elle avait passé là, coincé entre des mangemorts et des élèves à l’allure … étrange. Aujourd’hui, elle en aurait le cœur net. Ils étaient plusieurs à être convoqués ce jour-là, des questions multiples et pas vraiment de réponse. Etonnant en somme, il était temps que tout ceci avance et que se lève la brume sur cette attaque.

L’Auror entra dans la salle d’interrogatoire numéro 3, fit le tour de celle-ci comme pour prendre ses marques dans la pièce dans laquelle elle était vouée à rester pour la journée. Son collègue Albus entra, elle le salua d’un signe de tête poli, plongée dans les notes qu’elle avait pris. Puis, avec un regard entendu, elle se dirigea dans le couloir et appela d’une voix froide :

- Monsieur UNDERLINDEN, c’est à vous.


Ton distant, voix polaire. Il ne fait nul doute que chacun des interrogés du jour allait passé de mauvais moment entre ces quatres murs.
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Re: Salle d'interrogatoire N°3
Invité, le  Dim 14 Mai - 0:40

Asclépius a 17 ans lors de ce RP


Il n’y était pas allé souvent, au Ministère. Quasiment jamais, en fait. En même temps, il n’avait strictement aucune raison de s’y rendre, à part pour des soucis d’ordre administratifs, ou le passage d’une formation. Oui, la dernière fois qu’il était venu, c’était pour passer son permis de transplanage (obtenu avec succès, avouait-il avec fierté). Sur le chemin de l’allée, en Magicobus, il avait d’ailleurs câliné un type au hasard. Mais c’était agréable, ça lui avait permis d’être moins anxieux et angoissé, au moment de pénétrer dans l’austère bâtiment, renfermant la plus haute autorité de leur monde.
S’il était intimidé ? Oui.
S’il commençait à sentir l’angoisser picoter son cœur ? Encore plus !
Surtout que là, il n’avait personne à câliner : une main crispée sur sa convocation officielle, et une autre qui lui servait d’appui sur sa béquille.

Car, fait notable, il avait finalement été pris en charge, suite à cette attaque, à Poudlard, où il s’était reçu un jet d’acide plutôt conséquent, qu’il n’était pas parvenu à éviter (la faute au sable mouvant s’étant formé sous ses pieds, mais bref). Du coup, direct sur le genou gauche. Il avait une jambe valide, et voilà qu’on la lui abîmait, le forçant à se déplacer avec une troisième jambe le temps de récupérer. Ça faisait quoi ? Quelques jours depuis l’attaque ? Il avait encore le cœur qui battait, et des questions toujours sans réponses, quand il repensait au fait qu’il s’était retrouvé au beau milieu d’un champ de bataille entre Aurors, Mangemorts et membres de l’Ordre du Phénix. Sacré spectacle, ouais…
Et dire qu’aujourd’hui, c’était lui qui devait répondre à des questions… Alors que tout était encore si… Brumeux dans son esprit…

Et puis, les bureaucrates étaient rarement des gens sympathiques : son frère aîné, Scarvius, en était la preuve. Toujours sérieux, froid, austère… avec sa figure grave et son regard méthodique. Ouais. Pas étonnant qu’il soit devenu juge celui-là.
Oh, Merlin, et s’il se faisait jugé ? Incarcéré ? Destitué ? Emprisonné ? Personne ne viendrait le sortir de là !

Et voilà. Lui qui s’était dit de ne pas y penser pour ne pas commencer à psychoter, en était réduit à trembloter au moindre courant d’air, malgré l’épaisseur de sa cape et de sa robe de sorcier. Misère, malheur et consternation…
Surtout que, flûte de zut ! Il n’avait rien fait ! Bon, peut-être que si, puisqu’il avait avec lui tout un sac remplit de farces et attrapes de chez Waddiwasi, probablement des produits confisqués par le directeur Kholov
Et alors ?
On allait l’enfermer parce qu’il avait lancé des confettis dans les escaliers ?
C’était trop injuste !

De colère et de frustration, il tapa du pied, dans le couloir menant à la salle d’interrogatoire, où il devait se rendre, avant de siffler de douleur. Mauvaise idée, ça faisait mal…
Et en plus, il passait pour un… Euh… Une personne étrange ? Pour le type en costume strict qui venait de passer.

Pis… Il avait à peine dix-sept ans quoi. C’était jeune : il était encore un bébé, et voilà qu’on lui imposait des responsabilités qui le dépassaient !
C’était vraiment trop nul d’être un adulte !

Occupant le temps d’attente mis à sa disposition avant le début de l’interrogatoire, il tâcha de calmer sa respiration, et les battements de son cœur. Pis, de refréner les petites gouttes salées qui avaient humidifiées son regard. Manquerait plus qu’il pique une crise de larmes, se roule par terre et se mette à hurler devant les Aurors
En imaginant leur possible expression déconfite, il trouva cela amusant, et se mit à glousser.

Oui, voilà qui allait mieux…

Une voix froide, impérieuse, qui ne laissait aucune place à la contestation résonna dans le couloir, lui intimant d’entrer.

Etait-il trop tard pour vomir son stress dans le pot de terre du ficus qu’il apercevait dans le coin, là ?

Une main nerveuse vint remettre quelques bouclettes en place, une autre s’essuya maladroitement contre sa cape, pour retirer la moiteur présente due au stress, puis, équipé de sa béquille et de sa convocation, il entra dans la pièce, fermant la porte derrière lui.
Il tâchait, de se rassurer, de conserver son visage habituel, avec son sourire doux et son regard lointain. Oui. Il devait se penser ailleurs, et tout irait bien. Etre concentré sur les questions, mais pas sur le lieu, l’endroit, l’instant… Voir cela comme une entrevue onirique, peut-être ?

« - Bonjour madame, monsieur ! »

Ton poli, pas trop chantant, car il n’avait pas le cœur à la distraction, et le voici qui prend place, sur la chaise d’en face, plaçant sa béquille au sol. On n’allait pas forcer un douloureux invalide à se tenir debout, tout de même ?
Il étendit quelque peu sa jambe gauche, mais garda une posture droite, observant les deux Aurors en face de lui. Un qui ne lui disait absolument rien, et une autre, entraperçue pendant l’attaque. Elle semblait plus hésitante que son collègue qui… Lui… Eh bien… Semblait plus… Sauvage ? En tout cas, ce n’était probablement pas elle qui lui avait jeté de l’acide dessus. Ni les Mangemorts, puisqu’il avait déjà mal au moment de leur arrivée : sa mémoire était confuse, mais l’on retient facilement la douleur, quand on est habitué à sa présence…

Il joua un instant avec le papier de la convocation, entre ses longs doigts osseux, se demandant s’il ne devait pas faire appel à un avocat, avant de répondre à toute question… ça se passait comment, un interrogatoire, de toute façon ?
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Re: Salle d'interrogatoire N°3
Invité, le  Mar 16 Mai - 22:12

Salle d'interrogatoire n°3, je rentre et qui vois-je? Oh, une Elly sauvage. A peine entré qu'elle me salue. Je fais donc de même avec le même signe de tête. Je m'assoie sur une chaise à côté de sa place. Je commence déjà à m'y balancer. La jeune femme se lève et va chercher le premier suspect. Mais c'est qu'elle est froide en plus, ça serait cool quand même un peu de gaieté pour une journée chargée.

Le suspect entre en nous saluant, une béquille à la main. Il s'assoie en face de nous restant tout de même droit. Un bon invalide. Je prends un crayon dans ma poche et commence à jouer avec sans trop prêter attention à cette situation. D'un point de vue extérieur ça pourrait paraître cocasse mais pour moi? Non, pas le moins du monde. Je fais déjà une journée entière sans dormir à la machine à café ou me balader dans le ministère, je peux quand même me divertir.

Tout en regardant le crayon tourner entre mes doigts, le regard fixe, absorbé par cet objet, je commence à questionner.

"Mmhh... Asclépius c'est ça? Tu me permets que je te tutoie, très clairement j'ai la flemme de faire le courtois et poli avec autant de gens à interroger. Alors on va se contenter à Asclépius voir Asclé si t'es sage. Alors, on va commencer par du soft, rien de bien compliquer hein: T'étais à Poudlard ce jour là, de quoi tu t'en souviens?"


Mon crayon tombe, je m'abaisse pour le ramasser et voit que sa jambe est quand même bien amochée. J'aurais peut être dû m'informer sur cette attaque avant, non? Bof, Elly me fera un récap. C'est une auror sérieuse on peut lui faire confiance haha

Je me rebalance sur ma chaise et continue de jouer avec ce crayon, je n'ose même pas regarder ma collègue qui doit être soit en total désapprobation ou confusion. Dans les deux cas, c'est pas bon.

Je stoppe de jouer une seconde pour regarder dans les yeux le jeune homme, puis je me dis qu'Elly l'analysera mieux que moi. C'est bon je suis ni legilimens ni mentaliste. Elly est mieux qualifiée, j'ai toute ma confiance en elle on va dire ça comme ça.

Une main qui tapote la table, l'autre avec le crayon à niveau d'épaule. Faut bien s'occuper, je compte les heures, les minutes avant d'être libéré... Crachez le morceau vite fait bien fait, ça serait parfait.
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Re: Salle d'interrogatoire N°3
Invité, le  Mar 16 Mai - 23:30


La déco était un peu austère dans le coin, tout de même. Ça manquait un peu de vie. En même temps, s’il fallait compter sur les bureaucrates pour être… Joyeux ? Bon vivants ? Sympathiques ? Bah ça se saurait.
Enfant sage, élevé à être habitué à un ennui aristocratique, il conservait sa posture. Comme lorsqu’il était enfant, et patientait sagement sur un fauteuil, que sa présence soit requise. Il restait ainsi, le regard lointain, le dos droit, et l’esprit ailleurs. Peut-être était-ce de là, qu’était née sa grande ferveur imaginative ? A force d’être contraint à une prison de chair et de pierre, il avait choisi la fuite par la pensée.

Chose qu’il faisait actuellement, assis sur cette chaise, dans cette salle d’interrogatoire, face aux deux Aurors. Son regard lointain, son sourire doux, ses bouclettes bien coiffées, tout ça, réunit en un seul être. Un petit tas d’atome. Il y avait le corps, bien présent, mais l’esprit déjà ailleurs, à observer les défauts du mur, les pupilles vagues, ancrées sur un point d’horizon, situé approximativement entre les deux adultes de la pièce.
Et il patientait, attendant qu’on ait besoin de lui.

Son œil percevait en coin les mouvements rotatifs du crayon, son ouïe entendait des sons articulés en mots, que son cerveau enregistrait.
Il leva une main délicate, avant de se masser la mâchoire, juste en dessous du lobe d’oreille, comme s’il avait un problème d’audition, ou un canal auditif douloureux. C’était peut-être le cas, d’ailleurs, suite à la question de Sergent Crayon (comme il ne connaissait pas son nom, il allait faire dans le surnom).

Puis, il soutint sans ciller son regard, se distrayant de son point de vue un instant pour, lui-même, en retour, faire jouer ses cordes vocales, pour laisser échapper une parole douce, humble, presque honteuse : « - Veuillez m’excuser monsieur, je n’ai pas compris votre question. »

Déso pas déso, j’avais la flemme d’être tutoyé.
Sourire poli.
Adonys Montgomery
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Re: Salle d'interrogatoire N°3
Adonys Montgomery, le  Sam 20 Mai - 12:59

Alors que les interrogatoires ne faisaient que commencer, j'ai reconnu la jeune femme que j'étais censé interroger comme étant la demoiselle de la bibliothèque de Londres. J'avais rédigé une note à son sujet quelques jours auparavant. Réexaminant les éléments en ma possession, je ne mit pas longtemps à faire le lien entre ses propos et les faits qui se sont déroulés au château. Après quelques instants de doute, je décida d'en faire part à mes collègues. Je pris donc une plume et rédigea sur deux parchemins différents les quelques mots suivants ...



Rachel Ester Pasca (membre de l'élite) est la demoiselle qui attaquait les murs de Poudlard et qui c'est faite attaquer à l'acide par Sean. Elle fait parti de ceux dont le comportement à changé brusquement au beau milieu de l'attaque et c'est aussi la même personne que la demoiselle pour laquelle j'ai rédigé la note d'information préoccupante à la bibliothèque. Le sortilège de l'Impero expliquerait bien des choses et si Kholov était le lanceur, sa mort expliquerait le changement de comportement des élèves qui s'en prenaient aux bâtiments.



Je pose ma baguette sur le parchemin et incante : Specialis Revelio Condicionalis  ! et informule la condition suivante : « Seuls les mains d'un Auror sauront révéler ce tracé ... ». D'un autre coup de baguette, j'envoie le parchemin dans la salle d'interrogatoire n°3. Se glissant sous la porte, le parchemin vint se poser devant Elly qui venait, elle aussi, de commencer à interroger son témoin...

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Re: Salle d'interrogatoire N°3
Invité, le  Sam 20 Mai - 20:33

La journée s’annonçait joyeusement longue. Très longue visiblement puisque son collègue – et ami – avait décidé de joueur à sa petite comédie de flic sympa. Comme si cela pouvait marcher entre les murs du Ministère. L’Auror leva les yeux au ciel, attendant que le spectacle – pas vraiment divertissant – s’arrête.

La fin était actée, le jeune homme faisait visiblement semblant de ne pas avoir compris la question de l’Auror. Elly s’apprêtait à répliquer quand une note franchie le sol de la porte, venant se poser devant elle. Le papier était totalement nu, mais elle reconnut sans problème le parchemin utilisé par Artemis. Elle le saisit et le lit, rapidement, avant de le faire disparaitre avec un léger #Incendio.

- Voilà qui est fort intéressant.

Un regard appuyé vers Albus, qui n’avait certainement pas eu le temps de lire la note, elle prendrait le temps de l’informé de son contenu un peu plus tard, s’ils en avaient le temps. L’Auror reportait ses yeux sur le jeune homme qui étaient devant eux, avec cet air d’ailleurs qui insupportait Elly. Ils n’étaient pas là pour une quelconque plaisanterie, les faits étaient graves, préoccupants. Il fallait que ce jeune homme en prenne conscience. Maintenant.

- Monsieur Underlinden, nous ne sommes pas ici pour plaisanter. En pleine après-midi, à l’aide de multiples sortilèges vous avez détérioré l’enceinte de votre école vous en prenant au passage à deux membres du bureau des Aurors. Un regard long, appuyé, la voix froide mais pas cassante, juste ce qu’il faut pour insuffler de l’autorité. Vous rappelez vous de ce qui s’est passé ? Je vous invite à ne pas nous mentir, au-delà du fait que ce serait une bêtise, vous risqueriez d’éventuelles poursuites.

Elle se montrait aimable. Non pas qu’elle appréciait le jeune homme à cause duquel elle s’était retrouvé piégé face aux Mangemorts, non. Juste qu’elle avait cette sensation que lui et sa camarade n’avait pas été eux-mêmes pendant un instant. Et la note d’Artemis venait de lui confirmer cette terrible sensation.
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Re: Salle d'interrogatoire N°3
Invité, le  Sam 20 Mai - 21:59


Le « tic-tac » incessant d’une montre, la fabrique du vêtement qui gratte contre la peau. La blessure irritée, l’irritation, dans les yeux adverses. Sentiment d’une tension, étrange, non ? C’était une relation duelle, un interrogatoire. De là à parler d’histoire d’amour consentie, il n’y avait qu’un pas. Il aimerait bien donner son consentement, mais fallait pas non plus le prendre pour le dernier des clampins. C’est qu’il était orgueilleux, c’est qu’il n’appréciait pas spécialement le tutoiement, c’est qu’il se fichait bien des conséquences de son action, d’une certaine façon. Il n’avait pas compris la question, il ne l’avait pas comprise. Point. Vraiment, ces gens n’étaient pas pédagogues, si de l’irritation apparaissait à la moindre remarque.

Il s’humecta les lèvres, inspecta ses ongles, discerna une flamme, une note brûlée, l’intérêt de du Caporal Polaire, qui prend la suite, et un autre regard échangé.
Toujours distrait de son côté. Dans une espèce d’ailleurs inatteignable, parce qu’il ne voulait partager le cœur gelé du rossignol avec quiconque.

« - C’est flou. Voix toujours douce, qui se meurt dans chaque souffle, presque une sorte d'apaisement. Il y avait deux Aurors, un sable mouvant, de l’acide, des Mangemorts, l’Ordre du Phénix, et ma camarade et moi au beau milieu de tout ça, des bombabouses, gazes, confettis dans les poches. Mais je dois dire que vous ou les Mangemorts avez fait plus de dégâts que nous. Oui, il avait toujours mal au genou. Oui, il avait de la rancune, de l’incompréhension. Et un sentiment particulièrement désagréable d’avoir été utilisé, sans clairement mettre le doigt dessus. Juste, comme s’il y avait eu une matière visqueuse sur lui, qui lui avait collé à l’esprit… Il frissonna involontairement, au souvenir, avant de se reprendre. C’est très flou. Je me rappelle m’être demandé ce que je faisais là, avec Rachel. Ce qui n’avait pas beaucoup de sens puisque, juste avant, nous étions avec le Directeur. »

Un froncement de sourcil. Envie de déguerpir, d’arrêter d’être confronté à des adultes stupides, pas même fichus de se retenir d’éjecter de l’acide du bout de leur baguette sur des adolescents.

« - Mais, pendant un long moment, je ne pensais à rien d’autre qu’à ma mission. Puis j’ai arrêté d’y penser, d'un coup, et me suis retrouvé au milieu de cette bataille. »

Exhaler.
C’est bon, c’était fini ? On allait lui donner un bonbon en récompense au moins ? Parce qu’il était bien élevé, lui, il ne mentait pas.

Il n’était pas un crétin d’adulte, son imagination n’était pas gelée.
Un regard fixe sur les deux Aurors, qui se désintéresse peu à peu, remous de conscience, pour s’en retourner penser à d’autres rêveries.
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